La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 25 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mj18/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. ranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE MERCREDI 25 OCTOBRE 1916 No 298 LA GRANDE GUERRE Mackensen capture Constanza STATU QUO DANS LES DEFILES IC mauvais TFMPS F.N MACRDOINF ■ y L, HJll » » J. m . - La campagne roumaine a pris soudai lien une journée une tournure tragiqi |l* par la capture de Constanza, le po fè' bien connu de la mer Noire, que vc . Mackensen a occupé après avoir bris la résistance de 1 aile droite russo-roi maine. En même temps, les Bulgare prenant comme pivot la forteresse fra chement capturée se sont avancés dar la direction des points fortifiés de K< ifbadinu et de Toprosari qui sont tombe Ben leur pouvoir. ; La capture de Constan/a, le termine ■ de la voie ferrée qui vient de Bucare: Ben passant par Cernavoda, au-dessus d Ë Danube, et Medjidia, semble avoir él B effectuée après que la place eut été év; Bouée par suite dte l'occupation de 1 K voie ferrée à Murfatlar, à environ trer ■ te-deux kilomètres à l'est de la côt< K Une fois la capture de la voie assurée ■ von Mackensen, avec la rapidité et la d( I cision qu'on lui connaît a dirigé ses troi ■ pes d'une part vers Constanza et d'auti ■ part vers Cernavoda, dont il approch S à grands pas. On se rappelle que loi ■ de la première offensive nos allie w avaient formé une forte ligne de défer m se allant de Tuzla à Cernavoda, en vu Bde protéger tant Constanza que tout ■ la voie ferrée. Il est difficile de se prononcer ave ■certitude au sujet des conséquences in | médiates de la victoire allemande, me' I tant à part la dépression morale qu'ell | entraînera en Roumanie et les réjouis I sances qu'elle provoquera en Allemagne Constanza est le principal port roi I main, faisant tin trafic considérable e I pétrole et en céréales, et il contient pre I bablement quoique l'ennemi n'en fass I pas encore mention, des stocks conside I rables de toute nature. En outre, comm K Constanza est un des seuls ports dant I biens qui ne soit pas emprisonné dan I les glaces de toute l'année, les Rou V mains ont perdu une excellente base na ivale pour le ravitaillement par mer e I l'envoi de renforts. La valeur militair I de ce port est également considérabl I puisqu'il forme avec Mangalia le poin E principal où un débarquement peut êtr I opéré et que sa perte compromet la puis ■ santé ligne de défense comme sous 1 I nom de " Mur de Trajan ". Cette lign [occupe la dépression le long de laquell I se trouve la voie ferrée du Danube à 1; [ mer Noire et consiste en un systèm I complexe de trois lignes de communica I tions séparées sur toute leur longueu | par des camps fortifiés. Que feront nos alliés? Ils se trouven [ probablement encore en force à Cerna [ voda, sur le Danube, à l'entrée du via | duc et pont long de 18 kilomètres envi ron qui va à Feteshti. S'ils abandonnen ! Cernavoda ils perdent le pont, qui es ^ pratiquement le seul moyen de commu nication à travers le Danube. Ils doiven donc organiser une tête de pont à Cer navoda s'ils veulent garder le nord de 1; | Dobrudja, et dans cea conditions l'enne | mi pourra avancer au delà de Constanz; E et les forcer à la défense dans un demi cercle en face de Cernavoda. Mais quant on sait que von Mackensen est l'hom | me de la grosse artillerie et qu'il ne man jquera pas d'en faire peser tout le poid; jsur Cernavoda il est permis de doutei que nos alliés puissent y résister long-[temps. & Dans le cas où Cernavoda tomberai on ignore encore ce que l'ennemi comp [te faire. Si comme le général Averescc (prétend, le nord de la Dobrudja ne se prête guère au développement de gran-[des opérations, l'ennemi peut se conten-(ter d'occuper fortement Constanza el [tourner toute son attention vers le passage à un ou plusieurs endroits du Danube, en vue de marcher sur Bucarest, te possession définitive de Turtukai et de pilistria étant désormais assurée. i Les combats dans les défilés restent n obstinés. Il n'est pas exact de dire que ie l'ennemi est arrêté, car outre les trois cols où il a pénétré assez profondément il y a assez bien de confusion dans les n noms des endroits des autres défilés. Il ,e est donc difficile même ici de juger avec l~ précision. Suivant le communiqué de ;s Bucarest l'ennemi se retire dans le dé-î- filé de Gyimes et une tentative de dé-is boucher à Ugul fut arrêtée. Dans le dé-filé d'Oitoz l'ennemi maintient une posi-s tion fortement menaçante, de même que plus au sud au col de Buzeu, au coude de la frontière et au défilé de Torzburg. ^ Ici les Allemands se trouvent toujours à une distance de quinze kilomètres à l'in-" térieur de la frontière roumaine : dans é le défilé de Predeal ils attaquent énergi-i- quement. a On présume que von Falkenhayn a à sa disposition environ quatorze divisions ; pour le front roumain des Carpathes et » des Alpes de Transylvanie, mais s'il est L vrai que les Roumains ont reçu de ce côté de sérieux renforts russes, il n'est e pas probable que von Falkenhayn se e contentera de l'armée dont il dispose. ,s Mais où prendra-t-il des renforts? Ce s ne sera pas sur le front de l'ouest où les Allemands sont très occupés pour le e moment; une solution probable c'est e qu'il les fera venir du front russe où le froid met fin aux opérations de grande c envergure et où il organisera une défen-se avec un faible contingent de troupes. Les, voies ferrées dont il dispose lui ren-e dront la tâche plus facile. Entre temps nos alliés roumains, dont ^ le nombre est tiès restreint,ont les mains j" pleines sur tous les fronts et; il s'y ajou-n te que von Mackensen dans le sud les _ harcèle sur le Danube et les oblige à se e disperser encore plus. Si l'aide des Alliés ne se matérialise pas vite sous la ^ forme de renforts considérables russes et d'une action simultanée plus forte g qu'elle ne l'a été jusqu'ici de l'armée de Sarrail, il ne restera à la Roumanie que de s'attendre à subir le sort de la Ser-t bie et de la Belgique. Absit omen ! e Sur les fronts de la Somme les opéra-^ tions restent actives. L'aile gauche bri-tannique a fait une nouvelle avance à e l'est de Gueudecourt et de Les Bœufs et s'est emparée d'un kilomètre de tran-£ chées ennemies; en même temps les ^ Français ont effectué une petite opéra-tion au nord-est de Morval où ils ont j falt des progrès appréciables. Au sud de la Somme l'ennemi s'est " contenté de bombarder les positions r françaises au nord de Chaulnes, mais sans attaque d'infanterie; plus au sud il tenta une attaque par surprise qui échoua. En Macédoine comme en Russie les _ opérations sont arrêtées par suite du mauvais temps. t La mission française en Roumanie t La mission française du général Berthelot comprend les officiers suivants : i Officiers d'état-major : le lieutenant-colonel Petin ; les commandants Germain, Odone, t Caput, Parfait ; le capitaine Campion ; Instructeurs de l'infanterie ; lieutenants-j colonels Letellier, Virgile de Roincé, Dubois de Reuty ; commandant Sancery ; capitaines Vitrey, Charon, Bataillard ; . Instructeurs de la cavalerie : commandant Vaulchier ; de Vartillerie : lieutenant-colonel Vuillemin ; commandant Marie; li su-tenant de Lagraudière ; Pour l'artillerie lourde : lieutenant-colonel Steghels ; artillerie de tranchée : commandant Ctollemard ; I ouy / artillerie de campagne '. le lieutenant-colonel Fain ; Du service topographique : le capitaine Cholesky ; Des services divers : le capitaine Marchai ; les lieutenants Stephani, Daubian-Delisle, Grousier ; <Comme interprète : l'adjudant Guilleton- Avant de se rendre à Bucarest, la mission française est allée en Russie où elle a été reçue par le Tsar. Leur dernier crime Le bombardement de Bruxelles Lors de la récente attaque (fin septem bre 1916) des centres d'aviation et d'aére nautique militaires allemands à Bruxelle par les aviateurs anglais, un certain nom bre de personnes appartenant à la popu lation civile bruxelloise furent tuées e blessées et des dommages divers furen causés à des immeubles. La presse d'Allemagne et les organes d la propagande allemande répandirent aus sitôt le bruit que ces pertes d'existence et ces dégâts étaient le fait de la mala dresse des aviateurs anglais, qui avaien jeté leurs bombes à côté du but. Des avis venus de Bruxelles, par un voie non censurée, affirmèrent au con traire que les bombes lancées par les avia teurs anglais avaient atteint leur but mais que les victimes et dommages con statés étaient imputables au tir de l'artil lerie allemande qui avait réglé les fusée de plusieurs au moins, sinon de tous se shrapnells, de telle sorte qu'ils éclatassen à leur retombée sur le sol. L'acte était tellement atroce que, d< prime abord, il avait paru incroyabL même de la part des Allemands. Mais depuis lors, le Gouvernement belge es' entré en possession de preuves matériel les qui confirment la vérité des premier rapports de source belge. Ces preuves consistent en plusieurs frag ments de projectiles allemands recueil lis sur place le 27 septembre 1916 et qu sont actuellement déposés au ministèri belge de la Justice au Havre. Trois des fragments sont particulière ment caractéristiques. Ce sont des éclat: d'obus trouvés dans la maison de la famil le Bricoult, avenue Georges-Henri, li 26 septembre 1916, après le raid des avia teurs anglais. Cette famille a été tuée Le premier fragment est un morceai de ceinture de forcement, ce qui at teste d'une façon irréfutable qui le projectile a été tiré par un bouche à feu Le deuxième et le troisième sont des frag ments de fusées en aluminium garnissan' la tête du projectile. En outre, commi preuve complémentaire que le projectile a été tiré par les Allemands, il a été con staté que le mur du jardin présente ur trou d'obus à un hauteur de 1 m. 20 au-dessus du sol. La question polonaise Un avertissement Les Munchener Neueste Nachrichten relèvenl que ni le chancelier ni les autres orateurs du Reichstag n'ont parlé de la Pologne. On ne sait même pas s'il en a été question à la commission. " Le peuple allemand a cependant, disent-elles, un très grand intérêt à ce qu'on le renseigne bientôt sur la question polonaise C'est un intérêt politique autant que militaire. Le bruit a circulé il y a quelque temps, avec beaucoup de persistance, que l'accord s'était établi entre l'Allemagne et l'Autriche. Ce serait .très heureux, mais il serait encore mieux que nous apprenions enfin quelque chose de définitif à ce sujet. La Pologne a été conquise, au prix des plus grands sacrifices, par le glaive allemand et nous avons promis aux Polonais que sous une forme ou sous une autre leur indépendance nationale serait sauvegardée. " Les Polonais savent qu'ils peuvent avoir confiance en nous, nais tous ne sont pas des hommes politiques et il peut, dans certains milieux, y avoir une désillusion du fait que l'on ne sait toujours rien de définitii sur le sort de ce pays. Aussi longtemps qu'il en sera ainsi nous ne pouvons espérer une aide complète de la Pologne, parce que les Polonais craignent d'être abandonnés. En outre, politiquement, nous avons tout intérêt à faire de la Pologne une digue contre la poussée du slavisme. Enfin il ne faut pas oublier que l'Angleterre et 1? France font les plus grands efforts en ce moment pour obtenir du Tsar une promesse ferme sur le sort futur de la Pologne. Si le Tsar se déciçle, cela causera une excellente impression sur la Pologne et serait très ennuyeux pour l'Allemagne et l'Autriche. C'est pourquoi il nous semble urgent qu'on règle cette question entre Berlin et Vienne." L'alphabet latin au Japon Le Kievlanine annonce que le gouvernement japonais a décidé de remplacer les caractères nippons par l'alphabet latin. Une commission scientifique a été chargée d'établir une transcription rationnelle, ^'alphabet latin devra être enseigné, dès l'année scolaire 1917-11918, dans toutes les écoles du Japon. POUR LA PAIX DURABLE . LA RESPONSABILITE DE L'ALLEMAGNE DISCOURS DU VICOMTE GREY OF FALLODON La Foreign Press Association de Lon-t dres offrait lundi midi, dans la salle Vic-t toria de l'Hôtel Cecil, au vicomte Grey de Fallodon, un déjeuner qui par la s qualité des convives et par l'importance des choses qui y furent dites prit les 5 proportion d'un véritable événement. Nous notons à la table d'honneur aux t côtés de M. Coudurier de Chassaigne, président de la Foreign Press Associa-; tion : le vicomte Grey, la marquise Im-periali; M. Cambon, ambassadeur de France; Mrs. A. Lytleton, S. E. l'ambassadeur de Russie, Mme Misu, S. E. l'ambassadeur d'Italie, Lady Harcourt Smith, S. E. l'ambassadeur du Japon, 5 Mrs. Locock, S. E. le ministre de Rou-3 manie, Mrs. R. Devereux, S. E. le mi-t nistre de Portugal. Mrs. Harington Stuart; S. E. M. Paul Hymans, minis-; tre de Belgique à Londres; Mrs. E. ; Marshall, S. E. le ministre de Serbie, Miss Constance Drever, lord Newton, Mrs. A. Laye, lord Robert Cecil, Miss Mary Lyttleton, lord Emmott, Miss E. ; Asquith, lord Burnham. Dans la salle toutes les personnalités du monde diplomatique et journalistique. Le bureau de le section anglaise de l'as-i sociation de la Presse belge conduit par î son président, M. Flor. Burton et son vice-président, M. Heinzman Savino assistait à ces assises confraternelles. ; Parmi les convives : le réputé caricaturiste néerlandais L. Raemaekers, très ; entouré. Après que le chairman eut porté le toast traditionnel au Roi, M. Coudurier 1 de Chassaigne sut, en termes éloquents, souhaiter la bienvenue et faire l'éloge de : l'éminente personnalité qui malgré des occupations absorbantes avait tenu à honorer de sa présence ce déjeuner de jour-: nalistes. Le vicomte Grey prit ensuite la parole au milieu d'un silence impressionnant. Lord Grey après avoir rappelé les déclarations solennelles faites, récemment, par MM. Briand, Lloyd George et Asquith, ajoute : J'endosse tout ce qu'ils ont dit, mais, cet après-midi, j'aimerais à parler quelques instants, non pas au sujet des conditions de paix, qui ne peuvent être établies et formulées que par les Alliés réunis et non par l'un d'eux séparément, mais au sujet du but général que les Alliés doivent atteindre dans cette guerre. Pour cela je voudrais" vous demander de vous rappeler que nous ne devons jamais oublier comment la guerre survint ni quelles furent les causes réelles de la guerre. C'est précisément parce que la" guerre ne fut pas imposée à l'Allemagne mais fut imposée par l'Allemagne à l'Europe que nous devons avoir des garanties pour la paix future. En juillet 1914, personne ne songeait à attaquer l'Allemagne. Il fut dit que la Russie fut la première à mobiliser. Cela fut représenté en Allemagne comme une preuve que la guerre n'était pas une guerre agressive du côté de l'Allemagne. En réalité ce fut la répétition de la guerre de 1870. Il y eut une préparation pour la guerre et alors quand le moment choisi fut venu un effort fut fait pour amener une autre contrée à prendre des mesures défensives et quand ces mesures furent prises alors d'envoyer un ultimatum qui devait rendre la guerre inévitable. Pour ce qui est de l'invasion de la Belgique nous savons que des chemins de fer stratégiques avaient été construits en Allemagne et que tout le plan de campagne de l'état-major allemand était d'attaquer par la Belgique. Je voudrais voir ces faits examinés devant n'importe quel tribunal indépendant et impartial. L'empereur de Russie offrit de soumettre le différend au tribunal de La Have. Est-ce que c'est ce souverain faisant la proposition d'un tribunal d'arbitrage qui a imposé la guerre? A la veille de la guerre la France prit l'engagement de respecter la neutralité de la Belgique. L'Allemagne ne voulut pas le prendre. Quelle est la puissance responsable de la violation de ce pays? La Belgique sait aussi bien que tout Français et tout Anglais que jamais à aucun moment on n'eut l'idée que les soldats français ou anglais n'entreraient en Belgique autrement que pour défendre la Belgique contre une violation de neutralité entreprise par l'Allemagne.Pourquoi tous les efforts échouèrent-ils en juillet 1914? Parce qu'à Berlin il y . avait un désir de guerre et non un désir de paix (.Applaudissements). C'est parce que nous connaissions ce que' devait être la guerre et ses horreurs que nous essayâmes de la prévenir et c est parce que nous savons maintenant après cette terrible expérience, que nos alliés et nous-mêmes sommes déterminés à ce que la guerre ne finisse pas avant que nous soyons sûrs dans tous les cas que les générations à venir et que les nations à l'avenir ne soient plus sujettes à une aussi terrible épreuve. Les Allemands reconnaissent que leur plan a échoué mais qu'une autre fois ils prendront mieux leurs précautions. Ce plan consistait à écraser la France et la Russie tandis que l'Angleterre aurait été isolée et amoindrie. Lord Grey rappelle ensuite que l'Allemagne demanda à l'Angleterre de rester neutre sous certaines conditions, de fbrfaire à ses engagements concernant la Belgique et enfin de laisser à l'Allemagne les mains libres pour ce qui concerne les colonies françaises. C'est par quoi ce plan était de nous isoler et de nous humilier. Je demande à n'importe quel neutre de se dire; "Quel aurait été l'avenir de ce pays si le gouvernement britannique s'était un seul instant arrêté à ces offres?" Nous aurions encouru le mépris du monde. Nous ne pensons pas seulement à ce que l'Allemagne dit aujourd'hui. Il est bon de se rappeler ce que son gouvernement et son peuple espéraient quand la guerre éclata. Alors nous vîmes quelles furent ses ambitions réelles notamment en ce qui concerne la domination sur l'Europe. Dans cette guerre, nous avons engagé nos forces. Nous l'avons fait parce que la cause des Alliés est la notre aussi. Nous reconnaissons que pour tous l'unité est essentielle non seulement pour la victoire mais pour l'avenir. L'autre jour, je déclarai à un correspondant que, pour le moment, les neutres devraient travailler l'opinion pour amener un accord entre les nations afin d'éviter le retour de pareille calamité. Si les nations avaient été unies par pareil accord et vite d'accord et résolues à exiger en juillet 1914 que la dispute fût soumise à la, Conférence de La Haye et que le traité belge fut observé, il n'y aurait pas eu de guerre. Il est intéressant de noter que non seulement le président Wilson, mais M. Hughes, candidat à la présidence, supportent un mouvement qui tout en n'intervenant pas dans le conflit actuel, se tient prêt pour toute association internationale qui, dès que la guerre sera finie, aurait pour objet d assurer la paix dans l'avenir. L objet de cette ligue est d'insister sur l'observation des traités. Mais il faut plus que cela. Il faut un accord au sujet des méthodes employées dans la guerre. L'Allemagne se plaint de notre blocus, mais dès le commencement de la guerre, elle fit l'impossible pour empêcher l'arrivée des vivres dans ce pays. Et au sujet des mines semées au hasard dans les mers et des villes ouvertes devenues forteresses simplement parce qu'un croiseur allemand les a. bombardées ? Et les gaz asphyxiants et le torpillage des navires marchands, et les tentatives turques d'exterminer les populations chrétiennes sans que l'Allemagne intervînt ? Est-ce que les recherches de la science vont continuer à servir les moyens de destruction ? C'est une perspective qui menace 1 humanité. L'Allemagne, en faisant usage de ces moyens, fut une grande anarchiste qui a semé sur le monde une anarchie plus grande que celle rêvée par n'importe quel anarchiste. Nous avons vécu des années sous la menace du militarisme prussien, nous devons en être libérés à l'avenir. Nous sommes déterminés à continuer la guerre jusqu'à ce qu'il en soit ainsi, jusqu'à ce que la paix soit assurée à toute l'Europe, jusqu'à ce qu'il soit clair que tous les sacrifices que nous avons faits ne l'ont pas été en vain. (Applaudissements.) Le toast au corps diplomatique, auquel répondit avec une grâce toute charmante M. Cambon, ambassadeur de France, fut ensuite porté d'excellente façon, en anglais, par M. Georges Dus-sol, vice-président de la Foreign Press Association et clôtura cette assemblée qui laissera à tous ceux qui y assistèrent une impression profonde. Les réfugiés dans la province de Zélande Suivant les dernières données, il y avait au 1er octobre 1916, 853 réfugiés à Middel-bourg et 2.015 à Flessingue. Si on y ajoute ceux résidant dans les autres localités de la province, à l'exception de Sas-de-Gand La Çlinge, Terneuzen et Hansweert, on arrive à un total de 7.689 personnes.

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