La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 04 Août. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cn6xw48s0m/
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The Newspapar for Belglam LA MÉTROPOLE IONE PENNY -~.gr t CIIQ csitaui ÎSUBD* 8 VUf CB1T Soiriniî"» Dix curas PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaneery Lm, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. (3 mois 9 ihi 6 mois 17 «h, 1 [an 3a «hi 25UM ANNEE DIMANCHE 4, LUNDI 5 ET MARDI 6 AOUT 1918 Registered at the G. P. as a Ntwspaper. Ns, 216-217-218 tA ORikB733X3 OUXIl^RXI I Capture de Fismes La seconde retraite allemande Se retireront-ils au nord de l'Aisne? I Lundi midi. g. cinquième année de la guerre s'ouvre is les plus heureux auspices. Enflanqués sur r droite par les Franco-Britanniques, ser-de près sur leur centre par les Franco-léricains, menacés sur leur gauche, les Al-iands n'on pu tenir la ligne de défense ils avaient organisée entre Fère et Ville res leur désastreuse retraite de la Marne ; ont dû l'abandonner vendredi à la première are et se sont retirés au nord de la Vesle, eles Alliés en poursuite ont atteinte diman->. Tout fait prévoir qu'ils ne pourront y fai-qu'un arrêt et qu'on peut s'attendre à leur :ul sur l'Aisne qui leur fera perdre presque isles fruits de leur campagne de 1918, et les lortera dans la position où ils se trouvèrent septembre 1914, après la première bataille la Marne. Dette nouvelle victoire alliée est évidemment résultat du génie de Foch et de la liberté iction qu'il a acquise dans le maniement de ; réserves par l'instauration, grâce aux ef-ts de M. Lloyd George, de l'unité de com-mdement.Dans un sens plus direct elle est la consé-ence du succès persistant des Alliés com-indés par l'héroïque général Mangin sur ile droite allemande. Le premier coup de Mangin porta ses trou-: sous les murs d'Oulchv et détermina la raite allemande au nord de la Marne. Mais le fait de surprendre l'ennemi par un mou-Tient longuement prémédité est une opéra-n qui bénéficie de son imprévu, autre chose t de poursuivre un tel mouvement en présen-il'un adversaire dûment averti, et d'extraire ine victoire son rendement complet. Jusqu'à présent, les Alliés, à l'encontre des emands, n'ont jamais brillé dans l'exploi-tion à fond de leurs succès. Peut-être Luden-rf comptait-il qu'il en serait de même après vance qui porta les Français au sud de Sois-1. S'il en est ainsi, ce fut sa perte. Mangin se laissa pas rebuter par la forte résistance 'il rencontra. Appuvé par une forte artille-: mise en position avec une surprenante ra-lité, il attaqua et il attaqua encore. Un pre-er assaut lui donna Oulchy, un second le rta sur Grand Rozoy, un troisième le rendit litre de la dernière barrière qui le séparait la vallée de l'Aisne, amena l'enflanquement nplet de von Boehn, fit tomber Soissons nme un fruit mûr et provoqua quasi-auto-itiquement la nouvelle retraite allemande, ^et assaut décisif eut lieu jeudi matin, Les upes de Mangin apuvées par des régiments 'ssais, et par de très nombreux tanks atta-erent entre l'Ourcq et le chemin de fer de tssons à Château-Thierry et dirigèrent leurs 3rts contre la crête longue d'environ huit omètres, qui s'étend entre les bois de Ples-r et d'Arcv au nord de Cramaille où elle istitue la ligne de partage des eaux entre lurcq et l'Aisne. Les Allemands résistèrent je une énergie farouche, car ils connais-ent la valeur essentielle de la position ; en dans leur bulletin de vendredi, ils préten-ent avoir arrêté l'attaque. Mais ce n'était qu'un succès temporaire; les homtnes de Ia"gin emportèrent la crête et dans la journée I jeudi ils consolidaient leur capture en s'as_ Irant la position des pentes nord des hau-fws, ouvrant à leurs canons tout l'horizon I l'Aisne en amont de Soissons. «C'était la victoire décisive. Ses conséquen-|s ne le furent pas moins. Battu et incapable ■ réagir sur un front aussi étroit et avec des pnmunieations impossibles, Ludendorf don-If l'ordre de la retraite. Elle commença ven-|Wi dès l'aube et engloba toute la ligne du ■■liant au sud de l'Aisne et de la Vesle. ■Pans la journée, les Français entrèrent à lisons, évacué et où ils ne rencontrèrent plus ■ un seul civil — une vieille femme devenue jj'e sous le bombardement. Au centre, les ianco-Américains atteignaient le bois de P'ei plus à l'est ils poussèrent à quatre kilo. P-res au nord du Bois Meunière, enlevé la Pie par les Américains ; sur leur œntre droit 1 ^ePrenaient Goursancourt, Villers-Agron et I e-en-1 ardenois derrière les talons des ar-lre-gardes allemandes; enfin entre l'Ardre et I esle (secteur de Reims) ils occupaient et Thillois. rans le cours de la nuit de vendredi leurs Pjnt-gardes atteignaient l'Aisne entre Sois-ffefVernisel.ra P°ursuite continua pendant toute la | ,e samedi sur un front de cinquante ■ mètres. Sur la gauche, les Américains at-Rnirent les confins de Fismes, au centre les ■"Çais poussèrent au nord de Courville, IL . et Champignv, sur la droite, leurs J nna'?sances jje cavaier;e opérant le long ld; e,f!n de fer Soissons-Reims avancèrent I x :< >mètres. Au total, un territoire im mense avec plus de cinquante villages fut libéré au cours de la journée. Enfin, dimanche, les Alliés atteignirent la ligne générale die la Vesle ou ses approches. A l'est de Fismes, où la résistance allemande fut grande, particulièrement entre Muizon et Champigny, ils poussèrent sur plusieurs points jusqu'à la rivière et réussirent à faire passer sur la rive nord des détachements légers. Les Américains prirent possession de Fismes (au confluant de la Vesle et de l'Ardre). Enfin, au nord-ouest de Reims, les Français avancèrent jusqu'au village de La Neuvillette, fortement défendu par l'ennemi. L'effet du nouveau coup de Foch s'est même fait sentir jusque sur le front du nord. Affaibli par l'envoi d'une partie de ses réserves pour renforcer l'armée battue et peut-être quelque peu démoralisée du Kronprinz, le prince-héritier de Bavière a repassé l'Ancre entre Der-mancourt (sud d'Albert) et Hamel (est d'Amiens) qui sont entre les mains des Britanniques et, plus au sud, il s'est retiré derrière l'Avre entre Moreuil et Montdidier, consolidant ainsi ses positions. Depuis le 15 juillet, les Alliés ont capturé 40.000 prisonniers et un matériel important. Il est difficile de dire en oe moment quelles seront les conséquences immédiates de la nouvelle retraite allemande; tout dépend de l'état dans lequel se trouvent les troupes du Kronprinz après un recul aussi désastreux et de la façon dont elles pourront se recevoir. La retraite supprime évidemment le saillant dangereux dans lequel Ludendorf s'était si imprudemment engagé et donne à ses lignes une forme quasi reotiligne qui les rend propres à la défensive; enfin, les Allemands doivent tenir à leur menace contre Reims. D'autre part, les Alliés ont traversé l'Aisne à l'est de Soissons, et toute avance dans ce secteur constituerait un nouvel enflanquement de la position allemande ; ils ont aussi traversé la Vesle sur plusieurs points. L'ennemi est adosse à une large rivière — l'Aisne — dont l'aviation alliée bombarde continuellement tous les ponts et sa situation entre les deux rivières est loin d'être favorable. Enfin, les renforts américains composés entièrement de troupes jeunes et fraîches ne cessent d'arriver. Tout bien considéré, nous tendons pour une forte probabilité que les Allemands ne tiendront pas longtemps au sud de l'Aisne, du moins entre Soissons et Berry-au-Bac. Il est à peine nécessaire d'insister sur le caractère de cette belle victoire. Elle libère complètement Paris de la menace allemande, elle fait s'écrouler tous les espoirs Allemands d'un succès décisif, elle consacre l'ascendant des Alliés, elle confirme d'une façon éclatante leur possession de l'initiative qu'ils avaient perdue pendant toute la première partie de la campagne. La lutte sera dure encore, c'est certain mais la marée a tournée et,comme l'a très bien dit M. Churchill, c'est l'heure moins que jamais de parler d'une paix par négociations qui nous^ ravirait tous les fruits de nos premiers succès décisifs, achetés au prix de tant d'angoisses.Les gouvernements des Etats-Unis et du Japon, annoncent officiellement leur intervention en Sibérie orientale et font à ce sujet des déclarations formelles au sujet de l'intégrité territoriale et de la liberté politique de la Russie.Le bruit d'après lequel les Alliés auraient occupé Archangel n'est pas confirmé. ♦ La Belgique, objet d'amende honorable La Gazette de Lausanne du 24 juillet 1918, sous la signature de M. Maurice Muret, publie un article intitulé: "La Belgique et la Suisse" dans lequel l'auteur souscrit aux déclarations de M. Ralfour. M .Muret regrette qu'il se soit trouvé en Suisse allemande des voix isolées pour marquer à l'Allemagne une sorte de reconnaissance de ce qu'elle a attaqué la Belgique et non pas la Suisse. Il rappelle les paroles mémorables de Cari Spitteler : "Caïn a assassiné Abel. Après quoi Caïn abreuve de calomnies ce cadavre" par lesquelles le grand poète a passé condamnation sur l'Allemagne, et il dit en terminant : La Belgique, conquête non valable, reste au-dessus de la mêlée ; elle doit, antérieurement à toute discussion, être restaurée et indemnisée et ceux qui l'ont mise en l'état-où elle est doivent lui demander pardon à genoux, car la Belgique est un objet d'amende honorable et non pas un objet d'échange. Le quatrième anniversaire Les journaux anglais du 1er août, en vue du quatrième anniversaire de la guerre, qui aura lieu le 4 août prochain et qui sera célébré religieusement par les différentes églises d'Angleterre, reproduisent la proclamation suivante, qui avait été affichée dans tous les Etats-Unis d'Amérique au mois de mai dernier : PROCLAMATION DU PRESIDENT DES ETATS-UNIS Attendu que le Congrès des Etats-Unis a voté la résolution suivante ; Il a été résolu par le Sénat et la Chambre des représentants : Comme.ç'est un devoir qui incombe parti-culièrem^m en temps de guerre de reconnaître humblement et dévotement notre dépendance vis-à-vis du Dieu Tout-Puissant et d'implorer Son aide et Sa protection, le Président des Etats-Unis sera respectueusement prié de recommander qu'un jour d'humiliation publique, de prières et de jeûne soit observé par le peuple des Etats-Unis, avec des solennités religieuses et l'offrande de 1 ferventes supplications au Dieu Tout-Puissant pour obtenir le succès de notre I cause, Sa bénédiction sur nos armes et le prompt rétablissement d'une paix honorable et durable pour toutes les Nations de la terre ; Et attendu que ce fut toujours la coutume dévote du peuple des Etats-Unis de s'adresser humblement au Dieu Tout-Puissant pour obtenir Sa protection dans affaires intéressant le bien public; En conséquence, moi, Woodrow ^Vil-son, président des Etats-Unis d'Amérique, déclare ici que le jeudi je m ii, date déjà remplie de souvenirs sacrés, sera un jour d'humiliation publique, de prière et de jeûne et j'exhorte mes concitoyens de toutes religions et de foutes croyanccs ! à s'assembler, en ce j.ur, dans leurs temples et leurs églises de même que I dans leurs maisons particulières et d'implorer le Dieu Tout-Puissant, afin qu'i: nous pardonne en tant que nation r.os , péchés et nos fautes, qu'il purifie nos cœurs pour leur faire voir et aimer Pi vérité, pour que nos populations acceptent et défendent toutes choses qui sont justes et droites et pour qu'elles désirent seulement ce qui est en conformité aveç Sa volonté; Le suppliant qu'il veuille bien donner la victoire à nos armées luttant pour la liberté, la sagesse à aeux qui nous dirigent dans ces journées de lutte et d'angoisse et la fermeté à notre peuple pour qu'il soit prêt à endurer les plus grands sacrifices pour obtenir ce qui est juste et vrai, afin que finalement nous obtenions une paix qui puisse satisfaire les cœurs des hommes, parce qu'elle sera fondée sur la charité, la justice et la bonne volonté.En foi de quoi, j'ai signé la présente proclamation et y ai fait apposer le sceau , de l'Etat. Rob. LANSING Wood. WILSON secrétaire d'Etat. ♦ La Belgique en Russie Nos officiers sur la côte mourmane Nous sommes heureux de pouvoir annoncer qu'en Russie la coopération belge n'a pas pris fin avec le départ du vaillant corps des autos-canons qui vient de terminer, aux Etats-Unis, une marche rendue vraiment triomphale par l'ardente sympathie des Américains. En effet, le Secolo (21 juillet 1918) signale une information reçue de Moscou, à la date du 18 juillet, par les Berliner Neueste Nachrichten, et dans laquellle il est dit que des officiers belges, avec des officiers français et anglais, organisent la résistance militaire en Mourmanie. Cette information est reproduite par une agence belge officieuse. ♦ Les armées autrichiennes sous les ordres de l'archiduc Joseph Des nouvelles de Vienne annoncent que des changements vont être apportés dans le commandement des armées autrichiennes sur le front italien. L'archiduc Joseph, qui dirigeait ! les opérations sur le Montello, remplacera le maréchal Conrad dans son commandement sur le front du Trentin.Le général de cavalerie prince Schœneberg-Hartenstein prendra le commandement sur la ligne de la Piave. Les journaux italiens expriment l'opinion que ces changements pourraient avoir pour signification une prochaine reprise d'activité sur le front italien. Après quatre ans de guerre On nous garantit la parfaite* exactitude des faits suivants : Au mois de juin de cette année, cent trente hommes du groupe V, tout récemment incorporés, tous âgés de 32 à 37 ans, tous mariés, presque tous pères de familles et aucun n'ayant fait du service militaire, ont été cantonnés à Montebourg (Valognes, Manche, France) dans une vieille abbaye abandonnée et à moitié en ruines. Les "hommes" couchaient à terre, sur des sacs à paille; Il n'y avait d'éclairage d'aucune espèce; Quelques clous rouillés au mur servaient de porte-manteaux ; Ni tables, ni bancs. Pour manger, on s'asseyait sur sa paillasse et on vidait sa gamelle comme on pouvait. Ni lavoir, ni réfectoire. Pour les soins de toilette, on allait >au ruisseau, où il y avait place pour cinq hommes. Ni bains, ni douches. La seule ressource "hygiénique" était un lavoir public, où les femmes du village faisaient la lessive... Pas de latrines. Elle était remplacée par... la prairie... La cuisine était à deux kilomètres du cantonnement et il fallait donc, trois fois par jour, faire près d'une heure de marche pour prendre son repas. Ceci c'est pasisé dans un siècle dit de progrès, en l'an de grâce 1918, après près de quatre ans d'une guerre au cours de laquelle les Belges ont fait d'incroyables sacrifices à la cause du Droit ! Ou'en pensent nos amis anglais et américains?Et avons-nous raison de demander des COMPETENCES? ♦ Le quatrième anniversaire i de la guerre Le roi George au roi Albert A l'occasion du quatrième anniversaire de lia guerre, le roi d'Angleterre a adressé un message à tous les chefs des gouvernements de tous les pays •alliés et notamment du Brésil, de la France, de la 1 Grèce, de l'Italie, du Japon, du Portugal I et de la Serbie, ainsi qu'au président , Wilson. Le souverain d'Angleterre adressa au roi des Belges un télégramme conçu 1 dans les termes suivants : "A l'occasion du quatrième anniversaire du jour où mon pays entra dans le grand conflit qui occupe encore toujours le monde, je considère comme un privilège de pouvoir adresser mes salutations à Votre Majesté et de proclamer une fois de plus la résolution inébranlable de l'Empire britannique de concentrer toute son énergie vers une solution victorieuse de la lutte- "Les épreuves si courageusement endurées par le peuple belge sont toujours présentes à notre esprit et le désir d'y mettre une fin demeure un stimulant perpétuel pour nos glorieux marins et soldats dans leur désir de persévérer jusqu'au moment où ils auront atteint une victoire complète. ' ' D'autres messages ont été adressés aux présidents des républiques de Chine et de Cuba, au roi de Siam, au président de la république de Libéria et au roi de Monténégro. ♦ Le Pape et la Belgique Déclarations de M. Carton de Wiart On sait qu'au cours de sa visite à Rome, M. Carton de Wiart, ministre belge de la Justice, a sollicité en son nom personnel et obtenu une audience du Souverain Pontife. M. Carton de Wiart a déclaré, à ce sujet, à un rédacteur du Courrier de Genève : Contrairement à ce qu'on prétend dans certains milieux, le Pape est très bien informé sur tout ce qui se passe en Belgique. Le Saint-Père a fait preuve d'une grande sympathie pour la Belgique. Il intensifie ses efforts pour adoucir les souffrances de mon pays. Il m'a répété paternellement à plusieurs reprises que l'on devait satisfaire à ses besoins urgents. Oui, répéta le ministre, le Pape est avec nous, vous pouvez le dire. + — Le Bel gis ch Dagblad de La Haye apprend de Suisse que M. Joris Hellepute a envoyé récemment dans ce pays son secrétaire M. Quaedvlieg pour y rendre visite aux électeurs libourgeois du ministre de l'Agriculture et des Travaux publics. Avocats et boulangers Le Moniteur de l'Alimentation se demande comment devra être composée notre Parlement à la rentrée- Il faut, au Parlement, des députés représentant toutes les branches de l'activité commerciale, industrielle, intellectuelle, etc. Il est évident qu'un médecin ignore ce qu'il faut ou ce que désire un exportateur; de meme un avocat ignore les revendications du détaillant. En Belgique, tout le monde le sait, il y avait beaucoup trop d'avocats et de médecins au Parlement et pas de négociants ou d'industriels "dans le mouvement" (c'est-à-dire réellement dans le courant des affaires).En Angleterre, cette représentation des intérêts existe. Le Comité commercial de la Chambre des Communes comprend plus de deux cents parlementaires, chefs d'indus-ans le commerce. Il faudrait donc que notre Parlement soit composé d'avocats, de médecins, d'exportateurs, d'industriels et de commerçants. Il importe peu que le gouvernement représente une nuance philosophique d'opinion, pourvu qu'il réalise les justes aspirations du commerce et assure la prospérité du pays. Jusqu'ici, les industriels et commerçants ont, par eux-mêmes, amené la Belgique au degré de prospérité où elle était parvenue en 1914. Quel eût été le résultat si le commerce et l'industrie avaient été mieux secondés par les pouvoirs publics? Comment connaître les revendications des diverses branches de l'activité industrielle et commerciale si ceux qui sont chargés de faire les lois les ignorent? Il faut donc des députés qui représentent réellement les diverses formes d'activité, c'est-à-dire des hommes qui ont mis la main à la pâte, des hommes qui ont été ou qui sont des chefs d'industrie. Pour ce qui nous concerne, .il faut au Parlement un boulanger, un épicier, un négociant en beurre et lait, un voyageur de commerce, etc. Peu nous importent ses convictions religieuses ou philosophiques. Ce que nous exigeons, c'est qu'il ait fait commercialement ses preuves — il est même inutile qu'il soit blagueur ou beau parleur : 11 lui suffira de pouvoir convaincre ses collègues que telle ou telle réforme est désirable, que tel projet de loi est inepte, etc. Cela est tout à fait évident. Àu lendemain de la guerre, nous ne nous remplirons pas l'estomac de phrases creuses et d'éloquence à bon marché, mais de pain; et pour nous donner du pain, il nous faudra faire appel, non à la Pasi-crisia, mais à des compétences. Mais pourquoi ne pas commencer tout de suite, au Conseil des ministres, par exemple, où, sur treize membres, il y .a dix avocats. + Le "brillant second,, jugé par les Allemands Le jour même où se déclenchait l'offensive française, la Gazette de Francfort décochait aux malheureux alliés austro-hongrois les aménités suivantes : Depuis l'échec de l'offensive contre l'Italie, un courant d'opinion hostile au feld-maréchal Conrad s'était formé. A tort, on rendait le feld-maréchal responsable de toutes les désillusions qu'a procurées l'offensive. Or, les causes des échecs que l'on a subis doivent être recherchées bien plutôt "dans l'organisation même de la monarchie, dans l'esprit de la population, dans le système employé pour recruter les officiers et choisir les chefs". Le chef de l'état-major ne pouvait pas changer beaucoup de choses à tout cela. Il faut, pour obtenir un résultat, "une œuvre d'éducation poursuivie pendant des générations entières". Le feld-maréchal Conrad n'a pas une grande responsabilité dans l'échec de la grande offensive.On n'est pas plus insolent. Comme ils se connaissent et s'estiment entre alliés ! Mais ceci était écrit avant l'offensive française et l'abandon de la rive gauche de la Miame, cette Piave des Boches. Est-ce que la Gazette de Francfort publierait le même article aujourd'hui? M. Louis Strauss à la forteresse de Hanovre M. Louis Strauss, échevin de la ville d'Anvers, arrêté plusieurs fois par les Allemands, puis, malgré son grand âge, déporté en Allemagne, vient d'être incarcéré dans la forteresse de Hanovre.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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