L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 24 Août. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k76908/
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"77eANNEE N» 281 PsMif soas ie contrôla lie l'asterHé" militaire allemasie LE NUMERO : 5 CENTIMES Mardi et mereredf, 24 ef 25 août 1915 Tarif des annonces Ann. 2« page, la lig.0.30 fc~ notaires, avoues, huissiers, directeur * de vente, la lig-. 0.30 Annonces finano. » 0.4QNécrologie» 1.00 Faits divers tin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2.00 Réparations judic.» 2.00 Des- remise? sont accordées proportionnellement au nombre des insertions demandées. On traite à forfait pout les annonces périodiques* S'adr. bur. du journal. ABONNEMENT ANNUEI* JOURNAL QUOTIDIEN Pour Namur. « Pour la Belgique » 12.O0T U.QO fr.fr. LA GUERRE ta guerre a l'Ouest .o^01?? * i°iméS *° à^ pf" ** "■** S"?* I xeUes ',uoduChenil, et finira place St-AubaüiJ 1914. L'avoine a été, en plusieurs endroits des— Flandres, renversée par les rafales de juin. Les pommes de terre ont beaucoup» souffert de la S neufs eé mur, 867$: daises sment . anti té dis857^ #v SAMUR yuan tarreanx DUT I, NAMÜR 1346800 its Portland^ Tuyaux en bé« ; icjdro (chaux 3rnements en riqaeslégèfes. riaux de eon-. MULDEN » arton bitumé. IT~ lïSOOME \MUR liimiquee pour' t vernis. BroaT Ioniales. Con£ hocolats. réfiés. 8844- T-ÉELOTi ID COLLISNON ue ie voya- plus partie de ié,ses Cognacs' > de la orme confiée actuelle Nainur.8730 IrUYAUX \¥ D et FilS NAMUR RobSuÊttoiria icétylène fines, Aciers, 'poutrelles et il, Brancards 784* lir toitures. \tes directions. Cigares Cigarettes hndée en i890) 8338 |> (prolongement (NAMUR) m luser et pavénreat» jn réunis 38 htes et peintres 7107 IRIER fiante-Nauiup r ■ S MARS la Belle Ccnfeépreeset Entente* beautés. Toilëa In tous genres, Jerie, ganterie*, (pluies, corsets? unes et enfants. mesures. 75531 | astiques'; rend à do011611*0$ ELLERtES JUTE me ire locde et à Fou» laine-l'Evêqué* ;iRE informent! Us ont repris îaulé putes espèces de? Ficelles, Chan|nbal!açGS| neuf» onsidérables #» lès (twnfrtgei'.cSp. livrées ffflttCfl 66g* TBAUX mca et le plu» apoplexie, lis^ements. îr. 25. Irmaeies du pays^j ros : Laboratoire 618% llanraedt, D.?bau?i* |ns André efc Aiw îhom; Charier oit I; Liâgs : Dricssen» livario, Tuiamer»îj Isseurs, NAMUR pur toitures. p pain véritable |ampes aeétyïlne»'lotions. Toiles % je, Pcô!e?ie, eii?lins, prix except»: l'iêtel »j sur Us réchao* e à domicile aucs 525* ATIFS r-iques réiVa«|rf ! mire 4, 6. 9? 867* & UTILES" marché GOSSELIES ar revendeurs LVAUX, Nygyr Communiqué allemand Berlin» 23. — Ce matin une flotte ennemie, composée d'environ 40 bateaux, est appirue devant Zeebruggej elle disparut dans la direction NordOuest, après avoir été bombardée par nos batteries côtières. Dans les Vosges, de uouveaux combats se - livrent au Nord de Munster, sur la ligne Lîngekopf-Sohratzmânnle-Barrenkopf. De fortes attaques françaises leur permirent hier soir d'occuper une partie dejaos positions.Des con-treattaques rejetèrent l'ennemi au Lingekopf. Sur le Sehratzmânnle et le Barrenkopf ,de violents combats de nuit, ayant pour objet cer. taines parties de tranchées, durèrent toute la cuit. Nous avons fait prisonniers environ 30 chasseurs alpins. Au Sud de Lille, près de Wavrin, nous avons descendu un aéroplane anglais. Communiqués françaispans, 22 août, 3 h. après-midi, — En Artois, notamment dans la région de Neuville et de Roolinoourt, activité marquée des batteries ennemies violemment contre-battues par notre artillerie. Canonnade réciproque assez vive dans la région de Roye, sur le plateau de Quennevière, sur le front de l'Aisne et autour de Reims. En Argonne, on ne signale que des. lottes d'engins de tranchées, en particulier aux Courtes-Chaussées. En Woe^re, combats à coups de bombes et de grenades au Nord de Flirey. Dans les Vosges, région de la Fecht, simple canonnade. Paris, 23. — Dans les secteurs de Souchee et de Neuville, fusillades et combats à coups de grenades sans engagement d'infanterie. Dans les Vosges, région de la Fecht, aussi canonnade sur les crêtes du LingeBovrenkopf-Langres. En un combat à la suite d'un tir de préparation particulièrement efficace, nous nous sommes emparés de quelques tranchées alle-. Dans la journée du 22 août, 00s avions ont f{ ne smpnunt En Angleterre Le service obligatoire Londres, 23. — Le député Thomas vient d'annoncer, au nom de 300,000 cheminots, qo'ils ont décidé d'opposer one résistance violente à toot projet de service obligatoire; L' « Economist » dit qoe le Parlement actoel n'a pas le moins do monde le droit moral de proposer le service Saint-Siège LES OBSEQUES DU CARDINAL VANNUTELLI Samedi ont eu lieu les funérailles, du cardinal Vannutelli dans l'église de San Giorami Fiorentini, l'église titulaire du cardinal défunt, qui était remplie de fleurs. Parmi les personnalités présentes, citons les cardinaux Vannutelli, Gasparri, Sotti, Seraf in! , di Belmonte, Merry del Val, Delia Volpe, Vlco, Cassette, Bisletti, Lega et Billot; les membres de l'antichambre papale, chevaliers de Malte et du Saint-Sépulchre; les chargés d'affaires de Belgique, Hollande, Colombie, Argentine, Russie, Espagne, Brésil et de nombreuses personnalités ecclésiastiques. Le cardinal Cassetta- a donné l'absoute. Après l'office, le corps fut transporté au cimetière de Campovirano et déposé dans le caveau de la Sainte Congrégation de la Propagande de la Fol. Perse La situation s'aggrave en Perse L'Agence télégraphique de Pétrograd publie une dépêche de Téhéran d'après laquelle les consuls russes et anglais de Kermandsohah sont empêchés, par de? bandes d'insurgés, de retourner à leur poste. Le gouvernement persan serait absolument impuissant, tant que la brise ministérielle durera. Aux environs de Bouchir les établissements de la «British India Company » ont été démolis. (Les communications entre Bouchir et Schiraz sont interrompues. Les attaques contre les Anglais se multiplient. ENVOI DE TROUPES RUSSES Frontière hollandaise, 22. =— On annonce de Pétrograd qu'en raison de l'anarchie croissante et du mouvement antirusse et antianglais en Perse, la Russie y a renforcé ses troupes. CONTRE LES ANGLAIS Londres, 22. — Le consul anglais de Bouchir a été nommé gouverneur de la Perse méridionale. Partout, où cela se pouvait, le drapeau anglais a été hissé. Le nombre des troupes anglaises débarquées ne dépasserait pas 3,000. On prépare une résistance opiniâtre, si les Anglais s'aventurent à l'intérieur. Lee tribus de la Perse méridionale ont décidé de déclarer la guerre sainte. — Un télégramme venant de Constantinople annonce que l'occupation par les Anglais duport persan de Bender-Buschir et la nominationdu consul général anglais en qualité de gouverneur de la ville ont provoqué de l'émotion dans lapopulation du Sud de la Perse. Les consuls anglais et français qui avaient fui à Hamad am, etqui se disposaient a rentrer à leur poste, ont étéarrêtés en route par le mauvais temps. —o, . Les Italiens en Abyssinre - D'après un télégramme adressé do Caire â la * Dépêche de Lyon », la situation en Abyssinie serait devenue très grave. Le ministre italien â Addis-Abeba vient d'aviser Rome qu'il est nécessaire d'envoyer des troupes parce qo'on moovement xénophobe serait imminent. ITANS L'AFRIQUE PORTUGAISE Frontière hollandaise, 23. — On mande de Lisbonne qu'un détachement portugais est entré le 13 4 Kuamato et, après un combat, a occupé le fort de cette localité le 15. Le chef Soba et ses partisans se sont enfuis. (Il s'agit d'une révolte dans le Sud de l'Afrique portugaise.) Attentat révolutionnaire en Chine Londres, 21. —- On mande de Shanghaï au « Morning Post » qu'un révolutionnaire chinois a perpétré on attentat contre le gouverneur militaire de Shanghaï, l'amiral Sheng. Au moment où le gouverneur se dirigeait vers le bateau qui devait le conduire à Pékin. one bombe a été lancée. L'amiral n'a pas été atteint. SUR MER LE SOUS-MARIN « E f3 .. Copenhague, 22. — L'attaché naval anglais est arrivé de Christiania à Copenhague. Il a été amené par un torpilleur danois à l'île de Soltholra, où, après avoir examiné repave du sousmarin E 13, il a eu un entretien avec le commandant du bâtiment, échoué. On pense que le gouvernement anglais acceptera l'offre faite par le gouvernement, danois d'amener les corps des marins qui sont tombés dans un port anglais. Les cercueils se trouvent au chantier naval; ils sont couverts de couronnes par la colonie anglaise et par les équipages des navires de garde et des torpilleurs danois. Londres, 22. •— On annonce que l'Arabie avait pour 200,000 dollars de valeurs américaines â bord. Ce fait aurait provoqué une baisse passagère du change à la Bourse de New-York. Paris, 23. — Le nombre des victimes de l'Arabie s'élève à 59. NAVIRES COULES Brest, 22. — L'agence Havas mande que le vapeur anglais CartersioeU, venant des EtatsUnis, en route vers l'Angleterre, a été coulé par un sousmarin allemanaVL'équipage serait sauvé. Le Carier swell avait un chargement de grains. Le vapeur pétrolier belge Naguestan et 3 voiliers ont également été coulés. Christiania, 22. — Le vapeur Sverrbo'rg, qui a été torpillé, se rendait de Cardiff en i charge'* de charbon; il était assuré pour 430,000 couronnes. D'après un télégramme du capitaine, il a été torpillé par un bâtiment inconnu, à 8 milles anglais nu large de Trevose Head, au Nord-Ouest des îles Scilly. L'équipage a été amené à Cardiff; un chauffeur a été grièvement blessé et a dû subir l'amputation d'une jambe. L'armateur du vapeur Magda, dont on a annonce la destruction, a reçu un télégramme du line, qui déclare que le navire ;i été torpillé à 10 milles au large de Trevose Head. L'équipage a été sauvé et amené à Falmouth par le vapeur hollandais Pomona. L'équipage du vapeur torpillé Tello. dont on étail jusqu'à présent sans nouvelles, a'débarqué hier, sain et sauf, à Hambourg. DES GRENADES COUTEUSES Un rapport officiel de la commission anglaisepeur le contrôle ({>■-. finances constate que certainetaine-»grenades, employées dans la flotte britaniimnent au prix vraiment coquet de 320 1'ing. UN BU l\ .''.. — I,'Union des assureurs p«te Liverpool publicses pertes depuis le leivier jusqu'au 31 mail des pertes en vu- peursà 0,353,700 livres sterlingc . 1,130,000 1. ït. 1 u 1914; le» .s'élèvent â 700,120 i. st. 'îles BUREAUX rue Se le Croix, 29, Namur Dans le Pays L'alimentation des petits D'un excellent article du Bien Public, nous détachons ce passage, auquel il est, nous semblet-il, d'intérêt général de donner la plus large publicité : « Un grand nombre d'enfants sont soumis à des privations continues. Or, les privations exercent sur un organisme en développement une influence beaucoup plus fâcheuse que sur les adultes.. Prolongées, elles rendent cet organisme plus accessible aux germes infectieux, et notamment au fléau qui dévaste surtout la jeune population des cités industrielles, la tuberculose. Péril d'autant plus grave que le sang de cette population est déjà appauvri, parfois, par un régime antihygiénique ou par des tares d'hérédité. D'autre part, le mal est insidieux; il ne se déclare pas brusquement, on n'est pas prévenu contre lui; on se leurre par la bonne apparence des petits ; c'est seulement dons les années de l'adolescence que les effets s'en manifestent d'une manière qui ne . laisse plus de doute, ni d'espoir. Il faut donc avant tout empêcher- la dénutrition des petits. En temps normal déjà, ce résultat n'est pas toujours atteint. On se demande avec angoisse comment y parvenir lorsque l'ensemble de la classe ouvrière n'a plus, pour échapper à la faim, que les subventions de l'assistance publique, toujours inférieures au salaire le plus réduit. Il ne suffit pas, en effet, de proportionner les secours au nombre des enfants de chaque ménage;, il faudrait faire en sorte que la ration nécessaire, et non le strict minimum, fût assurée aux petits en tout cas. En général, les parents, mal informés des exigences d'ordre physiologique, sont plutôt portés à croire que leurs enfants mangent trop. Préjugé d'autant plus difficilement déracinable que les nécessités d'ordre budgétaire contribuent à le maintenir. « Ce gamin mange autant qu'un grand ! », dit la mère avec inquiétude. Elle s'inquiète tout à la fois pour son budget et pour là santé du gamin lui-môme. Elle ne se doute pas que l'adulte a moins besoin que l'adolescent» de bien 9e nourrir; surtout, elle ne se doute pas que là dénutrition, chez l'adolescent, amène des suites beaucoup plus dangereuses que chez l'adulte. On ne détruirait pas ce préjugé, croyons-nous, en distribuant dans les ménages nombreux des bons spécialement destinés à garantir une alimentation suffisante aux petits. Il serait plus efficace de procurer à ceux-ci des repas substantiels à l'école, s'il ne fallait craindre, par là, de relâcher davantage encore les liens de la famille. La famille, en effet, ne se trouve guère réunie que pour le repas. Tout au moins y aurait-il lieu, par de charitables visites à domicile, d'éclairer . les parents. Bien des jeunes filles pourraient occuper leurs loisirs à pareille œuvre, avec grand profit pour les pauvres et pour elles-mêmes. Bien entendu, elles ne pourraient se contenter de faire dans les familles ouvrières une conférence sur la nécessité d'une alimentation substantielle pour les petits. Les conseils de ce genre seraient entachés d'ironi© s'ils n'étaient appuyés d'une leçon de choses, c'està-dire si la conférencière n'apportait à l'intentjon des petits ie supplément de ration opportun. Nous ne prétendons pas fournir une solution suffisante du problème qui se pose. Nous tenons seulement à fixer l'attention sur ce problème, qui est grave. La charité, toujours ingénieuse lorsqu'elle est bien sentie, trouvera le moyen de conjurer le péril que nous signalons. Les initiatives qu'elle a suscitées dès les premiers jours de la crise doivent se développer et se perfectionner sans cesse, pour rester au niveau des besoins. H ne s'agifc plus seulement de faire face au plus pressé, qui était de prévenir la famine; il faut aussi se préoccuper des risques nouveaux créés par la prolongation de la guerre. »' LA RECOLTE DANS LES FLANDRES Le rapport de la Ligue Agricole des Flandres dit à propos de la récolte de cette année : La grande moisson de froment, de seigle et d'orge est rentrée. Nous avons joui d'un magnifique temps pour la rentrée; quelques jours de pluie abondante qui arrivèrent'juste à point pour retourner le chaume et semer de la verdure ou de la chicorée, alternant avec du temps doux de la chicorée, alternant avec du temps doux et en gei bes. Le foin a grandi sans pluie; la qualité est bonne, mais la quantité n'est pas aussi grande que les années précédentes. Quant au froment, en général il est satisfaisant, mais pas si riche en propriétés nutritives que l'année dernière, ce qu'il faut attribuer au manque d'engraissement de la terre. sécheresse de ia mi-mars a la mi-juin. Au pays d'Alost, qui est réputé pour ses belles sortes, des champs entiers sont desséchés. Le rendement sera donc de beaucoup au-dessous delà moyenne. 11 en est de même des betteraves. Elles ont cependant mieux levé dans les terres légères que dans les l'oiders. La seconde coupe de trèfle a jaucoup souffert aussi de la sécheresse, de ie que le regain et le maïs. Heureusement, depuis les dernières pluies, nous avons eu beaucoup de graines fourragères. On a pu, cette année, semer tôt les plantes potagères, ce qui est de bon augure. En résumé, la récolte de 1915 peut être rangée parmi (es productions moyennes. LB RHUMATISME EST-IL CONTAGIEUX ? Il paraît que les douleurs arthritiques sont conlagier[es théoriciens do le médecine. Le médecin-major français Grenefc vient de le prouver, par un exemple frappant, dans une réunion de chirurgiens du sixième corps d'armée.' Dans la circonscription confiée à ses soins, il y eut 182 cas de rhumatismes à partir de février à juillet.Sur ces 182 cas, 63 ont été observés dans une zone étroitement délimitée. Un régiment qui y étaitparticulièrement éprouvé par les rhumatismes, fut déplacé. Le mal continua a sévir dans ses rangs, et on constata, en outre, que des formations de troupes, chez, lesquelles aucun cas de douleurs rhumatismales n'avait été constaté auparavant, étaient fortement atteintes une fois qu'elles avaient été mises en contact avec le régiment en question. Indice plus concluant encore : un régiment, qui avait été envoyé a l'endroit d'où le régiment des rhumatisants s'était retiré, est resté complètement indemne. D'autre part, rUnsi un emîz sec on a constaté 32 cas de rhumatisme alors qu'on n'en trouvait que 10, pour le même nombre d'hommes à peu près, dans un emplacement des plus humides. On a décidé de réunir une statistique de tous les cas de rhumatismes notés parmi les troupes françaises en campagne pour vérifier la thèse cteur Urenet, dont l'imjpour l'hy- gicne militairesaute aux yeux. CROQUIS L'astre du jour mourait dans la foret dolente Ensanglantant le fleuve au baiser enchanteur; Et le cerf regardait sur la ruche branlante Le soir qui descendait dans toute sa splendeur. Un donjon se dressait, vieux, lézardé, morose, Cachent dans Son nid noir souvenirs et trésors; Et le cerf écoutait au crépuscule rose L''Angelus des forêts, la complainte des cors. Sous la blanche clarté de la lune rêveuse Le coq d'une chapelle avail des reflets d'or; Et le cerf qui bramait non loin du bois qui dort n snis le ciel bleu sa note langoureuse. Namur, ,1915. Maurice DURIEUX. .4». Retour de réfug; és D« nombreux he'ges. qui s'étaient réfugiés en Frace, s'-nt arrivés à Genève, pour retourner dans 'mur pays-, affirment les journaux 8, oui s'éu'ici à Goi.eve. regagnent éga-ktfu myi$. Collège N.~D. de la Paix, Namur Bulletin météorologique du 24 août (8 heures du matln| 758» ? — 1 9 {6 i 21 8 10 G ESK ï i 0 Haut, barométrique à 9 ,» Variât, bar. dep. la veille »» Température de l'air ., Temper, max. de la veille s0 Temper, min. de la nuit .5 Direction du vent«. Vitesse du vent [m.prsec.) »• l'air max. = 100 •%■" Eau tombée en millim* .« 00 Communipés et Arrêtés J DU GOUVERNEMENT SERVICE POSTAL AVEC LES PAYS NEUTRES* A partir de ce jour, le service postal avec la Suède et la Norvège est autorisé aux villes de Bruxelles, Verviers et Liège avec leurs faubourgs i et localités voisines, ainsi qu'à Anvers, Hosselt» et Welkenraed! sons faubourgs et localités voi-, sines, aux mêmes conditions que celles qui ré* gissent les relations postales avec l'Allemagne,, te Luxembourg, les Pays-Bas, l'Autriche-Hon», grie, la Bosnie et l'Herzégovine, le Danemark eb la Suisse. Il est interdit de se servir de l'inter- : môdiaire de la Suède ou de la Norvège pour li transmission de lettres en destination des pays non reliés au service postai. Les restrictions suivantes-sont entrées en vigueur pour le service postal entre la Belgique et les pays neutres, donc également pour la Suède et la Norvège : Le texte des lettres privées en destination des pays neutres, quelles lettres sont à expédier ouvertes, soit qu'elles sont écrites en langue allemande, flamandenéerlandaise ou française, ne peut dépasser deux pages d'une feuille de pa-« pier de grandeur ordinaire (quarto). Elles ne-; peuvent contenir des annexes, donnant d'autres > nouvelles et doivent être écrites bien lisiblement; 1 l'espace libre entre les lignes ne peut être tropserrée, de même que l'écriture allant de gauche à droite ne peut être traversée de haut en bas. Les communications purement d'affaires peuvent, quand elles sont conformes à ces prescrip- ' tions, dépasser deux feuilles de papier à lettre de grandeur ordinaire. Dans ce cas il est permis d'y ajouter des notes, des prix courants et de' pareilles communications d'affaires. Comme en-< veloppes, il ne pourra être employé que des enH veloppes simples softs doublure à l'intérieur. Les 1 expéditeurs doivent y compter, que les lettres qui ne sont pas conformes aux prescriptions, arriveront à destination avec un retard de plu-' sieurs semaines et cela à cause de la censure mt* litaire devenue alors plus difficile. Les restrictions précitées ne sont pas appIP cables au service postal entre la Belgique eWl'Allemagne. En ce qui concerne les relations:' avec les Pays-Bas, les conditions arrêtées restent.' en vigueur, c'est-à-dire que pour les communf-* cations d'un caractère personnel, seules les cartes* postales sont autorisées, tandis que les commun!-j cations purement d'affaires peuvent continuer à.| être envoyées par lettres, ne pouvant cependant?? pas dépasser deux pages d'une feuille de papier; à lettre de grandeur ordinaire. (Communiqué.^ LES HUILES. — Avîs. — II' est absolument è: exiger que toutes les matières propres pour lajj production d'huiles et de graisses soient soigneu- ' sèment recueillies et exploitées dans tout le pays-' Dans ce but je recommande surtout de recueillir' les faînesun fruit avec une contenance dégraisse considérable. Il est plus que probable qu» les faînes recueillies seront vendues dans le temps à des prix très avantageux. Namur, le 16 août 1915 . Der Prœsident der Zivilverwallung fur .die Provinz Namur, Dr. KRANZBÜIILEIU CONDAÏlNATlONS - — Joseph Laboureur-Marconnier, à FoozWé-pion, a été puni de 14 jours de détention par letribunal de la section III, le 27 mai 1915, pourcontravention à l'avis du G. G. du 10 janvier 1915, parce qu'il a, comme il le prétend, jeté;dans la Meuse un revolver qu'il possédait au:lieu de le déposer à la mairie de sa commune^ensuite parce qu'on a trouvé chez lui dCb carr touches allemandes et belges et une baïonnette!qu'il aurait dû délivrer également. Par grâce, la peine de détention de U jours a été changée, le 31 juillet, en 50 marks d'amende.» Pierre Chrétien,, domicilié à Jambes, apuni, par jugement du i août 1915, d'une amenjde de 25 mark? ou de 5 jours de détention subs!' diaire pour contravention aux prescriptions duG. G, en Belgique, concernant les passeports,datées du 1 juillet 1915, page 7, pou rne nas avoir,rendu son passe-port de voyage à Gelbressée etfretour après l'expiration de la validité, contrairement au xprescriptions imprimées sur le dosdu passeport. Même contravention et même condamnation à Charge de Jules .Salmon et de FernaridMerveille, de St-Servais; d'Uugène Michiels elEmile Puffet, de Namur.■ » (Communiqué.) Communiqué. — r,© 24 août 1915, a 8 h. 80 du soir, une solennité commemorative de la garnison pour les soldats tombés sur le. champ de ba-taille- il y a un an, se tiendra au cimetière niih-' taire à Belgrade. Ensuite une retraite aux flambeaux se formera, qui prendra 1© chemin sùirf vaut : rue de Waterloo, place Marie-Louise, bou-i lerai'd Ernest Mélot, rue Godefroid, rue de Bru-' A Liège eà Fenêi spécial de secours aux emnloyts voyageurs ie commerce. — Cette oeuvre qui, Liège, est devenue une {Maie du Comité Central < de Secours Discret, vient de s'entendre avecj' l'Assistance Discrete de Herstal pour les secoursà allouer aux employés et voyageurs hobitanbj cette importante commune de l'agglomérationf liégeoise. Le Fonds spécial a ses délégués à Herstal, oût! • un bureau est installé rue de la Chapelle, 3?.. Toutes" ie* demandes de secours, émanant û'cm-/ de voyageurs de Herstal, ou tous ou-' renseignements peuvent être adressés à M José Hens, rue do la chapelle, 37, Herstal, tousles jours do IJ à I h. (h. centrale). Le Fonds spécial-, qui a son siège boulevard

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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