La Métropole

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s.n. 1914, 15 Avril. La Métropole. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ff3kw58f76/
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jMEUORJ! fâÊr ERNEST ,r" (^^TJNCMANT 21e Année ' No 104 Edition B LA MÉTROPOLE AJ3CJ1VIV KJVIEIVTS yj Do M ? lo - Su mol ÎM Trol» mois & 4 60 Od « abonne i tous le» burtmat de poste et aux tacteur». ETRANGER le port en sus: Pou» 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ( : humain d« Doste. plutôt qu'au tournai même. le nlmero Journal quotidien du matin le mmero ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | pages LLMIiiES la petite Chronique sportive la ligne llrn . . £r. 0 30 k- 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la Ujjne, » I 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divefs corps td. » 3 00 I Emissions Prix à convenir Poui toute la publicité, saui celle de la province d Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheauside E. C. Mercredi 15 avril 1914 Une double enquete Quelle est la qualité que vous apprécie: le plus chez la femme d'aujourd'hui 1 de mande la Semaine littéraire. ! Voici quelques réponses: M. René Hazitx : La qualité qui» j'apprécie le plus n'ap pa.-tient pas plus .. la femme d'aujour d'hui qu'à la femme d'hier. J'espèr quVle appartiendra enoore à la femm d demain. Je uo sais pas son nom: c'es la fort» secrète qui nous seconde et nou relève. M. Samuel Cornut: La femme d'aujourd'hui est professeur avocat, médecin; demain, elle sera élec teur et député. Ces termes sans désineno féminine désignent en effet des fonction exigeant des vertus virile; ce qui ne veu pas dire que l'homme soit seul à les pos séder. Mais, si fière qu'elle soit de son indé pendance et de son autorité nouvelles,qu la femme d'aujourd'hui ne renonce pas ; la qualité traditionnelle qui l'a rendue même dans les siècles de son esclavage comme elle dit, si digne de respect e presque sacrée. Que la femme modem soit tout ce qu'elle voudra, pourvu qu'ell reste, même si elle n'a pas d'enfants, ai mante et dévouée; en un mot, MATEE ItfELLE. ..1■. H ri eux: LA SANTE. — Parce qu'elle est l; mère de presque toutes les autres. M. Claude Debussy : Il me semble que la meilleure qualité ch z la femme, qu'elle soit d'hier, d'au jourd'hui ou mêm^ de demain, c'est d< I ea.oir rester femme. 1 M. Ed. Rstanniê. : Il y a un mot devant lequel nous ou l blions si la femme est d'aujourd'hui oi 1 d'hier? Quelles que soient son Ame ou sî 1 vi -, l'homme le prononce comme un su M prôme appel et résume en . lui le meil I leur de ses émotions :1a femme est mère. M. Anatole Le Braz : Quelle est, mo deraandez-vous, la qua lité que j'apprécie le plus chez la femm d'aujourd'hui ? Tout simplement celle qu Vigny appréciait déjà chez la femme d ©on temps et, je pense, de tous les temps « Mais aussi », lui disait-il d'elle-même Btals aussi tu n <is rt<-n de nos lâches prudence; I Ton cœur vibre »t r ferai ne au en de l'o'ijirlnii i Onwnte dia.no uue église ajix au««\res silences, ■ L'orgue entend un s<vupi<r et soutire alarmé I Tes paroles de feu nwuvout Les nui MJ tud«-s. ■■ Tes pleurs lavent l'Injure et U-s Ingratitude* C'est à toi qu'il convient d'ouïr tes grandes p'.alï ■H Qnc t'b«m<aoUé triste exhale sourdement W On n'a jamais mieux dit, à mon sens j et c'est pourquoi, mon cher Directeur e ai i, je vous envoie la réponse d'une au tre, mais à laque1-e je souscris de tout< âme. ri A. André Lichtenherger: La feme d'aujourd'hui se pare d* f tant de qualités éclatantes et toutes neu M ves, qu'entre elles vraiment, je n'ose choi I sir. Mais, de grâce, que sous ce chatoie ■ ment un peu intimidant,nous retrouvion: toujours ce quelque chose d'in analysable et d'essentiellement féminin: le charme ûl. Victor M aryuerttte : Les qualités de la. femme d'hier, épa I nouies dans plus de franchise et de l: berté. M. Camille Mauclair : Le désir d'être libre — et de le mér te: p la Bonté clairvoyante. Al. Romain Rolland: Chez la femme d'aujourd'hui et < I to.joui : son éternelle jeunesse de cœu I Frais visages ou vieillis,je ne connais p; une femme dont l'âme ait des rides. M. J. //. iïosny, aîné.: Abstraction faite des qualités phys [ ques, je crois bien que la qualité sup I rL-ire de la femme d'aujourd'hui, comn I do la femme d'hier et de demain, c'est I dé ouement. Le dévouement de la mè I et de l'épouse crée des nations fortes, n | bit et généreuses. Quand ce dévouemei I fléchit et quand ii devient nul ou tr I faible, l'ère des décadences est proche. M. l'n.ul Robert, peintre: Puisque vous me faites l'honneur < I tenir à'mon avis dans l'enquête que s'e I proposée la Semaine littéraire, je cor I montrerai par vous poser moi-même ui ■ questiou. Qui entendez-vous par la femme d'à I jourd'hui ? Je doute que vous ayez f j vue la suffragette incendiaire ou la fer ■ me féministe à tou, crins — pas non pli | la sportswomn.i. Serait-ce alors la do K toresse en médecine, en philosophie, ( E théologie «u en sciences, ou bien l'av K eate, ou 'a déléguée aux corps législatifs | Ce doit être simplement la femme il K struite, affranchie de tout préjugé et c. I pabie par elle-même de se faire une op I nion sur toutes les questions à l'ordre d I jour. Je ne conteste huPement que l'instru I tion et l'accès ai hautes études ain ■ qu'aux carrières libérales n'aient contr ■ bué dans un grande mesure à élarg: ■ i n rizon de la femme moderne et ne 1 ■ rendent ainsi plus a.pte à 6e créer ur ■ situation honorable dans le monde. Ma ■j quant à discerner dans cette femrr B mieux informée, plus affranchie, pli ■fciûre d'elle morne, une qualité maîtres* I "ni la distinguo et la fasse préférer à I ■ femme d'autrefois, j'avoue très humble ■ nient que j'en suis encore à attendre le I fruits de cette évolution. Pour le moment et jusqu'à preuve d I cor-traire, je tiens l'idéal proposé pa 1 i'Kvangile romme le summum de toute vi I humaine, et la qualité que j'estime 1 I plus dans la femme d'aujourd'hui com I tn<* de.ns celle de tous ie6 temps, c'est l'é ■ tiergie, la persévérance et l'héroïsme qu'i ■ fa t pour atteindre le sommet. En de I hors de ^ette recherche, tout me parai ■ artificiel et illusoire. ■ &i nous ne sommes pas tout à fait d< ■ l'avis du peintre Paul Robert en ce qu ■ concerne le« fruits de l'évolution de lf ■femme moderne ayant conscience de sî ■pe-annualité et de ses devoirs, vaillante ■courageuse, intelligente, mais toujours ■aimante et dévouée, si nous considérons ■lue ces fruits sont excellents, nous nou? ■rallions complètement à son opinion que ■'idéal proposé par l'Rvangile est le sum ■hum de toute vie humaine. Mais, comme Ile dit très bien le peintre Robert, pour \ atteindre cet idéal, il faut de l'énerçie. I Or, nous ne croyons pas que l'on puisse i contester à la femme contemporaine plus ' d'énergie qu'à celle d'autrefois. Cette on rgie, elle l'admire, elle la cherche, elle la veut. On a tort de trop souvent confondre la femme contemporaine, ou bien avec la féministe exagérée et folle posant des actes idiots pour prouver qu'elle a le droit de contribuer au gouvernement de son pays, ou bien avec la femme qui ne se sou-oie aucunement de ses droits politiques et ~ sociaux, mais fait sienne cette abomina-\ ble devise faisant naître trop souvent de I la boue et des larmes: Vivre sa vie ! Le théâtre nous en a donné jusqu'à l'é-5 cœurement de ces pièces où les héroïnes, femmes mariées ou jeunes fil les,croyaient faire preuve de volonté et d'energie en ' ayant le sinistre courage de vouloir k , bonheur ou ce qu'elles croyaient le bon-' heur en piétinant impitoyablement au-^ tour d'elles tous les obstacles leur bar rant le passage. Ah non ! l'égoïsme effréné qui pousse à lutter opiniâtrement pour la jouissan > ce à tout prix n'est pas de la belle éner ^ gie. L'énergie digne d'admiration est une qualité splendide permettant à l'être ' humain de dominer la vie et la douleur e J de créer de la joie sereine et profond" malgré les déceptions et les tristesses. Cet p te énergie-là est la plus belle qualité qu . soit parce qu'elle exige du dévouement du courage, de l'altruisme, de la pur< et merveilleuse bonté. Jane. i ~ I I L'Actualité «s c o—* Fantaisies et ianîares guerrière! & La presse de la plupart des grandi i, pays s'occupd de nouveau avec un ûJeJL insistance de mauvais aloi, de l'é veni/uaiité d'une guerre européenne plias oi moins prochaine. Ces fantaisies ou ces fan-iiU'es guerrières suivant le cas ne manquem malheureusement pas de prétexte; car La si-" fcuation internationale est évidemment telli ? que n'imposte laquelle des grandes puissan-2 ces peut y trouver à chaque instant un pré^ ? texte ou une cause de guerre. Celle des puis-. ances qui se croit au point de vue de son organisation et de sa préparation militaire supérieure aux autres pourrait donc, à premiè-re vue, être tentée de brusquer les choses et " <ie provoquer le conflit qui doit lui donner la suprématie définitive sur une Europe désenv après la victoire, sur un adversaire surpris et mal préparé. Jusqu'ici, cependant, on - ne constate pas que dans les pays dont la s préparation militaire pa-sse à bon droit poui être la plus parfaite, on éprouve la moindr( [ vjîléité de faire la guerre. Peut-être a-t-or dans ces pays l'espoir que malgré tout unt conflagration générale pourra être évitée ' Peut-être aussi s'y souvient-on des conseil: (hi prince de Bismarck disant qu'il ne f allai jamais faire une guerre sous le prétexte qui ; p'.ms taixl elle deviendrait quand même nv ■ cessoire parce que personne ne pouvait vol . dans les Cartes de la Providence. En présence de ces efforts très sincère , pi r la conservation de la paix, il paraît dou ' Marnent imprudent, pour ne pas dire autr ■ chose, de jouer continuellement avec le fei • et de publier d^s articles qui n'ont d'autn b'.it et d'autre effet que de produire une ex - citation et une surexcitation dont l'Europi travailleuse et soucieuse des intérêts et de progrès économiques se passerait très volon tL.s. Quand ce-- articles belliqueux sont du [. à la plume de généraux ou d'autres chefs mi litaires on peut évidemment s'en occuper se rieusement parce qu'ils sont l'œuvre d'écri vains en faveur desquels existe tout au moini 9 la orésomption de la compétence. Mais, Lors r. que certains politiciens de bas éta«:e s'atta is '"lient à créer et à entretenir des sentiment ba.liqueux dans la foule ii faudrait prend n des mesures pour les empêcher de faire ton j_ le mal qu ils projettent. Il est à noter, di ^ reste, que les articles de La plupart des gé neraux, s us trahissent l'aident désir des au teure de contribuer à La préparation et à 1; victoire finale de l'armée à laquelle ils appar re 111 ent, oonservent généralement aussi cetix o~ iliure objective, eTitierement libre de van it tardise que donne la connaissance des ques tions dont les auteurs s'occupent. Ils savon* apprécier à leur juste valeur les avantages d< leur armée mais ils sont loin de s'en ca , cher les défauts et les points faibles; et s'il: prennent la plume c'est généralement dans li 3r but de faire paraître cl irement ces défaut et d'indiquer le^ remèdes qu'il convient d'* ie ap;N>rter. Ces articles^ sont d'ailleurs suivi' très justement avec intérêt dans les pay x- étr tfreis oômme le prouve par exemple I, ,n reproduction de certains articles du génère 1. français Pherfils par les journaux allemand' "VTnîs c'est à cela que devrait se borner cett littérature politico-militaire si l'on ne veti c>" -„3 tôt ou tard s'exposer à des mécomptx n f,':-reux. Le prince de Bismarck que l'on cil i- a,bond-amfment par le temps qui court à n :? jour dit aussi que les gouvernements devaier être tenus pour responsables des carreaux qi lies journalistes de leur pays cassaient chez j. voisim. Le thème de la plupart des articli u émanant d'hommes politiques ou d'agita teurs professionnels est en fefet l'excita tir contre l'Allemagne et contre les puissanci de la Triple-Ailliance que l'on se dit cert i 51 de pouvoir dénoncer maintenant comme de i- tintes à succomber au choc de leurs adve r sa.ires et vouées à la déchéance. Il y a d'ai a leurs du système dans cette campagne pa e fan'tement or<;a.nisée et poursuivie dans toi s les pays où la presse française est en hoi neu.r et où elle inspire en réalité la presse ir digène si tant est*qu'elle ne lui rende pz s des services plus signalés encore I e Les fantaisies que la presse russe se perim & à cet égard depuis quelque temps sont plutr - amusantes. On re dite les vieilles pl'ais nt< s ries d'avant la guerre contre le Japon a!or que oependant on aurait toutes les raisor j rhi monde à se montre prudent. Si l'on a en-que la révolution était morte en Russie, ce derniers jours ont dû détromper les opiimv ' tes et les informations truquées et cens® J rées sur les manifestations ouvrières à S'inl " Pétersboirrg ne parviennent pas à cacher l souci que ces manifestations et l'agitatio l v.-aiment révolutionnaire dont elles sont 1 . produit oausen aux hommes dii gouverne ^ ment. O'tânt au.: spéculations sur la neutra lité de l'Ttilie o i plutô** sur l'attitude hostil de cette alliée de l'Autriche-Hongrie contr celte dernière à laquelle elle voud- a avan f tout arracher le Trentin et Triest ne peu 1 nt guère être prises au sérieux. Faut-il ei 1 dire autant, de 'a certitude avec laquelle oi » compte sur une intervention de l'An«rleterr , qui se refuse obstinément de l'aveu di i « Pompe » de se iier par un traité d'alli-nc« i aux deux autres puissances de la Triple Entente? Ces réflexion- sont de nuille valeur ( 'est h l'heure décisive que l'on constater* les événements et en attendant, il est inutile d vouloir à l'instar des vovantes déchiffroi les énigmes de l'avenir. — j. Joera» • Échos LA VILLE Programme de ta journée : FETES ET CONFERENCES Ligue de» Etudiante® catholiques flamande®. — A 9 heures et demie. m«es<e on l'église d# N D de Grâce. à 10 heures et d«jnde. en la salle SU Lutgaxde. et à 2 beuws et diemi*-. aai liocaJ dtu Clii?jnip VLemlnckx, séances (le txanrofld. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat diu commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réundon de la seotlo<n d'anglials Algemeen Nederlandscfi Verbond. — A 9 heures à l'école Industrieltle. 94. mnxchô aux Chevaux, deuxième leçon de M. F Boonrocy : «L'histoire d*.- rélectrtoLté» Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à 6 heures, exposition de Mme Blanche Tricot (ouverte Jusqu'au 22 avril) Cerclo Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi-? tion Victor Thonet (ouverte Jusqu'au 16 avril) ; Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, exposition : par la section des beaux-arts (ouverte jusqu'au ' 19 avril). Le Congrès du " Free 7rade „ i Le premier congrès international du Lïbr* Echange a eu lieu à Londres, le second à Anvers, le troisième se tiendra à Amsterdam les 9, 10 et 11 septembre prochain. Il discutera les questions suivantes: 1) Jusqu'à quel point les protectionnistes doivent-ils maintenir leurs prétentions qu< leurs tarifs douaniers sont scientifiques, er considérant spécialement les points suivants a) Les tarifs comme protégeant le travai national ; b) Les tarifs comme égalisant les condi « tions de production; 5 c) Les tarifs comme protégeant les indus . tries naissantes ; 1 d) L'effet de6 droits compensateurs sur lei " primes d'exploitation des trusts, des cartels , etc.; e) Les frais de perception nécessités pa: le tarif II ; 2) A quel point le Libre Echange international ferà-t-U cesser les querelles interna tionales en faisant disparaître leurs causes' Les membres du congrès pourront parlei et. écrire des rapports en hollandais, en fran çais, en allemand ou en anglais. Les rapports doivent être 'adressés avant U 1> juillet à M. le Dr A. J. Moll Schnitzler Beursgebouw, à Amsterdam. Le comité hollandais, d'accord avec le Oob-den Club, a prié'M, Louis Strauss, d'Anvers, de constituer u<n oomité de patronage bel ce et de centraliser les adhésions de notre pays Celles-ci doivent arriver au comité avant k 20 juin. La cotisation est de 25 fr. Une opinion sur le S. U, C'est une opinion libérale, naturellement, comme il se devait^ après les déclarations d'amour de MM. P. Hymans et Franck au « pur et simple ». Les doctrinaires liégeois qui, depuis tout ur temps, ruent dans le rang, expriment ains leur façon de voir dans le « Journal de Liège ». L' « Express » veut, ® per fas et nefas » 5 que l'ordre du jour voté £ir l'Association li bérale signifie que celle-ci est, dès mainte ? nant, décidée à se rallier lors de son assem 1 blée statutaire de janvier 1915 au S. U. pu: ? et simple à la commune. Non seulement l'ordre du jour n'a pas cet 3 te signification, mais il laisse à l'assemblée ; générale la faculté de délibérer en toute in ■ dépendance sur le futur régime électoral com ? munal, en s'inspirant môme, nu besoin, de ■ travaux de la commission des XXXI. En attendant, et provisoirement, l'Associa ■ tion libérale a maintenu la formule de 1901 ; déjà visée par le traité d'alliance de 1910 - mais il n'est interdit à aucun membre de l'As - sociation de défendre une autre formule e ; d'essayer de la faire triompher à la prochai > ne assemblée statutaire. Et nous avons le sentiment très net, qnan i à nous, que cette formule ne sera pas le S . U. pur et simple. Tout cela, c'est- beaucoup de mots pou ! dire tout simplement ceci: que malgré M. P Hvmans et malsr-<é M. Franck, les doctrinal , res ne veulent pas du S. TT. Les épaules leur cuisent encore de la vo1é< de 1912 et ils ne veulent pas courir le risqm deux fois. i I/a conclusion de ce spectacle d'union s'im oose : battus parce que cartellistes ou bat . tus par suite ae leurs divisions, le résultat | *x>ur les libéraux, sera tout im. L'église anglicane 4 Dans un de nos derniers échos, nous avon: * -appelé les diverses transformations que su ^ bit le temple anglican de la rue des Tan l neurs. Complétons notre information en di ^ant enoore que la maison actuellement er p construction et dont l'épaisseur des muraille t attire les regards, sera occupée par l'admi s mstration du Timbre, e t L'enseignement commercial à Anven e matin un groupe d'étudiants de n<> e tre Ecole supérieure de commerce et de fi ^ nance Saint-Ignace, sous la direction de leu dévoue directeur, le R. P. De Cleyn, on r Tu,tte Anvers pour leur voyage annuel d'é »s tildes en pays étranger. n w ^ ^nnée dernière, ils parcouraient le Sud _ Lst de la France; cette année, c'est l'An /?leterre: Londres, Birmingham, LiverpooJ Manchester, qui les reçoivent. En outre, 1 étude des conditions économi " ques des grands ports de Londres et Liver pool les retiendra plusieurs jours, et ils re viendront plus riches d'idées et d'enseigne ments qu'ils pourront un jour mettre à pro s fit, pour le plus grand bien de notre oom merce national. 1 Les vergers en fleura s Nos campagnes offrent en ce moment l ^ spèctacle enchanteur et charmant des ver i, 'j;ers en pleine floraison, et l'on se laisse al s ie1* à l'espoir, sans doute justifié, d'une ri che et abondante récolte de fruits. Les vergers, aux nuances tendres, semblen cependant ne plus devoir inquiéter que le e :-empéraments poétiques^ depuis qu'à notr 1 époque de progrès, les inventions nouvelle p t la rapidité de la locomctfon nous permet r,ent d'avoir des fruits de tous pays et e; toutes saisons. L'imagination populaire a d ^ reste toujours entouré les vergers d'une poo ^ >ie prenante dont les légendes nous apporten ' ie souvenir. Une très jolie légende anglaise se rattach aux pommiers en fleurs. Saint Dunstan avai 1 acheté une partie d'orge et s'était mis ei ' devoir de préparer de la bière. Satan, qu convoitait la belle âme du saint, mis au cou 1 rant de la nouvelle, alla visiter Dunstan e ' lui proposa de vendre son âme; en échan ge, il ferait dépérir tous les pommiers dan: les vergers, de façon à rendre impossible lî préparation du cidre et augmenter en pro portion la demande en bière. L'affaire fu conclue à la condition que les pommiers dé périss^ot un des trois jours entre le 17 et le 19 mai. Mais le bon Dieu veillait, et le oeaux arbres blancs résistèrent à la gelée Le diable en fut pour ses frais! Les paysans anglais tremblent toujour pour les blanches corolles des pommiers ej fleurs à oes dates fatidiques. Au Parc des Rossignols Les deux splendides journées de Pâques on attiré dans tous nos parcs publics de trè nombreux promeneurs.' Lundi surtout, ceux de nos concitoyens qii n'avaient pu gagner 1e littoral ou la Carnpi ne avaient abandonné aux campagnards l'as phalte déjà chaud de nos trottoirs, pour al 1er chercher un peu d'ombre et de fraîcheu loin de chez eux. Le Parc des Rossignol surtout était envahi. Cependant, si beaucoup de parents avaien pu prévoir le spectacle qui leur y était offert ils eussent sans doute préféré se laisser gril 1er dans les rues de la ville avec toute Tou progéniture. Dans le fossé qui s'amorce près de la pe tite entrée du parc, il y avait, en effet, un dizaine de gamins faisant des plongeons dan une tenue rién moins que décente, tandis qu la marmaille qu'ils avaient amenée suivai Leurs ébats. Dans le grand fossé, vers la per oée de l'avenue Vau Ryswyck, un autre grou pe, dans un appareil tout aussi simple, s livrait au même passe-tomps. Serait-oe trop demander à ceux qui son chargés do la surveillance du parc d'empê cher, pour les belles journées que nous avon encore à attendre, le retour de pareils faits Recrudescence religieuse Commentant un article de son correspoji dant à Paris, au sujet des signes d'une év: dente recrudescence du sentiment' religieù — dans le sens catholique — en France, 1 * Times • écrit oes lignes remarquables : « L'homme ne vit pas seulement de pair Lea « hjnières du ciei » se rallument toi jours. En tous les temps et dans toutes le ' sociétés, l'épais matérialisme provoque un réaction. L'homme regardera devant et dei : rière lui, et en regardant, il sent qu'il e£ 1 plus qu'un groupe d'atomes constitué par hf sard, qu'il a des besoins et des désirs in " périeux que ni la richesse ni 1 aisance ni 1 o-loire ne sont à même-de satisfaire. Il soi pire après quelque principe, quelque doctr ne qui lui fournissent une explication plai ; sible, quoiqu'incomplète, de lui-même et de ' « immensités » qu'il, sent et qu'il devine ai tour de .lui. » La recrudescence religieuse en rranc s'étendra et se développera-t-elle ? Personr ne peut le prédire. Tout ce que nous voulor noter, c'est* qu'elle existe, et qu'à nos yeui ' elle est réellement « spirituelle' s, un mouv< ment de répugnance sincère et sain pour ! flot glacé de scepticisme qui menaçait de tue quelques-uns des instincts les plus profonc et les plus nobles qui ont fait la France hn torique. » Si l'on veut préserver la jeunesse de ce fl< de scepticisme, qu'on soigne son éducî tion religieuse. - Quel meilleur argument pçuir défendt l'œuvre du Denier des Ecoles catholiques? Simple rapprochement Deux inventeurs cé'cbres viennent de moi rir à quelques semaines' d'intervalles. L'u est mort en France, c'est Forest, sans qi l'autotmobilisane et l'aviation ne seraier nas. L'autre est mort en Amérique, c'ee Westinrrhouse. qui a donné son nom a f-ein. Pour être nés en des pays différent ils ont disparu dans des conditions bien di férentes aussi. Le premier est mort panvr» et c'est de l'humble boutique où il travai lait pour gagner sa vie que son convoi e! narti. Le second, l'Américain, laisse une su; cession qui s'élève à trente-cinq million? c dollars. Ce simple rapprochement prouverait que ! sens des affaires qui manque généralemet [ aux inventeurs en Europe, existe bel et bie ■•hez les naturels du nouveau continent. L'histoire le prouve gtiraVr'damment ; 1< ^ '-nventeurs chez nous ont- beau marcher c ^uoçès en succès, ils n'en deviennent pas pli riches.pour ça, car on ne les encourage guéri 1 d'abord. Il en va tout autrement en Aitipt ^ nie. oi^ l'inventeur est doublé d'un homir • -l'a.ffaires qui, si pauvre soit-il, voit ven ^ lui les capitaux qui lui pennetti'ont de r •>andre s^n invention dont le monde enti< aura le*; bénéfices. Peut-être se-ait-i! tenros chez nous de r néohir & ces choses et d'agir de telle sorl ' nie nous ne soyons pas le plus souvent tT buta ires de r>av« é+^nnffers do"t nous faisoi 'n fortune et la glo-'re au détriment de n< ■nationaux et du pavs oui l«s a v«s naît-re T1 ne manque rvas en Beilr^oue d'inventeu o''î meurent déomira^és. pcndanl ni 1as pavs étr^o"ers exploitent leurs invention lovons en affaires un peu plus américains t Le Docteur VAN DE VORST, prie so honorable clientèle de noter que poi cause de santé il sera absent durai toute la saison d'été. La Maison « INDIANA », I. rue Neuve,7 se charge de l'installation ou de la transfo ' mation de bureau. Plans et devis sans frai Le tableau de la prestation de serment o Le taibleoiu de la .prestation de serment c Roi devant les Chambres, dû au pinceau c peintre Grain, uni de mos meilleurs admisse deira placé à la buvette de la Chaimbre pou ■ ./a rentrée de mardi. Il avait été oaue9tiion < l'exposer au Cercle Artôisji'ique où il eut oert« obtenu <um gros sajccès. mais au dernder m« .rient, le peintre a renoncé à cette 9a<tiisfactk pourtant 9i té^iûime. 11 a craint que se oeuvre, roulée et déroulée, ne subiit puelqi aooroc. Elde sera donc placée d'emblée i'endirolt quii Lui esi destiné. Le tableau, de dimensions très vastes, o oupena tout le graind pamn>eaiu de I» buvett Il reprodiuit avec une ndéliité parfaite la scèi ? d)e la Prestation de senmenit du Roi au lend1 . nuain die son a vènemeint. L'artilste y a travail! . quatre ans. Il est vrai que sa toile reprod'U . irès exactemenit les traits de plusieurs ce; laines de personnages et qu'elle revêt 1 idiéLité de la reproduction, le caractère d't s vér»table document historique. On y renia P que, outre le Roi et tous les membres de - l'am.ille Royale, les dii^nitaires de la Cou - 'p5 membres des bureaux de la Chambre ■ ! Jai Sénat i les m-iruistres, les membres des dei i assemblées cx»*nposaint le Parlement, soit i( . ;lépuirés et unie oenitaine de sénateurs. Poi d prendre » leurs traits, M. Cran a dû àssisu h de très nombreuses séances de 1 aChambt et du Sénat. 1-es personnes quii assiistaiei t dans les triibumcs publiques à la prestation < i serment figurent môme soir le tableau. On ci i des dames q>ui sont allées rx>ser chez Partist-l a -'liupart de nos confrères de la tribune c : 'a presse sont très reconnaAssiabtes. Bref le tableau est d'une exactitude me . veilleuse ot il sera certes accueilli avec la pk i vive faveur r>as nos mandataires. l>e bruit court que La auesfure de la Chan !>re afu.tarisera.it le public ^ a.ller voir l'œuvi à des jours déterminés après La clôture de : session. Cumulards? i Sous ces titres suggestifs: « Les cléricau: ot la haute finance. — Sociétés en travai k intensif de peuplement • clérical. — Cumu 5 des mandats financiers ohez -nos hommes po • litiqu.es cléricaux », le « Peuple » publie um Ils Je de noms d'anciens ministres, de séna . teurs, de députés ou même plus simpLemen - de parents ou de « protégés » (sic) d'hom r mes politiques catholiques qui ont joué ot 5 jouent encore un rôle plus ou moins en vui dans un certain nombre d'entreprises écono 1 iniques, commerciales, industrielles ou finan 1 cières. r Le moniteur socialiste ne fait suivie d'au cun commentaire cette publication, du re6t - largement farcie d'erreurs involontaires oi 2 voulues. Mais son but est assez clair pou s qu'on le devine sans aucune peine. Il a sim ; pleînent en vue d© suggérer à ses bénévole lecteurs, peu au courant des ressorts écono miques et par conséquent faciles à hypnotiser : à leurrer et à duper, ou bien que les homme politiques catholiques font argent de leu t situation parlementaire ou bien qu'ils s'ei servent pour se caser, eux, leurs parents e P leurs amis, dans de somptueux fromages. Il faudrait pourtant s'entendre une bonn fois sur cette matière. Remarquons tout d'abord la partialité oi " l'hvpocrisie du a Peuple » qui cite exclusive k ment les hommes politiques catholiques inté e cessés dans des entreprises économiques plu ou moins rémunératrices. Il n'ignore pas, ce • pendant, qu'un très grand nombre de politi ~ ciens libéraux dont certains comptent parai ^ s. 3 bons amis, sont exactement dans le mêm ■_ or-.. t Que l'organe socialiste déplore l'existenc ^ des organisations capitalistes, qu'il lance se - imprécations les plus vengeresses contre tou a tes lcû formes de ;a production autres que 1 J* société coopérative, c'est son droit, c'es _ même son devoir et nous ne songerons pas s lui en faire grief. Mais dès l'instant où i- attaque les politiciens capitalistes qui se fon les auxiliaires des foi mes de l'exploitation d e travail dont le socialisme se refuse à recor e naître l'utilité, no is ne voyons pas pourqiK 5 notre confrère ferai t une distinction que. ^ conque entre les opinions politiquesde ce e « exploiteurs ». Il y a là un manque de k r gique et de suite dans les idées, tout à fai s indigne d'un disciple de Karl Marx. Ceci dit, nous ne voyons aucunement e quoi le «"Peuple » peut faire le moindre re 1 proche aux anciens ministres et aux députe qui s'intéressent 6 des affaires industrielle; e commerciales et financières, pour autant qu' ne soit pas prouvé, oomme c'est le cas ic qu-* oes hommes politiques aient trafiqué c! leur mandat, qu'il est établi que oes persoi i- nalités 9ont parfaitement à leur place dar n les situations qu'ils occupent. "i A force de fréquenter les maisons du pei • pie, les syndicats et les ligues ouvrières, o ^ les personnalités én.inentes sont évidemmer ; en très faible minorité, Le « Peuple » semb p. vraiment en être venu à croire que les mœui v spéciales qui régnent dans ces organisme I- on- également cours dans tout le monde pi litique belge et que. chez Les capitalistes oon r. • chez les prolétaires, c'est celui qui cr P le plus fort qui arrive au pinacle. e Or, cela n'est pas du tout vrai. Contraire t ment à ce que paraît croire notre confrèn r il arrive assez fréquemment que-les persoi naùitcs appelées par le Roi dans le Conseil d ,p la. Couronne sont des hommes distingués, ci 0 pables, possédant des qualités qui les reûdoff aptes à remplir pour le bien général les haï ; tos fonctions dont la confiance d'un souverai p l*w a. investis. Ces hommes, devenus ministre i*r ne se contentent pas le plus souvent de s 5 commander un bel habit brodé, d'habiter u 'r hobel, de manger dans de La vaisselCe plai , et de prononcer des discours plus ou moir fleuris. Il arrive qu'i's travaillent, et qu'i ï. travaillent même dur, au point d1y sacrifia ,c lieurs nuits et d'y laisser leur santé.Et quan v ils ont vécu quelques années de ce régi nu 5 au service du pays, ils ont généralement a c quis des connaissances pratiques un peu di f férentes — toutes proportions gardées — c cell s qu'on acquiert au fond d'une mine c derrière le comptoir d'une maison du peupL C' :ct ainsi qu'un ancien ministre du raihva; n par exemple, possède quelques qualités util" rr dans l'administration des chemins de fer v , ciniaux, et qu'un ex-ministre des fi.nanci est mieux à sa place qu'un citoyen Troch au sein du conseil de la Banque Nation a ou de la Société générale. j Si le « Peuple » av.nit un peu de sens pr; r- tijue, ou même de bon sens tout, court, s1 s. voulait ôter un instant ses lunettes rouge il admettrait cela le plus aisément d ~ monde. Quant aux députés qui sont administn teurs de sociétés anonymes ou autres, noi no-'s demandons sérieusement qui pourra les empêcher d'avoir quelques économies et c s'intéresser dans des entreprises économ qu«>s ? Ce droit, que possède tout citoye lU belge, pourquoi serait-il refusé au représeï •u tant du peuple? s. A supposer que dans une circonstance doi ir née, son mandat d'administrateur soit € le contradiction avec son mandat de déput ^ n'a-t-il pas la ressource de s'abstenir? I v au surphis, puisque le capitalisme exist n'est-il pas juste et logique qu'il soit repr 1C. senté au Parlement? à Le « Peuple » voud>nait-il que la Chambi (puisqu'il poursuit la mort du Sénat) fi c- uniquement composée d'êtres amorphes^ oon plètement dégagés de toutes ces contingent le qui constituent la vie moderne, et qui lép w féreraient sur toutes choses comme si le cor ^ merce, l'industrie, la finance, les intérê !_ de* hommes, leurs • besoins matériels, leu la n'oeesit/s physiques, n'existaient pas? ,n S'il en est ainsi, qu'il le dise, nous saumoi r- au moins à quoi nous en tenir. Ce serait, e a tout cas, plus sage, plus courageux et ph r' loyal que de procéder par une voie d'insinué ^ t'-»ns et de suppositions gratuites, indigT ^ d'un parti qui prétend réaliser une concej lir tion logique de l'univers. £ Quercus. it le c ! ha Métropole est servie ^ gratuitement pendant 8 jours sur demande ( Paroles impartiales Nous avons le plus grand plaisir à reproduire une partie de l'article paru sous ce ti-j tre dans le « Bulletin des missions belges » de la Compagnie de Jésus. ' Les paroles qu'on va lire sont de Sir Wil- ■ liam Lever, le grand industriel anglais, pro-î testant notoire. Lisons d'aboixl ce qu'il écrivait dans le a Progress » (juillet 1913) au sujet des fer-[ mes-ohapelles autour desquelles nos adversai-( res ont mené si grand train: > a On ne peut blâmer les missionnaires ■ d'enseigner à leurs pupilles l'imprimerie, la - reliure et d'autres métiers analogues. Mais quand on considère le petit nombre d'impri- . meries existant au Congo, il faut bien dire > qu'un nègre qui n'aurait pas appris autre ' chose à la mission, serait un déclassé, dans 1 son pays, les livres, journaux et autres imprimés pouvant toujours être commandés en " Europe à moins de frais et en moins de s temps. J'aime mieux voir l'activité civilisa - trioe des missionnaires concentrée sur l'agriculture et l'élevage qui doivent être les pre- ! mières industries du Congo, comme partout ' ailleurs. . » J'ai l'impression que l'objection anglaise 1 contre les missionnaires-fermiers provient de t ce que les .colonies agricoles semblent avoir quelque chose de « commercial ». J'ai enteri î lu des personnes ignorantes affirmer que a Te " but d^s jésuites au Congo était de battre monnaie ». Je n'ai vu nulle_ trace d'un coty mçfoe quelconque chez les jésuites, mais ils " font ele l'agriculture sV" une vaste échelle ' (on a large scale). En ci ^ ils font très bien, s car ils enseignent aux indigènes les bonnes - méthodes de culture et d'élevage, et subsi-. cliairement ils procurent par là quelques res-: sources à leur mission. Ils pèsent d'autant moins sur la générosité de leurs compatriotes 3 ils prouvent que leurs méthodes de culture et d'élevage sont adaptées aux^ conditions du e pays, et ils sont plus aptes à relever la si-s tuation matérielle de leurs ouailles. » L'Angleterre était prospère bien avant a l'introduction de l'imprimerie. Si pendant les cent années qui suivent, toute l'activité . colonisatrice se concentrait sur 1'©ducat:on a agi'icole des indigènes, je crois que la civili-1 ~ation aurait fait un grand pas au oontinent t noir. » [ Voici maintenant un trait d'un disooun: • prononcé j>ar sir William Lever à Liver-1 pool en avril 1913 : s « Au Congo, j'ai visité divers établisse- - ments de missions, fondées par des hommef t appartenant à différentes confessions et nationalités. Tous rivalisent de zèle et de dévouement élans leur œuvre d'humanité ; mais n nulle part je n'ai rencontré un aexmeil plus ■" oordial à nous seconder dans^ notre œuvre de s civilisation que dans les missions dirigées par -, les jésuites. il » Les jésuites accomplissent dans ces payt I barbares une œuvre digne de tout éloge. J'a ' rencontré parmi eux des hommes qui ont consacré leur vie à l'évangélisation et qui de-puis vingt ans travaillent au bien moral ei 6 matériel des populations du Congo. » Dans l'ordre matériel, ils enseignent le* i- vraies méthodes de culture et d'élevage; il.« ù forment; des imprimeurs, charpentiers, me I, nuisiers, briquetiers, maçons. Grâce aux leçons reçues à la mission, les ineligènes cnlti ^ vent plus et mieux, ils abandonnent leurs in s fects taudis et se construisent des maison? * saines et confortables. >- » Dans l'ordre moral, les Pères combattent i- efficacement la polygamie et autres vices di e paganisme. Je ne m'inquiète pas de savoii si ceux qui accomplissent cette tâçhe ap^r tiennent à telle ou telle confession; le ut oeuvre est toute d'amour du prochain et d' '' christianisme pratique ; pour l'admirer, il ne me faut pas davantage. » e i- VoilàNqui vengerait, s'il en était besoin, les l Pères jésuites eles calomnies d'un Vandervel de et de ses séides. n i. - BRUXELLES e l —)o( — ,r A la Société d'Economie sociale, d La 327e séance aura Lieu lundi 20 avri 1914, à 14 heures, à l'Hôtel Ravenstein, i ). Bruxelles. p. A l'ordre elai jour: « L'autonomie fina.ncièr< e des chemins de fer», par le comte Ch.-A u d'Aspremonit-Ly-nden. Dans la colonie italienne M. César Assanidro. quii avant remplâ les *s fonctions de secréta-ire-^ônéral du gouverne i- ment italien à l'exposition de Bruxelles et qu «ï était attaché depuis deux ans au conisula ^ général d'Italie à Bruixel-lcs, vient d'êtr< nomimé secrétaire général de la Chambre d< oom/merce iitaiLienne à Bruxelles.. 1 LES XXXI Le comte Goblet d'Alviel'la, sénateur d< î, Bruxelles, remplacera feu Sa-m Wiener ai u sein ele la commission eies XXXI. Bruxelles=port de mer Le boulevard de Bruxelles à Anvers IR La Société du canal et des installation: 't maritimes de Bruxelles met. en oe moment le la dernière maiin à un important ouvrai i- d'art. U s'agit de la constiruciion sur le Rupe n ^ hauteur de La commune de Ruvsbroeck j_ près ele Boom, d'un pont-rails destiné an paissage de cette rivière par les lignes Gand Arnvers et Londerzeel-Be>om. 1_ l>a mise en service de cet ouvrage exige 'J1 relèvement de plusieurs mètres des voies fer rées aboutissant à ce pont; en outre, au eiroi )t de la bifuroaition de l^oom vers Willlebroecl », et Sauvegarde, les ta.b'iers mélïiillliqiues de si wronit être -remplacés par des voûtes, et, ent.n Boom et Sauvegarde,«on construit des ouvra ,e r4es d'art destinés au passage des routes souc le chemin de fer. -D'autre part, le département eles chemine 1_ de fer et celui des travaux publics élaboren >s .une convention ayant pour bu<t la construc i- tion d'un pont fixe sur le Rupel en vue d< 1- permettre lie passage du boulevard Bruxelles -s Vnvers. voie qtui ne comportera pas de passa ^ «es à niveau. A cet effet on étudie un vast< -irojet en vue ele permettre le passage. 1 lediit boulevard r diu chemin de fer Gand IS Anvers aux environs de la ga.re de Boom. !lî Prochainement on mettra la main à de IS sections du boulevard à établir. e M. Wiener et la loi scolaire. M. Wiener devait, d'après l'ordre d'ins cri p tion des orateurs, prenelre la parole au jourd'hui au Sénat dans la discussion de h loi sex>laire. U devait traiter la question de I'inconsti tu tion n alité du projet. Son discours était en tièrement "écrit. , M. Hanrez, ail nom de la gauche libers ( de la haute assemblée, a sollicité de M. Friin cis Wiener, fils du défunt, la cv>mmunie>ation de ce document qu'il lira au Sénat. M. Lekeu, sénateur socialiste, qui doit continuer le discours qu'il a commencé vendredi dernier, demandera au président aujourd'hui, après l'éloge funèbre de M. Wiener de pouvoir céder son tour de parole à M. Hanrez, afin qu'il puisse donner lecture dv discours de M. Wiener, LETTRES DE LONDRES Correspondance particulier© de la «Métropole» La politique fait trêve et la diplomatie est aux champs. — L'exode des Anglais. — Le « Py^malion » de M. G.=B. Shaw. — L'exposition du Bien=Etre de l'Enfance à l'Olympia. — Les journaux de 1814. — «Napoléon en exil; l'île d'Elbe», par M, Norwood Young. Londres, le 13 avriiL Les parlements ont été in ventés, j'imagine» afin de faire apprécier à l'humanité J/a tranquillité et le bonheur qu 'elle goûte lorsqu 'ils ne siègent pas. De queLle paix délicieuse on jouit quand la politique fait trêve, ot que la diplomatie est aux champs ! Car l'ambassadeur d'Autriche est parti pour Vienne, l'ambassadeur d'Italie pour Rome, M. vJambon jx»ur Paris, où il retrouvera ses > allègues vie Russie et d'Espagne, les représentants du .Siani et du Chili. Le sympathiejue ministre de Belgique et la comtesse sa femme sont .liLés faire connaissance avec les beautés du Pays de Galles. Sir Ldwnrd Grey lui-même est parti à la pêche. ( "e: e fois c'est ei eau limpide: cela le changera ele la diplomatie. *' * * La fête de Pâques est aujourd Tiui pour les Gentils oe qu'elle fut autrefois pour .les juifs, — le signal de l'exode. «Alii alio dilapsd sunt », les habitants de Londres se dispersent dans toutes les directions. 1-es employés de chemins ele fer sont sur les dents. Ce ne sont pas seulement vers les champs et les plages de l'Angleterre que s'élancent ces myriades cl 'excursionnistes, leurs flots envahissent les .ivages du Continent, surtout la France et la Belgique, car votre beau pays exerce une grande attraction sur les Anglais. Aujourd'hui que la ville ele Londres est sillonné© dams tous les sens, sur terre et sous tene, par d'innombrables lignes de «motobus», de chars « métropolitains » et de « tubes », i'ur lesquels on voyage à des prix plus que réduits, on se demande comment faisaient les citadins pour se rendre à leurs affaires où à leurs bureaux au temps pas encore très éloigné de nous où les seuls moyens de !oex>-motion étaient quelques rares omnibus clans lesquels le prix des places, quelle que fût la distance, était uniformément de 60 centimes. Mon Dieu, je m'en souviens, on allait à nied, ."t l'on ne s'en oonait pas plus mal._ — au contraire. De même, si l'on veut savoir comment les Anglais, et les autres humains, passaient leurs vacances avant l'invention des trains de plaisir, dont le mérite de l'invention revient à l'ingénieux fondateur de la maison Cook, et qui sous l'impulsion ele celle-ci ont pris un si ffrand dévelonoement dans ces derniers temps, je répondrai : on restait chez soi. Pour être impartial, j'ajouterai qu'on s'embêtait » kolossalement », comme écrirait un \Hemand.. Voilà ! * * * Toutefois, tandis que la vulgaire multitude partait dans toutes les directions, quelques-i>ersonnes d'élite, — ou se croyant telles, — demeuraient à Londres. C'étaient celles mii se piquent de ne jamais manquer une première représentation. Elles voulaient assister à oelfle de « Pygmalicn », pièce de M. Geewge Bernard Shaw. Un célèbre dramaturge français prétendait tout dernièrement qu'il n'avait jamais entendu parler de M. Shaw. Cette ignorance est peut-être justifiable, car oe personnage est plus connu dans le Royaume-Unn qu'en France, malgré le proverbe qui veut que nul ne soit prophète dans son pays. M. George Bernard Shaw est un socialiste de marque et un autour dramatique. Comme i.l arrive souvent, ses deux professions réagissent l'une sur l'autre: son sooialisme est légèrement théâtral, et son théâtre beaucoup trop socialiste. Cependant, comme il a pris la peine de naître en Irlande, le socialiste chez uii n'est pas trop ennuyeux, et l'auteur dramatique souvent fort spirituel, quoique toujours paradoxal. [je Pygmalion de la nouvelle pièce est un riche et vieux garçon, Henry Higgins, qui se pique de reconnaître les gens à >leurr accent; quant à la Galatée, c'est une petite marchande de fleurs. Eliza Doolinle, que Pygmalion rencontre un soir qu'il pleuvait, sous »e portique de l'église St-Paul, Covent Garden. la petite n'a po:nt d'âme, mais elle a un accent londonien très marqué, que Higgins déclame être celui du quartier de Lisson-grove. I II se trouve qu'il a raison. Sous Le portique i Higgins est en compagnie du colcael Picke-ring. de Parmée de l'Inde, qui partage son ■ enthousiasme pour les études phonétiques. Aiguillonné par les doutes qu'exprime son compagnon, Higgins se vante d'enseigner à la jeune fille à parler si bien qu'au bout ele six mois elle pu.is.se passer poyr une duchesse. > Eliza se prête à la circonstance, elle consent ; ^ venir habiter en tout bien, tout honneur, i dans la maison de Higgins, au grand effroi de la respeexable femme de charge, Mrs • Pearce. Au bout de six me>is la transforma- ■ lion de la petite marchande de fleurs est un fait accompli. Non seulement elle porte avec élégance les toilettes d'une dame, mais elle en a 1e langage et les manières. Hit'gins la 1 conduit à un « Garden pariy » chez sa mère; 1 a, comme dans un grand dîner et à une représentation de l'opéra, le même soir, rien ne vient trahir son origine. Lorsque le rideau tombe, il est évident qu'Eliza a perdu l'accent de Lisson-Grove, qu'elle a trouvé un cœur • et qu'une bonne par lie de ce cœur, sinon se • cœur tout entier appartient à Higgins. Ce ' qui est moins clair, oe sont les intentions de I .'ygmalion à l'égard ele Galatée. * * * 1 Les expositions si nombreuses pendant la saison de Londres, commencent de bonne heure ootte année. «L'Exposition du Bien-Etre de l'Enfance >» a élé inaugurée samedi dernier à l'Olympia par la reine Amélie de | Portugal. Pour les personnes sérieuses, les ' conférences et les articles relatifs à la pédagogie et à l'éducation offrirent probablement un intérêt véritable. Quant aux autres, et ; surtout aux jeunes visiteurs, ils trouveront sans dou:e plus d'attrait dans le Palais des Poupées, clans la collection de joujoux variée ' dans le camp des jeunes écla.ireurs ( « Boy Scouts » ), dans la Revue qui a pour titre ; n Le Retour du Printemps et le Réveil des Fleurs » à laquelle quatre cents enfants des doux sexes prennent part et exécutent eles lanses fort gracieuses. Par exemple, on se demande cyuel rapport peu: avoir « l>e Bien-Eire de l'Enfance» avec la reproduction d'un coin de la c6te du pays de Cornouailles. cpji . occupe tout un côté de l'exposition? Afin «je donner un aspect plus réaliste à cette parti** de l'exposition on a lait venir à grands frais une quantité de sable du pays et deux vieux oups de mer, au teint hâlé, qui raccommodant leurs filets devant le public avec une persévérance digne de Pénélope. •* * * Le mois d'avril amène le centenaire de *a chute de l'empire et de l'abdication de Napoléon 1er. Les journaux anglais, ejuii comptent plus d'un siècle d'existence et qui ont lliabi-ude de reproduire chaque jour un fragment le leur numéro correspondant d'il y a cent mis. offrent en ce moment un intérêt navrant. Hier l'«Observer» reproduisait des passage® ;Les journaux du dimanche 10 avril 1814. L 'un d'eux était relatif à la nouvelle de l'abdication de Napoléon. Le messager qui l'apportait avait une cocarde blanche à son chapeau ainsi <jue les postillons crui l'avaient amené, Une autre pièce bien intéressa,nie, si elle est

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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