La Métropole

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s.n. 1914, 25 Mars. La Métropole. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35n72c/
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iiSyF! àP ERNEST | TINCHANT jU • - . 21e Année fiTsT jEclitio** E LA MÉTROPOLE abonnements le nm On ls I Su moi» •••••••••••••?' Jen m Trofc mois . • . • . tr. 4 BO On rabonne 4 tous le9 bureaux de poste et aux facteur». — ETRANGER, le port en sus: poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIME? rc=& bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. iero Journal quotidien du matin le nu ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 1°® ,6 UPÇ _ _. _ _ _ miTiui Annonces : M la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fc. 3 00 Annonces financ.id. *> I 00 Faits divers fia Id. • 2 00 " Réclames la llyne, » I 50 La Ville id. •» 5 00 > Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Poui toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : â BRUXELLES : 8, place des Martyrs. ${J\ à PARIS : 8, place de la Bourse. lluIJkJ a t nvnni?c . P C Mercredi BAHIA La grand port brésilien de B.ahia, l'on appelle aussi San Salvador, aj: raît au voyageur dans un cadre de vi tatôn tropica'e, ne le cédant qu a ce ■unique au monde de Rio de Janeiro. M; vie*'lie cité plantureuse et peuplée des ciens temps de la colonie portugaise, hia l'emporte en archaïsme, en pitto: quo savoureux, sur la capitale du Bri banalisée à l'instar des grandes 1 les modères , L'on y renCOat-fe 4fiS eghses, pour ai 'dire, par centaines. Le style rococo, d'i com'pe à la foin compliquée et nfUYC, déplaisant en Europe, se trouve ici à place rationnelle parce qu'il y est en r port avec la joie enfantine du ciel et a les splendeurs barbares des arbres et PLes maisons de Bahia se développ sur un front immense le long de la B de tous les Sainte « Bahia de todos Santos», qui lui donne son nom. campaniles et les dômes là hérissent toutes parts. Des rideaux de palmes et bananiers l'encadrent. Une plage de sa blond la lisère. La mer y est d'un v transparent qui chatoie et caresse, a de 'ongs et profonds reflets comme ce qui jouent sur la gorge des paons. A 1' rizon elle se brise en écume blanche sur noires falaises. Les rues, étroites, irrégulières, m tueuses, zig-zaguent, du môle au plat< et s'enchevêtrent le long des collines. H iées de tramways pleins de gens affai: de négresses vendeuses de fruits et c fées de turbans rouges et jaunes, trat eée.^ par des ânes chargés de légumes, ] des officiers à cheval, par des policiers Casque recouvert d'étoffe brunâtre, e. offrent dans l'éblouissement du chaud leîl. le spectacle le plus g ai, le plus pit resque et le plus animé qui se puisse c( (Devoir. La population est d'un beau ty créole; fréquents sont les jeunes visa^ dorés et veloutés, avec des yeux en d mant noir, brillants et doux. Les maisoi d'une fantasque architecture gothiq portugaise, ont des fenêtres en ogive une dentelle de pierre blanche y brode î capricieuses arabesques sur un fond bl ou rose. Les édifices modernes, les th< très, par exemple, les bâtiments de l'ui versité, les jardins publics ornés de si tues, de terrasses et de balustres et comi Buspendus au-dessus d'un panorama i: lumineux et si vaste, témoignent de prospérité de la moderne Bahia. L'église du Tiers-Ordre est l'une d plus intéressantes. Elle date du XVIII BÎtele. Sa façade est toute blanche, dé ®ato* gentiment chantournée dans le go de l'époque. Une petite place, mélanc liquo parce que solitaire, et joyeuse p£ ce que toute grésillante de soleil, l'ente re H l'isole. L'église et les cloîtres et 1 salles qui l'entourent valent une visi détaillée. L'on y rencontre des peintui médiocres dans des cadres d'une gran richesse, de curieux revêtements en p< celaine blanche et bleue où revivent i scènes religieuses et mondaines des tem coloniaux. L'on y voit des portraits gentilshommes bienfaiteurs, ayant l'ép au flanc, et au cou le collier de l'ordr Des fenêtres ouvrent sur des jardi: pleins do bananiers, sur des pentes fie ries de lianes dévalant vers la mer, si des massifs de « flamboyants » au bouqu de fleurs ensanglantées. A l'angle d'u de ces cloîtres, gît un Christ au tombeai en bois sculpté, de grandeur humaine, < d'ui effrayant réalisme. Et dans ur salle obscure, pleine de fleurs au parfui oapiteux et funèbre, toute semblable au chambres où l'on veille les morts, app; loît un groupe colossal qui représem Saint-François d'Assise recevant les stif mates de la Passion. Lo sang qui jaill du cœur du Christ vers le cœur du Sair est représenté par un cordon de soie roi ge. Le Christ porte une espèce de jupe en dentelle bouffante garni de nœuds ai couleurs xives. L'ensemble offre quelqi chose de somptueux et d'effrayant à, fois. Et l'on retrouve dans cette atmc phère l'âme ibérique, âpre et romantiqu amoureuse d'éclat et de terreur^ et do le catholicisme lui-même offre on ne sz quel rouge reflet que n'a point le nôti & nous gens du Nord. Prétendre que l'Amérique, et surto l'Amérique latine, n'a point de passé, c un cliché dont on abuse. Trois siècl comptent dans l'histoire humaine. U: raoe ardente, mêlée à d'autres races qu'< le dompte et s'assimile, n'a point en va durant trois cents ans palpité dans o pierres, au pied de ces arbres opulents ■ sauvages, au bord de cette mer divine. ] presque autant que dans les très vieill villes d'Europe, l'étranger amoureux d êtres et des choses qui ne sont plus, sen dans une cité comme Bahia, frissonner veur des morts. Emile Chardome. L'Actualité ) «s O < *3émission du cabinet Doumergue ' « , S!il *aut s'en rapporter à certain llwI enregistrés par les jouirnau démission du cabûw SéT wT f?* dès * présent chose déc. ,,V' . .* j doute, on ne pourrait guèr H'VK culSrn'"'Pa!iC1"î <Mcîsion 81 elle venait cSw I? f' 5rprè-s la chu4e lamentoble <1 I tuié pV J ? f <'ctnt 'c premier étiai BuW îLii, éu il était ckû cKiîTnitf f8* P01'1'3'" pSus donner r restaient et qin surnageaient phitfl ««.ce n.iufra«e, 1 autorité nécessaire noir ft™ prochaines élections. Si le mmis «iViïhT S® > o» opérations ml , 1 attendre à des incidents certaine. ttWït très graves; car malgré tout il semble foS*0 \S Cai,^Llx ot lo9 Mon,i« ont fini pat H™** ks moins sensibles à la répulsior OKf actes du genre de ceux que i^een oe moment la commission d'enWto. t? cabtnxH la ch-ute de Ca-iiMaux et d< «louis etaii moralement anéanti et s'il fauil ~ ^ormer d une chose, c'est qu'il ait résisté c.-'!u"i'ten>1'T>s a seuile diéoision à prendre: ^«e de s'etfi aller. anr^f n'oserions pas dire que cé qui viendra es vaudra, beaucoup mieux. Tous les ooli- Lloiens qui ont gouverné la France dep une douzaine d'années et qui se passent présidence du conseil et les portefeuilles c< me n'importe,quel autre objet très envk sans doule, sont à peu près aussi discréd* les uns que les auitres. Au fond, ils ont t le môme- programme etsi quelques-uns d tre eux plus habiles en oela que les autres Qu€ proclamé avec plus d'insistance 1a néoes: pa- ^ mettre le pays à même de se cléfen ;gé- contre l'étranger, c'est bien parce qu'iils lui tendaiient faire des affaires électorales lis, cette attitude. Il est clair en, effet que n' an. pointe quel gouvernement doit se souoier du ga_ défense nationale et. oeux qui ont prétei •es- 9U'^'S nl^iont diminuer le temps de servie. . •, affaiblir l'année dans des proportions inqi tantes, étaient bien convaincus qu'ils m rJl" feraient rien, une fois les élections pass< En cela donc comme en tout le reste, ces p isi ticiens se valent largement. ine Nous avons diéjà cité ici-même, il y a q> 5i ques jours, uin passage diu «Temps» sur s- étranges réconciliations que les chefs divers groupes qui se combattaient a acharnem-cni ia veille, préparent au 1er main de la bataille, il semble bien que n des soyons à La veiilJe de 1a roafiis&tien de prévisions. La «(Petite République» par ?nt officieusement inspirée, parle de la néoes aie Je oon&tiituer un ministère de concentrait los républicaine. On sait bien ce que cela v j^e3 diire. Cette concentration se fera de t i* façon que le chef et le créateur de la Fécfc bion des gauches, M. Aristide Briand, pass au min'istèie avec les représentants diu es b'e net actuel et peut-être aussi, comme on ert déjà insinué, avec Clemenceau lui-même vec serait vraiment parfait, et l'on voit dès 1 ux sur quoi ces deux anciens présidents diu c î0_ seil devraient se mettre d'accord pour 1 j" déclaration ministérielle. Celle-ci serait v ment un document à conserver pour l'hist< du temps présent, si elle dit ce qu'elle de 311 " dlire. Elle proclamera dans tous les cas et 'au toute nécessité l'obligation dans laquelle in- se trouve de sauver la République au len •és, maiin (Les tristes incidents CaililaxiixRoch< >if- et autres. Mais sauver la République, c cr_ voudra dire ramener tous les enfants éga a de oette République qui les accueillera mat nettement et qui pardonnera à tous dans i ?u vas le amnistie générale dans laquelle ^cs compredidra Monis et ^paillaux, peuit-ê s0_ aussi Mme Caillaux si tant est que les jw; to- lui soient défavorables et pour couronner >n- tout, Rochette devrait rentrer en triompl pe teur à Paris ! On a vu de ces spectacles-là res n'V a pas bien longtemps encore, après 'a_ oonstlîituition du cabinet de concentration publicaine Waldeck-Rousseau et la conda 1S' nation de Derou-lède et consorts par la Han ue Cour. ©t n est diair que tout cela devra se fai -es après les élections qui resteront fixées à eu fin d'avril. Déjà M. Malvy, le nouveau r iâ- nistre de l'intérieur est en train de prépa ces élections. Il a fait venir les préfets ministère de l'intérieur, non seulement co me il l'a dit, pour déposer leurs rappo . sur la situation électorale, mais encore ^ avant tout pour recevoir les instruotic la ministérielles sur les élections à faire. L< du remaniement ministériel nécessité par es remplacement de MM. Monis et Caillai «o M. Malvy a été envoyé au ministère de 1'; [[. térieur, les protestations les plus indigne Ali. sa sont fait entendre dans la presse répub caine modérée. On ne voulait pas, disaât-e de M. Malvy qui est un sectaire accomp ■r" Ces protestations ont passé inaperçues da u- le tapage causé par l'affaire Caillaux-F es chette-Calmette. On a eu tort peut-être de te pas y prêter plus d'attention. Mais on av. es autre chose à faire évidemment. Et au milieu de ce carnaval, les souvera: ,r_ anglais s'apprêtent à visiter Paris et son gc vernement ! On compte peut-être sur les fê ^ organisées h. cette occasion pour faire oubli Ps un peu Mme Caillaux, ses coups de revol1 et sa victime comme ses complices.— J. Joei éel Échos ït o O f : LA VILLE L" Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin Zoologicjuc. — A 8 lieUTCS et demie, g rai lt concert symphoiuque avec t© cococooirs de Mi t Lisberth Melssnor, cantatrice. I- Sooiété protectrloo des Enfants Martyrs. — A heures, place de MeiT, 23, assemblée générale Cercle d'Etudes photographiques. — A 8 he x res et demie, au Café Suisse, coioiférenco avec pu ie JeoUons : « Une excAirsion il travers l'Bauit a la Slia. » Chambre d'Industrie. — A 8 heures et demi courte nue d>es CLairee, 2, réu.uion extraordinai: e, conférence par M. P. Christiiaensen : « La lot t [lt ter mal 1013 sur le crédit des petits corom< çants ' Cercle Artistique. — A 8 heures et demie, co 'e, férence par Mme Christlane: « Les Animaux da la Littérature et dans l'art ». COURS , Polyglot-Club. — A 8 heures 45, au Syndicat < Commerce et d» l'Industrie, courte rue Neu-es réunion de La section d'anglais. lo Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes, j EXP0SITI0N8 Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en in salle des fêtes de la Ville, Meir, Salon 1914. (C >S vert jusqu'au 5 avril). a Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, expc ^ tlon d'art chinois et japonais (ouverte jusqu' !jt 2 avril). &S Salle VVynen. — De 10 à 5 heures, expositi es Evlm. Yerstraetei i (ouverte jusqu'au 3 avril). , Sallo Forst. — De 10 à 5 heures, expositi d'aquarelles C. Jacquet (ouverte jusqu'au 30 mai le Musée royale do peinture. — De 10 i\ 3 1/2 heui exposition de peintures do la collection C. Cardon, de Bruxelles. ~ Les bateaux de passage Un confrère libéral a cru pouvoir tirer d conclusions du fait de la suppression au bu get ordinaire do la marine pour 1914 d'i crédit de 150.000 francs affecté au service < transbordement sur l'Escaut. Il en conclut, notamment, que M. Segei retirerait déjà les promesses récemment fa tes d'améliorer le service des bateaux de pa . sage. Nous sommes en mesure de dire .que ces ei ^ gagements seront tenus et que cette écon< ' mie da 150.000! francs ne porte en rien pr< judice aux dispositions nécessaires. " Il existe, en effet, un crédit de 450.000 fi , au crédit extraordinaire de 1913 et qui su! fit à l'achat de steainlaunches et d'un noi ^ veau bateau de passage. t A Paris et chez nous Pendant la discussion de la loi scolaire,nous - avons vu avec quel acharnement nos libérau: ont lutté pour priver les enfants des école libres de tous les avantages offerts à leur; petits camarades des écoles officielles : or voulait en faire des parias, ui plus ni moins A tous oes Buyl et oonsorts, nous dédioni cette nouvelle qui nous parvient de Paris : Sur la proposition do M. Alpv, le conseil municipal de Paris a adopté par 40 voix contre 34 un projet de vœu demandant qiie les élèves des écoles libres soient admis au béné-rioe de la caisse des écoles. Et cela se passe en France... « anticléricale! » C'est à dégoûter tous nos Mechelynok de la République t Routes françaises et routes belgt >m- Lors de la discussion du budget des b!e vaux publics^ les orateurs de la gaucho ités i>ordu UI1 temps précieux à dire grand yUiS des routes belges. en_ Dans leur pensée, cela ne devait point ^ dre le pavé moins raboteux, mais il s'agi •./ d'attraper, le gouvernement. Donc ils ! due attrapé. ; en_ Ils ont, pour mieux triompher, oppo poj. nos routes les splendides routes franç; qui, que. dont, etc... 5 la Or, voici que l'administration français ^ préoccupée de ce que le « Temps » — or] ; et gouvernemental — aj>pelle « l'état in< tant des routes de France ». Le min 'en compétent vient de déposer un projet d es. propesant un impôt de 8 millions sur les 0jiil tomobiles pour la réfection et la conso tion des routes nationales. jje,], Los étrangers, écrit le « Temps » dans les article, en date du 10 mars, déclarent je5 une rnsistance inquiétante que les routes f vcc çaises laissent à désirer. Pendant cinq (lie. écrit-il en soulignant ces mots, nous n'a 5i*s ri«n fait. qçç Au contraire, nul ne peut nier que n "ois î-ése&ii routier soumis, à raison de la dei ji,té de la population, de l'importance de n ion industrie, à une circulation beaucoup 0iUlt intense que les routes françaises, s'amé >lJe Progressivement. Ce n'est pas de nous !ra_ l'on peut^ dire que pendant cinq ans : era n'avons rien fait. ibi- Evidemment, le fait que les routes fi l'a çaises ne sont pas_ du tout des modèles r Ce cuse pas le mauvais état de plusieurs des ors très, mais cela n'excuse nullement les d< on- tés libéraux qui les critiquent en génér eur tort et à travers. ►ire Une belle œuvre ^ L'couvre du Denier des écoles oatholiç on flamandes vient de publier les résultats [ie_ l'exercice 1913. ,tifce ^<es recettes se sont élevées à la somme pin ^>482 fr. 74 en diminution de 7,400 fr. S 1912- er_ On attribue Cette diminution au fait ine certams catholiques se sont imaginé qu'^ on ^U1"^e v°te de la nouvelle loi scalaire, écoles paroissiales allaient pouvoir se pa.' 'es ^•es secours de la charité privée. Il n'en le n"e7' °^Pendant, et tout comme par le p; îa- k® ^tholiques anvoi-sois doivent avoir à c< de contribuer, chacun dans la mesure de . moyens, à soutenir cette œuvré utile er r£_ toutes. m- rte Un appel aux femmes de cœur Toutes nos compatriotes ont du cœur, i>re ne fait pas l'ombre d'un doute, et si par la leur conduite en certaines occasions semb m- démentir cet axiome, c'est qu elles pool "er le plus souvent par ignorance. aiu C'est pourquoi nous nous permètton; ro- Toccasion de la nouvelle saison de leur rts peler que toutes les ouvrières travaillai] et les habiller méritent qu'on écoute 1< ns plaintes qui sont parfois justifiées, xrs — i)e qlloj ^ plaignent-elles? _ — De peu de chose pour vous, mais { x> de conséquences pour elles. n- Mais encore ? es — On sonne à votre porté et la dôme to- que vous annonce que la couturière est 'J}' qui vient pour essayer ou pour encaisse! 'to- note d'une précédente fourniture. n,s — Je vous demande un peu si c'est le r ment? Je dois sortir, on m'attend. Dites n:; l'en repasse... Et cette scène, si les plaii 11 sont fondées, se renouvellerait, combien fois nous n'oserions nous en faire l'éedio. ins La petite ouvrière s'en va, un peu de i tU" tesse dans les yeux, le cœur seri-é, se dis ^ qu'il est bien difficile de toucher l'àrg ^ parfois durement gagné. ^ja " dame » ne se doute pas de ces an 8* tûmes dont elle est inconsciemment la ca 11 suffira, nous en sommes sûrs, de l'en a tir pour que nos intéressantes correspond tes s'aperçoivent que ce n'est jamais, en i que l'on fait appel au cœur de nos eo toyennes. Les festivals de mal Le Comité organisateur des grandes a tions de musique dramatique annoncées f les samedi 16 et lundi 18 mai, a encore c piété le nombre des solistes engageant I Octavie Belloy et M. Arthur Steurbaut l'Opéra flamand, ainsi que M. J. Bogaea l'excellente basse du Théâtre Royal de Monnaie. i.d Les solistes qui prêteront leur concoui le ces concerts sensationnels seront donc nombre de quinze. 3 _ Les répétitions chorales se poursuivent tivement sous la direction de Yander Si t ken- a- Au Jardin zoologique ^ La vente publique annuelle d'animau uu organisée par la Société royale de zoolo; iv d'Anvers aura lieu les 21 et 22 avril procha Parmi les a gros lots » soumis aux enchèi a- figureront: un tigre do Java et une tigrée os de Perse de 6 à 7 ans; quatre panthères, c our -, noirs et un ours cannelle, deux phoqu-lu feux iLlles sauvages d'Afrique, un zèbre re Chapman, une girafe et une couple de k« guroos. la L'anniversaire de la Commune n- Les feuilles socialistes ont célébré le i anniversairo de la Communo par « si- dithyrambes en l'honneur des tueurs d'o Ses. témoins cette découpure du « Peuple m , 4 .^a Commune de Paris ost la page la p glorieuse do l'histoire du prolétariat inter: taonal. s). . Nous la reTOndiijuons arec l'orgueil d' es sentiment filial. L- » Les méthodes changent ; les aspiratic restent; uous sommes et demeurons révo tionnaires comme nos ancêtres de la Bu .sacrée ♦ es » Quand nous crions : «Vive la Commun d- nous saluons ceux qui sont tombés au n in des Fédérés; en criant: < Vive la Cornu je ne », nous saluons aussi la sainte consigne la lutte qui no finira 'que le jour où no s classe triomphante aura créé l'human [. « commune », ouverte à chacun et à tous. 3_ nul ne sera plus piétiné, sacrifié, où t< pourront Ibrement conc^irir à l'œuvre t_ vie, de paix et de solidarité universelle! i H La Commune avait débuté par l'assassin des généraux; elle finit par lo massacre c prêtres et des magistrats, et par l'inccn< . de Paris: Vive la Commune! Lo petit extrait découpé dans lo « Peuple _ et reproduit ci-dessus, nous montre comme les socialistes^ font l'histoire et l'écrivent, co qu'ils aspirent à renouveler demain l'oooasion s'en présente. Il est bon de noter, de retenir, quelle < l'œuvre de vie, de paix et do solidarité q c le socialisme nous nromet! ; ça — Les personnes souscrivant : un abonnement à = LA METROPOLE = à partir du 1er avril IQ14 reçoivent gratuitement le journal, dès le jour de leur inscription jusqu'à fin mars. Dernier écho mal )o(; ren- M. E. Tibbaut, membre de la Chaml ssait des représentants vient de publier, en i .'ont brochure intitulée, d'ailleurs assez inexac ment, comme on 'a verra tout à l'heu a « Les Missionnaire*? ont droit à la vérité llses la partie de son discours qu'il n'a pu por e se à la oonnaissance du public belge pendant rane récente discussion du budget d^s coloni [iiié- à cause du faible nombre de séances quo istre Parlement y a consacré. 3 loi .m recevant oette brochure, nous fûn au- tenté d'en regretter la publication. Le lida- mentable débat, envenimé par toutes sor do considérations étrangères, qui a divisé 1' avec doTHior Ie3 catholiques belges, paraissait cl r£tll_ L'honorable ministre des colonies, interpe ans, Par M» Brunet, avait fourni à la Clxamb rons des explications entièrement satisfaisant et qui montraient clairement, à notre se otre que c'était à tort qu'on fivait pu l'accui isité de ne pas avoir accordé à nos vaillants m °|re sionnaires et cela d'une façon systématiqi ? ment hostile, la protection à laquelle ils c îore , droit. ^jg Fallait-il, dans ces conditions, raviver d'î ciennes rancunes et rouvrir des blessui ran- déjà cicatrisées? 'ex- Cependant, après une lecture attentif nô- de la brochure de M. Tibbaut, nous ave >P«- changé d'avis, et nous croyons utile de ^ dire. Quel est en effet le but de cette publi( tion? Son auteur le justifie en ces ternu .yes Nous nous proposons, reprenant et comp jg tant la démonstration commencée à la Cha: bre des représentants, le 17 février 1914, montrer, en ces pages hâtives, que les m ^ sionnaires ne sent pas les seuls à se plaind du régime bureaucratique dont souffre la ( 3ue lonie, que les missionnaires ont été attaqu ja injustement dans leurs œuvres et dans lei nos personnes, qu'aux vexations dont ils soi :Sl0r fraient dans la colonie correspondaient Europe les attaques perfides de l'oppositi ^ et que la légende des missionnaires hostil em. aux lois de l'Etat, n'a plus d'autre appui q les erreurs glissées dans les polémiques min Z, Tel est le programme de M Tibbaut nous nous plaisons à reconnaître qu'à qu< ques rares exceptions près, il s'est attaché cela n'en pas sortir. fois Or, et ceci est fort important, la plupa lent des affirmations contenues dans ce prograi ic'n^ me (affirmations qu'il s'attache à démontre ^ ne sont contestées, ni par les catholiqu ! belges, ni par les coloniaux sincères,- ni t dans certaines limites — par M. Renie .urs lui-même. Les missionnaires ne sont pas les seùls se plaindre du régime bureaucratique, tr rros centralisateur, dont souffre la colonie. M; tou le monde sait.o< e co régime a été la co ,. séquence directe de la reprise du Congo, s £ notre manque d'expérience, de l'improvis . tion des cadres coloniaux, des difficultés ir vitables rencontrées dans le recrutements ao- personnel. La réaction qui se dessine oont que co régime est générale. Elle a été encourag 'tes par le Roi lui-même, la Chambre l'appui le ministre la partage et tout permet < croire que les efforts combinés do tous réu siront à assurer rapidement une améliorati en.f. sérieuse. Les missionnaires ont été attaqués da ier- leurs œuvres et dans leurs personnes. Cert< ise. et personne n'en doute, lo coup vient < rer- l'opposition, c'est une manœuvre politique aP~ elle a été dénoncée et combattue avec la d< a,.n nièro énergie par tous les catholiques belge tlcl" par leur presse et par le ministre des colonie qui a répondu à la scandaleuse campagne M. Vandervelde avec une force, une én< gie et un succès qui ont été trop oubli* semble-t-il, par certains. Mn_ Les missionnaires fennent un appui po j-jjg l'autorité de l'Etat. Qui en doute, et qui je a jamais douté chez nous? •ts, Les missionnaires sont attaqués en Bi la ^ique. Mais quel est le colonial sincère qui : l'ait regretté? 5 a Jusque là, il n'est personne qui ne puis au no pas être d'accord avec les principes pos par M. Tibbaut. Ce sont des truismes, et 1 . truismes ne se discutent pas. Là cependant où M. Tibbaut nous parc aller trop loin, c'est lorsqu'il affirme quo 1 polémiques ministérielles, s'appuyant sur d x données erronées, ont accrédité la légende d 'r[é missions hostiles à l'Etat. 11 • Les polémiques du ministère des coloni c® avec les supérieurs des missions, dit M. Ti 160 baut, n'ont en rien ébranlé la confiance c monde catholique, qui a toujours vu dans 1 missionnaires l'idéal du dévouement clin o0 tien. Mais elles ont fait co mal énorme c n~ provoquer un mouvement d'hésitation dai l'entourage ministériel, j>olitique et admini tratif; elles y ont fait discuter les mission n aires sur des documents ea-ronés, propres 13 faire naître le doute; elles y ont créé v les d'esprit dans lequel le pays ne se r ^ connaît plus et que, dans l'intérêt do 1 o vérité et de la justice, il importo de di Lus sîPer- ia- Nous n'entrerons pas, ici, dans le fon du débat, car ce serait nous engager dai xm le maquis inextricable des faits, tous minus ouïes, qui ne forment aucun ensemble et r lu. se rattachent à auoune grosse question, c bte fl'" ^t déjà une preuve do leur importai ce très relative au regard de la thèse général &#, à laquelle on veut les faire concourir, lur Que certains missionnaires ou certaine u- missions aient eu à se plaindre de certain de faits, de certains fonctionnaires, nous ei lté sa?lines convaincus ; que certains mission où naires aient pu se tromper sur les intention )lls do certains fonctionnaires, nous voulons I de croire ; quo M. Reinkin, dirigeant, de Bru xelles, une armée d'agents disséminés su at un territoire tropical représentant quatre es vingts Belgiques, ait pu être mal informé lie informé incomplètement, informé trop tard t nous n'en disconviendrons pas; que les mis nt -sionnaires, comme le ministre, soient de* et honunes, avec leurs qualités et leurs défaut sj d'hommes, qui pourrait leur en vouloir r Mais do là à prétendre quo M. Renkin ail st créé par la polémique de l'an dernier, et cel< ne sciemment, une atmosphère défavorable au: missions, il y a un monde! H Et d'ailleurs, même si cette atmosphère avait existé à un moment donné ce quo nous contestons, il ne faudrait s'en prendre qu'i ceux qui ont commencé la polémique. Tout lo monde sait que ce ne sont ni les missionnaires, ni M. Renkin, mais un petit groupe de personnage* agissant pour des motifs très personnels, et par conséquent fori peu nobles, et qui ont « utilisé » au profit de leurs haines et de leurs rancunes les quel-queT réclamations justifiées que \es missionnaires présentaient contre les excès d'un régime trop bureaucratique — çour employer le mot de M. Tibbaut lui-même. Ce ; Deux qui par un savant battage,les ont gonf amplifiées, exacerbées, et qui ont greffé dessus le spectre de tout un système de sécution absolument inexistant, mais des ,re à exciter la passion des catholiques belg me A ce système appartenait notammenl te- fameuse « conspiration maçonnique », le ] re, « complot » dont M. Tibbaut se garde 1 de parler encore, mais qui n'en a pas m< ^er servi à ravaler les efforts les plus sains et la plus loyaux à nous ne savons quelles loue compromissions? Ie Serait-ce que, l'honorable député de rJ monde ait reconnu l'inexistence de ce che ies de bataille ou qu'il refuse de se solid-ar: a" sur ce point avec les peu intéressants pers tes nages qui sont les véritables auteurs d' an campagne où les passions ont fait oublier t os- souvent les faits? Il® Nous ne trancherons pas ce point délie ~e. Nous voulons simplement ici, prendre a es do son attitude en attendant que le recul 1S> temps nous permette de considérer cette c; e>r pag ie sous un jour plus précis encore, is- Kn attendant, nous faisons nôtre la c 'e- clusion de la brochure de M. Tibbaut: nt Qnand on voit des hommes, s'instal n- dans les pays inhospitaliers, où le milieu p es sique est aussi déprimant que le milieu soc et assumer allègrement toutes les foncti e qui doivent présider à la naissance, au ma _ tien et au développement de toute société , vilisée, — quand on les voit se faire nié cins, soulageant les misères physiques et 1 tant contre la maladie du sommeil qui, ap ^a- avoir réduit la population congolaise au s : vep/u de la population belge, continue a , rage son œuvre de mort, — quand on e" voit se faire conseillers agricoles, enseignj J" l'agriculture qui crée les richesses et Pe est à la base de toute la civilisation ; ls" Quand on les voit se faire institute re formant des commis et des aitisans indigè: O" dont le concours est indispensable au po és que, sans eux, le colonisateur sombrerait di rs un désordre financier ; 'f" Quand on les voit se faire éducateurs ai 2n nant le noir à penser que la femme n'est i 3n seulement un facteur économique con1 es buant, à l'égal du bétail, à former la riche ie des propriétaires, qu'elle a sa plaoe marqt s" dans la famille monogamique la seule < s'harmonise avec sa dignité ; e£ Quand on voit ces hommmes se sacrifie t ces œuvres de relèvement sans arrière-pen j d'intérêt personnel, dans l'unique pans a d'obéir à un devoir de conscience, on ix s'incliner avec respect devant eux. Par l'e rt vation de leur but et par l'intégralité de 1( n- sacrifice, ils sont les apôtres de la solidar r) humiaine dans son sens le plus large et es n-eut saluer leur œnvre comme une des for civilisatrices les plus nobles et les plus • condies. in % Cela est très noble et très juste, à Co qui l'est moins, selon nous, c'est 5p façon dont quelques « catholiques » belges ,is sont pris pour « servir » des homme» q n_ toujours, devraient rester étrangers à c le. taines intrigues et à certaius milieux. a_ L'avenir, croyons-nous montrera qu é- cette matière comme en d'autres, c'est m [u qui avons raison. I Une tapisserie hisîoriqui s- —)o(— m _ Les journaux bruxellois nous ont appris jouns derniers que le bourgmestre de la a ns taie, s'était rendiu acquéreur en vente pu s, que à Paris d'une précieuse tapisserie le mande <iu début d'u XVle siècle. et Elle appartint autrefois à l'église du Safc r_ et faisait partie d'une tenture composée huit pièces qui avait été donnée à l'église : 5 1518 par François de Taxis, maître postes die l'Empire. Cette œuvi"e d'art le consacrée à la représentation de la lége: ■r- de la_ Viei'ge diu Sablon. s, Déjà antérieurement, l'Etat belge a' acheté, également à Paris, une <Ies plus lir portaintes pièces de oette magnifique sé m On peut aujourd'hui l'admirer au musée Parc du CinQuantenaire. On ooniniaît la légende. Dans l'église No' -1" Dame d'.Envers, une statue de la Vierge ie pelée «Onse liieve vrouwe op 't stoxkei était l'objet d'une dévotion font vive. Il \ se un moment où la piété des fidèles se sei és refroidie, La Vierge conseilla alors à \ es pauvre femme, Reabrix Scetkens, de h restaurer^son image. L'indifférence des 1 j. versois n'en, persista pas moins. Marie ap nuit encore une fois à Beatrix et lui ordor es de ^ transporter 1a statue à Bruxelles. 0S vieille femme, après diverses péripéties, ré es sLt dans sa mission, et par bateau gagna oLté brabançonne. Prévenu de l'arrivée de statue miraculeuse, le duc Jean III, esco 2S du magistrat et d'un grand concours ^ monide reçurt solen.nellement la sainte ima su quti, prooessionnellement, fuit transpor rs dans l'église du Sablon. Cet événement ; l" rait eu lieu en 1348. Le I^a précieuse tenture du cinquantenaire, 's plus importante de la série, œuvre d't 5~ richesse infime et d'une perfection de trav 1." admirable, représente les scènes principa a de lia légende. Divisée en trois panneaux, n y voit dans le premier Beatrix Soetkens « > l>arquant du bateau et remettant la stad a au d,uc qui la reçoit agenouillé. Au cent 5" c'est le cortège triomphal qui transpo l'Image à l'église. I^a Vierge posée sur < d bnamcards est portée par le roi de Castà! [S le futur Char les- Qruinit, et son frère Fer _ nand. Enfin, dans le derniier panneau, e voit agenouillés dans l'égilise, devant l'au où repose la statue, Marguerite d'Auitricl son neveu Ferdinand,e.t les sœurs de Charl l~ Quint. Dans l'angle, le portrait du donatei e La tenture, dont la ville de Bruxelles v« de devemir propriôtaia'e, re.présen.te en die ï panneaux l'emlèvomen/t de la statue de l'égl s d'Anvers, et son transport par bateau. t Cette œuvre d'art, à oause de son sujet, < intéressante pour notre histoire locale. M; faut-il aioutier quelque créance à cette a oienne légende? Rien ne permet de l'établi e On sait qiue la dévotion du peuple an versc - envers une statue de lia Vierge, trouvée fix r au tronc d'un arbre, avait été cause de - construction d'une chapelle. Celle-ci dev; , être bientôt remplacée par une église r ornai qui plus tard fit place à notre belle cathédral ' Toujours le culte séculaire de la Vierge, « l'antique «O. L. V. op 't Stoxken» y f ^ populaire. Jamais il n'a été question d'ui ' intenruptioin quelconque dans lliom^maj pieux que la population sans cesse lui re doit. Un événement, tel que l'enlèveme i de Itet^ statue, aurait certes provoqué urne ir : pression profonde; il aurait laissé ses trac dans l'histoire locale. Or, aucun éorivai , aucun chroniqueur n'en fait mention. Toutefois, la légende bruxelloise est d concertante par son ancienneté, par la préc sion des détails qui l'ornent, par l'interve tion des personnages princiers qui y furei mêlés. Dans l'église du Sablon, d'^neier monuments, notamment le bateau souilp qu'on y voit encore, semblent la confirme Peut-être les Bruxellois reçurent-ils en 134 une reprodiuotion quelconque de la stati an verso ise. Cet événement a fort bien pu, a oours -des siècles, amplifié et défiguré, dot n&r naissance à la curieuse légende que m; gnifienit si splendidement les tapisseries cl avisée et de l'hôtel de ville de Bruxelles. Le scandale Caillaux es. la îoir L'instruction du crime = Nouvel interrogatoire. « h« Les parties de plaisir de St-Lazare. - v- L'enquête Rochette. - La déposition de M. Bar- «! thou. = Nouveau croquis d'audience de M. Barrés ine m rop t L'assassinat de H. Calmeli on- L'instruction du crime 1er hy- NOUVEL INTERROGATOIRE al. DE Mme CAILLAUX >ns L'EMPLOI DU TEMPS ci- Paris, 24 mars.—Mme Caillaux a été an lv~ née au Palais de Justice vers 2 heures da re-s les mômes conditions que les jours pré ni" dents. De nombreux photographes s'étaie j60 postés a svJesoento de voiture et "evant ^ porte du cabinet d'instruction. L'inculj: • s'est prêtée aujourd'hui d'assez bonne giâ 1U1 à l'assaut des objectifs et a même murmur* « J'espère qu'ils doivent être satisfaits *>. irs M. Boucard doit faire i>ortor i' nterioî toire sur l'emploi du temps, heure par lieuj in do Mme Caillaux, le lundi 16 mars, jour ins orime. Samedi dernier, on s'était arrêté à visite de M. Monnier à Mme Caillaux dans ie~ matinée. Aujourd'hui on s'occupe des évéi ^ ments qui suivirent cette visite. .ri- L'INTERROGATOIRE DE LUNDI lee lui Mme Caillaux a été interrogée lundi po la seconde fois par M. le juge Boucard. E " }x est arrivée à deux heures et demie au Pala jé© on taxi-auto, accompagnée de trois insp< '■e tours de la Sûreté, et aussitôt gagna, p 'ut l'escalier de la nouvelle galerie, le cabinet 1 lé- juge. 'ur Des journalistes et des photographes f; ité saient les cent pas dans les couloirs, et qua on Mme Caillaux parut, il sse précipitèrent v< ïes elle. fé- —. C'est ainsi que vous faites le servi d'ordre l s'écria l'inculpée. Cela changera. Les gardes municipaux et les inspecter la prièrent les photographes de se retirer > instant, et Mme Cailaux passa. Elle était i . tue d'un manteau et d'une jupe noirs. Ulj Sous sa voilette, son visage paraissait c er" me. Toujours maîtresse d'elle-même, elle < tra dans le cabinet du juge suivie par M en Labori, Pachmann et Lebeau. TROIS TEMOIGNAGES L'instruction judiciaire J Paris, 23 mars. — Le juge d'instruction entendu aujourd'hui trois témoins. Le premier, la princesse de Mesagne-Esti der^, collaboratrice du «Figaro,» a fait le 1 . oit suivant: Lors du divorce de M. Caillaux et do Mi jv~" Dupré, trois lettres furent détruites de co] mua accord, en présence des avoués, mî I Mme Dupré garda une photographie de c . _ lettres. Connaissant ce fa b M. Calmette < ^ frit 30.000 francs à une personne qui d'à , leurs refusa à condition que ceho-ci lui mén _ gea à une entrevuo avec la détentrice de c . photographies. Offre semblable me fut fai à moi-même que je déclinais également.Quai . dans le «Figaro » parut une de ces lettr< ■ oeil • signée «Ton Jo», Mme Caillaux po j " vait, avec raison, supposer que les deux a très adressées par M. Caillaux à sa femir avant leur mariage, étaient en possession I. Calmette. Mme Chartran, la veuve du peintre, a é t aus^i entendu parler de ces lettres. Elle avs lnij :;u connaissance qu'elles circulaient dans 1 B|j. malles de rédaction et elle-même s'était re me a\lPrès du direoteur d'un journal du se . lui lui avait affirmé que quant à lui il ne 1 ^ publierait jamais. ^ M. Isidore Delara, compositeur de mu; nâ r*ue' aV^eur «Mes^lino», entendu ensuit a confirmé la déposition de Mme Mesagn Il entendit cette dernière parler d© l'offre < j- 30,000 fr. faite par M. Calmette et il ei jQ l'impression que le directeur du «Figar< rt£ cherchait à se procurer une arme contre Mn ^ Caudaux. Le témoin vit plusieurs fois Mn Oai'laux après la publication de la letti •ée <(^on ^ remarqua chez elle une vn ^ exaltation, causée par la crainte de la publ " cation do lettres privées dans le «Figaro.» UN PROTESTATION DU <r FIGARO » Calmette n'avait pas d'autres lettres op Paris, 24 mars. — Le «Figaro» publie ur not dans laquelle il proteste contre la décli lU,e ration faite par Mme Estredere au juge d'il [e> struotion et selon laquelle M. Calmette aura offert à une dame et à Mme Estredei ^ elle-même 30.000 fr. pour lui ménager ur *0» entrevue avec Mme Gueydan, première fen me de M. Cailiaux. Il fait remarquer combien est invraisembli tel ble l'attitude prêtée à M. Cal m e+te et ind ^e' que que Mmo Estredere n'était nullement a ^ courant des intentions du directeur du «F jr- garo », qu'elle ne voyait que rarement. D'autre part dans son éditorial le «Figaro ux l'enouvelle la déclaration qu'au jour de s ^ mort M. Calmette n'avait plus aucune lottr d'aucune sorte à publier et s'élève vivemen ^ contre l'allégation qui a tendace à se rair UIS jour au cours de l'instruction et selon h p-' quelle il voulait atteindre Mme Caillaux. 'f- Allons donc, s'éorie-t-il. en attendant qu "Js nos témoins soient entendus par M. Boucar ^ la collection du «Figaro» est là qui répond. it LE DIRECTEUR DE * L'« INTRANSIGEANT e. Ie Paris, 23 mars. — Lo «Petit Temps» di Jlt que M.Bailly,directeur de l'« Intransigeant » îe est le directeur du journal dont il a été ques tion au cours de la confrontation de Mm r,_ Chartran avec Mme Caillaux. An sujet de l'existence de lettres intimes écliangées entre celle-ci et son mari, avan -s leur mariage, M. Bailly fait oonnaître ai «Petit Temps» que jamais il n'a ou lui-mêmr connaissance des lettres adressées par M f- Caillaux à l'accusée et qu'il n'a jamais enten i- du parler de la publication possible de ces let-très.it is L'«X» SERAIT ROCHETTE t ■6 M. Louiîs Maurice — anticlérical notoire,— 8 écrit de Paris à l'«Etoile belge»: e Vous reliriez, après l'avoir parcourue, U u déposition de M. Maurice Bernard. Vous ai'3 1- trouverez rien oui ressemble à une révélation i- voire un semblant de révélation de l'identitt u du fameux X..s Mais la sténographie n' relate ni lies gestes, ni les ieux de physionx> mie, et M. Maurice Bernard, précisément parce qu'il a beaucoup de talent, fait beau-coup de gestes. Son faciès ext/raordinaire-. nient mobile se ressent de l'escendanoe glo-\ Q rieuse et reflète noblement toutes les pensées tu intimes... Le grand inquisiteur de France, M. Jean Jaurès,^ tout heureux et tout trépidant, interpréta l'un des gestes ou lut un des jeux de physionomie. En sortant du local de la commission, il nous dit, les yeux luisants de conviction et de plaisir: — L'X, c'est Rochette, — Alors, Caillaux? Jaurès s'éloigna en faisant uivgrand geste, le- un geste qui signifiait: «Qu'y puis-je?» ng Fini, Caillaux! Il était pourtant de taille, mais pour une autre époque, pour d'autres hommes, pour une Byzance plus corrompue la encore. Il y a 120 ans, c'eût été la guillotine ée pour un ministre d'Etat fréquentant un Ro-ce chet'te. Aujourd'hui, la mort civile suffit. ; . Briand justicier! Qui l'eût cru? Ce justi-cier-là est cependant à la mesure de la même a époque. Le coup du papier Fabre est là pour ;e prouver la grandeur des moyens. Un homme -jy imliigné par la compromission Caillaux-Mo-la niis eût bondi et publié touit de suite son indii-gnait.ion. MM. Briand et Barthou ont préféré e_ aittendre que M. Caillaux revînt au pouvoir pour l'en expulser. On a les justiciers qu'on peut. Le miracle serait, après oela, que nous eussions de bonnes élections républicaines... Le miracle est encore possible. Le pays n'est-ur il pas devenu insensible à la crise étrange Je qu'il lui faut subir tous les dix ans? Cette is, crise, c'est l'abcès qui crève périodiquement, 10 l'abcès né de la politique de clientèle. LA PRISON DORÉE H- ^ LE THE DE ST-LAZARE ce Un vent de révolte souffle, derrière les murs gris de Saint-Lazare. Par leurs parents venus pour les visiter dans le oourant de la an semaine et par les nouvelles arrivées les pri-sonnières n'ignorent plus de quel traitement de faveur jouit leur co-détemue Mme Cail-laux. Hier, en mangeant sa soupe, une des n" détenues commença la série des manifesta-• " tions: «On en dion-ne de ha meilleure à Mme Caillaux !... » cria-t-elle. Quelques minutes-: après la femme était en oelknle. Un peu plus tard, comme une sœur réprimandait une autre détenue, oelle-ca s'écria: «Si j'étais miniistresse et que j'eusse assassiné un homme on me traiterait mieux que cela». Cette a seconde détenue a suivi la première en cellule de punition. e_ Ces manifestations inquiètent vivement le petîit ^personnel qui voit sa tranquillité compromise du fait seul do la présence de Mme ae Caillaux à la prison. n_ Outre son mari, Mme Caillaux reçoit tous Ljs les jours la princesse de Mesagne, la prin-es cesse de Monaco et Mme Malvy; l'heure clu thé les rassemble chaque jour dans les sa-Ions die Saint-Lazare, autour de la «viotime» a_ de ^Gaston Calmette, — ceci n'est pas un ^ lapsus», — les amis de M. Caillaux ne la ^ désignent pas autrement 1 UN RAPPROCHEMENT U- u- Le «Soleil» engage tous les bons Fraav 0, çais à relire avec attention _ les détails 3e suivants, depuis qu 'ils sollicitait de la préfecture l'autorisation d'aller revoie A ta le conciergerie, le cachot dans leque', durant it soixante-quinze jours, agonisa l'infortunée es reine Marie-Antoinette, avant d'être conduite rt- au supplice. ir , , se Ce cachot, bien que modifie sous la Restauration pour permettie d'y annexer une cha-;j. peille minuscule, et rendu moins sombre pa l'élargissement du soupirail par lequel péni-trait le jour; est encore sinistre; il est Impos-|e sible de 11e pas s'y sentir étreint de la plus it poigniante émotion. ►» ,e Le souvenu- se dresse, souvenir d'épou ,e vante, de l'ignominieux traitement infligé à •e la Fille des Césars, coupable seulement d'être •f, femme et mère de Rois: les murs suintant i l'eau, le pavé nu et froid., la oouchette de fer, les quollibets des gardiens et, par-dessus tout, l'outrage ininterrompu du regard des municipaux, ne se détournant même point de la malheureuse, quand l'inflexible nature imposait sa tyrannie !... e On sait qu'à ce régime, d'une rigueur 1- étudiée, les admirables cheveux blonds de la t- Reine avaient blanchii, et que, pour un des t yeux, la lumière était morte. Ainsi, les bour-e reauix, chez qui dominaient les goujats, non e contents de crucifier l'épouse et la mère, i- avant de la hisser sur la charrette, avaient-ils voulu torturer la femme dans sa chair et 1. dans sa pudeur. [- Et l'Enifant — l'Enfant que sa destinée u avait fait Roi ? Ici, rien ne reste des murs i- .derrière lesquels se déroula une lente agonie — la plus tragique sans doute que puisse » enregistrer l'histoire; mais la mémoire des a hommes en conservera, gravés, tous les dxS-e taiils jusqu'à la fin drs temps. t 0 Pour luii, c'est la geôle ignoble et repous ^ sainte, le grabat grouillant de vermine; c'est le gros bleu à larges rasades accompagné de e chants obscènes; pour lui — crime jus-] qu'alors inconnu aux imaginations les plus perverses ! — c'est la souillure de l'âme et peut-être du corps, la souillure immonde qui ira jusqu'à l'accusation monstrueuse suggé-> rée par Hébert... t Aujourd liui, une crimânelle de droit conu , mun, qui voulut entourer son acte de toutes - les circonstances de la plus lâche prémécE-? talion, voit tourner on sa faveur tous les règlements et fléchir la rigueur des lois. On annonce que le gouvernement, inquiet des manifestations hostiles dont elle pourrait être l'objet sur le parcours de Saint-Lazare au palais de justice, serait désireux de la transférer à la Conciergerie ! Encore une illégalité ! Mais on aurait déniché «un précédent qui rautoriseraiit». La sinistre plaisanterie 1 et pourquoi prendre la peine d'explic, _er une nouvelle et scandaleuse complaisance? Qu'on mette la meur-■ trière de Calmette à la Conciergerie — comme la Reine! Elle n'a pas à redouter d'etre jetée dans le cachot de l'Autre: «Vous pourriez bien saluer!» dira une fois de plus Caillaux,c'est une Reine qui passe •— une Reine de la Répot» bllquel

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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