La Métropole

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s.n. 1914, 16 Juin. La Métropole. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sx6445jj2f/
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LA MÉTROPOLE 21e Année „ ' No làô a T=T,<-3rsj~TMT3[m^E:Jv x-aa On • » fj' la " Six mol« ...»«•••••••• £■ ® „ Trot* caoii. w Ou l'abonne 1 tous lei bureaux de poste et aux {acteurs. ETRANGER, te port en sus: Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedesPelgnes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10è!6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 page» CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. a 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne. » I 50 La Ville là. » 3 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers. l'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. i LONDRES : n3. Cheaoside E. C. Mardi 16 juin 1914 Le Cabinet des camarades Notre correspondant de Paris nous écrit, ginianohe soir : La journée d'hier, tout entière, a.été employée à mettre debout, à la hate, la îeoom-binaison Viviani, dont je vous aimom?ais hieir mirtân qu'il commençait d'etre question. Cette combh13"3011* où entrent naturellement flous des tombeurs non « défalques » du Cabinet Ribot, aura été bientôt imaginee et réalisée: en aussi peu de temps qu'il en avait fallu pour nauf rager la précédente. C est fort bien ; maiis durera-t-elle ? C'e6it ce dont il gorailt imprudent de jurer. Elle ne manque pas, pourtant, de présenter des caractéristiques qui militent e>n raveur de ea viabilité. Tout d'abord, M. Augagneur y détient l'Instruction publique, ce qui nous garantit la possibilité d'une énergique diversion dans le sens que vous devinez M. Au-gagneur, en effet, est un partisan forcené, mais forcené I du Monopole. Il y a, d'autre part, à la Justice, M. Bienvenu-Martin, qui fut déjà, ainsi qu'on sait, au même ministère, l'instrument de M. Caillaux. A moins que dt choisir comme' garde des sceaux M. Ceccaldi ra;r exemple, dont on connaît le dévouement toute épreuve au mari die lia tueuse, — 01 d'y appeler Thalamas, qui. depuis son échec fut nommé inspecteur de l'instruction publi ouo en Corse. — on ne pouvait mieux s assurer en vue au procès ae Mûdlame Caillaux Avec M. Malvy à l'Intérieur, c'est parfait. hé Cabinet Vivian i durera vrais emblablemenft jusqu'après le procès, ce qui nous met à fin ' ' * * * Ce qui paraît moins favorable à la combinaison nouvelle, c'est Ha publication, et diane quelle forme brutale! du refus opposé par M. Emile Oombes aux sollicitations de M. Rent iVivianii. o L'ancien président du conseil, di1 le communiqué officiel, n'a pas cru devoin accepter, par suite de sa divergence de vue* avec M. Viviani sur la question militaire. M Emile Combes reste en effet fidèle, sur 1; réduction de la durée du service militaire, ai programme de Pau ». Voilà qui pourrait pré Bager au Cabinet Viviani die sérieuses difficultés. L'Unification radicale est du mêm< coup menacée au moment même où il serai/1 Urgent pour ses tenants qu'elle s'affirmât mais il est rendu manifeste que le club die le rue de Valois tend de plus en plus à ses fins, qui, dès avant les élections, n'étaient un mystère pour personne. Ce qu'il veut à tout prix, jc'est le retour de M. Combes au pouvoir et lja restauration du Bloc, avec toutes les conséquences, parmi lesquelles lia démission die M Poincaré, pourrait n'être pas la plus grave On ne s'explique pas autrement que les radicaux n'aient pas hésité davantage, duiran-Ces deux dernières semaines, à mettre, poui ;tm temps plus ou moins long, hors do combat tant de leaders àee groupes de gauche. »— \(^uels n'en ont pas à revendre. fùneâ, îe refus motivé de M. Oombes d'en-brer au nouveau Cabinet est un signe plutôt fâcheux. A tous égards. Il était déjà bien fâ-ïJieux que M. Viv ianirécemment converti par considération des circonstances extérieures, à la nécessité politique d'un compromif avec les ennemis de ce maintien. La démair plie auprès de M. Oombes suffisait à fair< trembler. Mais le refus de M. Combes a ex pour résultat immédiat, et inévitable de fain exécuter à M. Viviani un mesavement bier dingoreux vers les pure dai ra^BcaKsine, listes fidèles, oomme M. Combes, sur la questior * militaire, au programme de Pau. D§ là, l'introduction, dans la combinaison nouvelle, sua idix-sept ministres et sous-secrétaires d'Etat de quatre partisans déclarés de la réductior d'u service et de deux abstentionnistes du scrutin de la loi de trois ans. L'indication, on l'avouera, est assez nettement inquiétante. Il est bien vrai que, sur la question militaire. le programme d'u Ca.binet Viviani ne Idiffère guère que dans la forme matérielle et très peu, du programme Ribot. Mais k renversement du Cabinet Ribot n'a-t-il pa* prouvé que la Chambre fait beaucoup plus état des personnes que des programmes? Et des lors, ne faudrait-il pas considérer le_ Cabinet Viviani comme un Cabinet provisoire, 'destiné seulement à orienter l'opinion veirs la Constitution d'un prochain ministère Combes. où, peut-être, qui sia&tl entreront des socialistes?.... En vérité, où nous en sommes, fl faut se tenir prêt à tout. Ou nous assisterons à la scission définitive entre les radicaux fidèles au programme de Pau et les radlicauts [patriotes, ou nous verrons se faire, au priï g'un compromis trois fois honteux, un pact< mon moins décisif entre l'Unification radical* •et l'Unification socialiste en vue du dturtabh partage des émoluments du pouvoir. * * * Quoi qu'il en soit de l'une ou de l'autre d( jocs aventures, il n'apparaît pas clairement jusqu'à présent, que nos finances en seron' 'Deaucoup amendées. La situation demeur< telle que l'a montrée M. Ribot à la tribun* IdJans son discours de vendredi. Il reste que, le 81 mai, sur 600 millions de bons du Trésoi qu'il nou6 est loisible d'émettre, 538 miUlionf étaient mis en circulât ion. Il reste que nos grands établissements financière, submergéf de papiers d'Etat, ont peine à faire face aux nécessités quotidiennes. H reste que l'emprunt est cîevenu urgent, urgent; qu'il n'j a plus une heure à perdre, et que, Bi le prochain Cabinet ne parvient pas, avant sis jours, à faire voter à lia Chambre et au Séna,1 le dit emprunt, on ne pourra plus le lancea avant la rentrée des vacances, en octobre oi ®n novembre. Tout cela n'a rien d'engageant L'impression générale, id, parmi ceux qu se rendlent compte, est un abattement profond qui n'a d'égal que l'allégresse dont les (citations des Journaux d'outre-Rhin nous apportent depuis deux jours le trop rete-ntissanl écho. Hier, dans les couloirs de la Chambre, j'ai observé que les blocards réputés les plus décidés trahissaient malgré eux, quand même. certaines préoccupations. J'ai même entendu au passage des mots assez inattendus, étant donné les lèvres sur lesquelles on k* recueillait. A droite, l'inquiétude est visible et croît d'heure en heure. J'ai eu Poccasion de causer un instant, le soir, avec M. Denys Cochin, président des droites, qui est intervenu vendredi avec tantf die bon sens et de sentiment national, dans la discussion des interpellations qui tombèrent le Cabinet. — Je ne puis, vous le comprenez, m'a dit M. Denys Cochin, moi, député français, prendre pour confident de mes inquiétudes un journal étranger, quel qu'il soit. Ce que je peux dire, c'est que j'ai été et que je reste bouleversé et fatigué par les événements (d'hier. La situation est très grave, et l'on ne Comprend pas que, dans un moment à ce point critique, un cabinet français songe à quoi que ce soit d'autre que l'union des Français sans distinction de partis. L'attitude des radicaux dans les conflits de ces jours-ci est simplement inqualifiable. Cette guerre an couteau pour le portefeuille est sans nom. J'en suis, je le répète, bouleversé et fatigué... Sans nom, ce branle-bas des radicaux pour 3/a restauration du Bloc, et par cette restauration, pour le monopole de tous les avantages du pouvoir ? Que non pas : ce régime a un nom, que les préjugés grammaticaux font-Jjudifier de nom mropre : C'est la République E. B. L'jî dualité o® o—< Le Tsar en Roumanie Depuis l'intervention de la Rou-manie dans la seconde guerre bal-kanique et la conclusion de la paix cte , / ..oliarest, la Roumanie a incontestablement exercé une véritable hégémonie sur les pays balkaniques et son rôde en Orient a été rendu plus important encore par les ressentiments et les rancunes que la paix a laissé subsister entre les anciens alliés. La Roumanie en effet par cette situation a assumé le rôle et les fonctions d'arbitre entre les pays balkaniques et sans aucun doute ce sont ses menaces d'une nouvellle intervention qui ont pu conserver jusqu'à présent une paix preoai-re iil est virai, mais subsistant toujours. Il est tout naturel que dans ces conditions la Roumanie soit fûtée et même adulée par ceux qui désirent également conserver une position importante dans les Balkans et avant tout par la Russie. A Saint-Pétersbourg on n'a pas tardé à reconnaître l'importance du rôle de la Roumanie pour la paix de l'Europe et les paroles mêmes prononcées par Nicolas II au dîner de gaUa à Constanza en font foi. I'l ne peut donc pas être indifférent aux dirigeants de la politique russe d'entretenir avec la Roumanie des rapports^ très amicaux. Le maintien des relations amicales entre Saint-Pétersbourg et Bucharest est d'autant pilus indispensable que les pansdavistee et leur propagande dans les Balkans pourraient courir grand risque de se heurter à des efforts contraires de la Roumanie le jour ou celle-ci se souviendrait de nouveau des rapports anciens: qu'cÉe a entretenus avec la Triplice. Cellle-ci d'ailleurs se montre tout aussi empressée auprès du roi de Roumanie et auprès de son gouvernement que le souverain et le gouvernement russes que l'on peut considérer dans l'occurrence comme les représentants de la Triple-Entente. C'est en se plaçant à ce point de vue que l'on doit juger et apprécier ■ les toasts échangés à Constanza entre Nico- ; las II et le roi Caroll. Ces toasts s'ils sont; , conçus dans un langage plus ou .moins amicail n'ont cependant rien de particulièrement i chaleureux et à travers les formules _ diploma- • tiques il ne paraît guère la manifestation ■ d'une intimité plus grande que celle existant ' généralement entre peuples voisins. Nicolas - II s'est réjoui des progrès que la Roumanie a faits dans tous les domaines sous la direction si éclairée et si sage de son souverain en même temps qu'il a loué le rôle pacifique que ce pays a assumé et exercé dans les Balkans ; mais de tout cela il ne ressort pas qu'il y ait entre la Russie et la Roumanie des conventions spéciales concernant les événements dans les Balkans. Ces toasts indiquent tout aussi peu une modification de la politique roumaine à l'égard des deux groupes d'alliances européennes. On aura remarqué surtout l'absence dans ces toasts de l'indication de rapports plus étroits existant ou sur le point de se nouer entre les de ux_ familles souveraines de Russie et dé Roumanie. On se souvient en effet que; lors du voyage du prince héritier de Roumanie avec son fils à Saint-Pétersbourg on avait parlé d'un mariage de la fille de Nicolas II avec le fils du prince héritier de Roumanie. ' Ces projets ont été abandonnés sans doute et au lendemain du voyage du prince de Rou-1 manie certains journaux ont affirmé qu'ils n'avaient jamais existé. C'était aller un peu loin évidemment j car les journaux de la Triple-Entente avaient annoncé l'événement avec trop d'empressement _ peut-être mais avec un luxe de commentaires sur les consé-, quences politiques de ce mariage tel que personne n'eut osé révoquer en doute les informations sur lesquelles reposaient ces commentaires.C'est d'ailleurs peut-être bien avec intention que les journaux roumains et autrichiens ont annoncé la veille de l'arrivée de Nicolas II que le roi de Roumanie avait reçu en audience particulièrement longue, l'ambassadeur , d'Autriche-Hongrie à Bucarest, le comte , Czernin. Si l'on veut attacher une importance quelconque à la visite du Tsar à Constanza il faut la trouver très probablement dans les entretiens qui ont eu lieu entre les hommes ; du gouvernement roumain et M. Sassonof sur la situation en Orient et spécialement sur le conflit turco-grec. Ce conflit préoccupe incontestablement la Russie car une nouvelle guerre balkanique serait certainement plus funeste encore au panslavisme et aux intérêts de la politique russe dans les Balkans que la ; seconde guerre balkanique elle-même. On ne i se trompera pas en admettant que la diplo • matie de Saint-Pétersbourg est en train de • renouer les liens brisés par la seconde guerre entre les alliés balkaniques. Les discours prononcés sur ce sujet à la Douma n'ont pu » rester sans effet sur la diplomatie russe et les , indications parvenues d'autre part sur le tra-. vail des ministres de Russie dans les capitales ! balkaniques confirment ce3 suppositions. Or, > on est arrivé déjà à décider la Bulgarie à : rester neutre dans un conflit armé éventuel • entre la Grèce et la Turquie et la Roumanie ■ aura sans doute contribué à ce résultat par ' l'annonce de son intervention au cas où la i G-rèce serait attaquée par deux puissances à la fois: la Turquie et la Bulgarie. Mais le maintien de la paix n'est pas seulement désiré par la Russie ; il l'est également par tous les pays d'Europe et dans ce sens le voyage de Nicolas II ne peut avoir que des résultats heureux. — J. Joerg. AVIS Les personnes qui prennent us? abonnement à Sa « Métropole » à par?Sr du Ier juillet, reçoivent le jjournsl gratuitement à partir du jour de Eeur souscription jusqu'à 7in juin. La tornade Nous n'avons décidément plus rien à envier; à nos frères et amis qui gémissent au sujet de la température au Congo. Mutatis mutan-dis, nous pouvons nous croire un peu dans la colonie et les passagers qui, hier, débarquèrent de 1' a Elisabeth ville », ne se seront probablement pas crus chez eux. Dans la matinée la température est supportable, à midi elle devient sénégalienne ot l'après-midi arrive la détente... qui ne se fait pas sans grand fracas. Et nous qui ajoutions foi au vieux proverbe anversois d'après lequel jamais un orage ne dépassait l'Escaut... Nous en sommes pour nos frais et nous voyons avec mélancolie encore un proverbe s'en aller aux régions éthé-rées de la fantaisie. Mais comme toujours à côté de Jean qui pleure il y Jean qui rit, et dans s<a barbe encore : le cabaretier s'amuse en catimini de ces fantaisies de la température et sa porte est largement ouverte, accueillante et souriante comme l'oasis du désert. Nous ne pouvons cependant pas trop nous plaindre, car quelque désagréable que soit l'orage, cela nous change un peu de la bise fraîche de ces derniers jours. Nous pouvons oua «roiw» définitivement «n été! Échos i «3» © (38»—* ' LA VILLE i Programme d& la journée FETES ET CONFERENCES , Katholieke Oudleerlingenbond Kiel. — A 8 liou-res et demie, au « Famidiekring », rue de l'Abbaye, 43-45, soirée d'études, causerie par M. Ëmm. De Meest'er, député: « De Nieuwe Schoolwet ». Vrouwanbsmd Constance Telchman. — A 5 heures, en la salle Ste-Lutgairde, rue de Boan, fôto artistique. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au SydLoat du commerce et de l'industrie, réunion de la section d'espagnol. Berlitz Sohool, 8, MeLr. — Langues vivantes. ( EXPOSITIONS * La Femme Contemporaine. — Bn la salle des1 fôtea de la "Ville, place de Meir, de 9 à 6 heures 1 exposition. * i La conférence Interparlementaire de ( commerce \ Comme nous l'avons annoncé, Les membres < die la Conférence parlementaire internationale du Commerce, qui m tenir ses assises ' à Bruxelles, visiteront notre ville samedi pro- 1 cliaiin. ^ < Le Gotllège des bourgmestre et échevins i vient de lancer à cette occasion des invita- 1 tions à un banquet que l'administration oom- 1 munale offrira aux congressistes à 1 heure die < relevée, à l'hôtel de ville. Les convives seront en redingote. Triste ! Quelqu'un nous disait hier après-midi, au , port : j — La malle postale « Elisabeth ville », de . la Compagnie Belge Maritime du Congo, qui , vient d'arriver à Anvers, devra se rendre de- , main à Rotterdam. Savez-vous pourquoi ? — Sans doute pour y décharger une partie : de sa cargaison? j — Vous n'y êtes pas du tout : pour y en- j trer e»n cale sèche! On a reconnu qu'il était . nécessaire die faire à sa coque une petite ] réparation die rien du tout, qui demandera, î bout au plus vingt-quatre heures, mais qui ~ est indispensable. t — Et on nie pourrait pas faire cela à An- ( vers? — Non, malheureusement, et c'est là jus- " teanent où je voulais en venir: il n'y a ac-tuedilemient dans notre port, qu'une seule ^ cal© capable de recevoir un vapeur des di- ; memsions de nos malles congolaises. Cette cale { est occupée en ce moment et deux autres ( vapeurs attendent encore leur tour pour y . entrer. Or, la réparation de 1' « Elisabeth- € rille » doit se faire, et se faire vite, pour que ( la malle puisse repartir dans le délai voulu. ( Dès lors, il n'y a qu'un parti à prendre: dé- c charger toute lia nuit, envoyer ce bateau ( belge à Rotterdam, brûler du charbon, faire ( toutes sortes de frais, aller enrichir des étran- ( gère et priver nos nationaux de milliers de ( francs de droite et de salaires. — Sans compter l'effet moral désastreux , d'un pareil iwatair P — J'allais le dire. Vous pensez comme ' [c'est humiliant pour nous Anversois, de voir ' envoyer un navire belge, appartenant à un [ armement belge, dans un port étranger con- ( current. sous l'œil ironique de nos rivaux les j plus aciiarnés, et de reconnaître ainsi notre ^ Lnférioté manifeste, notre manque de moyems ( et de prévoyance... — Et vous concluez de tout cela? ^ — Rien du tout. Les faits parlent suffi- q somment haut pour qu'on les commente. On s'occupe de la question des cales sèches d'Anvers depuis des années, on présente des quantités de projets sans se mettre d'accord sur aucun, on ergote, on tergiverse, on n'arrive à rien. Pendant ce temps-là, nos concurrents agissent et travaillent. Je n'incrimine personne. Mais je souhaite qu'un fait aussi frappant que l'envoi de 1' « Elisabeth ville »_ clans une cale sèche de Rotterdam ouvre enfin les yeux aux aveugles volontaires... — Pe>nsez-vous qu'on serait forcé de constater un fait aussi lamentable si le port était admimistré par un organisme autonome? — Non, franchement, je ne le crois pas. Concours de Rome Nos jeunes architecteSj ou diu moins ceux ; qui ont obtenu les premières places lors des épreuves préparatoires du concoure, sont entrés hier en loge pour _ prendre part à l'épreuve définitive. On sait que cette anmée ils sont au nombre de huit. Sept d'entre eux appartiennent à l'atelier d'architecture de notre Institut supérieur des Beaux-Arts. Le huitième est élève de l'Académie royale de G-and, L'épreuve, dont la durée e6t de dix jours, consiste en une composition architectonique avec plans et coupes à exécuter d'après un thème imposé par le jury. Le jugement auna^ lieu le vendredi 26 de ce mois. Le remorquage obligatoire dans les bassins Les bateliers d'intérieur se plaignent vivement de la situation qui leur est faite à Anvers et ils n'ont pas tort, semble-t-il, quand on considère la façon dont est organisé le passage aux ponts ; actuellement aucun bar-teau non remorqué, n'est plus admis au passage des ponts en dehors des heures fixées, 1 c'est-à-dire cinq fois par jour, alors que dan6 1 le temps le passage se faisait d'une façon I permanente. Cela signifie qu'un bateau d'intérieur, ve- * nant du canal, met quelquefois une journée l entière pour faire la traversée des bassins, I si, bien entendu il ne veut pas s'astreindre à < une dépense extraordinaire en prenant un < remorqueur. Encore faut-il qu'il puisse s'en j procurer un, ce qui n'est pas toujours facile, ( par suite du manque de matériel nécessaire. . La Ville n'a pas d'argent et, comme toujours, j au lieu de précéder la demande, elle la suit, et de très loin. j On conçoit les pertes que cause cette situa- J tion aux bateliers, sans compter l'encombre- \ ment qui en résulte aux ponts. Certains ba- ] teaux ont été retenus à certains endroits | pendant plus de six heures ! , La Ville peut avoir pour but, dans une in- j tention louable, de rendre le remorquage obli- < gatoire dans les bassins et de faire cela dans i des conditions acceptables par les 'bateliers ; ; mais qu'alors au moins elle mette à la dispo- , sition des intéressés un matériel suffisant et ] proportionné aux conditions d'exploitation. Or, cela n'est pas du tout le cas. _ j Las bateliers ont décidé do mettre fin à cette situation et, voulant qu'elle soit modi- ' fiée d'une façon ou de l'autre, ils adresse- ( ront une pétition à la Ville ainsi qu'au Gou- -vernement.La fièvre des foins < Aimer le soleil, le grand air, les fleurs, 1«6 1 prés, les bois, tput ce qui fait la beauté, la f joie et le parrum de cette radieuse saison des 5 foins coupés et être obligé de s'en écarter, ] de les fuir sous peine de s'exposer à contrac- < ter un rhume douloureux et tenace, tel est le sort lamentable d'un grand nombre de p.er- i sonnes, arthritiques et névropathes, sujettes ( à la fièvre des foins. 1 H leur est impossible de traverser une ] grande pelouse, de passer le long d'une pe- i louse, de passer le long d'une prairie en i fleure ou fraîchement fauchée, de s'asseoir 1 sur 1a «Azoa sans être prise# d'un* é©ik(Psie < L'étemurnents, d'une hvdropisie. du nez L'une céphalalgie abrutissante qui se prolon ;ent parfois pendant deux mois entiers e >euvent déterminer un état asthmatique de >lus pénibles. Ce n'est pas dangereux, mai ;ênant et douloureux en diable, — un mal lise ridicule. La race y joue son rôle et les Anglo-Sa :ons en sont atteints plus fréquemment qu* es Français, les Italiens et les Espagnols. En Angleterre, cette fièvre particulière esr lénommée « hay fever ». En France, on l'ap xalle couramment le rhume des foins, mai! Ole est connue aussi 60us le nom de fièvr< [es foins, de bronchite, spasmodique ou catar-■he printamier. Mais si elle est plus répandu* >n juin et aux foins coupés; elle se produi in d'autres saisons et sous d'autres influen es : il y a le coryza des çoses, le rhume d'étx t le catarrhe d'automne. H est admis que cette fièvre est produit xar l'es pollens ae certaines graminées ou d< ertaines fleure qui, en suspension dans l'at oosphère, viennent irriter les muqueuses di Lez, de l'œil et même des voies respiratoires je traitement est, en général, celui du co ■yza, quinine, menthol, cocaïne, mais il n'ea k pas toujours raison. C'est surtout en Allemagne, en Angleterre t aux Etats-Unis, où on en souffre davan âge. qu'on s'est occupé de prévenir le mal e le chercher un remède efficace. Aux Etats-Unis, il s'est même formé un ociété de gens sujets au rhume des foins t Hay Fever Association », où chacun fai jonnaître à ses camarades d'infortuné le ré ailtat de ses expériences de médicamention 5n Allemagne, il vivnt aussi de se forme me association similaire. Mais le remède spé àfique est encore à trouver. Une mesure maladroite Nous n'allons pas découvrir le Jardin Bo panique, soyez tranquilles, encore qu'il soi «i peu fréquenté que vraiment, la plupart d îos concitoyens paraissent ignorer son exis >ence. Et voici qu'on a trouvé le moyen d'ea ïhasser les quelques visiteurs qu'il avait en jore. Ces visiteurs, il est vrai, n'y veuaien joint étudier la flore indigène ou exotique nais, quoique indifférents aux secrets de 1; x>tanique, ils n'en étaient pas plus indési 'ables pour cela. Or,, s'ils ne commettaien tucun cLégât, aucun Kcte répréhensible, s'il e contentaient de se 3>romener sagement pa es allées ou de se reposer sur les rares banc oubliés là, ce qui était généralement le cas m ne voit pas bien pourquoi l'accès du Jar lin botanique, parc public après tout, leur es nterdit. Or, nous avons reçu: les doléances de jeune mamans et de bobonmés qui se sont vues met ire proprement à la porte — proprement es ci une aimable façon de parler — non parc qu'elles traînaient après elles une marmaill espiègle et turbulente/ dont les ébaits eusse» >u justifier dans une certaine mesure cett xcdlusiion,mais parce qil'eil'es promenaient dlan les voiturettes ad hoc d'innocents bébés, in japables de faire lo moindre mal, pour L maison péremptoire qu'ils ne savent pas en xxre marcher I L'impitoyable cerbère qui fai >bserver sans aménité mais avec rigueu >ette ridicule consigne, a-t-il mal interprét les ordres reçus ou agit-il proprio motu, pou ['éviter la peine d'exorcer le service de sur 'eillanoe qui lui incombe? On se le demande >t l'on attend de M. Van Kuyck, inventeu >t organisateur de la Journée de la Mère, qu •êve de faire d'Anvers un vaste jardin e l'inculquer à tous ses concitoyens l'amou les arbres et des fleurs, qu'il fasse rapporte 'ukase d'où résulte cette proscription in jus ifiable, s'il existe; ou qu'il rappelle son sub irdonné à l'ordre. - Les jardins publics doivent être ouverts i out le monde, même — ou surtout! — au: îourrissons et à leurs mamans. Le prixdes fleurs de luxe Il est généralement admis que, de toute les fleurs de luxe, les orchidées sont les pliu coûteuses, et, volontiers, on cite l'exempli le ce spécimen parfait d'une variété rarissi ne qu'un amateur anglais n'hésita pas i >ayer 43,375 francs,à la suite d'enchères vrai nient sensationnelles. Il est_ cependant de ileuirs qui n'ont rien d'exotique et qui on léanmooins trouvé acquéreur à des prix tou yussi inattendus. Le « Journal1 des Fermes e châteaux », donne à ce propos des chiffre intéressants. Un violettier a Marie Louise » et un ly t Victoria Regima », dont lia corolle, blanch le jour de son éclosion, vire au rose vif 1 lendemain ont été vendus 15.000^ francs ciha Dix oignons de tulope ont été récemmen >ayés 12,000 florins (24,960 francs). Les ro nés ont également suscité de véritables fo ies : un rosier « Madame W. J. Grant » ; ité acheté 25.000 francs par un ^armateur di Oublin, un pied de la variété «Hélène Gouilis t valu 35,000 francs. Mais la palme revien >ans conteste à un tulipier nain coté 39,50i ;Lorirus (82,160 fr.) et surtout à un œilflet^gi •ofîlée blanc, chargé de fl'eure merveilil'euses Dont le diamètre dépassait 13 centiinètres x)ur en devenir possesseur, un miMiardair iméricain a dû signer un chèque de 170,OQi :rajncs 1 La Vie militaire La préparation militaire. — Hiea* après nidi s'est réunie au ministère de la guerre me assemblée des représentants des associa .ions de préparation militaire. Cette réunion était présidée par M. Buis ei'et, secrétaire-général au ministère de 1; ; lierre. Etaient particulièrement invitées le rois catégories d'associations suivantes: cer des de préparation militaire proprement dite elles de gymnastique et celles de tir. M ?raikin représentait la Fédération national les sociétés de prépara tion : M. Cuperus, 1< fédération nationale des sociétés de gym uastique, etc. Le but de la réunion était de consulter le >ei-sonnaJlités présentes sur le programme qu e gouvernement a l'intention d'adopter e: natière de préparation militaire. Selon c xrogramme, un arrêté royal doit créer u: >revet officiel de préparation militaire e jventueMement donner aux sociétés de prépa •ation qui en sont dignes le droit aux sub ides de l'Etat pour l'organisation de la pré >aration. En outre, un arrêté ministerie ixera le programme détaillé des épreuve îxigées des jeunes gens pour l'obtention d" >revet officiel de préparation. Ce programme comprendra une partie me •aie: formation civique^ et patriotique de eunes gens, et une partie technique : forma ion physique (marches, courses, gymnasti lue), lecture des cartes. Eventuellement 1 ir, etc. La préparation militaire sera conçue corn ne complément indispensable de la réductio: lu temps de service votée en 1909. A cett spoque, il fut délcaré que la réduction d iervice à 15 mois, pour l'infanterie ;devai 'accompagner d'une sérieuse préparation mi itaire. Jusqu'ici, celle-ci n'a point pris en ore l'extension nécessaire. Grâce aux mesures nouvelles à l'étude, le ociétés pourront créer un vaste mouvemen le préparation de la jeunesse au service mili -aire, en cultivant chez les jeunes gens l'a nour de la patrie et de l'année, et en le nettant à même de recevoir avec des fruit >artiouilièrement heureux, l'instruction et 1 onmation du soldat dans les garnisons et le ami». ; Le Congrès international de la Presse à Copenhague Impressions sur Copenhague. — La femme c ; danoise. — Un concert de « lurs ». — Les musées, le style national. — La fête de la ; municipalité de Copenhague. Copenhague, samedi". j L'impression première, si favorable à Co- - penhague, se confirme et s'affermit. La ca-I pitale du Danemark est décidément une grande capitale. Et, comme notre très dis-; tingué ministre de Belgique à Copenhague, i M. Allard, nous le disait hier soir, le Dane- - mark tout entier mérite l'attention de nos i compatriotes industriels et commerçants. Nous n'avons pas su nouer malheureuse- < - ment avec le Danemark les rapports écono- . i iniques possibles et désirables et la lutte sera ; peut-être un peu plus ardue maintenant , * qu'elle ne l'aurait été autrefois, mais il ne j - faut pas désespérer. i Copenhague tout de suite, nous montre < l'importance qu'il présente pour l'industrie ) automobile et cycliste. 11^ ne circule en effet ^ . pour ainsi dire que des véhicules automobiles ^ t à Copenhague et y en a-t-il ! On no voit ] - qu'autos roulant vite et bien et une infinité , * de cycles montés aussi bien par de sveltes • ' jeunes femmes que pair les nommes. C'est . - extraordinaire, en effet, ce que l'on voit de . dames à bicyclettes _ à Copenhague. Ce qui ' est vrai pour la capitale l'est du reste pour < tout le pays sillonné d'admirables routes. , Nous disions que les jeunes Danoises prati- ( - quent tant la bicyclette, nous ferions bien A t d'y ajouter tous les sports, car ce sont évi- , 3 demment les sports qua donnent à la Danoise j - cet air de santé robuste, cette démarche aisée , i mais sans raideur et ce petit air sûr de soi : - qui n'est pas sans charme. En rue, la femme > danoise affirme immédiatement une supério- ( ; ri té sur ses sœurs du continent. Elle ne _ se < i fafde point, elle ne s'encombre pas les mains - de toutes sortes d'inutilités a pour se donner b une contenance » ; elle ne se parfume point j s ou si elle le fait, elle y met de lar discrétion, , * car les passants n'en sont pas incommodés et ( i sa toilette enfin, est simple et coquette à la > fois- Chose curieuse: il est presqu'impossible ' i dans les rues de Copenhague do deviner les différences sociales entre les habitants. Ceux- ' 5 ci, en effet, sont tous également bien vêtus - et proprement vêtus surtout. Le grand air ^ b d'aisance des Danois contribue à donner sur 4 j Copenhague l'impression d'une ville très élé- 3 gante. b Nous pûmes le constater hier à plusieurs " i reprises : au concert de «lurs»* donné en plein 3 air et où la foule était accourue et à la bril- - lante réception de l'hôtel de ville faite sur ' i invitations et groupant de 1200 à 1500 per- = - sonnes. t Ces a luire » que nous entendîmes hier sont r des trompes antiques en bronze, guère com- • 3 pliquées et émettant un son qui se rapproche ; : assez de celui de la trompe d'auto. C'est au - musée national que nous les entendîmes, les 1 , deux exécutants étant juchés sur le toit de r cet intéressant et fort riche musée, i La notice qui nous fut remise nous ap- < b prend que ces cors datent de 500 ou 1000 ans 1 r avant Jésus-Christ. Ce seraient les seuls in- : r struments de musique de cette époque venus < . jusqu'à nous et surtout encore susceptibles 1 - d'emploi. La pureté de leur son et sa force sont remarquables. Us se trouvent générale- i, ment deux à deux et toujours d'accord avec 1 : la même intonation On en a trouvé 25 en • Danemark dont 14 en parfait état et tel le ■ vin trouvé à Pompéi qu'on ne but que dan? : des cil-constances solennelles, on ne manipule j ies « lurs » que très rarement C'est pourquoi nous vîmes à Copenhague 1 ' la foule accourue pour les entendre. 3 Nous profitâmes de la circonstance pour « ' compléter nos connaissances en paléontologie " et en préhistoire en visitant le Musée na- i tional. Bien que celui-ci groupe la généralité ; ~ des documents que l'on voit aux Musées si- < ' milaires de Paris et Berlin, nous pouvons dire < r" que celui qui n'a point vu le musée de Co- < ^ penhague n'a qu'une documentation impar-^ faite sur ces questions. _ i 3 Les Danois ont été singulièrement favori- I sés par les dépôts laissés dans les amas énor- ; 3 mes de coquillages qui bordent ceitaines de ! 5 leurs côtes et où les témoins de l'âge préhis- ; 3 torique se trouvèrent conservés, tels des cos- ! " tûmes d'homme et de femme de l'âge du i ^ bronze, des vases et des bijoux d'or, une ; image du soleil en bronze et en or attelée : "d'un oheval, des objets ayant appartenu aux ; 1 Vikings, etc. Non loin de là est l'intéressante . 2 et remarquable Glyptothèque qui groupe une , ' collection de marbres dus à des artistes da- < ^ nois, tels que Bissen et Canova, mais aussi ; } la plus importante collection de sculpture , " française qui soit à l'étranger et où Fal- < > guière, Carpeaux, Paul Dubois, etc., fournis- ; : sent de beaux spécimens de leur admirable * talent. Notons aussi avec une satisfaction , légitime que notre grand Constantin Meunier ■ sa trouve bien représenté à ce musée consti- , tué par un mécène, Cari Jacobsen, avec une ( sûreté de vue digne d'être soulignée. Notre , « Débardeur » est au nombre des œuvres de notre grand sculpteur qui fi gui-en t à la Glyptothèque.Ajoutons aussi une collection d'antiquités - romaines et égyptiennes. , Mais il faut voir le musée de Thorwaldsen - et le Musée des Arts déooratifs pour connaître Copenhague au point de vue artistique. - L'examen des principaux monuments fera le i reste. Mais il faut un certain temps avant s de découvrir le style national. On voit du . Louis XV trop chargé, une grande et belle } église de la Renaissance italienne érigée pair \ un architecte français, mais c'est, paraît-il, à : j l'Hôtel de ville qu'il faut chercher la réno-v vation du style danois. En réalité, ce style est bien près de con- 1 stituer un mélange du reste fort harmonieux : , entre la renaissance hollandaise et le style j vénitien et même florentin. On retrouve dans x les tourelles le campanile de Venise, et dam : a le hall principal les oolonettes du palais des ^ doges. Mais cette vaste construction en bri-l ques décorée de la statue en cuivre de l'évoque Absalon, fondateur de Copenhague, a une très bonne allure. En tous cas, elle se prêta fort bien à la brillante fête donnée par la î municipalité à l'occasion du Congrès et qui ^ réunit d'abord dans le grand hall du rez-oe-5 chaussée et pour une séance musicale douze 1 ou quinze cents invités parmi lesquels la plupart des hautes notabilités de Copenhague patronnant notre Congrès et notamment le 5 ministre de6 Affaires étrangères et la généralité des ambassadeurs et ministres accrédi-" tés près la Cour du roi Christian. - Le bourgmestre de Copenhague souhaita tout d'abord la bienvenue, — toujours en " français, — aux congressistes et notre con-1 frère Singer lui répondit. La séanoe musicale 3 qui fut écoutée ensuite nous permit d'ap-1 piaudir les meilleurs d'entre les chanteurs ^ et exécutants danois. Après un raoût servi " dans les spieudides salons des étages supé- * rieurs et où nous admirâmes surtout une grande salle dé fêtes-ornée des écussons des 3 communes danoises, un bal eut lieu dans le t grand hall. Là, une fois de plais, nous nous - plûmes à constater la parfaite urbanité, l'ex- - céllente tenue sans raideur et sans cette mor-s gue ridicule que nous rencontrons trop sou-3 vent chez nous et ailleurs. loi oomme en mie i le riche se « commet » sans déchoir avec tout s lie monde. C'est qu'ici tout le monde a souci de U dignité et dea méritée de chacun, On l y connaît pas les sottes vanités reposant iniquement sur la possession. Décidément lous avons beaucoup à apprendre en I)ane-nark ! Et que l'on ne pense pas que nous délions ici à la manie nationale que nous avons le nous déniger. Non, c'est avec plaisir que lous avons constaté souvent la supériorité ou out au moins l'égalité du Belge sur ses voi-ins immédiats, mais nous avons certes bea-u-oup de choses à apprendre en Danemark. Selac. LETTRES Hl) CO» Si S» ^ Un bateau du Haut=Fleuve en feu. — La récolte du caoutchouc. Matadi, le 26 mai 1914. Une grave nouvelle nous arrive du Haut-Dotrugo: L'« Aimblève », l'élégant bateau à >étrole appartenant à la Compagnie industrielle de transports* au Stanley-Pool, à Kin-ahiasa (Ciitais), et qui faisait le service du îajult-fleiiwe pour passagers et marchandises, dent d'être totalement détruit par un incen-liiie, près du poste de Kwamouth. Les passagers, au nombre d'urne douzaine, >u-neot heureusement se sauver, en se réfugiant dans la barge que remorquait l'«Am->lève» et dont ils coupèrent les amarres. Dette barge contenait _ la _ majeure partie de a cargaison, qui a ainsi pu échapper aux lammes. La pente s'évalue néanmoins encore i pilus de trois cent mille francs! L'«Amblève», un des -meiilleurs bateaux 1e la Citais, le plus perfectionné et le plus confortable, de construction soignée et adéquate aux voyages sur le haut-fleuve, n'était, ;n service que depuis quelques mois, et faisait, on second voyage. Iil était équipé au mazout, e pétrole lourd provenant des tanks de la société des Pétroles d'Ango-Ango, près de Vlaitadii. # : Une enquête est ouverte en vue d'étaWir les| àjuises de l'iirucendie et lies responsabilités' ïventuelles. * * * De nombreux facteurs interviennent dans e problème de la récolte diu ■caoutchouc, qui ait l'objet de continuelles recherches, sans lonner toutefois des résultats bien définitifs.; Choix en terrain, création de la plamtation >ar semis ou boutures, outillage, main-l'œuvre, méthodes et nombre d'incisions, Mitant d'éléments qu'il importe de séleotiion-ler avec circonspection. La question primor-liaile, en ce qui concenne la récolite du latex, ;st évidemment la méthode de saignée. La meilleure méthode sera celle qui fournira la plus gnainde quantité de latex., sans iinrôter le développement normal de l'hevea. Vlais encore faut-il que tel outillage et teille echniique ne rencontrent pas de sérieux >bstaolles, p>ar suite de la mentalité des indigènes, diu manque ou de la cherté de la main-l'œuvre, etc. Ces contingences économiques variant de -égion à région, il faut pouvoir déterminer la néthode qui assurera la récolte la plus avantageuse dans les conditions les moins difficiles.De plus, certains planteurs attachent encore une grande importance à l'orientation le l'écoroe traitée et aux conditions climaté-iques da,ns lesquelles l'arbre évolue: tempé-■atuire, degré hygrométrique de l'air, etc. La x>mposiition Chimique du latex influe aussi considérablement sur le chiffre de la récolte. Au point de vue technique, résume le, [(Journal d'Agriouiîitune tropicale», la naétho--le de saignée au couteau est celle qui cont:-îue à rencontrer le plus de partisans, car elle issure une bonne régénération de l'écarce, uln9i qu'un rendement sensiblement supérieui i œliuii des autres méthodes. La forme de 'incision la plus commune est la demi-arête le poisson et le quart de spirale.^ Quelques >lânteurs d'Orient pratiquent l'incision en V, lui serait d'un rendement supérieur. Le «Journal! d'Agriculture tropicale» nous enseigne encore la saignée verticale, par incitons parallèles de 6 pieds de hauteur espa-j cées de deux jours en. 2 jours, sans ravivages,' it qui aurait donné d'excellents résultats à Dey lan. Én tenant compte des divers facteurs qui influent sur la saignée de l'Iievea, et de lia ongueuir nécessités par des expériences de ce $emre, il ressort de oe qui précède, que les. echniciens sonit encore loin d'être d accord iur bien des points intéressant le problème de a récolte du caoutchouc, dont la solution esi l'un intérêt vital pour l'avenir de notre colo-îie. Bu égard même aux nombreuses difficul-és rencontrées dans cette branche de notre igriculture coloniale, il est du devoir des ;ociétés d'exploitation caoutchoutière de x>ursuivre ardemment l'étude appliquée de.c, liverses méthodes de saignée, sans se laisser, uveugler par tel ou tel avantage immédiat. Ilj :st de toute nécessité aussi que ces expérien- ; ces soient laissées à l'initiative d'agronomes' ut titrés, et non à des agents qui n'ont de ;(spécialistes» que le nom. C'est le moyen le dus efficace, croyons-nous, d'enrayer en par ie les effets désastreux de crises d(u caoutchouc, si souvent inexpliquées, et de faire une concurrence sérieuse aux caoutchoucs d'Amérique et d'Asie. Gan^a Mesu. L'ENTREVUE DE C0NSTANTZ4 Le Tsar chez le roi Carol Constautza, 14 juin. — Un dîner de gala a lieu ce soir à la résidence royale. Le roi Carol, dans son toast, a exprimé sa oie de la visite des souverains russes, dans laquelle il voit une preuve nouvelle dés sen-iments d'amitié que le Tsar lui témoigne Fume manière si touchante depuis de si longues aniaiées, sentiments d'amitié qui ne peuvent que contribuer efficacement à resser--er encore davantage les excellents rapports i heureusement établis entre les deux pays. Le roi ajouta: La noble et généreuse initiative de Votre Majesté pouir l'institution de ;a conférence de la Haye est un sûr garant qu'elle apprécie les servioes que la Roumanie a pu rendre à la cause de la paix euro-péenne pendant les événements qui se sont léroulés l'an dernier dams lia péninsule balkanique. Le but constant et invariable de la Roumanie est de contribuer à maintenir un squiHifore sitable et par des relations cordiales 3ntre tous les Etats de cette partie de l'Europe la paix bienfaisante qui seule peut leur permettre de réaliser lia prospérité à laquelle ils aspirent. Le roi termina en buvant au bonheur de la famille impériale et à la grandeur de la Rus-iie.Le Tsar répondant, rappels les liens unissant les deux pays et exprima la sincère satisfaction éprouvée en Russie par le développement remarquable de lia Roumanie. Votre Majesté, dit-il, a bien voulu signaler [es effets salutaires d'une politique pacifique. [1 m'est particulièrement agréable d'ayok l'occasion de rendre hommage à l'œuvre bienfaisants exercée par la Roumanie, sous la sage direction de son Roi. L'œuvre de paix accomplie par Votre Majesté llui a acquis la reoonnjaissance de6 peuples et rehausse encore le prestige de son pays. Le Tsar a terminé en exprimant 1J espoir rue rien ne troublera le développement pacifique de la Roumanie libre et en levant son rerre h la fomjile royale. La visite oiticielle du Gouverneur à Lierre Une ville en fête. — Réceptions et cortèges. •— Le record des sociétés. — Visites à la Collégiale de Saint=GommaireJ à l'école normale, au Béguinage, à l'Hôpital et au Musée. (De notre envoyé spécial) Lundi. La coquette petite ville de Lierre était toute en fête hier, à l'occasion de la visite officielle que lui faisait M. le baron van de Werve et de Seliilde, gouverneur de la province. Tous les habitants avaient tenu a pavoiser leurs demeures, et dans ces rues étroites, c'est pour ainsi dire sous un dôme de drapeaux que passe le oortège. Comme, au surplus, cette joyeuse entrée, — c'en fut une vraiment, admirablement ordonnée et non moins bien réussie — coïncidait avec la kermesse communale, toute la population était sur pied, et l'accueil fait au représentant du Roi en notre province n'en fut que plus chaleureux et plus expressif du loyalisme et du patriotisme des Lierrois. Anrivé en automobile à 1 h. 30, le gouverneur, accompagné de MM. Claes, député permanent, et Schobbens, son chef de Cabinet, fut reçu à sa descente de voiture, Place de la Foire, par MM. Schellekens. bourgmestre, Thys, Van den Brande, d'Hulst et Uytten-broeck, échevins, Brems, Caron, Van Schon-broeck, députés permanents, et Veoineire, secrétaire communal. Quelques brèves paroles de bienvenue furent échangées ; puis, les présentations faites, tout 10 monde mcmta en landau et le cortège précédé et encadre par un martial peloton de gendarmes a cheval, prit le chemin de l'antique hôtel :ie \ iLe. l>a garde civique et les sociétés locales formaient la haie sur tout le parcours où s'était massée une foule compacte, qui fit au premier magistrat de la province la plus cordiale et la plus respectueuse . réception. , Aussitôt que les autorités se trouveront reu-nies dans le superbe salon d'apparat du palais communal, — abondamment deoore de plantes et do tapis et devant le perron duquel le» -.apeure-ponipiers rendaient les honneurs, les discoure furent prononcés. M. Schellekens, bourgmestre, au nom de la population et de l'administration de la ville, souhaita la bienvenue au gouverneur et lui exprima ses remerciements pour oette visite officielle que lui fait le représentant du Roi. Il saisit cette occasion pour rappeler les grandes fêtes qui auront lieu l'année prochaine, oomme tous les vingt-cinq ans, en commémoration de la béatification, de sarnt Gommaire, fondateur et patron de la ville, laquelle espère recevoir alors la ramillo (royale, dont la visite est de tradition en cette cifooiistance. L'orateur insista ensuite sur l'extension considérable prise par Lierre dans ces dernières années et les nombreux travaux publics qu'elle entraîne, en faisant _appe a l'aide du gouverneur et de l'administration provinciale. Il termina en priant le gouverneur d'apposer sa signature au bas de la page du Livre d'or commémorant cette jour 11 M. le baron van de Werve et de ScihiJldc. dans le brillant discoure, malheureusement „rop long pour être reproduit, qu^il prononçp en réoonse à ce qui venait de lui être dut, exprima toute sa reconnaissance pour le sym-pailiique accueil que lui avait réservé la ville de lierre. U promit d'intervenir efficacement auprès de la famille royale en vue d'obtenir qu'elle rehausse de sa présance les fetes de l'année prochaine, et protesta de toute ss sollicitude personnelle et de celle de tous les organismes provinciaux pour la jolie et pittoresque cité campinoise. Oelle-ci peut compter sur tous les appuis nécessaires en vue des grands travaux qu'elle projette d exécuter, mais le gouverneur adjure ses administrateurs à ne pas sacrifier à un modernisme outrancier et inutile, les nombreux trésors archéologiques qui résument l'histoire, 1 attrait, le pittoresque et le^ caractère de la localité. Il préconise la-création d'un musée des arts et métiers, qui firent la réputation de Lierre dans les temps passés, musée qui contribuerait puissamment à une rénovation de ces spécialités en assurant une prospérité plus grande encore à la ville. En élevant nos âmes et celle qui nous entourent, dit le gouverneur dans sa péroraison, nous contribuerons dans la mesure de nos forces et de nos moyens à faire notre chère nation belge meilleure, plus belle et plus forte. Oe discoure produisit une excellente et profonde impression. U fut suivi de réceptions: le clergé, conduit par MM. le chanoine Schol-laert, doyen de la Collégiale de Saiut^Gom-maire, Poeters, Oorts, Michiels, curés des paroisses ; Artgeerts, directeur de l'Institut St-Gommaire ; les officiers des dépôts de cava« iorie divisionnaire, des 10e et lie de ligne, du 2e d'artillerie, conduits par le major Leroy, et tout ce que Lierre compte de notabilités. On remarquait MM. Bergmann, sé natour; Cauwenbergh, représentant ; Simou, iuge die paix; Van de Velde, agronome ùf l'Etat, Quayhaegens, major commandant la garde civique ; de Cock de Rameyen, conseiller provincial. Du perron de l'hôtel de ville, le gouverneur assiste alors au défilé de lia garde civique et des sociétés : il y en avait quatre-vingt six! Et Lierre en compte cent et seize, pous* moins de vingt-sept mille habitants : un beau record ! Puis suivit le défilé très émouvant de ^uelque deux à trois mille enfants des écoles, aveo groupes allégoriaues, représentant les métiers, qui offrent des fleure au Roi, et l'exécution d'une cantate par les enfants massés sur la place, sous la direction de M. de Prince, directeur de l'Ecole de musique. Le tout, favorisé par le beau temps, fut irréprochable et provoqua une admiration_ justifiée. Et intrépide, le gouverneur suivit ensuite ses hôtes à la Collégiale, dont il admira fort les merveilleux trésors artistiques, à l'école normale de l'Etat, à l'orphelinat, au béguinage, à l'hôpital et au musée, pendant que l'orage grondait. Il y eut, bien entendu, réception et discours partout, voire même encore des cantates ici et là. Lorsque, les cérémonies finies, le gouverneur se retira avec sa suite en l'hôtel de M. Van Oauwenbeirgh, représentant et ancieo? bourgmestre de Lierre, pour se reposer quelques instants avant le banquet, il avait bien mérité des Lierrois et certes, conquis toute* leurs sympathies. ^ ^ CONGO -M- La Ligue pour la protection et l'évangélW sation des noirs La Ligue pour la proteotion et l'ovangélisa-tion des noirs tiendra son assemblée générale aujourd'hui mardi à 2 heures de relevée, au local Patria (Bruxelles, rue du Marais). A l'ordre du jour : 1. Allocution présidentielle ; 2. Rapports du secrétaire et du trésorier; 3 Amélioration du recrutement ooloniall (projet de M. Louis André, avocat) ; 4. Adoption définitive des statuts ; 5. RenouveHe-ment du Bureau : 6. Divers. La nécessité d établir le bilan exact de l'action de la Ligue depuis sa fondation eft de discuter, pour l'avenir, les règles de so® activité persuader* se# membres d'essiffter (

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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