La Métropole

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s.n. 1914, 02 Septembre. La Métropole. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w08w951q73/
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21e Année ""No 243 ^3+ion. - B LA MÉTROPOLE EDITION DU MATIN § afin le mil Mercredi 2 septembre 1914 LA GUERRE ENCORE IJ1E VICTOIRE RUSSE Les Barbares à l'œuvre Nouveau bombardement de Malines LA SITUATION lis provinces d'Anvers et de Limbcurg Malines Anvers, 1er septembre, 10 heures du soir. - (Officiel). Hier, la situation des troupes a''l<>mandes dans les environs de Assclie pouvait faire croie à un mouvement vers Tc rmonde. La nécessité de conserver la libre disposition du pays de Waes avait d'ailleurs provo-juêun renforcement des mesures protectrices. 1res troupes ennemies qui s'étaient portées hier de Bruxelles vers Assciie n'ont pas poursuivi aujourd'hui leur marche vers le Nord. Ninove a été momentanément occupé par l'ennemi, de même qu'Alost. Les Allemands se sont ensuite rot-ires vers Bruxelles. Lo soir, les oommunioatiems ont été rétabli» dans cette région. Dans la province d'Anvers et dans une grande partie du Limbourg la situation est | restée la même qu'hier. \.a Allemands ont de nouveau bombardé V.'ks ce matin vers 11 heures. Ils ont tiré j Rtoôùs en une heure et demie. Ile visaient ' sp^ia'aeinenfc la tour de Salnt-Hombaut. La mission belge est reçue par George ¥ Londres, 1er septembre. — Le Roi a reçu •n palais de Buckingham, la mission belge, allant en Amérique, pour protester contre les procédés allemands. Les membres do la mission ont été accueillis t?rès cordialement par Sa Majesté, et rendront visite cet après-midi à M. Grey au Foreign Office. (Heuter's Télégram Company.) loHYclle Tldoirc rosse Les Autrichiens ont perdu 1000 hommes Situation critique en Hongrie Farts, i sep:. — On lit dans le «Peli! Journal-» : Les journaux de St-Pétersbourg disent: que la lutte se pouinsuit à la frontière autrichienne, ôù les Russes remportèrent urne victoire. Les Autrichiens perdirent un millier de tués tt prisonniers. Ils conceii'tnent leurs troupe £ vers Lu.bl.iin. La situation em Hongrie est critique. » >—to q o—< La légalisa de France confirme ladépêshe d'hier Anvers, 1 septembre. — La légation d-; France nous communique : Dans # 's Vosges et la Lorraine nos troupe; avancent- peu à peu, grâce à des succès locau> dans la région de Toul, Verdun. Aucune opé ration importante dans la zone comprise en tro la Meuse et Rethel. L'action d'onsemblo qui est engagée n'e pas encore eu d'issue définitive dans les régions St-Quentin, Vervins et Han-Poronne La bataille est engagée depuis trois jours notre aile gauche y est aux prises avec 1& meilleurs corps allemands. En résumé, à notre droite, l'ennemi recul--devant nous. Au centre, où nous avons ea des alternatives d'échecs et de succès, la ba taille générale reste engagée. A gauche, ta forces anglo-françaises ont dû céder le ter raifl, mais nulle part elles n'ont étl réelle ttent entamées. OsîjarqE'siîiefî! des Japonais à Kiao-Tchoon' Berlin, 1er septembre. — Suivant un avi: de Pt'king h la c Frankfurter Zeitung». dem croiseurs japonais sont apparus près de Lai TeliAou-Fou, au nord do la presqu'île don Kiao-Tchéou occupe le sud, pour y débarque] des troupes. Les Japonais auraient l'intentior mobiliser cinq cent mille hommes. M MALINES Le bombardement recommence Malines, 1er septembre, soir. — (De notre envoyé spécial.) — Les Allemands ont recommencé ce midi leur odieuse et inqualifiable agression contre Malines, ville ouverte, qu'ils ont juré, dirait-on, de saccager aussi complètement que possible, elle et les trésors d'arl qu'elle renferme, dont les barbares qui ne semblent nullement se soucier de la fameuse iKulturo germanique, ne se préoccupent guère plus que de ceux de Louvain. Une centaino d'obus sont tombés sur h viiKle. Lo bombardement a duré de 11 heures l 1 heure. Cette fois, il a été effectué, non plus à l'aide d'obus non percutants comme cous employés ces jours derniers et qui font relativement peu de dégâts, mais avec des projectiles chargés à la picrite, qui font des trous de cinquante centimètres de diamètre dans les murs et qui provoquent des incendies. La maison de M. Van der Auderaa, marchand do meubles, située au coin de la rue Sto-Cathorine et do la petite rue des Beg gards, notamment, a brûlé. Heureusement grâce au dévoûment du commissaire de police qui a pris lu direction du service des pom piers, l'incendie a pu être circonscrit. Les Barbares se sont surtout acharnés sui la tour de St-Rombaut-, qui résiste cepjjdan' toujours, et.sur l'église, qui a -ubi de grandf dégâts. Pour vous donner une idée du désastre qu a été accompli par les lâches Teutons, repio-duisons simplement, la parole attiis-iéo di vicaire qui nous disait : — L'intérieur de l'<\*l'.so me rappelle Jes ruines de l'abbaye de Villers 1 Le grand vitrail du sud-ouest a é+é Irrite comme l'autre. On a heureusement pu commencer :e sauvetage des trésors artistiques do Malines. A St-Rombaut, on evacué sur W'ax reste -Catherino la fameuse châsse de S'j-Rom-baut enrichie de pierres précieuses et la statue de Notre-Dame du Min :!e. A St-Jean, on a déménagé le tableau de l'a rloration des Trois Mages, de Pierre-Paul Ru-bens et le panneau d\i même maîtreaLo Chris i en Croix» qui se trouvait au-dessus de l'aute et qui est lo seul des panneaux d'un tryptique revenu de Paris en 1814 après avoir été enlevé en 1789 par les Français. Grâce au dévoûment d'un Anversois, Al. De Keersmaecker, ces inappréciables nvson ont été ramenés en auto à Anvers et conduits chez M. Pol de Mont, conservateur du Musée royal des Beaux-Arts qui a donné l'autorisation nécessaire pour les abriter dans les caves voûtées de ce musée, après qu'acte notarié du dépôt eût été dressé en présence du dévoua vicaire de St-Jean. Lés trois merveilleux tableaux sont intacts Ils ne portent pas une éraflure. Tous les impotents do Malines au nombre de 7 à 800 se trouvant chez les Petites Sœun et dans les hospices ont été centralisés à l'hô pital, ils seront transférés à Anvers dans ui train sanitaire. La pharmacie ^centrale do Malines, situé* au Petit Séminaire et comprenant d'innom brables objets elo pansement et des plaque, pour radiographie a été évacuée sur Anver? dans deux camions- sous la direction du doc tour Craliav. C-elui-ei a transféré à l'hôpital de Maline: un carabinier cycliste recueilli sur la route e frappé d'une balle entre les yeux. • Son état est malheureusement désespéré. A l'hospice de Maline3, la situation étaii grave. Plus de vingt obus avaient frappé le bâtiment. Cinq impotents, avec la femme e1 . les enfants du directeur, s'étaient réfugiés dans les caves. Le directeur, cherchant élu secours, fut ren contré aux portes de la ville par une autre équipe de Croix-P.ougistes anversois dirigée par le Dr Hodeige et composée de MM. Ludovic Koch, Jules J. d'Ans et Meyer-Var Sfcratum, dentiste de la Croix-Rouget Ces vaillants Anversois transportèrent le* impotents au Petit Séminaire et à la prière du directeur, transportèrent à Anvers I'im mense tryptique do Simon De Vos, «L'Ado ration des Mages» qui orne la salle des séance, des Hospices. A 7 heures, plusieurs maisons brûlaien encore... On essayera demain de transférer i Anvers d'autres tableaux se trouvant dans le églises, ainsi que le^ fameuses archives el Malines, qui sont d'une grande valeur, e peut-être même le légendaire « Op-Signoor ken ». Celui-ci, ironie du sort, reviendra elon-dans la métropole, où il sera certes bieî gardé. Quoi qu'il en soit, le spectacle qu'offr. Malines à cette heure est plutôt triste. Si l'en *onge que le bombardement de cette vil! , ouverte sans défense n'a aucune important au point de vue stratégique, on conclura ave-. nous que les ignobles barbares d'Attila T font vraiment là une besogne digne d'un peu pie qui prétend imposer sa civilisation ( ? 1 au inonde! Pétersbourg- débaptisa par ordre du Tsar . St-Pétersbouirg, i sept. — Par ordre imp( rial, Pétersbourg sera désorma is nom m , rétrogradé. (Router's Tel. Co.) Note. — Ce changement est sans dont attribuante à l'origine geraiani^ue du nie '< Petersburg » que signnfie <(burg» ou «ckr • teau de Pierre ». «Pstrograde» au contraire est înftégral-'■ment slave* La situation en ftitegm es! périlleuse écrit le " ïorwaerls, Paris, i sept. — Dans le «Matin'» on h ce télégramme de Bâte : Lo « Vorwaerts » déclare que la skua-tilo •en Allemagne est périlleuse puisqu'elle fat ixjiutrer des troupes en quantité élans l'espoi d'anrôtier l'avance des Russes. Les Allemands en Ghampagni Pas de désarroi Mort d'un député Paris, i sept. — Du «Petit Journal»: ^ Des réfugiés des régions de G luise et L F6re sorut arrivés nombreux à la gare di Nord. Ils font des réc-iliis émexuviainits, et garcle«r un oprtinni'sme réœnifoirtawt. Ils affirment que samedi les Allemand n'étaient pas encore à Laon, et qu'il n'y aucaun elésanroi dans les troupes alliées. Los journaux annoncent la mort ele Pierr Goufon, eléputé de l'Ain, lieu-tenant au 22 \r-de ligne, tiué élans um combat aux envjirw^ d Luni6\rLUe. Si la Roumanie marolie.to^ les Etats Balkaniques si tourneront contre l'Allemagne et PAutriclie, Paris, i sept. — On mande au <(Mess£ <^ero » de Nisch : Le gouvernement serbe e.; informé par la Bulgarie de son intention d sortir ele sa neurtnaîiiiié dans le cas où la Roi; marnée prendrait position dans Le cchiiv; acnuel. Si la Roumanie se range du côté e' la Russie, la Bulgarie n'hésitera pas d'adop ter la même- attitude entraînant les autre fvtatsbalkaniiques comtre l'Allemagne c l'Auitniche. Les aviateurs français vont 'mm Paris 1 Une batterie aSiersiande capturé: > Paris, i sc.pt. — De l'«Echo de Paris»: Do nombreux automobiles transpertaf : des avtateuirs ont traversé Pariis allant su 1 le théâtre do la guerre. Les pilotes sor • réélus à faire payer cher aux Allemand l'affront cyue leur aviateurs on.t fait subir ! !a capitale. L'« Echo eîe Paris» raconte, que demiière mejut une baitterie aHemanele fut eint ièremer captUiréie par la cavàfërie française, des avis n?ufs ayant fait pleuvoir des bombes sur k 1 servants qui furent tués. >-c?oo-< SI ALBANIE! Le prince de Wied ei fuite. _ Les insurgés à Vallons Paris, i sept. — Du «Petit Journal»: . De Rome: La «Tribuna» élit qw les ir " surgés albanais enitreront demain à Vallon* Le pi'Lnce ele Wied s'embarcruenait élans 1 ' ma'tméo *x>ur l'Italôe. : Honneur aux tes Les actions d'éclat Lo Roi voulant par un témoignage de S bienveillance reconnaître la bravoure et 1 i>eille conduite dont les militaires ci-après or fait prenvo au oours des engagement de 1 ) Ire partie de la campage. Sur la proposition du ministro de ] guerre. Sont nommés, dans l'infanterie : Major : [ Le capitaine-commandant Reding, Pau ' Mario-Emile, dn 2e régiment ele ligne. SousJieutenant : Le sergent Vandenhend< du 2e régiment de ligne. Dans la cavalerie : Capitaine en seoond : I/e lieutenant Da.i \ fresne do la Chevalerie, Raoul-Constailtij * Joseph Gliisèain, du 3e régiment ele lancier Sont nommes dans l'ordre d© LéopoLd : Officier : lo major adjoint d'état-maj< t Raderaakers du 4e régiment de ligne.. Chevalier r le lieutenant ele ré-en-e Hea kai-t du régiment des grenadiers ; le lient-- nant baron Kervyn de LettOnliove, du î régiment de lanoicra. L'action extrême- Contre les msnsonps ei orientale es calomnies a kmandes Deux interviews Ret»urnez-»ras do grâce Il n'est décidément pas de mensonges que Le rôle du Japon les Allemands n'emploient pour essayer d'ex pliquer les horreurs dont ils souillent la na-Nous ave)ns été .reçu hier par M. Shin-ichi- r.ion à laquelle ils appartiennent. Mori, chancelier de la légation du Japon nous ^ preuv« que ces horreur sont , . ' . ,, , . , . , tiques, c'est qu'elles ont un but militaire lui avons demandé de bien voulocr nous dire qoiei sera le rôle du Japon dans la guerre Elles ont pour objet, en effet, non seule-actuelle : ment de mettre plus rapielement et avec « Pour le moment, nous a-t-il déclaré, moins de « formantes » à la disposition de a, , » i, , • , -,r- l'envahisseur, les ressources dont il a besoin, notre rôle se bornera à occupation de Ksaou- ^ ^ ^ le yido devMlt ^ trou_ Tchéou. Toute notre deuxième esc-aelre y a pgg^ faciliter leurs mouvements et, par-été envoyée et elle ne tardera pas à s'en ren- conséqunee directe, de rejeter sur l'ennemi cire maîtresse si e>e n'est déjà fait à l'heure autant de fuyards que possible, qui peuvent qu'il est. Nous nous sommes engagés, et nous éventuellement ^gêner son action. 1, r .... . , ,T • , x Pour arriver a ce but, les ALIemands ne re- n'y faillirons pas, à rendre cette importante culMît devant rien. colonie allemande h l'Empire chinois, avec Comme ils n'ont pas hésité eîe violer le nui ne>s rapports sont des plus amicaux. Cette droit de ger.3 em envahissant la Belgierue neu-■ tesogne terminée, nous aurons à veiller, sui- tre, il3 n éprouvent aucun scrupule a incen-,i » , m- d i (lier, à niller, a voJer. a massacrer, eies qu ils vaut les clauses de notre alliance avec 1 An- d-arri^r à lOTr9 fin3. gleteiire, à l'intégrité do se6 possessions en ]\Iais tandis que pour ce qui exmcerne la Asie, notamment en ce qui concerne les Indes violation de notre pays, ils n'ont pas cher-britanniques. ehé d'échappatoire, et qu'ils ont reconnu cy- t • niquement, à la face du monele, par la bon- » Je pense, a ajouté notre mteilocateur, ^ Ju chaKcoIieJ. de l'Empire, qii ils avaient que nous n'avons pas d autres intentions. a.t,tcnté au eiroit des gens, ils sont moins hi-Cependant si,,par répercussion et par l'appli- deusemont francs en co qui a trait aux atre-caticm de la règle « les amis de nos amis sont cités à objectif militaire dont ils marquent nos amis », il nous fallait allor plus Ioiu, P™ut leur passage. ' ,, , Et cela est facile a comprendre. veuillez otre persuade que nous donnerons g. ja cons(»i0nce universelle ne se révolte toute notre assistance à la Russie, avec qui pas encore avec assez de force, faute d'une nous vivons en relations franchement ami- culture suffisamment développée, devant une ' o^les d violation du Droit, en revanche elle se montre plus chatouilleuse lorsqu'il s'agit d'attentats L'attitude do la Chine à la propriété privée et h la vie des t>aisi- bles citoyens qui ne prennent aucune part a ' Le nouveau ministre de la République chi- une guerre injuste. r. , . , Les Allemanels ne se sentent pas encore • no.se en Belgique étant encore en route pou. f](j à impo_, au monde Ies pr<!c.eptôs l'Europe, c'est M. \\ ang-Mou-lao, premier publiquenient enseignés par leur grand hom-secrétairé de la légation, qui est chargé de me — Bismarck — et d'après lesquels, toutes représenter la Chine chez nous. les atrocités commises contre les habitants | n nous a paru utile d'aller lui demander <1> pays conquis.se justifient devant la cons-f wvuo " cienee de l'eavahisseur germanique. quelle sera 1 attitude ele la Chine élans le jjg inventent elonc des prétextes. conflit mondial actuel. Celui qu'ils ont imaginé peur e excuser » C'est de la meilleure grâce élu monde qu'il les horreurs commises — dans un but straté-nous reçut, et nous parla de toutes, ses sjmp&- - par W soldatesque, c'est que les % A , r> i • Belges ont organise contre eux une guerre thies personnelles pour la Belgique. , de francs-tireurs et que, partout, les envils i Quant à la nation chinoise, nems dit-il;elie on^ pris p^j-t, aux conflits armés. ! n'entend pas du tout se mêler au conflit. Les allégations sont fausses de point en i Elle se trouve encore, elle-même, dans un point. • . . , Dès le premier jour de la.guerre le gouver- certain otat d"agitation et le gm.vei-n«nent ngmmt bial„e a lanoé I>artouti par voie d'al- n'a d'autre préoccupation que la chasse aux fi0]ies ct par l'intermédiaire do la presse, ; « Loups Blancs », ce parti politique du Norel des proclamations instruisant nettement la I do la Chine nui est encore rébarbatif au population civile de ses devoirs. Partout le gouvernement a fait réunir les progrès. . „ armes des civils. » Quant a la polic-ique exteneure,. la Ive- Partout où l'arrivée de l'envahisserur était . publique vit en parfait accord ,avec le gou- annoncée il a même, par mesure de précau-vornement japemais de M. 0'K.uta, un vieil- t:on, fait désarmer la garele civique pourtant lard de 76 ans, qui a travaillé toute sa vie mobilisée, c'est-à-dire assimulée à l'année , . De meme, les articles de ia presse allemaneie i au rapprochement politique et ecexnomique ,]>apr^s lesquels le gouvernement aurait favo-; eles deux nations \-oisines. La Chine vit en vbé une guerre de francs-tireurs et fait eles meilleure intelligence aveo l'Angleterre, la distributions d'armes et elo munitions au.\ I Russie et la France, ajouta, le représentant tout bonnement DE PURÎ1^ ! , . 1 J 1 CALOMNIES, dont la faussote tombe sous le de la Chine. s&ns » Vous pouvez donc rassurer vos lecteurs : Ce qui est caractéristique d'ailleurs, c'est 1 nous ne sortirons pas de notre neutralité et que les journaux allemands avancent tous ces le voudrions-nou3 que nous ne le pourrions prétendus cfaits» d une façon vague, géné-XT . . r- , ,, , raie, sans aucune précision d aucune espece, pas. Nous n'avons n^suffisamment de soldats, CQ qui suffit (léjà àA démontrer leur caractère ni trop d'argent, ni envie aucune d'aller à mensonger. la conquête de nouveaux territoires. Notre Par contre, comme nos lecteurs ont pu s'en propre territoire est déjà assez grand et son rendre compte les rapporta de la commission. , , (belge) d enquete sur la violation eles droits organisation est ot restera notre unique cjes g0Ils e-j-, f]es i0|s ]a guerre, rapports qui souci. » mettent à charge des Huns toute une suce>es- sion d'horreurs, pullulent el'indications pré-cises de dates, de noms, de lieu, de témoignages qui l^s authentifient D'UNE FAÇON ^'*4 5^ |J ^ ^ | jj © Quand lia «Vossisehe Zeitung» et. le aBerîi- e w ® s» ner Anzeiger» auront cité un seul fait précis do cruauté mis «à charge des Belges et réfuté un:seul des innombrables actes ele cruauté m's par la commission d'enquête à la charge de Les atliches de Bruxelles ia soldatesque teutonne..elle aura, .le droit de parler de notre population ca demi-civilisée». ^ ... , -n . D'ici-là, ces journaux et le gouvernement On lit sur les murs f , ' -u -, qui les inspirent sont priés de prendre ailleurs Le gouverneur allemand de la «Be d jps- kçons1de ciTiI,:sflt.'0n 1 Liège, génoial ve>n Ko.e e, a ait «i■ t/es allégations réoanelues par l'agence offi- mer 1 avis suivant : oieuse Wolff dans îa presse allemande, hol- « Aux habitants de la viUe ele L.ege. Le ,,a.ndai?e et scandinave. et d'après laquelle à bourgmestre d® Bmxefiiies a fait savoir nu r/0uvn:-;)i <!es civi^ auraient tiré des coups de : commandant aiileonand que le gouvernement feu lancé des bombes hors des ca- Irançais a déclaré au gouverneinent bedgo vog ( pl) et actionné eles mitrailleuses dans i'impossibihité ele 1 assister ouonsivement^ en ie<- fenêtres de maisons, sont tout simplement s aucune manière, vu qu a s© voit lua-meme RI^IBLES. i force à la eiéfensive. » ... ... Non seulement ces allégations ne sont pas J'oppose à cette affirmation le aemen.i lo p accord avec les faits, avec les récits de ■ plus formel. témo'ns oculaires, et notamment AV1<]C (Signé) MAX. CEUX DE SIT.TETS HOT/T,WDAIS rapp^r-j Autre affiche allemande, placardée à Bru- tés par la presse des Pays-Bas, mais lesdits ; xelles, et dont lo texte nous est communiqué faits s'accordent infiniment mieux avec la par Jlelsky : version belge d'après laquelle, h Louvain, des Près ele Gildenburg-OrteJsburg élans la =olelats allemands ont tiré sur leurs propres Prusse orientale, ne>s troupes, sous les ordres troupes. de 3 jours, ont battu une année russe de 5 ™ f • i • i corps d'armée et 3 divisions de cavalerie. Nos p» AQ TlAïlV OfîlTIATIC CA'î'if troupes ont franchi la frontière russo-aile- ^ UCUA CUILIUUO OUlilf 1 deZr^ ïï?elï coiiiplèteineiit ditféren- le fort le plus fen-midable de la Franco (sic). , * * *• Par les numéros des journaux belges in- ceMois savent ce que valent les grandes vie - ~ ^ 6 ^ r ; toites. allemandes en Russie. La morgue allemande Autour lo la Guerre Un Bruxellois arrivé à Anvers, raconte . w i Je me trouvais hier soir sur le tram du boulevard élu Hainaut. î pe naffiîngiiy , Nous voyons à cinq mètres ele distance pa- LC3 uai rader un offioicr allemand, en grand unifew- h^tiiccont fac ! r?in-i oie j me (ces gens-là ne portent plus que le grauel UuS.looolIl II iaiiuaSo uniforme). - Fier comme an paon il tra- Paris 30 août. — Sur la ligne des chemins rerse la chaussée d un pas solennel et le sa- de {„ du Nord-Boulogne-PaHs, deux trains brei au clair. - Il lui est fon a;se d'éviter croisant, sont arrêtés. L'un transporte les ie tiam mais que i a it-i 1. Ce Piussien, dont c.i,rdinaux anglais Bourae et Gasquet, se ren-, » morgue est en rapport arec le tacies i,m- dant h Rome, l'autre contient des soldats s becUe va,s0 »« ml11™ d® la voie, eue irlandais. Soudain, les cardinaux apparaissent i Ii6A.0l-.m,' eb le braque sur lo vattman. à, la portière ele leur coupé, criant: «Dieu Oedui-ci s empresse da freiner au peint que vous bénisse, mes enfants !» , Jî manque d otre démantibulée par le Et les soldats irlandais tombent h genoux, î -i. mi -, • ,, ■. P°nr recevoir la bénédiction de leurs prélats. Lo vaniteux Akemand jette un regard mé- Cette petite scène, toute spontanée, pro-prisant autour elo lui, rengaine son revolver, duisit une profonde impression sur tous les et.... continue sa promenaue. assistants. >■ Il n'en est pas mort... hélas ! . , T **/ La Crojx-Roune américainé j he conseil communal a tenu seance jeudi denner. Le point important de l'ordre du La Croix-Rouge des Etats-Unis d'Amérique jour étant do porter secours à des milliers do a ouvert une souscription en faveur des ~ ménages bruxellois éprouvés par la guerre Anglais, Belges et Français de la guerre. " aotuelle. Elle compte réunir une somme de cent et Le bourgmestre fut chaudement acclamé vingt millions de francs! Il convient de re-quand il fit son entrée dans la salle du oon- marquer qu'il n'est pas du tout question r se-il et Camille Huysmnns trouva des paroles d'aide aux vie.!times allemandes ou autri-luen se^ities pour ^féliciter le maïeur de la ohi-ennes, ce qui démemtre davantage encore - capitale dont la crâne attitude fait l'admira- vers qui vont les justes sympathies de la potion d^ tous. pulatiera des Etats-Unis, indignée du van-& L'honorable M. Max se montra très ému dalisme et de la barbarie sanglante des igno-par cette manifestation. bles sicaires d'Attila II- Tous au travail ! La guerre écibinuque Nul n'est prophète en son Articles de brasserie payg On nous écrit: Lo caramel ou extrait de houblon, servant Une des manies dont il faudrait commencer à colorier le bock et ère vendu ensuite corn m* pair nous défaire, c'est celle de croire que ce Munich », provient de liamberg, et tout qui vient ele l'étranger est meilleur que ce fabricant de suores intervertis de la plaex que nous fabriquons nous-mêmes. On nous peut vous fournir. fait observer par exemple que le public s'ob- Le bois pour les douves des fûts eut fourni stinait à demander des bonbons viennois,a lors par l'Autriche et peut être obtenu tant qu'em que ce que nous fabriquons nous-mêmes dans veut dans les environs de Boisschot et Heyst-ce genre vaut tout autant si pas mieux. Nous op-elen-Berg. avons trouvé dans la maison Ivleurisse des Les bondes en bois, même les fossets, vien-bonbons délicieux aux liqueurs qui sont cer- nent de l'Allemagne et je vous certifie qu'il y tainement insurpassés. a (]es fabriques à Ganel. . * * * . Les bondes en fer, encore un article aile- Sur le munie sujet, on nous éont encore : mand, que toute fonelerie de fer peut fournir. Un simple artisan yiont vous soumettre X^es copeaux en bois, les mèches souffrées. une branche d'industrie, qui nous fait une. poix, les couleurs, en un mot, tout c*> qui rude concurrence, et dont nous pouvons nous ^ ja fermentation ba^se vient de nos enne-passer de 1 Allemagne, c'est les chocolats et Iujg allemands et autrichiens h l'exemption de caramels Stolwerck, qui viennent ici on dé- pea-Uj fournie par l'Antwerp-Water-Works, pôt à Bruxelles, et font dans lo pays, pour Toutes les machines et installations frige>-plusieiu-s miilions d'affaires chaque année. rifiques sont d'origine allemande et cependant Ce dépôt de Bruxelles a mémo plus de peur, ces derniones il v a notamment les usines vingt employés de bureaux, les boîtes do bon- jy„ Naeyer à WiJlebrock qui en construisent. be>ns, ele caramels et de chocolats portent puisque nous les avons vus aux expositions à seulement le nom Stolwerck, sans mention- Envers même. ner ni nom de ville, ni eîe pays ; C'<3st comme ^ ? ça que nous Belges, nous vendons ces pro- il y 8 E30Ch ©t DOCh eluits allemands que nous avons meilleurs: - , ., _ les ca/ramels anglais, sont aussi meilleurs que Un nous ecnt: les produite allemands pour les chocolats. , A d 2g u Totre jouraaj Notre Ville d Anvers possède eîlo-memc d« k rubriqM ,U Guerre économique., fabriques de cJiooolats, et pas une seule usine , ■. ^ a* notnro i n'expédie de nos produite STA'llemagne, dont !T ^ , ' J It L Sir. faisons tous lo serment de ne plus vendre tu lnr^ , - ,,1 fr\rps lirait les produits stolwej-k, bonbons, caramels et 'Xfnande ohoco]ft.ts. Cette maison est essentiellement bel^e.Elle Votre dévoué. ,,mvn ' été fondée en Belgique en 1841. Elle a à # # # Bruxelles son siège principal et une maison de vente, et à Anvers une sucerunale. Elle a ne -n- i i t» j e -x se>n usine à La Louvière (Hainaut) et en a a ^,xckar<^ I)?dson oeus écrit: tabli une autre en France à Maubeuge. M. . ATs1 qm c""cern<? la flne chocolaté- , baron Nothonlb ^ le (.hpf j, mai(K>n! ■ne, les patrons confise.^ pourront dealarer , I;I,el ^ beig(> moi.raSnl,, qni dirip. la guerre aux produits Hddebrand. do Ber- j ^ncimrskle d'An^rs, suis Luxembourgreoa. lin et à. deux or1 tro» autres firmes etoW'W Ij3 nnisf)n Boch frhrçs ^ distincte <le U en Belgique, portant des noms allemand, ; villerov et Borh, qui « n établifw Pour cela, je recommande les produits R.ni- t à Drwlp' |a f^ncs-tion de «««0. gors, de Rotterdam, ainsi que mes spécialités. „rt:cleg et fondateur, M. Villerov, est que je fabrique sur place avec nom et per- ÇYançiis sonncl belge. Comme diverses maisons belges et comme Avis aux marchands do CLSÏrS vos correspondant» eux-mêmes, qui sont français, la maison Boch frères a vendu des On demanda dos adresses articles portant la marque Villerov et. Boch, Oresele. Oe n'est certes pas une raison pour Je suis iin lecteur assidu de votre journal faire supposer que la maison bf»l<re Boch frè- et comme jo suis originaire d'une colonie -es serait allemande et pour vouloir boycotter anglaise et donc sujet anglais, j'ai écrit à mes un établissement belge, qui entretient un amis et connaissances eîe là-bas, pour leur t>c-r-onnei ouvrier belge considérable. dire eîe ne plu3 se fournir en Allemagne pour C'est dans un but de r^e'lsme. qui n'a ri^n les articles elont ils ont besoin pour leurs in- de commun avec le* sentiment* de patriotis- dusiries. J'ai reçu des réponses pour l'article me défendus oar vous, qne v<v» correspondant* cuir et l'on me demande de les mettre en ffirmènt qu'ils n'ont pas voulu pousser l'ar- relationa avec des maisons belges faisant 1p *ieîe Saxe fines côtes, car ils ont peMiraé commerce ele cuirs lissés pour semelles, veaux d'autres articles, également de provenance chrome noirs et couleurs, chèvres et clievret- allemande, lesquels — probablement —' tes, oroupons, collets etc. tous articles pour 'taient plus rémunérateurs. cordeynniers. .En vertu du droit de réponse, je vous prit Pu:s-je compter sur le concours de votre d'insérer ma lettre dans le plus prochain nu- journal pour me procurer des adresses ele -néro de votre journal et à la place et sont maisons sWciipant de cet article et jo les 'a rubrique, que vous avez réservées à celât transmettrai immédiatement à mes corres de vos correspondants. pondants et si l'on me demande après de? Veuillez agréer, Monsieur l'Editeur, l'a»- maisons pour d'autres articles, je vous les mraneo de ma considération distinguée, oommuniqherai. Pour la maison Boch frères: 44, rue de la Bûche, Anvers. Le Directeur et porteur de procuration, José OAATTT.LKRT. Antoine Mullcr. GB0H-B0D6E La guerre indéfiniment iïSS-a!S!!rtB l»f 'es Anglais , , . -LfOneires, o0 août. — Dans un article sar citoyens 6t dG nombreux dons l'importance de la maîtrise de la mer assuré® runwmic Mnic malfrrf' I'im- aux AnS:*|^ ,?t confirmée par le coup auda. bOilî parvenus. ivlQ.S^ niellai C 1 -In cieux sur Heligoland, 1 t Observer» remarque: portance des sommes versées dans F,Sii.™palf,ir1ialiair °5rri,s<> ^ ioar 5011 r iameux: 1 «Intluence de la puissance manti- les caisses de l'œuvre,elles sont loin me dans l'Histoire., il dem» y ajouter, à la .... , . , fin do la guerre, un chrpitra important. de suffire aux besoins présents et J.l aura à raconter comment l'empire dc« future N'niihlinnq nà<S nu P rhantlP .ass.ul'a et conféra aux alliés une liberté TalUrS. IN OllOllOnS pdo 4U- Lllaqilc d initiatives stratégiques sans précédent dan« engagement de nos troupes avec u,ie e«erie ii y a une eubiin» audace — ° & , * presque de 1 insolence — dans la fae^on dont l'ennemi nous amène de nom- on assure, commo une partie d'un plan con- , , , , • i • i a. i _ _ : certé, l'envoi des troupes de l'Inde sur U OreUX bleSSeS QUI doivent être soi- iront.,et la façon dont une centaine de millier# çrr\b~ pf mipriç de Canadiens, d'Australiens et de Néo-Zélan- b1ICC> dais seront.amenés prochainement en Europe Beaucoup de cœurs compatis- * travei-s une étendue maritime de milliers , i. j i de milles. SantS attendent un appel OU une Nous en fîmes autant pendant la guerr# incita rlomiciliairp nniir fournir ?lld-africain^ et personne n'en tint compta /ISll^ Q01îlis>lllalie pOUr lOUinil ;>arce que 1 ennemi ne disposait pas d'un# Ipur rnnpnnrQ finanripr à Prpuvrp flotte agissante. Mais aujourd'hui, nous pro- leur concourb iinanuyr a i ueuv^re. iKons tolrt 0£>la av<ÎC le cle Qu'ils n'attendent PÎUS. P11*' Quoique la flotte ennemie, k peu fnt* . ^ ... ntacte, soit la plus puissante du monde ai»rès Le moment est suprême, 1 abs- !a nôtre. De la môme façon,nous aveïns trars- , , r . r\ i „ porté le gros de notre armée à travars la tentlOn est une faute. De grandes Manche, sans perdre un homme, un cheval focconrcoc cent tiicpçcQirpo t^rv*î" ou un canon, nous sommes en tram d env>ver ressources sont nteessanes podi un à 4We, soi» le nés de lVnn-tii, faire face aux déoenses. sans g"4™ p1us (io difficulté qu« .si nos soi- . 1 . . data avaient pris des coup. ns de : a&*no« C est le devoir des riches Quels Oook à Douvres. Tout cela vaut vraiment CJU ils soient, de venir en aide à An moment même où nous écrivons ce* Frplivrp dont mTq^inn rnnqi^fp Pî lignés, la nouvelle nous arriva que Boulogne, 1 œuvre uoni la înibblu.l ^JnblblL a notro ^ase d'approvisionnement sur le conti- SOiçner tous ces Dères, fils, frères, ne«nt, a été abandonnée h l'ennemi. Stratégie . ° . , , 1 „ . quement parlant, cotte décision est saut épOUX, tombés pour la derense de aucun doute tout à fait saine. Nous avon» -Wt-o nnfrimmno rrWionv Ho nrvfro ^soin du dernnier de nos honuneR pour ren- nOtre patrimoine glorieux,ûe notre forcer l'aile gauche des forces alliées, et au- riphpççp nntirmqlp eun d'eux ne doit être distrait du but prineïi- 11U1C&5C llclll Jlldic. ;>al î>our défendre des places sans importance. Nous faisons un nouvel ''appel Mais pourquoi Boulogne est-il sans impor-pressant à tous ceux qui n'ont pas " Jusque lœ braves BelsM se virent sur 1« pnprvfii TPrcil lonr nhrilo r'pct un lo11" l'fn"» do communication enCOlL vcISe leur ODOie, cest un .0Upé^Sj ils fnre*nt forcés do se retirer pour devoir patriotique et humanitaire j-onvrir Anvers, leur nouvelle capitale ot leur de venir en aide pécuniairement à Mais les Anglais demeurent imperturba, l'rtimrrd do \o Pmiv Pntirro Moment sur la ligne de combat des alliés. 1 Ce livre ue la vrOIX-KOUge. ^'influencé de la puissance maritime expliqua de nouveau ce fait. Nous ouvrons lorsque nous le voulons una nouvelle ligne de communications par Dieppe, R„.Ïa \ w%ri'/p\ spmn Jrtcaiv» par le Havre, par Cherbourg, par lîordeaux. AVIS S 00S ¥«Ily8UrS srp?"6 n:ême ^mettra îos chosw A f / , A la suite de leur alliance arec nous, paf |'S Sïf Oî*IÛIS I" ^'avoir leur arrière couvert par no« U S lilttOilOlii ressources maritimes sans rivales, les Fron ts «'B'W'Ç.si ,.-nîs seront à môme de combattre, tant qu'ils auront un homme debout, m&me si Paris de- NOS VENDEURS S0NTPRIES DE NOUE a!t tora,be«'- noas pourrons toujotws W envoyer les énormpa renforts, dont notre îm-TELEGRAPHIER CHAQUE JOUR LE non-se empire dispose. NOMBRE D'EXEMPLAIRES QU'ILS DE- . — et on peufle dire a-rec une con- action tirée des FAITS — à moins que w SIRENT RECEVOIR DE CHAQUE EDI- Vlïema.nds parviennent à abattre la pi^ssanot TI0N. LES JOURNAUX LEUR SONT *uaritime an»Tlaise.hvrwth^« *an« fondement, .ENVOYES A LEURS R.SOUES ET PERILS A™ANDE INELTO

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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