La Métropole

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s.n. 1914, 22 Juillet. La Métropole. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6nv6w/
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LA MÉTROPOLE île Année '^No~202 ~ Bdltlon , B ABO IVTVTCTVTFnTVTrS §n «a . , • «*. .*..•«. • • b. 16» x molt 6 — lïoto mol». ............fr- <60 On ("abonu* I ton» !e« boréaux ils poste et anx facteur*. ETRANGER. la port en sus: Poui 1* HOLLANDE, s'abonner dj préférenc# aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numero 5 centimes Journal quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59.rueder, Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 m WJHÉ, M—BBWSWBWaBBtW M «H Le dimanche de 10 à 16 pages le mm 5 centimes Annonces ; U petite Chronique 6portlve la Unie ligne . . . . fr. 0 30 fr. 3 GQ Annonces financ.td. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la llffne, » I 50 La Ville Id. » 5 00 Faits divers corps id. » 8 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* vers, «'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. & PARIS : 8, place de îa Bourse, à LONDRES : ii3. Clieaoside E. C. Mercredi 22 juillet 1914 Les fêtes Nationales Dans toute la Belgique elles sont célébrées avec un erand éclat A ANVERS La loyalisme des Anversois. Soleil, musique et drapeauj Après la tonitruante alerte de lundi se nu l'orage ©t La pluie dispersèrent tes p! ^dithousiasbes de nos concitoyens, on x (malndre la fôte nationale compromise. On ^appelait la fuite lamentable et éperdue c écoles, du public des sociétés, sous unie pLi diluvienne surprenant le cortège en plei Oiarche, il y a quelque dix ans, les fillettes tes garçonnets trempés j ussqu 'a.ux os, fleurs et les jolis ruban des chapeaux et c (peintures teignant de grandes taches Lnif< jnes les fraîches robes blanches, les dmapea les bannières transformés en torchons. ( Rongeait encore à la dernière visite du Ioj maire, il y a quatre ans, quand la pluie, oe fois aussi, rendit tout défilé impossible. Cependant, la nuit dissipa les menaces < temps et,-du môme coup, les appréhensic Qu'elles avaient fait naître. Lorsque le jo pointa, le soleil daigna sourire entre les f tons ouatés, _ nuages loger s qui planaient c çorc, et la journée s'annonça radieuse. Il n'en fallait pas davantage pour que ! drapeaux surgi ssen/t de toutes parte, en gra nombre, au point même de former dans a tatnes rues comme urne voûte ^ mouvante multicolore: à l'heure ou l'animât ion coi mence, la viil'le était abondamment pavois* Et cela fait honneur aiu loyalisme et au j: firiotisme de nos concitoyens. Puis, peu à peu, les échos engov "dis so le soleil torride, furent réveillés de leur t< peur par tes roulements de tambour, appels de clairon, le bruit des fanfares, cliquetis des armes. De toutes parts sur; prit des groupes de fillettes ravissantes da leurs toilebbes blanches relevées de nceu aux couleurs de l'école et de cocardes a' couleurs nationales, dies pelotons de gaa çc nets fiers et déoidés, toutes et tous marcha crânement derrière leurs bannières déployé* Des fanfares passent, semant la joie de leu marches entraînantes, et au loin, un p lourd et scandé martèle Te pavé, annonça lin corps de garde civique qui s'approche. Le cortège des écoles va se former, ittendaint la fin du ((Te Deum».. Le " Te Deum „ Reprenant la tradition qui fait du «' Deum» la première cérémonie des fêtes m tHonales, le a Te Deum » d'aotion de grâc fust chanté hier matin à dix heures et dem: à la Cathédrale. Comme on le pense bie ffawnense temple regorgeait de fidèles, co tenu s dans les nefs latérales pat une dout haie de troupes d'infanterie, faisant le s< tVioe d'honneur. Toutes les autorités de province^ lies principales autorités de la vi y assistaient. On remarquait 1e général c (XMuscriptionnaire Dufour et son état-mai' M. le baron van de Werve et de Schilde, go verneur, entouré des membres de la dér>u: tion permanente au complet et de nombre; conseiller provinciaux, la magistrature assi ©t debout au complet, les sénateurs et dép tés catholiques, le barreau, la chambre < Iftommeroe, le oorps consulaire, les officie Supérieurs et subalternes de la 2me divisi( d'armée et de la garde civique, les cor professoraux de l'Académie et d'autres irns tutions, les hauts fonctionnaires de l'Etat de la Province, MM. Van den Berg qt Bo gers, conseillers communaux catholiaifct représentaient seuils l'administration cor monnaie. Mgr Cleynhens, doyen du premier distri d'Anvers, entouré de tout son clergé,, chan. le (( Te Deum », soutenu par la maîtrise de cathédrale sous la direction de son chef, maître Wamoach, et par les orgues ma je tueuses. Ce fut une cérémonie émouvant (empreinte d'une impressionnante grandeu oui unit tous les cœurs dans un même ék d'actions de grâces et d'ardent_ Loyalfltsm Elle prit fin à onze heures, au milieu du r oueillement général, et la foule s'écoula le bernent, tandis que les autorités présente saluées à leur diépart comme à leur arriv par les troupes présentant les armes, pr liaient le chemin de la place de Meir, où alla défiler ie cortège des écoles. La revue des écoles La revue des écoles et le cortège patriot que furent, comme tous les ans, le olou de journée de la fête nationale à Anvers. Rie ne plaît mieux à la foule, rien n'est plus jol plus frais, plus pimpant que le défilé plei a'entrain des fillettes en leurs blani atours, ainsi que les garçonnets marchai avec une erânerie et un aplomb de vrais so dats et représentant aux yeux de tous 1 av< nir de la .cité. Rien n'est mieux fait pour exalter le p: triotisme et nou6 rappeler plus^ de quatr Vingt ans de paix profonde après de lonj siècles de guerres, de troubles, d'exactions c toutes sortes, de luttes, de misères moral et matérielles. Voilà ce que nous devions n< oessail'ement nous rappeler en ce 21 juilte date de l'intrônisation du p' >mier roi, Lé poW I. Après l'orage de samedi, on pouvait cran tire que la journée d'hier fut compromise, n'en fut rien. La température fut suppo table, quoique pointant les rayons du sole fissent parfois flamber les drapeaux comir des incendies. La jeunesse défila ailègremen 1« jarret tendu, le visage souriant sous j Caresse d'un soleil qui « piquait » dur, p«' moments. La foule avide de ce spectacle, curieui mais sage, se pressait en rangs serrés de riôre les barrières Nadar et les cordes tei dues. Bien avant l'heure fixée pour le d-filé, elle était en place et attendait patien ment que commençât la revue. A la tribune officielle, place de Meir, h autorités communales en chapeau-claqir l'épée de parade au côté attendaient l'arrivé du gouverneur, des officiers-généraux, el< députés, des députés permanents, des m agi trats, des conseillers provinciaux, des consul etc. Au t. habits noirs se mariait l'or des un formes sur lesquels brillaient les déoori tions. Le coup d'oeil était superbe. A 11 h. 1/2 précises, un coup de canon ri tentit. Un certain remous se produit dai (a foule rite calmée. Et surprise, an lieu < Voir apparaître conformément au progran me officiel le peloton de la police à cheva Toi ci le bataillon des chasseurs à pied de farde-civique, sous les ordres du major A rec-lït, suivi de sa brigade cycliste. Viea ensuite la division de l'artillerie de la gard' civique commandée par le lieutenant-colon Stanislas Leclef. Quand ils ont passé, on attend un bon m< fnent et voici que commence le défilé prév Par le programme officiel. Derrière le p lot on de la police à cheval suivent les tan bours et clairons de la ville dans# leur pi toresquo costume. Les écoles officielles pa. Sent et la foule n'a pas assez d'yeux pour a< S&ire* le* Jolies et Ci atehea toiletter, Lm gâtions des enfants-martyrs, des orphelû des enfants abandonnés et des sourds-mu* retrouvent la même sympathie auprès de population. Toute cette jeunesse défile do la moi 11 eu façon; à belle allure, crâne et décidée. Voici enfin les écoles libres dont la nu ir, elle moins raide des enfants produit un cc us traste tout en leur faveur. Leur allure pl •ut dégagée possède un charme qui produit se effet indéfinissable et qui fut fort remarqi les Les écoles libres fermait leur cortège av lie un groupe allégorique de toute beauté où ne mariaient en une confraternité que l'on vo et drait effectif les pavillons des nations étra es gères. es Viennent ensuite les sociétés des ancie >r- militaires constellés dé médailles, les sociét jx de gymnastiques, hommes et femmes, )n nombreux groupes de boy-scoute, un grou d- de la section dramatique du « Violieren te un groupe d'Espérantistes et enfin les gild des corporations. lu Le défilé a duré exactement une heure ns comme le soleil depuis midi chauffait ferir ur l'on ne savait vraiment ce qu'il fallait a 0- mirer le plus, où la fraîcheur et l'air de co n- téntement des enfants défilant dans la ch leur moite de cette journée ou du stoïciar es de la foule innombrable qui n'a cessé d'à id mirer et d'applaudir la revue des écoles. T- Au Cercle catholique a~ Tandis que les enfants des écoles conum nales s'acheminaient vers la salle des fêtes ^ la ville, ceux des écoles libres se dirigaae )'r" vers le cercle catholique, longue rue de l'M ^ pital.Les alx>rds du cercle étaient envahis p f.e une foule dense qui accueille les enfants u de multiples aipplauddssements. On leur f; '|s fête et les écoliers heureux de cette manift tation de chaude sympathie en oublient JX morçure du soleil qui décidément est de n" fête aussi. Un service d'ordre fort bien orgarni :s- niaûutenait à l'écart les graaidos personn ls désireuses d'entrer dans la salle du cerole q était avant tout réservée aux enfante. nt Sur le devant de la scène on avait grou tous les drapeaux des écoles autour du bue • n diuroi et de la reine, ce qui était chatoyant ; possible. Mgr Cleynhens présidait, entouré de I Belpaire, président honoraire du cercle catli lique; Van Couiwelaerde; Vandejx rre, dép n tés; Boingers, Van den Berg, conseillers coi niunaux catholiques; Van Cu/tsem, préside e" honoraire du tribunal civil, etc. etc., air ^ quo d'un nombreux clergé. ' M. Stordiau est au piano et dès 1e début < ' la séance accompagne les enfants qui chai tent en chœur l'hymne ((Vers l'Avenir L'enthousiasme est indescriptible. M. le chanoine Pieteers, curé de St-Will 11^ brord, président diu com'ité des écoles yi lr ix>issdales d'Anvers en quelques paroi >r~ éloquentes prononce une allocution des pl u* heureuses, rappela la signification et la jx " tée de la fête nationale. Puis, en un dàscou >!èin de patriotisme il évoqua les libort .onquises grâce au gouvernement catholiqu u_ Il fit acclamer le nom de M. PoulJet, le n j~ nistre 9i populaire non seulement chez nou mais encore à l'étranger. Il exhorta la je )n nousse à toujours marcher dans le chemin c >s droit et de la justice et à ne jamais oubli "j les enseignements du Christ. n Ce discours fuit longuement acclamé rJ toute la salle debout entonna la (( Braba. " çonne». Les enfants reçuinenit ensuite uii petite récompense sous la forme d'un • " de friandises et chacun s'en alla content < heureux, après avoir encore acclamé à a sortie les personnalités qui s'étaient fait t ja plaisir d'assister à cette touchante cérémoni1 le A la Salle des Fêtes 'n Par la rue Houblonniore les autorités ar teignent la Salle des fêtes de la Ville. U spectacle ravissant les_ attend dans le gran 1_ hall, dont d'épais tapis jonchent le parqu< ;s- et que des panoplies à profusion décorent. ^ Sur une estrade se dresse la statue svn v" bolique de la Patrie, dominant du haut d i't son socle, un groupe chatoyant de fillettx enrubannées. Tout autour de la salle, sur les galeries s'étagent en gradins des rangs serrés de fi lottes et de garçonnets, qui se penchent pou 1- mieux voir, tandis qu'au fond de la saille s a tiennent l'orcheetre et le chœur. n Une sonnerie de trompettes salue les autc i, rites et puis éclatent bien marqués par k n cuivres tonitruants les premières mesures d :s la a Brabançonne ». t L'hymne de la oolonie, « Vers l'Avenir 1- et c Salut à l'Escaut » retentissent ensuit* >- chantés par de fraîches voix enfantines,tai dis que devant l'image de la Patrie est venu i- se ranger, tout en blanc, une cohorte de fi ^ lettes et de garçonnets portant des fleurs £ pleins bras. e Devant eux se tient la c Pucelle d'Ar - vers », rose d'émotion et un peu gauche dan î- sa blanche robe à traîne. t, Sous la direction de M. Constant Lenaert >- l'orchestre exécute avec homogénéité un d< fragments le« plus colorés de la t Pacificati i- van Gent» de Benoit.il obtient presqu'autan Il de succès que la cantate pour enfants « D > Wer.êLd in », dont soli et chœurs rendent tou il le charme naïf. e M. Devos, bourgmestre, prend alors la pa rôle pour prononcer un court discours dan a lequel il fait l'éloge de l'amour de la Patn-i r et de la culture physique. « Notre pays, dit-il. ne doit point savoi e exercer une action offensive, mais nous de > vons savoir nous défendre, si nous ne voulon i- pas voir troubler notre quiétude. Nous avon ï- à cette' heure une année organisée suivan i- des principes d'écpité et d'égalité. Chacu doit payer son tribut à la défense du payf « Que l'on ne vienne pas prétendre qu'il serai i, vain de la part d'un petit peuple de tenter d e chasser l'étranger, notre passé est là pour de montrer que nos pores n'ont jamais cédé d< s- vant le nombre et qu'ils ont accompli des pre ». diges de valeur pour la conservation de 1 i- Patrie . i » Nous devons à ce passé glorieux de veille afin qu'une main étrangère ne s'attaque pa !- impunément à ce que nous avons de plus cne is sur terre. e » Heureusement rien ne présage un pare i- désastre pour notre patrie. Au contraire, le 1, arts, les sciences, le commeroe et l'indrasbri a fleurissent et notre Belgique croît toujoin 1- en renom et en prospérité. Dans tous ne it cœurs le vœu se forme que nous puissions oor î- binuer à travailler, dans la paix, à la grar >1 deur de notre. patrimoine commun et j m'écrie avec vous tous: « Vive la Belgique )- Vive la Patrie ! » u La Pucelle d'Anvers et sa suite eouvriren î- ensuite de brassées de fleurs le socle de 1 i- statue de la Patrie, pendant que le cnœu L- chantait un « Hommage à la Belgique » d Raf. Verhulst et C. Lenaert». I- Une dernière « Brabançonne » et Ja oért La soirée LA RETRAITE MILITAIRE. La soirée d'hier fut brilHante de toutes çons, 1$ vraie soirée de fête clôturant digj nient u.io jouimée réuspie. Tout Anvers, peut le dire, était dehors, et 1W s'éoras -r aux oonoerte des Sociétés Iloyales d'Haïr " nie et de Zoologie, à ceux de la Place Ver de la Place Saint-Jean, do la IPaoe du S et d'ailleurs, ainsi que devant les bâtimei publics illuminés. A la Gmnd'Placo, ce fut le grouiliLeuH 1S d'une foule énorme, remuante et joyeuse. ^ façade de l'Hôtel de ville famboyait de i oinq motifs décoratifs et do ses six rampef flaanimes de gaz, ainsi que les bâtiments oo re m anaux environnants, tandis qu'on préj rait La grande retraite militaire aux fiai br_ beaux. A neuf heures retentit la retraiir n_ sonnée successivement par les trompettes lls l'artillerie montée, et les clairons de de m légiments d'infanterie ; une musique milita: entonne une vibrante Brabançonne. Et ne ec assistons à oe spectacle déconcertant : des s g0 dats, non pas isolés, mais pair groupes eaitie u_ demeurent les mains dans les poches n. éciian^eanb des lazzis, alors qu'autour d'ei; les civils, observant un silence correct, in ns taient découverts I Les aooents de t V< l'Avenir » retentissont, et enfin, pnéoéd» le encadinés et suivis de milliers de < mieux et boitant le pas et qui suivront jusqu'au boi „ _ la retraite se mit en marche : elle oompronj es des détachements d'artilieum à cheval d'infanterie portant les traditionnelles la terjies vénitiennes aux couleurs nationales e( congolaises, les musiques, clairons et ta ■ i- bours des 6ê efc 7e de ligne. EEe paroauri n_ dans un ordre parfait, un long itinéraire p a. la Place Saint-Jean, la Gare, ie centre de ie ville, pour revenir à son point de déjpai J. rencontrant paitout un accueil entliou> parmi les innombrables curieux,dans les ran desquels les cavaliers eurent parfois ci s peine à lui frayer un passage. Enfin, au retour, une nouvelle « Bnaba çonne » et « Vers l'Avenir n marquèrent fin de la retraite et de la fôte nationale, ( Y" pendte-nt qu'une à une, les flammes de g ^ qid illuminaient l'Hôbel de ville mouraio nL douoenient... ô- ^ A MALIN ES ^ Correspondance particulière de la aMébropol \n Mardi. ia Sous le soleil qui laissait à profusion . ville a pris dès le matin une physionon animée et pimpante: de clains pavois fo butiler aux façades de nombreatses maiso u: et aux édifices publics les tons cha/uds , vibrants de nos trois couleurs; le gros boa don de la cathédinale olame è. pleins poumo te le caractère solennel de la journée. W1 A la métropole Saint- Rom bout, a célél: . à ii heures ^un «Te Deum» solonaiel auqa. assistaient les aaiiborités Locales civiles et n °" lita ines. Un public très nombreux se pressî *J" en outre dans la vaste et imposante cafth ~ dnaile. La |X>puiLatio(n a jugé de façon très sévè le geste des jeunes gardes socialistes de , ville qui ont affiché à profusion une déclair lion en vedette conçue comme suit: «21 ju ri" >» Ict :— Fêtes nationales. — Célébration ( ' * »» fratricide. — Exploités partout, réduits » l'leisclavage par leums dominateurs et 00 ' »traiinits à défendre leurs ooffres-forts, 1 «ouvriers n'ont pilus de Patrie.» La Lig' ^ fla^nande des jeunes gardes socialistes, se ir_ tion de Maliiaies^ Dans son emphase dnam rs tique oe manifeste a, il faut en convenir, 1 ig côté plutôt pat<liétiquement comique. e Une revue des enfants des éœles â eu li< ^ l'après-midi. Quarante groupes de garço s~ net s et de fililettes par<fe des couleurs nati ^ nailes patxx>u<runent musique en tête les ru de la ville pour se rendre ensuite dons vr cadre verdoyant <lu parc de Pitzembourg ( eut lieu le défiilé dfevamt les autorités. ^ A huiit heures du soir, les groupes milite v res, la garde civique, le corps des pom-pdio ie volontaiirçs, Les gymnastes de la ville, 1 ex-miliitaiiras, les sauveteurs et les boy scouts, soit en tout vingt-trois pelotons tr a compacts, se réunirent dans la cour initérie in re de l'hôtel de ville et parcoururent en r , traite les rues très animées de la cité. A BRUXELLES La distribution des récompenses au Cinquantenai: r Autour du Cinquantenaire, dès q heures -^ demie, c'est lia foude des grands jours. At , pontes, et spécialement près de l'entrée < l'avenue de la Renaissance, on se bousoul on s'écrase, et ie service d'ordre est des pli rudimentaire. e II y a là 2^,000 personnes au moins, don s un prirent ou un, ami va recevoir un bout < ruban, et la traditionnelle distribution <1* '> diécoraibio-ns industrielles, spéciales et agir " ooles, est favorisée par un temps splendiid' 1 Cette fête démocratique s'entourera de tou 6 la solennité désirable. A droite et à gauche du baldaquin soi lequel le Roi doit prendre place, -se rangen ® derrière le velours cramoisi, les unifonuu rutilants constellés de décorations des m ■nistres et de leurs directeurs. On remorqt " la présence de MM. les ministres Hubert « Hellepubte; comte t'Kint de Roodenbelc-" vice-président du Sénait et Duibois, secrétaire général. |T M. Hubert, ministre de l'indiuslirie et <1 travail, canactéi'ise la signification d«s di féremtes décorations qui vont être remises < ~ souligne la haute valeur morale de l'exemp diu travaiilleur industriel. Il célèbre erusuii a les mérites de la législation ouvrière. ((O s ne peut pas tout attendre de cette réglemei e tatiion, observe-t-il. Ellle est insuffisanibe t résoudre les conflits d'intérêts qui surgisser e entre paîtrons et ouvrions. Ceux-ci ne doivei ^ pas se considérer comme des ennemis. Le conflits doivent être réglés dans un esprit * _ conciliation de jusbioe et de chariibé. s ((On aime trop à parler à l'ouvrier de s< e droits, dit M. Hubert; il faut avoir le cour; ge de lui parler de ses devoirs. » r II termine en invitant l'assistance à man H foster son loyalisme en poussant le cri. d< B (( Vive le Roi ! » s Ce discours est accueilli par des applaudi: t sements et par de longues acclamations, rj Quand le Roi apparaît sur l'estrade, nouveau les cris de «Vive Le Roi!» retei l tissent dans le liait La musique du qme c e ligne joue la ((Brabançonne». C'est un m< 1 nient de bel enthousiasme. Ivô Roi est en grande tenue de lieutenon _ général. Il est accompagné par les peti a princes en marin blanc et par MM. le ooml de Mert>de, gran<i-mai'échal de la cour, r lieubenant-géniéral Jungbluth et le major c 8 Jonghe d'Ardoye. r La remis des distinctions commence ci suite. 1 Cette année encore, les décorés sont exlri H menieinit rwomibneux, et la statistique des n e compenses officielles ne manque pas d'él< s quence. s II y a 220 décorations de mutualité de pr< _ mi ère dliasse et i,2qo de seconde; 17 décor; . tiens de prévoyance de première classe et 1 e de seconde; 55 décorations de coopération <J ! première classe et 40 de seconde; 1 déoor; tions des unirons professionnelles de premii t re classa et 76 de seconde, soit. 1,678 décor; a tions spéciales; $40 décorations spéciales agr r coles, dont 140 de ire classe; 410 décorabio: e ouvrières agricole», dont 160 de ire olosw soit o.c;o décorations agricoles en tout. I>es décorations industrielles, au nomhr de 6^74, se gffpôm* somme (ult; 641 «n ployés de l'industrie et du commerce, 7 ouvriers de ire classe, 4,320 ouvriers de 2r dlasse, 383 gens de maisons. F Le total des décorés est de 8.702 ! ^ Il est midi et quart lorsque le Roi et 1 petits princes quittent le Cinquantenain'. acclamabions répétées de la foule. k>- Le «Te Deum» be, lui Le ((Te Deum» a été célébré, à 2 heur< îts en la collégiale Sainte-Guduile. Une gran foule emplissait les nefs, tandis que dans ■nt chœur les uni formes chamarrés resplend La soient devant l'aubel. !es Les honneurs étaient rendus par un dét à chôment du régiment des grenadiers et < ,n_ î'artillerie de la garde civique. ka_ Un grand nombre de notabilités assiste t"- à l'impressionnante cérémonie. S. Ex. le ministre du Japon se présente premier, S. Ex. le nonce est accomipagné « llx son secrétaire. Suivent les autres membr rc du oorps diiplomaitique. Puis se succéder 1,8 salués par des roulements_de .tambour, M? les ministres de Broq.uevi'J'le, Poullet, Re -s.- kin, Helileputte, Van de Vyvere, Carton < -11 W'iart, Hubert et Benryer; les conseillers x> la Cour des Comptes, les Cours de Cassatio d'appel et militaire, des officiers supérieu de larmée et de la. garde civique, de hau !8.' fonctionnaires; une délégation de dou membres du Sénat conduite par M. tTK.ii '?> de Roodenbeke, premier vice-président; un délégation de quinze membres de la Chamb ayant à sa têbe MM. Schollaert, présider -1" Nerincx et Harmignie, Vice-présidents, Pi mez et De Bue, questeui*s. Le Roi, la Reine, lès petits princes et princesse Marie^José sont salués à leur e trée dans la collégiale par Mgr Everoer 71 curé-doyen et par les membres du clergé < , ' la capitale. La Reine, en excellente santé, porte un S8 ravissante toiilebte de soie gris-perle, garn d'une tunique do dentelles et d'un voile < gaze noire qui lui tombe gracieusement d-épaules. Les pebits princes sont égaleme •a vêbus de soie gris-perle et 1a petite princes Mario-José a un mantelet de soie blanche a dessus de sa robe de dentelles. Mgr Everaerts a dit au Roi toute la jo du clergé de voir la Famille royale assîst tout entière au « Te Deum ». Il lui à ramoe les sentiments de loyalisme du clergé belg Le Roi a exprimé sa gratitude pour c a» paroles de bienvenue, disant combien il a préciait hautement cette manifestation de d vouement du clergé de la capitale à nos i nsl la butions et à lia monarchie. Il a ajouté qu "ie serait heureux de joindre ses prières à oeil-nt <!u clergé en oe jouir de glorieux anniversai; ns pour appeler la bénédiction du ciel sur noti et patrie. ur- I>e Roi et La Famille royale sont ensui ns conduits processionnellement jusqu'au da placé dans le chœur, pendant que les tan ré b. urs babbant aux champs. iel ^ L'EXPOSITION DES INVENTIONS ut é- Lû bourgmestre, entouré de MM. Jao re main et Lemonnier, échevins; Buyssens, _ Di la fuiisseaux, président de la chambre syndica; a- dtes iinveniteuns; Mariits, fondateur et prés j,1_ dent honoraire, ainsi que de^ .membres d Ju comité, a présidé hier après-midi à l'ouve à uune de l'Exposition des inventions, à, la saî n„ <.les fêbes de la Madeleine. C'est M. Jacqmain qui prononce le di jie cours d'inauguination. e_ M. Max répond en quelques mobs, puis 1k a_ édiles visibenit, au rez-de-chaussée, les stanc lin individuels des inventeurs, dans la galerie l'étape, les travaux <les concours professioi ;li nels entre ouvriers des métiers les plus r< pandus dans l'agglomération bruxelloise, n< ^ tammcuiit les menuisiers, peintres en bât 5.5 monts et décorateurs. - A BRUGES i- Correspondance pa.rticulière de la tMétropole A 11 heures du matin, un «Te Deujiii a 6t s- chanté en l'éffllse S t-Joseph en présence d'un affluence compacte. Toutes les écoles catihoJiqucs de la ville é bai en ~ présents. Les autorités et l'état-major de la get (h'irnierte et de la gairde-clvique a^^aient pria plac dans le chœur. Cotte a&rémonie, dans toute une agglomératio aussi socialiste (pie Iva Louvlère, a produit un grande impression. *e . • « ît C'est le colonel adjoint d'état-major Trlest, coon x mandant du 4e de ligne, qui, en l'absence d' [e gônéral^major Scheere, en congé, a passé la revu ^ des troupes de la garnison. Les diverses troupe ^ — 4e do ligne, 3e dë lanciers et artillerie — étaien échelonnées le long des boulevards de la Toisai d'Or et du Bassin. La section des mitrailleuse; ,l attelées de chiens, qui figuraient pour la pre le ml ère fols dans une revue, a obtenu un succè ;s énorme. i_ Après la revue, les troupes sont entrées en vlLL , et défilé, très correct et fort pittoresque, s'es '' dérouillé sur la Grand'Place en présence d'un foule considérable. t A LIEGE S L" Liège avait cette fois pavoisé. Il y avai partout profusion de drapeaux. Un ((T ;l Deum» ofioiel a ébé chanté à la cathédral en présence des autorités. C'était la seul jxirtie officieLle doi programme de la journée Le soir, il y a ou cortège et illumination de " bâtiments publics.. A LA LOUVIERE e n Correspondance particulière de la «Métropolei 1- ^ A 11 heures, Mgr l'évoque de Bruges a chanti 11 un «Te Deum» à la cathédrale du St-Sauveur. Li it service d'honneur à l'Intérieur de l'église étal :s assuré pa^ une comipagnie du 4e de ligne. De tiè ie nombreuses autorités assistaient ô la cérémonie MM. le gouverneur Janssens de Bisthoven, 1< ,j bomrgmestre Visait, le colonel Triest, ff. de com mandant de brigade, Fraeys, van de WaLle et b l" baron de Crombrugghe, resi>ectivenient préstden et vice-président du tribunal de ire instance, De liftsefluse, procureur du Roi, les juges du tribuna de c.omimejrce, Coppieters et Wallant, commissair. d'arrondlsseanent, le collège êohevinal; de nom hreux officiels de6 diverses annes de l'armée e do la garde civique, le corjx? consulaire, etc., etc t A MONS V. Correspondance particulière do la «Métropole* t- Une revue des troupes de la garnison de Mon s a eu lieu à 9 heures, sur la Grand'Place. Un public nombreux a assisté à cette parade Le colonel Jaminé, commandant le 2e chasseur P a cheval a présenté les troupes. Après la revue 1 lieutenant général Rurvet a reconnu le général major Geerts, commandant ia 16e brigade. Le défilé de toutes les troupes s'est fait en bo: ordre. Pendant le défilé, la musique du 2e chat :- seins a Joué plusieurs morceaux qui furent écou s tés attentivement. i- A 11 heures et demie, à l'occasion de la fôte na tionale qui rappelle les liants faits qui amenC , rent notre indépend'amce, un «Te Deum», a ét solennellement célébré, en la Collégiale de Saint l" Waudru. Cette cérémonie-, avait comme d'habitude, attir e une foule considérable. 1- Dans le chœur, au premier rang à gauche, ch >. remarquait M. Maurice Damoiseaux, gouverneu du Hainaut, à droite, le général baron de Heu [ sclie, comma/ndant le circonscription Hainaul " Narnur. 1 On remarquait également un grand nombre d' magistrats, des conseillers communaux, les dlfft rents consuls et le corps des officiers au complet e ainsi que les officiers de la garde civique et le i- fonctionnaires de diverse^ adwinl&tfratloo^ 74 C'est Mgr ie prince de Croy, doyen de Sai -ïe Waudru qui officiait. Vers midi, le «Te De' prenait fin. L'orgue interpréta alors la BraJ çonne, pendant que les autorités civils et 1 _ taires quittaient la collégiale avec le cérémo es d'usage. L'après midi des fêtes de tous genres ont été ganisées. ï L'jlctualik a- n< A Paris i« et à Saint-Pétersboui Le Î6 it . L'histoire et même l'histoire c 1- «Mi tempo raine se permet parfois de 1 4ÎwJL gulières coïncidences d'événemer dont l'un est de nature à illustrer l'au ^ d'une façon assez inattendue. En Fran ;îl nous .assistons en ce moment à une de ^ singulières fantaisies de l'histoire. Le j( ts même où M. Poinoaré est arrivé en Rus ^ s'est ouverte une session de la Cour d'assi qui aui*a pi-obablement une place msi-quai vp non seuleanent dans les annales judiciaii ^ mais encore dans les annales politiques lt pays. Si le voyage de M. Poinoaré est cert nemont lJévénement le plus important w l'année, le procès Cailiaux sera peut-être |,t plus caractéristique incident de la dhronic ae 1914. £ A côté et au-dessus de Mme _ Cailiaux faut voir sur le banc de l'accusation toute sooiété politique radicale qui gouverne en ie moment la république. Les passions et • haines, les intrigues et. les vilenies de ce il société seront incontestablement étalés ^ plein jour, à moins que le président de Cour d'assises, imitant un de ses collègu répète le mot fameux opposé à Mtre Labo x « La question ne sea- pas posée ». J" Le procès de Mme Oaillaux dans ce sa • est bien un commentaire de la présence K M. Poinoaré à Saint-Pétersbourg. ^ Non ] rS que ce procès puisse avoir par lui-même moindre influence sur les négociations , " haute portée poursuivies par le président ;s la i"épublique avec les hommes du gouveii l ment russe. Mais il n'en est pas moins v û.~ qu'il jette une singulière lumière sur la m ciété qid gouverne la république et qui d 1 par conséquent appliquer les stipulations ^ l'alliance franoo-russe et surtout celles ( € oonventions nouvelles qui vont être oondi € à Saint-Pétersbourg. vSi nous attirons l'attention sur cette co ;€ oidence i>eu banale, c'est ixmr montrer avj 1S tout combien les nationalistes français 1_ trompent lorsqu'ils prétendent qu'il faut parer la politique étrangère de la France sa politique intérieure. U convient de p o&r derrière cette _ affirmation un très gra point d'inten-ogation. La politique intériei d'un pays ne reste nullement sans influer suit sa politique étrangère et 6i même en 'ç moment l'alliance franoo-russe n'est nul • mont mise en discussion, 011 n'ignore pas J S^int-Pétersbourg les difficultés que le g( . vornement français a déjà éprouvées et qi éprouvera encore pour se conformer en te points aux stipulations de l'alliance. U < , Lnconto^table que le service de trois ans a ( rétabli en France sur l'initiative du gouv , nement russe. C'est le secret de Polichine ^ que l'allié russe a fait valoir toute son : x fluence à Paris pour y_ faire adopter ce l'éforme et tous ceux qui ont vu M. Ba-rth f à l'œuvre dans la défense de la loi militai: ^ auront bien compris qu'il s'agissait là d'e ?" tre chose que d'une initiative du gouven ment français. Les ministères précédents c habitué le parlement et la majorité fidè ment républicaine à plus de concessions q M. Bartnou en a faites. La retraite du C binet motivée par le rejet de la prétend • du ministère de conserver son immunité coupon de la rente dans le nouvel eniprua S a en. réalité été provoquée par la rancune c s adversaires de la loi de trois ans. Sans doute, cette opposition à la loi mi taire a été plus souvent théorique et le ne veau ministre de la Guerre, M. Messin qui a combattu les propositions du Oabiii 1 Bartliou avec un acharnement peu onclinaii - se gardera bien de toucher à cette loi et la remanier quoiqu'il puisse être oonvain •le trouver pour ses nouvelles propositio une forte majorité. U est donc bien cert? que la politique intérieure _ exerce une i j fluence décisive sur la politique étrange e d'un pays. La réciproque est absolume s vraie et les grandes puissances elles-m t mes ne peuvent se soustraire aux obligatio 1 quo leur imposent la situation internationi • et les conventions conclues avec d'autres pu j sauces alliées ou non. Pour l'alliance franco-russe il est dans to 1 les cas essentiel que les ploutocrates radica-t du genre de Oaillaux soient réduits à s'e ï cupar de leurs propres affaires plutôt que celles du pays. Ils ont trop souvent confon< les deux et si Calmertte a ouvert sa fameu oampagne contre l'ancien ministre des I nances. c'était bien pour montrer au grai public que le maintien au pouvoir des hoi t mes de oe geuire était néfaste pour les ini - rêts intérieurs et extérieurs élu pays. G; 2 mette a payé son courage de sa vie, mais e faut espérer que même pendant 1a présen • de M. Poincaré à Saint-Pétersbourg et ■ s dépit du reflet très peu favorable que oe pr ces peut jeter sur les affaires du pays, on • viendra à montrer telle qu'elle est, la socié clans laquelle a évolué Mme Cailiaux, ne fû oe que pour le plue grand bien de l'i liance franoo-russe. Que l'on soit oonvain< en effet, à Paris que, si même la Russie égalemont ses tares et ses torts très grav i au point de vue des mœurs administrative ' 1 y a à Saint-Pétersbourg des éléments tr . influents auxquels l'alliance aveo la Fran ! oaraît plutôt comme indigne du grand empi ! du Tsar autocrate et oes éléments ne ma • q lieraient pas de tirer argument des sca ! laies toujours renaissants en France. • L J. Joerg. i La revanche du cheva 5 Nos lecteurs auront lu dans notre rubriqt i Faits divers » d'hier le bizarre accident q j est arrivé à un garçonnet se trouvant dai » une voiture de tramway à la rue Bréderod-Un cheval se cabre, se lance contre le tra et un coup de pied va atteindre le pauv: > gamin avec une violence telle qu'une heu - plus tard l'amputation du bras était ce - chose faite. Le progrès avait réduit à un strict min ' muni l'usage du oheval comme bête de tra» i Les hommes étaient autorisés à croire qu ; moins de faire de l'équitation ou d'aller s e: poser sur la voie carrossable, ils allaiùj 3 dorénavant être prémunis oontre les ru ad des chevaux. 1 II faut déchanter I Et en ce temps où L 1 chevaux, tel le fameux Hans d'Blberfeld, ! " mettent à faire la concurrence aux gens e ' lettres effc aux mathématiciens, il ne sera , peut-être pas interdit de croire que la pli . noble conquête d'e l'homme se voyant dépr> ( ciée veut se venger de la liberté qu'on li | rend et à laquelle ellle préfère sans doute secryage anoestraà^ Échos >—0®«X>-s LA VILLE i Programme do In journée I FETES ET CONFERENCES; 1 Club Africain-Cercle d'études coloniales. — A heures du soir, dans les salons de l'Hôtel Métré pôle, réception des membres du Touring Clu partant pour le Congo. Société royale de gymnastique et d'armoa d'An ver6. - A 9 heures précises, à la Taverne Royale place Verte, assemblée générale extraordinaire. COURS: S Jardin botanique. — A 8 heures du matin, cour gratuit et pmblic de botanique, par M. De Beuc kelaer. M1- Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. ;in- tfi L' Pont ce, Nous voici donc à l'autre bout de ce fa 2es rneux pont, si impatiemment attendu et don >11 r bous — ou à peu près — ont largement pro sie fité. Ce fut 1 exode général vers la mer 01 ses le cottage campagnard, le bain de mer 01 lté le plus économique bain d'air, et au surplu; es, l'oubli salutaire des préoccupations quoti-du diennes, admirable trêve pour recommence ai- le « sbruggle for life » dans l'écrasante ca de nicule. le Et le retour s'est fait gaîment dans le cla lue potement joyeux des drapeaux flottant ai vent et dans oette atmosphère d'enthousias il me patriotique, toute vibrante de fanfares la de clairons et de tambours, qu'apporte ave( ce elle la fête nationale. les Le pont s'écroulera dans la ioyeuse anima tte tion d'un véritable jour de rête en atten en dont... le plus prochain, la Ds' Menaces en l'air n : D'après une feuille libérale, a le Oouseï ms provincial du Hainaut a décidé, à l'unani de mité, lia constitution d'un Comité de juriste! >as qui serait chargé d'examiner la possibilité d< la citer l'Etat en justice, pour l'astreindre ; liquider les subsides qu il s'est engagé t de payer à l'Ecole des mines du Hainaut ». ie_ Cette « nouvelle » doit être assurémen-rai l'œuvre d'un fumiste, fait-on remarquer d< 50_ bonne source au « Patriote « : le principe d< La sei-paration des pouvoirs n'est pas un vaii cle mot, et les « juristes » de la députation per |es manente oartelliste de Mons ani'ont quelque ieg peine à démontrer qu'elle a le droit de péaé-tuer dans oe qui est du domaine de l'aelmi-in_ nistration de l'Etat. Après cela, ils devi-aieni ixt oncoa-e démontrer qu'une promesse de subside des a été faite, qu'il y a engagement de h part de l'Etat... de | la- Le bout de l'oreille IW' Les journaux libéraux publient im boni-[re ment-circulaire pour l'école d'infinnières laï-ce ques oréée par les hospices de Bruxelles. E ce faut oroire que les « très grands avantages 1 qu'elle présente n'ont pas suscité de nom- a breux dévouements Passons. Au deniier aliéna perce le bout de l'oreille L l1 I^e ooanmuniqué dit : 'us « Tous ceux qui ont souci de réagir oontre rfi la tendance des cléiicaux d'atti-ibuer aux re-îte ligieuses le monopole de l'esprit de charité *F~ feront de La propagande en faveur de l& fré-Ille quentation _ de plus en plus intensive de l'école des infirmièi^es. » 'te Les catholiques n'ont attribué aucun mo nople à personne ; ils constatent simplement : '6> 1. Qu'à côté ele certaines infirmières laï-u ques recominanelables, il s'en trouve ur ie~ grand nexmbre, la très grande majorité, don1 "t chacun, môme les libéraux de Belgique et de France, même tout le corps médical français "ô ne sont pas satisfaits. ^ 2. Que les libéraux qui en ont les moyens, ont rocoiu's. en cas de maladie, aux soins ^ des religieuses. 3. Que eles soins de celles-ci, cent fois, mille es fois plus nombreuses que les infirmières laï-ques, personne, même pas le plus farouche anticlérical, n'a jamais eu à se plaindre, tan-u~ dis que... J > Voilà tout. et .fg Sabotage du Le «Journal de Liège» commet quelques iu-ns disci-étions au sujet eles a mesures » que mé-in ditent en ce moment les administrations ooan-n- munales anticléricales pour « saboter » la loi re Schol'laert-Poullet. Eexmtez oomme cela est ut dit. ê- « Quelles mesures les administrations com-ns munales anticléricales prendront-ellés en oe •!e qui regarde la loi soolaire? Les échevins de s- rinstruction publique étudient la question. Déjà plusieure réunions ont eu lieu à Bruxel-us les et diverses propositions ont été faites, ix Elles sont examinées avec beaucoup d'atten-c- tion et une décision interviendra proohaine-le ment. lu » Sitôt qu'elle aura été prise, — accord se préalable bien nécessaire, — toutes les ooan-,i- mîmes anticléricales applioueront à la loi id scolaire la même méthode d'opposition, n- » La question des subsides impose une cer-é- taine prudence. Vu les longues délibérations J- des échevins de l'Instruction publique, on il peut être assuré que la oampagne sera me-oe uée d'après un plan mûrement établi, qui mi donnera les meilleure résultats. » 0- Ainsi, une véritable « pampagne » se pré->» pare centre une loi qui institue l'obligation té scolaire et qui orée le quatrième degré. t- Et cette campagne sera étudiée,^ organisée 1" et poursuivie par des administrations publi->u ques, aux frais du contribuable! a C'est tout bonnement scandaleux, es Mais oela démontre une fois de plus que s) dans tout ce qu'ils femt, les anticléricaux -s n'ont jamais en vue, non le bien général, non 3e la liberté ni la justice, mais la destruction e avouée ou inavouée de tout ce qui ne sort ,1_ pas de leur officine 1 a- , .. ~ Séparatistes Les « énergumènes wallingants » viennent _ de faire paraître un journal intitulé « Wallo-nio » dont l'artioie-déclaration renferme des choses de ce goût-ci : a Qu'on envoie ballader par-<lessus la fron- Itière linguistique les inscriptions flamingantes. Qu'on lynche les députés wallons traîtres à la Wallonie. Révoltons-nous un peu oontre nos maîtres. » Il faut instruire le peuple ele la situation oréée à la Wallonie, et Le pe-u^Je criera «Vive Le la France! ». C'est la c Marseillaise » qu'il ii faut jouer pour faire bmiillir le sang fran-. is çais des wallon.0. Oh! il n'y a pas dans Phis-?. toire l'exemple d'un peuple aussi lâche que n le peuple wallon. Tous les peuples de la terre < se seraient révoltés, déjà, et le sol pat ri al e serait rougi de sang. » à Et comme si cela ne suffisait pas, on peut lire un peu plus loin : 1- « Le plus grand nombre eles Wallons est b. annexioniste... Nous ne voyons La solution à que. dans la séparation administrative « D'ABORD », dans l'annexion à la France it ensuite. » >s Un organe wallon, non suspect de tendan-oes flamingantes, lia « Dépêche » de Liège,-ïs écrit à oe sujet: se « Il y a des lofe qui oomininent des pénale lités contre ceux qui poussent à la haine de it leurs concitoyens et contre ceux qui trahis-is sont le pays. Ne serait-ce pas le moment de 5- les reviser afin d'en rendre l'application plus ii aisée à quelques scandaleux écervelés elont I** les incartades peuvent faire loucher l'étranger vers notre plantureuse Bekrimiaf t Le "curé,, espion L affaire de l'abbé Heurtebôut, oe curé français arrêté pour espionnage, 110 pouvait manquer d'exciter la verve gouaillarde des gazettes anticlérieïales, tout heureuses d'offrir à la délectation de leurs lecteurs un nouveau « scandale romain ». Vous pensez si l'occasion était bonne! Un g prêtre, un ensoutané, un frère de ces hom-. mes héroïques qui furent, en 1870, au pre- 0 mier rang des défenseurs de la patrie,qui soutinrent l'effort malheureux des armées de tout leur dévoûment, de toute leur influence et quelquefois même, de leur sang, accusé d'avoir livré ou d'avoir voulu livrer à l'« on- ' nemi héréditaire » les secrets de la défense nationale! L'occasion était trop belle pour les feuilles libres-penseuses de déverser leur fiel sur les prêtres, et de conolure du particulier au général! Le « Peuple » anxieux sans doute de mon-b trer une fois de plus qu'il n'en veut pas à la - religion, se distingue dans cet harmonieux ' concert. Ecoutez-le plutôt: 1 ; Un curé arrêté pour espionnage 1 Voilà, comme dirait l'autre, un sale coup * pour la fanfare cléricale! A l'heure où les patriotes de l'Eglise, en Franco, n'ont pas d'assez injurieuses invectives pour les « traîtres » qui ne veulent pa? 1 s'incliner devant le dogme des trois ans, à * l'heure où 1a réaction joue sans vergogne du 1 « péril allemand » pour servir sa cause con-' tre celle des démocrates deuxannistes, il faut avouer quo le curé qui avoue avoir vendu les plans de la mobilisation de la France à ■ l'Allemagne vient dévoiler singulièrement les préoccupations des gens d'Eglise. Et elire que ce curé-là fêtait, il y a quelques jours, avec ses collègues Jeanne d Aro ^ la libératrice et les inséparables trois-ans! Las, le « Peuple » aurait mieux fait d'at-1 tendre vingt-quatre heures, et il doit bien re- * gretter aujourd'hui sa précipitation. 1 Les journaux français nous apprennent en effet que le curé Heurtebôut était un prêtre . indigne de la robe sacrée dont il était re-. vêtu, qu'il avait une maîtresse à Paris, qu'ii 1 ne craignait pas, ayant revêtu des habits laïcs, de courir les mauvais lieux, fet qu'il avait môme poussé le cynisme jusqu'à impo-1 ser la présence de cette créature à sa vieille ' grand-mère et à ses paroissiens ! De ce chef, l'abbé Heurtebôut s'était mis au ban de l'Eglise, et l'on ne peut regretter , qu'une chose, c'est que s'il n'a pas eu la pudeur de rompre publiquement aveo l'auguste institution à laquelle il avait donné solennellement sa foi, ses supérieurs n'aient pas été informés du scandale que pre>duisait son odieuse hypocrisie. Mais que reste-t-il de tout ceci? L'abbé Heurtebôut est un prêtre parjure. Il a eu des prédécesseurs, il aura encore des émules, oar la chair est faible, l'orgueil de l'homme ne se mesure point, et tout troupeau, môme celui conduit par le céfeste Berger, peut compter une brebis galeuse. Fort heureusement, cent mille prêtres vertueux, dignes, bons, dévoués jusqu'au sacrifice, répondent de la haute valeur de la Foi qu'il» incarnent et effaceront par leur exemple, lia tache que jette sur leur robe la défaillance de oelui qui fut des leurs. v Cependant, ce défroqué est un espion. Et s'il trahit son pays, c'est qu'il avait déjà parjuré ses vœux. Dès lors, au lieu de se tourner oontre 1« « cléricalisme » l'acte odieux qu'a commis l'ex-abbé Heurtebôut constitue au contrair» une affirmation de sa haute valeur morale. Qui ne voit en effet que, dès qu'J a abandonné l'Eglise, le malheureux curé de Fon-baine-la-Louve est devenu la proie eles pire# aberrations et que, sa robe de prêtre un® fois dépouillée, il est tombé à la fo:s à la noce abjecte et à l'espionnage infâme Le « Peuple », rendez-vous d'esprits forts, se fait volontiers gloire de louer les malheureux qui abjurant la foi dans un geste d'orgueil, jettent leur froc aux orties. Il les accueille dans son large giron et, qu'ils accueille dans son large giion et, — qu'ils tresse la couronne du martyre. Qu'il fasse donc preuve de logique, et qu'il chante les mérites du défroqué Heurteboufcf Nous le lui abandonnons sans regret. Quercus. INTÉRIEUR — ) o( — Elèves téléphonistes féminins. Un concours, pour ia collation d'emplois d'élèves téléphonistes féminins aura lieu prochainement. Adresser les demandes, avant ls 31 juillet, à M. le ministre des Chemins ds fer, Marine? Postes et Télégraphes. Les po®. tulante6 doivent avoir 16 ans au moins; 24 au plus. M. de Broqueville à Arlon. Accompagné du colonel Wielomons et du commandant Biaise, le ministre de la Guerre s'est rendu lundi à Arlon, afin d'y étudietf sur place la question do la garnison qui, de» puis des mois, met de l'agitation dans les es- X>rits. Reçu par MM. le comte de Briey, go u ver* neur; Ensch-Tesoh, bourgmestre; Kubom, léohevin ; Mélon, major, commandant la garnison, le ministre a tenu à visiter La caserne Léopold, l'hôpital milibaire, le mess des officiers, puis les divers travaux exécutés récemment par la Ville. Au cours du déjeuner qui a suivi, le ministre a annoncé que l'on rendrait a Arlon l'ancien effectif de sa garnison, que des écoles régimentaires ou ele pupilles iraient à Bastogne et à Noufcliâteau et qu'une <x>m-pagnie élu génie serait fixée à Marche en vue dJeypérer, le cas échéant, a dit le ministre, toutes les destructions nécessaires pour entraver la marche de l'envahisseur. Un congrès d'entrepreneurs. Un congrès d'entrepreneurs s'est tenu à Ostende, sous la présidence de M. Sfocq. Le oongrès a adopté les conclusions de M. DeJsaux, demandant que l'adjudioatiem publique soit la règle sans exception, ainsi que des vœux eléveloppés par MM. Delsaux et Stoeq, relatifs aux modifications apportées aux plans. M. Van Ophem, dirocteur-génénal de k Fédération internationale, a parlé ensuite du contrat de travail et a conclu que le Parlement donne un statut juridique au contrai du travail. Ces conclusions ont été adoptées, ainsi qu* celles de M. Stocq demandant le maintien ctet lois actuellement en vigueur et notamment celle élu 9 mai 1846 pour le cas où la régie des chemins de fer semait instituée. Un banquet a réuni les congressistes, 1« soir, au foyer du théâtre. M. Helleputte y assistait, ele même que le gouverneur de la province, le bourgmestre et M. Dujardin, échevin, les sénateurs Coppieters, de Savoy e, Struyo, Vanderheyde, et les députés Buy1-Haniman et Senruys.

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Cet article est une édition du titre La Métropole appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1914 au 1918.

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