La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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04 janvrier 1914
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s.n. 1914, 04 Janvrier. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3t9d50h34w/
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Dixième Année, — N° 465 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 4 Janvier 1914 La Pensée Organe hebdomadaire delà Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée «ta———^——|— BONNEMENT ANNUEL : \ • • • • Fr- ^-00 / Etranger .... » o.OO on s'abonne a tous les bureaux de poste RÉDACTION : 350, Chaussée de Boendaet. Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES s Un truite à forfait Pour is vente, abonnements, annonces, s'adresser à M A. Alkxandek, /. d ninistrateur-délégsé ADMINISTRATION : 13, Rue du (iazomètre. I Pour l'Orphelinat Rationaliste Total des 20 1res listes 24,683.03 Georges Dauby 10.00 M. E. Vanderborght *50.00 L,es époux Coyette-Jadin à 1 occasion de leur mariage 6.47 La Libre Pensée «La Fidélité» de Lob- bes 15.00 Collecte faite à la fête rationaliste d'Uccle chez Hoebreehts, par le cit. Ballegen 23,00 M. et Mme Maurice Fcron (sur liste 87 Mme Renson) 20.00 Sur liste 8 Mme Renson : René Hoëd 10.00 Inconnu 10.00 E. Baudart 10.00 Sur liste 86 Mme Renson:. Mme Giron 10.00 Mme Theyskens 5.00 Mme L. Philips 20.00 Mme H aurez 20.00 M. F. Renson 20.00 Sur listes 6 Mlle Elien: Anonyme 20.00 Anonyme 70.00 Sur liste [10 cit. (Ailard: Les typographes du «Peuple» 10.00 M . L. Lonfils, Ransarl 25.00 Mme L. Lonfils, Ransarl 25.00 M. D. d'Ostende. transmis par L. Ver- tongen 1.00 Collecte faite à Marchienne-au-Pont par le groupe des Soirées populaires rationalistes à la représentation des « Cagots». 18.36 M. RansClioff. Charlottenburg (Silé- sie) 5.00 MM. Debeys frères 10.00 25,096.86 Les souscriptions peuvent être envoyées à Mme Emile Royer, trésorière, 131 rue du Tyrol, St-Gilles. Du citoyen Mordicus, vieux timbres et étain. Vient de paraître MOÏSE. I. L'Exode. — Une brochure de la Bibliolhèque de la Pensée, due à la plume d'Eugène Ilins. Prix : 25 centimes ; les 10, 2 fr. ; le cent, 15 fr. Le tout franco. — Etranger: respectivement 30 centimes, 2 fr. 50 et 15 fr. RÈGLES DE CONDUITE pour les Enfants de Libres Penseurs par Mme Ida ALTMANN-BRONN Nous avons publié cet excellent travail en une brochure de huit pages que nous mettons à la disposition des groupes au prix de 30 centimes les dix ; 2 fr. 50 le cent et 20 fr. le mille. S'adresser 350, chaussée de Boeridael. LE CONFESSIONNAL par l'ex-abbé Jules CLARAZ Prix : 3 Fr. 50 S'adresser aux Bureaux de la Pensée Chansonnier de la Libre Pensée. — Librairie de la Libre Pensée Internationale, 6, rue de la Louve, à Lausanne. Prix, franco: 70 centimes. Depuis longtemps, on réclamait un recueil de chansons à chanter dans les réunions de libres penseurs. Le recueil dont il est question ici en renferme 42, avec les airs notés. Nous ne pouvons qu'engager les cercles de Libre Pensée à en faire l'acquisition pour corser le programme de leurs soirées. Nous en avons fait revenir un certain nombre d'exemplaires que nous enverrons à ceux qui nous en feront la demande, contre 70 centimes en timbres-poste. DEMANDE PLACE: Conducteur de travaux, au courant de l'architecture, la menuiserie? l'ébénisterie des plans et détails. Adresse: J. Kockx, 292 rue Losane, Anvers. I 91 4 L'Avenir Hier soir je pensais à l'année expirante, Et je constatais, plein de découragement. Que le char du progrès marchait bien lentement, Avec une lenteur navrante ! Ma tête s'emplissait de pensers douloureux ; Je me disais :« Quand donc le pauvre prolétaire Trouvera-t-il un peu de bonheur sur la terre '? Sera-t-il toujours malheureux ? » Pourquoi tous ces Crésus, toujours dans [l'allégresse,, Mangeant, buvant riant en des banquets sans fin ? Pourquoi ces millions de gens mourant de faim Et jetant des cris de détresse ? » Depuis près de trente ans nous isommes torturés Par les ensoutanés et par toute leur clique. Que de maux ont causés le Jéhovah biblique, Et Rome, et tous les tonsurés ! ». Je m'endormis enfin, et je fis un beau rêve, Rêve qui me remplit de consolations, Et qui vint, par bonheur, à mes réflexions, Apporter une courte trêve. Et ce que j'aperçus m'éblouit, me charma : ! La superstition se trouvait écrasée, Et l'église s'était transformée en musée. Voire en théâtre, en cinéma ; f I Les ratichons s'étaient enfuis des pi-esby' res | Plus de pape ! On avait ouvert le Vatican, i Où la foule dansait le tango, le cancan... Nul ne croyait plus aux mystères ! Du frère ignorantin, nos garçons délivrés Ne servaient plus de cible à ses instincts sadiques. Que de cafards étaient de fieffés impudiques, Des tartufes, des gens tarés ! t Comme on avait biffé Manitous et Fétiches, Flammes du Purgatoire et braises de l'Enfer, Et comme on se fichait de Monsieur Lucifer, De Jupin et de ses pastiches ! ! \ \ Des hospices partout, de vastes hôpitaux S'étalaient, remplaçant les couvents de nonnettes ; j Des calotins aivaient disparu les binettes ; On ne craignait plus les châteaux ! L'instruction, enfin, était obligatoire : Je voyais, j'admirais des écoles partout. Et des instituteurs instruits, zélés surtout. Et d'une honnêteté notoire. Les dormeurs reposaient la nuit sans cauchemar ; Les mourants, délivrés de la crainte du diable, S'éteignaient doucement, sans la peur effroyable De la Faucheuse au nez camard. Plus de rois sur la terre et plus de tyrannies. En tous lieux on voyait régner la liberté, L'égalité parfaite et la fraternité Dans les Républiques unies. Aussi les citoyens semblaient-ils s'amuser ! Huit heures de travail n'étaient pas bien pénibles Et l'ouvrier avait des heures disponibles Pour se distraire et reposer. Ils étaient bien payés, et les actionnaires Leur cédaient une part des bonis. Et d'ailleurs, On vous pensionnait largement, travailleurs, Quand vous étiez sexagénaires. Ayant enfin Conquis l'S. U., les électeurs Votaient comme ils voulaient sans qu'on pût [les contraindre, Sans que d'un créancier ils eussent rien à craindre, Les voix n'avaient plus d'acheteurs. Tout marchait à souhait, la joie était complète : L'ouvrier rigolait. Il gagnait tant d'argent Que le pays entier était sans indigent. On avait tous de la galette!... Un tramway qui passait le matin me tira De mes rêves charmants et pour sûr prophétiques Car ces choses bientôt deviendront authentiques, Car tout cela s'accomplira. Eh bien vous verrez poindre, amis, ces jours [prospères Qu'appellent ardemme.it et vos vœux et vos cœurs : Un peu d'efforts encore, et vous serez vainqueurs, Et vos fils béniront leurs pères ! Bruxelles, 31 décembre 1913. J. C. C. ; — M LA LIBRE PËNSÉa BELGE EN 1913 w Scission entre le Parti Ouvrier et la Libre Pensée On sait qu'un grand nombre des associations rationalistes belges sont composées de socialistes appartenant au Parti Ouvrier. Bien que leurs membres fissent déjà partie de sections de ce parti, ces associations ne s'en étaient pas moins affiliées à la fois au Parti Ouvrier et à la Fédération Nationale de la Libre Pensée. Des membres influents du Parti Ouvrier arguaient de ce fait pour prétendre qu'il pouvait admettre dans son sein des ligues et corporations ouvrières confessionnelles. Plutôt que d'admettre un tel élément dissolvant dans le parti, les associations rationalistes ont dénoncé leur affiliation, qui avait servi de prétexte à la proposition précitée.Ses,membres n'en demeuraient pas moins affiliés au parti, de par leur ligue on corporation, mais ils reprenaient leur liberté d'action comme association rationaliste. Cette décision rentrait d'ailleurs dans la manière de voir de la Libre Pensée belge, qui pense qu'on doiL s'occuper uniquement de rationalisme, dans une société de l'espèce, sauf à s'occuper de questions sociales dans une ligue corporative ou politique. Celte séparation ne pouvait avoir que d'heureuses conséquendes pour la Libre Pensée, qui put s'affirmer plus librement comme organisation indépendante. On l'a bien vu lors de la manifestation dont il sera question plus loin. D'un 'autre côté, ceux de nos membres qui ; font partie des ligues ouvrières, y main tien - i nent comme avant l'esprit de résistance aux ; envahissements du cléricalisme. i i La Fédéraîion Nationale La Fédérailoii Nationale"groupe" autour ci elle ! des Fédérations régionales et des sociétés isolées 11011 encore associées en fédération. Ces fédérations nationales sont les suivantes : Bruxelloise, Gantoise, Liégeoise, Flamande du Centre ,du Bassin de Charleroi ; de la Flandre Occidentale, de F Arrondissement de Louvain, de l'Arrondissement de Mons, de l'arrondissement de Nivelles, de Verviers et des environs de la Vallée de la Vesdre. Les sociétés faisant partie de ces fédérations jointes aux sociétés isolées, sont environ 250, comprenant près de '20,000 membres. La Fédération est dirigée par un comité nommé tous les ans par le Congrès et composé de ; treize membre;, dont trois désignés par la Fédé-î ration flamande. Le secrétaire général est Lu-j cien Vertongen (125, avenue de Solbosch, Ixel-les), le secrétaire de langue flamande A. Bo-gaerts (Smisstraat, 14, Gand) ; les secrétaires : Jean Robyn et Edouard. Danneels ; le trésorier : L. Van Brussel (70, rue du Canal, Louvain). Le Conseil Général siège six fois par an avec le concours des délégués de province. Le Congrès Le trentième Congrès de la Fédération Nationale s'est tenu à Bruxelles le 17 août. Dans la séance administrative du matin, il a surtout été question de l'organisation de la Fête de la Jeunesse. L'époque de Pâques a été maintenue et il a ét(3 décidé qu'autant que possible le second jour serait consacré à un voyage ai Bruxelles, ce qui donnerait lieu à une manifestation imposante de la Libre Pensée, comme cela a été le cas cette année. Dans la séance de l'après-midi, il est procédé à la discussion du projet de loi scolaire présenté par le gouvernement, lequel est conçu de façon à achever la ruine de l'enseignement public au bénéfice de l'enseignement congréga-niste.L'ordre du jour suivant a été voté à l'unanimité : « Considérant que le projet de loi Poullet ne vise à rien moins qu'à; la ruine de l'enseignement public, auquel il tend à substituer, à bref délai, l'enseignement confessionnel, dans la plupart des communes, » Les Libres Penseurs, réunis en Congrès le 17 août à Bruxelles, décident d'organiser un mouvement de protestation énergique contre cet infâme projet de loi, et engagent tous les Libres Penseurs, tous les anticléricaux à se joindre à leur protestation en prenant part à leur campagne de pétitionneraient, de meetings, de manifestations de toute espèce. » Les affiches seront affichées dans tout le pays. » Sur la question « La Libre Pensée et la question sociale», le Congrès adopte le rapport d'Eugène Hins, qui peut se résumer comme suit: «Si les libres penseurs ne se désintéressent pas du mouvement social, ils doivent, avant tout, comme tels, s'occuper de la propagande rationaliste et de la lutte contre le cléricalisme» Enfin, sur la proposition de Royer, le Congrès a voté à l'unanimité la résolution suivante : « Le Congrès, constatant que les libres penseurs ont été invités à se désaffilier comme tels du Parti Ouvrier, invite tous les membres de ce parti à entrer dans les groupes de Libre (1) Ceci fait partie de la brochure « La Libre Pensée Internationale en 1913 >,qui paraîtra prochainement. Pensée et à marquer ainsi l'importance qu'ils attachent à l'émancipation intellectuelle des travailleurs, inséparable de leur émancipation économique. » La lutte contre le projet de loi scolaire Dès que l'infâme projet de loi Poullet eut été livré à la connaissance du public, la Fédération Nationale a commencé une campagne de conférences, de meetings, de pétitionnements, C'est par dizaines de mille que les cartes de pétitionnement contre le projet ont été distribuées et expédiées à destination dès le premier mois. 11 fut décidé qu'après les vacances parlementaires, une grande manifestation aurait lieu el qu'on la ferait concorder avec la commémoration de Ferrer ; mais comme les débats ne devaient commencer que le mercredi 15 novembre, la double manifestation fut fixée au 19 novembre. Un Comité avait été nommé, ayant à sa tête le camarade Bayot, du Conseil général, assisté du camarade Van Brussel et d'autres dévoués. Il déploya des prodiges d'activité, grâce auxquels la manifestation réussit admirablement malgré l'hostilité inattendue qu'elle rencontra dans les partis anticléricaux, qui y voyaient une démarche prématurée qui lie pouvait aboutir qu'à un fiasco. Vingt mille manifestants défilèrent dans les rues de la capitale, aux sons de plusieurs sociétés de musique,, arborant des centaines de drapeaux. On put juger alors de la force déjà acquise par la Libre Pensée qui, à elle seule, avait pu fournir un tel contingent, et .nous fûmes presque reconnaissants aux partis politiques de nous avoir fourni l'occasion d'une telle démonstration.Après une station sur la Grand'Place, où les députés qui s'étaient joints à la manifestation promirent de prendre énergiquement, à la Chambre, la défense de l'école publique, ijyyiacée, le cortège se dirigea vers la place Ferrer, où Eugène Hins et le député Pépin haranguèrent la foule. La discussion du projet de loi a été interrompue à l'approche des vacances de Noël pour reprendre après la nouvelle année. Dans celte situation sans issue, la Libre Pensée s'est prononcée immédiatement pour la « grève parlementaire ». Dans sa séance du 7 décembre, le Conseil I général a voté la résolution suivante : «Le Conseil général de la Fédération Natio-| nale des Sociétés de Libres Penseurs, réuni à Bruxelles le 7 décembre 1913, » Rappelant ses déclarations antérieures et constatant que le gouvernement et la droiti ne veulent tenir aucun compte des amendements réclamés par l'opposition au projet de loi scolaire ; » Attendu que le vote du projet serait donc un véritable coup de parti provoquant manifestement l'opinion publique anticléricale ; » Adjure les deux gauches de s'entendre pour refuser leur collaboration à ce projet odieux en déclarant la grève parlementaire ; » Se déclare convaincu que ce geste éner-que et viril serait applaudi et soutenu par tout le pays anticlérical, » Et juge que, dans les conjonctures présentes, serait traître à son pays dont l'avenir est enjeu, celui qui ne comprendrait pas son devoir de légitime défense. » Le cinquantenaire de la Libre Pensée de Bruxelles (1863-1913) a été célébré le 19 janvier, dans les salons modernes de la Brasserie Flamande. C'est d'elle que sont sorties les «Fédérations Nationale et Internationale de la Libre Pensée, et beaucoup d'autres organisations, telles que la Ligue de l'Enseignement, l'Ecole des Infirmiers et Infirmières laïques, l'Orphelinat Rationaliste, etc. Parmi les nombreux témoignages de sympathie lus par le président Lucien Vertongen, au début de la séance, figurait une lettre de l'illustre et vénéré Ilaeckel. Après un exposé par le président de l'activité de la société durant ce demi -siècle, Hector Denis prit la parole au nom de la Fédération Internationale dont il était le président; puis ce fut le tour de Gaston Hublard, secrétaire-général de l'Union Nationale, des Libres Penseurs de France. Jules des Essarts et Hector Conreur apportèrent le salut des Fédérations de Charleroi et du Centre. Albert de Paepe parla au nom de l'Association Générale des Etudiants de l'Université Libre; le docteur Jacques au nom de l'Ecole des Infirmiers et Infirmières laïques et. Mlle Fanny Epstein au nom de la Libre Pensée du Grand-Duché de Luxembourg. Le souvenir de cette belle fête est conservé dans un «Liber Memorialis», qui forme un beau volume o rné de portraits, imprimé chez Kumps-Robyn, 25, rue Scarron. Fête de la Jeunesse Cette fête, comme les années précédentes, a réuni, le lundi de Pâques (nous ne sommes pas admis à décider des jours de congé), les enfants de diverses part:es du pays en une grande manifestation à Bruxelles. Mais cette année, la fête a emprunté des circonstances au milieu desquelles elle se célébrait, une importance excep-

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