La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain

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17 juillet 1914
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s.n. 1914, 17 Juillet. La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kd1qf8m815/
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N 28. — 18e Année. Journal hebdomadaire paraissant le vendredi. — 5 CENTIMES Vendredi 17 Juillet 1914 LA SEMAINE GANTOISE pP^mP pwBH|| 1 Abonnement : 3 fr. par an On s'abonne à tous les bureaux de poste ||| j et aux facteurs en tournée. * € JOURNAL DES FAMILLES I Les manuscrits non insérés ne sont pas rendns Abonnement : 3 fr. par an —*— Les annonces sont reçues au bureau du journal. Les copies et les textes d'annonces doivent parvenir au plus tard le mardi au bureau du journal. RKDACTIOi^ : 106, Boulevard de l'Heirnisse - GAND - BUREAUX et ADMINISTRATION : E. TABOUREAU, éditeur 120, rue de la Caverne, GAND Il sera rendu compte de tous les ouvrages dont 2 exemplaires auront été envoyés à la rédaction. i 16) THÉÂTREJATHÉ Réduction de 50 % à toutes les places accordée aux lecteurs de LA SEMAINE GANTOISE sur présentation de ce coupon n°16,valab.du 17 juillet au jeudi soir 23 juillet Dimanches et fêtes exceptés. V MUSIQUE * —*— Un joli morceau de musique pour piano sera remis à tout nouvel abonné à LA SEMAINE GANTOISE. Cette page d'album est très bien éditée et sa couverture est charmante et des plus suggestive.▲AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ^ ^ >}c >}c ^ >!< >K A travers Gand —4M—~ Sur le canal de Ternenzen Plusieurs de nos concitoyens auront, sans aucun doute1, mis à profit le congé traditionnel, à l'occasion de la kermesse, pour faire une excursion à Selzaete et Terneuzen, et pour aller même jusqu'à Flessingue ou Middelbourg. Quelques notes sur notre précieuse voie maritime ne manqueront donc pas d'intérêt dans ces conditions. La partie belge du canal de Gand à Terneuzea s'étend depuis le mur de front amont du barrage du- Tolhuis à Gand jusqu'à la frontière hollandaise sous Sel-zaete, sur «ne longueur de 17,495 mètres. Sur le territoire hollandais la longueur du canal est de '15 kilomètres 350 mètres. Les bras de Langerbrugge et de Roo-denihuize, dont les longueurs respectives sont de 1,464 mètres et de 3,610 mètres, sont en lilire communication avec le tronc principal du canal. Ce dernier est traversé par huit ponts, depuis les nouveaux bassins à Meule-stede.A ceux qui se rendent annuellement à Terdianck nous signalerons que sur le territoire) belge la largeur du fil de< l'eau est au moins de 97 mètres, celle eu plafond" uniformément de 50 mètres, et la profondeur de 8 m. 75. Tous les ponts possèdent des passes navigables de 26 mètres de largeur utile.; seuil le pont de Meulestede, à l'amont du nouveau bassin, n'a que 17 mètres de largeur. Les navires d© mer, qu'ils soient en marche ou qu'ils stationnent, doivent arborer le pavillon de la nation à laquelle ils appartiennent. Il est défendu de déployer sur les navires des voiles car rées ou des bonnettes. La plus grande des écluses maritimes du Sas de Gand a 200 mètresi de longueur utile sur 26 mètres de largeur ; l'autre a 110 x 12 mètres . Il y a unei troisième écluse de plus petites dimensions, pour la batellerie. Il existe également trois écluses à Terneuzen dont la plus grand© peut donner accès à des steamers mesurant jus qu'à 173 mètres de longueur. Pour ceux qui vendent faire une promenade dans les diverses parties du port de Gand, voici quelques indications com plémentaires : I. Bassin du commerce: longueur, 1,600 mètres ; largeur, 110 mètres, a) Dock (rive gauche): longueur de quai, 800 mètres. Entrepôt, 6 étages; superficie, 60 x 400 mètres, b) Petit dock (rive droite) : longueur de quai, 900 mètres. II. Bassin au bois: longueur, 230 mètres ; largeur, 125 mètres. III. Avant-Port : longueur du bassin, 1,100 mètres. Surface, 102,000 mètres carrés. IV. Nouveau -bassin : longueur, 2,125 mètres; largeur, 180 mètres; surface d'eau, 360,000 mètres carrés. La kermesse communale La caractéristique de la kermesse gantoise de 1914 aura été 1© temps exceptionnellement beau dont nous fûmes gratifiés pendant les trois journées traditionnelles des fêtes, ainsi que l'énorme différence en tre le programme de cette année et celui de 1913. Comme " clou " on a eu, jusqu'à présent, la célébration du cinquantenaire de l'Association royale athlétique " La Gantoise " par la remise officielle d'un nouveau drapeau à l'hôtel de ville, et par plusieurs réunions sportives qui eurent lieu en présence d'un grand concours de monde. L'illumination de la place d'Armes fut plus brillante que jamais grâce aux cinq" mille empoules multicolores qui remplacent les anciens lampions. Jamais on ne vit affluence de monde aussi considérable que lundi entre dix heures et minuit. Quant au bal, qui n'a plus du tout le caractère des " kloefkensbals " d'an tan, il a été très animé en même temps que fort " chic ". Les courses n'ont pas attiré, à beaucoup près, 1© nombre habituel de curieux à la plaine St-Denis, aussi le " retour " fut-il plutôt maigre. Heureusement, la chaleur aidant, les cafetiers de la chaussée de Courtrai n'en ont pas moins fait d'excellentes affaires. Il en fut de même lundi soir pour ceux de la place d'Armes et du marché aux Grains. La fête de nuit du Casino mérite une mention toute spéciale pour sa pleine réussite, en attendant la superbe exposition de roses et autres fleurs-coupées qui s'ouvre dimanche prochain, pour se fermer le lendemain, lundi. — (Avis aux amateurs) . Trois fois on s'est disputé les places au Théâtre flamand, car il n'est pas -difficile de faire des salles pleines... quand le spectacle s© donne " gratis pro-deo à l'œil ". Signalons, enfin, à l'attention de nos lecteurs, qu'ils feront d'intéressantes visites aux expositions du "Nijverheid en Wetenschappen" (salle Guillaume Tell), et de la Chambre syndicale provinciale der arts industriels (Université, rue des Foulons), à l'exposition d'art d© l'Hôtel lloyal et à celle d'eaux fortes, installée dans la salle Taets, ru© du Soleil. SPIROU. Un bienfait inattendu —4»— Le public n© paraît pas encore s© rendre compte suffisamment de ce que, petit à petit, le cinéma, grâce à la faveur progressive dont il bénéficie, nous achemine vers une épuration du théâtre en général et vers une véritable renaissance du théâtre littéraire. Actuellement, nous traversons une crise, une période un peu confus© et embrouillé© par la multiplicité des talents mis en œuvre pour la production de pièces et de scénarios. Mais -cette fièvre se calmera, bientôt ; l'horizon s'éclaircira et l'œuvre dramatique, retrempée aux sources de la vie profond© et de l'art, resplendira d'un éclat neuf et durable comme celui des grandes réalisations classiques. L© public, en effet, qui n'est pas si mauvais juge qu'on le croit généralement, fera bientôt une distinction très netto entre le plaisir qu'il exigera 3e l'écran et celui qu'il réclamera d© la scène. De part et d'autre, les jouissances acquises seront estimables et pourront être, dans un domain© différent, apparentées au grand art. L'essentiel, pour le théâtre surtout, c'est que la stricte séparation existe et que la rampe reconquière le prestige supérieur et noble qu'elle n'eût jamais dû laisser contaminer. Car aujourd'hui nos auteurs s'improvisent indifféremment arrangeurs f'e films et écrivains de comédies ; les nécessités de l'un et de l'autre métier se confondent pour eux et de là vient ce nombre incalculable de pièces de théâ tre parfaitement insipides et ridicules, où l'action extérieure est tout, 1© fond et la forme rien, que les sourds peuvent comprendre et suivre d'un bout à l'autre sans difficultés, le texte étant ramené à sa plus simple expression : sauts de carpe, mimiques, gestes exubérants, monosyllabes et phrases télégraphiques. De là alors on tire des canevas de film® auxquels on est tout étonné de trouver une valeur insoupçonnée.... Erreur de distribution, tout simplement. Mais cette erreur, je le répète, 1© publie, un jour ou l'autre, ne la tolérera plus. Au théâtre, où il paye plus cher, il voudra, avec raison, un spectacle plus substantiel, que relèveront la finesse de l'analyse psychologique et les beautés littéraires du style. Ce jour-là, chacun sera de nouveau roi dans sa demeure ; il n'y aura plus du tout question do concurrence ; il ne faudra plus aller au cinéma pour voir " Bri-tannicus " et au théâtre pour entendre "Mon Bébé". A. CAVENS. Enfants trouvés et aMennés11 —$>^4— ni Voici une belle bague en or, avec une pierre sculptée figurant deux cœurs percés d'une flèche et accompagnée d'une lettre aux termes touchants et navrants. Sur un fragment de papier fort on lit: "Ayez soin de cet enfant, von- ne le, garderé pas longtemps...- on vous la porté le 20 may 1745." Au-dessous, un cachet bizarre à la cire rouge : deux enfants ou anges tiennent chacun en main un cœur enflammé, surmonté d'une couronne comtale ; antre les deux enfants se trouve une têt« de mort ; au-dessus, ces mots : elle seule nous sépare." Sur beaucoup de "marques" on a inscrit l'endroit où l'enfant fut trouvé : "op de trappe van de recollette, aen het kleyn vleeshuis, op de niuwe graénmert, aen d'auw© pasterye, op capelle kerkhof, etc." L'administration avait la fâcheuse habitude de donner aux enfants trouvés des noms par trop significatifs, comme Du portail. Dutour, Portael, Aen den Boom, etc. Aujourd'hui, on donne des noms n'é voquant pa.s la triste origine de l'enfant, et la dénomination ignominieuse, comme l'appelle l'historien Diercksens,d"'hospice des enfants trouvés et abandonnés" a été remplacée par "hospice des enfants assistés". Grâce à l'établissement des tours, les naissances illégitimes progressèrent dans une proportion formidable : le nombre des enfants trouvés qui, en France, était, ©n 4810, de 55,700, s'éleva en 1815, à 84,000, ein 1823, à il 11,400, en 1833,. à 164,000. En Belgique, le nombre des enfants trouvés doubla. La loi du 30 juillet 1834 (recueil des lois et arrêtés 1834-35) — qui a réglé le mode d© paiement des frais occasionnés par les enfants —, n'ayant plus parlé des tours, qui, d'ailleurs, n'étaient guère ©n faveur auprès des populations, on en concluait qu'ils pouvaient être supprimés. Le silence de la loi était l'expression du désir formel de les voir disparaître. Ans si y renonça-t-on dans diverses villes, notamment à Mons, en 1850. Mais déjà à partir de 1823, certains des huit tours du paysi avaient été fermés. Mais l'hospice d© Bruxelles reçut le contre-coup de cette suppression. En outre, un© surveillance exercée pendant quelques mois, permit d'acquérir la preuve que les enfants étaient déposés presque exclusivement par des femmes tenant des maisons d'accouchement et par des .porteuses salariées de la province et de l'étranger (rapport annuel du collège échevinal de Bruxelles, du 4 octobre 1852). Notons qu'à Gand, il a été établi, que de 1843 à 1846, une femme avait déposé au tour 52 enfants de Lille !... y Après une longue correspondance entre les hospices et la ville de Bruxelles, et après mûre délibération du conseil communal, et étant donné que diverses dispositions arrêtées en vue de diminuer le (1) Voir les numéros des 3 et 10 juillet. Prime de la valeur de l'abonnement à « La Semaine Gantoise » Prime offerte gratuitement à toute personne qui prendra un abonnement d'un an au prix de 3 fr à « La Semaine Gantoise >, journal hebdomadaire de famille, instructif et récréatif. Aucune prime n'est aussi éminemment utile dans les familles. Elle consiste en un beau volume (relié en percaline rouge du plus bel effet) Il comporte près de 1000 pages de texte, illustrées de nombreuses vignettes. Ce livre intéressant traite de Médecine, d'Hygiène et de Pharmacie domestiques. C'est un ouvrage à la portée de tout le monde et il est considéré comme indispensable dans tous les ménages. Il enseigne ce qu'il faut éviter pour conserver la santé, ce qu'il faut faire pour soulager les maladies chroniques; les moyens de remédier aux accidents les plus communs et il indique les propriétés des remèdes usuels les plus efficaces. Ce livre «ntièrement refondu, considérablement augmenté, est illustré de nombreuses gravures. 11 jouit d'une réputation universelle; d'ailleurs il en est à sa 28e édition. Le nombre d'exemplaires disponibles étant limité, la direction du journal prie les souscripteurs de remplir au plus tôt le bulletin publié à la 4e page et de l'adresser immédiatement avec le prix de l'abonnement au journal, à l'é îiteur, rue de la Caverne, 120. où la prime leur sera remise. nombre des abandons d'enfants n'avaient pas amené le résultat désiré, le conseil communal vota, le 20 décembre 1856, la suppression du tour, mais le bureau de recueillement fut maintenu. (Bulletin communal, page 585). Des mesures furent prises pour secourir efficacement les filles-mères, et la décision prise d© ne plus accepter 1© délaissement d'enfants nés à la Maternité, réduisit le nombre des admissions à l'hospice des enfants trouvés des neuf dixièmes environ. Pour donner une idée de l'importance de la question dont nous nous occupons ici, il suffira d'extraire des statistiques deux chiffres suggestifs : de 1806 à 1859, on admit à l'hospice 22771 enfants trouvés et 5862 enfants abandonnés, soit, en moyenne, par an, 427 trouvés et 110 abandonnés. A Anvers, la proposition de la suppression du tour se heurta aux objections du conseil des hospices. M. Geudens nous apprend que le tour recueillit en moyenne, par an, 55 enfants ; à certaine époque, il devint comme un dépôt central et l'administration communale voulut aller jusqu'à appréh©nder ceux qui venaient y déposer des ©niants et impliquer les sages-femmes et les accoucheurs dans la recherche des naissances occultes. Mais la thèse majeure du conseil des hospices fut que 1© tour devait avoir un accès libre et secret en même temps. Le conseil des hospices entrevoyait un développement de la criminalité, dont les jeunes êtres deviendraient les victimes, avant ou après avoir vu 1© jour (lettre au collège, du 17 avril 1858). Philanthropes, administrateurs, magistrats communaux, publicistes et économistes! se remuaient à l'envi, pour et contre le maintien ou la suppression. Celle-ci fut effectuée, le 31 juillet 1860, à minuit. A ce moment précis, le timbre avertisseur retentit encore une fois. L'enfant recueilli, le dernier, reçut les noms de Joseph Finis. Le tour de Gand, qui avait été ouvert en 1820, fut fermé le dernier, en 1863. Les archives et comptes des administrations charitables démontrent qu'au point de vue matériel, les effets de la suppression des tours amenèrent une réduction de dépenses, par suite de la diminution du nombre des abandons. Nous ne saurions aller plus loin, sans franchir un domaine qui n'est pas 1© nôtre : celui de la criminalité. Le tour était, ©n tout cas, une provocation à l'abandon des enfants, un encouragement à l'immoralité et il aboutissait fréquemment à l'infanticide déguisé, vu la cause de la mortalité chez les enfants trouvés. En effet, dans un travail fait sous la direction de M. Wael-broeck-Rolin, secrétaire des hospices de Gand, on trouve une statistique effrayante. La moyenne du nombre d'abandons, en c©tte ville, était de 133 par an. De 1830 à 1852, 68 p. c. de ces enfants meurent avant leur douzième année (en 1850 : 80 p. c.). Les causes de ces décès étaient l'absence de soins avant l'abandon, les vices de constitution, et l'état précaire de la santé (20 p. c. portaient les traces d© la syphilis). Des constatations analogues furent faites à Anvers. Des lois ont fixé la situation des enfants trouvés au point de vue d© leur "domicile de secours" (lois du 18 février 1845, du 14 mars 1876, d© 1891, etc.) ; je ne m'y arrêterai pas, ceci étant du domaine purement administratif. Au point de vue de leur éducation, de leur entretien, ils sont aujourd'hui confondus avec les orphelins. Comme eux, ils sont confiés à des nourriciers ou élevés dans des hospices, mis ©n apprentissage, inspectés par des fonctionnaires ; comme eux, ils peuvent, s'ils font preuve d'aptitude, faire des études moyennes. La tare originelle qu© les lois elles-mêmes leur imprimaient au front, est effacée ! FIN. L. TERNEUS. CHRONIQUE MÉDICALE Respiration artificielle J'éprouve une peine réelle lorsque j© lis dans un journal le récit d'une mort par asphyxie, écrit» 1© docteur Pierre Schuind dans la "Meus©". Cette semaine encore, deux malheureux, d© jeunes Liégeois, tombaient empoisonnés par le gaz d'éclairage dans une chambre d'hôtel, à Ixelles. Je ne sais s'ils sont morts tous les deux, mais ce qui est certain, c'est que l'un a succombé. Ils s'en étaient allés visiter la capitale, les pauvres, sans se douter du malheur affreux qui les y attendait. C'est tous les jours que sa produisent des cas d'asphyxie, les uns accidentels, les autres voulus par ceux-là même, qui ©n pâtissent. Les causes qui produisent l'empoisonnement du sang — car l'asphyxia est un véritable empoisonnement ■— sont nombreuses. Elles sont d'ordre mécanique, les unes, et les autres d'ordre chimique. Celui qui se noie, se passe un nœud coulant autour du cou, celui qui s'introduit u î corps étranger dans le larynx ou subit la strangulation, ne peut plus aspirer l'air que réclament ses poumons, parce qu'un obstacle s'oppose à son entrée. Cet obstacle, quel qu'il soit, constitue une cause évidemment mécanique. Autre chose est, si l'individu respire dans un air vicié par un gaz méphitique, ce qui s© rencontre dans les atmosphères viciées par les seuls déchets de la respiration humain©, par les gaz s'échappant d'un four à ohaux, par ceux qui stagnent au fond d'un puits, par le gaz d'éclairage. On peut dire alors qu© l'on a affaire à une cause purement chimique; à l'air absorbé si© mélange' un produit gazeux dont l'introduction dans l'organisme est incompatible avec la vie, si toutefois cette introduction est massive ou prolongée à petite dose. Quoi qu'il en soit, la personne asphy xiée ne respire plus ; elle est bleue et froide puisque le sang, véhicule d© la, chaleur animale, a cessé de circuler. Ces symptômes sont suffisants pour permettre à celui qui les connaît d'établir son diagnostic et surtout d'agir énergique-ment afin de rappeler 1© malade1 à la vie. Comment s'y prendre pour arriver à cet heureux résultat? Ce qui s'impose, est tout d'abord d'éloigner la cause productrice de l'asphyxie.Il faut transporter le sujet dans une atmosphère pure, desserrer ses vêtements et pratiquer cette admirable respiration artificielle à laquelle on doit d'avoir sauvé tant d'existences en péril ifnmi-nent * Pour éloigner la cause, il faut enlever l'obstacle, corps étrangers, liens enser-

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Cet article est une édition du titre La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain appartenant à la catégorie Gent, parue à Gand du 1910 au 1914.

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