L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 16 Août. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 27 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20sw2p/
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«•77e IfflÈfr ft lW- IMF" «ft JFemfrffc fé fartorlf "■TOB aflgairfi HHWlftl': S dfflTfg et niarfflf, îB et il M ISfST JOURNAL QUOTIDIEN La guerre à l'Ouest Communiqués allemands Berlin, 14 août. — Dans l'Àrgonne.de noafeaux progrès ont été faits à l'ouvrage de Martin. Le nombre de prisonniers a atteint 4 officiers et 250 hommes. Berlin, 15. — Dans les Argonne*. 1 ouvrage de Martin a été rétabli; 350 Français y tombés y ont été enterrés. Nous avons répondu au bombardement à plusieurs reprises do la ville de Munster,dans la vallée de la Facht, per ie bombardement du tunnel du chemin de fer de St-Dié. Le f en de l'ennemi qui fut ensuite dirigé sur Markircb a été arrêté lorsque notre artillerie s'est adressée aux localités dt cantonnement dtl Français. Communiqués français Paris, 13.15 h. — Eo Artois, une tentative d'attaque ennemie au Nord du château de Carleuil a été enrayée. Dans l'Argonne, l'ennemi Bfà la fin de l'après-midi d'hier, renouvelé ses attaques dans le secteur compris entre la route Binarville-Vienne-Ie-Château, le ravin de la Hon jette; il a été repoussé après une lutte très vive à coups de grenades et de pétards. Il o'v a rien è signaler sur le reste du front. Paris, 13. 23 h. — Journée relativement oalme. Dans la région de Nieuport, une tentative d'attaque ennemie a été repoussée par notre fen.Rien à signaler sur le reste du front, si ce n'est des actions d'artillerie en Artois, dans l'Argonne}où la canonnade a été accompagnée d'une lutte à coups de grenades et de pétards, et en forêt d'Apremont. Parïs v14 acût u3 h. après-midi. — En Artois, au Nord du cbâteau de Garleui et autour de la gare de Souohez, combats de pétards et de grenades pendant une partie de la nuit. En Argonne, l'ennemi entreprit une attaque sur tout le front du secteur de Marie-Thérèse. Il fut partout repoussé par notre feu et subit des pertes sensibles. Une nouvelle attaque allemande eut lieu à la fin de la nuit; elle fat exeontée avec moins de violence et fut vite arrêtée. Sur le .este du front, la nuit a été calme. Parti," 14,11 h. du soir. — A l'Yser, combaja'a'artillerie devant Lombaertzyde, SaintCeorges, Boesinghe et Waesten. En Artois, à l'Est de la route vers Lille, nous avons détroit à coupa de mines les ouvrages de retranchement les pins avancés de l'ennemi. Dans les lignes entre Monchy et Raosart, un dépôt de munitions a sauté en l'air. Au Nord de Lassigny, nous avons bombardé les positions allemandes à la Tour Roland. Violante canonnade en Argonne, dans le secteur Lahouyette, dans tfa forêt de Montmare, à la Têtede-Vache, à fe frontière de Lorraine et dans les Vosges près de la Chapelotte et de la Fontenelie. La guerre à l'Est Communiqués allemands Berlin, 14 août. — Grouce d'armées du générai feldmaréchal von Hindenburg : Au Nord du Niémen et dans la région d'Àleiow-Kupischky-Weschinty et de Kowersk, de "nouveanx combats se développent. Devant Kowno, nos troupes assaillantes ont pris le bois retranché de Dominikanka. Nous y avons fait 350 prisonniers. Entre le Narew et le Bag, no3 armées, dans leur poursuite violente, ont atteint le secteur Slina et Nnrzew, près duqael l'adversaire s'était arrêté de nouveau poor nous résister. Au Nord de NowoGeor-giew&k, une position avancée très forte a été prise d'assaut; 9 officiers, 1,800 hommes et 4 mitrailleuses nous tombèrent dans les mains. Groupe d'armées du général feldmaréchal prince Leopold de Bavière : Les troupes coalisées s'approchent du Bag, au Nord-Ouest de Sakalow. A l'Ouest de la ligne LosiziMiendzyrzao, l'ennemi, après une contre-attaqUe opiniâtre, tenta d'arrêter la poursuite; toutes les attaques ont été repousséef. Grerorè d'armées du général feldmaréchal von MackfT-sea : L'ennemi, défait dans les combats des 10 et 11 août, n'a plus eu la force hier de résister aux troupes coalisées qui s'avancent irrésistiblement. Les armées franchissent dans leur poursuite la route Radzyn-Dawïdy-Wlodawa. Berlin, 15. — Groupe d'armées du général feldmaréchal von Hindenburg. Des troupes du général von Below ont rejeté les Russes dans la région de Kupiaky vers le Nord-Est. Elles ont fait prisonniers 4 officiers et 2,350 hommes, et ont pris une mitrailleuse. Une avance russe de Kowno a été repoussée; 1,000 hommes sont tombés entre nos mains. Nos troupes d'attaque se sont avancées plus près de la forteresse. Entre le Narew et le Bag, les Russes ont tena opiniâtrement la ligne annoncée hier. Le passage du Narew a été fait tard le soir par nos troupes. L'armée du général von Scholti a fait prisonniers hier pics de 1,000 hommes. L'hrmée du général von Gallwitz a fait prisonmen 3 550 Rosses,parmi lesquels 14 officiers, et s'est emparée de 10 mitrailleuses. I Le cercle autour de Nowo Georgiewsk se ferms plus étroitement. Sur tous les fronts, nous avons gagné du terrain. .; Groupe d'armées du général feldmaréchal prince Leopold de Bavière.—L'ennemi a également réeisté opiniâtrement à l'avance du groupe d'armée. Dans Te courant de la journée,nous avons réussi à percer les positions ennemies près et au Nord de Loiîce et à mi-chemin de Losice et de Miendrzyrzeo. L'ennemi fait. Los troupes seules du général colonel von ' Woyrach ont fait prisonniers, du 8 au 14, ' 4.000 hommes, dont 22 officiers, et ont pris ' 9 mitrailleuses. i Groupe ad'armées du général feldmaréchal • von Maekensen.— L'enneci, battu, a essayé, [hier, de faire front de nouveau sur la ligne ÎRozanka (au Nord de Wlodawa) — Sad-Oaest *de S'swatyezeHorodysez0Miendrzyrzec. Sons la pression de notre attaque immédiatement organisée, l'ennemi continue, depuis ce matin, 5a traite Tarif des annonees Ann. 2' pafi«»la»«• ow ■ ^ netaire», avoués, huissiers, directeur 0.40 1.00 1.25 1.50 2.00 2.00 le vente, la lig. 0. VLnnances fin&ac. » Nécrologie• faits divers fin » Faits divers corps » Chronique loeale » Réparations judic.» _ ABONNEMENT ANNUEL Des remises sont accordées proportionnellement au nombre des insertions (jemandées. 18.00 14.00 Pour Nam/ir. r Pour la Belgique . I ■ S * I a c » s • On traite h forfait pour les annonces périodiques.^ S'adr. bur. du journal.' sas» UEL feyKiifiiit! Communiqués autrichiens Vienne, 14 août. — En Galicie orientale et dans la région de Wiâdimir-Wolynskij, la situation est inchangée. A l'Ouest do Bug, nos armées continuent la poursuite de l'adversaire pas à pas en retraite. Les troupes austro-hongroises avançant au Nord du Wierprz inférieur, ont atteint Radzyo. Nos alliés s'approohent de Wlodawa. Vienne, 15. — Dans la région à l'Ouest du Bug, les -alliés, en progressant, ont refoulé, hier enoore, les arrière-gardea de l'ennemi qu'ils poursuivent. Des forces austro-hongroises, avançant des deux côtés de la voie ferrée do Lukow à Brest-Litowsk, ont atteint la contrée située à i'Oaest et au Sud de Miedzyrzecze. Des troupes allemandes sont arrivées dans la région de Wieznice et ont dépassé Wlodawa. En Galicie orienta le .rien de nouveau. Communiqués russes Pétrograd, 14 août. — Au Sud-Est de Mitaupes Allemands ont été repousses le 12 août par nos troupes. Dans la direction de Jacobstadt, Dunabonrg et Wilkomierz, nous continuons à exercer une pression sur les troupes de l'adversaire et à triompher de sa résistance acharnée. Dans la région de Kowoo,les Allemands ont cessé provisoirement leurs attaquée. Le combat d'artillerie continue. Sur le front situé entre le Narew et le Bug, notre contreattaque du 11 août a facilité, dans le secteur Nord de ce front, la retraite de nos troupes sar les positions d'arrière. Sur les routes qui conduisent à la Vistule moyenne, nous avons évacué Sokolow, Siedlce et Lokow, pour satisfaire aux exigences de la situation générale. En général, il n'y a eo, le 12 août, sur le front de notre armée qui opère à gauche du Bag, aucun engagement d'importance. A droite du Bag, sur la Zlota-Lipa et le Dniester, aucun changement notable. St-Pétersbourg, 15. — Dans la région de Riga,il n'y eut, le 13 août, aucun changement essentiel. Dans la direction de Jacobstadt, Danabourg et Wilkomir, l'ennemi essaya d'arrêter notre offensive par des contre-attaques; les engagements continuent. Près de Kowno, nos troupes ont encore repoussé, la nuit du 11 au 12 août, quatre attaques allemandes contre les positions de l'Ooest; le combat d'artillerie continue encore toujours. Sar le front entre le Narew et le Bug,pas de changement essentiel. Le 13 août, les combats acharnés se poursuivaient dans la région au Snd-Osest de Zieohanowez- Près de NoWo-Georgiewsk, ces derniers jours, combat d'artillerie et petits combats et rencontres dans la zone des ouvrages extérieurs. Sur la rive gauche du Bog, les rencontres ne prirent un caractère opiniâtre qu'au Nord de Sjedlez et près de Lukow, pendant la nuit du 13 août. Sur la rive droite du Bug, près de Zlota-Lipa et au Dniester,pas de changement. Guerre austro-itaïsenne Communiqués autrichiens Vienne, 14 août.— Sur le front du territoire de la côte, l'ennemi prononça de nouveau, hier et pendant la nuit passée, quelques tentatives d'approche, qui furent toutefois déjà enrayées par notre feu. Un camp italien près de Cormore a été bombardé avec succès. Dans le territoire de frontière de la Carinthie la situation est inchangée. A la frontière du Tyrol, au Sud de Schluderbach, un combat se déroule. L'attaque ennemie a été vaine ici également. Les défenseurs restèrent complètement maîtres de toutes leurs positions. Les Italiens qui reculaient, furent bombardés par leur propre artillerie. Dans la vallée de l'Esch, un de nos trains blindÓ3 a chassé les gardes du camp ennemi des localités de Serra, Val et Ghizzola. Sur mer. — Notre sous-marin « U 12 » n'est pas revenu d'une croisière dans l'Adriatique septentrionale. D'après le communiqué officiel italien, il a été coulé avec tout son équipage. Le 10 août, à midi, un sous-marin ennemi a été détroit par une mine dans le golfe de Trieste. Aucun homme de l'équipage n'a' pu être sauvé. Le même jour ot le lendemain, nos hydroplanes ont jeté des bombes sur Vile de Pelagosa occupée par l'ennemi et plusieurs portées efficaces atteignirent le phare, la station de télégraphie sans fil, une habitation, le matériel accumulé et le poste de défense. Un canon de calibre moyen,faisant feu, a en une pleine portée; une mitrailleuse a été démontée et un tender coulé. Les aéroplanes sont revenus indemnes malgré un violent bombardement. Vienne, 15 août. — Hier soir, nous avors repoussé des attaques ennemies sur différents points du front Sud-Ouest, entre autres dans la régionfrontière du Tyrol, devant notre position de la Fedaja et la ligne delà Bopena (au Sad de Schluderbach), et dans la région de Görz, au Monte Dei Sei Busi et sur les hauteurs à l'Est de Monfalcone. Partout nous sommes restés entièrement maîtres de nos positions» Pendant la nuit, un de nos trains blindés est allé jusqu'à l'entrée de la gare de Monfalcone et a canonné l'infanterie ennemie sur les penchants du Rooca et du Trains, près des • Usines Adria ». Communiqués italiens Rome, 13. — En Gadore, à la suite de notre récente offensive, notre ligne et celle de l'ennemi sont très rapprochées. Il s'y produit de nombreuses petites attaques et contre-attaques. Après l'avoir préparée par one canonnade continuelle, l'ennemi tenta une attaque, dans la nuit du 11 au 12 août, près du Col di Lana, en HautCordevole. Cette tentative a été arrêtée. Nos troupes ont forcé les détachements en- j nemis qai s'étaient retr&nehés sur les penchants j Oaest du mont Piano, à la sortie de la vallée î de Rienz, à se retirer. Sur i'Isonzo,l'ennomi a entrepris des aotions ! de diversion contre nos différentes positions' dan3 les raassift du Monte Nero et contre les ' hauteurs que nous avons eorécem- ' ment à l'Est de Plava. Ces attaques ont été repoussées. Sur le K&rst. dans la nuit du l\ aul2-&oût. à la faveur d'un grand orage, l'ennnemi a fait one tentative contre nos travaux de rapprochement. Ces attaques n'ont doiiné aucun résultat pour l'ennemi. Rome, 14. — La lotte de l'antre côté de la frontière de Gadore est devenoe pins vive. Dans la zone do Monte Pia, l'ennemi, soutenu par une nombreuse artillerie, a tenté hier de nouvelles attaques contre les positions dopt il avait été chassé les jours précédents. Apre* un combat acharné, il fat repoussé. Dans la vallée de Sexte, tandis que notre artillerie continuait le feo contre les ouvrages ennemis, notre infanterie a escaladé le sommet de la Ghaire-d'Oberbach, un peu plus au Sud que le pic d'Oberbaca, et s'y est organisée. De l'autre côté, notre infanterie a occupé le carrefour dans la montagne, à l'Ouest do pic de Cengia. A i'Isonzo, notre artillerie a ouveit un tir destructeur contre les travaux de défense dans le bas fond de Flitsen. Une batterie ennemie, qui était soigneusement cachée dans one excavation au-dessus de Swinjak, fut atteinte par nos obus. Au Karst, l'adversaire lança, la noit do 12 au 13 août, de nombreuses fusées au-dessus d î nos positions sans prononcer cependant aucune attaque. Notre artillerie continue la desifjoction systématique des tranchées ennemies.Hier, les tranchées dans lesquelles l'ennemi se tenait pour entraver l'occupation de Sei Busi forent démolies par notre tir. Leurs défenseors forent mis en fuite et furent en grand nombre blessés par nos shrapnells et par notre tir d'infanterie. Des aéroplanes ennemis survolèrent fréquemment, C6S derniers jours, dans la région de l'Itonzo, nos batteries de défense contre les attaques aériennes. Ils forent chaque fois forcés de se retirer devant notre tir efficace. sufTmer Amsterdam, 13. — On mande de Hoek vat Holland que, d'après un matelot du navire de poche anglais Humifies, de Grimsby, ce bateau péchait hier matin près du phare Leeraan lorsqu'un avion allemand ordonna à l'équipage Je quitter le bord; deux bombes furent alors jetées sur le bateau, qui coula. L'équipage resta 5 heures en mer dans les canots et fut pris à bord du Sch. 821, qui le débarqua a Vlardingen. Amsterdam, 13. — On mande d'Ymuiden que le vapeur hollandais Gaasierland, venant de Newcastle, a pris à bord, dimanche soir, à 8 h.30, l'équipage du bateau pêcheur anglais L. 7. 107 Arbcrvita qui avait été coulé par un sous-marin allemand. L'équipage, a été débarqué à Shields lundi. Londres, 13. — Le vapeur anglais Summerfield a été coulé. Le premier officier, sa femme et le premier ingénieur ont péri; 7 hommes ont pu être sauvés, dont 2 grièvement blessés. Londres, 14. — Le Lloyd annonce que le vapeur anglais Jacona, jaugeant 2,969 tonnes brutes, a été coulé. Londres, 15. — Le Lloyd annonce que le vapeur britannique Cairo, de Glasgow, et 1< lutier Amethyst ont coulé bas. Les équioages ont été sauvés. Berlin, 14. •— On mande de Christiania t Depuis ces derniers temps plusieurs navires de guerre anglais croisent le long de la côte norvégienne. Un navire de pêche anglais armé pénétra plus d'une fois dans les eaux norvégiennes, mais il fut chassé chaque fois par le navire de patrouille norvégien Brand. Londres, 13 (officiel).— L'Amirauté confirme le torpillage du croiseur auxiliaire India. 22 officiers et 119 hommes auraient été sauvés. L'Amirauté communique • ensuite : Un sousmarin anglais coula, le 8 août' au matin, à l'entrée de la mer de Marmara, un navire de combat. La cannonière turque Bero-i-Satwet et un navire de transport vide furent également torpillés par un sous-marin anglais aux Dardanelles. Vienne, 14. — Les journaux déplorent la perte grave que la marine militaire a éprouvée par la mort héroïque du commandant et de l'équipage du sousmarin U. 12. Ils rappellent avec une satisfaction orgueilleuse l'exploit glorieux que ces braves, combattant contre des forces mille fois supérieures, ont accompli en détruisant le navire français du type Courbet. Les héros du U. 12 vivront S jamais dans ra pensée du peuple entier, qui est persuadé que l'esprit d'héroïsme de notre flotte restera vivace. Vienne, 14. — Le lieutenant de navire de ligne Eugène von Lerch semble avoir trouvé la mort avec le sous-marin 12. Eugène von Lerch avait torpillé, le 21 décembre 1914, dans le détroit d'Otrante, le navire amiral français Courbet. Le lieutenant de frégate Ernst Zaccaria se trouvait également à bord du sous-marin 12. A la suite du torpillage du Courbet, il avait été décoré de l'ordre de la Couronne de fer de 3e classe et de la décoration de guerre. Il n'était âgé que de 22 ans. Constantinople, 15. •*- Le quartier général mande : Le 14 août, un sous-marin allemand a coulé dans la mer Egée un transport ennemi de 10,000 tonnes, qui avait des soldats à bord. Un petit nombre de soldats seulement ont pu être sauvés par un navire-hôpital. La perle du « Casablanca » Toulon, 13. — Le conseil de guerre a acquitté jeudi le capitaine de frégate Fournières, qui était le commandant du torpilleur pose-mines' Casablanca. Comme on se le rappelle, celui-ci fut coulé par une explosion de mine le 3 juin. Au cours de l'audience, Fournières raconta que toutes les dispositions extra-réglementaires pour parer aux dangers des opérations que le Casablanca eut à exécuter avaient été prises, mais au moment où une mine fut descendue sur l'eau, elle fit explosion et provoqua l'explosion de 17 autres mines qui se trouvaient sur le pont arrière. Le navire coula cinq minutes après l'explosion. L'équipage resta calme. Ce fut seulement au moment où le pont du navire se trouva sous l'eau que le capitaine permit aux hommes de se sauver. Dix officiers et 88 marins périrent. Au moment où il allait disparaître sous l'eau, le capitaine Fournières, qui se conduisit en héros jusqu'au dernier moment, cria à ses hommes, qui avaient déjà de l'eau jusqu'aux genoux : « Enfants, il n'y a plus rien à faire. Crions tous trois fois, bien haut : Vive la France ! Après, vous ferez ce que vous voudrez ! » Tous les matelots étaient munis de bouées de sauvetage à l'exception du capitaine et de ses trois officiers. Tous sautèrent à l'eau et purent heureusement être sauvés. Le capitaine Fournières fut félicité par l'amiral français pour son attitude calme et décidée. Au Caucase Pétrograd,! 4.— De Pétat-major du Caucase: Le 11 août, fosillade et canonnade dans les régions côtièros et près d'Olti. Dans la vallée de Passim, les Tores ont pris deox fois l'ofiensive sur tout le front, mais nos troupes, qui laissèrent les Turcs s'approcher jusqu'à 200 pas, les repoussèrent chaque fois. Près de la plaine de Marmasz, an régimentde cavalerie a attaqué des tirailleurs turcs etfait des prisonniers dont le nombre n'est pasencore oonno. Un détachement de notre cavalerie a pris, près d'Alaschgert, quelques officiers qui venaient de quitter l'Ecole d'Erzeroum. Dans la région de Darkot et de Bonlaka en lies une escarmouche entre nos patrouillas de"e et les Turcs. Pas de ohaogem^u bont. AUX DÂBDâNELLES Constantinople, 13 août. -— An front des Dardanelles : Dan? la nuit du il au 12 août, nous avons repoassé facilement,au Nord d'AriBurnu, une faible attaque de l'ennemi et nous | avons fait quelques pnsouniers. Nous avons oris dans cette région, endéans trois jours, 8 mitrailleuses avec leurs munitions, dont nous en utilisâmes 5 contre l'ennemi. Notre artillerie a touché, devant Ari-Burnu, un cuirassé qai s'éloigna.Près de Sedd-al-Bahr,noos avons pris d'assaut, sur l'aile droite, une tranchée ennemie d'une longueur de cent mètres. Sar les autres fronts, rien d'important. Constantinople, 13. — Les combats près de Sedd-ul-Bahr et au Nord,près du lac deTozla, qui durèrent six jours, sont arrêtés. A l'aile Sud comme à l'aile Nord, l'ennemi a subi des échecs sensibles. Près de Sedd-ul-Bahr, les Turcs reconquirent des secteurs de terrain très importants. Au lac de Tazla, les Anglais furent repoussés jusqu'au lac. Les offensives, entreprises avec violence, échouèrent avec d'importantes pertes pour les Anglais. Ceux-ci avaient tenté de s'emparer de plusieurs hauteurs importantes au point'de vue stratégique. La brillante défense desTurcs permit à oeox-ci de passer hier à l'offensive. Ils s'emparèrent de 12 mitraiileu ses qu'ils pourront sous peu utiliser contre les Anglais. Aa secteur Nord, deox divisions anglaises combattaient. Elles avaient été formées il y a pen de temps par lord Kitchener. Les pertes anglaises en morts, au secteur Nord, sont évalaées à environ 6,000 hommes, et au secteur Sud à'5,000. Pour la première fois, des blessés anglais furent transportés au grand hôpital de l'école de guerre à Constantinople. Londres, 14. — On mande d'Athènes à la « Daily Chronicle » : Près d'Ari-Burno, un bataillon fat forcé d'abandonner 300 yards (356 mètres) de terrain par suite d'une violente attaque. Trois aéros ennemis survolaient les lignes anglaises pour diriger le feu des Turcs. Paris, 15. — Communiqué de hier aprèsmidi : Aox Dardanelles, des troupes anglaises ont exécuté avec succès leur débarquement dans la région de la baie de Swa. Elles ont réalisé des progrès plus au Sud dans la région de KapahTepeh, où elles réussirent, après on combat acharné,à prendre piedsar les hauteurs du massif de Saraï-Bair; elles y firent 650 prisonniers et s'emparèrent de neuf mitrailleuses. Les opérations se poursuivent à cet endroit. Au Sud de la Péninsule, tontes les tentatives turques d'enfoncer nos lignes échouèrent.Nous avons réalisé de légers progrès le 7 août. Depuis lors, l'aotivité du front français consista sortoot en combats d'artillerie,avec avantage marqué pour nos batteries. **■ Une interview d'Enver Pacha Constantinople, 14. — Le ministre de la guerre, Enver pacha, a accordé au représentant de l'agence de renseignements américaine l'Associated Press, George-A. Schreiner, une interview dans laquelle Enver pacha a traité spécialement du nouveau débarquement et de l'attaque des Alliés du 7 août. Nous reproduisons ses déclarations à titre documentaire : « Je suis, a-t-il déclaré, absolument convaincu que nous tiendrons les Alliés en échec, même s'ils reçoivent encore de grands renforts. Nous nous sommes attendus à l'action des Alliés et nous nous y sommes préparés, de manière que nous n'avons pas été surpris. D'après des nouvelles que j'ai reçues, les Alliés ont débarqué trois divisions d'environ 50,000 hommes, dont une grande partie ne compte plus en raison de.^ pertes considérables que les Alliés ont subies dans leurs attaques. Je viens de recevoir la nouvelle qu'un aéroplane turc a détruit avec des bombes un sous-marin des Alliés. Les « expériences » que les Alliés ont subies devant les positions turques près de Sedd-ul-Bahr ont été peu agréables. Deux régiments; qui attaquèrent notre centre, ont été détruits à 60 hommes près, que nous avons faite prisonniers. Entre nôtrecentre et l'aile gauche, les Alliés ont prononcé trois attaques qui leur ont coûté des pertes- considérables; nos troupes exécutèrent alors une contre-atteque. Nous y tenons toujours une tranchée des Alliés. Les attaques contre notre ail^ droite ont été également inefficaces. Environ 2,000 Anglais morts y restèrent devant nos tranchées. Les troupes françaises, qui sont campées en face de notre aile extrême, n'ont pas attaqué. » A Ari-Burnu, les troupes britanniques ont également prononcé des attaques, surtout pendant la nuit, tandis que dans le voisinage s'opérèrent les débarquements. Pendant un court laps de temps, les troupes britanniques y ont occupe une de nos tranchées, elles en furent toutefois bientôt chassées. » Enver pacha continua alors au sujet du débarquement des Alliés, « qui eut lieu sous le feu le plus violent des canons de m arme » : « Nous avons la supériorité numérique sur la presqu'île, et il faut encore beaucoup de renforts aux Allies pour nous enlever notre supériorité. Nous sommes fermement perduadés que nous sommes à la hauteur de n'importe quelle situation qui pourra y résulter des mesures prises par les Alliés. Nous regrettons naturellement la perte du vaisseau de bataille Barbaross Xaïredin, mais nous nous consolons par le fait qu'on a pu sauver les deux" tiers de l'équipage. J'évalue la perte à sa juste valeur, mais je peux dire que nous sommes capables de nous tirer aussi d'affaire sans ce navire, qui, vu l'ancienneté de sa construction, son faible armement et sa petite vitesse, ne possédait que peu de valeur comme unité de combat. » Enver pacha, parlant alors du théâtre de la guerre de l'Est, déclara : « Les Alliés ont perdu l'appui de l'armée qui devait leur venir en aide pour battre les puis sances centrales. Je m'aperçois bien qu'il faut encore beaucoup : cependant la Turquie et ses alliés n'ont plus rien à craindre, vu que l'ennemi russe ne possède plus la force de tenter une offensive. Mon opinion est telle que la réorganisation de l'armée russe n'est qu'une plaisanterie qui a autant de valeur que le discours du ministre de la guerre devant la Douma, qui, évidemment, ne se rendit pas compte que l'histoire « Napoléon devant Moscou » ne se répétera pas par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. » Un homme qui s'imagine qu'aujourd'hui, avec les moyens de transport et de communication qu'on possède, une telle chose serait encore possible, s'exprime comme quelqu'un qui retorde d'un siècle sur notre époque. Nul ne sait ce qu'apporte la fortune des armes; mais tous les indices portent à croire que notre parti est certain de remporter la victoire dans un temps pas trop éloigné. L'armée russe sera annihilée pour une période suffisante. Entretemps, nous serons toujours mieux à la hauteur de la situation, parce que nous complétons continuellement notre organisation et augmentons nos troupes. » 4> Cettigné, 14. r- Les Monténégrins ont repoassé Tes attaques autrichiennes dans la contrée de Guzko, en Bosnie. L'ennemi a eu des pertes. Conférence financera des Ailles Le « Times » annonce de St-Pétersbonrg : Le ministre des finances rosses va avoir, inoessamment, une conférence, à l'étranger, avec lts ministres des Saaajtës des Alliés, „ BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur Dans le Pays Hier dimanche a été lue, dans toutes les églises et chapelles du diocèse, la Lattre pastorale suivante, dont nous avions annoncé la publication et dont nous donnons le texte : LETTRE PASTORALE annonçant un service anniversaire pour les victimes de la guerre Thomas-Louis HEYLEN par la grâce de Dieu et du St-Siège apostolique Evalua de Hsmup Assistant au Trône pontifical au clergé et aux fidèles de Notre diocèse, salut et bénédiction en Notre Seigneur Jésus-Christ. Nos Très Chers •ÏYères, Les familles chrétiennes se font un devoir sacré de conserver la mémoire de leurs défunts. Les jours anniversaires y sont célébrés, chaque année, à l'égal de fôtes religieuses. A leur occasion, -parents, enfants et amis font revivre le souvenir des disparus, principalement en priant pour eux, en faisant célébrer à-leur intention ie Sainte Messe, en s'approchent des Sacrements. Un diocèse est aussi un& vaste famille spirituelle. Les membres qui le composent sont unis entre eux et avec leur Evoque par des liens très intimes. Ces. liens — chacun de nous l'a constaté avec joie ~- se sont encore resserrés, fortifiés en cette armée^ sous l'effet de l'épreuve et de la douleur. C'est pourquoi il convient de célébrer aussi par des fêtes religieuses les anniversaires qui intéressent la famille diocésaine. Or,nous voici, N. T. C. F., à la veille des jours qui ramèneront, pour un grand nombre d'entre vous, de bien douloureux souvenirs. Au 22 août, un an sera écoulé depuis la terrible catastrophe dont nous déplorons si amèrement les ruines. C'est alors que la guerre a fondu sur nous, multipliant les désastres et les victimes, n'épargnant pour ainsi dire aucun village, aucune famille, faisant du sol de nos provinces comme un vaste cimetière. Il n'est pas une journée, depuis nos origines, qui ait été marquée par des deuils aussi nombreux, aussi cruels. Parfois c'est un long nécrologe qui figure, à ce jour, aux annales des familles et des paroisses. Une date aussi endeuillée ne peut pas être commémorée seulement par des familles ou des paroisses isolées : elle doit figurer au calendrier de toutes les églises du diocèse, comme un poignant et lugoibre anniversaire. Le 22 août prochain sera donc pour nous comme une nouvelle Fête des morts. Celte journée sera consacrée tout d'abord à honorer la mémoire de nos infortunés compatriotes qui ont été les premières victimes du fléau : valeureux soldats tombés au champ d'honneur, prêtres du Christ qui ont mêlé leur sang à celui de leurs ouailles, civils de tout âge appelés, de façon tragique et imprévue, a donner leur vie pour la Patrie. Cette journée sera consacrée aussi au souvenir de tous nos soldats qui sont tombés an cours des mois suivants, de ceux qui, maintenant encore, succombent, presque chaque jour, sur le champ de bataille. Enfants de la grande famille diocésaine, nous mêlerons nos larmes et nos prières à celles de es mères affligées qui ont survécu a leur dou- îur, de ces veuves privées de leur soutien, do ces orphelins dont un grand nombre, manquent du pain de chaque jour, se trouvent réunis dans les asiles de la Charité. La commune douleur de toutes ces pauvres victimes de la guerre nous rappellerait, si jamais nous venions à l'oublier, le devoir de prier pour ceux qui se sont sacrifiés jusqu'à répandre leur sang pour nous et pour les causes saintes que nous aimons. Sans doute, N. T. C. F., la Foi nous autorise à espérer que ces chers défunts sont au ciel et qu'ils y jouissent déjà, dans le sein de Dieu, d'une récompense proportionnée à leur héroïsme là leur martyre; néanmoins, nous ne pouvons oublier que les jugements de Dieu sont impénétrables et qu'il faut être si saint, si pur, pour aller tout droit au Ciel. Nous nous appliquerons donc à délivrer du Purgatoire les âmes de ceux qui auraient encore besoin de nos prières. Judas Machabée, revenant du combat, ordonnait qu'un sacrifice fût offert pour les péchés de ses frères, tombés à la bataille. Il était guidé, dit le Livre inspiré, par la bonne et religieuse pensée de la résurrection et encouragé par la croyance qu'une très grande grâce de pardon est acquise à ceux qui se sont endormis de leuidernier sommeil dans l'accomplissement d'un devoir aussi sacré. (II Mach. XII, 43-46.) Nous conformant à cet exemple, nous ferons célébrer à cette date anniversaire l'Auguste Sa- i'ifice de la Me^se, et nous adresserons à Dieu d'unanimes et ferventes prières pour toutes les victimes de la guerre dans le diocèse. A ces fins, Nous avons décidé ce qui suit : Le dimanche 22 août sera consacré au souvenir de nos chers défunts. Le matin, il y aura une Communion générale, à laquelle seront invités tous les fidèles et spécialement les enfants .surtout les plus petits dont les prières sont si agréables à Notre Seigneur. A l'heure de la Grand'Messe.il sera chanté une Messe solennelle de Requiem,suivie de l'absoute, pour les âmes de nos défunts. Au Salut, on récitera le chapelet, à la même intention. A ces cérémonies, consacrées à la mémoire des Belges tombés pour la Patrie, nous invitons tous nos diocésains sans exception. Dieu en soit loué ! Les malheurs ont opéré àêjà un rapprochement entre des frères que rien n'aurait jamais dû désunir. Nous en avons apprécié les consolants effets à l'occasion des célémonies religieuses célébrées dans nos églises, et nous souhaitons ardemment de voir progresser ce retour à la pratique chrétienne. Il est un reproche que nous adresseraient les infortunées victimes que nous pleurons, si elles retrouvaient, jusque sur leurs tombas, les funestes dissensions d'autrefois. A quoi donc a *ervi noire sang, diraient-elles avec le Psalmiste, tandis que nous descendions dans la pourriture du tombeau ? (Ps. XXIX, 10.) Quœ utilités in sanguine meo, dum descendo in corruptionem ? Elles nous rediraient aussi la parole de S. Paul : Aurions-nous tant souffert sans aucun résultai ? (Gai. III, 4.) Tanta passi estis sine causa ? Que la charité, la justice et la reconnaissance réunissent de plus en plus tous les Belges dans la fidélité aux devoirs que dictent te Religion et la Patrie l Donné à Namur, le 5 août 1915. THOMAS-LOUIS. Evêque de Namur. A Lïégo Les bons de réquisition. — La liste'des bons de réquisition sera clôturée en date du 20 août courant. Les personnes qui possèdent des bons délivrés par les autorités allemandes avant le 14 janvier 1915, ont donc intérêt à les déposer au bureau spécial, rue Saint-Etienne, 3, à Liège, avant la date fixée. Chevalier d'industrie.— Un monsieur, se disant délégué de l'Œuvre des Orphelins des soldats, se présente dans les familles honorables de Liège pour y recueillir des souscriptions. Il pi-end soigneusement note des sommes lui versées dans le but d'inspirer confiance. Le public fera bien de se mettre en garde contre les agissements de ce peu scrupuleux personnage en exigeant dorénavant les bulletins spéciaux que possèdent seules les personnes autorisées. Les incidents de mai. — Mendicité en bandes. — Les ouvriers grévistes ont comparu cette fois pour avoir mendié en bandes avec armes et n'avoir pas ménagé les menaces. Tous prétendent que ce système leur a cependant peu profité : il n'en est pas moins grave. Tous les prévenus sont condamnés à 15 joursde prison, nntre eux, Gilles-lLe délit ,de n Collège N.-D. dt la Paix, Namur Bulletin météorologipe du 16 aoûÉ î f 749 •*{ î* ~o#; a *5« i • 20» \ • 12* « "V7&W, • 6 5 1 Off * M«. # heures du matin) Haut, barométrique h 0 Variât, bar. dep. la veille Température de l'air Temper, max. de la vetUe Temper, min. de la nuit Direction du vent Vitesse du vent [m.p* sea.) Communiqués et Arrêtes ou gouvernement" EXTRAIT de l'arrêté du 20 juillet 1915 concernant l'emploi de Forge et de l'escourgeotit t. Toute l'orge et tout l'escourgeon, h l'excep-» tfon des quantités destinées aux semailles, so* ronk achetés par la Centrale Orge et Escourgeon^ L'achat sera opéré par l'intermédiaire descommissionnaires officiels de la Centrale Orgeet Escourgeon, à raison de 36 fr. les 100 kg.; c»prix s'entend pour marchandise bonne et mar» chande. Tout producteur a le droit de faire assurer,.'sans frais, contre les risques d'incendie, l'orge»,et l'escourgeon qu'il possède. L'assurance ré; suite de l'inscription dans le livre des moissoaiitenu par la commune./ Il est défendu, sous peine d'amende ou d'emslprisonnement : a) de transporter de l'orge ou devl'escourgeon sans passavant rouge délivré pafrjla Centrale Orge et Escourgeon; b) d'acheter oi*ide vendre de l'orge ou de l'escourgeon; c) d'em*lployer l'orge ou l'escourgeon à I'alimentationr?des animaux.i Les contraventions à l'arrête" susmentionné se*|ront jugées par les tribunaux militaires.j 5.Pour de plus amples*détails, on peut corwculter le texte de l'arrêté, qui sera envoyé gratuittement sur demande adressée à la Centrale Orgeiet Escourgeon.J Der Gouverneur von Namur, Freiherr von HIRSCHBERG, generalleutnant. La nourriture des poules Nous avons reçu de nombreuses lettres noaSj faisant remarquer que les récents arrêtés rela*{tifs aux céréales ne prévoient aucune réserve)pour la nourriture des divers hôtes de la basse»!cour. Nous avons transmis ces rena arques â(l'autorité eompétente et nous publierons la ré«*ponse de celle-ci dès qu'elle sera parvenuo. o» Pour les Orphelins de Dom Bosco, Report, 456 fr. 25; G. W., Gembloux, 2 fr.* Anon. d'Assesse, 25 fr.; Pour que Dieu protège? toujours José et Marcel, 2 fr.; Ave Maria, 20 fr/ Total : 505 fr. 25. A Bruxelles Les vols. — Des malfaiteurs se sont introduit* à l'aide de fausses clefs et effraction dans leal bureaux et magasins de M. Jacques A..., indus* triel, rue du Bateau, à Molenbeek-St-Jean, ontf fracturé le coffre-fort et en ont retiré une sommai de 150 francs. —- Vendredi soir, des voisins constatèrent qua la maison de M. L..., rue Brogniez, avait étacambriolée. Les malfaiteurs sont entrés par let soupirail de la cave après avoir enlevé les barreaux. Tous les meubles à l'intérieur sont fracafturés et vidés. Toute l'argenterie a été enlevée;)il en est de même de tous le3 objets d'art; des?chaises en chêne sculptées ont également été em5portées. Sept tableaux de maîtres qui garnis*saient le salon du rez-de-chaussée ont été coupés?de leurs cadres et emportés. Le vol est très corw sidérable.* t La Ligue des Industriels et des Commcrçantèk (Secrétariat : Modem Palace, rue Neuve, 147, au! 1er étage, à Bruxelles) exprime le vœu, que lesj industriels et les commerçants écartent les sew| vices extraordinaires que peuvent rendre et que! sollicitent les employés salariés relevant et ató tachés à des services d'Etat, de Province, de] Communes, de grandes Banques et institutions} similaires. Ces employés sont à l'abri de tous( besoins puisqu'ils touchent leurs appointements^ intégraux et plus tard une pension. Il est injustes qu'ils fassent une concurrence déloyale aux emi ployés de commerce qui forment une catégorie» autrement intéressante et qui méritent la préféîd rence à tous points de. vue; d'abord parce qu'ils? sont plus capables et ensuite qu'ils sont pjus be*L sogneux, n'ayant ni salaire fixe, au vrai sensa du mot, ni pension de vieillesse ou de retraité.(GJ A Charleroi (De notre correspondant) La situation dans les charbonnages du bassi⣠de Charleroi est très tendue. De Châtelet et dei Châtelineau, on nous signale des grèves A Charleroi, au puits n. 2, des Charbonnage Réunis, à la Broucheterre, les ouvriers vienne» de refuser de descendre. Ils ne veulent pas entendre parler des 5 p.c. d'augmentation accordé par l'Association charbonnière. Ils considèrent cela comme une charité, alors que le travail qu'ils font mérite davantage. Terrible accident de charbonnage.—- Aux Charbonnages du Grand-Conty et Spinois, à Gosseîlies, un nommé Firmin O^ron était occupé aux{travaux d'entretien des galeries, en compagnie?d'un autre ouvrier, quand soudain un éboule«|ment se produisit. Quantité de terre et de pierres}s'abattirent sur le malheureux Cheron, qui fuJKen partie recouvert.^ Son compagnon de travail appela au se d'autres ouvriers qui travaillaient à proximités accoururent prêter leur concours pour dé leur infortuné compagnon de travail, qui fu retiré de sa critique position, mais trop tard quelques instants après, il rendait le demie! soupir. Le cadavre de Cheron fut remonté et d sur un lit au dispensaire de l'établissement ! à, le docteur Raoul Gaspard, qui avait été n en toute hâte, constata qu'il avait la cuisse fra

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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