L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 10 Decembre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm43z56/
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l ; ° là >%â Faillie 0e TaatoHtê jffiffaft IE lOnset : 5 CIKTIIf U Tarif des annonces fcnn. 2» page, la lig. 0.3Ö ^ notaires-, avoués, i Huissiers-, directeur röe vente, ta ti£. 0.30 Annonces Ijnanc. i 0.40 Nécrologie* 1.00 Tails divers (In » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » £.00 Réparations judlo.t8.00 Des remises sont aceor» fiées proportionnellement «tu nombre des insertions flemandées, On traite à' fGrfalt pour les annonces périodiques. fcj'adr. bur. du journal. abonnement annuel QUOTIDIEN 12.ÜÖ 14 00 Pour Namur. y Pour la Belgique ? B 0 ■ f 0 8 i i 9 t RRE na BRUN ÈX1 alité unique), : fr. C?nsj ent, Na mur. VBfiiiVïSi pour route et ch, c . Agence ( il ladies do Vh RAYONS X i n° 71 (i , rue do Kc 'ous les jours ( do 2 à 4 h. i225â lira agasin : plusicuis-r. coton, dep ,16, ?.. TORCHÛ: saule S LOB, nelie reconnt de M disposition ux et du ] fsde. maison, j lérnents off ran i de capacités : établi redressements, invei liquidations e; .ande8,12i, rc 'Hôtel do Ville . ÂKVILL NATURELLE à Faulx- {Nan; attestations i es/6.00 7.50 7.2 • et environs : Godefroid: F. Wi 12; Jambes. 'FIANC fait pour toi. capitonnées s, cjmioi DU NORD 'ma -* le « Maximi GARANTES à Geii- . — Gn res ill82 , pour p '. 75 lo litre, tiers, lercialj c La guerre à l'Ouest Communique allemand Berlin, 9. — Violents duels d'artillerie en différents endroits du front, particulièrement en Flandre et dans la région de la hauteur 193, au Nord-Est de Souain. Au Sud de Bapaumo, un avion français 'a été forcé d'atterrir; les occupants ont été faits prisonniers. Communiqué français Paris, 9. — Canonnade, intermittente sur divers points du front. Dans la région de Roye bous avons exécuté un tir "efficaée sur une batterie allemande repérée près de Daucourt. Aux Epargcs, lutte de mines. Un groupe de (travailleurs allemands a été enseveli par l'explosion d'un de nos fourneaux. En Champagne,- au cours de la nuit, notre artillerie, poursuivant le bombardement des positions allemandes, a fait sauter un dépôt de punirions au Sud de Saint-Souplet. A l'Est de la bulle de Souain,nos contre-attaques ont continué à refouler l'adversaire qui ne garde plus qu'une partie de la tranchée avancée, complètement bouleversée. Nos batteries, par des tirs constants, empêchent l'ennemi de s'y établir. En Argonne, nous avons fait exploser avec succès deux mines dans la région de ia Haute- Cbevauchée. londres, 7 décembre. — Rapport du ma- féAal sir John French : Bes aviateurs anglais on! bombardé la gare de Don, sur la ligne Lens-Armentières, et ont fait sauter un dépôt de munitions, ce qui a pror voqué des incendies. Nous avons bombardé des tranchées ennemies et nous avons fait des brèches dans leurs r épaulements. Nous avons coupé des fils de fer barbelés et nous avons fait sauter plusieurs mines qui ont détruit des ouvrages ennemis. ta guerre à l'Est Communiqué allemand Berlin, 9. — Rienà signaler,, sauf quelques rencontres isolées entre patrouilles. Communiqué autrichien Vienne, 9 décembre.—Au Nord-Est de Czar- torysk, la landwehr autrichienne a mis en fuite des détachements russes assez importants, qui s'avançaient eu reconnaissance. Pas d'autres SHWfcili*. austro-fialienn Communiqué autrichien Vienne, 9. — Hier, sur le front de l'Izonzo, les duels d'artillerie ont été plus violents que les jours précédents. Dans l'après-midi, l'ennemi a attaqué le secteur Nord du plateau de Doberdo. Contre le monte San Michèle, l'infanterie italienne s'est lancée en rangs serrés. 'Sur le versant Nord de la montagne, elle réussit à pénétrer dans une partie de notre première ligne. Nos troupes ont contre attaqué et, dans une -furieuse, mêlée,compIèlernenlreconquis leurs tranchées. Partout ailleurs, l'offensive ennemie a été repoussée par l'action de notre feu, qui a produit des ravages dans les rangs italiens. Dans le secteur de San Martino aussi, plusieurs poussées de l'adversaire ont échoué. Dans la soirée, plusieurs torpilleurs italiens ont Lombarde Sistiana. Communiqué italien Rome, 8. — Le long de tout le front, on signale une vive activité de l'artillerie ennemie, qui a é(é_e/îH'acement combattue par la nôtre. L'ennemi a également fait un usage copieux de gaz asphyxiants et lacrymogènes. Le 6 décembre, dans l'après-midi, après une violente préparation par l'artillerie, l'infanterie ennemie a attaqué nos positions au Nord de Pre, (fens ta vallée de Ledro, et à l'Est de Piazza, dans la vallée de Teragnolo. Ces attaques ont été complètement repoussées. Sur le Karst, notre infanterie a conservé une allure résolue et pleine d'entrain, malgré les circonstances climatériques défavorables. Dans le secteur Nord du monte San Michèle; une entreprise a conduit à la conquête d'un solide ouvrage retranché ennemi, établi à l'Est de Pcluno. Nous avons fait 140 prisonniers,'parmi ils 8 officiers, et nous avons pris de nombreux fusils, des munitions et d'autre materiel de guerre, EN ORIENT Constantinople, 8. — Sur le front des Dardanelles, près d'Anaforla, l'ennemi appuyé par le feu de ses navires, nous a bombardés par intermittences de diverses directions. Notre artillerie a répondu et a pris le camp, les tranchées, les transports ennemis et les servants sous un feu efficace. Près d'Ari-Burnu, assez violents combats d'artillerie et de lance bombes. Notre artillerie a travaillé énergiquement et a réduit au silence une partie des batteries ennemies; elle a forcé à la retraite un croiseur ennemi qui tentait de s'approcher d'AriBurnu et a détruit des tranelîées ennemies, ainsi qu'une partie d'une position de lance-bombes. Près de Sedd-ul-Bahr, assez violent feu ennemi de canons, de lance-bombes et de torpilles aériennes. Notre artillerie a répondu et a réduit le feu ennemi au silence. Des autres endroits du front, il n'y a rien de spécial à signaler. Constantinople, 9. — Sur le front de l'Irak, .nou» serrons de près l'ennemi qui défend* Kutei Àmaraj quelques colonnes ennemies, qui ontde fuir, ont subi de fortes pertes. Nousavons capturé 300 chameaux.Nos colonnes avancées,mtde nos deux flancs, ont pro lue Scheikh Saad, harcèlent l'ennemien ret" Sur le front de* Dardanelles, près d'Anaforla, feu efficace quelques navirei se trouvai*.üt . dans la baie de Suvla; elle leur^ a infligé des pertes et a forcé les navires de transport à se retir r. Près d'Ari-Burnu, notre artillerie a détruit une partie des camps abrités servant aux réserves ennemies. Le 7 décembre, des mines que nous avons fait sauter sur l'aile droite ont détruit deux mines ennemies. Le même jour, près de Sedd-ul-Bahr, notre artillerie a force à la retraite un monitor et deux croiseurs ennemis qui bombardaient Palamutlik. Sur le front du Gaucase, engagements entre patrouilles. Constantinople, 9. — Les combats victorieux que nous avons livrés de juillet à octobre» entre Lahadi et Aden, nous ont amenés à proximité de l'isthme, vers Aden et la localité de Schech Othmaa. DANS LES BALKANS Communiqué allemand Berlin, 9. — Nous continuons, à combattre avec succès au Sud de Plevlje, au Sud de Sjenica et près d'Ipek. Les villes de Djakova, Dibra, Struja et Ochrida ont été occupées par les troupes bulgares. Les combats engagés sur ie Vardar se développent à notre avantage. Communiqué autrichien"--? Vienne, 9. — Notre olfensiye contre les positions monténégrines au Nord de Berane a été couronnée de succès. Sur plusieurs points, nous avons pris d'assaut les lignes ennemies. L'adversaire a été forcé d'évacuer îpek. Nos stroupes ont capturé 80 canons, 160 fourgons de munitions, 40 automobiles, 12 fours ambulants, quelques milliers de fusils et beaucoup d'autre matériel de guerre. Le nombre des prisonniers amenés hier par l'armée du général von Kövess dépasse encore 2,030 hommes, parmi lesquels 300 Monténégrins. Les Arnautes participent à tous les combats dirigés contre les restes de l'armée serbe. » Cpm m uniques 'bulgares Sona,-S. — Opérations du 6 décembre : Nos troupes continuent à poursuivre sans interruption les Français sur les deux rives du Vardar. La colonne s'avançant de Kischevo vers Ochrida a atteint la ligne de CernovodaBeso-van-Velmei, à 15 kilomètres au Nord du lac d'Ochrida. A Monastir, nos troupes ont été reçues solennellement et en grande pompe. Toute la population étaitdans les rues et saluait de ses acclama-tionsenthousiastes nos troupes victorieuses. Le butin fait à Monastir se compose de deux dépôts de fusils, de matériel de guerre et de bombes à main, d'un dépôt d'uniforme? et de couvertures; nous avons pris, en outre, des automobiles, de la benzine et beaucoup d'autres matériaux de guerre. A Dibra, nous avons capturé 1,000 fusils, 120 caisses de cartouches, 22 caisses de poudre sans fumée et nous avons fait' prisonniers 750 hommes. A cel endroit, nous nous sommes trouvés en présence d'un camp de prisonniers de guerre austrohongrois; ces hommes n'avaient plus reçu de pain depuis dix jours; 80 d'entre eux étaient à moitié morts de faim. Des mesures ont été immédiatement prises pour leur venir en aide et pour les nourrir. Sofia, 8. — Opérations du 7 décembre : ' Nos troupes continuent à poursuivre les Français des deux côtés du Vardar. Nous avons occupé la gare de Demir-Kapu et nous sommes arrivés à 12 kilomètres à l'Est de cette gare. Nos troupes ont investi de trois côtés le village de Grabica. A cet endroit, il y a eu un violent combat, qui a duré jusqu'à minuit. Une de nos colonnes a attaqué un bataillon français près du village de Petroz, au Sud de la gare de Hudova, et l'a dispersé par une attaque à la baïonnette; elie a complètement occupé son campement. Nos troupes opérant au Sud de Strumitza se sont avancées au Sud de Kosturino; elles attaquent les Français et les Anglais; nous avons fait prisonniers 114 Anglaise! nous avons-capturé deux canons, deux voilures de munitions et une mi? traitleuse. On se bat avec acharnement. Nos troupes avançant de Kischevo et de Monastir vers Ochrida sont descendues dans la plaine d'Ochrida et se sontemparées de la villed'Ochrida. Sur le front serbo-monténégrin, l'inventaire des immenses quantités de butin fait près de Djakpvo continue. Dix-huit canons, 100 voitures de munitions, quinze automobiles, quatre chariots de matériel de guerre, etc., sont restés entre nos mains. A MONASTIR Londres, 8. — On mande 'd'Athènes, au « Times » que les trois officiers — dont l'un était Allemand, l'autreAutrichien et le troisième Bulgare — qui sont arrivés tout d'abord à Monastir pour hisser le drapeau de leur pays sur l'hôtel gouvernemental, ont quillela villeaprès avoir rempli celle tâche. Le gros des troupes bulgares n'est pas entré immédiatement dans la ville, mais s'est dirigé vers l'Ouest, à Kriveli.L'officier commandant les Bulgares près de Kenau avait ordre de ne pas entraver le trafic du chemin de (er qui va de Monastir au delà de la frontière grecque. Le bourgmestre adjoint de Monastir, qui est de nationalité grecque, a rendu visite au commandant bulgare, qui l'a accueilli amicalement. On lui a fait savoir que Monastir recevrait une garnison mixte, composée de troupes allemandes, autrichiennes et bulgares. En attendant leur arrivée, le Conseil municipal maintiendra l'ordre. Le même correspondant annonce, en date du 7, que des troupes allemandes et bulgares sont entrées à Monastir. Le commandement dans la ville est exercé par des officiers allemands. — D'après la « Tribuna », on aurait résolu, au conseil de guerre franco-anglais de Calais, d'abandonner les positions sur la Strumitza et de se retirer à Salonique. L'expédition de Salonique Milan, 8. •— On mande de Paris à Y.« Italia » que le Conseil des ministres français a discuté hier les résolutions prises au récent Conseil de guerre tenu par les Alliés à Calais : ces résolutions sont tenues secrètes. M. Gustave Hervé déclare toutefois que lord ner avait proposé de iviîrer les Ionique. Les Anglais sont fa e d'une attaque conlie le canal mais les intérêts de la Russie et de l'Italie dans les Balkans sont 'si importants qu'on ne peut $>as abandonner ce territoire à l'Allemagne. La France .considère comme une question d'honneur de chercher à sauver la Serbie. Paris, 8. — La « Guerre sociale » assure que M. Clemenceau et plusieurs autres membres de la 'Commission sénalorialede l'armée ont approuvé la proposition fortement motivée faite par lord Kitchener, au Conseil de guerre de Calais, de ren meer complètement à l'expédition balkanique pour renforcer plutôt la protection du canal de Suez. '■■ ■—' ! q>i«j»»"!■■■ '— Les conditions grecques Bucharest, 8. — Le journal « Minerva » apprend de bonne source que, d'accord avec l'étatmajor, le go ivernementgrec a décidéce qui suit: 1* Toutes les troupes serbes qui passeront la frontière grecque seront désarmées; 2° Le commandant des troupes anglo-françaises est prié de faire quitter immédiatement Salonique aux troupes de l'Entente qui seraient refoulées sur le territoire grec; ces troupes devront emporter leurs équipements; 3° Le gouvernement grec prie les puissances centrales de ne pas franchir la frontière grecque au cours de leur-poursuite, étant donné que le gouvernement grec se charge d'éloigner'les troupes anglofrançaises de la Grèce. Ces décisions seront portées à la connaissance des pays belligérants. Les négociations continuent Paris, 7. — D'après des nouvelles envoyées d'Athènes aux journaux français, les négociations diplomatiques entre les Alliés et le gouvernement grec continuent; on ne prévoit pas jusqu'à présent une solution rapide. Toutefois, les milieux officiels se. montrent optimistes'et pensent qu'on pourra ai river à un « modus vivendi » au sujetdes questions d'ordre militaire. Le Roi a reçu hier M. Skuludis, président du Conseil des ministres. Il a ensuite accordé une audience spéciale à M. Guillaume, ambassadeur français, avec lequel il s'est longuement entretenu. Déclarations du roi de Grèce Le correspondant du « Daily Telegraph » a obtenu une interview du roi de Grèce. Il a demandé à Constantin si la Grèce avait obtenu également de l'Allemagne l'assurance qu'elle ne violerait pas l'intégrité du sol grec. Le Roi a répondu : « Naturellement, et nous avons obtenu la môme assurance de la QuadrupleEntente. L'empire allemand a fourni cette assurance en ce qui le concerne ainsi que ses alliés. Le traité de M. Venizelos avec la QuadrupleEntente^ en vertu duquel h Grèce ne s'opposerait pas à un débarquement des troupes alliées, fut conclu sans mon approbation royale. » ' Le « Temps » mande d'Athènes : Un officier d'état-major grec est parti pour Salonique pour délibérer avec le général Sarrail sur les opérations militaires. Le « Petit Parisien » dit avoir app-is, ou sujet de la nomination de commissions .mixtes pour l'examen de toutes les questions à Salonique, que l'Angleterre et la France sont disposées à régler certaines questions par l'intervention d'autorités militaires. Par contre, les questions politiques importantes seraient traitées à Athènes même par les diplomates. On ne prévoit pas encore de solution. La Bulgarie et la Grèce Cologne, 8. —Le correspondant viennois de la - Gazette de Cologne « dit qu'il est inexact que la Bulgarie ait conclu un accord avec la Grèce au sujet d'une cession de territoire. La Bulgarie a consenti à envoyer des céréales en Grèce. Il n'existe pas d'autre convention entre les deux Etals. En Russie Une catastrophe. — Stockholm, s. — On mande de Cronstadt : A la suited'un attentat, le laboratoire de la marine a élé complètement détruit. Vingt-deux ouvriers ont été tues et trente ont été grièvement blessés. Cette catastrophe a produit une grande sensation â Cronstadt et à Pétrograd. Impôt sur les bénéfices de guerre Paris, 8. — Le « Temps » annonce de Pétrograd que le -ministre des finances russe a élaboré un projet de loi frappant d'un impôt les entreprises qui ont travaillé aux fournitures pour la défense nationale, principalement les fabriques et ateliers qui, par suitede la guerre, accusent des bénéfices spéciaux. En Angleterre Londres. 8. — M. Cornwall a demandé à la Chambre des communes si le gouvernement ne pensait pas pouvoir donner quelques détails au sujet des négociations qui se poursuivent entre la Quadruple-Entente et la Grèce. M. Cecil, •soussecrétaire d'Etat aux affaires étrangères,' lui a répondu négativement. M. Dalziel a ensuiteinterrogé M. Asauith sur le point de savoir si le Parlement, avant les de Noël, n'obtiendrait pas de renseignements sur la situationdans les Balkans, et M. King s'est informé des résultats du voyage de lord Kitchener en Orient. Il ne leur a pas élé répondu. Londres, 8.- L'Indian Office a informé les fonctionnaires civils des Inde* anglaises qui se, trouvent en congé en Angleterre qu'ils doivent se tenir prêts à rejoindre leurposleau premierappel. Il est interdit d'envoyer en pays neutres des caries postales illustrées. Le « Times » dément le bruit de la formalion d'un nouveau parti parlementaire, qui seraitdirigé par M> Carson. —• Lord Derby annonce que la période d'essai pour le recrutement — période qui expire le il décembre — ne sera pas prolongée. Le collaborateur parlementaire du « DailyNews » annonce qu'une loi sera déposée à laChambre des communes, pour prolonger la session parlementaire d'une année. Le «. Times » annonce que le gouvernement anglais ne se propose pas d'émettre unnouvel emprunt de guerre avant la nouvelleannée. On espère faire face à la situationfinancière, au moyen de bons du Trésor. On se proposede fonder un conseil chargé d'examiner les dépenses de guerre. Le War-Office et l'Amirauté feraient pat tie de ce conseil. En France Paris 8. —Vest tenu o : Russie était représentée par le général Schilinsky; l'Angleterre par le général Murrey et le maréchal French; l'Italie par le général Porro; la Belgique par le général Joffre; la Serbie par le colonel Stepanovilsch. Un délégué du Japon y assistait également. A l'issue de la réunion, le président du Conseil a offert un déjeuner au mmistère^des affaires étrangères en l'honneur des délégués des armées alliées. Le gouvernement français vient d'adjoindre au généralissime. Joffre le général de Castelnau, ancien commandant d'un corps d'armée au centre du front français. -!»*• SUR MER Paris, 8. — Officiel de l'Amirauté : Le (sous-marin français « Fresneï » a été détruit le 5 décembre par un navire de guerre autrichien. Deux officiers et vingt-six hommes d'équipage ont été faits prisonniers. Paris, 8. — On écrit de Marseille au « Temps » que des mesures de surveillance sévères à l'égard des navires de commerce grecs ont été prescrites aux autorités çles ports français. Londres, 8. — Le J( Daily Telegraph » annonce quo le vapeur britannique « Commodore » a été coulé. Un homme d'équipage s'est noyé. Paris, 8. — Le » Temps » apprend d'Athènes qu'on y annonce du Pirée que les arma* leurs grecs ont rassemblé leurs navires pour les tenir à la disposition, du gouvernement pour le transport de grain, de charbon et de sulfate de cuivre d'Amérique. New-York, 9. — On mande de Rome : Le vapeur pétrolier américain « Communiparo » a été coulé près de Tripoli. On' est sans nouvelles de l'équipage et on ignore quelle est la nationalité du sous-marin. ., (N.-B. — Si cette dépêche se confirme, c'est que ce navire avait du pétrole, donc de la contrebande, à bord.)^ o ■ 'i—^^^--" ' -■" Nouvelles diverses Sofia, 8. -~ M. Popoff, ministre de l'intérieur, a fait savoir à tous les préfets, par circulaire télégraphique, que le 6 décembre, date de l'entière libération de la Macédoine, serait désormais un jour de fête nationale pour la Bulgarie. Sofia, 9. — L'Agence télégraphique bulgare annonce que le gouvernement espagnol s'est chargé, en Angleterre et en France, de la défense des intérêts des-sujets bulgares. Bucharest, 8. — Une réunion, à laquelle assistaient cinq cents cultivateurs roumains, a voté une résolution demandant au gouvernement d'abroger les droits de sortie sur les céréales, afin d'en faciliter l'exportation. La Haye, 8 — Le nouveau gouverneur général des Indes néerlandaises, le comte J.-P. van—LimburgStirum, s'embarquera le 26 janvier pour Batavia. La Haye, 8. — Le ministre de la justice a déclaré à la deuxième Chambre qu'il if avait nullement l'intention de restreindre la liberté de la.presse. Dans l'affaire de l'arrestation'de M. Schrceder, rédacteur en chef du « Telegraaf », les autorités sont uniquement j intervenues pour faire soumettre à la déci\ sion des juges compétents ce qu'elles estiment être un délit. Washington, 8. — Les impôts . suivants vont être proposées au Parlement : Augmentation de l'impôt sur le revenu, impôt sur le pétrole et le naphte, impôt sur les automobiles et les machines à gaz et au pétrole; impôt enfin sur le.fer brut, les fers travaillés et l'acier. Londres. 8. — On mande de New-York au « Times » que l'Allemagne a commandé pour '100 millions de dollars de marchandises, qui devront être livrées soixante jours après la fin de la guerre. Les commandes comportent du cuivre, du coton, du sucre, du froment, des outils agricoles, etc.: on travaille déjà à leur exécution. Les marchandises seront, parait-il, emmagasinées à proximité des ports où sont ancrés de nombreux navires marchands allemands.v Execution de femmes au Mexique. — D aprè's un télégramme de San-Antonio (Texas),le consulat de Carranza a été avisé de l'exécution à Casas-Gi ;par les autorités dugénéral Villa, de caies accusées d'espionnage. L'allocution du Paps AU CONSISTOIRE Nous avons donné hier un résumé de l'allocution'de S. S. Benoit XV aux Cardinaux réunis au Consistoire à Rome. Les dépêches nous en apportent aujourd'hui un texte plus complet, que nous.nous faisons un devoir de reproduire. « Vénérables Frères, » Vous connaissez sans aucun doute les difficultés qui Nous ont empêché de réunir, jusqu'àprésent, le Sacré-Çoilège, et, s'il est dotvous yoir réunis aujourd'hui nombreux danscetîe salle, cela ne signifieras que ces diffiaient.disparu, mais bien qu(;.ons, par une longue attente,prejudice â la bonne administration de la-Curie romaine. La mort a faitde. grands vides dan? le Sacré-Collège, et sïycn dailiestemps, la perte d'aussi augustes conseillers, de si .fidèlesserviteurs du . Nous auraitplongé dans le deuil, elleest d'autant plus pénible à Nous qui avons repris la charge de "gouverner l'Eglise dans une heure historique si difficile. » Bien que des ruines innombrables se soient accumulées au cours-des seize mois qui se sont écoulés, bien que le désir de paix s'accroisse dans les cœurs et que de nombreuses Eai en deuil réclament celte paix, bien qrrê Nous n'ayons négligé aucun moyen de hâter sa conclusion et d'apaiser le conflit, la guerre continue sur terre et sur mer, pendant que, d'un autre côté, la pauvie humanité marche à sa ruine. n La lettre que Nous avons adressée au début de la guerre aux puissances belligérantes et à leurs souverains n'a pas encore produit l'eiTct qu'on en attendait, bien qu'elle ait été reçue respectueusement. » Représentant sur la (erre Celui qui est le Roi pacifique et le Prince de la Paix, Nous ne pouvons faireautrement que de Nous attrister sur le sort de tant de Nos enfants et d'élever Nos bras vers le Dieu de Miséricorde en le conjurant de tout cœur d'utiliser sa puissance infinie à mettre fin à ces combats sanglants. Tout en Nous efforçant d'adoucir par la bienfaisance les maux et les suites pénibles de la guerre, Nous sommes obligé, en vertu de Noire mission apostolique, d'en revenir au seul moyen qui soit capable d'éteindre l'immense incendie mondial, c està-dire de Nous efforcer de faciliter les négociations de paix souhaitées si. ardemment par ! humanité lout entière. » Celle paix doit être jiKtc, durable et équi- BUREAUZ rue de la Graîx, 29, Nsœur conduire à un résultat heureux est celui qui a déjà été essayé et-qui a été trouvé bon dans les mêmes circonstances et sur lequel Nous avons attiré l'attention dans Notre lettre du mois de juillet: à savoir celui d'un échange de vues directes ou indirectes, au cours duquel seraient examinées les réclamations de chacun en écartant toutes les exigences, et en faisant droit, si cela est nécessaire, par des compensations et des dédommagements, à ce qui est juste et équitable. » Naturellement, ainsi que cela se passe dans toutes les controverses humaines qui doivent être résolues par les parties en cause, il est absolument nécessaire que l'un et l'autre partis belligérants se fassent des concessions sur certains points et renoncent à quelques-uns des avantages espérés. ïî faut que les uns et les autres fassent volontairement des concessions, même si clle9 leur coûtent quelques sacrifices, pour ne pas porter devant Dieu et les hommes l'immense responsabilité d'une boucherie sans exemple, qui, si elle continue, pourrait être le commencement de la décadence de l'état de bien-être et de civilisation auquel la religion chrétienne a élevé l'Europe. » Tels sont les sentiments que la guerre a fait naître dans Notre âme,en considérant les peuples qui y ont élé entraînés: » Si Nous examinons les difficultés que la ^guerre européenne a suscitées à l'Eglise catholique et au Saint-Siège, tout le monde doit reconnaître combien importantes et nuisibles elles sont pour la dignité papale. Nous nous plaignions déjà précédemment, suivant en cela l'exemple de nos prédécesseurs, que la situation du Pape ne lui accordait pas toute la liberté qui lui est absolument nécessaire pour le gouvernement de l'Eglise. Chacun peut s'apercevoir que cela n'a jamais élé,plus indispensable que dans les circonstances actuelles. » Ceux qui gouvernent l'Italie font tout leur possible pour aplanir les difficultés; mais ceci démontre clairement que la situation du Pape de Rome dépend de lo force civileet que, par suite des changements qui interviennent dans l'altitude des hommes et dans les événements, elle peut également te modifier et s'aggraver. » Aucun homme qui réfléchit ne prétendra qu'une situation aussi douteuse, qui est soumise au jugement de personnes étrangères à l'Eglise, pourrait, en fait, convenir au Saint-Siège. Dir reste, pour la même raison, on n'a pu éviter de grandes difficultés. » Nous Nous bornons à faire ressortir que quelques envoyés ou ambassadeurs, accrédités auprès de Nous, ont élé forcés de partir pour proléger leur dignité personnelle et les droits de leur fonction. Ce fait est, pour le Saint-Siège, un amoindrissement de son droit personnel et la diminution d'une garantie nécessaire. y* Nous ne pouvons ici faire remarquer sansdouleur que, dans certains camps belligérants, onNous a soupçonné de Nous laisser guider uniquement par les insinuations de ceux dont lesvoix parvenaient jusqu'à Nous. Que devonsNous dire des difficultés grandissantes qui menacent les relationNous et le mondécatholique, relations qui Nous auraient pourtantété si utiles pour porter un jugement completet exact sur les événements? « Mais pourquoi perdrions-nous courage, alors que le Prince des Pasteurs, Jésus-Christ, nous a promis que son appui ne manquera jamais à l'Eglise, et encore moins dans les instants difficiles et orageux? Faisons donc, pour cette raison, monter jusqu'au Sauveur des hommes nos prières pleines de confiance, accompagnées d'actions charitables et de pénitences, de manière que son Cœur miséricordieux puisse abréger les souffrances dans lesquelles se débat actuellement l'humanité malheureuse, n Interpellation sur l'allocution du Pap^ #Les griefs exprimés par le Pape dans l'aïfocution que nous reproduisons ci-dessus ont soulevé des objections au sein du gouvernement italien. Voici la noie de 'l'agence Stephani à cet égard : Au cours des débals sur le budgel de la justice et du culte, le député Lombardi a demandé, à la Chambre, qu'on fasse des protestations immédiates contre les imputations du Pape, renfermées dans son allocution du dernier Consistoire, en vertu desquelles les droits et la liberté de l'Eglise romaine auraient élé lésés dans les circonstances actuelles M.. Lombardi a dit qu'il attendail du minisire de la justice, M. Orlando, en rappelant le discours prononcé par ce dernier à Palermo, qu'il fasse nne nouvelle déclaration solennelleoù il annoncerait au monde cique l'Italiea maintenu constamment'la liberté spirituelle du Pope et la maintient encore lent. M. Orlando a répliqué que le gouvernement n'avait rien â modifie, a l'interprétation de la loi des garanties de 1870 qu'ont donnée tous les gouvernements, sans distinction de partis. Cette loi a toujours clé considérée comme un acte de droit spécial,national et intêrieur,eln'est revêtue d'aucun caractère de traité, quel qu'il puisse être. Le ministre de la justicea dit, en outre, que les ambassadeurs accrédités auprès du Vatican sont partis de Rome de leur propre gré. « L'Itatre fière d'avoir agi, au cours de la guei re actuelle, d'une façon qui a assuré au Papc une libei té complète. Ainsi des services funèbres ont pu avoir heu à Rome, en l'nonneur des soldats tombés, sans distinctionde nationalité,et, en outre, un Consistoire a pu se réunir, auquel ont participé des cardinaux de tous les Etals belligérants. » Réponse dôi'KOsservatoreRcmanoM L' * Osservatore Romano » répond dans unenote officieuse à une déclaration également officieuse du gouvernement italien, destinée â justifier les motifs du départ des représentants derAulricheHongrie,de la Prusse et de la Bavièreauprès du Vatican. « Nous reconnaissons, ditl' «Osservatore Romano », que le gouvernementi a fait preuve de bon vouloir pour écarterles difficultés résultant de l'état de guerre pourles représentants des puissances centrales etpour garantir leurs privilèges de représentantsdiplomatiques, conformément au droit interna*Uonal*. Mais nous civoir ajouter que le pas maintenu pour eux !e droit de coni: , même par correspon- dance chiffrée, entre eux ou bien avec 'leursgouvernements, carsavoir soumis à un contrôle, fût-ce simplement au contrôle du Saint-Siège. L'affirmation nous parait par con- n'ont pas étéexpulsés par le gouv'gien. Freiherr von BISSING, generaloberst. LA MYSTERTËUSE BROCHURE ROUGE Lord Milner. parlant dernièrement devant la Chambre des lords, a dit : « Je crois qu*a l'avenir les nations étrangères » examineront de très près nos déclarations et » surtout nos assurances et promesses de se» cours. Elles ne les accepteront guère selon l'ap» pàrence de leur con terni, mais elles les envisa•nt• à tous les points'de vue, en cons :le dessus et le dessous, pour voir où se » cache le piège » Lord Milner a dit cela en pensant à la Serbie,il aurait aussi bien pu s'exprimer ainsi ausujet de la Belgique. C'est ce que prouve unebrochure rouge envoyée à tous les membres duParlement anglais par an belge blessé à A.Cette brochure a pour titre : « Pourquoi aarmée anglaise n'a-t-elle secouru la Belgique ? m Le gouvernement anglais a tout fait pour supprimer cette publication, mais un exemplaire enfut envoyé en Amérique par le correspondant àLondres du journal américain Evil. Ce journal, connu par ses tendances anglophiles, a, fac-similé de la brochure en question texte de l'accusation portée par le Belge ; POURQUOI L'ANGLETERRE N'AT-ELLE, ENVOYE AUCUNE ARMEE AU SECOURS DE LA BELGIQ 'Au Parlement anglais Messieurs les Sénateurs, Messieurs les Députés, Moi, soldat belge,blessé et ayant lout p j'ai recours à l'obligeance d'un ami anglais pour vous demander très humblement : Pourquoi les troupes anglaises n'ontrelles pas soutenu la Belgique? La Belgique ne déplore point ses souffrances, la Belgique est fière de sa ruine. La Belgique sent qu'il y a une réponse à cette question: pourquoi donc l'armée anglaise n'est-elle point venue à Anvers, avant que l'ennemi .n'ait conquis Liégè, Namur et Anvers ? Nous avons mis notre fierté à défendre la sainteté des traités par une glorieuse collaboration avec l'Angleterre Mais pourquoi l'Angleterre nous a-t-ello refusé sa collaboration sous la seule forme qui pût nous être utile et qui eût profité aussi à la France ? Le gouvernement anglais exigeait de nous que nous défendions notre neutralité les armes à la main et, en même temps, l'Angleterre s'engageait^ soutenir par la force des armes la tance que nous opposerions aux envahisseurs. Du reste, nous ne nous étions attendu: engagement de portée moindre. Depuis Alg nnée Ï906, les armées d'Angleterre et deBelgique s'étaient concertées au sujet d'ut^ défense commune en cas d'une invasion alléeen Belgique. Les étals-majors des deux aiméesavaient délibéré sur les problèmes et les plansrelatifs â celte éventualité. On promit à la Belgique 4'énvoi, à Anvers, de 160,0anglais, qui s'y joindraient ù 250,000 Belges. Chaque officier anglais que j'ai rencontré — < I parlé ù beaucoup d'entre eux — m'a toujouique le corps expéditionnaire anglais était constamment prêt à se porter à Anvers à la première 3 officier anglais, r n envue, m'a dit que, dans le cours de lasemaine après la dé< 100,000 hommes de troupes ai;i dé- 3 sur nos quai» et que le i Iques heures. Tout à coup 1 i cîuisit. L'ennemi envahit la Belgique belge lutta pour sa vie, pour la liberté de son pays, pour défendre les remparts des Liège, de Namur et, d'Anvers Pourquoi elle aucun secours 'de ses camarades Pourquoi donc pas un se^l de ces fan ments anglais ne vint-il en Belgi au moins à la défense d'Anvers ? Messieurs, ce fait-là esl indéniable. Le Livreblanc publié par le Foreign-Office anglais contient, entre autres, la dépêche sidu i août 1914, adressée par le ministre des affairesétrangères d'Angleterre au ministre plénipoten-tiaireanglais accrédité à Bruxelles, pour nouaexhorter, nous Belges, à résister par tous tesmoyens aux envahisseurs, et pour nous garantiri de l'Angleterre et une action communecontre les armées allemandes. Messieurs lesmembres des Chambres des lords et des convmunes, lisez, je vous prie, cette dépêche : Sir Edward Qrey à sir F. yilliers, ministre d'An» gieterre ù Bruxelles. Par télégramme. Foreign-Office, Londres. 4 août 1914. « Veuillez avertir le gouvernement belge que, dans le cas où une pressien serait exercée sur lui par l'Allemagne en vue de lui faire abandonner sa neutralité, le gouvernement de Sa Majesté attend qu'il y résistera par tous les moyens à sa disposition. Ajoutez qu'alors le gouvernement de Sa Majesté le soutiendra dans sa résistance et qu'il est, dans ce cas, prêt a s'unir, si on le désire, à la Russie et à la France pour offrir en même temps au gouvernement belge uneaction commune contre l'emploi, à son égard, de toute contrainte par l'Allemagne et lui garantir pour l'avenir le maintien de son indépendance et l'intégrité de son territoire. » Etait-il possible d'assumer une .garantie e\ uneobligation plus formelles, de promettre plus solennellement que l'Angleterre soutiendrait lagique si celle-ci défendait sa nel'Allemagne? Mais, Messieurs, quoique les fortsde Liège et de Namur s'ensevelissent dans lours ruines, quoique mes braves camarades de l'armée belge, s'aocrochanb à toute position qui semblait rendre possible la défense de notwroux pays, tinssent tête souvent à des f fois supen nombre, quoique :■ des Al![ue[ le n i«n« ;oute

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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