La Métropole

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s.n. 1914, 29 Août. La Métropole. Accès à 08 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dz02z13p9p/
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LA MÉTROPOLE 21e_Année f rNo 239 rditiorL A B ; EDITION DU SOIR 1 ciies lt ni Samedi 29 août 1914 LA GUERRE t'avance allemande en échec Succès uni à Héligoland Ouata navires fonts ooulés ' es Allemands retirent leurs troupes du Sud ANVERS, 29 août, midi. — (De source /ire). — On annonce que dans la nuit de vendredi à samedi 160 trains militaires allemands ont traversé la Belgique du Sud-Ouest Nord-Est, représentant le transport do tout un corps d'armée de 40,000 hommes de l'armée allemande, avec tout son charroi, ce oui fait supposer que les Allemands ont été forcés de rejeter vers la Prusse menacée par I l'avance foudroyante de nos alliés moscovites uns partie des troupes qu'ils avaient si im-nrudemmfin* nonnsées aux alliée hftlqa-franco- anglais sur la frontière belgo-française. * * * Cette importante nouvelle sera certes accueillie avec joie par notre population, car elle fait prévoir un renversement prochain dans un sens favorable de la situation actuelle.LA SITUATION L'espoir est justifié Kous tenons à faire partager :i nos nombreux lecteurs notre impression personnelle. Celle-ci, après un examen réfléchi sur la si-tnation et la connaissance qwe nous avons des faits est très favorable. Le ralentissement des Allemands est un indice. Sains doute ce ralentissement est nécessité par la résistance française et par la conscience qu'ont nos ennemis qu'ils ne sont pas certains de remporter l'avantage. Ils profitent sans doute de cet arrêt poui se renforcer dans leur position centrale au nord de Maubeuge, car ils pressentent que cette place formidable est la clef de la situation et le danger pour eux. A. remarquer qu'ils n'accentuent pas leui mouvement vers l'ouest, bien qu'ils savenl que Lille est dégarni de troupes et qu'on leua ouvre ,pour ainsi dire, la porte de ce côté..., Que font les Français pendant l'arrêt des Allemands? Il n'est- pas si malaisé de le deviner. Leur concentration s'opère, ils appellent manifestement toutes les forces de la France mobilisées seulement depuis *dix jours, et les effectifs qu'ils mettront en présence des Allemands, seront bientôt équivalents si pas supérieurs à ceux de nos ennemis. En attendant, ils ne donnent pas prise à la tactique allemande qui voudrait les tourner. Ils forment un barrage continu qui a reculé peut-être, mais, en se renforçant toujours, tandis que les Allemands en allongeant leurs colonnes s'affaiblissent. C'est la tactique intelligente qu'il faut appliquer dans le cas de l'infériorité numérique momentanée. Elle présente ce double avantage de laisser à l'adverSaire l'offensive nécessairement à découvert, si terriblement décimante et de continuer ce que le colonel Re-pington appelle la bataille parallèle : Le; 'Français peuvent devoir reculer en un point, unis alors toute la ligne recule, tandis que lee difficultés du ravitaillement augmentent poui l'ennemi. La tactique française peut se résumer comme suit : Atteindre à l'égalité numérique pai le recul et alors prendre résolument l'offensive. i Enfin, il y a toujours dans cette attitude l'avantage de gagner du temps, facteur de premier ordre qui en épuisant les ressource? matérielles de l'Allemagne permet l'avance tusse,. les forts de Liège Loienéra! Léman prisonnier? Lei journaux anglais ont annoncé la pris* Jes ferts de Liège depuis plusieurs jours déjà Après des journaux gantois, les journauo ainverfcoi'S, à 1 "exception, die la «Métropole» ont dinné la même nouvelle. Celb-ci n'est pas officielle, mais n'est pa<î démentie non plus. NoUs n'avons _ donc plans de raison de n* pas reproduire l'information de nos confrérie: disant que les forts die Liège ont otié pris le 18 août. Suivant Tes uns le général Léman serai prisonnier à Cologne et on lui aurait laisse son épée. Seion d'autres, U serait prisonniei & Magdiefoourg. * * * Au gouvernement on nous assure cepen-dant qu'une partie des forts cta Liège <&eni! encore. ■ >— Ils n'ont pas d'argent ! Leur circulation papier dépasse de 4 milliards leur réserve-or Zurich, 2Q août, —^ Uni télégramme d< l'agence Wolff de Berlin du 27 août déclare que suivant le bilan de la# banque de l'empire publié Le 26 août l'encaisse en or de cette banque était de 1,^0,000,000 et l'encaisse er [>apier de 4 milliards en pJiu>s de la réserve légale en or. Elle avait une réserve supplémentaire en papiter billets de 490 millions, le portefeuille a en caisse 2,620,000,000 d'effets. Il convient de rapprocher de cette situation lésastreuse la nouvelle suivante: Le fonds de secours national anglais a atteint jeudi son 40e million. La Banque d'Angleterre fait savoir qu'elle dent d'acquérir envirem 40 millions d'or en jngots4 fuiQ 10 d'/ff amérioam, Cenbat naval à Hëligo'and Deux croiseurs et deix ' destroyers allemands coulés Londres, 28 août. — Le «Pressbiuneau» annonce que des torpilleurs et croiseurs cuirassés britanniques reviennent en bon de la baie de Héligoland 011 ils coulèrent deux croiseurs allemands et incendièrent un troisième qui s'enfuit gravement avarié. Nouveaux détails Londres, 29 août. — Communiqué du « Pressbureau » : De bonne heure ce matin une opération die quelque importance a été tentée dans la baie de Héligoland. Un fort détachement de con-tretorpilleurs, soutenu par des croiseurs légers et des croiseurs cuirassés, agissant de concert avec des sous-marins intercepta et attaqua des croiseurs et contretorpiMeurs allemands, gardant les abords du littoral de l'Allemagne. Les informations parvenues jusqu'ici à l'amirauté indiquent que l'opération a été heureuse et fructueuse. Les contretorpillieurs anglais eurent un fort engagement avec les conitnetcrpilHeurs allemands^ Les coninretorpilleurs britanniques reviendraient en bon ordre. Aucun n'aurait été <x>ulé. Deux contretorpïl-lemrs allemands on.t été coulés et de nombreux sont endommagés. Les croiseurs légers et les croiseurs cuirassés attaquèrent lès croiseurs allemands. La première escadre die croiseurs légers couJa le «Mainz» sains subir degros ses avaries. Le premier escadre de croiseurs cuirassés ooufia un oroiseur du type «cKoeln». Un autre croiseur disparut à travers le brouillard. Il était fortement embrasé et paraissait près de couler. Tous les croiseurs allemands attaqués étaient ainsi battus. L'escadre de oroiseurs cuirassés échampa heureusement sans êfcne avarié par lies attaques des sous-marins et par les mines flottantes. L'escadre des croiseurs légers n'eut aucune perte, mais le croiseur léger «Amethvst» et le contre-torpiilleuir «Laertes» ont été avari/és. Aucune auitre unité n'est gravement avariée. Les pertes en hommes ne seraient pas importantes. Confirmation officielle Anvers, 29 août (officiel). — Le ministère des affaires étrangères a reçu la elépêcîie suivante : Ce matin, de bonne heure, une opération concertée d'une certaine importance a eu lieu contre les Allemands dans la baie d'Hé-ligoland.Des forces importantes de destroyers assistés de croiseurs légers et de oroiseurs cuirassés, travaillant de concert avec des sous-marins, ont intercepté et attaqué las destroyers allemands qui gardaient les approches de la côte allemande. Cette opération a été heureuse et a. dbnné des résultats sérieux. Les destroyers anglais ont engagé une action importante avec ceux de l'ennemi ; tews les destroyers anglais sont intacts et sont rentrés en bon ordre. Den-djestroyers allemands ont été exyulés et plusieurs endommagés. Les croiseurs ennemis ont été engagés contre les <3roiseurs et croiseurs cuirassés anglais. La première escadre des croiseurs légers a coule le « Main 2 » et n'a subi que peu dédommages. La première escadre de oroiseurs outrasses a coulé un croiseur de ïa classe « Koln » et un autro croiseur allemand a disparu clan3 le brouillard sous un feu violent et sur le point de oouler. Par conséquent tous les oroiseurs allemands engagés ont été vaincus. L'escadre de croiseurs cuirassés anglais, attaquée par des sons-marins et des mines fflot-: tantes, a réussi à les éviter et est restée intacte. L'escadre de croiseurs légers n'a pas subi de dommages. Le croiseur de flotiM'e <t Ametliyst » et le destroyer « Laertes » sont endommagés. Aucun autre navire n'est tou-: clié sérieusement. Les pertes britanniques en vies humaines 1 ne sont pas importantes. ; Les officiers qui commandaient cette action habilement menée étaient: les amiraux Beat-ty Moore et Christian et les Commodores Keyes Tyirwliitt et Goodencugh. (Signé) GREY. Les anglo-français bombardent Oatfaro Milan, 28 août. — Le «Corriere délia Sera» dit qu'un feu combiné des navires anglo-français et des canons des monténégrins, reprit la nuit du 26 au "27 août contre les forts autrichiens de Cattaro, dont deux auraient été démantelés. Après un bombardement de 6 heures, mie petite escadrille autrichienne aurait tenté vainement de sortir de l'île Cher-soi. /- Antivari, 28 août. — On signale la présence ! dans les bouches du Oattaro de trois cuirassés autrichiens de la classe Monarch.. Trois croiseurs de second rang, une douzaine de torpil-• leurs et plusieurs navires de commerce affrétés oonime des transporte. lis attaquent notre Congo Londres, 29 août. — Un télégramme de Libreville reçu à Paris annonce que les Allemands ont attaqué en partie l'est du Congo . JRmter.^ * I V 7 ^ > . , —X-—- Les ooiiMipés officiels français Situation inchangée Les Allemands ralentissent Paris, 28 août. — Communiqué du ministère de la guenre du 28 août, à 23 heures : La situation sur le front de la Somme aua Vosges est identique à ceffiie d'hier. Les Allemands paraissent avoir rallemti leur marche, ( Havas. ) Les Allemandes repoussés Paris, 29 août. — La ((Liberté» dit que le combat engagé au nord de Hirson est devenu moins intensif. Les voyageurs de h région racontent que les Allemands furent retpoussées. (Havas-Router.) Les pertes allemandes sont considérables Les Allemands sont las et manquent de vivres Paris, 29 août. — L'« Humanité» dit que le ralentissement des Allemands est dû évidemment pour une large part à la fatigue des troupes allemandes, qui est chez elles comme chez nous, extrêmement grand. Par exemple lo combat se livrant à forces égales entre Français et Allemands dans le bois de Ram-bervillers, fut sans issue. * Les troupes ont fini de deux côtés et par lassitude par se retirer du bois. Il est certain, suivant les récits concordants de divers prisonniers, que les troupes allemandes manquent de vivres et ne semblent pas s'être attendues de renceyntrer une résistance aussi rude et elles ont maintenant le sentiment d'être engagées dans une lutte effroyable. Les troupes allemandes subirent des pertes considérables. ( Havas-Reuter ). Paris, 28 août. — La situation n'est pas modifiée sur tout le front. La marclie des Allemands est ralentie des deux côtés où lee Allemands combattent elepuis 15 jours. Les pertes allemandes sont considérables. Deux régiments, le 112e et le 124e ont été remis en un seul. Les compagnies sont réduites à des effectifs très faibles. Lt Etes russe En route pour Fosen et Berlin Occupation d'Âilenstein Londres, 29 août. — L'ambassade russe annonce que les Russes ont occupé la ville importante d'Allenstein, ayant refoulé les troupes allemandes, envoyées comme renforts. Le mouvement en avant en Galicie continue. Un régiment autrichien a été décimé. ( Havas-Reufcér ). Londres, 29 août. — Une dépêche officielle de Saint-Pétersbourg, datée d'aujourd'hui, confirme l'occupation d'Allenstein, après trois jours de combat-. . , L'offensive de la Russie est poursuivie vigoureusement.Rome, 29 août. — On mande à la «Tri-buna» de Saint-Pétersbourg que I'état-ma]oi russe a pris les disposition s utiles pour hâtei la marche d'e l'armée par la Pologne vers Posen et Berlin,; L'AVANCE El GALICIE Paris, 28 août. — Un communiqué de 3 h. 1/4, élit qu'en Galicie le6 Russes prenant une offensive vigoureuse, après des engagements heureux à Romanoff. marchent sur Lemberg, d'où ils ne sont plus distants que de 20 milles. ( Havas-Reuter). Attila I! demanderait la paix avant deux mois Londres, 29 août. — On télégraphie au « Daily Telegraph. » de New-York : Un émi-nent diplomate, que l'on croit être Venizelos, aurait prédit que l'Empereur de l'Allemagne demanderait la paix avant deux mois. La^ marche des Russes rend intenable la position de l'Allemagne. L'Empereur risque de perdre sa couronne et attendrait la première victoire et ferait appel aux Etats-Unis au nom de la civilisation (III) et leur demanderait d'agir comme médiateur^. , V *■ VI Manifeste du goamesent français La France n'est pis nne prtie Me Paris, 28 août. — Le conseil des ministres réuni dans la soirée a approuvé les termes du manifeste adressé au pays et conclut ainsi; Fiançais, le gouvernement .nouveau vient de prendre possession de son j osw d'honneur et de ex>mbat. Le pays sait qu'il peut compter sur sa vigilance et son énergie, et que de toute son âme iil se donne à sa défeîise. Le gouvernement sait qu'il peut compter sur son pays ■et que ses fils répandent leur sang pour la patrie ett la liberté. Du côté dos armées héroïques belges et anglaises elles: reçoivent sans trembler le plus formidable ouragan de fer et de feu qui se fût jamais déchaîné sur un peuple. Tous se tiennent droits. Gloire à eux aux vivants et morts. Les hommes tombent mais la nation continue. Grâce à tant d'héroïsme la victoire finale est a -mirée. Le combat capital mais non décisif se livre. Quelle qu'en soit l'issue la lutte continuera. La France n'est pas la proie facile que l'insolence de l'ennemi s'imagina. Français, le devoir est tragique mais simple. Repousser l'envahisseur, sauver 1& sol de sa souililure de la liberté, de_son étreinte et cl!o tenir tant qui faudra et iusqu'au bout. Hausser nos esprits, les ânirs au-dessus du péril. Rester maîtres de nos destins et pendant ce temps les alliés russes marchent d'un pas décidé vers la capitale de l'Allemagne que l'anxiété gagne. Ils infligent,des^revers multiples aux troupes allemandes qui se replient. Nous demandons au pavs tous les sacrifices, les ressources qu'il peut fournir en hommes et en énergie. Sovez fermes et résolus. l'Xie la vie nationale aidée par les mesures financières et administratives appropriées ne soit pas suspendue. Ayons confiance^en nous-mêmes. Que n'est pas la patrie ? Face à la fron-triène. Nous avons la méthoele et la volonté. Nous aurons lia victoire. Suivent la signature do toajgs les ministres. (Havas.) i. Bflilierand est très satisfait Paris, 28 août. — Dès le premier jour de son arrivée au ministère de la guerre, M. Mil-lerand s'est rendu au grand quartier général, où il conféra avec le général Toffre et en revint très satisfait. RENFORTS WLAIS Londres, 2Q août. — Lord Kitchener annonce qu'en dehors des renforts qui par-tiron de l'Angleterre des troupes-ws Indes seront ajoutées aux effectifs anglais, coopérant avec l'armée française. Du matériel japonais pour la Russie Paris, 2q août. — Le «Petit .Tournai» reçoit de Rome une dépêche que St-Péters-bourg annonce que le gouvernement japonai? a fait savoir au gouvernement russe, qu'il mettant à sa disposition du matériel die génie et Si nécessaire plusieurs corps d'armée. >-«««>-< — M. Âsquith fait m appel aux villes île Londres^ Dubih), Oarcliff et Umkm Londres, 29 août. — M. Asquith a adressé aux lordraaires de Londres, Dublin, Cardifi et au lordprévot d'Edimbourg une lettre, disant que l'heure est venue de combiner tous les efforts nationaux pour stimuler l'organisation publique et les efforts nationaux au cours de la lutte la plus importante, dans 'a-qiu.elle notre peuple fuit jamais engagé. Nulle personne en état de contribuer à l'accomplis se ment de cette entreprise d'une urgence suprême a droit d'e se ternir à l'écart. M. Asquith propose d'abord la convocation sani= délai de réunions publiques, non seulement dans les grands centres de population , mais encore dans toutes Iles régions urbaines et rural'es, afin de faire bien comprendre la justice de la cause et le devoir de chaque citoyen. M. Asquith propose que les quatre principales ciltés montrent le chemin. Il est prêt à donner personnellement tout le concours possible d'adresser la parole aux concitoyens anglais, et assure que l'on peut compter sur la collaboration des chefs de tous les partis politiques. (Havas-Reuter.) L'Angleterre fraternelle ^os réfugiés sont bien accueillis Londres, 29 août. — A Folkestane les soldats belges venus -dit camp de Shonncliffe visitèrent la villle et furent partout l'objet de manifestations enthousiastes de la part de la populat ion. ( Havas-Reuitier. ) > Les mensonges allemands Comment ils sont informés Voici un échantillon des nouvelles (?) dont so repaissent actuellement les vautours allemands. C'est un télégramme envoyé par l'agence Wolff reproduit par tous les journaux de l'Empire (sauf ceux de Tilsitt 11 ) et que publient aussi les feuilles hollandaises : Berlin, 25 août. — Toute la presse belge (sic), à l'exception des journaux publiés à Anvers, paraît en allemand. Le gouverneur nommé par l'Allemagne (le maréchal von der Goltz Pacha, qui a conduit la Turquie à la forte pile que l'on sait), a fait connaître (merci 1) qu'à côto de l'allemand l'emploi du fiançais reste maintenu. von der Gfoltz (Pacha) est bien bon ! Il ne force pas encore les Bruxellois à parler son jargon barbare, mais il oublie le marollien 1 LES HOLLANDAIS SONT PRIES DE QUITTER LIEGE Amsterdam, 25 août. — On télégraphie de Maastricht à 1'« Algemeen Handelsblad » : On a fait savoir aux Hollandais, résidant à Liège, qu'il serait souhaitable pour eux qu'ils quittent la ville. Leur co urage ions résistâmes à Liège Ils fuient à Tilsitt Nous l'avons écrit dès le début de la guerre: les Allemands n'ont que le courage que leur confère la conscience de leur supériorité numérique. Nous venons d'en avoir la preuve par leur fuite de Tilsitt. Oette ville est une place fortifiée tout comme Liège. . Or, à Liège nous avons tenu un contre dix. Tandis qu'eux, placés dans une situation identique fuient devant le nombre. Les forças britanniques en leigique Du «Peuple» : Nos lecteurs comprendront aisément que nous soyons tenus à la plus extrême discrétion on ce qui concerne l'afflux en Belgique des foroes alliées; tous les renseignements que nous pourrions publier serviraient- aussitôt aux trop nombreux informateurs de nos envahisseurs. Nous nous bornerons donc à leur dire que, depuis jeudi matin, d'imposantes forces anglaises d'infanterie de marine, «Royal Marine», foulent le sol belge; elles ont été reçues au milieu des frénétiques acclamations de la population de X..., car c'est ainsi que nous voulons désigner le point de la côte franco-belge oïl ne» vaillants amis d'Outre-Manche ont débarqué. Qu'on sache que la «Royal Marine» est formé de soldats de carrière très entraînés, dont quelques-uns ont blanchi sous le harnais et qid se sont battus dans tous les coins du monde. Leur tenue bleue sombre est relevée de passe-poils rouge et d'une bande do même couleur au - pantalon ; ils sont coiffés d'une casquette plate et guêtrés de fauve ; le liâvre-sao qu'ils portent ot leurs six_ petites cartouchières qui équilibrent très bien le poids des munitions sont en forte toile à voile imperméable, de couleur gris verdâtre et leur armement se compose d'une courte carabine avec un magasin assez semblable à celui de no6 mausers ; leur bayonnette est un peu plus longue que la nôtre et chez la plupart d'entre eux elle est accompagnée d'un outil ele campagne.Ils amènent un matériel considérable et de nombreuses mitrailleuses Maxim dont le maniement leur est familier. Tous ont l'air martial et décidé; sur leur-faces mâles on lit l'inébranlable volonté de vaincre ; ce sont, au surplus, des gaillards robustes, taillés en force et rompus à tonaje* exercices corporels par la pratique journalière des sports. Yisite d'un dirigeable ami X..^, vendredi matin. Sur la ville le câline règne. Mais là bas, loin du Centre, où campent nos aniis, on veille... A l'horizon, un point d'or est signalé, des signaux s'échangent, le point d'or grossit de minute en minute... C'est un dirigeable du dernier type qui s'avanoe. ^ _ Lentement, il survole la cité qui l'acclame, boucle les tours et vient reconnaître son point d'atterrissage puis s'éloigne pour un dernier circuit qui lui permettra de se .rapproche»- rl< terre. Il revient et jette des cordages aussitôt saisis par des soldats, tandis que d'autres tien-net à distance la foule. Sous l'effort des hommes l'énorme masse descend lentement vers le sol où, pour quelques heures, elle sera solidement amarrée et bien gardée. la guerre sustra-serbe Ti5avance des Serbes Nisch, 28 août. — I^e quartier général serbe s'est transporté de Kragujovatz à Valievo à naiison de l'avance des troupes serbes du côté de l'Autriche. La guerre austro-italienne ? Elle serait imminente Paris, 29 août. — On télégraphie à 1' « Echo de Paris», de Genève: La « Neue Zûricher Zeitung » apprend de Rome que la guerre austro-italienne est imminente. Bile affirme malgré tous les démentis l'existence d'un accord anglo-italien. (Havas-Reuter). -—— Sur Mer La destruction du "Kaiser Wiihelm des Grosse,, Las Palmas, 28 août.— Le vapeur allemand te Arucas » arriva ici. Il dit qu'il se trouvait à Rio de Oro avec 4 autres vapeurs, pour ravitailler de charbon le «Kaiser Wiihelm der G rosse », lorsque le « Highflyer » les bombarda. L'«Arucas» put s'échapper. Le capitaine de l'« Arucas» dit qu'il vit le «Kaiser Wiihelm der Grosse » sombrer et suppose que les autres charbonniers ont été coalés ou capturés par les Anglais. (Havas-Reuter). Autour de la guerre Une guerre gréco-turque Rome, 2g août. — On mande à la «Tri-buma» de Salonique que les rapports entre ila Grèce et la Turquie se sont aggravés. Les mesures militaires de la Turquie sur lies côtes do l'Asie Mineure ont irrité lies Grecs eit Venizetlos prendrait des mesures très graves, qui auraient une répercussion sur le conflit européen. Essad Pacha se remue Napîes, 28 août. — Essad Padha qui était à Brindisi serait parti hier pour Salonique. Il ,reviendrait sans doute en Albanie. La France dit la vérité Washington., 28 août. — Le journal «The World » publie un article intitulé^ « La France dit la vérité» en exposant les informations tendancieuses relatives à la guenre qui émanent de l'ambassade de l'Allemagne dont le scriédii/t ©oinnjienci© à dkniamerA Tous @m travail I La guerre écoiuiiipa Encore une firme anversoise à l'œuvre Nous enregistrons encore un nouveau succès, une fabrique anversoise met la main à la fabrication de l'encre d'imprimerie. Nobtenons l'adresse à 1a disposition dos journaux qui seraient au dépourvu. Le goudron et ses produits colorants On nous écrit : Les plumassions font une assez grande œnsommation d'anilines pour la teinture des plumes. Ces produits sont presque tous fabriqués en Allemagne. Pour ma part jamais ur neprésenitanit belge n'est venu me voir. L'aniline est un des nombreux sous-pro diuists du goudron de houille. Son extractior comme celle des autres produits n'offre aucun secret technique. Les chimistes diront au^ intéressés ce qu'il faut faine. Cartonnages, maroquineries Tous les fourreurs et fabricants de boas et plumes emploient de belles boîtes de lux< imitation ouiiir avec firme en or. L'Allemagne fournit ces articles à fr. 0.25 à 0.30 la boîte pour le même prix vous n'obtenez ici su place que des boites fort simples et fort pet présentables. Donc avis aux cantonniers. Nous ajoutons, et ceci intéresse dans un certaine mesure les marchands de cuir et 1; mégisserie que ^'article commun de lia maro quinerie, c'est-à-dire tout ce qui se fait « l'aide ele carton recouvert d'une mince polii cuile die cuir vient d'Allemagne. Les produits pharmaceutiques Voici une première liste de produits aile manxis que la Pharmacie centrale de Belgique fabrique dans ses usines de Hal lez-Bruxelles Aristol, Aspérine, Somatose, Phénacétine Protargol, Salol, Salophène, Suif oral, Tanni gène, Trional, Véronal, la Pâte Pébéco. Les produits salicylés en général. Les hosties et les cachets. Tous les Emplâtres Beiersdorf. Boycottons !a porcelaine de Saxe, Viiferoy et Soch Fabriquons-la La maison Juriez frères, 87. chaussée de Bercnem, que nous recommandons aux patriotes nous écrit : Bravo ! Vive la guerre économique ! _ Négociants en faïences, cristaux et fantaisies à Berchem, je tiens à vous faire savor que dans nos articles, plus de la moitié des marchandises viennent d'Alemagne. Pourquoi donc les Anversois sont-ils si acharnés pour avoir chez eux l'article Saxe fines côtes ? Cet article vient de Dresde. Depuis notre ; installation à Anvers, nous avons tout fait pour en vendre je moin s possible ; mais ce; article étant si "demandé, nous avons été , obligés par la population elle-même de le tenir. Nous avons reçu même des reproche , du dépositaire que nous n'en vendions pa assez ; cela venait de ce que nous ne vouilion.-pas pousser cet article. Guerre au Saxe et à tous les articles portant la marque VilJeroy & Booh, Dresde. Quant aux porcelaines et verreries et fantaisies, nous en avons encore en magasin. N'eus écoulerons ces articles, mais plus i aimais l'Allemagne ne fera d'affaires avec notre firme; surtout que nous sommes Français.*Que les cafetiers n'obligent pas les magasins à leur fournir les chopes forme tonneau.k •aillés avec anse; oes tonneaux sont également de provenance allemande. Les modèles ; des verreries belges sont suffisamment nombreux sans forcer les négociants à vendre es modèles allemands. Que touit le monde y mette un peu de 'x>nne volonté et les Allemands, après s'être moqués des Anversois, verront que ceux-c; sont plus forts qu'eux. Après le Zeppe'in One mission belge à flew-York Nous apprenons de souroe bien informée que trois personues bien placées appartenant aux sphères gouvernementales partiront aujourd'hui même pour New-York via Londres dans lo double but de renseigner l'opinion américaine au sujet des détails véridiques concernant les <x>nditions dans lesquelles s'est faite La violation de notre neutralité par les Allemands et d'autre part pour conférer avec le président Wilson au sujet des conséquen-ces de e>ette violation. L'opinion américaine Le major américain L. L. Seaman, qui se trouve ne ce moment à Anvers, ayant envoyé nu a New-York Herald » une relatiem précise de l'abominable attentat commis nuitamment sur Anvers, par le Zeppelin d'Attila II, a reçu une réponse enthousiaste de M. Gordon Bennet, directeur du « New-York Herald », lui disant textuellement que son télégramme « avait produit une grande indignation en Amérique » et confirmant la protestation de M. Whitlock auprès du gouvernement allemand.Le major Seaman a. aussi reçu le télégramme suivant, très caractéristique : m J'ai lu dans les journaux français votre opinion sur les cruautés allemandes. « Une telle opinion, venant de vous, devrait pousser les Américains à entreprendre une action utile avec la France, action qui nous serait dictée par le cœur. (signé) HOLLINGSWORTH, Houlgate ». Le "Times,, demande de représailles ! A propos de l'odieux attentat du Zeppelin, le « Times » écrit : « Nous avons maintenant un recoure contre l'Allemagne; la Russie détient une de ses provine^es, une seconde tombera, demain entre ses mains. IL Y A MOYEN MAINTENANT, D'EXERCER DES REPRESAILLES poulies horreurs commises à l'ouest de l'Europe. Ce sera le seul moyen d'apprendre aux officiers prussiens, que la convention de La Haye vaut mieux qu'un chiffon de papier». Venant d'un journal aussi sérieux et aussi pondéré que le a Times », ce fait montre bien dans quel état de froide exaspération les excès des hordes teutonnes (dont certains sont trop épouvantables pour qu'on puisse les décrire élans un journal) ont mis l'opinion anglaise.Les Américains enverrait' siiiq «Liens Sur l'initiative du journal «World» de New-York, une souscription vient d'être ouverte par la presse américaine dans le but de réunir une somme ele 1 million de dollars (crinq millions de francs) en faveur de l'effort de la Belgique que la presse des Etats-Unis glorifie en des termes les plus chaleureux. > ■ceo-< La vie économique Londres, 28 août. — Êsoompte £ à 5 1/2 %\ prêts 3 1/2 %; mouvement d'or de la Banque d'Angleterre: versé £ 2.^000 barres achats, £ 116,000 monnaie Etats-Unis; argent en bamejs 23 15/16. (Havas.) >—»» © Petite correspondance UN GROUPE DE MALHEUREUX A OSTENDE Impossible de publier votre lettre en oe moment. La défense d'Anvers, réduit national, siège du gouvernement, abri de la famille royale, doit primer toutes autres considérations aux yeux des vrais patriotes. Du reste, depuis que vous nous avez écrit, des troupes (Anglaises sont arrivées à Ostende l la sort ri Paps —) o( — La date du Conclave Paris, 29 août. — La Echo de Paris » ap prend de Rome que le Conclave se réunir?, lundi à 17 heures. Le Pape sera élu raard. >oir ou mercredi. (Havas-Reuter). Rome, 29 août. — Selon le «Giornale d'Ita-nies apostoliques a prévenu le6 cardinaux, que le 31 août, dans la Salle Pauline au Vati ean. le cardinal Ferra,ta célébrera une messe solennelle du Saint-Esprit. T/e même jour, cinq heures du soir, les cardinaux entreron. au Conclave. Le nombre dos cardinaux pré sents à Rome, dans la soirée, est de 57. IÀ congrégation des cardinaux a nommé comme confesseur du Conclave le père Ojotti. jésuito Le Conclave serait long Rame, 29 août. — Selon le « Giornale [ta lia » l'élection du Pape par compromis, serait absolument écartée. La majorité des cardinaux, particulièrement les cardinaux étrangers, serait opposée à ce mode de rotation. Le «Gironale d'Italia » et le cTribuna • envisagent la possibilité d'un Conclave de Ion gue durée. : ANVERS —lot- La commission des réquisitions fp Position fortifiée d'Anvers Etat-Major Quartier général à Anvers, le 28 août 1914. Le lieutenant général gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers ; Revu l'arrêté en date du 18 août 1914, instituant une commission des réquisitions, chargée de veiller à la garde et conservation des objets saisis au domicile de sujets ennemis actuellement expulsés, et de surveiiHer la réquisition éventuelle de ces objets ; L'article suivant est ajouté à notre susdit arrêté : ARRETE : Art. qbis. — Il est interdit à quiconque et sous quelque prétexte que oe soit, d'enlever des objets mobiliers, valeurs ,denrées ou boisons quelconques se trouvant dans les maisons précédemment occupées par des sujets ennemis expulsés, ou de disposer de ces objets sans l'autorisation expresse ele la commission des réquisitions. Les contrevenants seront déférés à la juridiction militaire ; ils seront punis de cinq à dix ans de prison et d'une amende égale à vingt fois la valeur des objets enlevés. Fait à Anvers, le 28 août 1914. Le gouverneur militaire^ DUFOUR. La correspondance des prisonniers de guerre M. le consul de Suisse a avisé le gouvernement que la correspondance pour les prisonniers de guerre so trou vint <=n Allema^ie pouvait être adressée ^ l'agence organisée par le Comité international de la Croix» Rouge, Athénée, 3, à Genève. Les réfugiés diestois Les réfugiés diestois peuvent s'adresser pour tous renseignements aux bureaux de l'Œuvre des immigrants (Werk der Inwijkew lingen), rue du Presbytère, 23 Anvers. Les bureaux sexnt ouverts de 9 à 12 et de 2 à 3. heures. Les Diestois d'Anvers, de Borgerhout et dej Berchem qui voudraient venir en aide à leurs! malheureux concitoyens peuvent remettra leurs dons à l'abbé L. Philippen, avenue Mew refcus, 63, Anvers. On demande la coopéra tioaj de quelques jeunes gens de bonne voV»»*^ S'adresser rue du Presbytère, 23.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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