La Métropole

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s.n. 1914, 23 Mars. La Métropole. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fn10p0xr6r/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 81 ABO r«J XV KMEIVTS Uo « £ '6 ■ Sll CDo1» ,•«••••••••••" ® " Irul» en ois • ••••••••••*& * < On • abonne A tous les bonaux do poste et aux tacteur ETRANGER, le port en sus Puui i» HOLLANDE, s abonner de préférence au Lento Journal quotidien du matin le mimei 5 Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche 5j[ d3 4 à 10 Administration: » 3519 de 10« '6 CElïïlliïS oacses PiHartinn • Tiilfinhnno ei-r oaaes CENTIMES Annonces ; la petite Chrouique sportive la lign lilfne . . . Ir. 0 30 fr. 3 0 Annonces financ.id. »» I 00 Faits divers fin leL » 2 Oi Réclames la ll^nie, » I 50 La Ville ld- » 5 Oi Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix A couve m Pour toute la publicité, saui celle de la province d'Aï vers, «'adresser à l'AGENCE HAVAS : & BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. A. 1 n\'nD CC . - . 2 ruan..<-i/l> C f s I J 1 \ Lundi 23 Mars 191 Une double enquête L© numéro de Noël de la Semaine lit\ raire de Genève vient seulement de i tomber sous les yeux. Il mérite spécial ment l'attention parce qu'il donne le i eultat d'une double enquête : Quel est le défaut qui vous frappe plus chez l'homme d'aujourd'hui? Quel est la qualité que vous appréciez le pl chez la femme d'aujourd'hui? Presque toutes les réponses devraie: être citées tant elles sont intéressantes souvent originales, mais la place no Dianque. Enregistrons cependant celles-c signées de noms très connus : De Mme Juliette Adam : La grande généralité des hommes d'à jourd'hui me semble à moi — très vieil personne, et par conséquent plus indu gente pour le passé que pour le présent -avoir beaucoup d'orgueil sans fierté ; u lesoin de distraction excessif sans la f: culté de franc et simple bon rire. Cette généralité a l'ambition sans 1 lonte patience qui chemine vers le succè l'arrête à son heure et le fixe. Do Mme Jean Bertheroy : C'est lo désir exoessif des richesses, besoin de jouissances que procure l'or, soif de sortir de sa condition pour acc der à plus de bien-être. Ce défaut, qui était autrefois celui d classe moyennes, gagne maintenant l'e vrier qu'il démoralise et le paysan q déserte lo sol natal. Voyez d'un côté 1 lieux do plaisir regorger de monde et l'autre nos pauvres terres abandonnée attendant vainement le coup de pioche ( le soc de la charrue. Lo paysan est a iours. Il s'est fait citadin et se rue, 1 aussi, à la course vers l'or. Tel est, n «emble-fc-il, le défaut caractéristique ( l'homme d'aujourd'hui. D*> Mme Henriette Jean Brunhes : La lâcheté. Le plu3 grand nombre d hommes d'aujourd'hui sont des lâches. I ont des idées très belles et très hautes, d< idées qu'ils nous développent en des coi férences, en des articles, en des livres mi mes, idées morales ou sociales... Suive leur vie quotidienne et jugez en quel) faible mesure leurs actes grands ou petil sont influencés par ces idées magnif: ques I Pour vivre ses idées, il faut de courage De Mme L. Compain : Qu'elle est embarrassante la questio: | que vous me posez ! I En effet, des différents défauts hérédi taÂTea dont l'homme semble avoir assnm lo poids depuis des siècles, l'orgueil e l'égoïsme fleurissent encore chez la plu part do nos contemporains. Cependant s'il faut en croire nos grand'mères e l'histoire, le courage semblait autrefoi une vertu essentiellement masculine. 0 (oserai-je vraiment écrire cela) il me sen ble que, si je ne puis de nos jours conste ter une diminution sensible de l'orgue: eb de l'égoïsme chez les hommes, leur fa culté de courage a dû baisser quelque peu , Leur grand défaut, en un mot, me paraî [ résider moins dans une excessive vanit f que dans une faiblesse accrue. Faible de | vant les responsabilités, "faible devant le l tentations charnelles, faible devant le jouissances basses, faible devant les cir B constances adverses, tel m'apparaît tro{ f souvent celui qui se glorifie d'être fort L'idée d'écrire un roman intitulé «Leui Faiblesse», m'a parfois souri. Que me^ amis se rassurent, je ne l'écrirai pas, l tause d^ certains d'entre eux; mais réellement là faiblesso masculine est un spec tacle qui stupéfie! «On fait ce qu'on peut»; «On se soumet à l'inévitable», sont des phrases que nos maîtres affec tionneut. Us semblent ignorer que vivre, t est, suivant la belle expression de l'ur d'entr'eux, « triompher sans cesse.» Mais Amiel, ce rêveur stoïque, n'appartenail pas a cette génération. Et le triomphe dont il entendait, parler était avant tou-| Celui de la volonté et de la raison sur le: [ forces brutales qui vivent aussi ei I nous. « Celui qui domine son cœur es | plus fort que celui qui prend des villes. Lorsque les hommes nous offriront ce | exemple, notre admiration et notre con ■ .fiance leur reviendront. De Mme Alphonse Daudet : Ce qui me frappe le plus dans la nou I vol1© génération et ce que je lui repro I cherais volontiers, c'est la hâte de parve I ciir, d'arriver tout de suite à un résulta I positif: argent, honneurs, prix divers I comités ou académies. Alphonse Daude K disait autrefois à cette élite de jeune; I écrivains qui l'entouraient: «Travail K Ions d'abord, travaillons toujours ; toui I effort a sa récompense pourvu qu'on sa I teli© l'attendre, cette récompense, et ne pas F vouloir hâter son heure!» N'avait-il pas I raison, ne serait-on pas tenté de répéter j **6 paroles si sages et dont l'auteur avait | Pu lui-même mesurer la justesse? | De\[nio Suzanne Dseprés ; cette courte [ COLtbien typique réponse : La vénaïv*£. Jean do ^ Brète : F .'i, l?u' ""J" frappe lo plus chez omme d aujourd'hui est souvent l'ab-«®ce do courtoisie, o*.t6 qualité char- f rtoi-v ^U' re agréables tous les rap-£ Ports sociaux. P6 Colette Yver : le n 1.7a SUt q>1,1 m6 frappe et m'offusque homnles d'aujourd'hui, : îfL parm„0Ur ''«sent qui leur fait sub- ; M», t <*»«. r*- l'amité°Ur ' ar^€nt domine en eux l'esprit0"1" ^ rargent tue Ia Iibert<! de eUWk d<> ''argeat cn^ndre vanité Pourtant'laîsent diminue et avilit, linm ? 0 eat 'a première passion des 3* de no^° temPs- T°ut KESS qui ; K, "T T,,Ue' un &V est mû par C .do lareent. C'est lui qui met < l'exDwi •ranj6 dans nM sociétés et solon iiysmans>,e m°yen est i l'^issemat des oa" ; * * * D'après cette enquête, les défauts B frappent le plus dans l'homme d'aujc d'hui sont l'amour excessif de l'argent lâcheté devant la difficulté de vivre : vant l'idéal que l'on s'est tracé, la blesse devant les obstacles et les tei tions, et un arrivisme fiévreux et pré: turé. Mme Jean de la Brète seule rej che le manque do courtoisie. e'_ J'admets que l'amour excessif de 1' [îe gent, le manque de courtoisie et surt c. l'arrivisme se soient accrus à cet épo< é- contemporaine où la soif de jouissa est plus intense qu'elle ne l'a jamais é le mais, n'en déplaise à Mmes Jean Bri je hes et L. C. Compain, je ne crois pa (S une diminution de courage dans la gé ration masculine actuelle qui a, tout , ^ tant que les précédentes, le sentiment ses responsabilités. Si- nos grand'mè 1S considéraient le courage comme une ve i essentiellement masculine, c'est qu'el ' étaient plus aimables que nous pour sexe fort ou bien que les femmes d'aut j. fois étaient moins courageuses que ce] [e d'aujourd'hui. ]_ Non, le courage n'a pas diminué. _ tout temps il y a eu beaucoup d'homr n incapables de dominer leurs passions ; t. tout temps il y en a eu peu pouvj «triompher sans cesse», car rien n' a plus difficile que de mettre inébranlal . ment ses actes en accord complet avec ' théories de beauté morale. Peut-être pourtant me trompé-je, c [e en somme, cet amour frénétique de 1', a gent, oette poursuite éperdue de la jou é. sance sous toutes ses formes, ne semble pas faits pour tremper les énergies et es caractères. u_ Il y aurait beaucoup à dire à ce suj uj mais la discussion nous entraînerait tr es loin. Je pense cependant pouvoir aff mer que, malgré tout, la volonté et pj ^ tant la vaillance et le courage sont p; Uj tout en progrès On a appris à les cul 1_ ver, à les admirer ; c'est quelque chose ji ce n'est pas tout. le Dans un prochain article nous dom je rons quelques réponses intéressan d'hommes à la question : Quelle est qualité que vous appréciez le plus chez femme d'aujourd'hui? Is Jane L'Actualité Et les conclusioi H *"a commission d'enjquêle teri i nora sams doute a/ujourd 'huii Iiu: 'AwJL J'interrogatoire des diverses penu nos impliquées dans l'affaire Rochette, s au_ poîntt de vue jiud'ioiajre, soit - ixmit de vue politique. Les deux anoie c présidents du conseil et prédéoesseurs de i - Doumergue, MM. Briand et Barthou, serc , entendus encore, puâ-s la commission rapp t 'era à sa barre M. CaLtUnux auquel e s demandera des expiait ions supplémentaire r Mais avec l'in/terrogatok-e se termine évide-_ ment la première partie seulement de la tâc de la oommisaion. M. Jaurès a reconnu mêi ' que celle qui viendra après sera la plus imp. tarute et la plus difficile. II a déclaré en ef -- que ce serait seulement aujourd'hui Lua . lorsqu'il s'agira de formuler des conclusic t qu'il se sentira vraiment comme président é '«■ commission d'enquête. Il ne faut pas avoir suivi depuis longterr 3 tes agissements du chef du parti sooiali, , umofié pour se rendre compte de oe que < ' paroles peuvent bien signifier. Tout d'abc il ne faut pas oublier en appréciant l'ceu\ 1 do ^ oette singulière commission d'enqu« qu'elle a été constituée dans um mome • d'effarement à la suite de la moni ; effrayante de la vague de boue qui menaç de submerger le gouvernement et la major à la suite de l'assassinat de Gaston Calme! et des révélations de M. Barthou sur Le ri du gouvernement dans l'affaire Rochette.C a fait tout bonnement la part du feu en réservant la faemlté de reprendre La lut contre l'opinion et ses exigences d'honnête de la part des pouvoirs publics. Ce n'est certainement pas pour condaarun ; les coupables et avec eux Le régime qui 1- produits que La coqjavissior d'enquête , ijiégé depuis jeudi. Ceux qui ont attaqué A Jaurès d'avoir accepté la présidence de ' commission et de s'être érigé ainsi en queLqi > svarte en grand justicier de ceux qui ont pe: i cL'irut si longtemps combattu à ses côtés to' b les les «(superstitions» en matière religieu. j et tous les «préjugés» surannés en matiè-t. sociale seront sans doute singulièrement d ■ 'orsque oe même Jaurès se montre) iéellement dans l'exercice de ses fonctioi présidentielles. D'ailleurs il suffit de se re cire compte que cette procédure parleme :aire aie peut guère avoir de sanction. I admettant que la. commission d'enquê - [xifisso considérer la faute de MM. Caillaa t t Monus comme solidement établie sur d , preiwes et témoignages irréousa-bles qi \-a-t-e.Lîo proposer comme conclusion à s< j enquête? Des poursuites judiciaires cont les deux anciens ministres? Mais devai quelle juridiction ? Devant les tribunaux orc ; noires ou devant la Haute Cour formée p ■ le Sénat ? Avant d'en arriver là il faudra qi la Chambre qui a donné mission à la cor mission d'enquête de rechercher la vérité s les accusations formulées par Gaston Ci mette ex>ntre Cailloux et Monis examine 1 dossiers de oette commission; il f-udra, p un vote de la Chambre, décider si des son l iorus s'imposent et si réellement la commi sion a prouvé la culpabilité des deux anoiei ministres. Puis oe sera toujours la Chamb: qui décidera que la procédure criminel devra s'ouvrir devant telle ou telle juriddefeie contre les deux hommes politiques. Or, le caractère seul d'homme politique c ces anciens présidents du conseil suffira pot les préserver des rigueurs de la loi. Ce qu 'i [ont fait, dira-t-on après Cailloux, c'était dar un boit politique qu'iJs l'ont fait et si mêir la justice en a souffert quelque peu, c'ej sur lia demande d'un homme politique d gauche en faveur d'un de ses amis politique que cela s'est fait. Et naturellement, on ser d'avis à la Chambre que les magistrats c les fonctionnaires des administrations e général _ne sont là que pour servir les iint<! rets politiques de la clique au pouvoir. E pour le moment cette clique au pouvoir dis pose de la majorité parlementante, ce qui em péchera sans aucun doute les justiciers d'at :oindre les coupables que cette majorité saur, protéger efficacement. Il y a sans doute un certain danger poui es accusés qoi.i ont pa.ru devant la commis îion d'enquête;^ c'est que la majorité s» tivise et que oertains membres influents d< x>tte majorité se séparent du gouvennemen »ais la pression de l'opinion puiWique et pa: irainte de ne pas agir suivant l'esprit d*. ours électeurs. Mais ce cas est si peu proba >Le que le danger en somme peut paraître omme minime. Il faut bien se dire d'ailleur* fue si Barthou s'était muni du rapport 1 abre pour attaquer le ministère Caillaux, es amis pourraient bien avoir d'autres docu ments en leur possession et les scandai qui 'es déballages pourraient bien continuer >ur- train si l'on ne se décidait pas à étouff , la «andaie en sauvant Caillaux et sa clc >ui- (^Tl croit pas beaucoup à l'avènement p • nouveau Thermidor qui débarrassera République de ses pires tyrans et de se; ploiteurs les pkis éhoniîés. Pour Le reste i na" vrai que la situation ressemble assez bi-to- oele de Convention sous Robespierre J. Joerg. Échos né- ->—t«>0"E>— de LA VILLE Programme de la journée : ]es FETES ET CONFERENCES , Cercle Catholique. — A3 heures, conférence ie dames par M. Armand De Jong : « La crlsc re- servantes. » les Ccrole Pro Westlandla. — A 8 heures. (Lai sallo des fûtes de l'Athénée, conférence par M cel Provence : « Les Provençaux et la Renaiss Dô provençale. » les Union Dramatique. — A 8 heures, à l'«I Sfc-Antolne». soirée musicale. Conservatoire royal flamand. — A 8 heur* l»nt demie, audition d'êlèvès. est Cercle Artistique. — A 8 heures et demie, r< ,1«. sentation do gala par le Théâtre do l'Œuvr Paris COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS ' Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, e . " salle des fôtes de la Ville, Meir, Salon 1914. 1S- vert Jusqu'au 5 avril) >nt Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, ex tien d'art chinois et Japonais (ouverte Jusq les 2 avril) Salle Wynen. — De 10 à 5 heures, expos: et, Edm. Verstraetent (ouverte jusqu'au 3 avril) Salle Forst. — De 10 à 5 heures, exposi . ^ d'aquarelles C. Jacquet (ouverte jusqu'au 30 ni ir- Musée royale de peinture. — De 10 à 3 1/2 he tj- exposition de peintures do la collection C Lr_ Gardon, de Bruxelles. ti- ^ ' si La Mi-Carême Clément dans sa sollicitude, le temps ie_ voulut, hier, faire 4 nos édiles nulle pe ^3 même légère... 13 leur sut gré sans do ut* l'initiative, qu'ils avaient prise, et les . récompensa d'un de ses plus beaux souri Aussi bien peut-on affirmer que, si c'es l'animation qu'on cherchait â créer, le fut pleinement atteint et même dépassé, _ le service d'ordre au centre de la ville, 1 au moins, s'en trouva débordé. Ceux-là s r qui furent pris dans un de ces remous I foule commune, iil s'en produisit à : | moment dans l'après-midi, pourront se f une idée à peu près exacte de l'invraisem ijle cohue qui s'écrasait de la place Ver: l'avenue de Keyser. je Trente huit corps de musique, c'est-à-nrescfue toutes nos sociétés régulièren ni- constituées et même quelq-ues autres, i idi cent quatorze groupes masqués, soit au t >n- cent _ oinquante-deux ' groupes part.ioip; oit s'étaient fait inscrire, ce oui est déjà res] iiu table. Mais ce nombre s'en fia ex>nsidéra as ment au défilé, par l'arrivée inattendue d. musiques et de groupes supplémentaires, nt n,us de tous les coins de l'agglomération 3l_ même des faubourgs exitra-muros. Av [je deux heures de l'après-midi, tous les qi îs. tiers de la vilile retentiissaienit des appels n- tambours, de clairons ou de trompettes he nonçant le rassemblement. Et bientôt ce ne de tous les côtés, la descente vers le cer >r- de colonnes compactes marchant à l'ass fer des primes promises. Car on sait que l'ad idà nistration communale a voté une som ms assez considérable partagée en un grand n< de bre de primes, dont quelques-unes reilati memt importantes, qui seront tirées au { ps lundi entre les groupes ayant satisfait ( ïte conditions de participation. es II ne devait pas y avoir de ex>rtège... rd fait, ce fut un vérltable et interminable e re tège qui défii.'a sans interruption pend ste trois heiires à la place de Meir, dans i nt polyphonie tintamarresque de fanfan (Se dliarmonies, d'accordéons, de trompet. lit de crécelle9, de mirlitons et couvercles té casseroles: le triomphe de La symphonie ft te ri ste et carnavalesque à se faii'e pâr le l'apôtre du futurisme MartinelLi en person )n Dire que _ les groupes masqués étaient b se lants, qu'ils avaient fait assaut d'origina te et d ingéniosité serait évidemment exag<! té tout au plus peut-on reconnaître qu'ils étai propres pour la plupart et tous assez cc îr paots, les sociétés de cent et deux cents p ïs tici'ponts n'étant point rares. D'ailleurs, a Mi-Carême fut de tous temps à Anvers, ï. journée des groupes, et l'appât des prin b ne pouvait qu'en augmenter la quantité, k: non la qualité. i- Quant à ki foule des ourieux, nous ave j- dlit qu'elle était invraisemblable, ou po ie que, de^ quatre à cinq heures, toute cirou •e tion était devenue impossible entre 3a Boui é- et ta plaoe Verte et entre le Palais du Roi -a la place Tenâers. On dut interrompre le s is vice des tramways dans toutes les d&rectic i- et la confusion fut par moments indescriif i- blés, surtout parce qu'il n'y avait pas as? n de_ policiers pour canaliser la circulation c Le voitures qui déambulaient sans ordre, et pc ix mettre à la raison quelques gamins qui pi -S voquorent de violantes bousculades. A \x îc cela, tout s'est fort bien passé, et les grouif xn masqués — tous plus ou moins accom pagr re de musique — s'étant répandus après le déf rit dans toutes les directions, l'animation p Li- dura de toutes parts jusque bien avant do ir la soirée. A la Poste oentrale ,1- point à l'administration des post< is il0"?. signalé il y a quelque terni lr 1 mikto qu il y aurait à signaler par c c- 44?90nptoon9 ©t des transparents lumine s_ visibles de toutes les voies conduisant à is P0®*6 centrale, l'emplacement de la boîte a ,e lettres et l'entrée actuelle du bureau; attendant l'achèvement des nouveaux bâ in ments, qui no sera pas chose faite de sit< On nous apprend que l'administration c le postes; approuvant les raisons que no [r avions fait valoir pour en agir ainsi, a déci is de placer des pancartes et des transparer s 'indicateurs visibles de loin dans toutes ! ' directions et que ce placement ne tarde plus guère. ç Alors, puisque nous trouvons cette adn s nistration sâ bien disposée h l'égard d a Anversois, profitons-en pour lui transmet! ,t une autre requête^ne pourrait-elle placer a p dessus do la partie du trottoir longeant v lx)îte aux lettres, un abri quelconque, ui t sorte d'auvent qui garantirait de la pluie 1 correspondances volumineuses que des ce faînes d'employés doivent partager là to " les jours en petits paquets, et dont les a dix j ses sont souillées ou parfois rendues i'IMsibl par l'eau? Ce auvents existent à Bruxellc . croyons-nous, et viendraient très à propos i< Un élargissement nécessaire Tandis que l'on s'occupe tant, chez nou s <l'élargissements et d'alignements de rue quantités de travaux de cet ordre étant déc ' dés ou à l'étude, M est un auquel on a paraît guère# songer en haut Lieu, et q cependant s'impose absolument: c'est oal du pont de Meir. C'est un véritable gouii où vient se concentrer tout le mouvement c plusieurs grandes artères très animées, beau coup plus larges chacunes que lui-mêmea E ïs et temps normal, La circulation y est déjà leur difficile et même dangereuse, mais elilte *r le vient presque totalement impossible que. qu'une circonstance quel<x>nque amèiK d'un i'ouilie au centre de la ville. On en a en< it la fait ha remarque hier, comme on a pu la f; ; ex- si souvent déjà, et les réflexions que tou 1 est monde échangerait se résumaient à oette i an à que question: pourquoi La Ville n'élargit-. :— pas le Pont de Meir de quelques mètres ? que le mouvement dépasse un peu la nom !a circulation s'étrangle au Marché aux S liers et à la place de Meir comme dans entonnoir; et, pour peu que la foule soit peu dense, les passants engagés dans goulet ne peuvent plus ni avancer ni reou pressés et bousculés qu'ils sont entre d courants opjx>sés. C'est très bien de distribuer quelques i liers de francs p-jur attirer La foule en v encore devrait-on alors disposer de quelq autres milliers de francs pour exécuter travaux d'utilité publique permettant à o foule de circuler. Nos édiles voudraient-il songer? Voilà un travail qui pourrait i pour rapidement mené à bien et qui serait aippr des vé par tout le monde. s la Mar- Chez les diamantaires anversois lLDCC La crise aiguë qui s'est manifestée deri tôtel rement dans le . commerce des diamants s siste toujours avec une égale intensité et i s et naoe même d'empirer d'une façon très gra La production est trop grande et les prodi "P ^ ne trouvent des débouchés qu'à "des prix 3 risoires. En face de cette situation, quelques c mantaires anversois avaient conçu le pre de s'organiser pour la défense des intérêts n ta diamantaires, ayant pour objectif la Lim: (0u~ tion de la production et par voie de oor r>osi- c?UlÇ:nce immédiate le relèvement des prix u'au Comme jusqu'ici la Belgique, seule par tous les autres pays, ne possède pas d'or tion niisatiou de ce genre, celle-ci s'imposait. C'est dans le but d'arriver à la constituti ti°n cléfinitive d'une organisation que les me ures ^ ^ Fédération belge des fabricants L diamants se sont réunis hier matin, au p mier étage du café « De Ton » sous la pre dence de MM. Fischer, président, Verhui secrétaire, Diels et Demunter, membres connité de direction provisoire. ne Fort peu de diamantaires avaient répor ine, à l'appel. • de Les divers orateurs, parmi lesquels n< en citons MM. Diels, Van Gclder, De Cuyp res. Dejong, etc., tout en regrettant le nom! t de restreint d'assistants, insistèrent sur la née but si,té de s'organiser pour con jurer les eff car désastreux de la crise. Tous furent d'aca out pour attriibuer les rauses fondamentales ;ui? cette dernière à la surproduction quii inor de le marché des diamants. (îll! Cette surproduction peut être contrebalfi ■lire cée par la limitation de la fabrication Wa- l'exemple des horlogers suisses et par la e à nuinution des heures de tiava.il. Ces résulti s'obt iendronit pac- une action commune et i la collaboration de tous lés diamantaires. 1^nt attendant, une propagande active et souter s'impose, après quoi il pourra être song^ >ta.. .^rie action iin.ternaitiona.le. lin,ts A l'issue de la réunion tous les assistai! >ec- se firen t inscrire comme membres de la n-. voile fédération. de . . Lettres de Snisse ann fut )o( itre aut (Correspondance spéciale de la «Métropole ^ Mort de M. Gobât, directeur du Bureau i >m ternational de la Paix. — Les Postes su ses. — A la banque nationale. — Statis or^ que commerciale. — Une joyeuse mysti m* cati0"' La Chaux-de-Fonds, le 18 macs 1914. or_ Gamme le télégraphe vous l'aura sans do ajllt b© annoncé, M. Albert Gobât, directeur < ](ne Bureau international de la Paix est me ,es lundi matin, Frappé d'une attaque alors qu ^g' présidait une conférence de la Paix. U co ^ vient de rappeler en quelques mots oe q lbu_ fut celui qui vient de disparaître. aer M. Albert Gobât était né le 21 mare 184 nc dans le canton de Berno. il ouvrit une étu< à Delamont qui fut bientôt une des pl iité «"achalandées du canton. En 1884, il entra ; gouvernement bernois où il resta 26 ai 3n,t' Apôtre zélé de la réforme scolaire, partis: ni_ oonvaincu de l'étude des langues, des tr ar_ vaux manuels, des écoles professionnelles, la passait pour un ennemi déclaré du dasi 1Q cisme. ies En même temps quo sa nomination i Conseil exécutif bernois, M. Gobât était é membre du Conseil des Etats (Sénat) où >ns passa six ans. En 1890, il entra au Const jrrt national auquel il a appartenu jusquiien. I la- outre, depuis 1910, M. Gobât était directe -se du Bureau international de la Paix, à Bern et On sait lo grand rôle qu'il a joué dans jr- mouvement pacifiste de ces dernières année ns II fut un des promoteurs des congrès in te ■tii- parlementaires. En 1891, il avait pris pa aez aux délibérations du Congrès pour l'arbitr [es ge international, à Rome, et l'année suiva ur te il eut l'hoimeuir do présider le deuxièn x>- Congrès de ce genre, à Berne. Rappeloi irt Pour terminer que le défunt obtint avec ]\ es Ducommun le prix Nobel pour la paix, e ■és 1913. ilé ' " w ?r- ms Les postes suisses bouclent péniblemei l'exerciez 1913 avec un boni ne dépassai guère im million. Il faut remonter très loi en arrière pe>ùr retrouver un aussi maigre n sultat. Depuis 1902. les bénéfices moyens on 15• été d'environ 3 millions par an. Les caus< >S| de la réduction du bénéfice doivent être r» fcs cherchées avant tout dans l'augmentatic JX des traitements du personnel. Les recette lia se sont développées normalement, elles or Jx passé de 64.3 à 66.4 millions mais les tiait< f.n ments ont fait im bond de 2 millions 300.0C ll- francs. Dans ces conditions, il faudra renoncer 65 cei-taines expériences telles que la réductio 7^ de 25 centimes à 10 centimes du port des lei J! très pour l'étranger. Un journal fait remai ^ quer quç la lettre à dix centimes pour l'A lemagno suffirait à elle seule pour engloi tir tout le bénéfice do nos postes. . Le Congrès international des Postes qi ~ aura lieu en septembre prochain à Madri - devra s'ooeuper du timbre international dix e>entimes. Pour le moment la Suisse n' ~ pourra consentir, et il en sera sans doute d môme pour d'autres Etats pour lesquels 191: e5 a été une mauvaise année. On a calculé qu le port international à dix centimes ferai " baisser nos recettes pe>stales de 5 millions a s moins, même en tenant compte de l'augmen ' tation des échanges postaux que cette réduc tion pourrait provoquer, s. • • * 'L La Banque nationale suisse a fait de bon nés affaires en 1913. Le résultat de cet exer cioe a été beaucoup plus favorable que celu s, de 1912, ce qui aura pour conséquence d'al s, kger les charges de la Confédération helvé d- tique. La Banque est en mesure de verser 1; ne somme de 2.138.372 francs à la Caisse fédé jd raie, oette dernière n'aura done qu'à débour ii ser 276.655 francs pour indemniser les can M tons. En 1912, la Confédération avait dû ex e traire de sa poche un million trois cent mille i- francs environ* en vertu de la loi sur la ma n tièï*. fort * * * de- Dans un meîssage aux Chambrées, le ( dès seil fédéral propose l'adhésion de La Suis : la une convention internationale ayant \ orc but l'établissement d'une statistique du c vire merce.Vos lecteurs S9 sou^enelront sans < t le te que oe nouvel acte a été discuté en uni- tembre 1910, à Bruxelles, dans une confé elle ce réunie sous les auspices du gouvemen [)ès belge. Le résultat des délibérations fut laïc ioption d'une nomenclature comprenant ou- rubriques sur lesquelles porteront le» rel< un statistiques. Un nouveau bureau interm um nal, dont le siège est à Bruxelles, ejent: ce s«sa et publiera les renseignements reci 1er, lis. guK Les Etats contractants, qui sont au n bre de 29 s'engagent à fournir les doni niil- nécessaires pour la publication annuelle el lie; « Bulletin du bureau international de sta ues tique commerciale ». L'office entrera en des tivité le 1er juillet do cette année. Les 1 ;tte tributions des Etats sont basées sur lo e s v fre de leur commerce annuel. Celle de ftro Suisse est de 1.100 francs, ou- * * * Puisque nous avons commence notre le par une nécrologie, vous permettrez s doute que nous la terminions par des prf lié- joyeux. Voicri l'histoire dont a été le mail uib. reux héros un des plus impartants joura ne_ de la capitale. ve L' « Intelligenzbla/t » annonçait l'ai ïits i01,ir Que M. Poincaré était arrivé en misi officieuse à Berne et qu'il a^-ait eu c l'ambassadeur de France un long entre-^ au cours duquel il aurait été question d< ,jel visite projetée du président à Berlin, les mois d'aoïît prochain. Le journal beri ,ta. ajoutait qu'un grand dîner avait été s< s£_ dans la salle d<* réception de l'Ambassade Quoique accueillie avec beaucoup de s< tici«me, e>et/te nouvelle in v rai semW p ble ca ^a- Quelque émotion dans certains milieux. Inutile d*> dire que notre confrère ai on victime d'une joveuse mv?+îfioation d m. l'mteur est un.... attaché de l'Ambassade de ^''ance! Celui-ci aurait en effet déclaré re_ plaisantant à un grand restaurateur cha ;si_ 'le préparer un dînor de quarante couve lSti nue le repas on question était donné d)ù l'honneur de I\f. PoincaréI C'oanme bien l'on oehse, on a beaucoup du surtout en Suisse française, de l'incrova ^ardeur du quotidien bernois. Il y avait ►us qi,oi. er, Louis BANDELIEB EXTERIEUR its Alîemagi var L'épilogue d'un duel tragique à Metz, 21 mar. — Cet après-midi le c îts guerre de la 33e division présidé >u>_ le lieutenant-colonel Steinacker du 33e r. ment d'artillerie de campagne a jugé le Iii tenant de Lavelette-Saint-Georges du régiment d'infanterie en garnàsofli à M< qui a tué en duel le lieutenant Haage même régiment. On se rappelle que ce d efit l'objet d'une interpellation au Reichst Le lieutenamt de I>avelettc-Saint-George été condamné à 21/2 ans de forteresse, consei.l de _ guerre a estimé que ootte pe sévère était méritée parce que le làeuten ») de Lavelet te-Saint-George s avait provoç Lui-même Le duel et qu'il avait gravera n' offensé l'honneur d'un camarade. s- f!" Angleten EN IRLANDE jîj Préparatifs de guerre civile? Londres, 2r mars. — Le colonel See II qui devait parler ce soir dans le comté n- Derby est ^ retenu à Londres à cause e 16 affaires d'Irlande. Son secrétaire a pris parole à sa plaoe. Il a déclaré que le dev de tout citoyen était de soutenir le pouv 10 exécutif. Ceux qui ne le feront pas ser< us sévèrement châtiés. Je suis allé oe mat III dit-il, au ministère de la guerre et je s' s- heureux de constater qu'on a obéi à tous LP ordres du ministre. a- Belifast, 21 mars. — Un train spécial e d avait reçu l'ordre de conduire aujourd'l a- des troupes de Durhani à Belfast a été ex tremandé. jn Albertown, 21 mars. — Les exwnpagnies lu chemins de fer ont reçu l'oi'dre de tenir c 11 trains prêts à transporter ro,ooo hommes ul Glasgow et dans d'autres ports pour ê dirigés sur l'Irlande. ir Ix>ndres, 22 mars. — Un détachement e. 150 hommes du génie est arrivé à Dul> le hier soir de Curragh et s'est immédia te m< s. embarqué pour l'IUster. On attend de nc r- veaux détachements aujourd'hui. Ainsi rt mouvement des troupes pour l'Ulster cor 1- nue. On estime cependan t que dans les 1- heures les autorités militaires auraient oc te centré une fcwœ de 3,oex> hommes avec de is batteries d'artillerie de campagne dans 1. villes de PULster. Les ordres donnés par n E. Carson k ses partisans de se tenir caln ont été obéis <1 une façon adanirable. Jusqi l'heure actuelle on. ne signale aucun ûncide: I^es journaux conservateurs continuent à 1 it bBier des bruits alarmants sur l'état d'Aï tt de l'armée. Ainsi ils persistent à dire qu'u n mutinerie a eu lieu dans le régiment d'infe î- terie de Dorsetshire et que ce régiment < t aux arrêts. Ma-Ls ceci est exagéré parce q •S touis les régiments sont pour le moment cc i- signés. n L'«Observer» croit savoir d'une sour >s autorisée que le commandant en chef Art h t Pagot fit venir vendredi dernier le généi h de brigade Gough commandant 1a troisièr 0 brigade de cavalerie et lui donna deux heur pour décider s'il voulait marcher cont à l'Uister ou donner sa démission. Sel n l'c<Observer» le ge'méral Gough a donné ;- démission hier de général. Le même jourr •- dans un article fait appel à tous les officie [. britanniques pour qu'ils démissionnent. L- 1 RU55Î Le budget de la marine !~ Saint-Pétensbourg, 21 mars. — U coi mission de la guerre et de la marine de ^ Douma a terminé la discussion du budget « t la marine. Elle a attiré l'attention du mini 1 tre sur le retard apporté à la construction d vaisseaux. Elle a émis un vœu demandai qu'il soit organisé par l'Etat un système < production de naphte pour les besoins de flotte, que les équipages de la flotte soiei - maintenus le plus possible au complet et qt 7 leur effectif ne soit pas inférieur à qo %. 1 Dans l'affaire \\'ickers, la commission - reconnu qu'un contrat- de 10 ans conclu ill - gaiement a vait créé un monopole pcrniciei 1 en faveur d'une entreprise particulière et qi - le monopole est désavantageux pour le fisc « - nuisible pour la défense nationale puisqu ' - met le ministre en demeure soit de payer sp - oialement pour tout perfectionnement de nu ' lériel soit de se contenter de la constructio ■ telle qu'elle est au moment de la conclusio du contrat» ~ ^ Autriche-tiongr 50 a Le nouvel emprunt >our ®m" Vienne, 2 r mars. — A la conférence te *ou" aujourd'hui par le consortium des banqu 3eP" qui doit se charger du nouvel emprunt o ren" exprimé à l'unanimité l'id-ée que 1e type d' 'f,nt prunt envisagé à savoir: bons du trésor 4 amortissables en r^ années offrait des fa-■1 , -és particulières de placement sua* le mare Les pourparlers du service des caisses d'éf ^.9" gne postales au nom du consortium con. *a!j- nant l'emprunt auront lieu kioessamm ieil- avec le ministre des finances. om- Officiers autrichiens en Russie lées 'un Vienne, 22 mars. -— D'api'ès la «Rei< tis- post», on va ixîcommencer maintenant à ac- voyer des officiers autrichiens de l'état-nu >on- en Russie pour y apprendre la langue, hif- a vait cessé de le faire depuis plusieurs » la nées.. En attendant Guillaume II btre Vienne, 22 mars. — La plupart des je ans naux saluent chaleureusement le kaiser >pos est attendit demain à Vienne. ieu- Cette visite, disent-Ils, au cours d aux voyage est toute naturelle en raison de-profonde amitié qui existe entre les d-itre souverains. îion L'officieux (( Fremdenblatt » constate .vec solidité de l'alliance austro-aile mande. I ;ien 11'a plus Ixïsoin d'être attestée. Les liens 5 la unissent maintenant les deux pays sont i au branJobles et cela pour le plus grand bien lois la paix générale à laquelle cette alliance f >rvi de rempart. La (cNeue Freie Presse » et le «Noue ' >op_ geblatt» estiment que la visite de l'eraper usa Guillaume a une portée politique parce 1 !e lcaiser rendra ensuiite visite à l'archi< rait héritier François-Ferdinand, avec lequel il on+ lié par une vive amitié, puis le souver dç allemand aura une entrevue avec Victor-E er manuel ce qui prouvera l'union intime rcré existe entre les trois puissances alliées -ts. ont plus que jamais besoin de s'appuyer l'« en s>ur l'autre. L'«Oesterreichische Zeitung» et plusie ri. autres journaux font ressortir ex>mbien va.i. blo sont aujourd'hui les ten-tadves faites p; de semer la méfiance parmi les trois Etats aiMô Qrèi Départ du général Eydoux Athènes, 21 mars. — On annonce offic lemen.t que le général Eydoux qui quitte p chainement la Grèce pour cause de pror tion se-ra remplacé par un général de divis qui n'est pas encore désigné. Athènes, 21 mars. — I>es journaux coi nuent l'éloge du geSnéral Eydoux et regrett. 16 son départ. Le général déclara que s'il p il continuera d'agir en faveur eie la Gr qu'il aime comme une seconde patrie. «Lebnos» annonce que le gouvemem fit une démarche auprès du gouvemem oql" français afin que le séjour du général î prolongé.. eu- Turqu q8e ^ îtz, du Réorganisation de la marine ag' Constantinoplc, 21 mars. — Le minas s"a la marine commence la réorganisai Le eie la marine et procède au rajeunissem-ine des cadres. Rustem pacha, sous-secréta -int d'Etat est mis à la retraite et remplacé j U(£ Hakki bey qui part pour la France ptnem jn.t livraison de quatre canonnières. De nouvea cadrées seront créés en prévision des équi; ges nécessaiii-es aux nouveaux dreadnough Qn^ assure que l 'entente navale anglo-turc "C deviendra définitive au moment où la Turq aura ses nouveaux direadnoughts. Les po parlers sont en bonne voie avec des constn Leurs français pour l'organisation d'une fio aérienne. , Serb Jy. de les Construction de nouvelles voies ferrées la >ir Belgrade, 21 mars. — Le conseil des r >ir ruistres a décidé la construction des lignes mt chemin de fer suivantes: Usloub à Prilep in, Monastfir, Merdare à Prichtina et Prizrer ris Mitrovitza à Rarka, Novi-Bazar à Uv; les Monastir à Kavadar, Ischtip à Kotchar Pozaverac à Negotine, Prahovo. Stub: lui Braza-Palanka et aussi la construction d' tuâ pont sur le Danube. Les frais de construe?ti •n- sont évalués à 300 millions de dinars. gouvernement destine d'autre part 5 millio de de dinars à ia construction de routes sur jes nouveau territoire. à Vênézuél ele tin Le général Castro reparaît nt u- New-York, 2r mars. — Suivant un té! le fjrarnme de Port d'Espagne (Trinité) l'e ti- président Castro, dont on avait perdu la tra 24 depuis plusieurs mois, a été découvert ici. C n- a trouvé 40,000 cartouches dans un hôtel fr jx quenté surtout par des Vénézuéliens, es New-York, 22 mors. Une cépêche < sir- Port of Spain annonce que le général Cast es est âici depuis le mois de juin.. Il était arri 'à ^Vr ^ « Southampton ». Il ve£cut dans sa c i,t. bi.ne pondant toute la traverseSe et qtar.d lU_ débarqm, étant complètement rasé, il ne méconnaissable. Depuis il s'est constamme ne tenu à l'écart, e^ar il ne veut pas attirer l'e n_ tention des espions du président Gomez. ist se propose de rester à Port of Spain où il se ne «rejoint par sa femme, actuellement à Port a- Rico. Z Mexiqu ^ I.es rebelles à Torreon New-York, 22 mars. — Le e<New-Yoi _ Times» publie une dépêclie de Bermagillo ™ quelques kilomètres au nord de Torreon c Vj sant que les rebelles sont entrés dans cet ^ ville après un combat acharné qui dura un rs heure. Ils auraient trouvé une centaine e morts dans les rues. New-York. 22 mars. — Une dépêche e ^ Bermejillo dit que la bataille s'est déroulée c deux miilles au nord de Torreon. Les fédéraux auraient eu ie>6 hommes tu< et les insurgés 3 tués et 7 blessés. Les rebelles se sont emparés d'un cani n- d'irrigation. Les fédéraux ont battu en r la traite avec précipitation. le Line dépêche de Chihuahua élit que lx s- rebelles annoncent officiellement qu'ils 01 ?s battu l'ennemi aux avant-postes de Berrru it jililo. le Les fédéraux se sont repliés avec rapidité la laissant qo morts sur le terrain. Les rebelle it n'auraient eu qu'un tué. le Le Mexique et les Etats=Unis a 5- New-York, 22 mars. — Une dépêche d x Mexico annonce que le ministre des affaire e étrangères a fait parvenir aux puissances 1 ^t correspondance échangée entre le Mexique e M lies Etats-Unis au sujet de la participation di M^^ue à la prochaine conférence de la pai. 1- à La Haye. II base son opinion sur la d* n mande des Etats-Unis au Mexique de pren njdre part à cette conférence comme la recor 1 naissance <Ju gouvernement mexicain» ie AUTOUR DE l_A „Commission d'enquête E de j'affaire Rochstte 1/2 i ^ MONSIEUR X ent Maurice Bairès publie dans l'etEdio dt Paris» le croquis d'audience suivant sur ta seconde journée: Un nouveau personnage vient de faire son hs- apparition sur la scène. C'est lui qui préside en- le drame, c'est lui qui l'a créé, il en sait tous ijor .lies secrets. Malheureusement, il porte un On masque sur son visage. an- Il a surgi cet après-midi, et c'est M. Maurice Bernard qui a introduit parmi nous oe personnage mystérieux. M. Maurice Bernard, un, Lorrain de Nancy devenu une figure de Paris. Un homme solir-'urT de, armé d'une merveilleuse clarté d'esprit et c''u'1 de parole. Et qui le sait ! Ah ! l'avocat ne res-, semble pas aux magistrats que nous avons vu H®1 défiler hier et ce matin. Il a une autre liberté, 43 un autre ton, une autre allure. U avait l'air îaix de nous dire: «Si vous n'êtes pas satisfaits, . messieurs, de mes paroles et de mes silences, eh bien ! ça m'est e^gal. Je n'ai besoin d'au-. oun de vous. J'ai mes amis et ma exxrv-science. » IT" Aujourd'hui, il s'est fait fort de son indé-pendance d'à vexait pour proposer à la France e>rt entière une effroyable énigme. r — Un jour, raconte M. Maurice Bernard [a" (je ne reproduis pas ses paroles d'après la sténographie, qui n'est pas publiée à cette ]'ue heure), quelqu'un que je ne veux pas nom-^ mer vint me trouver dans mon cabinet et me . dit: ((Vous pouvez demander la remise de l'affaire Rochette au procureur général, elle mT est aexordée d'avance. » Je n'y croyais pas -'uf beaucoup, car M. Fabre poursuivait Rochette 3Ul1 avec ardeur. Mais c'était l'intérêt de Ro-me chetite. D'autre part, je me sentais fatigué. Je la demandai au magistrat. Elle me fut Jrs î-efusée. Je fus fort mécontent, non pas du ies refus en lui-même, mais d'avoir fait un pas ^ur de clerc. Très peu de jours après, et quand j'étais bien décidé à ne plus la demander, on vint me dire de réitérer ma demande et que la remise, oette fois, me serait accordée. Je refusai de faire cette seconde démarche. On me dit qu'en ne demandant pas cette remise, je mettais le procureur général dans un mau-iel- vais pas. On me demanda comme un service ro- d accepter oe que j'avais refusé la veille. Je 10- fis la demande. J'eus ma remise. Et même, ion on me la donna avec magnanimité, à très longue échéance, sans que j'eusse pensé à la iti- demander aussi lointaine. mu Le voici donc posé et qui s'avance à pas art feutrés, le tout puissant personnage qui sait bce tout les secrets du drame dont il fut le principe, le mystérieux inconnu, qui désormais ïnt attire sur lui tout l'intérêt du débat, înt — Vous ne voulez pas le nommer, maître oit Bernard ? Et, par trente fois, M. Maurice Bernarc' 'm* r^P°n<1: IC — Mon honneur d'avocat m'empêche de dire son nom. Sachiez, toutefois, qu'il n'est ni un homme politique ni un journaliste. Je pris la parole. ^ — Maître, vous venez de créer un person-on nage cjui entre, à cebte heure, dans l'histoire . du régime parlementaire. Vous n'avez pas ire 5011 ma9CIue- Mais comment ne pas le reconnaître, ce visiteur que votre devoir vous empêche de nommer, qui soigne si puissam-ment les intérêts de Rochette, qui n'appar-tient ni au journalisme, ni à la politique, et ~ qui dispose des ministres? Aucun doute.C'est ' Rochette. Rien de plus logique. Rien de plus ' infamant pour nos maîtres. M. Maurice Bernard s'est tu. Cette apparition monstrueuse, c'est Le. ~ grand fait qui domine la journée. Après cela, qu'importe le défilé des magistrats qui sont venus, pendant des heures, successivement, C certifier, en la nuançant, la véracité du procureur général. Il y a entre eux des divergences. Mais, au total, c'est l'avis unanime, à trois ans de distance, ils s'accordent mieux sur l'historique des faits consignés dans le 11- document Fabre, que nous autres, cxwnmis-de saines, nous ne sommes à même de le faine et sur telle déposition, quand nous n'en avons d, plus la sténographie sous les yeux. Ils piéti-ic, naient, répétaient à satiété des faits devenus a, indifférents, maintenant quo nous savons k, qu'un œrtain Monsieur X a mis en branle jm M. Bernard, le procureur et les ministres. >n Au soir, dans le moment où l'on allume -e l'électricité, nous vîmes réapparaître soudain ns parmi nous, le mystérieux personnage. C'est le M. Monis qui se chargeait de nous le ramener.La mise en scène, oott* fois, était, au vrai _ sens du mot, dramatique, car sur notre petit " théâtre en fer à cheval, ce n'était pas comme tout à l'heure un personnage qui faisait paisiblement sa déposition, mais deux adver9ai-. res qui s'affrontaient. Nous avions mis en présence M. Monis et le procureur général x" Fabre. Deux cli aise s étaient .préparées pour ces f1 messieurs. Mais sain* doute parurent-elles trop rapprochées à tan huissier prudent. Il avait vu dans les couloirs ces deux messieurs et i\ jugerait que la Lutte ne serait pas sportive les champions n'étant pas de même classe, Monis plus lourd, Fabre plus svelte. Il s'élan-a.T ça pour écarter les deux e^haises. Les deux lutteurs s'assirent et comme»-11J cèrent de disputer, mais sans jamais se me-nt surer du regard. J" _ M. Monis a-t-il donné un ordre? C'est 11 l'affirmation de M. Fabre. Ou bien a-t-il sinv ra plement donné des suggestions- C'est ce quii 1 assure. M. Jaurès, paternellement, les exhortait à faire un effort ensemble pour harmoniser g leurs souvenirs. Peine perdue, éloquence superflue I Ils se seraient plutôt dévorés. — Si je vous avais donné un ordre, dit .j. Monis (et riesn ne reispirait plus la haine que à ce dialogue pressé entre ces deux hommes ij_ qui se touchaient presque du coude, se déchi-[0 raient avec des mots et ne se jetaient pas un . ,e regard), si je vous avais donné un ordre, |e vous n'auriez eu qu'à obéir; vous ne seriez pas revenu me voir. [e — Mais j'y suis revenu parce que vous ^ m'avez téléphoné! Et c'est même oe coup de téléphone qui a bien obligé mes hésitatoins à cesser. Ce fut un <x>up de fouet qui m'a rappelé à la réalité. jj Et quelle réalité I La destitution prochaine, ■>_ si l'esclave n'était pas docile. Mais Monis bondit: ,s — Jamais je ne vous ai téléphoné, ni fait it téléphoner. Holà I monsieur le ministre, vous aussi, comme M. Maurice Bernard, vous faites sur-^ gSr monsieur X 1 Car enfin, soyons net.Cette s affaire de la remise à obtenir, cet ordre ou oette suggestion que vous venez de donner à votre procureur, n'étaient connus que cU vous, du procureur Fabre et du mystérieux X, que nous venons de voir apparaître plus e haut chez M. Maurice Bernard. Si oe n'es<! s pas vous qui avez téléphoné ou fait télépho-3 ner, ce ne peut être que monsieur X, impa-t tient d'obtenir ce qu'il veut. ,i Et, oette fois encore, nous sommes bien c obligés de conclure que cet X, c»t homme - masqué, qui semble chez lui au ministère^ - c'est Rochette. M. Monis n'a pas trouvé de son goût moa observâtim. Je le comorendSi ©'y a «a*

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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