La Métropole

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s.n. 1914, 09 Avril. La Métropole. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bf09/
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LA MÉTROPOLE IAJBO rv INT BUVTTT. 1VT9 Dm 16 — Su cnolf *••••••••••«•&. 6 — 21e Année Trois cnols. ••••••»••••» & 4 60 — _ On rtbonn* A tous les bureaux do poste et aux tacteurs. NO Vo ETRANGER, le port en sus: «y.fiition v B pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal même LE DIIUO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin le niiero Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 pages Rédaction : Téléphone 617 pages j CENTIMES Annonces : U petite Chronique sportive la ligne ligne ... £r. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. ■ 2 00 Réclames la !i;:ne, » I 50 La Ville id- ■ 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prti à convenir JeUQ] Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* vers, l'adresser à VAGENCE HAVAS : Q avril 1014. à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. " avril îyi1» à PARIS : 8. place de la Bourse. à LONDRES t u3. Cheai.side K. C- Pour la fagne Qu'attend-on ? 11 faut le redire toujours et encore: H es [ urgent qu'on prenne des mesures pour pré F server la Fagne, menacée par cette imdiustria-; fixation à ou&nanoe qui paraît devoir n'épar [ ^jior aucun des beaux 9ites de notre pays, t [je mouvement en faveur Je la protection de la Fagne s'avère formidable. Le problème a été posé voici plusieurs années déjà par 'a I. haute autorité scientifique die notre pays: un vcou voté à Pimonimiité par la classe des i gcâejnoes de l'Académie royale de Belgique gur 1 Initiative de M. le professeur Frédericq. I adjurait le gouverne ment de conserver le hau plateau de la Baraque-Michel, qui présente tous les caractères d'un îlot glaciaire et qui, à ce titre, constitue urne rareté unique au poim: «Je vue des sciences naturelles. I Depuis lors, c'est par centaines que se son.; t. intfiLtipliés les appels en faveur de la Fagne; I fis sont venus de Verviers, de Liège, de I Bruxelles, d'Anvers. Touit récemment encore, r bous signalions le rapport si favorable irons-mis au gouvernement par le marquis Impe-I f^aii 9ur les nombreuses pétitions demandan la protection de la Fagne, rarport basé sur K trois motifs essentiels et _ partioullièremen: graves: i° destruction possible des eaux de S/xi ; 2° diimkvumion du débit des souroes de 'a I G/Jcppe; destruction d'un paysage unique é en Europe nord-occidentale. Dans « Chasse et Pèche », um « Vieil Ar- ■ donnais» vient de révéler un motif de plus en y . laveur de la conservation de la Fagne: «Ne suffirait-ii pas, écrit-il, pour obtenir l que notre haut plateau reste indemne de tourte tenuative d'exploitation ou de boisement. de faire observer que c'est le seul endroit en Belgique où l'on aàit pu acclimater • le grouse d ' Ecosse ? L'introduction du grouse - par M. M art fold en 1893 a procuré à la com-imme de Jaihay une augmentation de revenu, par la locatnon de la chasse, d'environ ç,000 à 6.000 francs annuellement. Vous voyez par là qu'au seud point de vue de la chasse, les 675 hectares que l'Etat devrait racheter rapportent bien plus qu 'un capital de 60,000 frs. » Et le <( Vieil Ardennais » signale urne solution simple; « I1 v aurait du reste un moyen de concilier tous les intérêts. C'est: i° d'interdire tout travail d'exploitation et cle boisement dans le haut plateau à une altitude supérieure à 550! mètres; 20 de laisser les communes libres de boiser les parties incultes se trouvant à une altitude moindre; 30 d'indemniser celles-ci, par l'octroi de routes ou de chemins de fer vicinaux, de la diminution de revenu don! elles sont lésées. » De toute façon, il est grand temps qu'on •'occupe sérieusement de préserver ce site unique et d'une façon un peu plus active que par des pétitions et des rapports. Nous sommes un peu de l'avis du. professeur HaiMeux, qui s'étonne avec quelque -raisoa, dans le «Patriote» de la fébrile rapi-dht avec laquelle le gou vernement a « protêtjé» le siite de Waterloo alors qu'il est si difficvfc* à émouvoir eh faveur de nos beautés ; mrtiwelîes et des coins de notre pays qu'il 1 Jcr>cx>r\o urîjemment de conserver au point de tue scientifique. Et maintenant, dit-il, que les Anglais som satisfaits, nous demandons que l'on accorde ■Bt^faobion aux très nombreux Belges qui estiimerut qu'iJ est temps de prendre des mesures efficaces pour sauver les dernières beauté? naruirelWs du territoire national et notanimertf l'admira bte^région de POurthe supérieure en-des industriels et des ingénieurs rôvent d'abîmer sous les eaux. Nous disons «de très nombreux Relgies». Ils ne sont pas seulement nombreux, ils 9e recrutent nîus particulière- ! ment dans les milieux intellectuels et représentant l'élite die la Naitiion. Et M. le professeur H a lieux ajoute: ■ «MM. les ministres des Arts et des Tra- t |8;l*uux publics n'assisteront pas indifférents à p oe mouven>ent de l'opinion. I.es Belges n'ob ' RHenrlront *>*s moins que les Anglais. » r 5 Non» croyons die notre devoir d'insister ç vivement dans oc sens. Au moment où l'on b KWent à coutns die miilHions d'assurer la défense t du territoire, où le pavs se prépa.re à faire de 10 RWurdis çaori fi ces en faveur des classes ouvrit 1< res, ii ne serait que juste ou'on dépensât a iaussu' quelques centa ines de mi'le francs pour n ldon,rw <?a ' îisfaofion aux intellectuels belges t: fqui ont pris en n\aiin la défense, devenue tou* q à faiVt urgente, de nos sites naturels. " ' Vous sommes corwaiimous que cet aipnel t eera entendu ef nrsus con->';ons nos amis de la P presse, sans distinction d'opinions, dé faire v '•ivec nous un énergique effort dans ce sens. £ Q 11er eus. n h Chez nos artistes 0 Anvers contre BruxelSes [ | La protestation snivanto sera affichée c wujoard'hui sur les murs de la ville: PROTESTATION j> Contre l'attitude du représentant LOUIS FRANCK ? K Dans la séance de la Chambre des représentants du 3 avril et cela sans aucune ten- -pan ce politique, le banc d'Anvers s'est rallié, k l'unanimité, à la protestation énergique de I MM. les représentants de MFESTER DEL- L YACTX, VA! CAUWELAERT et ' HEN-DRICKX. Cette protestation était surtout di 'crée coi.tre la direction tendancieuse im-■nmé© aux beaux-arts pai son directeur w EH LA NT, dont les agissements tendent à ■lire de Bruxelles l'unique centre artistique cela au détriment d'Anvers. j' H Rn voici les preuves : ,lf ■ kposition universelle de gand 1913. Comtté d'organisation : H Membres 18 Membres Amversois, 0 a' Membres du Jury : H Bruxellois 15. g< ^^ûTôrsoIs t (ajom.bre (le l'Art contem,porain.). m ■ TnviWe a cette exposition. 23 m , e^(>'s Anversois, w avcc '*7 oeuvres. 3 avec 21 œuvres (ce> 3 invités étaient meintwes çjj, de l'Art contemipomim). K ACHATS POUR LES MUSEES 1805-1911. 3 ■ Anvers acheta 57 œuvres d"0 Bruxellois on ■ Bruxelles acheta 15 œuvres d'Anversols. 0(>} G-and acheta u œuvres de Gantois ''<> ■ To B. eul Hou line exposition de l'Art 3u: l'M lVT?80rl*\'o? ansPloes du gouvernement. ^'° 11' /v en confia l'organisation à ^ec In» t co°fconiP°raû- oe qui eut pour ré- ^ m'1 îue • arfcistee anvorsois y furent in- <1™ • les six membres de I' « Art contera- d08 einipo*' 81x 'eUl3 élèves et une femmo- ^6S~ , r res i-es rePrdatants citée ci-dessus J"8" ««u m vnE?^aeat CJ né-fast<s aek- r » 'tnai FRANCK crut devoir s écrier: ,. i T ÏKRLANT est un très bon dil ^ #(,rKiQurtn? aux-Arte' * Nous protestons "en » Contrj 063 P'!^ics qui sont en ^ ^ a'1- ^aSrante avec les intérêts ar- . JHuhlV Qu' prouvent, chose re- F Sr«t i'JUû,M- LOUIS FRANCK met Pin- qui. iri <;.£ îc,!llef ,d'un groupe au-dessus de 3"e Mo «rai. des 1/6 Secrétair©, port 7 l°ÏTEN ARTHUlt VE11BEECK les c L'Actualité Le ministère et le parlement espagnol ■a Le nouveau président du Conseil \Œ des ministres espagnol aura sans iïl doute appris à ses dépens que tout n'est pas rose dans la vie politique et parlementaire en Espagne, et pourvu que ses adversaires prêtent vie au cabinet actuel, M Dato se convaincra do jour en jour plus complètement que' la situation politique actuelle Ju royaume est vraiment sans précédent L'ouverture des Cortès a eu lieu et le roi a lu devant une assemblée brillante le discours du trône que lui avait soumis M. Dato. Mais cela ne veut pas dire que le Parlement es-Ipagnol existe réellement. Pour le moment, en e«ffet, il n'y a que le Sénat qui soit en mesure de travailler ; la Chambre ne peut pac, so constituer parce qu'on ignore toujours sa composition exacte, de même que l'on est absolument sans certitude au sujet de l'existence d'une majorité ministérielle. Jusqu'à présent, le ministère n'a pas encore publie de ahiffres officiels sur les résultats des dernières élections et on ignore toujours combien de conservateurs, de libéraux, de sociaJistes et de républicains la Chambre espagnole peut compter pour la nouvelle législature. La raison en est que le nombre des élections contestées est tellement oonsidérable que l'on ne peut en rien prévoir la composition finale de ta Chambre. Sur 404 députés que compte la. Chambre, on doit considérer plus d'une centaine do mandats comme non définitivement attribués. Les dossiers relatifs à ces élections sont en ce moment soumis à la cour suprême qui aura quelque mal à rendre son jugement dans des affaires aussi nombreuses que compliquées. Il y d'ailleurs un fait oui semble montrer que M. Dato ne compte pas sur une majorité de députés conservateurs ou plutôt ne peut pas compter sur une majorité ministérielle homogène. Le président du Conseil avait convoqué pour le 1er avril une assemblée de ses partisans à la Chambre des députés. Or, les amis de M. Dato étaient très exactement au nombre de 194, ce qui no re-l présente pas la majorité de la Chambre. Alors, deux moyens se présentent au gouvernement pour se tirer do cette situation plutôt délicate. M. Dato doit s'allier à l'ancien président du Conseil, comte de Romano-nes, ou bien il devra se rapprocher de M. Maura et_ attirer le groupe do députés qui se sont réunis autour du chef du parti conservateur, pour former une majorité. Certains journaux, comme le « Temps », prétendent savoir que la première combinai-J son l'a déjà emporté dans l'esprit de M. Da-I to sur la seconde et que c'est bien définitive-J ment le libéralisme espagnol qui sort victo-l rieux de la crise ouverte depuis quelques an-j nées au lendemain de la chute de M. Maura.l 11 faudrait cependant savoir quel libéralisme! espagnol triomphe ; car il y en a de plusieurs! sortes. Le libéralisme de M. Canalejas ne! •essemblait certainement en rien à celui dej< il. S-agasta et le comte de Romanones nrJ1 reut s'allier aux troupes de l'ancien minis-ji ire Garc.ia Prieto, qui se dit cependant libé-j -al aussi. Il s'agit de savoir, en un mot, sil M. Dato^ va so compromettre avec les libé-f raux, qui sont toujours prêta k sacrifier jus-l lu'à la monarchie pour sauver leur înflu^ncrl politique, ou bien s'il veut s'entendre avec les] libéraux monarchistes qui se sont séparés pr<" ' ïisément du comte de Romanones parce qu'iMj wmproanettait les institutions monarchiques!' >ar ses louches combinaisons politiques avec ' es républicains et les socialistes espagnols. La presse française a cru voir la preuve!; les conventions conclues dès à présent ontrr! Dato et le com te de Romanones dans In J eneur du discours du trône. Ce discours ce-h endant était absolument terne et ne don-j ait d'éclaircissement sur rien du tout, si-j on sur le désir du président du Conseil de! lire aboutir tout une série de travaux pu |( lies absolument nécessaires sans aucun don-j 5 et dont l'opinion" publique demande de-j, uis longtemps l'exécution. Maie ici encore!; > programme paraît tellement vaste que dix j p ns ne suffiraient pas à le remplir. Ce quij^ 'eut rien gâté du reste, c'était des déclara-j? ons un peu plus précises sur la politique!' ue le ministère compte suivre on d'autres batiàres. Le silence absolu du discours d v j j* •ône est interprété effectivement par la resse espagnole à son tour comme une preu-l a de l'influence do l'ancien président dnl® onseil sur le nouveau oibinet. Si oette in- ! uenoe venait cependant à se manifester d'u-lj e façon plus décisive encore, il est clair quej'* existence du ministère ne serait pas de Ion- P ue durée. L'absence complète de majorit*' 1^ omogène mettrait bien vite un terme à son I^ xistence. t< Au Parlement même, c'est maintenant lnP onfusion et le chaos. Il semble que l'on ail- j > à Madrid vers la môme situation parle-j™ lentaire qu'à Paris. Déeomposition oompJè-J" s des anciens partis, formation de groupes Jnr instituant plutôt des associations d'appétits 1^ t d'intérêts politiques, et enfin absence e: empiète de programme et de principes poli-iques. La couronne qui a favorisé ce déve- n >ppement n'aura> nas à s'en féliciter. La R luvegarde des institutions monarchiques c' en trouvera plutôt affaiblie. — J. Joerg. 01 I î 'Exposition maritime internationale de Londres k lu )o( lu Nous avons parlé à plusieurs reprises deHj sxposition de la marine et des industries M' •nnexes, qui s'ouvrira à Londres au mois dejc< ptembre prochain. Nos lecteurs n'appren-ont sans doute pas sans intérêt des détails 1 sujet de ce « show » international. Pl L'exposition, placée sous le haut patrona-r? ; de S. A. 11. le _prince de Battcnberg, pre- ^ 1er lord do l'Aifiirauté anglaise, s'ouvrira le|sc septembre à l'Olympia. re les En vue de compenser l'oubli dans lequel les 'erses industries maritimes ont été relé- Pl ées depuis des années, les organisateurs j b décidé d'exposer le paquebot moderne au co nplet, le navire de guerre perfectionné,|ta juioement du chantier naval et des docks.} us les détails de la construction et de l'é-|^ei pemont d'un navire seront exposés dans >dro logique; l'on attend en outre une col-H6 ^ion unique de maquettes. la 6 galerie de l'Olympia n'intéressera paspe ' le spécialiste; les profanes y trouveront ^I: maquettes du Trinity Housè; parmi cel- ex ci on verra des maquettes de quatre plia- cai Bddystone, de diverses dates, depuis 1694 en [u'à 1878, un vieux navire hollandais, em-j — 'é en guise do phare vers 1736. no section hollandaise fort étendue y ex-l uera les méthodes en usage sur le conti- | t et les facilités qu'on y trouve; cette sec- J , organisée par les villes de Rotterdam etkra msterdam, qui se sont vu mettre à leur ten osition une somme totale de cent cin-LoU lté mille francs, exposera, outre les mantes des deux ports et de leurs bassins,! C plans, des^ cartes marines et des vues, L serviront à attirer l'attnetion sur l'im- Hin ance que présentent ,pour le continents et f .eux ports d'Amsterdam et de Rotterdam, couj Échos X«C!IS— LA VILLE Programme de la journée : COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat du commerce et de l'industrie, réunion do la section d'allemand. Borlitz School, 8. Meir — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à 6 heures, exposition df ; Mm© Blanche Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avrLl) , Corolo Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi tion Victor Thonet (ouverte Jusqu'au 16 avrld). L'anah ers aire du Roi Anvers a dignement collaboré hier à la célébration du 39e anniversaire du Roi. Tous les bâtiments publics étaient pavoisés aux couleurs nationales, de même que de très I nombreuses maisons particulières. Les oon- | sulats avaient arboré à côté du drapeau belge les couleurs de leurs pays respectifs. 1 Au port, les navires avaient reçu une dé- 1 coration très vivante de longues guirlandes I de drapelets multicolores. A Ste-Anne, le I Ïacht^-Olub et la Société royale nautique an- c versoise avaient également pavoisé leurs ins- c tallations. t Jeudi-Saint Cloches qui s'en vont à Rome, églises ou- : vertes aux fidèles, heures d'adoration et de recueillement, jour où l'on commémore un ; grand mystère d'amour et de douleur, journée sainte, parce qu'elle fut sanctifiée et l qu'elle nous sanctifie. Lo Jeudi-Saint rappelle un mystère d'à- "i Tiour. Mais ce jour si 'heureux n'est pour- ^ ;ant pas un jour de joie et c'est souvent à :ort que nous envisageons l'amour comme R itant joyeux. La joie peut à certains mo-nents s'allier à lui, mais l'amour est si grand ® lue lorsqu'il visite les pauvres êtres humains, e î ne leur dispense d'habitude que des don-leurs. La peur de souffrir fait en sorte qu'à beaucoup répugne l'amour; et si on en par- P le et si on le souhaite, c'est tTop souvent en prostituant son nom et en l'appliquant au P seul plaisir. S Le Jeudi-Saint, les prêtres sont vêtus de blanc et d'01. Et dans les rites de l'Eglise ^ ces couleurs symbolisent la joie. Or, en disant que le Jeudi-Saint n'est pas un jour n joyeux, nous ne dirions jcis toute la vérité. 1 car la joie et la douleur sont des sentiments qui s'appellent. C Parce que la souffrance répugne, on l'é- ? oarte, on la supporte de mauvais gré, on ne suppose même pas qu'elle puisse être dispen- ^ satrice de joies. C'est l'accueil que nous faisons à la souffrance qui fait que nous ne d l'aimons pas. Elle ne nous apparaît pas seu- I lement douloureuse, mais maussade, et nous ^ 1e voulons pas éprouver la douleur heureuse, t: qui tait souffrir en faisant vivre. ^ Le Jeudi-Saint nous rappelle toutes ces à :hoses, et cela est bon, car ces pensées nous 'c •eportent aux fondements inéluctables de lotre destinée. ti h AIIo l Anvers ? d — AUô l Anvers ? — Ici, Liverpool l r< Voilà la cx>nversation téléphonique établie Q lepuis lundi dernier et qui ne pourra qu'apporter des avantages à nos relations commer-ïiales et maritimes avec le grand port an-;la:s. Cette nouvelle es't communiquée au 1 Journal of Commerce » de Liverpool par st 11. Hidden, directeur des téléphones du dis- la -rict de Liverpool. y\ La communication téléphonique de trois in ninutes coûte la bagatelle de 8 shellings» soit ai 0 francs. q, La consécration de l'église Sainte- m ïathérine au Kiel S. E. Mgr Mercier, cardinal-archevêque de q' lalines, procédera le lundi 27 avril prochain « la consécration de la nouvelle église Ste-îatberine au Kiel. Les fidèles auront accès cr u temple vers 10 heures et la messe $0- pi înnelle commencera vers 11 heures et demie, er Tous les visiteurs du nouveau sanctuaire p« >nt unanimes à dire le plus grand bien des n< eureuses proportions que son architecte, M. jo ilmeyer, a su donne*- à l'édifice. L'église ;t spacieuse, claire, simple et plaît à l'œil, l'î Une deuxième solennité sera célébrée 1< en imanche 17 mai, anniversaire du jour où qt statue de Notre-Dame de Bon-Secours fut pc lacée en 1864 par feu le R. P. Sehoofs à la pr lapelle de la chaussée St-Bernard, à Kiel. bu ette belle statue, dont la vénération remon- ét 1 à l'éx>oque du choléra, a été transféfrée ac uns la nouvelle église. na La fête religieuse du 17 mai sera spéciale- de ent intéressante. La chorale Pie X d'An- ra îrlecht, qui l'été dernier remporta le pre- ta: ier prix au concours international de chant dr ensemble à Mal in es, prêtera son concours oh 1 donnant à l'église un concert spirituel, ve A la môme heure se fera en outre la bé-kliction des nouvelles orgues et le réputé en &f Denyn donnera uu haut du gracieux olo lai 1er une de oes auditions dont il a le se- a 1 ■et, au carillon aux clochettes harmonieuses argentines dont la tour vient d'être eniri- pic ne. fie lit Les festivals de mat me Mme Alice Gusxalewicz, qui participe aux ( éditions du prochain festival de mai, orga- i»h ise pair la Société royale de Zoologie, est on ne des artistes lyriques les plus célèbres de ] Allemagne. Elle est au premier rang parm: 1© s cantatrices qui incarnent spécialement les ré* ?roines de Wagner, et c'est elle qui eut th( honneur de creer le rôle de Kundcy lorsque :adridannée * Pareifal 1 fut représenté à me L'impression qu'elle produisit dans oe rôle ire t considérable et après le spectacle S. M \lr reine d'Espagne fit appeler la oelèbré ar- hu-ste dans sa loge royale et lui remit per- un nnellement une croix d'or enrichie de pier tôt s précieuses, en témoignage de sa haute ter time. ]au Aime Guszalewicz appartient à la scène de- cui lis 1896; depuis plusieurs années elle est lau tachée au grand opéra de Cologne, qui tre mpte parmi les théâtres les plus impor- les rite de l'Allemagne. (]ar Au concert du lundi 18 mai, Mme Gusza- tro viez chantera avec le ténor Hensel le grand o du Prologue du « Crépuscule des Dieux » Wagner, et avec Mme R. Francès Rose, scène finale de 1' c Elektra » de Strauss. sera la première fois que l'on entendra à vers des fragments de cette œuvre, qui ge des interprètes disposant de moyens voix extraordinaires et en outre une mise œuvre de foroes orchestrales considérables. ^ La Vie militaire J; 'ermutations. ia ] res Ire et 5e compagnies du corps des soui isports de la 5e division d'armée peranu- cées >nt entr'elles de numéro à la date du 10 tiat rant* sida ans la gendai*merie. cher a brigade de gendaimerie à cheval de intii geon a été transformée en brigade à pied conf on siège transféré à Noville-lee-Bois le 6 ficac •ank bra\ L'assassinat (ie M. Oaimetti A L'INSTRUCTION M. Caillaux raconte sa via Paris, 7 avril. — Suitç de l'interrogatoire de M. Caillaux. M. Caillaux en arrive à la campagne du t Figaro ». Il avait connu M. Oalmette dans os salons de M. Waldeck-Rousseau dont il îtait le collaborateur et dont Calmette défen-lait la politique. Les relations des deux hom-ncs s'espacèrent sous le ministère Clémen-;e£ . Calmette commença à attaquer M. Oail-aux.Celui-ci affirme que M. Calmette, dont il iéplore profondémen - la mort, ne pouvait i-voir aucun ressentiment contre lui. M. Caillaux reçut à plusieurs reprises des ►ffres pour une campagne contre M. Calmet> e, mais il refusa toujours de se servir de îareilles armes. M. Caillaux parle ensuite, mais avec réser-re, de la publication projetée par M. Cal nci/te de certains documents relatifs à la dé-ense de la France. Il indique que c'est sur 'intervention de M. Barthou, à la demande lu représentant le plus autorisé du pouvoir, ue M. Calmette a renoncé au dernier mo-uent à la publication qui aurait été de na-ure à créer les plusrgraves complications ex-érieures.En ce qui me concerne, dit M. Caillaux 'aurais appelé de tous mes vœux une telle •uMication que je ne redoutais pas. Le joui ù, le temps ayant fait sou œuvre, je pourrai arler librement, le jour où |e livrerai à la ufelieité l'œuvre qu_> j'ai écrite sur Agadir, j suis certain que tous les citoyens me ren-r-it justice n seulement à mon patrio isme mais à ma clairvoyance politique pour o pas dire plus. M. Caillaux conclu, ('e ce que le document a question avait failli être publié, qu'il bait bien renseigné sur ce qui se passait au Figaro » et qu'un adversaire recourant à 0 telles armes ne reculerait devant aucune ublication. M. Caillaux fut ensuite très étonné de la ublication de la lettre a Ton Jo ». Son indication 8'aoc- t quand il apprit de différen-?s sources que le « Figaro » allait publier les 311 x lettres. Mme Caillaux n'eut plus, à partir de ce mo-ent, aucun doute sur la publication des letr os intimes dérobée? à son mari. Cette publication qui devait, termine M. aillaux, étaler sa vie sentimentale, était 3ur Mme Caillaux un froissement de ses mtiments les plus profonds. U s'agissait de 1 légitime dignité de femme et de mère. M. Caillaux rappelle ensuite les différents étalls déjà connus de la journée du drame. epète que Mine Caillaux ayant consulté [. Monier vint lui rendre compte de l'entre-en et lui demanda ce qu'il vouliit faire. Eh bien je casserai la g... à Calmette. fpondit M. Caillaux. Un peu plus tard il dit Mme Caillaux: Pas aujourd'hui. A mon ur et à mon heure mais cela ne tardera pas. M. Cailliux dit que Mine Caillaux ftait 1 îs fatiguée et qu'il n'insista pas quand elle ii dit qu'elle n'irait pas dîner à l'ambassa-3 d'Italie. M. Caillaux termina en donnant sur la soi- 1 :e du drame les renseignements déjà con- : us. j Confrontation de KS. Barthou et ÇaiDIaux Paris, 8 avril. — M. Boucard, juge d'rn-ruotion, confronte aujourd'hui MM. Cail-ux et Barthou, mais avant la confrontation . Caillaux demande à ooanDléter un point , îportant de sa déposition d'hier. D indique ' i juge qu'il résulte, à son avis, des faits l'il a portés à sa connaissance, qu'il était ' abli d'une façon certaine qu'avant le dra-e ni sa femme ni lui n'avaient été préooeu- \ is de l'affaire Rochette. Ce n'est donc pas j >ur éviter la publication du rapport Fabce ie Mme Caillaux s'est rendue le 16 mars au Figaro ». ^ M. Caillaux rappelle d'ailleurs qu'il ne ! oyait pas à l'existence du document Fabre, lisque celui-ci lui avait affirmé qu'il n'y s ; avait pas. D'autre part, sa femme et lui nsaient que s'il y avait publication d'une ite quelconque, elle aurait lieu dans un ( iirnaJ du soir. 1 M. OaiKaux constate ensuite que dans ( affaire Rochette il n'a rien fait qui puisse I tacher son honneur. La commission d'en- ( ête n'a fait qu'émettre une appréciation c litique sur son action. Il aurait d'ailleurs 1 otesté contre oette appréciation à la tri-ne de la Chambre si une réserve ne lui 1 lit pas commandée dans les circonstances ( tuelles. J'aurais dit que, ministre des fi- 1 nces, j'avait le devoir d'informer le prési- ' nt du Conseil des inconvénients aue pour- ^ it présenter pour le marché des valeurs ce-- 1 nos plaidoiries. J'aurais dit que j'avais le >it de transmettre une sollicitation à mon î :>f. Abus d'influence ? Non, acte de gou- é rnement tout simplement. c \laintenant que l'on connaît la vérité tout £ tière. à qui fera-t-on croire que Mme Cail- 1 ix a fait le geste du 16 mars pour éviter ç ion mari une démarche politique? VI. Caillaux ayant terminé son exposé com- e montai re relatif au rapport Fabre, le gref-r de M. Boucard, M. Taphanel, lui re-sa déposition et la confrontation com-noe. r 3ette confrontation a été empreinte do la o is grande courtoisie. Les deux adversaires c i couché sur leurs positions. q ja confrontation a roulé uniquement sur a point de savoir si Mme Gueydan, sous un <■ erbère, avenue d'Antin, a lu à M. Bar- ,> ►u les deux lettres intimes. il. Barthou, sans donner de démenti' for- pi 1 à M. Caillaux, dit qu'une confusion a germer dans l'esprit de ce dernier. J'ai n s bonne mémoire, dit M. Barthou, et si je ie Gueydan m'avait lu une lettre de dix- \ t pages, il m'en serait certainement resté s; souvenir. Or, je tiens à affirmer que j'ai e, jours ignoré jusqu'à ces jours passés l'exis- a, oe des deux lettres dont parle M. Cail-x. Je ne connaissais seulement que le do- (i< nent Fabre. Il est probable que M. Oail- r; x, qui connaissait l'existence des deux let^ î intimes et hypnotisé par la crainte de voir publier, a pu penser que Mme Gney- £r 1 en avait donné connaissance, mais il se tnpe. INTÉRIEUR | de —)o(— lie tl5 ne ligue bulgaro-belge. lei Le Association des étudiante bulgares à la e d'informations mensongères concernant Zv iiugarie — informations provenant de ra ■ces grecques, serbes et roumaines et lan-dans la presse française — a pris l'ini-ve de former une ligue de Bulgares ré- — nt en Belgique et de Belges ainis de la bé. Cette ligue aura pour but de recher-les possibilités d'un rapprochement plus ab no entre Belges et Bulgares et, car des'déi érences et par la presse, de rendre inef- de: es les attaques dirigées contre ce peupJe abi e Ai méconnu. ^an, ' Excursions en Angleterre. I L'administration des chemins de fer m< ' en distribution du 8 au 13 avril, à l'occasic de la fête de Pâques, des billets à prix r< duits pour l'Angleterre. Les stations d'Anvers (Central), Blankei berghe, Bruges, Bruxelles (Nord), Gan (Sud), Gand (St-Pierre), Liège (Guillemins délivrent des billets pour Douvres et Lor cires. Celles de Bruxelles (Midi) et d'Esschen n mettent en vente que des billets pour Dou vres seulement. Ces billets sont individuels, ont une du rée de validité de 15 jours et s'obtiennen au guichet sans aucune formalité. Aux mômes dates, la station d'Ostende (quai) et les distributeurs à bord des mal les délivrent des billets à prix réduits poui Douvres et Londres, d'une durée de validité de huit iours. Des prospecteurs relatifs à ces billets s'obtiennent dans toutes les stations de l'Etat On peut aussi y consulter les affiches. BRUXELLES -)o(- L'anniversaire du Roi. Le roi Albert a tôté hier le 39e anniversaire de sa naissance; il est né, en effet, le S avril 1875 a Bruxelles. La reine Elisabeth est née le 24 juin 1876 Ils se sont mariés à Munich le 26 décembre 1900 et ont de leur mariage trois enfants: lo prince Léopold, duc de Brabant. né le 3 novembre 1901, le prince Charles, comte de Flandre, né le 10 octobre 1903, et la princesse Marie-José, née le 4 août 1906. Le Roi a reçu hier matin les félicitatiom du prince et de la princesse Victor-Napoléonj des dépêches du prince et do la princesse Charles de Hohenzollern et du duc et de la duchesse de Vendôme. Tous les membres du corps diplomatique, les ministres à portefeuille et les ministref d'Etat^ des personnalités politiques, scientifiques, industrielles, tous les officiers supérieurs de la garde civique et de l'armée, ainsi que les chefs de corps, sont allé s'inscrire au palais de Bruxelles. Les soldats de la garnison ont bénéficié du service du dimanche. A la façade des bâtiments publics, aux hôtels ministériels et à de nombreuses maisons particulières, le drapeau national avait été arboré. Le Roi a reçu une quantité considérable de télégrammes de félicitations ; parmi les premiers, citons ceux de l'empereur et de 1 im-[>ératrioe allemands, du président de la République française, de l'empereur François-Joseph, du roi et de la reind* de Roumanie, s te, Lo Roi a été fêté en famille, la Reine et les jeunes princes lui ont offert de superbes fleurs. Les dignitaires de la cour, eux aussi, >nt présenté leurs compliments au chef de l'Etat. La Famille royale à Ostendo. Lo Roi, la Reine et leurs enfants quitteront Bruxelles lundi pour aller s'installer à )stendo. Le prince de Galles traverse la Belgique. Le prince de Galles, voyageant sous le nom le comte de Chester, venant de Norvège et ie rendant en Angleterre a traversé la Belgique hier matin. 11 se rend à Windsor pour y passer les 'êtes de Pâques en compagnie de ses pa-•ents.Mieux que la tour Eiffel Du « Soir » : Notre capitale va pouvoir s'enorgueillir de îosséder la tour la plus haute du monde. En effet, à l'occasion de la deuxième •éunion de la Commission internationale de élégraphie sans fil, les membres de cette ommission viennent d'assister à la pose du >remier riv»_t d'un pylône de 333 mètres dont 'érection a été décidée pour permettre et acilitor les recherches scientifiques de tous jenres, notamment dans le domaine de la nétéorologie, de la physique générale, de l'é-ectricité atmosphérique et de la télégraphie ans fil. Ce formidable pylône s'élèvera à Laeken. La tour Eiffel, édifiée au Champs de Mars >n 1889, n'a que 300 mètres de hauteur; le >ylône de Laeken l'éclipsera par la hardiesse e sa construction. U sera remarquable autant >ar sa légèreté que par l'audace de sa conception. Un ascenseur électrique permettra l'arriver au sommet du pylône, d'où l'on ►ouirra découvrir un splendide panorama. Les membres de la commission interna-ionale de T. S. F. qui assistaient à la pose lu premier rivet du pylône géant, ont inaugu-é. le même jour, les nouvevaux locaux, le aooratoire, la bibliothèque et les ateliers, mis leur disposition, à Laeken, par l'Ecole de élégraphie sans fil. L'Allemagne était représentée par MM. les rofesseurs Schmidt. Volimer et Wien ; l'Angleterre. par MX. Duddell, Eccles et Mar-hand ; l'Autric he, par M. Bennuorf ; la Bel-ique, par MM. Eric Gérard, Goluschmidt, >rumaux et le Père Lucas S. J.; la France, ur le professeur Abraham et le commandant 'errié; la Hollande, par le Père Wulf S. J., t l'Italie, par le professeur Vanni. A l'Observatoire. Nous avons dit que les membres du Tou-ng Club allaient visiter l'Observatoire royal e Belgique en une série d'après-dîners qui at commencé mardi dernier. Sur 300 ins-"its pour ce jour-là, 285 se sont présentés, n _ les réunissait au fur et à mesure des r rivées par groupes de 25 personnes. Cha-ie groupe était conduit par un membre du îrsonnel scientifique ; de plus, un employé ) l'établissement faisait office de serre-file >ur empêcher les retardataires de s'égarer. Le premier groupe était conduit pair M. elporte, le second par M. Van Biesoroeck, troisième par M. Jainar, le quatrième par . Casteels, le cinquième par M. Moreau, k iièine par M. Biot. Chacun d'eux a piloté ( Lsuite un autre groupe dans le même ar-•e. 11 est dès à présent certain qu'il fau-a une douzaine de jours pour répondre aux ( mandes ; plus de 3,500 membres du Tou- x ag Glub sont déjà inscrits. ( II y a décidément quelque chose de chan- c dans l'esprit belge, qui s'intéresse de plus j • plusy aux institutions scientifiques. Great Zwans-Exhibition. c Le comité exécutif prie les artistes pein- [-3s, sculpteurs, architectes qui désirent col- (, iiorer à la Zwans-Exhibition do se joindre ceux de leurs oonfirères qui déjà se sont u ïtallés au Marché de la Madeleine. Un coin ■ celui-ci est, en effet, transformé en ate-r où il a été mis à la disposition des ar- 1 tes tout ce qu'il faut pour... commenter « événements et charger les personnalités. . s artistes qui oomptent exécuter chez eux ^ ï toiles et des sculptures destinées à la "ans-Exhibition sont priés do se mettre en >port avec le comité exécutif, 16, Galerie ? rtier, à Bruxelles. ù I AVIS £ cette époque do l'année le nombre de nos >nnés se rendant en villégiature, est consi- m •able. Pour faciliter la prompte exécution an mutations, nous prions instamment nos b >nnés de vouloir bien nous rappeler leur îisnne adresse an nous cûmmgnicuint leur]m ,t JL'anniversaire royal n * —■—— La grande revue au Camp de Beverloo □ La 2me division d'armée, groupant 10,000 hommes défile devant le général Heimburger. -- Nos troupes anversoises sont remarquables de tenue -= Les brigades, mixtes. =- Quelques réflexions (De noire envoyé spécial.) Mercredi. Les troupes de la 2e du vision d'armée, mo-maniraniément éloignées d'Anvers pour accomplir leur période annuelle de tir, ornt commémoré hier par une revue et un défilé brillant* le bnente-neuivième anniversaire cle la naissance du Rod. Lors die son installation comme commandant supérieur des foroes armées à Anvers, lie dliistifliiguié général Heimburger avait éprouvé du regret k ne pouvoir aussitôt passer la revue des troupes sous ses ordres et récemment réorganisées.» Hier iil est vrai., les Anversois fuirent encore privés chez eux de la revue, spectacle dont ils somt friands, mais un nombre assez coquet de concitoyens s'étaient donné La peine de prendre le train pour le camp de Beverloo. Le 9oleil d'avril riait dans les rues tarées au cordeau cle Bourg-I_^opo!d, le faubourg civil diu camp, où tout est aussi militaire que possiible depuis les grandies bâtisses officielles jusqu'aux guinguettes et fritures de tout acabit. Des allées latérales de la grande chaussée d'Hechnel débouchaient les batteries de l'artillerie diivisionnaine, conduites par dies officiers très imposants avec le nouveau oolback ou l'ancien talpack, domt les mérites et les avantages respectifs faisaient l'objet de com-mrsininaiimes techniques die la part des officiers 1 venus d'ailleurs pour voir défiler leurs camarades de la 2e division. Derrière un bouquet d'arbres bourgeonnants et sentant le printemps 9urgit tout à coup l'hôpital militaire ,dornt les agrandisse menus avancent d'un joli train. U-n peu de footing encore et voici que l'on : atteint les premiers «carres ^ _ où derrière I "unéviitoible parc de voitures à frites et à orê- ; mes glacées gurgissenit les masses im posante des nouveaux «mess» des sous-officiens et d*1 la troupe. Les*chantiers sont encore en pleine activité et lies petites locomotives vrombissent sous Le poidis des matériaux le long des minuscules voies ferrées entrelacées. Nous voici en plein dans l ' « avant-revue ». De tous côtés des bataillons s'amènent, cheminant allègrement sous le vent qui souffle -sur la bruyère renaissante. De temps à autre nous dépassons déjà des «guides» qui jalonnent la ligne où \e front des trouipes va s'éta-l>liiirxC'est un peu vers le sud en retrait cle la route d'Hechtel que les trouipes attendent. Parme au pied. Des officiers montés vont et viennent, lançant des ordres brefs qud se perdent dans le bruit des batteries trottant vers le fond de la plaine. Elle esc immense oette plaine, pareiiLle à un cirque incommensurable dont les sombres sapinières tout là-bas forment l'enceinte. A fauche, dierrière les cercles blancs des cibles Bremer, des cheminées d'usine envoient dans l'air de vagues spirales de fumée. A droite, 'es dunes noires avec des crevasses de clarté là où le sable vainc la maigre végétation. Devant les trouipes, cherchant à ne rien oerdire du spectacle qud se prépare, un millier de curieux 9e 9on.t disséminés. Derrière eux. sur le ciel gros de nuages, se profilent des •harrettes anglaisas chargées de provisions de t'ouite espèce amenées là par des gagne petits que les gendarmes ont à fa ire décamper à tout moment des endroits où les troupes vont diéfiler tout à 1 lieure. Des sonnenieis éclai'.ent tout à coup et se réperoutier* jusqu'au fond des valllonnements tout au bout de la plaine, où le soleil luttant ontre les rauages fant minxiiter encore des shakos et des baïonnettes. Voici qu'apparaît le général Heimburger, ^uivi de l'escorte assez nombreuse des officiers attachés à l'état-major de la division. II passe assez rapidement devant le front des rompes, où les corps de musique 'e saluent en jouant la marche des régiments. C'est le générai-major Drubbel qud présente les trouves.Au fur et à mesure que le général et sa suite s'éloignent cle nous, d'autres sonneries éclatent, d'autres marches cle régiment élec-irisent les troupes et font redresser les têtes Jans un bel élan de patriotisme et de confiance en soi. L'artillerie et puis la cavalerie divisionnaires 9ont passées en revue après l'infanterie; Je stridentes fanfares annoncent le passage lu général et sonnent la fin de oette revue de Jlix mille hommes. Tel est, en effet, l'effectif Je la division et l'on peut dire, qu'à part uqj-/tnigtaine de soldats, souffrant d'affections bénignes, tout le monde était dans les rangs. I^e groupe d'officiers escortant le com m an-Jarut de La division vient se placer un peu en ivant de la chaussée. Et le défilé commence. Voici d'abord qu< ; tes corps de musique des se, 6e et 7e régi- i nents de ligne et les clairons des mêmes • ■égiments se portent en tête de la colonne et I mettent à iouer la « Marche cle Sambre-et-Vleuse. Les clairons dominent les musiques f t iilis ont eux-mêmes fort affaire pour mar- c puer Le rythme du défilé, car Le vent souffk 1 Lvec violence. c ^ La première Iîgine des troupes s'avance. 1 D'est le général-major Daufresme de la Che r alerie qud la commande. L'infanterie des c;e e et 7e brigades mixtes défilant par bataillon e n masse, forme un ensemble compact e; mposant s'avançant allègrement à la suiu f es drapeaux. r Les brigades sont réellement constituées, p 'est-à-dire que leurs régiments, sont dédou- a lés. Défilent donc successivement les 5e, 25e, c e, 26e, 7e et 27e de ligne. La colonne d'ambulance défile ensuite en r ataille. Les pavillons avec La croix-rouge g ottent au vent. La deuxième ligne s'avance alors. C'est d artillerie sous Le commandement du colonel c; >ebrau\vere. A oe moment le ciel s'obscurci 1 t la plaine sombre forme un décor idéal pour fc n défilé d'artillerie. \ I^es pièces se détachent nettement sur k p el. On dirait cf'une suite fantastique d'on î; nés chinoises. Et combien nombreuse est cette artillerie, m y a là lets groupes des trois brigades de le ot vision, le régiment d'artillerie divisionnaire ét les groupes des 9e et ne brigades. di En/fin, voici la cavalerie sous le commande le ent du lieutenant-colonel Thorn. Elle passe 1 galop dan® un écladr, les sabres étinoe- bl rats. d1 comprend le 4e chasseurs (nouvelle- a en»t cu'éé et deux autres escadrons. vl La grêle qud s'était mise à tomber pendant le défilé de l'artilllerie, a cessé et c'est sous le soleil que la cavalerie exécute une charge impétueuse, arrêtée avec une maestria digne des cayaliers a.abes à 200 mètres du général. Et ce fut la fin, le retoâr des troupes vers les carrés, où les attendaient un exoelient repas exceptionnel complété par un tonneau de bière par compagnie. Le soir, la fête du Ro£ fut l'occasaon die nouvelles réjouissances pour nos soldats. Chaque régiment y alla de sa petite fête. C'est ainsi notamment que Le 6e de ligne organisa à la Place du Palads une repnéseiv-îaiiion cinématographique, un concert, un feu d'artifice suirvis d'une vivante retraite militaire.Le point Le plus intéressant dans la constitution nouvelle des divisions d'armée est Le dédoublement des régiments. Celui-ci effectué -'ur papier et aux manœuvres n'existe pas administrât]* vement. Les 25e, 26e et 27e d» ligne que nous avons vu défiler respectivement derrière les 5e, 6e et 7e de ligne ne .>ont, en fait, que les régiment d'origine.Ceci présente un avantage, car les effectifs des compagnies étant d'environ 225 hommes on peut a vec les régiments non dédoublés exercer jes officiers à la pratique du commandement d'unités sur pied de guerre. D'une manière générale, oe système est apprécié encore que beaucoup d'officiers estiment que oe dédoublement finira par devenir permanent. Mais alors, ne courra-t-on pas le risque de devoir reprocher aux unités de n'être pas assez étoffées ? * * * Bien, que cela ne présente pas un intérêt de premier plan .mais puisque dédoublement '..! y a, nous avons remarqué que les régiments Jédoublés n'avaient pas encore de fanions de >ataiiil!on. On aurait pu aussi songer à créer les fanions des brigades. Détails de minime importance évidemment. Et le drapeau q ^ss égiments bis ? Et pourquoi pas leur musique, à moins que les musiques existantes ne soient considérées comme musiques de brigades ? . * * * La brigade mixte a décidément raLké Les suffrages de la généralité des officiers au :ours des très nombreuses manœuvres effectuées par la 2e division. Grande maniabilité, grands avantages pour le brigadier d'avoir sous la main de l'artillerie et avantages aussi x>ur le divisionnaire de pouvoir renforcer au besoin par l'artillerie de brigade son artillerie oropre. Les appréhensions du début disparaissent, la fraternité des armes s'établdil tideux. * * * Nous n'avons pas vu Les mitrailleuses avec eurs attelages si amusants. Le chenil est "xxurtant proche, mais les voiturettes manquent, nous dit-on. Espérons que cette situa*. -ion ne durera pas longtemps. * * * A 1 "issue de la revue, le général Heimburger avait l'air vraiment satisfait. C'est, en ~ffet, une belle division que celle que "Pon a vu défiler. Les hommes ont l'air aguerri, entraîné à l'infanterie surtout car il semble que la cavalerie et l'artillerie aient perdu notablement à la réduction du temps de service. Simple impression, évidemment, qud ne se justifie pas par un examen au cours d'un défilé. * * * I-e casernement du camp se termine doucement. Il ne semble pas qu'on continue k Tiettre la même ardeur à l'achèvement des mess de la troupe. Ceux de la cavaJerie sont finis et, comme nous Pavons dit, fort beaux. A Bruxelles Dès 9 heures, la foule se répandait sur le* boulevards extérieurs et le long de l'avenue Louise, où les troupes dès 10 heures, venaient [vendre position, en grande tenue, les dr£^-[>ea tx clnqunnt au vent. Le ciel est brumeux. mais il va nombreuses éclaireies. A 10 heures et demie, le lieutenant-général le Bonhome part du carrefour de la nie de 1& fx>i pour passer la revue. Les musiques ouent, les clairons sonnent « aux champs », es soldats présentent les armes, les officiers ;a'uent. Le g néral, suivi de son état-major, >asse lentement devant les premières troupes, luis prend le petit trot, par le boulevard du légent, la porte de Namur; l'avenue de l» L'oison d'Or, la porte Louise et l'avenue liouise, jusqu'au dePi du rond-point. Le spectacle <e l'avenue Louise est pres-:igieux. Aussi loin que le regard s'étend, ce «'e t qu'une file ininterrompue de troupes d« boutes armes, méthodiquement rangées le ong cle l'avenue. L'ensemble est parfait. A 11 heures nn quart, la revue est ter-nii '^e. Les troupes se forment pour le défilé, 't le général de Bonhome vient prendre position place des Palais, devant la porte cen-•rale du Parc. En face, dans le Palais royal, on remarque les allé 3 et venues. Bientôt des silhouette* onnues apparaissent aux fenêtres: c'est la leino, ce sont v . princes Léopold et Cliarle® t la princesse Marie-José., tout de blano Labillée, qui se devinent derrière les rideaux e tullo. Le défilé commencé à 11 heures et demie st prestigieux. La musique du 9e de ligne vient prendre la-? face au générale de Bonhome. Le gé-éral-major de Witte, qui commande les troues, est en tête du d>:filé et vient se placer uâ côtés du commandant de la sixième circonscription militaire. Il n'y a qu'une voix pour admirer la sû-3té du pas des hommes et leur aisance à a. 1er l'alignement. Le casque attire le regard. Une compagnie u 9o de ligna apparaît, portant le nouveau «que et le nouvel uniforme. De loin, ce« isçues. avec la touffe de plumes de eoo, int un excellent effet, tout à fait martial, u fur et à mesure que les soldats se rap-hent, cette impression diminue cepen-mt.Il y a deux ans, un modèle de casque fut is en expérience dans la garnison de Liège au 9e de ligne de Bruxelles. Ce modèle ait d'une forme autrement Jolie que celle 1 casque actuel, et l'impression fut ex ceinte.Malheureusement oe casque, d'une si agréa-^ silhouette, avait, parait-il, des défaut* ordre pratique. On a remédié à ceux-ci. On rendu plus aisé le tir couché, tout en iintenant un couvre-nuque. On a mis une

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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