La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 24 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 06 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44jt72/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY 3?R0NT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212, ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE MARDI 24 OCTOBRE 1916 No. 297 LA GRANDE GUERRE i Le succès anglais sur la Somme Recul russo=roumain en Dobrudja UN RAID D'AVION ENNEMI f Le succès britannique que nous avons ■annoncé dans notre numéro d'hier s est ■encore étendu pendant la journée de dimanche, et le nombre de prisonniers ■capturés jusqu'ici — près de ï-020 Best particulièrement réjouissant. L ennemi n'a fait aucune tentative pour réagir dans cette zone, sans doute à la suite des pertes considérables qu'il a éprou-Mvées.I En revanche, au sud de la Somme, |fdans la zone du bois de Chaulnes il es-■saya par deux fois, 1 une fois le matin : à l'aube et l'autre fois dans l'après-mi-;f di de chasser les Français de leurs po-■sitions, en particulier au bois de l'Etoi-| le. Mais les vagues d'assaut ne réussi- ■ rent guère à approcher des lignes, bien H que des groupes isolés parvinrent à ■ prendre pied dans une tranchée, mais H ceux-là furent ou bien faits prisonniers ■ ou massacrés à la baïonnette ou à la ■ grenade. Cette ardeur à vouloir reprendre à 1 -n'importe quel prix les positions perdues ■ prouve une fois de plus l'importance ■qu'y attache l'ennemi; et c'est là une Hcontradiction flagrante aux déclarations 1|ennemies, faites au début de l'offensive victorieuse sur la Somme suivant lesquelles la perte successive des positions -défensives de ce front n'avait aucune m importance stratégique parce que les H troupes chassées de leurs ouvrages trou-■veraient à l'arrière d'autres lignes et ■ d'autres positions à l'infini qui les pro-Htègeraient mieux, en un mot que leur ■ front était élastique. Il n'en est pas ■ moins vrai que l'ennemi est obligé en ■ vue de recouvrer le terrain perdu de fai- ■ re des efforts violents et répétés qui lui ■ coûtent très cher. Que faut-il conclure ■ de ce changement de tactique, sinon ■ qu'il est calculé pour rassurer l'opinion ■ publique allemande qui s'inquiète pro- ■ fondément des progrès ininterrompus ■ des armées alliées sur la Somme? En Roumanie, en particulier dans la ■ Dobrudja, l'armée russo-roumaine con- ■ tinue sa retraite devant la pression de ■ von Mackensen, qui après avoir signalé I samedi la capture de 3.000 prisonniers, ■ annonce actuellement qu'il a occupé ■ Tuzla, à une vingtaine de kilomètres au ■ sud de Constanza, sur la côte de la mer I Noire, ainsi que des positions importantes à Toprosari, Kobadinu et autres villages dans la direction du Danube, s En Transylvanie les Allemands ont ■ fait très peu de progrès avec l'invasion I de la Roumanie,mais là où ils ont pénétré ■ les Roumains n'ont pas plus réussi à les ■ repousser. Les points les plus menacés ■ sont le défilé de Gyimes, dans le dis-I trict nord où l'armée de von Falken- ■ hayn a pris pied à environ vingt kilo-I mètres au delà du col, et le défilé de I Torzburg, à une distance de cent trente I kilomètres de Bucarest. Ici les Rou-I mains ont été repoussés d'environ dix-I huit à vingt kilomètres de la frontière et ■ l'ennemi n'est pas loin de l'extrémité du I défilé, où il n'a fait que de légers pro-I grès récemment. Au défilé de Buzan nos ■ alliés ont également battu en arrière de ■ plusieurs kilomètres. La région extrême-nord n'est dé- ■ crite que vaguement mais il y a cer-I tains signes suivant lesquels les Alle- ■ mands essayent d'introduire un coin ■ dans l'armée russo-roumaine au sud-est ■ de Dorna Watra. Si l'on se bat à Bros- ■ teni qui est déjà loin en Roumanie, la ■ tentative allemande de séparer les deux [armées semble avoir rencontré assez de succès. Il ne faut cependant pas oublier [dit à ce sujet le Times, que des secours substantiels ont été envoyés en Roumanie et que l'on peut s'attendre sous peu à des changements marqués et favorables. Les Allemands exercent une pression très forte parce qu'ils savent qu'ils doivent agir vite, car leur chance passera vite et ne reviendra plus jamais. Comme nous l'annoncions hier c'est ;aux contingents serbes que revient l'honneur des plus récents succès remportés sur le front de Macédoine. Le 18 octobre, nos vaillants alliés prenaient de vive force, pour la deuxième fois, le village de Brod, dans la boucle de la Cerna, et poussant leur attaque plus au nord, le village Voljesedo et le plateau qui l'entoure. Ils capturaient trois canons et quatre mitrailleuses, sans parler des prisonniers. Le lendemain, 19, leur succès s'élargissait encore. Ils refoulaient les contre-attaques bulgares et rejetaient l'ennemi avec de grandes pertes. A leur butin de la veille, s'ajoutaient cinq nouveaux canons, sept ( mitrailleuses, beaucoup de matériel et environ 150 prisonniers bulgares ou allemands.Le communiqué allemand rend compte de ces combats au moyen d'une formule extrêmement ingénieuse, encore qu'elle ne soit pas nouvelle. " Une attaque serbe sur la boucle de la Cerna, écrit-il, a été enrayée après un commencement- de succès ". Comme il faut bien qu'une attaque, si heureuse qu'elle puisse être, finisse, à un certain endroit, par s'arrêter, on ne peut pas dire que le communiqué allemand avance le contraire de la vérité. Certes, les Serbes se sont arrêtés, et comme il est probable que s'il n'y avait plus eu d'ennemis devant eux, ils auraient poussé plus loin, on peut accorder que c'est la présence de ces ennemis qui les obligea à faire halte. Mais ce qui constitue l'admirable mauvaise foi de cette relation, c'est l'absence de tous détails, géographiques ou autres, qui permettraient au lecteur de se rendre compte de ce que fut ce " commencement de succès". En résumé, et sans vouloir le grossir le moins du monde, il ne cônstittie rien de moins que le forcement de 'a première ligne des défenses bulgares telles qu'elles sont établies maintenant. Ces défenses longeaient le cours de la Cerna dont elles suivaient la rive gauche. L'occupation de Voljeselo met les Serbes à cinq ou six kilomètres au nord du fleuve. Sur ce point, tout au moins, les voici au contact de la seconde ligne défensive de l'adversaire établie sur les pentes occidentales des monts • Meriho-va, dans la région de Negotin, de Bal-dentsi, de Tepavtsi et de Polok. Ces localités sont en plein sous le feu de l'artillerie serbe à qui la possession du plateau de Voljeselo fournit un observatoire précieux pour le réglage de son tir. Cette avance, pour peu qu'elle soit poussée un peu plus encore, pourra donner à nos alliés, en outre, la possibilité d'attaquer à revers les lignes de défense qui, sur l'autre rive du fleuve, rejoignent Kenali à la Cerna. De toute façon, elle représente un avantage tactique très sensible en vue de l'investissement progressif de Monastir. Un aéroplane allemand a fait dimanche après-midi un raid sur Sheerness, une des bases navales de la flotte britannique et causa quelques dégâts. Un hydroplane anglais partit à la chasse et abattit un avion allemand qui est probablement le même qui vint à Sheerness. Une conférence a eu lieu vendredi à Boulogne entre les représentants des gouvernements français et britannique. La fameuse organisation allemande Le Vorwœrts se plaint de la disette qui se fa.it sentir dans les approvisionnements de Berlin. Les livraisons de pommes de terre ont de nouveau été arrêtées par les autorités de par le manque de main-d'œuvre dans les campagnes. La diminution des provisions de lait est déjà le sujet des discussions anxieuses des autorités. Beaucoup de grands fournisseurs de lait ont cessé d'envoyer leurs consignations à la ville par suite du manque de lait, et aussi parce que s'ils fournissent de petites quantités leur profit est trop mince L'annonce que pendant trois semaines il ne sera fourni que deux œufs par habitant a causé une grande consternation. Tout ceci a peut-être contribué à la faveur dont j ouissent les soupes des cuisines populaires. Ces dernières distribuent maintenant 54,000 portions par jour. Le cas Hobhouse Le Times a publié hier la lettre suivante : Monsieur, je ne crois pas qu'il y ait lieu d'insister sur le sujet, après la lettre par laquelle Miss Hobhouse reconnaît qu'avant de partir pour la Belgique elle avait eu connaissance de tout ce que les Allemands ont perpétré à Louvain. Pour elle l'importance de ce crime devrait être calculée en proportion du nombre de bâtiments détruits et du nombre .de maisons encore debout. Sur l'avis sans doute de son guide allemand elle apprécie cette proportion à un huitième de la surface bâtie de la ville. Telle n'est pas l'opinion de S. E. le cardinal Mercier qui a déclaré dans sa lettre pastorale que " le tiers de l'étendue bâtie de la cité est détruit D'ailleurs pour apprécier l'importance du désastre il ( faut connaître Louvain et se rendre compte que ce qui a été incendié, dé- . truit et pillé c'est la partie riche et prospère de la ville. Un mot encore, si vous le permettez, au sujet du sentiment " d'allégement " que Miss Hobhouse a désiré apporter à ses amis belges d'Angleterre. Si j'en crois les nombreuses lettres qui m'arri-' vent depuis hier et les propos qui s'échangent dans les nombreux cercles belges avec lesquels je suis en contact, l'impression est d'un tout autre ordre. Les Belges en exil savent parfaitement à quoi s'en tenir en ce qui concerne les malheurs apportés par l'invasion allemande dans leur pays. Ils savent aussi qu'en ce moment les conditions de vie en Belgique sont précaires et douloureuses, non seulement à cause de la difficulté de l'alimentation provoquée par les réquisitions systématiques de "l'ennemi, mais par suite de la présence odieuse de l'envahisseur, présence qu'il faut subir dans les églises, les rues et même dans le refuge sacré de l'intimité familiale. A aucun prix ils ne voudraient une paix prématurée, telle que la souhaitent en ce moment les Allemands et leurs amis, et qui viendrait contrecarrer le fruit de tant de souffrances et de tant d'héroïsme. Ces sentiments-là, ce sont aussi les sentiments des Belges en face de l'envahisseur. Comme leurs frères du dehors, ils savent qu'il n'y a pas d'honneur sans liberté et de justice sans expiation.Je suis, Monsieur, Votre dévoué, (s.) HENRI DAVIGNON. 28, Grosvenor Gardens, S.W., le 20 octobre 1916. M. le Directeur du Times. Des nouvelles du général Léman Le XXe Siècle annonce qu'un de ses collaborateurs vient de recevoir de bonnes nouvelles de la santé du général Léman. Celui-ci continue à supporter vaillamment la captivité, passant son temps à lire et à faire des mathématiques. Le général a envoyé son plus récent portrait à un ami. Il est en petite tenue de lieutenant-général — notre ancienne tenue de drap noir aux épau-lières d'or. Sur la poitrine, la plaque de grand-officier de l'Ordre de Lé'opold ; de la main droite, le général serre nérveusement son sabre — on se souvient qu'en raison de son héroïsme, le défenseur de Liège a pu conserver son épée. Les cheveux et la moustache ont blanchi, les yeux semblent empreints d'un peu de tristesse, mais le masque a gardé sa belle et fière énergie. Une voix pacifiste Le docteur Fried, pacifiste autrichien, écrit dans le dernier numéro de la Frie-densmarte : " On est, malheureusement, obligé d'attribuer toule la responsabilité de la prolongation de la guerre à ces stupides éléments d'Alletnagne qui continuent à parler des annexions les plus étendues..." Le même auteur écrit à propos de la façon dont la Gazette de l'Allemagne du Nord a tenté de justifier les déportations dans les régions occupées par les Allemands : " Les gratte-papier de la Gazette de l'Allemagne du Nord méritent d'être traduits en conseil de guerre. La façon dont elle prétend réfuter les accusations portées contre l'Allemagne est de nature à détruire chez les neutres le dernier reste de sympathie pour l'Allemagne et à influer de la manière la plus déplorable, sur le sort des Allemands qui auront à' rechercher leur travail et leur vie à l'étranger." L'Université von Bissing Protestation des Belges en Hollande Les Belges en Hollande ont tenu à faire entendre leur protestation contre l'œuvre de démoralisation et de désunion du gouvernement allemand et contre ceux qui la soutiennent. Ils l'ont fait au Congrès des Comités tenu le 14 courant à Bois-le-Duc et qui réunissait plus de 50 délégués de tous les Comités belges de Hollande. On peut donc affirmer que l'énergique et patriotique résolution votée à l'unanimité et au milieu d'enthousiastes acclamations représente l'opinion des Belges réfugiés en ce pays. Elle sera une consolation et un réconfort pour nos compatriotes dans l'impossibilité de manifester leur opinion. Voici le texte de la résolution votée : Considérant qu'à l'heure actuelle la délivrance de la Patrie doit être le souci exclusif des Belges et l'abstention de toutes querelles à propos de questions de politique, de religion ou de langues, leur devoir le plus impérieux ; Considérant qu'il ne s'agit pas de contester à une partie de la population belge le droit et la liberté de poursuivre en flamand les études du degré supérieur ; Considérant que le gouvernement provisoire institué par l'ennemi n'avait pas à prendre une mesure dont l'initiative appartient exclusivement au peuple belge représenté par sa législature ; qu'en allant ainsi au delà des droits que l'occupation confère, l'Allemand poursuit à l'évidence un seul but, celui de diviser les Belges et d'affaiblir leur résistance ; Considérant qu'à l'heure où toutes les forces vives de la Nation se groupent autour du gouvernement du Roi, et alors que les conseils académiques des universités belges ont jugé digne et équitable de reculer la date de la réouverture des cours jusqu'à la délivrance du pays, certains Belges, en acceptant la mesure prise par l'envahisseur, en la favorisant ou en la défendant, profitent lâchement de l'impossibilité où se trouve la Nation de manifester sa volonté et font le jeu de l'ennemi ; Que leur attitude est d'autant plus condamnable que les personnalités les plus notoires du mouvement flamand se sont élevées en avril 1916 contre les projets de l'occupant et que les deux plus illustres professeurs de l'Université de Gand, Pi-renne et Frédéricq, ont payé de la déportation en Allemagne le refus d'être les dupes ou de se faire les complices de l'ennemi ; Considérant que ces Belges, en faisant ainsi tant en Belgique qu'à l'étranger la propagande la plus odieuse au profit de l'œuvre de division imaginée par l'Allemand, se rendent coupables d'une trahie-son infâme envers la Patrie ; Le Congrès des Comités, sachant qu'il est l'interprète de tous les Belges dignes de ce nom, approuve toutes les mesures que le gouvernement du Roi prendra en temps opportun, lorsqu'il se prononcera sur les responsabilités encourues et les sanctions qu'elles méritent. Le travail forcé en Belgique Le cas de la garde civique Le Telegraaf d'Amsterdam apprend que les Allemands ont employé de la cavalerie pour disperser des civils de Gand qui s'opposaient aux récentes mesures de déportation par quoi 2000 personnes ont déjà été enlevées. Les déportés sont des ouvriers, avec quelques fonctionnaires et étudiants ; ils ont été concentrés en divers endroits. Une femme a été forcée d'accompagner chaque groupe de 25 hommes pour faire la cuisine et le travail du ménage. Une proclamation allemande a déclaré que toutes personnes capables de travailler peuvent être forcées d'être employées en dehors de leur résidence habituelle si elles sont dans une situation nécessitant l'assistance pour elles-mêmes ou leur famille à la suite de jeu, ivrognerie (?), paresse ou manque de travail. Le second article de l'arrêté prévoit que chaque habitant du pays est obligé de prêter assistance en cas d'accident, de danger à la communauté et de calamité publique, même en dehors du lieu de sa résidence. En cas de refus, la force peut être employée. Le troisième article prévoit des peines de prison pouvant aller jusqu'à trois ans et des amendes pouvant atteindre 4.000 francs à charge des récalcitrants. Les administrateurs et cours militaires sont juges. Les Belges craignent d'être appelés pour supprimer des émeutes, si elles se produisent, car ils pensent que la garde civique pourrait être rappelée à cette fin en vertu de l'article 2. On remarquera que les Allemands cherchent à éluder les prescriptions des conventions de La Haye en se couvrant de " l'intérêt public ". La bonne manière Un brillant certificat ! Voici un document où sont magistralement enseignés l'art et la manière de traiter le Boche comme il le mérite : Il y a quelques semaines, M. S..., commissaire de police d'une des plus soleilleu-ses stations du littoral, français recevait de Suisse une lettre d'un avocat, le docteur W. M..., par laquelle on le priait de donner un certificat de bonne conduite à un certain Schmitz, de nationalité allemande, qui habitait cette commune avant la guerre. M. S... ne fit aucune réponse. L'avocat réitéra sa demande. M. S... vient de lui faire la réponse suivante : Pour la deuxième fois, vous me demandez d'établir un certificat au nom du sieur Pierre-Jacques Schmitz, coiffeur, sujet allemand, ayant résidé à B... et à M... Mon collègue de M..., qui est un bon Français, vous a déjà répondu que cet individu, étant Allemand, n'existait pas pour lui. Pour ma part, en présence de votre insistance, je vous envoie le certificat demandé.Les termes vous en étonneront sans doute : votre demande même pouvait indiquer, en effet, que vous ignorez que la France a été l'objet, il y a deux ans, d'une odieuse agression de la part de cette nation de bandits. Vous voudrez bien aviser les membres de cette association de malfaiteurs à qui vous avez affaire qu'ils feront bien, lorsqu'ils auront été châtiés, de ne pas revenir par ici, s'ils ne veulent pas être reconduits à coups de botte dans le derrière jusqu'au delà de la frontière. Puisque vous voulez bien vous charger des affaires de ces gens-là, vous n'hésiterez pas, je le pense, à leur transmettre les termes de ma lettre en même temps que la pièce ci-jointe. Signé : S.... Voici la pièce en question : CERTIFICAT Nous, soussigné, commissaire de police à B..., Certifions : Que le sieur SCHMITZ (Pierre-Jacques), sujet allemand, actuellement domicilié à Inter-laken (Suisse), Appartient à une nation de voleurs, d'incendiaires, d'assassins et d'espions. En fait de quoi, sur la demande de son avocat, lui avons délivré le présent certificat.A B. . . ., le 10 octobre 1916. Le Commissaire de Police, S Lettre et certificat ont été envoyés non affranchis, aucun timbre pour la réponse n'étant joint à la lettre de l'avocat du Boche. Honteux projets allemands Voici quelques détails sur les caisses remplies d'explosifs découvertes dans le jardin de la légation d'Allemagne, à Bucarest.Cinquante paquets d'écrasite enfermés dans six grandes caisses ont été trouvés. Chaque paquet pesait 14 kilogrammes et portait des cachets et des étiquettes allemandes. La septième caisse mise à jour renfermait une grande quantité de fioles de provenance allemande qui étaient emplies de bouillon de culture ensemencé de microbes de la morve. Une instruction accompagnant chaque fiole dit qu'il suffit d'une fiole pour communiquer la terrible maladie à 200 chevaux, et que les fioles devront être versées sur du foin ou dans l'eau des chevaux. Cette caisse était adressée à l'attaché militaire bulgare, pour être remise enfin à l'agent d'espionnage bulgare Christes Costoff, qui a réussi à passer en Bulgarie à la déclaration de guerre en se donnant pour attaché à la légation d'Allemagne.Caisses, paquets, fioles et documents les accompagnant ont été photographiés sur l'ordre du préfet de police, en présence de M. Andrews, premier secrétaire de la légation des Etats-Unis. Le droit de préséance du cardinal Mercier Sait-on que l'archevêque de Malines possède un droit de préséance sur tous les autres archevêques du monde catholique ? C'est l'Annuaire pontifical qui nous révèle ce privilège, à vrai dire peu connu. L'archevêché de Malines fut, dit-il, érigé par le pape Paul IV, sur les instances de Philippe III Super orbis universas Eccle-sias le 10 mai 1659 et ce droit primatial de l'archevêque de Malines a été reconnu par le concile du V atican. Le premier archevêque qui jouit de ce privilège fut Antoine Perrenot de Granvelle qui devait devenir cardinal et jouer dans notre pays un retfe politique fameux.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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