La Métropole

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s.n. 1914, 21 Septembre. La Métropole. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zg6g15vh6q/
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LA METROPOLE rniT il MATIN LUI IIUI1 Bill mil 1811 SftlIS 21e Année No~2*4 ~ p:dLîtion^-'VC Eî rue des Peignes, 5£ ANVERS rue des Peignes, 5 ANVERS l ni le m Lundi 21 seotembrel91' LA GUERRE ÏPas de changement SEMPST RÉOCCUPÉ AU PAYS WALLON Sur la ligne Hevar-Hofsfade-Semps Une escarmouche (De notre envoyé spécial). Mal'unes. 20 sept., 7 heures du soir. — J lattis de faire une petite reconnaissance entr Hever- H ofstade-Smpst. Il y a eu cet après-midi exactement 3 heures e< Quart une escarmouche eu ire Be ges et Allemands. Le sergent Stobbeleere, du .... de ligne en reconnaissance avec ses hommes, elécid d'explorer un petit bois Qui se trouvait à mètres de nos elemières tranchées du côté ^ Sempst. Rien, pas d'Allemands. Après le p tit Sols déliassé. des balles crèr tèrent. Nos soldats risnostère?nt, et les AU< mandis disoarurent en rampant derrière I remblai du ch-emin de fer. On explora la première maison ckt villas que l'on croyait occupée. Rien. On ne s'ai rêta pas en si beau chemin et tout le vtllag fui ri-nccupé par les B Iges. lx*s Alle-mane or.: faiit dans Sempst leurs habituelles de: truclions Les Allemandes ont eu plusieurs mort Chez nous pas même un blessé! tm La bataille I de l'Aîsm ( Aiieiin changement I Contre-attaqnes aisément repoussée Londres, 20 septembre. — Le Pressbi reau communique à 4 heures 20 : Aucun changement dans la situation. Le temps est très mauvais. Les contre-attaques livrées par l'enai mi hier soir, et durant la nuit, furer aisément repoussées, avec des pertes pou les Allemands. (Reuîtor's Tel. Co.) Progrès satisfaisants Evacuation de Sa Lorraine frar çaise. -- Mille prisonniers all< mands. -- La cathédrale ri Reims en flarnmes. -- L'armé saxonne disloquée. Paris, 20 septembre. — Communiqué heures. — A notre aile gauche nous avo euoore réalisé sur la rive droite de l'Oiso < légers progrès; la division d'Algérie a pr tui nouveau drapeau. Toutes les tentativ faites par les Allemands, qui étaient agpuy par une nombreuse artillerie, peur romp notre front entre Craonne et Reims ont é rei>i)ussée«. Autour de Reims, la hauteur de Brimon dont noue» avions conquis une partie, a é reprise par l'ennemi, mais en revanche no nous sommes emparés du massif de la P01 pelle. Les Allemands se sont acharnée sa. traçons militaires à t;rer sur la oathédra de Reims qui est en flammes. Au centre entre Reims et l'Argonne, no avons enlevé le village de Sonain et fait 1 millier de prisonniers. Sur le revers occide ta! de l'Argonne nos progrès sont confirmé A l'aile droite, en lorraine, Pernemi s'e treplié au-delà de notre frontière éraouant i particulier la région d'Avricourt. Dans les Vosges, l'adversaire tenta de' r prendre l'offensive aux abords de St-Di niais 9a ns succès. Nous ue possédons encore aucune conf: ma tion sûre de la reddition des forts n< détroits de Maubeuge, mais la presse a!l mande est informée de la prise de cotte vi et indique même que son gouverneur serr inti-rné à Torgau. L'armée saxonne fut disloquée et son ch le général ron Hausen, ancien ministre de guerre de Saxo, est relevé de son comnia dement. La division de cavalerie de la môme nati rvalité qui avait combattu en lorraine i début de la campagne et qui ava:t ensui été dirigée vers la Russie a participé h débâcle do l'armée autrichienne, £lle aoiri subi des pertes considérables. (ïïavas.) >-•©«>-<: Les Allemands répons sés dans l'Uganda Karungu occupé pai les Anglais Nairobi, 19 septembre. — Le vapei anglais «Kavirondo » coula demx xibèqu allemands dans le lac di VictoUa-Nyanz Le vapeur allemand « Muanza » attaqi le vapeur anglais «Winifred >1 qui entra dans la baie de Karungu le 15 septembre le «Winifred» se retira, mais retouri avec le '(Kavirondo » et occupa Karunf Bans opposition. (Reuter's Tel. Co.) Hapiiqiie [ stratégie russt Londres, 18 septembre. — Du Daili e M ail : Les nations anglaise et française doi à vent des remerciements chaleureux au gé néral Rennenkampf, qui commando l'ar mée russe, opérant en Prusse orientale '' du service magnifique rendu à la caus< n des alliés de la façon la plus loyale et 1î e plus chevalesresque. Pour soulager les ar mées anglaise et française dans une heù re critique, il entreprit un raid audacieux en Allemagne, avec des forces absolumen c inégales, comme nous pouvons aujour d'hui l'admettre en toute certitude. La mobilisation russe était loin d'êtr< <. achevée quand il commença sa marché s aventureuse. En outre, les masses énorme ; d'hommes que levait la Russie étaient &r réalité dirigées contre l'Autriche. ; Lo général Rennenkampf eut la misaioi de détourner l'abnention allemande de & mouvement, et en même temps de porte des coups assez terribles pour attirer i l'Est une partie de l'armée allemande d< France. Il accomplit sa tâche si bien qu le kaiser fut obligé de rappeler de l'oues * 300.000 hommes, force qui aurait pu fair-' ourner la chance dans la bataille de h Marne. Le général Rorraenkampf eut la miacioi de part directe dans cette grande victoire Et ce qu'il y a de mieux, c'est qu'il es maintenant revenu à l'abri des forteres îcs polonaises avec son armée absolumen intacte, après une retraite en face de for S ces supérieures, comparable en éclat ; celle de sir John French et du corps expé ditionnaire anglais dans la première pha se de la campagne de France. L'état-major allemand dirigea le blo de ses forces contre le général Rennen kampf et il s'aperçoit maintenant qu'il ; t porté un coup dans le vide. r Pendant qu'il cherchait ainsi à frappe gravement les Russes en Prusse orientale les principales armées russes ont été ei mesure d'envelopper l'armée de oampagn autrichienne et de lui infliger une succès lion de telles défaites qu'il y en a peu d semblables dans l'histoire militaire. Les Russes n'ont plus à s'inquiéter d l'armée allemande de la Prusse orientale , Elle sera forcée, bon gré m,al gré, de mar cher soir Przemysl afin de délivre! les Au g trichiens investis. e La tactique des alliéi ?e expliquée par le plai E allemand e ^ Ci un intéressant passage d'un article d t Léon Chavenon de 1' « Information », d ■J. Paris : 1$ c Au surplus, dire que le jilan allemand 11- avorté n'est p.u-i omettre une hypothèse )- c'est constater un fait. le b J'en trouve ia preuve <iuns ce plan ali-: mand lui-même, dont la divulgation no sai r~ rait plus avoir d'iacon rénient aujourd'hui. [î1 > Ce projet ou rapport mentionne expre n" sèment qu'U suffit de trocs à quatre seinain< s pour que les années allemandes obtienne! st un résuitat décisif ; que dès La deuxièmo Si >n maine, un grand choc doit terrasser Frai ce, impi^essionner ses alliés et ses amis : c L î France, incapable de prolonger plus ion p' temps la résjstanoe, accepteaa les conditioa allemandes, et il est improbable que les Ru r" -^s aient déjà terminé leurs préparatifs e vue d'envahir la Prusse orientale et la Sil-f sie. T> » Une offensive immédiate et décisivo d ' vait làftro orise contre la rFanoe avec la pre que totalité des ressources actives de l'Ail jfl magne. n" » Le rapport authentique où ces renseign-ment» sont puisés répète : Le temps dot 0 nous avons besoin pour en finir avec ir France est au maximum de 4 semaines » ; -t0 mais il n'avait pu tout prévoir et il ajoutait k, « La France battue, l'Angleterre n'of»era pli ;'t se lancer dans cette aventure. » C'était corn] ter sans la coalition instinctive, et raisonne en même tempe, des peuples civilisée. » Plus loin, concluant à la nécessité de l'ii vasion des deux Luxembourg, l'auteur dn ra] ooi-t dit : « Les traités pèseront peu dans " balance. Et, d'ailleurs, qui peut faire respe ter les droits des Etats neutres ? » » En effet, 3 se trompait encore : H y ; nonr faire respecter les rlroits des Etats noi très, la justice immanente, inoommutable. » L'avenir le prouvera. 1 » Mais voici, tirée du même plan aUe-mon. l'explication de tout ce que nous avons 1 depuis quelques semaines : » Tout doit déconler d'une nécessité pr mi ère et impérieuse : ré<aHsw à notre ai Iroite une supériorité certaine et la plus eo' 1 r sidérable poswble, ajj«ii bien eo tronoea ad rrn qn'en troupes de réserve ; enfin, qu n Tu'il arrive, de déborder Taile gauche fra. ia ca^ et de la rej^+cr sûrement vers le st 2^ en la coupant de Paris... > . » Toute notre manœuvre offensive devai -on sis ter en un raste mouvement de conve ^ion, la droite formant l'aile marchante, -1 'a gauche non immobile, maÎ6 formant cepeJ dant pivot.., » Conditions i de pui! L'agence Havas a communiqué hier un dépêche, d'après laquelle l'ambassadeu ' allemand aux Etats-Unis annonce qu-l'Allemagne ferait la paix, h la eonditiot que son territoire européen ne soit pa-démembré.Ces paroles sont à peine vraisembla bles ; car on a beau être Allemand | e>t même dix fois Allemand, il est impos L siblo do s'imaginer cette niaiserie «Kolos ^ale» qu© la moitié de l'Europe versera: !e meilleur de son sang dan? la lutte qu . se déroule, pour laisser l'Allemagne in ' demne au milieu d'elle, moyennant le sa i orifioe de ses colonies. Sans doute,l'Allemagne ne doit pas s'em , harasser beaucoup de co qu'elle fera d-, ses colonies. On s'oooupera de cela comm< du reste et on ne lui en laissera certaine ! ment pas une qui pourrait jamais consti tuer une menace pour l'un des alliés. Mais oe qui doit intéresser ceux-ci avan< , tout, c'est que ; our jamais toute menao 1 >oit dissipée en Europe même. Cela, c'es , la question primordiale. Et sans préjuge: , de ce qui se passera du côté de la Russie i, il est évident que les temps sont proche t >ù, depuis la Suisse jusqu'à la Hollarde > la rivo droite du Rhin deviemdra la fron t tière occidentale de l'Allemagne. Les Allemands pourront continuer d , hurler à pleins poumons lo «WacHt- an 3.hein> ! Mais depuis Huningue, à l'extré [ -nité.Sud de l'Alsace, jusqu'à la frontièr . néerlandaise, ce n'est plus eux qui en gar t deront la rive gauche. En effet, le premier devoir de l'Europe t tprès la ruée de Vandales qui la met à fei . ?t à sang, est de so garer pour fcoujour . -.ontre de pareilles catastrophes et de ré duire à l'impuissance définitive le régi . me de bandi»nisme en grand qui rêverai . de les renouveler. ^ Les alliés prendront donc pour protège les pays civilisés de l'Europe occidental r contre de nouvelles incursions, la défens- naturelle que constitue le grand fleuve. , Comment répartiront et attribueront - il* les régions rhénanes qu'ils enlèveron . à l'Allemagne? Ce sera règlement de di ? plomateâ, quand les armes auront été de posées après que l'Allemagne se sera cour © Sée devant la destinée qu'elle s'est faite Celles-ci ne ressemblera d'ailleurs plus qu . de façon lointaine à celle qu'invoquai . Attila II pour violer les traités et le droits de notre pays. En tout cas, le système historique de . n frontières du Rhin » est peut-être tou proche d'une réalisation définitive. Un simple coup d'oeil jeté sur la cart ^ de l'Alsace, de la Lorraine et des proviir oes rhénanes, suggère des solutions près que « naturelles » et indiquées par les dor 1 nées topographiques mêmes. Il serait absurde et vain de oroire qu ses solutions peut-être prochaines ne nou intéresseraient pas directement et imm< diatememt. c II suffit d'ailleurs do comprendre 1 e français, pour apprécier l'importanc énorme et voulue des paroles prononcée a oar M. Yiviani, président du conseil, e : France, à la séance du 31 août de la Chair bre des députés, à Bordeaux. « M. Viviami parie dans le3 mêmes ternie lue M. Àsquith des atrocités allemandes e ' Belgique et dit que tout cola Sre paiera u * ;our. M. Viviani dit que les Alliés ont d<éi 1 Mivisa^é très sérieusement LES INDEMXl " TES PECIJNIAIRE3 ET TERRITORIALES (Applaudissements xvo!ongés) QU'IL Y AT 2 RA LIEU D'ACCX)RDER A LA BELGIQT'Î? - quand les i>oussières do la bataille seront dû -i.pées. (Applaudissement vifs et répétés).» £ Ces paroles ont été accueillies par le acclamations de toute la Chambre frar 7a:se. Elles ne sont pas de celles qu'u j. "hef de gouvernement, dans des conjom j_ tures ausai graves, prononce à la légère sans les avoir mûries efc préméditées. Nous avons été la sauvegarde la plu it °fficaoe des droits de l'Europe contre 1 ir a vasion allemande. L'Europe nous charge ra de devenir contre le môme péril un d *©s plus solide gardiens. , Nous marchons ainsi à des destinée (f touvelles. Ou plutôt les événements non v entraînent avec une foroe fatale et irr^ 1 ûstible. Préparons-nous à nous tfouver ) 'a hauteur des nouveaux devoirs qui nou * attendent et dont l'accomplissement aj - oaraît d'une portée iiicalculable pour l'e venir et la prospérité' de notre patrie. ^ 1. laReumanie elta Bu'garii \ entreront-elles dans ~ la danse ? id t1 Londres, 19 septembre. — Selon une d< r pêche de Washington, la Roumanie et 1 vt Bulgarie participeraient bientôt à 1 1- guerre aux côtés de la Russie. (Reuter'ft Tel. Co.) UN COMBLE: Soradt-il vrai qu'une partie de l'ad ministration civile de Bruxelles a été con fiéa par von der Goltz-pacha à un Prus ' 3ten bien oonnu, qui habite Anvers depui: 1871 et ne nou3 a quitté qu'au lenderaair de la déclaration de guerre en vertu dt l'arrêté d'expulsion des sujets aile mand s 1 Le fait serait tellement monstrueux que nous hésitons à l'admettre, même de h part d'un Allemand. Mais la source d'oî u. us le tenons est assez sérieuse pour que nous devions lui accorder un certain cré dit. Four reconnaître la bravoure de M.Mai r Tout le monde se plaît à neconmaître l'ad mirable crânien» de M. Max, bour^njestne d Bruxelles. Cette bravoure civique aura évidentmen k^s récompenses honorifiques qu'elle mérite Mais il y a une proposition que nous vou Lons être les premiers à soumettre à la bien ' veiliaaite attention du gou vememenit pou i autam qu'elle soii réalisable, c'est de nom î mer M. Max ministre d'Etat. i Paroles de SVI. Vivian 5 ; il faut des eompensatiens [ territoriales à la Beig p! On vient do recevoir en Delffique ta nelatici • sTjivajnte d'Unie mémorable st-aaioe que lia Chauribne <ies dépuv-és française a tenue . - lioreteîeux, le ^ 1 août : M. Léon Bourgeois, député de la Mamne , |X)se une qtiesiion à M. Le préïâeient diu con ' ;eâl au sujet des déclarations fai.es a-u non uos Alliés, par 'e ^ou^teirnemeav. anglais à k Cha/mbre des Communes et à la Chambre eio Lords. t M. Viviani, président du exjnseil, donn ? lecture eles déckwmions faites par M. Asqudtl t et lie ma.- quits eite Crawe au suiet de la Beigi » que et dit que le gouvernement français ie approuve entièrement. (Acclamations pmkxn ' ^Oes.) On a prononcé à la Chambre des Com 3 munis 1e mot u obligés»; e>ui, '.es Alliés son ' !es oWigés de la Belgique et la Fnainoe n'ou b«liera jamais le nobLe, l'héroïque, le vadiJan oouna^e déployé par l'armée be ge en a:s dor } mères semaines. C'est une de.te sacrée qu 1 nous avons contractéo vis-à-vi^ de oette ad . avirable nation, si grande par son cœur et soi a courage. (Vifs applaudissements.) ^ M. Viviani parle dans les mêmes termes qu M. Asquikh des atrocités allemand1 s en Bel inique et dit que tout ceja se paiera un jour < M. Viviani eliiit que les Alliés ont déjà envi 1 ->agé très sérieusement les indemnités pécu 5 niaires et territoriales (Ari>kitudiisse-men.. . ;jrokxngés) qu'il y aura li-ou d'accorder à b . Belgique, quand les poussières de la bat ai 11 t- seront etissipées. (Applaudissements vifs e répétés. ) Toute la Chambre applaudit ld présidant d r conseil. M. <ie Mun, au nom de la droite, s'assooi ? p'eidiement aux paroles du présidrenit du cor seil. Il n'y a plus ici ni républicains, ni roya istes, dit-il, iJ n'y a plus que d.*s Françai l qui, au nom de la France entière, au nom d monde civilisé envoient à la Belgique leur sentiments d'admiration reconnaiiissante i>ou c/;> qu'eMe a fait en ces derniers temps. (Ap plaudissements. )_ Un ordre du jour signé de tous les prési ? dents des parfis politiques siégeant à la Charr t ore est déposé. I' approuve les déclaration s tiu gouvernement et adrease au nom de l France un hommage reconmaissaait à la nu s tion belge. M. le présôdiemt de la Chambre I uprès avoir donné lecture- ele cet oreire d' .our, rappeJ/le qu'il y a un an, à La Chambr des représentants de Belgique, à la suite d'u e incident parlementaire, M. SchoJÀaert, prési - ci.imt, a terminé un discours en s'écriant, au - applaudissements belges: «Vive la France. Eh bien, Messieurs, jamais une meilleur occasion que oei'le-ci n? se présentera, pot e affirmer nos cordiiaux sentiments pour 1 ç chère petite naition voàsine, et c'est eie toi ' cœur que je vous demanda de crier avec mo " « Vive la Bet^i-que ! » Tous les eiépuités debout répètent à pli e sieurs reprises. <t Vive la Belgique!» e Les tribunrs, qui sont combles, manifo: s tent aussi, ainsi que tous les journalistes frar i çais et étrangers.^ Pendant dL\ minutes l'émotion est extnaoi diinoiire. Dams la tribune diplomatique, où s trouvent tous B:s ambassadeurs des nation du monde, le baron Guillaume, ministre d s Belgique, occupe la place d "honneur, sur u n fauteuM surélevé. Au me>men<t où le présieieu1 ? rlj? la Chambre oriaiit : « Vive la Belgique ! II les ambassadeurs d'Angleterre, ele Russie e " des Etats-Unis vieonenit donner l'acex>!>ad • au ministre de Belig^qufr, et tous les arnba? " sîideurs viennent lui serrer la mai-n. Avar ' de se séparer, texis les dcplomates etéfilerut ek " vant le miniistre de Belgique, auque' le mimiî tre et le présisdem. de la Chambre \-ienner serrer chaleureusement la main. : Manufactura impériale i de nouvslle; La maîtrise du mensonge Genèw, 17 sept. —• Un lecteur du journ; s « l^a Suisse » a calculé que si les téliégramm* s du bureau Wolff méritaient crédit les Frai çaâ6 auraient jusqu'ici SSo.oex) morts, blessé ' et rrisonnôers. Los Allemands prétendaier avoir exipMiré : 177 généraux, 1,213 drapeau F '-tt u 1082 canons ! D'après cette agence l'armée an^law ■ aurait déjà été anéantie DEUX FOIS. Quant aux Russes les Allemands prêter dent en avoir prÎ6 800,000 et les ave»r ex* duits à Berlin, D'autre part, lia «Hamburgische Cotre* pejndienz» a/firme dans son numéro <iu 1 î septembre, que le u septembre l'armée a lis J mande a fait 220.000 prisonniers eiont i,6f officier® et 86,700 soldats français; 1,830 off cis?rs ©t 01,400 sold«ts russes; 440 officiers * \o,2<x> soidats belges; phis 160 ofRciers * 7,350 soldats anglais ! I^es Allemands auraiei pris en outre (sic) eieux généraux fnançai deux généraux-commandants et 13 «autres (sic). On se demande par qui les armée® ail-L man<les vorrt biemiAt être battues ? Les AU-a rnands, qui n'orvt pas. il est vrai, le sens < ' ridicule, ne s'aperçoiveant-rls pas qu'en dîm na<nds, aui n'ont pas. il est vrai, le sens ei main eux-mêmes lorsqu'ils devront avouer défaite ? 'Pour perpétuer le souvsnii Il serait utile que des éditeurs ayant dt ' l'initiative, publient dès à présent un* brochure illustrée des dévastations, com , mis - < par les Allemands dans notre pays. Afin de donner à cette publication lt ' caractère sérieux et définitif qui convient , et afin d'ancrer pour des siècles dans It [ cœur des Belges la haine du nom aile mand, il faudrait que les photographiet fussent encadrées du texte officiel de le commission d'enquête sur les atrocités. Ces brochures pourraient être traduite1 en diverses lanrjues. Nous sommes certains que le succès es> assuré d'avance à pareille publication. • * t Dans le même ordre d'idées et conf or mément aux vues exprimées dan* l'artir.U «Les Châtiments», paru dans la Métro pôle à'hier, il serait désirable que se con stitue de suite une Ligue du Souvenir qui aurait pour mission de faire érige\ des tombes à nos vaillants morts et de fut re apposer partout où les Allemands on. commis des dévastations et des crimes, de plaques ou des monuments commémora tifs. Ceux qui adhèrent à cette proposition peuvent adresser leurs noms au directeur de la Métropole, M. Jules Claes, qui, et 1 attendant la constitution régulière di ' groupement, se charge volontiers de dres ser les premières listes et de convoquer le l première assemblée. I ;La mission belge : aux Etats-Unis 1 La réponse du président Wiisoi 1 Anvers, 20 septembre. — Lo ministère eio - affaires étrangères nous communique le tex~u s suivant: On sait que Sa Majesté a envoyé à Waa - hington une mission spéciale càiargée d-1 faire connaître au président des Etais-Um ■ lia pénible situation élans laquelle se trouv. 1 la Belgique. Elle a été accueillie avec un- - sympathie marquée par les autorités et li - population. Le 15 de co mois elle a eu l'hon ■ neor d'être reçue par chef de l'Etat et d« • remettre entre st\s mains 1a lettre autogra phe de Sa Majesté. M. Carton ele Wiact, ministre d* la justi - ce, a pris la parole au noan de la délégation • On lira avec un sentiment de gratitude h - réponse qui lui a été faite par Son ExceLien - 03 M. Wiison et qui est un nouveau temoi • gnago des dispositions bienveillantes de ls 1 grande nation américaine à l'égard de 1k - Belgique: 1 «C'est avec un sincère plaisir, a dit 1< président j que je vous reçois en votre qualité 1 de représentants élu roi des Belges., Le peu pie des. Etats-Unis ressent pour la Beigiqu. - line admiration et une amitié profonde e - pour son Roi un respect sincère. Permettez - inoi d'exprimer l'espoir que des occasion. à nous seront elonnées de gagner et de mérite I leur considération. Les Etats-Unis, vous l s savez, aiment la justice^ cherchent comnn r vous le pix>grès et se préoccupent avec pa* - ?ion des droits de l'humanité. J'éprouve un-fierté profonde ele représenter pendant m; - présidence un tel peuple et d'être son in ter - prête. Je regarde comme un honneur qu s votre Roi se soit tourné vers moi en cett a heure d'épreuve élans le désir qu'au nom d-: - poil pie américain je prenne en considération les titres qu'une nation qui se juge grave J mont lésée peut avoir à la sympathie d e l'humanité. Je vous remercie d'avoir remi n entre mes mains le document qui contient 1 - résultat des investigations poursuivies par l n û>mité judiciaire et dont l'exposé e*vt un > (Tes objets de votre mission. Je le dirai atten e tirenient et je lui accorderai la plus sérieus r réflexion. Vous n'attendez pas, j'en suis sûr a que j'en d:se diavartage. Bientôt, je 1e d< t mande à Dieu, cclTe guerre finira. Alor : vienelra le jour du règlement des comptes. « Les nationè de l''Eure>pe s'assembleront ec - vue d'examiner les solutions à intervenir, d déterminer les torts, d'en tirer les conséquen ces. de fixer les responsabilités. Grâce à Dieu - jes nations du me>n«de ont de commun accon élaboré une organisation qui permet de pre>eé der à L1*établissement et au règlement d'un te c compte. Les points que cette organisatio' pourrait laisser dans l'ombre seront trancht'-e par l'opinion, arbitre universel en pare 1 11 II matière. U serait prématuré et peu sage t une nation agissant isolément et alors qu'oll > ?st comme oelje-ci en dehors des he>stihtés, ! •; serait contiairo aux devoirs de la neutra.it-c d'exprimer un jugement final. Je n'ai pas b? - *oin de vous assurer que eïette conclusion es , formulée avec franchise parce qu'elle l'e« ■- lans un sentiment de chaleureuse amitié . Ell'e constitue le meilleur moyen d'établir en il tre nous une entente parfaite fondée sur l respect l'admiration et lia cordialité mutuels Soyez les bienvenus. C'est un grand hor neur pour nous que vous nous ayez erhoisi oommo les amis à qui vous soumettez un question importante vitale pour vous, ex» tains que votre elémarche serait comprise e qu'il y serait répondu dans le môme espri ^ qui vous mi avait fait exxncervodx la pensée. >—<©ôo-< îles tÉtnoipgpes de con; : qui nous connaissent e Nexis choaisissons enXne milite les témoigne ges de sympathie qtid ami vent de tous e:ôi^ 1- en Betlgique. 1- Voici l'extrait d'une lettre qu'une des grar df?s firmeîs de Loedis envoie à tous ses exures ►- pondants, diefs de firme ou employés : 2 « Je putis vous garantir que tous les Ai '- gfais plaignent le peuple belge et qu'ils soc o elécidés à vous venger. >» i- Unie grande firme de Ldverpool, faisaï >t le commerce <les grains et qua a des succui s>ales dans l'Amérique du Nord et du Su< :î écrit : ;, « Le monde entier plaint votre pays et es • mnvpii d'admiration pour son courage et s bravoure; quand le temps viendra d'exiger <: s l'Allemagne une indemnité pour tout le mj ?- qu'elle a fait, je suis certain oiir lo Belgiqa. le aura largement sa part, quoiq^ie évidemmet i- vous ne puissiez jamais ètne pavés eie la p<ri u de tant dk* prée^ieuses vie» humaines, nâ eie a denileur et de la detnesa» dlfîQOceaKtlfti im unes et d'enfante e. Pour le.premier soldat belge - qui prendra un drapeau allemand Report : fr. 1.592,35 A. Vandevenue, Anvers 20.— Jules Leirens, Oand 10.— lleeu au Café Mattan, rue Léopold De Wael : Café Mattan 2.— Mme Berthe Goffm 1.— : Anonyme 0.50 l^ouis Laurenâ 2.— Robert Mattan 0.40 t Fr. Wageinans l2.— M. De Oraai 0.50 1 -Anonyme 0.50 Tcfôal : 8.90 Quelques habitants de Ranery ( F ranco) département du Nord, qui s'intéressent-aux soidats belges ; Philippe Grulin 1.50 Louis Senaeve 5.— Chantai Delepartri© 2.— Ch. Desseyn 0.50 Van Veirdegheni 1.— Ilené De la Royère 0.80 Lefebvre Charles 1.— Mme Détail le ux 0.20 Itené CouvreuiT 5.—1 Mme Leolair 1.— Mme Carton 1.— Destombe 5.— Dalle- Dumortier 5.— Vandermalier 5.— Adrtenne Dû Oastel 1.— Torris Joseph 3.— Total : 35.— Enione^ le Kaizer V. D. B. 2.— Pour le premier soldat pi , prendra une pièce de siège | Repont; : frs. 144,2f Jules Leirena, Gand 10.— Le sort du colonel Chaltin Le bon, le joyeux, l'énergique et char mant colonel Chaltin qui, à la première nouvelle de la guerre revint du Congé avec un contingent de 800 volontaires in digènes est, assure-t-on, prisonnier de< Allemands à Hambourg. A peine arrivé è Namur avec sa troupe, il eut à donner un très sérieux coup de main à la défense dei intervalles et s'en acquitta à merveille. D« ses hexmmes k peine trois ou quatre fureni tués, mais lui, fougueux et ardent, toujours à la tôte et au-devant du danger | fut oerné et fait prisonnier. Il vient d'é orire à un de ses amis d'Anvers toute la , douleur qu'il a de falloir «museler soi: • énergie et faire dormir son patriotisme ». L' "Ennemi du peuple'1 Dans rimpossâbilâié où ils se tixxi'vent tou joums, malgré des faits ele pression vraimen chorutés et sur lesquk.^s une pleine luincèr-' >era faite plus tard, ele faire reparaître ,t« moindre journal Liégeois, les Prussiens epj coéshonorent par ksur immonde présence \ .1ère et noble cité de Liège ont imaginé uru ' autre exîmbinaison. 1 Avec ba exwnpliicité du « Vexllcsfreund 1 d'Aix-ha-ChapelUe, «G.m.b.H. » et de soi ? («édvocajr nespe>nsable »> Herr Max Reader ? pour appeler oe reptilien par son nom, ils on e imprimé une édition bilingue ele eïette feuille '' intitulée «L'Ami eiu peuple» (édift.iexn spé 1 oiaie pour 'a Belgique) dont nou»s avons réuss " à nous i>nx3urer le premier numéro, pejrtan ia deute élu 16 septembre iqi4. Il est difficile d'imaginer un ramassis ; .a fois plus scandaleux et plus puéril à 1a fois s de exwKro-vérités, ele mensonges et de calewii nies, vendues pour un prix aussi élevé : i< [ <( pfennigs » — car nos centimes n'existen ' plus pour les Teutons qui terrorisent Liège Tout le journal, ex>mposé de quatre page j de petit format — à peu près lia moitié d' celui de la « Métropole » — ne comprend <yu< j nuit articles niai imprimés. Dans une élucubnairion qui essaie en vaic î de se donner eies allures ele « leadkng » et ejo "" est kit iitulée <« Ce ejue nous voulons », Her ' Koeder qui sert de complaisant truchemen ^ aux Barbares, insulte grossièrement notn ^ ixi)^ en disant qu'il est «parent au peuipL i allemand » et donne la mesure de son avilis -ement en traitant ele «noble empereur» l uète sauvage efua a nom Attila II. [ L'« Ennemi eiu peuple » affirme ensuite a volonté de dire la vérité aux Belges en n " jiublliiant eyue des dépêches du Wolsff- Bureau .'officine officielle du m<?nse>nge allemand, e a/vanc toux des nouvelles du »oamp ele k • guerre» (?!) Enfin, Herr Max Rejeder affir me efue ce n'est pas l'Allemagne qui a foi s -ubir à la Belgique eies pertes énormes 11 O: p vxxit bien crue Herr Rotder, tnanquillemen nsta lié — élu moins à titre provisoire — dan 1 .-aon bureuu d'Aix-la-Chapelle, n'a pz^ assdst I uu sac d'Aerschot, eie Louvain, de Dinant o de Termonde l L'« Enni-mi du peuple» reproduit ensuit la proclama Dion de von der Goltz Pacha a peuple ele Bruxelles, datée du 7 septembre -vraiment rapide, le service d'informations ele f Allemands ! —; un article du sac de Louvair [ iraa* «un officier», véritable tissu de m en son ^es écrit par un homme indigne de porte un stiibre; un article sur le commerce ervtr l'Alternagne et la Belgique avant la guerr* élans lequel on n'a oublié eju'une seule chos c'est ele dire que o? commerese .^^rvnk avar - tout à entretenir grassement ch*'Z nous un s horde eie traîtres et d'espions. Vient ensuit une traduction ( ?) ele la dépêche élu Chance - lier eie la Honte à la presse américaine, u - article où on dit qu 'on emploie dans ne école» un manuel de géographie de l'aUianc 1- française, fait absolument faux; le messai? t <lu Chanceïer de la Honte, — cju'on appel! «von Berhmane Helhveg» (sic) — au II « Etats septentrionales » (nesic) ; enfin eieu ■- télégrammes officiels du «camp & guerre l, (sic) du 11, septem,bne (VV.T.B.) dont 11 es presque superflu eie elémontrer kl fausseté * Tel es* 1 ' « Ennemi du peuple». a Lorsque nous aurons ajouté qull est rérKg e daiw une langue ejui ferait rougir ele hoavt il un écolier belge de six ors nous en auror e dot as£aez pour faire comorenelaie ejue pas u i» liégeois ne Ut cette feuille ignoble. e Son seul côté UlSé, c'est cjue le papier st a le<3uel e41e est Imprimée est doux, souple i l- perméable à ravir. Soft véritable ura» est donc tout indkr.^: le cardinal Mercier au Havre Il est salué par les autorités civiles françaises Noua lisons élans le «H*vr&-J<kdair» du 11 septembre : Hier, vendreeiL 8. E. le ejardinal Mercier est arrivé au Havre dans on wagon-6aLon mis à sa disposition par le gouvernement. L« *i-ns^préfet, 1/amiral Cliarlier, gouverneur du Havre et l'archiprètre de ÎSot«re-Daine, prévenu pair dépèejhe du ministère eies affaires étrangères, le reçoivent sut le quai de 1* gare. Après sa messe, le cardinal a reçu plusieurs personnalités de la ville, qui voulaient présenter au vaillant prélat belge, 1e témoignage de leur admiration. A trois heures eie l'après-midi, le sous-préfet et le maire dn Havre emmenaient en automobile le prélat pour sa tournée de eîharité. I^e ejardinal visita les réfugiés belges installée par la Municipalité dans les kwaux scolaires ainsi que le* blessés. A six heures du soir, l'église Notre-Dame est envahie, car, on vient d apprendre que U ejardinal doit présider le salut. A l'entrée de Son Eminence, les applaudissements éclatent, provoqués par un geste de l'archiprètre. Au chant du Magnificat, le cardinal s'avance lentement, courbant haute taille pour bénir et caresser les peut* enfants. Après un instant d'adoration, il gagne Lt chaire, et, au milieu d'un impressionnant silence, il prononce e-ette allocution, dont nous ne pouvons reproduire que lee princd' paux passages : Un discours émouvant Mes bien esheaa Frères, Si je n'écoutais, à l'heure présente, que la prudence humaine, je garderais lin silence discret. Voilà, en effet., trexis jour» et truie nuits que je suis en voyage, et, exn apree-iiudi, lo» quelques heures de liberté dewit je disposés, i'ai eu la joie de les. consacrer k quelque chot»e de cnieu* que l'exercice de 1» parole humaine, à la visite de ve» blesses, de a nos» blessés, de no» réfugies auxquels fiils et vos filles pexiiguent des soins inlassables...Mais, comment résister à cet appel qui monte de chacune de vos âme»: «Vous veau* de Belgique; dites-nous quelque elioe# d« oe pays où notre sang s'est mêlé au vôtre!» Que vous dire pourtant au oour* de minute» si brèves, ea oe n'e^t que oette parole de l'apôtre: «Aveo oeux qui souffrent, je souf-fre...»Il y a. dans oet auditoire, des pères. d«a mèi-es, des épouses, qui versent des larmes de deuil. Toutes oes douleur», je les au 00a-nues dans mon petit pav» je les retre>uve che»a 1 vous; je les ressens comme vous, et j'éprouve le besoin ele voua le dire. Pourtant, j'emporw t.erai de mexn voyage en France un autre sentiment de la fierté chrétienne, oette heure que vous vives et qui est la plus^ tragique de 1 histoire de l'humanité; e>e que j'adnure ohe* nos deux peuple unis, c'est la subordinatie»n profonde et universelle de tous les intérêt® à e^ quelque cho»e qu'on appelle 1 honneur, 'la liberté, la dignité, l'indépendance d'une action. Nous, Belges, nous avons vécu pencamt ans dans une voie pleine ele bien-être, et certains s'étaient laissés aller i croire qoa oe bien-être devait être perpétuel. Ma», un jour, l'ultimatum brutal ele l'Allemagne nous arrive, faisant s'écrouler oe trop be»a rêve, et, c* iour-là, la nation s'est levée comme un seul homme ; toutes le» cla*5»*»* d< I la société, aristocratie, bourgeoisie, peuple, ont acalamé, debout, le Roi et le Gouvernement. . Alors nous avons dit à 1 Aueunagne: «Nous ne sommes qu'une petite nation • bien faible: vous êtes un cole>sse militaire, mais vous nous avez insultés, vous ave* bravé notre droit, et nous croyons, nous, que la 1 droit vaut mieux que la force.» 1 Ce jour-là, nous avons senti ce que c est • que l'unité patriotique, nous avons compna que, malgré tant d'apparences( contraire». nous n'aviems qu'un cceur et qu'une âme. *t 1 noua est apparu soudain, comme il vous aj>- ■ paraissait a vous dans le même temps, qn 4 1 v a dans les se>ciétés quelque chose de phw • fçrand que tous les intérêts humains et las vies humaines: le Droit et la Justice. i Or, aves-vous remarqué que, dans oe* erm-1 jonctuces, quand une nation s'aperçoit de o&tte granele vérité, que les choses humaine» 1 et la vie môme ne sont rien auprès de oer- • tains principes, cette nation affirme par m- - môme qu'il existe une réalité souveraine,qui ) domine tout: elle oonfesse que Dieu est!... i Rlle le confesse en se soumettant a oa : grand précepte du Christ si souvent inronv- • pris: «Si quelqu'un aime son père ou » 1 mère, em ses fila, plus que moi, il n'est paa . digne de moi.» Ôr, il n'en est pas un d entre vous, mea 1 Frères, qui, s'il aime son enfant et sera mari, n'aime pas davantage la Patrie et la Justiœ! Rn terminant, mes Frères, laissez-moi voua ! dire encore que je remporterai flans mon ' pays un souvenir ému et reconnaissant de tout e» que j'ai vu en France. Souvent, nana - mon long pèlerinage de Marseille à Paris, i et de Paris au Havre, il m'est arrivé, danj le» gares, de croiser dos trains de soldats qui ■ s'en allaient vere la bataille, vers la gloire, vers oette victoire finale en laquelle noua . avons tous la plus absolue oonfianoe.Ooanme ; il m'était doux de leur dire, en serrant lenzr» 1 mains: «Mon brave, je vous remercie, voua - -liez e reposer votre vie pour mon pays, ootï* ; ne mon pays s'<*t exposé pour vous.» Oe i paroles de remerciements, je veux les élire à ! :011s... ,, . Votre archiprêtre avait, 1 autre jemr, lt hardie*** de vous dire: «Malgré toutes te» j souffrances et toutes les horreurs de la guer. -e, personne n'a le droit aujourd hni d-e n regretter.» Tant il est vrai tins la jiwtice loit l'emporter sur l'iniquité, la charité sur "égoîsme, et Dieu, toute justiese et tout» ■ charité sur ses créatures. Que Dieu nous bénisse toua et noua pro« 'ège!... ^ r Après la bénédiction du Sn mt-Sacrement, le («.rdinal fait le teyur de l'égli*e et sort. \lors U» applaudissements, les arrlamat^onâ oUatent dans la rue. On fait cortège à 1 r chovêque eîe Malines. Oette fois, c'est la P'«i» nqno courageuse et mutilée qu'on salue «a r. lui. ; Pensées de i'heure p —Les mers ne séparent pas, les mert réià. ni s sent; les mert réunies deviendront dant * leur réunion une bénédiction pou* les ^ peuples et une nouvelle chaîne pour lt» i, paix. Toute In force bordée d'acier qui ert ! au repos dans le port de Ki-el est un symr- h oie de la paix, de la coopération de tous é les peuples civilisés d'Europe; et, de m4-f me que nous laissons errer nos regard« * <ur ces mers, regardons aussi la mer de* n peuples. Tous les ccrurs de* peuples vrw len tla paix — Us en ont soif. — La pai4 aeule veut donner au commerce la force ei U* richesse, l GUILLAUME Ut

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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