La Métropole

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s.n. 1914, 12 Septembre. La Métropole. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk0810p/
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LA MÉTROPOLE 5 CEÉB le lira ( 21e Année "No 231 0clitir il A 33 EDITION DU SOIR Samedi 12 seotembrel9l4 LA GUERRE La retraite des ADemands devient pinirali ILS AVOUENT LEUR DEFAITE Sans i® il©rd du Srafeant les sommuiiiqués olfjsie's français te succès s'accentne sur la gauche des allié; Encore un drapeau capturé Les Allemands résistent encor dans l'Argonne L'ennemi est toujours poursui» Paris, 11 septembre. — (Communiqu do 11 heures). — A l'ailo gauche notre suc cès s'accentue et nos progrès ont continu au Nord de la Marne efc dans la directio; do Soissoas et Compiègne. Les Allemands nous ont abandonnés d nombreuses munitions, du matériel, de blessés et des prisonniers et nous avooi pis de nouveau un drapeau. Uarmée britannique s'est emparée d il canons et d'un rnatéiyel important e s fait 1200 à 1500 prisonniers. Au cemtr l'ennemi a cédé sur tout lo front entr Sezanne et Rerignj. Dans l'Argonne les Allemands n'ont pa encore reculé. Malgré les efforts fournis par nos trcw pes au cours de ces cinq journées de br taille, elles trouvent encore l'énergie cl poursuivre l'ennemi. A l'aile droite (Lorraine et Vosges) . n'y a rien de nouveau. Ïi3 centre allemand a complètement cédi La droite a été repousséi Les Autrichiens en dérouti Les Russes assiègent Grodek Anvers, 12 septembre. — M. Delcass^ ministre des affaires étrangères, a adress le télégramme suivant à M. Elobukowski ministre de France en Belgique : La Ire armée allemande continue à s replier: trois de ses oorps d'armée étaien hier soir rejetés entre Yillers-Cotterots e Sois3ons. Nous avens e* quatre jours gagné do S à 75 kilomètre*. Dans la 2 armée le 10e corps et la gard« refoulés au nord des marais de Sain.1 Gonds, sont en retraite. En Champagne, la 3© aimée se repli également. Le centre allemand a donc enfin cçd après use lutte acharnée dans la régio: comprime entre Sezanne et Vitry. Dans l'Argonne la 4e armée allemand a été refoulée au mord de la forêt d« Trois Foitainea. La 5e armée, qui a tenté un effort trè sérieux sur notre droite, a été repoussé* Nos troupes occupent Vaifôincourt. La situation géaéraie s'œfc ainsi mod: fiée notablement à notre arantage pec dant ces derniers jours. D'aut e part l'armée autrichiesiMe atts quée près de Tomassow, a été ccmrain-t© une retraite désordonnée. Elle est tout entière rejotée à l'ouest do K&wartska e du Dniester. Les Rnsees assiègent Grodek. La l'poite aliasi écrasée Six mille prisonnier Quinze canons Loadrse, 12 septembre. -- Le Dati Hews publie un# édition spéciale avec ur dépêche de Paris, datée de vendredi dai la nuit ; u J'ai Fe^a un Fapport par aufsomobil' du front, aasonçxnt que lur première < deuxième divisions de notie première a: mée avec l'artillerie et oaialerie frança ses, détachèrent et vainquirent une for< écrasante ennemie à 60 milles au Non Est de Paris, capturant (3000 hommes -15 oanona. (Reutor's Tel. Co.) La bataille ! (Se la Mai ne La retraite s des allemands continue Pertes considérables g Paris, 11 septembre. — Le communiqué français décrit la bataille engagée depuis le 6 septembre, sur le front, de Paris à Verdun il dit que les troupes françaises, j opéra,nt dams la région au nord de la Marne et à l'ouest de l'Ourcq puissamment ai-c dées par les anglais, infligèrent à l'enne- - mi des pertes oonsidérables et actuelle-é nient l'ennemi de ce côté est en retraite i vers Aisne et Oise, il recula donc do 60 à 75 kilomètres depuis 4 jours. 0 Par de violentes attaques répétées, les s Allemands tentèrent de rompre notre ccn-s tre sans y parvenir. En outre, pendant le cours de la nuit ? dernière, l'ennemi rompit 1e combat sur * le front, compris oûtre Marais Saint ? Gond et la région de Sommesons pour se e replier dans la région ouest de Yitry-le- F rançois. s Ainsi la première phase de la bataille de La Marne se dessine en faveur des armées - alliées puisque l'aile droite allemande et - lo centre sont actuellement en retraite, e Sur notre droite la situation reste sans changement notable. 1 (Havas Router). Le flrand coup allemand î a échoué s Nombreux prisonniers Londres, 11 septembre. — Dans uae dépêche de France, datée du 9 septembre, le correspondant opécial du Daily Tele-graph dit, que le grand coup allemand a à échoué.On no tentera pas le siège de Paris, J L gouvernement peut revenir tout de suite demain l'ennemi sera à cent milles de la capitale et leur seul dé3ir sera d'augmenter la distance entre eux et leur ennemi, é Les Allemands battirent en retraite par les chemins par lesquels ils avaient avan- * cé victorieusement, il y a une dizaine de e jours. Ils ont perdu des canons et des mu-I aitions et se rendent par do grands grou-t pes. Deux trains bondés de prisennie-rs sont partis ce matin. j (Reuter's Toi. Co.), ; La bataille parait ! triomphante pour les alliés 1 Londres, 11 septembre. — M. Churchil, 0 dans un discours qu'il a prononcé dama un ^ grande meeting tenu à Londres, a dit que la situation est do beaucoup meilleure g que l'on s'y attendait. Il a dit que même si la bataille n'aurait pas été favorable il serait néanmoins toujours confiant, mais Dieu meroi, elle paraît triomphante. Quoi qu'il arrive la paix ne sera conclue que selon nos intérêts ceux de la civilisation. M. Churchill a ajouté, au •x milieu des rires généraux, que pas un seul e cuirassé allemand ne se trouvait dans le t «>i-di3ant océan allemand. La santé des matelots anglais *'a jamais été meilleur». î Sympathies sud-afrioaines Brillant éloge ries Beiges Lo Cap, 10 septembre. — Le général Smets, très applaudi à ton entrée en séance au Parlement, approuva la motion du général Botha, propesant l'envoi d'un 5 nssssage de loyalisme au Roi, il rappela à la Chambre que les victimes dos brutalités allemandes étaient les propres frères et les fils de leurs ancêtres les eommoms. Les peuples belge, français et. anglais étaient y TOgagés dans une lutte gigantesque pour e leurs libertés si chères aux Sud-Afrieains, s lesquels éprouvent les plus vires sympathies pour la petite Belgique, qui a tant ), do choses communes arec le Sud de L'Afri-►t que. Beaucoup parmi eux ont du sang belge i- »u français dans leurs veines, e L'Angleterre, notre Mère Patrie, ayant 1 été obligée do prendre part à oatfco guerre it nous ne pouvions pas demeurer passifs. (Router'* Toi. Oo.) L'avance des Bssse Sis capturent Tomaszow Pétrograde, 11 septembre. — Les tre pes russes oapturèreut Tonmszow et réi 3irent à couper l'aile gauche de l'ara autrichienne des troupes autrichiens qui opéraient dans le rayon de Tomas» et de Ravarusska. Cgplurs d'il) grand navire aliéna* 500 réservistes arrêtés Londres, 12 septembre. — Une dépêc de Kingston (Jamaïque) dit qu'un va: seau anglais a capturé lo vapeur de Hamburg-Amerika Tdnie « Bethania lundi, avec 600 tonnes de charbon ce q équivaut à une provision de 6 mois, q était destinés aux croiseurs « Dresden et « Karlsruhe ». Le <( Bcthaaia », qui avant sa captu jeta à la mer son armement de croise auxiliaire, est arrivé ici avec son équip go et 500 réservistes qui ont été mis en a reptation. (Reuter's Tel. Co ) m CMX<»i La commission belge aux Etats-Uni New-York, 11 septembre. — La comin: siotn belge, pour protester oanfcre les afcr cités allemandes, est arrivée ici aujou d'hui, à. bord du vapeur «Celtic », et c partie immédiatement pour Washmgto (Reuter's Tel. Co.) Les XI émanés avouent leur défaite Un communiqué officiel lia l'éiat-maji Noua avons fait remarquer, hier, quei e ceAleat symptôme constituait lo silence < grand état-major qui, depuis trois jot u'avait fait aucune communication sur . opérations des armées allemandes ©il Fraju 1/9 général von Steân espérait sans deu qu'il lui aurait suffi d'attendre pour enre^ wer de nouvelles victoires. Il s'était gress remuent trompé. Lo télégraphe ne lui a £ apporté le moindre succès. Aussi, devant l'impatience du public al mand ©t pour pallier un peu devant la pré! neutre l'«£fet des bulletiiis français qui cessent d'annoncer des victoires, le géné ron Stein a-t-il dû se résoudre à publ; l'énigmatique communiqué suivait, dont pressa hollandaise noua apporte le texte: Berlin, 10 septembre. (Wolff-Burean). Communiqué officiel du quartier général : tjôs corps allemands, qui ont traversé Maine à l'Est de Paris, poursuivant les tr< poa françaises, furent attaqués entre Mea et Montmirait par des forces supérieures mrmbre, ven»es do Paris. Dans dos combats acharnés, qui dur are deux jours, ils retinrent l'ennemi et se la cèront même en avant. Lorsqu'il fut annor que de nouvelles et fortes colonnes onn^an: avan-çaiont, l'aile dlroite reçut l'onclre < battre en retraite. L'ennemi n'organisa nulle part une poi suite. Cinquante canons furent pris au cours oea combats. Quelque doux mille Franç; furent faits prisonnier» (sic). Les carpb d'armée qui opèrent à l'Ouest Tts'dns sont forcés de se livrer constainnM bataille. En Lorraine et dans les Vosges, la site tien est inchangée. Sur le front oriental, lutte a repris. Le quartier-maître exonérai. Frhr. VON STEIN. Les Aïomands avouent donc : 1# Que leur afle droite a été forcée do bi 'i>r« en retraite ; 2° Qu'ils ont perdu cinquante canons: 8* Qu'iis aont forcée de livrer consta ment bataille à l'Ouest de Verdun — é 'îeuanent pai-ce qu'Os sont vigourenseme attaqués sur leur gaudio, fait importa dont les oomaïHnr.quéR fra."--n-,*s ne Sont j Picore officiensemetrt mention. 4* En général, qu'ils n'ont plus obtenu i "Ofi srnocès nulle part. Quant aux deux avilie prisouiniiers qta' tura^ent fait», c'e&t é-ôdemment un mcns< o» destiné à faire passer cette très amî TTi'Juîe. Et il y eu aura d'auttea encore, n'en de ton» pas! ^ _ Le commandant Âerts Le commandant Aorte, dont nous avo •ngnaié la bravoure, fait partie du 7e ligne. La blessure qu'il a reçue esvd-esso du ceeur, va aussi bien que possible. Ceci pour rassurer ses c,n.mava.de-5. Lo vaillant crvrn«bindant ro trouve en moment à la Oliaiqvi« de Hoboken- La Reine assiste an second embarquement des réfugiés belges pour Folkestone. Un télégramme da M. SchoUaert à M. Asquiih Le second enrbarqMeaneut pour Folkocrtouo ory}2UJi.iQ par le Comité officiel do secours aux Mp i^éfugiés a eu lieu jeudi à bord du « Copen-yL haguo », envoyé par le gouvernement anglais. J8 li y avait environ trois cent cinquante pas-W sagers. Sa Majesté la ReiaOj accompagnée de M. le général Jungbluth, a assisté à ce second embarquement, ©lie a été reçue à bord par M. SchoUaert, président de la Chambre des Re- I présentants, par M. Berryer, ministre de .'Intérieur, qu'accompagnaient M. De Bue, questeur de La Chambre des Représentants, M. Coenen, conseiller provincial du Brabant Q et M. Devroye d'Anvers, délégués du Comité. Sa Majesté La Reine a eu un mot d'encouragement pour tous les réfugiés. Bîle s'est eniznetenuo très longueauent avoc M. Gordon, secrétaire du duc de Wellington, qui s'est tout spécialement occupé de l'organisation des secours si généreusement accordés au gouvernement belge par l'Angleterre.Sa Majesté la Re ne a quitté le « Copen- Sliao;ue » vers sept heures acclaméo par les réfugiés reconnaissants et la population an-versoise.M. le président d© la Chambre des Ueprc-sentaaits a adressé à M. Asquith le télégramme suivant : u- « La Reine des Beiges a daigné assiste? à is- rembarquement à bord du « Copenhague » ée des réfugiés, victimes de ta guerre, en par-5S tance pour l'Angleterre. )TJ » Sa Majesté a personelksmont constaté et admiré l'excellente organisation do la généreuse intervention de la nation anglaise et de son gouvernpiment. » Elle on a itérât!voir) ont et hautement ma-mtfesjté Sa Royale satisfaction et Sa profonde gratitude. do Veuillez trouve." ici l'expression de ces seetiments. » Le présidant du Coanité officiel de secours aux réfugiés, » FRANZ SCHOLLAERT, » Prés'ifîant de la Chambre dos Repi'ésentamfcs: bc » de Belgique. s- •j A Gand Uns nouvelle entrevue rie Ifi. le re « Bourgmestre avec le généra! i- von Bœhn. Eii suite de l'entente sui-vonuc entre l'administration communalo de Gand et lo général allemand von Bœhn, deux incidents ont provoqué une certaine inquiétude dans les milieux informés. q D'abord la livraison d© l'avoine 'n'allait 0 pas sans difficultés. Des membres du collège, aidés do certai-a- nés personnes spécialement compétentes, ont 0. battu la région do Waeregheiri et de Ceur-r_ trai, et ont enfin réussi à trouver les quau-. tités nécessaires, qui ont été chargées .-ur des; ® wagons du cheanin de for, en desvuav'on de: Ga.vere, où les Allemands avaient d>" ;idé d en prendre livraison. — Mais là, personne n'est venu les chercher. En conséquence, elles ont éto réexpédiées à Gand. Quant à la garde civique, M. Braira, se rendant eompte de l'impossibilité do la désar- Imer, est allé à la recherche du général von Bœhn, dont les troupes se dirigent à marche » forcée, par Ren-aix, vers la frontière française.Le commandant allemand s'est rendu compte que l'exécution de la condition im-posée par rapport à la gaixlo civique était " momentanément iropos^ib'e; il n'a pas fait de ,x_ difficultés pour reconnaître qu'à l'impossibi-]u lité nul ne peut être tenu, •j, En oonséqueuco, le boui~gm>c-stre a fait affi- chor l'avis ci-dessous : ;e_ «En suite des dernières négociations qui ont te eu lieu en vue de réjtfe-r les conditions aux-u_ quelles les troupes allemand os n'en treraient pas en notre ville, votre bourgmestre a ob-,as tenu de l'autorité militaire allemande : ■Que les gardes civiques de l'agglomération gantoise régidiècenient licenciés ne sei'ont ise pas inquiétés. hg «Qu'ils pourront ©ventuellemont concourir avec la police an maintien do l'ordre et i1 or 'a tranquillité de la ville, et qu'à cet effet In :ls courront mémo être armés. «T! est; d'autre part; évident que les — çaedes civiques non licenciés restant. vertu des lo's qui récriesent l'instifcriion.sou.- la Us ^ordres et à la disposition de l'autorité ,u- militaire'befee. ax ■•^ait à l'hôtel de ville, le 10 septeenibre en 1914. (Signé) LE BOURGMESTRE. nt M. Braun a présidé Itc-môme à la livraison n- de toutes Tes roarcliivpdises réqutâti-orin. ^ \u cours de l'apr^o-m.'-di, et eu su;te de 1 ' i" -es «vd^nt RUT^-errH à Gavere. le chef do «rare à? I® «ette locpJit^ avait d'aiîï^Trrs <?bé avisé que ^es foi*rniti7T^ avaient été n'acé^s sous la ir- du consulat des E ?t«-TTir".«. dc L'éfa'-îîiaior rsvieni à &and us On nous confirme que I'état-maior est ronde f*vî h Gai>d. Les trompes ai-riveront en part-V. nt œ vendredi et seront dirigées sur les rentes casernes. K Co^menî les Allemands sont informés L'état-majej* allemand, inexactement ren-it- sei^né par ses aviateurs, avait pris lea travaux de la nouvelle darse, à Pert-Artliur. noua* des travanx do fortifteat'ou. C'est à ce n- fait peut-être au'il faut attribuer le îance-ri- rneait cle grenades sur la ville ! ! nt ►as 4a fette ani'aise in§- 1 fflsstera fens des pro-I prlins ftfMiàk'es. M. Churchill a décîaj-é qn'avani dovae mois le nombre des grands cuirassés, dont ds la construction sera achevée pour la 3c Grande-Bretagrne, sera plus du deuble de us ceux de l'Allemngae, tandis que le nombre des eroiscurs sera quatre fois pins grand. De sorte que dans les progrès de la lutte ce les chances de F Angleterre ne feï«»t que croîtra, Pans le lord é Bralani L'offensive belge continue Les Allemands reculen Anvers, 12 septembre, midi. — L'offei sive belge contre les Allemands entre M t lines et Louvain continue avec vigueur. D'après des renseignements assez sûj que nous avons pu recueillir, l'ennen aurait complètement évacué la provinc l'Anvers. Les Allemands, qui étaient encore Keerborgen vendredi, auraient été cha ses au Sud du Démer avec pertes, et r< poussés en-dessous de la ligne Werehte: iïaecht-Bcortmeerbeeck. Leur recul sera donc d'environ 10 kilomètres. Ils seraient encore à Rotselaer, Wez-mael, et peut-être à Wespelaer, poursu vant leur mouvement de retraite sur Loi vain. Le centre de leur résistance serait point stratégique, constitué par le crois-ment des routes de Malines à Louvain < de Bruxelles à Aerschot, où passe égal ment le Canal de Malines à Louvain, peu près à égale distance de ces deux vi les. U y a là un château que les Allemanc ont fortifié et où ils auraient même étab des travaux en béton. Ce point est vigoureusement canonr par nos forts et par notre artillerie lou; de de campagne et ne saurait plus résiste longtemps. On pense que lorsque les Allemands ss ront délogés de là, la roiïbo de Louvai sera libre. Les lignes allemandes s'étendraient d Soinpst à Louvain, par Weerde, Eiewy Campenhouti.Wespf-laer, Rotselaer et Ho lebeek. BRUXELLES-ANVERS Un voyage mouvementé I/O maréchal von dea* Goltz pacha, par 1 grfico d'Attila II, gouverneur alleniand d la Belgique envahie, a ou beau prodiguer, e une proclamation, adressé© aux ((Citoyens be gess. qu'il jugeait sans, doute apaisante, i< assurances de sa sollicitude pour la populatio soumise à son administration, il y a encoî d©3 Bruxellois qui préfèrent s'en aller. Lorsqu'ils parviennent jusqu'à nous, Jet odyssée est toujours intéressante. Lit c'c: ainsi que deux dames bruxelloises, ayant d< parents à l'armée d'Anvers, vinrent noi taira hier le récit que l'on va lire. a Nous avons quitté Bruxelles marcret matin ds bonne heure. Il ne s'était rien pr< duit de fâcheux jusqu'au jour de notre dépari la population était toujours calme, et lf troupes d'occupation ne s'étaient pas c-ncor dépa rties d'itno attitude suffisamment coi reote. f\ ». t .. .x . . o: sont qu'ils obéissent a une contrainte plu forte qu'eux-mêmes, et n'étaient les canon ou les mitrailleuses dont la menace revte Ors qué© sur certains quartiers de la ville, cett occupation allemand© ne serait que vouvera uement désagréable, mais ne paraîtrai i>a dangereuse. Aux militaires viennent maint* nant se joindre les civils: surtout des femme d'officiers^ de fonctionnaires, et d© l'aris>t< cratie, qui se réfugient à Bruxelles, en « ppoi tant la nouvelle quo Berlin est en très gran danger, menacée sans doute par lea Russe dans un délai rapproché, aais plus encor peut-être par la révolution et la guerre civil* On ne sort pas tout à fait de Bruxelles con me d'un moulin, mais les passeports néce* sa ires s'ebtiennent assez facilement. Ils son délivrés par lo bourgmestre allemand, car ce< ne regarde pas M. Max — qui a été nomrn aussi, comme vous le savez probablement secrétaire de Ja légation des Etats-Unie (N. c 1. R. : nous l'avions, eu effet, raconté). -Lorsque nous nous sommes adressées à lu n,o us avons été reeues tvar des fonctionnaîr* allemands , , Jj'un d'eu narrait admirablement le français et le ho landais. Nous avançant des fauteuils, il noi demanda où nous dirions aller. — Vous avez donc peur, demandait-il? — Du tout, mais nous voudrions rejoindr nos familles à Anvers... — A Anvers ! Mais, madime, Anvers ec a siégé depuis trois semaines par nos troup« qui bomba-rdent la ville tous les jours! (sso. Tl vous sera impossible d'arriver jusque-là. — Pardon, Monsieur, c'est dans la provinc d'Anvers que nous devons nous rendre. Ca-ppellen. — Où est CappeîlenP — An Nord," près de la frontière hollai daise. — Ahl je vais alors vous donner un perm: ponr aller pair Liège et Maestricht. Et le fonctionnaire nous délivra les perm' damanrl'fl. nous recommandant au gouverna m«-nt militaire dont le sceau était égalemen indisponsable. Nous voilà donc en route... pour Ninov< »ù nous arrivons en tramway. Notre petit ©aravane comprenait cent cinquante perso r nos environ1; De Ninovc, nous tentons de ga jner Grammont. puis Audenarde. Hélas, le sentinelles allons?ndes ne nous laissent poin pa«ser. Les passeports doivent ctre dates d jour îBê^ne, et puis... les nôtres sont vise pour Liège 1 Les sentinelles nous avortissen i'ailleurs aimablement de oe que toute tent* t-ivo de passer en fraude expose les délir quants à être fusillés! Heureusement, un bravo campagnard qu bous rencontrons, tandis que nous rebrou) j'ons cliemin, s'offre à nous faire sortir d< '.ignés allemandes par des chemins de tri Tfrrse. Grâce à lui, après avoir rampé soi b»is, msrché dans d:s ravins, en file indienne eomme des Sîoux .sur le sentier de la guerr< nous atteignons Audenarde. On se précipite la garo : pas de train pour Gand avant sej: heures d-u soir, et il n'en, est quo trois 1 Puu rçu© notis sommes flrent cinquante, nous suj plions le ohef de gare de faire chauffer u train spéci*»', affirmant que les Allemanc arrivent. Il ne veut çien entendre. TTne heur plus tard, un peioton de trente-deux cyclisitx aiiJetna^ds occupait, la gare! L'officier qui les commandait nous annouç quo nous n© pourrions partir le soir, et peu' (>trt seulement le lendemain. Nous lui laisst mes soi2"etisement ignorer que nous venior do Bruxelles, et s^ns rien lui dire de nos ii tentions, nous partîmes à la rencontre d train qui allait arriver de Gand. Nous eûm< la chance de le trouver à Eyndt, et pûmi -»nfin gagner Gand. p«is de là Sluyskil, Sain Nicolas et Anvers.» Et voilà comment, en septembre de l'an c ^i"âce 1914, sous la décadence d'Attila II, o vovatçe de Bruxelles à Anvers* Toos an trawail I 1 La gaerre éooîiomipa | N« Jatez plus vos bouteilles nJS"^rIlsaSs 6,1 cours SG1'ont cantl Nom donnons cd-d<«sou« U texta d'une . "J® mo ™fèr0 pour lo surplus à la circulsir* i- annomoo parue dans un journal allemand. ci-uessoua, à laquelle je crois devoir ajouter i_ ^ »a mesure ci-dessus relatée étant due i VOUS N AVEZ PLUS BESOIN l'initiative d'un Gouvernement allié ( U) DE JETER DE BOUTEILLES tout mon concours est acquis à Monsieur ■ pas même celles salies par l'huile, le vernis, L. EV AN-THOMAS. i3 fiouictron, la fcaouo, 1© pétrole, etc., si voii^- . * agréer M., l'assurance de mes sea e utibroa le « LieOicin » employé oom.ni. tunents distingués. aioy«n de nettoyage depuis de nombreuse» BLAESS. à annexa» avec succès dams toute l'industrie dw- Antwerp, 1 Sentember 1914 i- boa—on*. Lorsqu'une bouteille d'huile ou de rxiQ l'Empereur, v- petmle est placée dans le recipiant de nu- DEAR S1R*S, Vû-ffe, une simple petit© quantité do « Li©!> ^ om » enlèvera l'odeur restante et suffira With reference to the abov© circular, iilea- pour deainfecter toutes les bouteilles. .Vieil not>3 that I hâve been appointed bv th« leur moyen pour nettoyer et enlever toute Comnuttee of Lloyd's to take ov©r from uj- f odeur pour récipients d© tous genres, exce! '^7 the oonduct of Lloyd's Agency at Ant- lomment approprié pour laver les cavee ot llt>rP during the présent crisis. ' pour enlever toute odeur dans les ooin>. Inacf'Opting these duties, [ shall bc prlad te Références de premier ordre. Demandez *yapl myeeîf of the experienco and coopéra» ,e prospectus et indications aux dépôts les plu- t-ien tendered by Mr W. Blaees. î- proche®. Èn vente dans les commeireH crar I sm, Dear Sirs, .t tioles pour oave» et chez les exportateurs. Y ours trulv, Hn bouteille au prix de M. C.—, M. 9.50. L. E VAN-THOMAS. * ^ A la Chambre de commerce AU MOYEN DE LA COULEUR La «Métropole-» a publié dajis son nam*ro POUR TAMPON NJTASIN Je_vendredi un articio concernant la coiupo- 3 on écrit et on timbre sur tous genres do J° h* Chambre ue oommei'ce et d« prô* 1 ?erre. Une simple plume ordinaire ou tam L,'e ties mosurt» extraortknaxros que cette poc on caoutchouc est nécessaire. En vente composition l^gnanait. ^ en bouxeillee en gutta-percha au prix de ^>ot' artW3*0 n a pu paraître qu'à 1 insu de •- iï. 4.—, M. 7.60. M. 10. et 16. . -otre comité de rtdacuon, qui le décavouo r Que personne ne donne de bouteilles ians formellement comme tendant à préconiser ea marque de propriété à !a clientèle. termes du reste inconvenants, des résolu^ >_ AVIS donc aux chercheurs, nous auron tions dont la légitimité et la réalisation so» -°smn d'un excellent produit pour enlever raiTôn^ également di^utable6. « toute odeur restante » et surtout dans le- ^ membres J© La chambre qui reiuplin- eoinA. Il faudra en fabriquer tout de suite sen^i mandat au comité central v ont e et en grand a quantité! appeles par les votes do l'assemblée géaé- ,, ai , raie ou deo sections. Les membres du bureau U îî gPOS SUCC8S eux-mêmes sont élus par le comité oontral. CIRCULAIRES — 'ore« l'assemblée généi-ale, 'es sections Anvers, lo 1er septembre 1914 f le conli^ '-e11»-"11. chargés de caféier !« 11, rue du Jardin dos Arbal^tJrior, ^ndata pourraient à 1 aven,r ^vor. « j aer moins aisément leurs suffrages a des * . t membres de nationalité étrangère. Mais il 1^ Sécrétap,rû d'Etat aux Affaires étran [>araît invraisemblable et il serait peut-étro gorea du Royaume-Uni a exprimé au Comité ;ins exemple qu'un organisme quekwiqao a© Lioyd s h Londres son désir de voir l'a- destitue en bloc des mandataires par lui, gence a Anvea* entre 1-es mains d'un sujet, à moins d© fautes personnelles ou de raan- britannique. qu cm enta à leur mandat. A la suit© de cc-tt© démarche officielle, le II n'est, pas dans les traditions de la «Mé- a Secrétaire d© Lkwd's m'avise que Monsieur tropole» de préconiser des mesures inoonsi- e L. EVA.N THOMAS a été prié do remplir dérées rentrant plutôt dans la forme brutale n cea fonctions pendant la durée de la crise ries procédé© gerrmaniques. C'est la raison de i- actuelle. notre désaveu. 6 ÎUa appel do Pape S en favsur É li paix s Rome, 10 septembre. — Le Pape a de inandé aux ambassadeurs des nations l>el-rigérantes qui reconnaissent le Saint-Siè-„ ge, de sonder les sentinxento de leurs gou-^ vernements respectifs au sujet d'un appel ;. éventuel du Pape en faveur de la paix. iiMfBSiïïs Ptkro^rade, 10 serpt. — On •o6iéft"raphie au j et Daily Telegrajph » : . ij© récit df_s horreurs commises en Belgique g provoque ioi un ssmjiinent de violente colère. , Même les gens les plus paisibles, commem- * oerjt k dtire : « Que Dieu les garde, quand nous semrts à Berlim.. » t I/oa Russes investissent Kônigsberg, siège M de îa célèbre univearsfipé où enseigna Karut. La ^ staitue dr" ce philosophe, qui empoisonna toute la pensée oomempora-Lne, court quelque dian-;jer d'ôtne débou.'orpjnée. Et en attendamt, savions nos vemtgieurs les cosaques s>ur la rouie de Berlin. î Qus s'esî-il passe • dans s lard français? ' Des dépêcliasofficielles annonçaient l'autre < jour de sérieux succès français dans le Nord, ' d'abord à St-Quentin, pruLs à Arras. Enfin, on a appris qu'un corps d'armée — \ oekiti dii général von Bœhn — volait vers la fromtiènedu Nord où l'on annonce La préseno de nombreux groupes de fuyards. _ M. Boval, député de Tournai, déclarait ven-" dredl après-midi avoir vu à Monî-St-Aubert-lez-Tournai des groupes nombreux de h us sards se dfiriger vers, le Nord, visiblement p harassés et imquiôtés. D'autre part, on en 3ÔI&îâikut à Dot tiignnes et aux environs. ^ Il est difficile et périlleux de pronostiquer une victoire, remarque à oe sujet lia t» Flandre Libérale », car les renseignements sont va-p gues, arrivenit- avec des retards considérables. et le ©ecret est bien gardé, il faut le reoon-" naître, $<ur les opérations. Mais un événe-fi ment heureuix se produirait aux frontières d» a la Flandre qu^l ne faudrait pas trop s'en étonner. s A moins qu'il ne s'agisse d'actions isolées, ^ de petâts mouvements confus, ces dépêches de St-Quentin, d'Amas et cette débandade 2 dan® îe sud de notre province ne s'expliqu-anit pas. : Hiimmages ds l'étranger B Un© femme de lettres français©,, la com-•, t©ss© d© B., qui fut occasionnellement notre à brillant© collaboratrice., adresse à l'un des t nôtre© 1© chaleureux, billet qu© voici: Go 1er septembre 1914. ^ Cher Monsieur et Ami, fi En cett© heur© si grave et si pénibl©, je e pense à vous et aux vôtres sans cesse. Nous « avoua ici des réfugiés belges, d© brave© gens. Mon mari est au feu, moi ici toute seiu© et a presque sans un sou. Malgré cela j© ne >. dé©e«pèr© pas de l'avenir ©t tiens à vous dire t_ a voua aussi, très cher ami, et à tous le? s Beige», si bratvee, l'honnenr d© l'Europe: i_ courage! oourage 1 Le« prières montent plu*-u haut qu© la fumé© de© canons de© barbares! © Les Huns ont été repoueséa il y a mille ans, *3 lttila ©st mort nové, peut-être comme sym->- bol© de© larmes qu'il avait fait couler. Priez, afin que j'ai© du pain pour mes en-e flants. j© pri© afin que vous ayez la victoire, n Affectueusement. f. de b. Un Taiie abattu près de Louvain Anvers, 12 septembre. — Ce matin à 9 h. et demie un «Taube» a été descendu dam nos lignes l© long du canal de Louvain à Malines. Un officier a été tué, l'autre officier a été fait prisonnier. L'appareil a été conduit à Anvers. > ,<B e c» < -- Sir Redmond et le cardinal Mercier Londres, 11 septembre. — Le chef politique irlandais Dodinond, a invité le cardinal Mercier, qui arrivera à Londres demain matin,'pour permettre aux Irlandais à Londres de lui offrir une grande réception populaire afin de démontrer leur sympathie envers hii et la population de Malines. (Reuter's Tel. Co.) Un engagement en Flandre Gand, 12 septembre. — Du «Bien Public* ; A la dernière heur© on nous certifie que c'est do Beixihem lez-Audeuarde que provenait 1© bruit d© la canonnade entendue hier à Gand. Un engagement s'est produit entre nos troupes et les Allemands sur la rive droite d© l'Escaut, dans 1© triagle formé par Aud©. narde, Courtrai et Renaix. Jusqu'à présent on en ignor© l'issue. On dit qu© les forces commandées par le général von Bœhn ont quitté Beirlégean ©a bâte dans la direction de Leupegem, Itenaùr et Lille. Voies ferrées On a reçu avis en gare de Gand-St-Pierre qu© les Allemands avaient fait sauter les voies du chemin de fer et les bifurcations d«s lignes en gare de la Pinte. Bans la matinée, une équipe de 160 hommes a été envoyée sur les lieux pour réparer les voies. Il n'y avait a aujourd'hui de départs que pour Bruges et Eeoloo. La F!andre nettoyée On mande de St-Nicolas-Waes qu'il n'y a pas d'Allemands aux environs de Lokeren, de Zele, d© Termonde. Ils auraient dû évacuer toute la région de l'Escaut entre Anvers et Gand. Il est inexact qu'ils aient poussé jusqu'à Saint-Gilles-Waes. D'autre part, on annonce que les dernier» Vllemands qui rôdaient à Termonde, au nombre d'une quarantaine, ont été faits prisonniers jeudi. Termonde est visité par beaucoup de sea habitants qui tiennent à so rendre compte de la dévastation accomplie. Un© partie de la population de Saint-Nico-las a quitté cett© ville et s'est dirigé© ver* les communes voisines de la frontière hollandaise. Jeudi, on a évacué vers St-Nicolas les soldat» blessés et malades de Lokeren, en vu© 1a pouvoir hospitaliser dans cett© dernière ville les nouveaux arrivés. On affirme aussi qu© la lign© de Gand 5 \nvors-Waes n'est pas endommagée, bien nue 1© trafic avec Anvers soit^ interrompu. Fst de même intacte,dît-on, la ligne Malineo-Tern^uaen, du moins «ur toute la partie qui traverse le Pays de Waes. (vqib au verso)

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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