L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 08 Septembre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1n7xk85k08/
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77* Ho 214 Pafjiîé sois Fe . ffc-MerÏRf îfiiïiîafrr aliraaBÉ Wmwsm : s mniss r&Bff'iftJM, 8 eî 9 seçfeiafire 19! 5' i t&Yïî des annonces & 'Ann. 2apage, la lig. 0.30 §J v_ notaires, avouée, huissiers, directeur- ' 1 de vente, la lig. 0.30 nnonces financ. » 0.40 Nécrologie• 1.00 S Faits divers fin » 1.25 '£;. Faits divers corps » 1.50 jf Chronique locale » 2.00 g Réparations judic.» 2.00 | Dès remises sont accorT 'dées proportiaaaelleiaenl **' au nombre des tesertioas * demandée». On traite à forfait pour les annonces périodiques* 1 S'adr bur. du journal» ABONNEMENT ANNUEL JOURNAL QUOTIDIEN 12.0» 14.09 Pour Namur» Pour la Belgique .AGEÏTE IHôteld'Harsoampj e, 4, HAŒU& MESURE ' 1)8 corsots Fsrsfi- lil (Spécialité pour « Dames » (pi\û 2808 ?a—!. Nicolas. 30. 9338 |LA MAISON COLONNE Lentèle nn grand et d6 nouveautés G088 lx pour modistes et de Chang* iERT3789 |20, NAMUR ;merce.— Frets sup |s d'épargne et sur it vente de titres.-— même non échus* 180%. 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( I I915; 'rofits cl|vs it rcice ?emant l'impôt do I 1 on:- I i ix; a ur pa* , la "guerre à l'Ouest Communiqué allemand Berlin, 7. — Après avoir fait sauter une contre mine et détruit ainsi une sape ennemie, au Nord de Dixmude, nous avons capturé i quelques Belges et 1 mitrailleuse. Au Nord de Soachez, l^ennemi a, sans succès, attaqué fai- i blement à coup de grenades. Près da Sonder- '■ each, dans io3 Vosges, une attaque française ; n échoué. Des combats partiels assez vifs se : sont engagés en Champagne, ainsi qu'entre la ; Meuse et la Moselle. A la suite de l'attaque :d'un aviateur ennemi à Lichtervelde (au Nord i de Rculers, en Flandre occidentale), 7 habi- ' tants ont été tués et 3 blessés grièvement. A fCapeile (au Sud-Est de Saint-Avold), des 'avions blindés allemands ont abattu un avion ennemi, dont les occupants ont été tués. 7 Communiqué français ƒ Paris, 6. li h.soir.-— L6S combats cTartille- ' rîe se poursuivent sur tout le front. i Dans le secteur au Nord d'Arras, nos batte- . ries ont causé de gros dommages aux tranchées ennemies. Dans la région de Roye, en Champagne sur îë front PerthesBeanséjour, en forêt d'Apremont et an Nord de Cirey, le duel d'artillerie a été particulièrement vif. \ Dans los Vosges, au Schratzmaenneîe et à î'Hartmannsweilerkopf, lutte à coups de grosses bombes. Un avion ennemi a été obligé d'atterrir à Calais; les aviateurs sont prisonniers. Des avions ennemis ont lancé sur Saint-Dié quelques bombes sanscauser ni pertes ni dégâts. La'flüerra i l'Es!f Communiqué allemand Berlin, 7. — Armées du maréchal von Hiu- denburg : Notre cavalerie a opéré hier une âttaqce dans la direction de Daodeswas (au Sud-Est de Friedrichstadt) et a capturé 790 soldats russes et 5 mitrailleuses. A l'Est et au ! Sad-Est de Grodno, l'ennemi a établi son front ■\ de la rlgion à l'Ouest de Skidel à Wolkowicz. os troupes progressent au delà de la Tyra et de la Kotra en livrant des combats acharnés. Entre le Niémen et Wolkowicz, l'armée du 1 général von Galiwitz a gogné la rive Est do la /Prazana à plusieurs endroits, grâce à des ? attaques nocturnes qui ont surpris l'ennemi. $ous avons fait plus de 1,000 prisonniers. Armées da maréchal prince Leopold de Bavière : Au Sud-Est de Wolkowicz et jusqu'à la région boisée située au $ord de la Pruzana {à 40 kilomètres au Sud-Ouest de Slonin),l'enaemi résiate denouveaa.Notreattaque progresse Armées du maréchal von Maokensen : L'on: oemi a été rejeté de ses positions près de ' Chomsk et de Drohiczyn. Au Sud-Est. — Les combats engagés pour Ja possession du Sereth continuent. Communiqué autrichien ' Vienne, 7. — A la frontière de Bessarabieet à l'Est de l'embouchure du Sereth, les Russes ont renouvelé leurs violentes contre attaques. Partout, l'ennemi a été rejeté et a subide fortes pertes. Sur le Sereth, à l'Est de Bro; dy et à rôuest de Dubno, les combats ont étéan peu moins violents que ceux des joure précédents. ■' '***»■tiâwa H ? Dans la région de Tarnopoî, noas avons enlevé on village retranché aux Raws.Nos forces qui progressent à l'Est d* Lozk ont traI versé, au Nord d'01vka,la plaine marécageuseyde Putylowka, après avoir vaincu les diffieul. tés incroyables du terrain inondé et attaquésans cesse l'ennemi. Les troupes austro 'hongroises combattant 3ur la Jasiolda supérieureont rejeté l'ennemi de ses derniers retranchements au Sud de cette rivière et ont, par endroits,, atteint la rive Nord. Communiqué russe , Saint-Pétersbourg, D. — Communiqué de ' l'état-niajor du généralissime : "A l'entrée du golf e de Riga apparurent, les 3 et 4 septembre, à différentes reprises, des hydroplanes ennemis en reconnaissance au dessus du détroit d'Irbens et ils jetèrent des bombas sur nos torpilleurs, •Ceüxöi chassèrent chaque fois les hydroplanes ecfneir.is par leur tir. Su; 'a rive gauche de la Diina, les Allemand o sont fortifies et se sont occupés principal; n;ônt du passage dufleuYe dans la région de Friedrichstadt. ;; Par suite de l'inégalité des forces, nos troupes qui. après nn combat opiniâtre, le 3 septembre, près de Lindan, avaient atteint la rive gauche,- ont été obligées de se retirer sur la rive droite. Suivant des avis . pîas précis an sujet du combat du 3 septembre, près de Friedrichstadt, la retraita de nos troupes en deçà du fleuve fut nécessitée par l'incendie da pont de la Diina, qui fut occasionné par un bombardement j ennemi. i Dans la région ds Riga et de Jacobstadt, Tes jAUemaTïdssesontbornéaà gêner notre avance. £ Jusqu'à Vilna, nous avons maintenu l'enne;mi dans ses anciennes positions, £ Près d'Oràny, nos troupes ont chassé, le 3 j septembre, le3 Allemands du village de Smallinkiet ort fait à cette occasion plas de 200 jprisoDi.ier3, parmi lesquels des officiers. & Au cours-inférieur dala Meretschanka.nous avons arrêté, le 3 septembre, dans les conditions los plus difficiles, l'assaut de/l'ennemi, ;qui menaçait, par sa poussée, de couper à nos ^troupes la retraite dans la région de Grodno. Au front da Niémen, au-dessus ce Grodno J jusqu'à la Jasiolda, près de Bereza Kartuska,\nos troupes ont repoussé avec succès, la nuitdu 4 septembre et le jour suivant, dans plusieurs secteurs, plusieurs attaques de l'ennemi,qui réassit toutefois à nous faire reculer ducôté de Wolkowischki. Entre les rivières Gorjga et Styr, l'onnemi, sensiblement renforcé,.continua, le i septembre au soir, à développerjeon offensive *nr les roc tes de Dnbno et* de 'Rowtto. Sur la ri-e~:oi*e n»j S5î jici de Dubiio^ des oontre-aïuoiKb >oi.t livrées. En Gaiicie, Tennemi a entreprît, pendant la journée dn 1erseptembre,une poussée en avant opiniâtre à la rivière Sereth, dans les régions de Tarnop'ol et de Tiusk, ainsi que dans la région de l'embouchure de la Sereth, sur les deux rives du Dniester.Près de Tlusk, les attaques opiniâtres de l'ennemi furent reponssées par notre artillerie et par nos contre-attaques, malgré leB renforts par lui reçus. Nous avons fait environ 300 prisonniers, parmi lesquels plusieurs officiers. Les combats continuent. ' Giiarre ^ausîro-if aSïenne Communiqué autrichien Vxenn©,7.— Tandis que,dans le territoire dulittoral et en Carinîhie, les Italiens ont, en gêner al, déployé hier peu d'activité,leur artillerie,après one période de calme, a canonné violemment nos positions dans la région dn Kreozberg8attel%an Snd-Bat d'Innichten. A plusieursendroits, l'ennemi a essayé de se rapprocher denos lignes. Il n'y a pas encore eu de combatsoVinfanterie.^ \ / Communiqué italien Rome, 6. — Des combats eurent lien le 4 septembre dans la vallée d'Otz, aux environs de Markow, puis dans la vallée de Pellpgrino (Arisio) et dans une localité située à l'Ouest du Mont Costa Bella, où nous avons détruit plusieurs tranchées ennemies. Dans la contrée basse de Flitscb, nos troupes ont attaqué les divisions ennemies établies sur les pentes du Monte Rombon. Elles ont pénétré dans les retranchements do l'ennemi et y ont pris des armes et des munitions. Dans la vallée de Koritenza (Haut-Isonzo), l'6nnemi était resté en possession d'une forêt d'où il incommodait nos lignes par son feu. Une de nos divisions attaqua cette position, en chassa l'ennemi et l'occupa solidement. Des aéroplanes ennemis essayèrent à différentes reprises do nous attaquer dans nos positions, mais ils furent reçus partout par le feude nos canons de défense. Les contreattaquesde nos flottilles aériennes les forcèrent à se retirer rapidement.(Signé) Cadorna. ÂUX^ÛÂBDÂiELLES Communiqué turc Constantinople, 6 septembre. — Le grand quartier générai mande : Sur le front des Dardanelles, rien d'important. Les batteries ennemies de terre et de marine ont canonné vainement, par intermittences, nos positions d'Anaforta et do Sedd-ul-Bahr. Notre canonnade a causé un incendie dans les tranchées et les abris de l'artillerie de l'ennemi près d'Ànaforta. Ailleurs, rien de particulier. Rome, 7. — D'après des nouvelles envoyées d'Athènes à la «Tribuna «, les Anglais ont l'intention de débarquer 500,000 hommes aux Dardanelles. Les cinq divisions, qui ont été débarquées près d'Anaforta, ne seraient que le premier groupe de la grande armée de débarquement. - r ■asfini.-.Ttf- »,,.;&7iys . ... OÂH§ LES BâLKâiS k La réponsQ grsequ9 Athènes, 6 septembre. — Le président du Conseil a remis hier au minitre de Serbie la réponse de *la Grèce en es qui concerne les cessions de territoires de la Serbie à la Bulgarie. La (-réponse est empreinte du désir de la Grèce de répondre aux désirs de la Serbie, avec la seule réserve que les intérêts vitaux de la Grèce ne soient pas atteints. Les réserves de la Grèce se rapportent surtout à deux points. La Grèce ne désire pas que la région de Gewgeli-Doiran, qui forme une enclave dans le territoire grec, soit codée à la Bulgarie et que les frontières actuelles soient maintenues. Ceci équivaut à dire que Monastir doit rester à la Serbie. Paris, 6. •— On mande de Dedeagatsch : A raison de la tension continue, de grandes mesures de précautions militaires ont été prises. SUR MER CO M MU NIQUE A LL E MA ND !in, G (Communiqué de L'Amiraut). — T nos sous-marins annonce que notre s( U 27, qu'il a rencontré en mer, a coulé, le 10 jaoût, à l'Ouest, des Hébrides, un petit croiseuranglais d'un type assez ancien. VU 27 ayant prisla mer il y a assez longtemps déia et n'étantpas encore rentré, il est probable qu'il est perdu.Le 18 août, à 7 h. du „soir, dans le canal deBristol, un paquebot anglais a de nouveau canonné untrin allemand qui lui avaitdonné ordre de stopper en tirant un coup decanon. TORPILLAGE DE V « HESPERIAN i Londres, 6. — Le vapeur Hesperian a coulé ce matin à 6 h. 47- Amsterdam, G. — L'IIcsperio.n avait à bord le major Barros, plusieurs officiers et- soldats canadiens, tous Blessés et qui retournaient au Canada pour se rétablir. Cologne, G. — Reproduisant les diverses nouvelles concernant la perte du vapeur Hesperian, la Gazette de Colonne dit : D'après ces informations, il nous semble probabîe que VHesperian a louché une mine. On a' vu s'élever une colonne d'eau, mais on n'a pas vu de torpille de sous-marin. TRENTE MOIS EN MER Un lélryramme de Toulon annonce qu'un croi-seurcuirassé français vient de rentrer au port après avoir tenu la mer durant trente mois sans avoir pu, pendant celle période, pénétrer dans un port. Le navire de guerre se prouvait, un an et demi déjà avant la déclaration de guerre, dans les eaux d'Elrême-Orient; depuis lors, il participa aux opérations dirigées contre la presqu'île de Gallipolî. Lorsque le croiseur fut annoncé en rade de Toulon, l'amiral Boue de Laneyrere se fit embarquer et se rendit à sa rencontre pour féliciter le capitaine -et l'équipage et distribuer aux officiers et aux marins des distinctions honorifiques que le gouvernement fiançait leur avait octroyées pour .leur brillante randonnée maritime. . NAVIRES COULES 6. — Lloyd mande : Le trois m.âts norvégien Glim a élé coulé. L'équipage de quaheureusement. Le vapeur danois . Le capi- taine et 18 hçmraes Londres, G. — Lj>. , ' ,, i Congrès de îa paix Copenhague, 6. — Le 8mf Congrès de la paix a été ouvert aujourd'hui. Un attentat au Caire « Milan, 7 septembre (via Berne). — Le « Secoïo » apprend d'Alexandrie qu'on a tenté d'ass esiner hier soir, à la gare du Caire, le ministre Fathi pacha, à son départ pour la HauteEgypte alors qu'il était accompagné par un jeune fonctionnaire du gouvernement. Le ministre ayant reçu trois coups de poignard, a répondu par deux coups de revolver, qui n'ont pas atteint l'auteur de l'attentat. La santé dn ministre ne donne lieu à auçnne inquiétude. L'assassin a été arrêté. LE- CANAL DE PANAMA Les résultas du premier exercice du canal de Panama viennent d'être publiés-parles journaux américains. 1,088 navires ont emprunté cette voie pour se rendre sur la côte occidentale. 471 portaient le pavillon des Etats-Unis, 464 le pavillon anglais, 35 le pavillon silicien, 24 lo pavillon danois et 18 le pavillon suédois. 7 bateaux hollandais, 6 japonais, 6 russes, 4 péruviens, 3 français, 2 italiens, 3 de Honduras, 2 de Nicaragua et 2 de. la République de Panama ont complété le chiffre. 11 faut noter, pour l'évaluation juste de la part anglaise dans ce trafic, que les navires américains étaient pour la plupart (335) des bateaux côtiers, alors que les anglais étaient de grands transatlantiques. La première année d'exploitation, les droits du canal de Panama ont rapporté $ 4,424,256, dont $.7,598 dans le premier mois de juillet 1914 et $ 511,185 dans le dernier mois de juin 1915. Le nombre de navires transocéaniques qui ont traversé le canal s'est élevé en juin dernier ft 145; c'est le chiffre le plus élevé'atteint jusqu'ici. En juin 320,619 tonnes de marchandises ont été expédiées par le canal de l'Océan (Ulantique au Grand Océan, et 282,561 tonnes dans la direction opposée, soit au total 603,186 tonnes. Les frets comprennent 132 articles différents, dont 32 furent transportés dans les deux directions. Les principaux articles expédiés par le canal sont : le charbon, le coke, le cuivre, la farine, le minerai de fer, le bois, les articles en fer et en acier, les machines, du matériel de chemin de fer, du sucre, de l'étain et des vins. NOUVEAUX NAVIRES Le consul général des Etats-Unis ft Yokohama mande qu'il existe une grande effervescence sur $>s chantiers de construction de navires japonais, feix plus petits chantiers travaillent jour et nuit. Le chantier de Nagasaki mor;te quatre vaisseaux de 7,300 tonnes et deux de 3,700 et à Kobe, appartenant à la même entreprise, on monte un vaisseau de 1,800 et un-de 5,300 tonnes. A Kobe, au, chantier de Kawasaki, un de 1,700, un de 3,000, un de 4,000 et un de 7,300 tonnes. La fon^ derie de fer de Osaka a en construction six navires de 7,300 tonnes, un de 5,000, douze de 3,200 et un de 1,100 tonnes. Ce qui fait un total de quarante-trois navires en construction dans les différents chantiers. c^WdWV■■■— DOCUNIEIITAIRE Discours ou Chancelier AU REICHSTAG «. (Suite) M. von Tschirschky, annonçait, alors, le 30 juillet, que le comte Berchlold avait fait remarquer « qu'il y avait, comme le suppose Votre Excellence, un malentendu, mais du côté russe. Après avoir été informé (Viih de ce malentendu par le comte Szapary, ambassadeur austrohongrois ù Saint-Pétersbourg, en même temps qu'arrivait votre avertissement urgent d'entrer en conversation avec la Russie, le comte Szapary a reçu des instructions en conséquence. » Messieurs, lorsque, peu avant que la guerre n'éclate, l'excitation augmentait en Angleterre et que des doutes sérieux se faisaient jour quant a nos efforts pour le maintien de la paix, j'ai rendu cette affaire publique dans la presse anglaise. Maintenant, après coup, dans ce pays, une insinuation se propage que ce fait ne s'est'pas produit du tout et que les instructions à M. von Tschirschky étaient simulées, dans le but d'inen erreur l'opinion publique en Angleterre. Vous sere7: d'accord avec moi pour dire que celtesuspicion ne vaut pas. une réplique. Je veux cependant rappelé» le Livre rouge austrd-hongrois, qui confirme simplement mon exposé et qui montre comment, après explicationdu malentendu que je viens d'indiquer, les conversations entre Pétersbourg et Vienne se sontengagées, jusqu'à ce qu'elles oient, subitementpris fin par la mobilisation générale de l'armée russe. Messieurs, je veux le répète,)', nous avonspréconisé, avec la dernière deses et avec succès, une explication directe entre Vienne et SaintPétersbourg. L'affirmation que, par le refus opposé à îa proposition anglaise de réunir une Conférence, nous serions responsables de celte guerre, est de la catégorie de ces calomnies derrière lesquelles nos adversaires tentent de 'diminuer le.ur propre culpabilité. La guerre est devenue inévitable uniquement par la mobilisalion russe. Je veux encore une fois établir ici ce fait avec précision. Messieurs, je me suis appesanti sur certains faits diplomatiques isolés, pour barrer le chemin à ce flot de suspicions ù l'aide desquelles on cherche, ft l'étranger, à noircir la conscience pure de l'Allemagne. Mais nous tiendrons tête, en fin de compte, à ces calomnies, tout aussi victorieusement que nous soutenons le grand combat au dehors sur les champs de bataille. Messieurs, nos troupes et les troupes austrohongroises ont atteint la frontière de la Polognedu côté Est, et aux deux peuples maintenantincombe le devoir d'administrer ce pays. Un sortgéographique et politique a, pendant des siècles,forcés Allemands et Polonais ft se combattre mutuellement. Le souvenir de ces anciens contrastesne diminue pas le respect que nous inspirent lapassion, l'amour de la Patrie et la ténacitéavec lesquels le peuple polonais a défendu, aumilieu de grandes souffrances, son ancienne civilisation occidentale contre la russification et ajustifié sa réputation pendant la guerre actuelle.Je n'imite pas les promesses fallacieuses de nosennemis, mais j'espère que l'occupation actuelledes frontières polonaises ft l'Est formera le pointde.départ d'un développement qui fera disparaître l'ancien antagonisme entre l'Allemagne et laPologne et conduira le peuple, libéré du jougrusse, vers un avenir heureux, qui lui permettrade cultiver et de développer le particularisme desa vie nationale. Nous administrerons avec justice le pays que nous occupons, en employantdans la mesure du possible sa population autochtone, et nous nous -;fro^erons d'aplanir lesdifficultés inévitables qu'amène la guerre et deguérir les plaies que ! ii infligées à ce pays. Cette guerre, plus elle dur-p, 1 rope renaît BUBEAUM-rue de la Croix, 29, NamiiP ennemis. Ils cherchent le rétablissement de la vieille Europe avec, au centre, une Allemagne impuissante qui serait le lieu de rendez-vous des intrigues et des convoitises étrangères et, si c'est possible, le champ de bataille européen; une Allemagne avec une industrie bouleversée, avec un petit - commerce restreint aux marchés intérieurs et sans flotte qui puisse croiser sur la mer soumise ft la grace de l'Angleterre; une Allemagne qui serait l'Etat vassal du gigantesque empire moscovite qui dominerait l'Est et le Sud-Est de l'Europe et réunirait tous les Slaves sous le sceptre de Moscou. Voilà, ce que l'on rêvait à Londres, à Paris et ft Pétrograd, du moins au début de la guerre. Non, Messieurs, cette immense guerre mondiale, qui ébranle la charpente du monde, ne ramènera pas les anciennes situations. Il faut créer une situation nouvelle. Si l'Europe veut avoir le repos, elle ne pourra l'obtenir que par la position forte et intangible de l'Allemagne. L'histoire qui a précédé cette guerre a parlé un dur langage. Pendant plus de dix ans, les tendances et les efforts de toutes les autres puissances visaient uniquement ft isoler l'Allemagne et ft l'exclure de tout co-gouvernement du monde. Pareille politique devait aboutir ft un désastre. La politique anglaise de la « Balance of Power » doit disparaître; car cette politique est, comme l'a récemment dit le poète anglais Shaw, une couveuse de guerres. A ce point de vue, une remarque que sir Edward Grey fit ft notre ambassadeur, le prince Lichnowski, lorsqu'il prit congé de lui le 4 août, est spécialement significative : il disait, non sans appuyer, sur ses paroles, qu» « la guerre qui venait d'éclater entre l'Angleterre et l'Allemagne le mettrait à même de rendre ft -celle-ci-, ft la conclusion de la paix, des services plus précieux que ceux que la neutralité lui aurait permis de rendre.» Devant ses yeux surgissait sans doute déjà, derrière une Allemagne battue, une gigantesque Russie victorieuse et, alors, une Allemagne asservie aurait bien convenu pour être îa vassale et l'auxiliaire de l'Angleterre. Messieurs, l'Allemagne doit établir, fortifier etrenforcer sa position, de telle manière que jamais plus les autres puissances ne puissent songer ft une politique; d'encerclement. Pour notreprotection et pour notre salut, comme pour celuîde tous les peuples, nous devons obtenir la libération des mers mondiales, non pas comme laveut l'Angleterre, pour y dominer, mais pourqu'elles soient de îa même façon au service detous les peuples. Nous voulons être et rester unsoutien de la paix cl de la liberté des grandeset des petites nations. Ce n'est pas nous qui menaçons les petits peuples, .le n'applique nullement ceci aux peuples de race germanique seulement.—«, t Quels efforts ne font pas les diplomates de laQuadruple Entente pour convaincre les Etatsbalkaniques que la victoire des puissances centrales les jetterait dans l'asservissement, alors c[\iq le triomphe de la. Quadruple Entente leur apporterait par contre la liberté, l'indépendance,des gains de territoires et la prospérité économique? Il n'y a que peu d'années que la Russie,qui convoitait la prépondérance dans la péninsule, avait créé sous la devise ; « Les Balkansaux peuples balkaniques'! » la Ligue des Balkans, ligue qu'elle laissa s'écrouler ensuite enfavorisant la rupture, par la Serbie, du traitéque celleci avait conclu avec la Bulgarie. Ce nesont que les victoires allemandes et autrichiennés en qui libèrent les Etats balkaniquesde l'oppression russe. L'Angleterre a élé naguère la protectrice des Etals balkaniques. Comme alliée de la Russie, elle ne peut qu'opprimer leur indépendance et, maintenant déjà, elle leur fait sentir le poids de s ' main intéressée. Pour finir, Messieurs, je résume : il n'existe pas un peuple qui, dans Te courant du siècle dernier, ait supporté autant de souffrances quo le peuple allemand. Et cependant, nous pouvons f.imer notre sort car ce son$ Je pareilles souffrances qui seules ont été le "stimulant nécessaire aux efforts extraordinaires. Pour l'empire entin uni, chaque année de paix était un gain, car, sans guerre, nous progressions très heureusement. Nous n'avions pas besoin de guerre. Jamais l'Allemagne n'a aspiré ft la prédominance en Europe. Son ambition était de présider ft la concurrence pacifique entre grandes et petites nations, dans les œuvres de prospérité et de civilisation. La guerre a révélé de quel effort nous sommes capables, soutenus par notre force morale, et, la puissance que nous a donnée cette force intérieure, nous ne pouvons l'utiliser que dans le sens de la liberté. Nous ne haïssons pas les peuples poussés dans celle guerre par leurs gouvernements, mais nous avons désappris la sentfmentalité. Nous soutiendrons la lutte jusqu'au moment où ces peuples demanderont la- paix aux vrais coupables, jusqu'à ce que la voie soit libre pour une Europe délivrée des chicanes françaises, de la soif de conquêtes moscovite et de la tutelle anglaise. Chronique Locale POUR UOEUYRE DU COIN DE TERRE Anonyme, 5 fr.; Proficiat Coin de Terre, 2 fi\; M. Goémaere, Namur, 20 fr.-; Charles R., 15 fr.; Anon., 3 fr.; Dieu nous protège, 5 fr.-Total, 50 fr. MAIS Les personnes inscrites au bureau de l'admittîon provinciale afin d'obtenir du maïs doivent s'y représenter afin d'y retirer un bon qui leur permettra dé prendre directement leur livraison rue de Fer, Les bons seront délivrés contre paiement d'une somme de 21 -fr. par sac de 50 kilos, minimum . Il est.expressément recommandé de se munirdu moact de l'achat. Les sacs qui seront emportés seirés à i de 2 fr. par sac de 10 kilos. (Communiqué.) CHARITE. — Bilan de la réunion de charité organisée le 29 août 1915 par le Stade Namurois au profit des prisonniers de guerre. Recettes, 211 fr. 32; dépenses, 59 fr. 25; reste, 152 fr. 07, somme versée au comité de secours' aux prisonniers. Pour le comité du Stade Namurois : Le trésorier, J. Josselet. WANFERCEE-BAULET (FLEURUS). — Grand pèlerinage annuel au sanctuaire de Notre-Dame des Affligés, le dimanche 12 septembre. A 10 h., grand'messe solennelle. Sermon en plein air parle R. P. Brasseur, de la Compagnie de Jésus. YVES-GOMEZEE. — Cercle horticole d'Yves* Gomezée et des environs. — Il est rappelé aux membres que dimanche 12 septembre, il y a conférence au jardin de M. G. Chalmagne, ft 3 h. 30. —■ «-»....., . Kg». ii ..... A Liège Messe de liequicm. — Lundi, à 10 heures, s'est chantée, ft la Cathédrale, la Messe de JRequicm pour les soldats l>eîges morts pour la Patrie. Dès 9 heures, l'église était comble. Il y avait de 5 ft 6,000 personnes ft l'intérieur et tout autant sur la place qui ont dû retourner sans avoir pu Mgr Ruiten, évoque de Liège, assistait ponlificalement à la messe et a donné l'absoute. Pour les veuves de soldais. — L'administration communale liégeoise met à l'étude en ce moment la question de l'allocation de subsides aux femmes de soldats. La question est sur le point de recevoir une complète exécution. C'est M. Tombeur, échevin, qui a dans ses attributions le nouvel organisme. La Ville étudie actuellement le projet et a déjà pris des informations dont elle a chargé les différents commissariats de police, afin de connaître approximativement quelles sont les veuves de soklats et quel est le degré d'indigence de chacune d'elles. Un nouveau bureau sera nécessairement ouvert qui demandera Min certain travail et un personnel qui sera probablement recruté parmi les employés qui s'oc cupent de la revision des cartes de pains. Arrestations. — La police de sûreté a arrêté du chef de vol ft l'étahur d'un grand magasin de la ville, la nommée Vin the D..., 16 ans, ouvrière de fabrique, d'Herstal. Elle a aussi arrêté le sieur FrançoisMaurice II..,né'à Queue-du-Bois, colporteur, domicilié à Roubaix, du chef de port de faux*nom. Cet individu faisait l'objet d'un manner délivré par le juge d'insti Collège N.-D. de la Paix, Namur g Bulletin asfêorelftgîpi du 8 septembre (8 heures du matin) T59 S -04 it> 3 80 0 9 6 ESB 0 5| 95 0 (T Haut barométrique à 0 ,, Variât, bar. dep. la veille ., Température de l'air »« Temper, max. ie la veille ,. Temper, min. de la nuit .. Direction du vent ,. Vitesse duventim.p* sec.) .. Vair max. = 109 .. Eau tomdée en millim. ., Commandités U Arrêtés DU GOUVERNEMENT 'ACCES DES VOIES FERREES 'Arrêté du gouverneur général en Belgique en dat» é\i 17 juillet 1915 : Il est strictement défendu aux habitants de pénétre** daas les terrains et sur les voies servant à l'exploitation des chemins de fer et surtput dts franchir les voies ferrées à des endroits où ie passage n'est pas expressément auto Les contrevenants seront passibles d'un amend,* de 300 marks au plus ou d'un» peine d'emprisonaement pouvant aller jusqu'à G semaines, ft moins quo les lois militaires ne prévoient une peine plus rigoureuse. Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur, lam nations. — Par suite do l'arrêté du gouvernement général concernant les infra des personnes qui doivent se présenter e môme temps par suite du communiqué du gouvernement du 1er août 1915 (publié "dans l'Ami de l'Ordrei ont été punis : a) le bourgmestre-de Sosoye, M. H. Marchand, d'une amende de 5 marks ou bien d'un jour de prison subsidiaire, b) Marcel Courtoy, étudiant-, de Sosoye, d'une amende de 20 marks ou bien de 4 jours de prison subsidiaire* parce que le bourgmestre ft délivré ft l'étudiant un nouveau papier d'i-l sans que l'ancien papier ait été détruit ou rendu. — Par jugement du tribunal de'camp du gouvernement de Namur du 1er septembre ont é(< condamnés : 1. Louis Verenne, mineur, à Andenne, pour avoir braconné avec des armes afeu à 3 mois de prison; 2. Florimond Evrard,employé au chemin de fer, ft StServais,avoir attaqué do fait un employé de la police allemande, ft 4 semaines de prison et ft une semaine de détention pour avoir donné un fauxnom à l'employé compétent; 3. Eugène Laroche. r de carrière, à Oignies, pour avoir du zinc, à six mois de prison; Louis Hayett et Fernand Lefèvre, ouvriers mineurs, le 1er de Montigny-s.-S., le dernier de Fumay, pour avoir favorisé l'action, chacun à 3 mois de prison. — Par suite du communiqué du gouvernementgénéral concernant lo transport de lettres du 15 décembre 1914, de l'arrêté du gouvernemenijéral du 23 juin 1915 et du § 3, n. 2 de l'arrêbimpérial du 28 décembre 1899, en parlie (voir par suite dii^§-18, 2 de ce* dernier arrêté oral condamnés : a) Henri Paye, de Liège, ft 3 moi • de prison pour avoir trafiqué professionnellementdes lettres venant de la France et de la Holland»' ou bien destinées ft ces pays; b) la sœur du prévenu, veuve Céline Lefèbre, née Paye, de Namur. ft 2 mois de prison pour avoir aidé son frôndans son trafic de lettres et parce au'en outre ur.pamphlet contre l'armée allemande a été trouvidans sa demeure. .4 Bruxelles Maisons de jeu. — Le parquet de Bruxelles, représenté par MM. Raquiez, substitut; Léon Claes sens, juge d'instruction,

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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