La Métropole

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s.n. 1914, 17 Mai. La Métropole. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8n99m/
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IIOhjver SHOES F- 22.50 ME3R ^44 . 21e Année * No 136 ■grAitio^ B LA METROPOLE ^ ^LMEBO OB «I 's " S>. mol» » ■ J - usa Trou . . . tl * W On a abonne A tons tes bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER. ic port en sus: Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES ! bureaux de poste, plutôt qu'au journal même 5R0 Journal quotidien du matin le kiiero Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ i da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 ILS pages Rédaction : Téléphone 617 | pages lEflimi» Annonces : la petite Chro;uqi!0 sportive I« ligne lime b. 0 30 k- 3 00 \nnonces financ.ld. - 8 00 Faite divers fin Ici. • -00 Réclames la llyne, » I 50 La Ville lcL » Faits divers corps ld* B 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, saui celle de la province d An-rers, l'adresser à VAGENCE HAVAS à BRUXELLES : s. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. & LONDRES : n3. ("heaiisicle E. C. WALK-OVER SHOES A/ P- 22.50 llk MEÏR % 44 QLYSLAOER FRERES Dimanche 17 mai 1914 POUR NOS SŒURS la première parole que la Métropole tient à dire ce matin devant ses lecteur, •era l'expression de la gratitude et l'admiration publiqes. à l égard des bon-il saintes Sœurs qui depuis sept ,,nU ans, à travers les épreuves, les épt-%ù* et les catastrophes toujours mo-Âocta souriantes, infatigables et dé ÏjÙ accueillent dans nos hôpitaux les Vauvrès les petits, les humbles dont on V con,fl>r à leur dévouement les maladies a les souffrances. Nous ignorons encore quels discours et I uds témoignages les célébreront tout à l'heure. Mois ce que nous savons d'avance et très bien, c'est que nulle parole ne saura exprimer dans toute leur profondeur et toute leur intensité l'affection, la vénération et la reconnaissance séculaires de la -population anversoise pour cette poignée de saintes femmes qui ne veulent connaître de la vie que les flou-leurs des autres pour les adoucir et Les consoler. , , 7 Ce que nous savons aussi, c est que tes 'éloges trop mérités et les hommages enthousiaste qu'on leur décernera, tout a l'heure pourront un instant émouvoir leur âme mais ne leur troubleront m Vesprit ni le cœur. Demain, ou plutôt ce soir même, cef triomphatrices d'un moment dont l'ac clamxition spontanée de tout un peuph va saluer les services, les dévouements e les vertus, se retrouveront au chevet d■ leurs malades, à leurs soins, à leurs pan gements, à leur infatigable distribution de paroles douces et réconfortantes. Ah! nous chercherions longtemps, dan le tourbillon des hommes et eles choses d< ce temps, dans le vertige des appétits, de. convoitises, voire des grands effort.s louables et souvent glorieux que nom traversons, un héroïsme aussi incompa rablement pur que cette abnégation tranquille, simple, enjouée, toujours égale à elle-même qui attache les Sœurs de nos hôpitaux aux maladies et aux souffrances de leurs semblables comme au rêve préféré de leur vie! Tous, d-ans nos foyers, nous avons connu les heures d'angoisse et de malheur qu'y apportent les défaillances de santés chères et précieuses. Ces heures d épreuve sont le plus souvent largement compensées pour nous par le réconfort et la joie de la convalescence et de la guénson. Pour les Sœurs de nos hôfntdx, les compensations de ce genre sont à peint le fugitives lueurs. Les malades soulagéi ou convalescents ne disparaissent que pour faire place à de nouvelles misères. L'horreur de la vie, si une flamme surnaturelle ne les animait, serait poui "lies sans interruption, sans compensa^ tion, sans fini Or, allez les y contempler. Elles s'y meuvent le sourire au lèvre, It iœur tranquille, une paix généreuse e\ encourageante dans les yeux. Et cette vie, elles la commencent dam la fraîcheur de leurs vingt ans, en priant Dieu et les hommes de n'y être poini troublées jusqu'à leur heure suprême. Si la grandeur et la beauté morales occupent encore une place dans la société humaine, elles trouvent dans l'œuvre de nos Sœurs ele l'hôpital leurs expres-tions les plus nobles, les plus hautes, let ■' plus dignes de nos respects et de nos vé-- itérations. c, i Nous adressons à nos bonnes oœurs avec notre salut affectueux et ému l'hom-i mage de nos félicitations reconnaissantei ; à Voccasion de leur glorieux jubilé. Dieu les garde longtemps encore et toujours à l'attachement unanime de la population anversoise! LA METROPOLE. La METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 12 (.âges L Science F pour tous )o( le train volant de M. Bachelet Les industriels anglais ont été vivement Intéressés ces derniers jours par l'exposition, à Londres, d'un mod. le de train électrique d'une construction toute spéciale, dit à « lévitation », inventé par M. Emile Bachelet et qui serait capable d'acquérir et de maintenir la vitesse réellement fantastique de 480 kilomètres à l'heure. A oe taux-là, il pourrait couvrir le trajet Anvers-Bruxelles, que le train-bloc parcourt en ce moment en 34 minutes, dans l'espace de temps vraiment incroyable de cinq minutes et demie I A vrai dire, l'invention n'est pas nouvelle. Elle fut exposée il y a plus de deux a~s aux Etats-Unis, mais ne paraît pas avoir attiré à cette époque l'attention sympathique qu'elle a éveillée en An-g1eterre, ces derniers jours. Elle est du reste parfaitement sérieuse et, quoiqu'il ne semble pas qu'elle puisse avoir, - au moins d'ici longtemps, des applications sur une grande échelle, pour le transport dea voyageurs par exemple, et cela pour des raisons que nous allons fa^re connaître tout h l'heure, son principe est des plus ingénieux. M. Bachelet, au reste, ne porte pas aussi loin ses ambitions. Il a pour objectif immédiat d'appliquer son « train-volant >» au transport extra-rapide des lettres, des dépêches et des petits colis, en remplacement des tubes pneumatiques actuellement en usage, et il paraît bien que dans cette sphère modeste son inven Ifcion puisse rendre dès à présent de grands services. Le train à lévitation est basé sur des phénomènes d'attraction et de répulsion électro-magnétique connus depuis assez longtemps mais qui n'avaient pas reçu jusqu'ici d'application pratique. Le mobile à transporter prend la forme, comme dans toute espèce de train, d'une plateforme roulant sur des rails et munie d'une superstructure quelconque. Mais ce qui lui est bien particulier, c'est que, dè~ qu'il est mis en mouvement, il est soulevé an-dessus des rails par la répulsion électro-magnétique, et que, suspendu dans J'espace à une faible hauteur, il est poussé en avant par l'attraction d'élec-i tro-aimants. On a cherché jusqu'ici, et avec quelque; raison, l'obtention de grandes vitesses de' déplacement dans la diminution de la ré sistance à l'avancement résultant de l'adhérence des rails: le train monorail de M. Brennan répond à cette préoccupation. M. Bachelet a résolu le problème d'une façon évidemment radicale. En soulevant son train dans l'espace, il supprime naturellement d'une manière radicale les "frottements retardateurs. Nous avons dit que les phénomènes de répulsion et d'attraction électro-magnétiques mis en œuvre par M. Bachelet n'é taient pas neufs. Les physiciens connaissent, en effet, depuis assez longtemps une expérience très frappante due à M.Élihu ihompson et dans laquelle on soulève librement dans l'espace un anneau de cuivre placé au-dessus d'un électro-aimant alimenté par un courant alternatif. Ils n ignorent pas non plus les courants spéciaux, dits de Foucault, attribués à la même répulsion, et qui jouent souvent de Mauvais tours aux fabricants d'appareils électriques. Mais jusqu'à présent, comme nous I avons dit, ils n'avaient pas pensé à utili-ces propriétés pour assurer la lévitation permanente d'un mobile. Le mérite en t revient distinctement à M. Bachelet, Çui a fait de ces propriétés une étude ap profondie et a notamment déterminé les conditions dans lesquelles la répulsion électro-magnétique se produisait avec le plus d'intensité, ainsi que les métaux auxquels elle pouvait sjappliquer le plua avantageusement. Son sysLème se compose essentiellement de deux rails en-dessous desquels sont disposées des bobines assurant la production des courants de répulsion. Le «train>: du modèle pèse vingt kilo3 et est soulevé dans l'espace au dessus des rails, d'une quantité * qui dépasse un centimètre. Quant à la propulsion, elle est assuré* par d'autres bobines, placées de distance en distance, et dans lesquelles passe tout le système de rails. Dès qu'elles sont ex-citées, elles attirent tout le train suspendu dans l'espaoe, et le véhicule est poussé alors en avant avec une vitesse qui dépend du nombre de ces bobines et de leur puissance. Pour ne pas gaspiller inutilement de l'énergie, un système de contacts très simple coupe le courant excitant lei bobines dès que le train y a passé et ex cite les électro-aimants suivants. On le voit, la construction d'un « ligne »> de cette espèce ne.semble pa extrêmement compliquée, et il est certa: que le modèle construit par M. Bachele doune d'excellents résultats. Autre chos est cependant de savoir si l'invention es pratique. Comme le fait remarquer trè justement un correspondant technique d Times, il ne ruffit nullement qu'un ay pareil puisse fonctionner à la perfeetio et donner des résultats remarquables pou qu'on puisse l'exploiter industriellement II faut tenir compte aussi, et même dan do nombreux cas, avant tout, de sa valeu économique. Une machine parfaite, mais coûteusf ne peut pas toujours concurrencer un machine moins bien conçue au point d vue mécanique mais travaillant plus écc nomiquement ! et même si elle produit de résultats qui ne peuvent être obtenu d'autre façon, et qui valent d'être bie: rémunérés, il y a une limite qui peu être dépassée. On l'a vu il y a quelques années, lors que la construction d'une ligne de monc rail destinée au transport des passager entre Londres et Manchester à la vitess de 160 kilomètres à l'heure, ne put êtr entreprise faute de capitalistes désireu: le placer leur argent dans une semblabl iffaire, dont les résultats paraissaien prometteurs à cause de son caractère nou veau et exceptionnel, mais allaient d nair avec des frais de construction e d'exploitation extrêmement élevés. Dans le cas du train Bachelet, il n oaraît pas à première vue que les avan 'cages qu'il offre puissent compenser se inconvénients, au moins dans l'état ac tuel de la technique. Certes, le fait que, dans ce système, le véhicules sont complètement libérés de pertes d'énergie dues à la friction de roues sur les rails, est considérable, mai cette économie ne paraît pas suffisam ment compensée par les pertes d'énergi dues aux moyens imparfaits, et surtou extrêmement coûteux, employées pou soulever le train et pour le propulser. En outre, dans les systèmes de tractioi travaillant dans l'ordre des vitesses pré vues par M. Bachelet, le frottement de roues sur les rails constitue un élémen1 moins important que la résistance d< l'air. On a trouvé par exemple, dans le expériences de traction électrique à gran de vitesse effectuées à Zossen, en Allema gne, que pour donner à un train de 5i tonnes une vitesse de 200 kilomètres i l'heure, il fallait dépenser 1,500 chevaux vapeur, alors que cette même force suf fisait à propulser un train de 500 tonne aux vitesses ordinaires. Pour obtenir un< vitesse trois fois plus grande, il fallai dépenser dix fois plus de force, et cett* augmentation était presqu'exclusivemen due à la résistance de l'air. Or, ce der nier facteur est tout à fait indépendan: du système de lévitation employé pai M. Bachelet. On voit donc, en résumé, que pour te; grandes vitesses, le procédé de la lévita tion est plutôt un tromple-l'œil, qui peul favoriser les translations rapides, mais qui n'est paa, dans leur obtention, ur facteur essentiel. Jusqu'à présent, la locomotive à vapeur, avec les grands perfectionnements qu'on lui a appliqués, reste le tracteur idéal, même aux grandes vitesses, ,du moins si l'on considère la question d'un point de vue commercial, et cette situation ne changera pas, vraisemblable-ment, tant qu'on n'aura pas trouvé ur moyen plus commode et plus économique de produire de l'énergie en grand, que la combustion du charbon. Deleatur. L'y! dualité La sort de l'Egyptt Les journaux anglais annoncen que lord Kitchener va se rendre pre chainement à Londres pour discu fcar avec sir Edward Grey des questions trè. importantes au sujet de l'Egypte et du Sou , dan. Ils ajoutent que ces questions ont éfc examinées lors de La présence de sir Edwa-ri Grey h Paris et ila font entendre que 1; France a donné son consentement aux déci sions que le Gouvernement anglais va pren dro au sujet du sort- du Soudan et d< l'Egypte. • Sur la nature même de cea décisions, L presse anglaise garde le silence le plus oom plet. Cependant il n'est guère difficile d< deviner de quoi il s'agira dans les prochain entretiens de lord Kitchener avec sir Ed vv-ard Grev. Les deux hommes s'entendroo très probablement sur les modifications à ap porter au statut politique de l'Egypte. Il eû; assez curieux d'ailleurs que 1 'Angleterre n'ait pas pris plus tôt cette initiative; car ai point de rue du droit public international la situation de l'Egypte est la plus extraor dinaire que l'on puisse imaginer. L'Alîgle terre occupe l'Egypte et l'administre de fai sans aucun titre légal et exclusivement ei vertu du droit qu'elle s'est arrogé en oc eu pan t le pays. Cette occupation, comone on le sait, a ei lieu en 1882 à la suite de la révolte d'Aral Pacha. Les Anglais, après le bombardeanen d'Alexandrie, ont débarqué des troupes e ont occupé l'Egypte, tout en prenant l'en gageement de quitter le pays dès que Pcrdr serait définitivement rétabli. De temps i autre on a cru devoir rappeler encore cet.t promesse ou si l'on veut cet engagement ai Gouvernemnt britannique, mais il y a long temps que l'on a renoncé cette pratique qui restait d'ailleurs aussi réguliènemen --ans résultat qu'elle était renouvelée dans L presse ou dans un parlement étranger. 1 Faut reconnaître d'ailleurs que le Gouverne1 ment anglais avait invité la France à par ticiper à cette expédition contre Arabi Pa cha, puisque, en somme, c'était oontre l'in tervention de la France et de l'Angleterr que les partisans d'Arabi Pacha voulaien protester avant tout en se soulevant. L; Mranoe ïie crut rws devoir intervenir et ell laissa l'Angleterre seule tirer tout le profi de son expédition. Tout en maintenant son occupation, l'An gleterre n'a rien changé au régime d-l'Egypte. Celle-ci, après comme avant, es restée un Etat vassal de la Turquie et 1 , khédive reconnaît toujours le sultan oomrn suzerain, tout en faisant droit aux exigence du proconsul anglais placé au Caire pou surveiller et guider l'administration égyp tienne. On sait que ce proconsul n'a aucu; 1 titre officiel et que lord Cromer, par exem s pie, n'était autre chose que consul généra - britannique au Caire. Le Gouvernement britannique a mêm e Rousff l°in le respect de cette sdtuatio: s du khédive qué. en 1898, elle a entrepri a au nom knédivo et de la Grand-Bretagne une expédition contre les derviches qui, dan 1 «ne bataille sanglante, furent battus à Oir 6 durman le 2 septembre de cette même an t nee. Un se souvient d'ailleurs que c'est a 5 cours de cette expédition que lee Anglai j rencontrèrent Marchand à Fachoda et qu'u incident passablement grave faillit surg entre les deux pays unis aujourd'hui pr 1 l'entente cordiale. En 1899, le Gouvern-emei r britannique a signé un traité avec l'Egypl - concernant l'administration du Soudan < s dans ce traité les droits du khédive sont r r connus de la façon la plus formelle. Il y e dit notamment que le gouverneur _ génér du Soudan est nommé par le khédive av< '' l'approbation du Gouvernement anglais. I e drapeau britannique et le drapeau fgyptie e sont arborés au même titre dans le Soudai - sauf à Souakim où le drapeau rgvnt:en do s flotter seul. Les attributions du gouverne! s du Soudan sont déterminées très exactemer 1 conformément à ces stipulations générale , Oe traité est d'une grande important dans les circonstances actuelles ; il met € effet le Soudan sous le même régime qi " l'Egypte elle-même, tout au moins vis-à-v - de l'Angleterre, et comme il est probab s nue la question égvptienne ne sera pas r> 6 criée sans la question soudanaise, on pei £ s'attendre à voir reparaître ce traité dans h discussions qui vont_ avoir lieu à Londre comme dans les décisions qui y seront prise ? L'Angleterre n'a d'ailleurs pas perdu c t vue un seul instant l'avenir do l'Egypte < - du Soudan. Au moment où elle a récrié av< 3 la France l'incident de Fachoda par le trail 1 rle 1899 sur la délimitation^ des sphères d'il fluen.ee respectives en Afrique, l'Angleten 3 a eu le souri de réserver l'avenir. Par " traité de 1904, par lequel elle donnait à France les droits très réels que la républ 3 que possédait encore en Egypte. Il semb - ainsi que tous les obstacles aient disparu < elle a eu soin de se faire attribuer par s France le Maroc? qui ne lui appartenait pa s que la domination de la Grande-Bretagr s sur l'Egypte et le Soudan peut être maii tenant régularisée et placée sur une ba: 3 légale. Sans doute on ne peut guère prédii ■ ou elles seront les résolutions de sît Edwai 2 Grey et de lord Kitchener, mais il est tri t orobable que l'on ne ^frangera que peu r r chose à la situation existante, tout au moia extérieurement. — J. Joerg. 1 >-ooa»-< | La Fondation de Niederfulbach 5 —)o( — Le Gouvernement du duché de Coboua ^ n'a pas jusqu'ici reconnu la transaction coi L clue entre l'Etat belge et l'administratic de 1a fondation de NiederfuUbach créée pf LéopoJd II. D'après cette transaction, il resterait a > duché de Cobourg une somme de 1 millic ' 100,000 mark. - Les autres millions reviendraient à la Be » gique parce que, disent les journaux al!< ! mands, las tribunaux belges ont décidé qi: Ma roi Léopold a pris au fonds du Cong " l'argent qu'il a remis à oette fondation, ' une époque où ce fonds -appartenait déjà ' la Belgique. La « Gazette de la Qroix » dit à ce suje-1 i « Nous nous trouvons en présence de diff . cultes internationales avec la Belgique, di . fioultés qui devront probablement être sot mises au tribunal de La Haye. » 1 Mais la « Gazette de la Croix » se tromtw à en croire ce qu'on dit ici de source orf oielle* Échos ->—C o»—t* LA VILLE Programme ds la jour nés : FETE3 ET CCNFEP.i:'fcC£8 SeptcenterKiSra de» Sœur# hospitalière* d'Anvers. — A 4 heurts, en lia grande salle de l'hôpital Sie-Eliisaheih, séance sokrinnielle sous la présidence de S L Le CaixlJnail Mercjfér ; a G tieunet., à la Ca-itiédrailv, sermton de circonstance par le R. P. Hutten et Te-Ekrum. -Vingt-cinquième annivCi^alre du Collège St-Jearï Serchman9, — A 7 heures. ffiCcSe de coumiunLoii ; à 10 hetucv.-®. ni-ssc solemnellt d'actions cLe grâces, avec assistance ponitinraù'e de S. E. le Candi-n»a>l Mercier et Te-Dcuni ; à uiidd. dans la salle ) des fêtes du Oolilôge, grande séance ; à l heure et demie, banquet. t Eglise Ste-Caîherine, Kjeî. — A 2 heures et demie, bénédiction des nouvelles orgues, avec le concours de la chorale <; Pie X » d'Ainderlecht ; concert de cariJton par M. Jef Denijn. ' Fôte norum Novarum. — A 10 heures, en l'égltl' e - St-Aintoln*.-, messe soleninelle ; à 11 heures, cortè-: se et défilé ; a 11 heures et demie, au Local do^ i Unions Professlon.neJiles chrétiennes, séance de ! fête. Journée de la Tuberculose. — Voir le programme détaillé cc-de-sous. " Corclo dramatiquo « Le Masque ». — A 2 heures, ; à lia gare ce»n/traL&. départ pour li'excuTSlon à' Oappellen. i COURS Société «Van Mon* ». - A 10 heures et demie, ? en l'école de la rue du G'.and Chien, cours d'ar-. borlculture fruitière par M. H. Ickx ; à. 9 heures* et denvle. cours de flo ri oui turc par M J Voet. ^ Beriitz Bcftool, 8. MeLr. - Langues vivantes. t Les Fêtes jubilaires du collège Sslnt-1 Jean Berchmans Rappelons que c'est # aujourd'hui, diman-i clie, que s'ouvre la série de belles fêtes qui marqueront le vingb-cinquième_ anniversaire l d'une de nos plus rvp'utées maisons d'éduoa-3 tion religieuse. L'Anvers catholique ne peut pas rester indifférent. à cette manifestation. Celle-cd débutera par une messe d'aotions de j grâces avec assistance pontificale de S. J"j. le , cardinal Mercier, archevêque de Mal in es, t primat de Belgique. t Manifestation artistique bientôt. Qui ne . se ressouvient de ces grandioses fêtes, soi-? nées littéraires et musicales, qui ont même [ suscité en notre ville un revirement dans la ? musique religieuse? Rien d'étonnant, dès ! lors, que pour célébrer oe jubilé d'argent, on . trouve^ au programme une soirée lit/bénaire. française: la tragédie do Polyeucte, de Cor-, t neille. une soirée littéraire flamande: Phi-, lips Van Artevelde, de Verschaeve. ] Conscientes du bien q-j'opère le Collège en . notre ville, les familles anversoises lui ont confié nombre de leurs enfants. Que toutes . se réunissent ce matin à la grand'messe de . 10 heures pour y chanter le « Te Deum » de d remerciements. t " i La journée de fa tuberculoss ^ Rappelons que, po--. .a'- troisième fois, la section provinciale de la Ligue _ nationale belge contre la Tuberculose organise aujour-~ d'hui une journée de bienfaisance que nous ^ recommandons à la sympathie de nos concitoyens.^ Le programme en est ré^lé comme suit: ^ Pendant- toute la journee, une année de 5 jeunes fille» accompagnées de commissaire r et divisées en 22 sections, vendent le trèfle à quatre feuilles et la brochure de la ligue. 1 L'couvre s'étend non seulement à Anvers et T ses faubourgs urbains, mais à Deume, Ho-boken, Merxem, Eeckeren, Brasschaet, Oalm.pthout, Moll. Baelen, Duffel, Schooteu, 3 Bouchout, Wilrvok, Hovc, Edegem, Vieux-1 Dieu, Mortsel, Hemixem, etc. s Les instituts Van den Nest et Zander, l l'exposition de la Femme cootemoorarne, seront ouverts au profit de l'œuvre. Des concerts seront donnés à la. place Verte, au Parc et à la Place Saint-Jean, où l'on collectera. Au Théâtre Lyrique. l'Union Dramatique ,r jouera, à 2 h. 1/2 et à 8 h. 1/2, le « Cloître » T de Verhaêren, au bénéfice de la Ligue; au t Cercle artistique, ou donnera à 8 heures et ;e demie, une troisième représentation de la >t r®'vuo,c *J& Compère à l'œil », de M. René 3 Van Santon ; en la salle rouge de la Société ;t Royale d'Harmonie, à 8 heures, l'Estudian-^ tina o Excels:or » donnera un concert artis-tique, le parc Cogcla sera ouvesrt toaits la ^journée, des five-o clcck avec^ooncert sont organisés dans les grandes pâtisseries et les retaurants, une fête cha-mpetre sera organi-sée à l'Alsopp Garden à Vieux-Dieu i>ar le Club Fraternel, toujours au profit de l'œu-t vrre* Nous convions les Anversois, sans distinc-tion de partis, à coopérer à cette charitable n journée. e is Mallnss et Broechem f Nous l'avons dit hier, une décision niinis-térielle vient d'ordonner la conservation de |f la façade des Halles de Malin es. ■ La a Métropole » a trop vivement préco-nisé cette solution pour qu'elle nrapp!ïiu-disse pas aujourd'hui à oe résultat. Celui-ci c certes donnera satisfaction à tous les ar-tistes, à tous les archéologues qui unanime-ment ont combattu pour la conservation in-tacte du cadre de la grand'place de Malin es. I/es services communaux trouveront asi! 'e dans les bâtiments entièrement restaurés et ■€ appropriés à leur nouvel usage. La façade ? ne pourra sur oe point constituer un obsta-' ele, et drapée dans sa patine séculaire, elle 0 diemeurera un témoin fidèle et intéressant >1 des transformations successives que lui im-s primèrent, au cours des siècles, les archi-3- tectes locaux. p. Peut-on admettre, comme l'affirment cer-I_ tains confrères, que la mêime autorité qui ir est si heureusement intervenue à Malines, 'e ait pris une décision entièrement op<posée d q,u sujet du maîtrepautel de Broechem? On ^ prétenel aujourd'hui que colui-ci serait con-•e 'lamné. Nous ne pouvons le croire. La démo->s lition de cette_ oeuvre d'art entraînerait fatalement la disparition de tous les objet® mobiliers datant de la Renaissance que pos-~ sèdent encore nos églises rurales. Car il n'en est peu ou pas, quit sous le rapport du médite artistique, puissent être comparés à l'autel de Broechem. Les employés à la campagne ou at g littoral i- C'est certes une excellente idée que vient n d'exposer un collaborateur de « Concordia », r organe du Syndicat du Commerce et de l'Industrie, clans les colonnes de ce journal et la u question qui intéresse particulièrement An-n vers, citadelle des employés, mérite un examen approfondi. I- Il est en effet nombro d'employés ne sa-j- chant comment passer un dimanche d'été ou e les quelques jours de vacances, leurs moyens o financiers ne leur permettant pas toujours à une éohappade vers le littoral où les pris à doux ne sont pas de règle; les promenades aux environs de 1a ville, combien de fois^ re : faites, n'offrent plus le délassement ni le i- repos indispensables au cerveau, tandis que r- les « summer-resorts » de la province ne sont i- généralement pas accessibles non plus aux bourses, modestes. Un hôtel exploité à la > campag^fe ou ar i- littoral par le Syndicat lui-mêmaxerait évidemment la solution idéale cle-fcé problème: i mais en attendant que ce rêve se réalise, il est intéressant de rechercher le moyen de résoudre immédiatement la question. Dans cet ordre d'idées, il est suggéré de s'entendre avec un hôtelier de la province ou du littoral, d'après les goûts, chez lequel, à condition de s'inscrire d'avance et moyennant certaines garanties, les employés iraient passer, seuls ou avec leur famille, le dimanche ou quelques jours de_ vacances. L'hôtelier serait invité à radoucir ses prix dans la mesure du possible, eu égard à la nombreuse clientèle qui ne tarderait pas à affluer chez lui. . . Voilà, sans doute, une proposition qui ralliera tous les suffrages et que l'on verra peut-être même entrer en application encore cet été. La menace de la r£\ olutlon Le « Journal de Cha leroi » recommence à lancer clans le public les mêmes menaces de Révolution qu'en 1912 : « Avec le suffrage plural seul, sans la R. P., il y aurait peut-être plus de possibilités de soulever dans le pays des mouvements d'opinion libérateurs; mais avec son' appendice de représentation proportionnelle, la division des partis, les déchets de voix perdues, NOUS ONT ACCULES A UNE SITUATION SANS AUTRE ISSUE PELT-ETRE QUE LA VIOLENCE, pour débarrasser le pays d'un Gouvernement d'usurpateurs.» Nous ne désirons pas la violence, nou6 ne la conseillons pas surtout, mais nous signalons aux gens modérés, aux amis de la paix publique et de l'ordre social, LE DANGER PEUT ETRE PLUS IMMINENT 'U'ILS NE LE SUPPOSENT, auquel le régime électoral actuel expose le pays. Us réfléchiront et décideront s'il ne serait pas plus prudent, pour tout le monde, de détendre un peu la corde pour empêcher qu'elle ne casse. » Les libéraux partisans de la_R. P. et adversaires de la stupide tyrannie du nombre savaient-ils qu'ils travaillent à la révolution qui doit faire, sans doute, du citoyen Vandervclde le président de la République belge ? Parc Cogels Terrains à bâtir. Prix avantageux. Dimanche 17 mai, entrée publique, œuvre do1 la tuberculose. La loi sur les habitations ouvrières L' a Action Française » eu fait l'eioge dans un artucle fortement documenté, don.t. vouoi la conclusion : « Il est a peiné besoin d'indiquer les avantages qu'un tel projeo preseui/e pour ta santé puoiique. La souplesse du mecamsme aumi-uist-rawi mis en œuvre doit d autant plus erre remarquee, que déjà une organisation analogue, la ûoeiete des Uheîmns c;o rer vicinaux, lonetioime en Belgique: elle a doté le pays du réseau de chemins do ter d'intei'éi. iooal le plus complet qui soit au monde. » Quelle différence avec le décousu, l'incohérence qui, en France, ont piesidé au même objet ! Mais aussi quelle différence oi-irant la politique de l'Etat belge et la politique de la République française vis-a-vif pouvoir^ locaux! » La République écrase les communeri de dépenses imposées, au besoin inscrites d'of-tice dans leur budget par les soins du préfet, pour mener oette guerre scolaire contre i Eglise romaine, qui apparaît comme sa première raison d'ét/re; eiie met à la ehargo cl-municipalités et des départements les principaux frais de ses lois prétendues sociales, bâclées au petit bonheur des surenchères du scrutin, » bne monarchie n'est pas contrainte, poui subsister, de faire peser sur les administrations locales ce joug financier qui double k joug des textes légaux; elle peut, au contraire, alléger le fardeau des provinces et des communes. Et elle peut lc.s Iode rer i.u ment, pour accomplir avec elles des tâches d'intérêt public. » Lo duel taxé — En garde! — Une. deuxl — Fenelez-vous !... — Do cinquante francs, oui, messieurs ainsi parle l'agent du fisc, ou plutôt par lera-t-il bientôt en France, si le projet qu'ur nouveau député se propose de ciéposer à h Chambre est un jour adopté. Et les bretteurs casqueront rubis sur l'ongle, pressés de reprendre un exercice, où ib so contenteront d'une piqûre intéressant lf face postérieure du métacarpe, la seule per mise pour une aussi modeste redevance. Mais comme le député, auteur du projet est un psychologue qui connaît les gens d< son pays, il a prévu pour les duels uno pre mière classe (200 fr.) et une deuxième classe (100 francs), plus 20 francs par ap pareil photographique et 60 francs par ciné matognaphe. C'est pour rien, et vu la modicité de taxes, il n'y aura pas un duel de moins w France, car c'est un moyèn de réclame excel lent, mais le budget s'enrichira de 30 mil lions, d'après les prévisions de l'auteur di projet. — En garde! — Une, deuxl — Payez-vous? Et les deux irréductibles adversaires paie ront, tandis que photographes et çinémato graphes enregistreront le geste qui, s'il n< tue pas le duel sous le ridicule, le rendre productif pour les finances de l'Etat. La révGlie au Gongo Portugais •v-«0®c2m Par suite de la révolte des chefs de Sai Salvador, toute 1a région du Congo portugai qui s'étend en face de notre colonie, depui Saint-An,toine, à l'embouchure du fleuve jusque Kwilu, un peu en deçà du 6e parai lèle, est en révolte. La oontrée serait, paraît-il, dit la c Chro nique », dégarnie de t-oupos, et des bande armées de fusils circulent dans la région en incendiant les factoreries et les postes d l'Etat portugais. Un négociant portuga' aurait été tué à quelques kilomètres du post< cartographique du Congo belge; qui opèn actuellement sur la rive portugaise, pour dé terminer la-base qui doit servir aux travau: hydrographiques du Bas-Congo. T>a maison Falgueras, le poste de Fetish Rock, les habitations de Sumbo, Porto-R-ic' et des maisons en amont de Kissanga, son devenues la proie des flammes, et il ne rast« plus que les carcasses métalliques et des dé bris humant dans la plaine. Les employés du poste portugais de Fétish Rock ont pu se sauv er sur un bateau de 1; flottille du Congo belge, que le gouverneu général avait envoyé sur place pour protège nos nationaux, c'est à cela qu'ils doivent d ne pas avoir été massacrés. Nos nationaux n'ont pas été inquiétés, e les chefs rebelles leur ont même assur qu'ils n'avaient rien à craindre; néanmoins par mesure de prudence, ils ont été rappe lés à Borna, abandonnant ainsi leurs travau: ele triangulation, en attendant que l'agita tion soit un peu passée. Le gouverneur général du Congo belge échangé avec le gouverneur général de l'An gola des correspondance* télégraphique* a' sujet de ces événement*. Lettres le Bruxelles Correspondance particulière de la «Me-ropole» La loi scolaire. — Hommage à M. Poullet. Les socialistes et les souverains danois. ' — Le secrétaire perpétuel de l'Académie. Bruxelles, le 16 mai. Enfin! voici terminée la discussion de cette interminable loi scolaire! Le débat en avait commencé au cours de la session extraordinaire d'octobre dernier, et, depuis, voici bientôt sept mois ! M. Poullet a été à la tâ- ( che ; discutant pied à pied, répondant aux t histoires les plus saugrenues, aux observa- i tions les plus injustifiées, aux répétitions c dngt fois d'arguments déjà présentes et ré- i futés à la Chambre. 1 Et tout cela, toujours, avec sa hauteur c de vue, son respect de l'adversaire, son in- i comparable droiture, tellement élevé et digne j toujours, que les gauches, chaque jour un I peu plus, comme à la Cliambre< d'aHieui-s, < s'étaient prises à estimer ce ministre défen- ( dant une loi qualifiée de « loi de parti » ; à l'admirer au point qu'un des plus violente | porte-parole de l'extrême-gauche, j'ai nom- ] mé M. Lekeu, ne put s'empêcher^ tandis que < le débat allait finir jeudi après-midi, de rendre hommage au talent, à la sincérité, à la j haute courtoisie du ministre des Sciences et ( Arts! . . j Cherchez bien a ans notre histoire parle- . mentaire et dites-moi si jamais une loi poli- ( tique fut pour un ministre l'occasion d'un ( tel triomphe.?! . . ( La droite du Sénat célébra, immédiate- [ ment après le vote de l'ensemble du projet, c les mérites do l'homme si talentueux et si ( modeste en même temps qu'est M. Prosper j Poullet. Nous eussions voulu rendre un ^ compte détaillé de cette manifestation ; mais . nos hommes politiques sont toujours les_ mê- , mes. Us ne peuvent admettre que leurs jour- , naux ne reproduisent pas minutieusement leurs moindres faits et gestes seulement, toujours et systématiquement^ ils s'appli- | quent à rendre difficile, si pas impossible^ la , tâche des journalistes. ^ Ceux-ci, bien qu'ils-n'eussent sollicité d'assister à la manifestation du Sénat que par sympathie pour M. Poullet, furent priés... d'aller se promener ailleurs. Les organisateurs auraient pu cependant ; — oh ! pas par sympathie pour les journa- . listes! mais simplement en l'honneur du mi- , nistre qu'il s'agissait de fêter, — songer que le pays catholique eût été heureux de connaître len détails de la manifestation organisée en l'honneur de l'éminent ministre des Sciences et des Arts. * * * La place de secrétaire perpétuel do l'Académie royale de Belgique est vacante, et divers personnages s'agitent en vue de conquérir ce mandat. Déjà l'une d'elles, qui 'est dénoncée par l'excès de modestie avec lequel elle parlait d'elle-même, a publié dans un organe bruxellois un article dans le quel tous les candidats probables étaient mis en évidence avec un6 roeseïi© si parfaite, une telle perfidie, que toutes leurs qualités, très réelles, indiscutables, semblaient nv.sr^ en doute! Cependant le personnage en'question aura beau faire, ce n'est pas lui qu décrochera la timbale. On parle pour le poste en question d'un savant de haut renom, ayant conquis partout à l'étranger des sympathies et des amitiés dans le monde académique, et dont les ouvrages sont réputés, nous avons cité M. Cumont, ancien professeur à l'Université de Gand. En tous cas, le ministre aura le choix, car plusieurs personnalités existent dans le corps académique qui occuperaient avec conscience et dignité la place laissée vacante par le chevalier Marchai. * # # Le roi et la reine de Danemark vont arriver à Bruxelles, et parmi les cérémonies qui auront lieu en leur honneur figure notamment une réception dans notre admirable hôtel de ville. A ce propos, un incident assez piquant s'est produit, l'autre jour au cours du comité secret du Conseil communal. M. Max, ayant souvenance des discussions de mauvais goût, qui< avaient surgi, lorsqu^ii v a quelques années, il avait sollicite des crédits en vue de la réception des Souverains d'une autre nation, avait jugé prudent de ie plus agiter la question en séance publique, et c'est en comité secret qu'il proposa lonc au Conseil d'accorder au Collège ler crédits nécessaires en vue de la réception du ■oi Christian et de la reine de Danemark. T/on s'attendait aux protestations ind-oTier' le la gauche socialiste, lorsque M. ( 1 mille Huysmans se leva et fit une déclaration a peu près conçue en ces termes : « La gauche socialiste en pareilles circon-, stances a l'habitude d'émettre un vote nettement hostile. Cette fois, elle n'en fera rien. » Le roi Christian est un roi démocrate, aux gestes duquel on a déjà pu rendre hommage. Aussi les socialistes s ' abstiendront-il s ur la demande de crédits qui vient d'êtrr faite. » Le roi Christian sera donc l'hôte de# toute la population bruxelloise. Il ne fallait pas oour cela le vote abstentionniste ele la gau--he sooialiste et colle-ci a trouvé simpVme^ le moyen très* habile, — ce n'est pas l'habileté qui fait défaut à notre confrère Camille Huvsmans, — d'éviter de se faire _ infliger un nouveau démenti par la population bruxelloise et spécialement par le peuple de le1 capitale. Lors de la. joyeuse entrée du prince et de la princesse Albert, lors de la cérémonie de 1 U prestation de serment du Roi, lors de ' l'arrivée de l'empereur Guillaume h Bruxe]-' 'es, les socialistes essayèrent chaque fois ' l'inciter la masse à des manifestât''on s hns-" tiles et chaque fois le peuple de Bruxe ^. i.ttevta pa- son enthousiasme et son a.le-■ ^TP.'se qu'il n'entpndait pas suivre les hurlu- 2 berlus de la sociale. Cette fois., les socialiste* > ont trouve une tengennte ha.bUe: ils se sont 5 abstenus! Et si le peuole manifeste — et il : manifestera sa svmoathie h nos Souverain* ' o,t à leurs hôtes, — M. Camille Huysmans et -es amis pourront dire: nous n'avons pas " < r>té contre les crédits et les fête*, le roi : Christian est un roi démocrate l A d'autres! * * # t On m'assure qu'on s'occupe très sérieuse-' ment de la réorganisation de notre corps diplomatique. Déjà uno « importante mesure » aurait été arrêtée: désormais l'uni-1 forme de nos diplomate* ne comprendrait r plus les éperons! ! Ce que l'humanité marche tout de même! t " AVIS A cette époque de l'année le nombre de nos abonnés se reniant en villégiature, est considérable. Pour faciliter la prompte exécution i des mutations, nous prions instamment no-abonnés de vouloir bien nous rappeler leur i ancienne adresse en nous communiquant leur \iouvellc adressa. LETTRES DE PARIS .Correspondance particulière de la aMét'opo'e» Vprès la victoire. — La situation critique dôf radicaux montrée par M. Olémenceau. — M. Gustave Hervé directeur spirituel du ûloc. — Le socialisme unifié, devenu parti de Gouvernement. — Les menaces persit-tantes d'un nouveau scandale financier. Paris, 14 mai. Ce n'est pas tout de s'unifier, e;t d'aller ea on grès les uns à Pau, les autres à Amiens, t ele voter à qui mieux mieux les uns pour es autres au second tour, ainsi qu'ont fait ,vec un accord si touchant radicaux et socia-istes. Quand on a remporté à ce prix ia vio oiie, quand i' s'agit non plus de lutter on onimun contre leb ennemis communs, mais le s'organiser entre soi pour gouverner d'une açon à peu près plausible et durable, on a 'occasion de se ressouvenir du mot fameux !e Gambetta au lendemain de son utriomphe> lecisif : «L'ère des difficultés commence», j'ère des difficultés a, de fait, commencé dès e petit jour de lundi pour les vainqueurs de a campagne électorale, et elle n'est pas près le se clore, comme on va voir La première difficulté, celle qui a été sen-ie au premier moment par chacun a été celle le trouver une combinaison ministérielle un >eu sortable en vue de la crise fatale, qui narquera les premiers jours de la session. Le abinet Doumergue, de l'aveu de tout un cha-un, n'était qu'un cabinet d'attente. Consti-ué uniquement pour «faire» ie3 élections, il es a «faites» et, même à gauche, il n'est per-onne à qui puisse venir l'idée de lui deman-ler autre chose. A la première^ discussion qui >ortera sur une question ifiipîiquant une ré->onse de principe, il tombera fans que person» le ébauche seulement un geste pour le retour Soit. U faudra le remplacer. Par qui? 3'est la question. Pour résoudre cette question, il faudrait ;out d'abord savoir, ou prévair avec vraisem->la.nce où sera, dans la Chambre nouvelle, la najorité. Or, c'est ce que nul ne peut_ dire, ït la situation que décèle cette désorienta^ >ion dont on trouve l'aveu partout est vérité >lement un peu plus que paradoxale. Judet, ort justement, la résume ainsi ce matin dans ;or article de l'aEclair». «Nous devons nous préparer à la plus désastreuse liquidation de lotre absurde régime parlementaire: uns Chambre ingouvernable avec un Président lui ne gouverne pas! Ce n'est pas une solution; c'est la fin de la vie!» îî faut prendre •ela à la lettre, quoi qu'on en ait. Et ce que lit M. Judet, n'est que l'expression d'une évidence irrésistible qui saute aux veux dé bout le monde, et que d'aucuns, déjà, dans les partis de gauche, ont eommencé de con-resser.* * * M. Clemenceau, à 1'«Homme libre», — ians un articlo où il avoue quo l'unifieation lu parti radical, qui «n'a produit qu'une modification d'apparence», avait été imaginée pour parer à un «daDger trop évident de décomposition ultime», — résume, lui aussi, avec assez de netteté, la si*nation, au poini Je vue des radicaux. Son avis est bon à entendre et sera bon à retenir : a Je ne saurais, dit-il, cacher aux radicaux que tout est difficile, en ce moment, pou" _ eux. Aller à droite, c'est renfort.. le parti de a Fédération, avec ses alliés de la modération et du «libéralisme» selon M. Pion, qui viennent justemerit de subir une défaite caractérisée. Je n'ai rien de pareil à leur proposer. Aller à gauche, c'est se livrer aux socialiste» unifiés, qui ont mis leur orgueil, inequ'à ce jour, à être un parti de révolution, non de gouvernement. Aussi longtemps que le3 données du problèmo seront telles, aucune entente honorable pour les deux parties ne saurait 5e conclure^ puisque nul n'aperçoit de conci» liation possible entre des vues tout opposées.» Cela s'appelle parler d'or. Et c'est en vain que, la «Lanterne», qui est pour le moment le seul journal tout à fait gouvernemental, tente d'échapper aux atteintes de ce désobligeant dilemme en s'ecriant que Clemenceau, «vieux cordelier du Bloc», ou s'amuse on s'abuse en tentant d'effrayer la gauche radicale du péril révolutionnaire. «Que faudrait-il donc faire, imprime la «Lanterne» : rester sur place ou aller à droite? Piétiner serait mourir; aller-à droite serait pire. Que r-^te-t-il, sinon aller à gauche et maintenir l'alliance avec les socialistes pour îa réalisation des réformes ?» On sent bien, n'est-ce pas, que c'est ce qua feront les radicaux. C'est dn moins ce qu'ils comptent faire, et ce qu'ils sont réduits à Faire, comme le démontre bieri M. Aristide Briand dans une réponse à l'« Homme libre » au nom de la Fédération des Gauches décrétée un parti de droite et comme telle frappée d'ostracisme: «Nous prions respectueusement M. Clémenceau de nous indiquer comment, après avoir manifesté le désir de se passeï du concours des socialistes et d'exclure de la majorité républicaine M. Briand et ses amis, il entend trouver les quelque trois cent cinquante voix nécessaires à la vie et à la durée d'un gouvernement selon son cœur.» * * * Le parti radical étant ains^ réduit à pactiser durablement avec le parti socialiste, un4 autre question se pose: et c'est la question budgétaire. Le Socialisme unifié va-t-il, ouï ou non, oonsentir à devenir, en France, un parti de gouvernement? Ce qu'il y a, sinon de tout à fait inattendu, du moins d'impaya-blement drôle, c'est que cette question que 1'«Humanité» même n'a pas encore osé aborder avec précision, est tranchée dans le sen* de l'affinnative, à la aGuerre sociale», par le ci-devant général des Sans-Patrie, Gustave Hervé. Voici comment cet insurrectionnel d'hier, qui paraît ambitieux maintenant et pressé de devenir u i «satisfait», présente et résout le problème : «Un parti de gouvernement ne refuse pa* de voter te budget. Tenez-vous tant que cela à oe geste rituel, qui consiste à voter le budget article par article, à batailler pour l'amélioration en détail, puis à le repousser dan* .son ensemble ? Moi, pas. J'ai horreur des chir noiseries, même socialistes. Un parti de gouvernement, coalisé avec d'autres partis, a intérêt à s'entendre avec eux, avant chaque (bataille parlementaire pour ajguitler le Gouvernement dans la bonne voie, pour déjouer les pièges et les manœuvres des adversaires.» Le journal d'Allemagne, là-dessus, s'en donne à cœur joie. Il a beau jeu, d'ailleurs, de montrer que, dès la rentrée, quand il s'agira de terminer la discussion du budget, — sur lequel il y a encore à voter environ pour 600 millions, — «les élus du parti socialiste seront obligés de dire, comme Hervé, que la résolution d'Amsterdam n'est qu'une chinoiserie ». Et, en effet, ainsi que dit le « Cri dn Peuple», «si les députés de la Fédération de* Gauches, de l'Alliance démocratique, de l'Action libérale et de la Droite ont le moindre esprit politique, il s'empresseront de voter contre l'ensemble du budget. Alors,... si le* cent socialistes, sans en excepter un seul, n« ^e joignent pas aux radicaux pour voter 1* budget, le Gouvernement de Roehette s'effondrera comme un château de cartes.» Evidemment; évidemment... Ajoutez à cela que les menaces persistante! d'un nouveau scandale financier prennent corps un peu plus tous les jours. D faut s'attendre à du grabufre.^ Je vous édifierai là« dessus dès ma orochaine lettre. B,

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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