L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 28 Juillet. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 27 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87t4d/
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MM srâsie KfflfrfiîeT i^TntofîtftiffîÊfà iffiiwill £E RÜIEIOT 5 CFfFÜIISi 770 ANNEE, No 17$ 9 Werwelf fl jsggf, 23 gf 29 Jgfïïef m f *■«■= 9P5S yrwrc Tarif des annenoes Ann. * page» ^ »«• 090 ^ BOtsirM, avoués, huissiers, directeur de veflte, la lig. {Annonces fiaaac. » Nécrologie• Faits divers fin » Faits divers corps » Chronique locale • Séparations judio.» Des remises sont accordées proporuonneilamonl au nombre des fciserfcoas demandées. On traite à forfait pour lôs annonces périodiques. S'adr. bur. du journal. ABONNEMENT ANNUEL ie.flo Poup Namur. Pour la Belgique SUR MER Londres, 24. — Le bateau de pêche Star o/ Peaee, d*Aberdeen, e ét* coulé par un sous-marin allemand près des îles d'Orknej. L'équipage a été débarqué h Stromness. Londres, tl. — Le vapeur anglais Gran Gewood, en route d'Archangel au Havre, a été coulé le 24 juillet dans la mer du Nord par un sous-marin, allemand. L'équipage est sauvé. Londres, «6 (Reuter). — Suivant une dépêche de Capeurath, le vapeur français Danaé (1,505 tonnes) fut coure au Nord-Ouest de Capeurath. L'équipage fut conduit vers Stornaway. Le vapeur Firth (406 tonnes), d'Aberdeen, fut torpillé. 4 hommes de l'équipage furent tués. 6 furent transportés à terre. De même, le vapeur de pêche Briton, d*Aberdeen, se perdit. Suivant un communiqué de l'Amirauté, le capitiaine fut tué et 6 hommes de l'équipage se noyèrent. Les vapeurs de pêche Henry'Charles, Kathleen, 'Activity et Prosper, de Lowestoft, furent victimes des sous-marins allemands. Les équipages furent transportés & terre. On annonce de Grimsby que le vapeur de pêche Perseus a fait explosion samedi dans la mer du Nord. L'équipage composé de neuf hommes a péri. UN SOUS-MARIN ALLEMAND PBES DU MONT 'ATHOS Paris, 25. — Un sous-marin allemand a ^té aperçu aux environs du Mont Athos. . GUERRE DANS LES BALKANS Athènes, 26, — Le blocus maritime de la Grèce, qui a été décrété formellement par l'amirauté anglaise, commence à occasionner one perturbation dans le commerce. Tons les navires de commerce grecs dont les papiers n'ont pas été visés par lea autorités de la marine anglaise sont arrêtés. Les navires ne peuvent se rendre d'an port grec vers an autre sans courir le danger d'être arrêtés. Beaucoup de colis postaux et des articles de commerce indispensables de l'Autriche et de l'Allemagne ne peuvent plvja parvenir à Athènes. L'excitation en Grèce grandit par suite de l'attitude de l'Angleterre. On prévoit la perte d'une grande partie du commerce grée si les Anglais maintiennent le blocus. La réponse de la Grèce Berlin, 27. — D'après one nouvelle de la « Vo88ische Zeitnng », le gouvernement grec a répondu aux mesures prises par l'Angleterre contre la navigation grecque en .annonçant qu'elle ne laissera plus passer les transports de munitions pour la Serbie sur son territoire. -4» LA SITUATION d'après un journaliste danois Le collaborateur militaire do journal officieux danois « Politiken » Journal strictement neutre, arrive, dans une étude sul la situation militaire de la Russie, à la conclusion que la Russie se trouve devant la plus grande catastrophe militaire de l'histoire universelle, si elle ne sacrifie pas immédiatement le triangle fortifié gigantesque VarsovieIwangorod-Brest-Litowsk. Sedan ne serait qu'une esearmouchf vis-à-vis de cet encerclement d'une longueur de front de 500 kilomètres. La marche en avant do général von Glawitz, qui est arrivé en un laps de temps étonnemment court dans les retranchements de marécages colossalement vigoureux de la position do Narew, est on effort militaire de la plus grande portée. L'Italie et la Turqufe On annonce de Constantinople, de façon catégorique, qu'aucune démarche de la diplomatie italienne n'a été entreprise jusqu'ici qui pourrait être interprétée comme on ultimatum de l'Italie à la Porte ou plus simplement comme une menace de suspendre les relations diplomatiques entre Rome et Constantinople. En Russie —D'après une nouvelle privée de StPétera-bourg, une rencontre au Bug est imminente afin d'empêcher les Allemands d'occuper la jonction importante de six routes. — D'après one nouvelle de Stockholm, le gouverneur de Varsovie a ordonné que toute la récolte doit être rentrée dans les trois jours. Ce qui restera debout sera incendié par lts troupes. —■ «» En Tripolitaine Herlin, 27. — On annonoe de Chiasso au Berliner Lokal Anzeiger : D'après des nouvelles de Tripolitaine au Secolo, les Arabes ennemis seraient déjà arrivés devant Tripoli. Une panique a éclaté parmi les Européens et ils quittent en hâte la ville et l'Afrique. Du Journal de Genève : La révolte des Senoussi a un ré;utes les garni- sons de l'iilaïque ont été mas- sacrées. 3,000 Italiens y auraient trouvé le'mort.Les troujxonibles ne tiennent plus que la cùie de ia Tripolitaine jusqu'à l'oasis, carplus loin ,à yroutes les garnisons a.u- raienlléanties. (Non officiel.) Lvontaux de Lyon annoncent que'lNalut a dû s'enfuir vers De- importantes forces desi 'contre l'endroit. Les Itahensr à opposer une résis- taoceLa retraite eu lieu en toute hâte devant la marche rapide de l'ennemi. Un général italien tombé Le général italien Antonio Cantore, qui s'était distingué dans la guerre de Tripolitaine, est >é dans les combats sur l'Isonzo. EXPLOSION A MALTE Milan, ;ï6. — On annonce de Syracuse au ïsrolo : Une terrible explosion a eu lieu dans l'arsenal maritime a Malte; un grand bâtiment s'est écroulé. Sous les décombres se trouvent environ 20«fcadavres horriblement mutilés d'ouvriers de l'arsenal. LE PAIN DE RIZ EN FRANCE Le' Conseil supérieur d'hygiène en France a communication d'un rapport, sur « l'utilisation de la farine de riz dans la fabrication du pain ». Il en a saisi l'Académie de médecine, qui, après les observations de M. Armand Gautier, a déclaré « qu'aucune raison d'ordre pratique ni d'ordre hygiénique ne paraît s'opposer a la fabrication ou à la consommation du pain préparé avec une certaine quantité de farine de riz ». Communiquées au Conseil supérieur d'hygiène par le ministre de l'intérieur, ces conclusions ont été confirmées a l'unanimité. MM. Lirïâet et Roux, auteurs du rapport, ont fait remarquer que la teneur en acide phosphorique des deux farines de riz et de froment était à peu près la même. Seule la teneur en azote diminue dans le. pain mixte, mais, par contre, la teneur en matières amylacées augmente. Au goût, il est difficile de reconnaître les deux pains quand la portion de farine reste faible. « Nous concluons, ont dit les rapporteurs, que la population civile et militaire aura tout & gagner a conserver le pain pur de fromenl, mais que la substitution h ce pain de froment d'un renfermant 10 et môme 15 p.c de farine de llpns d'or! aucun i SS NAMOT. 76t4 U38S* largeur. UR 7674 SE r* De. 7139 300 5 ures; fleurs. .7385 RD NAMUR ores, véritable 'lèoe. , Toiles à ""e, etc. xcept. cans SiÔ „3 s réchaus arettes 1S90) ment H) des res de 7713 Fits :ers, et rancards 7841 iovs.' defer ] uane j ? : ears SPS , très route cassées 5921 ale. Tiges ÖY ssés, ers, 441 7451 .ES Ile du ement jpara- ctioD. 133, 7511 75. :ure US ; >sdé' ge.» truc- Dàe. , à ver* 7512 La guerre à l'Ouest Communiqué allemand 27 juillet. — De faiblei attaques françaises avec des grenades à main, an Nord de souciiez; ensuite, des explosions dans la région de Le Mesnil, en Champagne, furent sans résultat. Dans TArgonne occidentale, nous avons occupé quelques tranchées ennemies. Réponf dant au bombardement de Thiaucoort, nous ' avons bombardé de nouveau Pont-à-Mousson. j Dans les Vosges, l'ennemi s'empara hier soir J de nos tranchées avancées sur le Lingekopf,au | Nord de Munster. Près de Roucq, au Nord, Ouest de Toowoftjg, un aéroplane a été obligé i d'atterrir; de même,près de Péronne, un aéro< plane anglais. Les occupants ont été faits ; prisonniers. Communiqués français ;; Paris, 26, 3 h. après-midi.— On ne signale : que des actions d'artillerie au cours de la nuit ;entre Àix-Noolette et Souohez, ainsi que dans Lia région de Soissons; une lutte à coups de Lgrenades, de tranchées à tranchées, au bois [ d'Ailly et un bombardement de l'Hartmannsf weilerkopf. Nos avions lancèrent des bombes '. et 90 flèches sur la gare militaire de Nantil'clois'. au Nord de Montfaucon. Paris, 26, 11 h. du soir. — En Artoïs,le feu j d'artillerie a diminué d'intensité.Quelques obus : de gros calibre ont été lancés sur Arras. En Champagne (front Perthes-Beauséjour) lutte j de mines,'où nous conservons l'avantage. Vio' lente canonnade au bois Le Prêtre. Pont-à: Mousson a été bombardé. L'ennemi a canonné ; à différentes reprises les positions qu'il a per. does au Bande-Sapt. La guerre à l'Est Communiqué allemand 27 juillet. — Unejîoussée en avant vers Mitan a été repoussée par nous. Entre Pozwol, au Nord de Mitaçt-j'ét le Niémen, nous suivons l'ennemi ça retraite. Les Russes tentèrent, ÏS&îr, %& refouler nos troupes qui s'étaient avancées au delà du Narew par une grande attaqoe d'ensemble exécutée sur la ligne Koworowo à l'Est de Rozan-Wyskow-Serock i (au Sud de Pultusk). L'offensive russe échoua complètement ; 3.519 Russes ont été faits prisonniers et 13 mitrailleuses capturées. A \ l'Est et au Sud-Est de Rozan, nos troupes s'avancèrent vers l'Est derrière l'ennemi refoulé. Au Prut, au Sud-Est de Pultusk, le combat continue avec acharnement. Devant Novogeorgiewsk et Varsovie, point de changement. Au Sud-Est. — Rien de nouveau devant Iwangorod. Au Nord de Hrubieszow, nous ] chassâmes l'ennemi de plusieurs localités et ! nous fîmes 3,941 Russes prisonniers, dont 10 officiers. Pour le surplus, la situation chez les '{troupes allemandes du général feld-maréchal von Maokensen est inchangée. (N. B. — Le fleuve Prut, mentionné dans notre communiqué de . ce jour, est on petit affluent du Bug.) | Communiqué autrichien Vienne, 27. —• Au Sud de Sokal, nos troupes, se sont emparées d'un point d'appui précieux pour notre tête de pont à la rive Est du Bug; elles ont fait à cette occasion 1,100 prisonniers et pris 2 mitrailleuses. Au Nord-Ouest de Grubieszow, des forces allemandes ont de nouveau gagné du terrain. Sur les autres parties du front, il n'y a pas de changement dans la situation. A la Zlota-Lipa Striji, 26.— Le correspondant de l'«AzEst» annonce que la Zlota-Lipa est le foyer d'importants événements. Avec la permission de l'armée allemande du Sud, j'ai, dit-il, visité une partie du front à la Zlota-Lipa.La contrée est très belle. Nous avons traversé le territoire boisé au pied duquel coule la Zlota-Lipa. A la f routière, nous avons atteint les retranchements. Les lignes ennemies se trouvent devant les nôtres. On voit visiblement que plusieurs positions sont préparées et se suivent successivement.Les premières tranchée! furent évacuées "par les Russes durant le jour. Elles furent occupées, pour parer à one attaque éventuelle, pendant la nuit. Comme j'ai pu m'en assurer, les lignes ennemies sont très forteâ et elles sont protégées par des obstacles en fils de fer barbelés. De temps en temps,un coup de eanon retentit et le grondement se répercute au loin dans les forêts. Dans les tranchées, on me montra on point d'observation très bien dissimulé à l'aide duquel on peut se rendre compte des mouvements de l'ennemi. Les combats en Pologne Qaartier de la presse de guerre, 25.—Après la perte de presque toutes les positions avancées entre la Vistule et la Wolhynie, les Russes tentèrent encore une offensive partielle au '. front du Bug, en Galrcie. Ils furent repoussés i partout avec d'importantes- pertes. L'offensive des troupes opérant en Wolhynie est considé- • rée*comme ayant échoué. L'ennemi y combat ; en subissant d'importantes pertes. Nous maintenons toujours les positions et les têtes de pontconquises. Entre la Bystrzyca et la Vistule.les Russes ; se retirent sur un front de 40 km. de largeur, à 10 km. pins au Nord,dans de nouvelles positions. • L'armée de l'archiduc JosephFerdinandgagne constamment du terrain, ainsi que lestroupes allemandes au Nord de GrubieszwO. — Qaartier de la presse de guerre. 25. — Les rfforts extraordinaires des Russes pour enrajer la marche en avant des alliés au SudEst de Varsovie commencent à s'épuiser. Au frent du Dniester et de la Z'ota-Lioa il n'y a que des actions ueu importantes contra notre aile droite. A gauche du Bug, n avant gagne constamment do terrain par Grs • bieszow dacs la direction de Cholm. Pour l'entraver, d'importantes forces rosses se concentrèrent au Bug supérieur. Ces forces furent cependant repoussée» ear la rive droite do Bug. Entre le Bug et la Vistule, l'unité de notre front ne s'est pas eneore réalisée. Des attaques de l'ennemi, dirigées d'Iwangorod, afin d'empêcher l'encerclement dé cette forteresse, furent repoussées. Un affaiblissement dans l'offensive au théâtre do Sud-Ouest commence à se faire sentir. Guerre austro-italienne Communiqué autrichien Vienne, 27. — Hier, la lotte poor le bord du plateau de Dcberdo a de nouveau recommencé. Jour et nuit, les Italiens ont attaqué sans interruption sur tout le front, avec la plus grande violenee. Mais la nouvelle dépense en forces et en sacrifices fut encore vaine. L'ennemi n'eut que des soesès locaux passagers. Aujourd'hui, au lever du jour, les positions primitives étaient de nouveau, sans exception, en possession des héroïques défenseurs. L'ennemi n'entreprit pas de nouvelle attaque contre la tête de pont de Gërz. Ce matin, tôt, l'artillerie italienne ouvrit de nouveau un feu de grande envergure dans le territoire de Görz. Dans le territoire de Krn, une attaque ennemie a été repoussée hier après-midi en des mêlées et au moyen de jets de pierres. Les Italiens en retraite subirent des pertes considérables dans notre feu d'artillerie. Un de nos aviateurs a jeté des bombes sur Vérone. Au front de la Carinthie et du Tyrol, rien d'important ne s'est passé. Communiqué italien Rome, 26 juillet. — Hier, notre infanterie, après la préparation d'usage par le feu de l'artillerie, marcha en avant à l'Isonzo inférieur et réalisa des progrès importants.A notre aile gauche,un terrain boisé très étendu,nommé « Forêt des Capucins », fut conquis*. Au centre, les tranchées qui servaient à la défense de la chaîne de San Martino, dans le Karst, furent prises. A l'aile droite le « Monte Dei -, près de Busi, fut conquis plusieurs fois, perdu de nouveau et resta pour finir, pour la plas' grande partie, en notre poovoir. La bataille se développe partout avec acharnement,surtout dans les bois où l'ennemi s'était retranché solidement et d'où il dut être expulsé à la baïonnette Au front de l'Isonzo Au front de l'Isonzo, l'armée autrichienne maintient toutes les positions sur les hauteurs. Au plateau de Doberdo, l'adversaire n'est pas encore parvenu au versant du Nord-Ouest. A part quelques positions, toute la ligne de la défense avancée est occupée/ (Qaartier de la Presse de goerre, 25 juill.) Combat sanglant au Mont Piano Vienne, 25. —- Les journaux donnent des détails concernant les combats au Mont Piano, près de Schluderbach. Les Italiens- tentèrent de reconquérir à tout prix la partie de la montagne située en Italie. Ils tirèrent 4,000 grenades de gros calibres sur notre front,qui a une largeur de 600 pas. Trois bataillons d'infanterie composés d'Alpins et de Bersaglieri se portèrent à l'assaut de la montagne et furent accueillis par une poignée de tirailleurs sous le commandement du capitaine Groeschl. Par 3 fois, cinq bataillons pénétrèrent dans nos tranchées; enfinnos troupes chassèrent les Italiens an moyen de grenades à main. Par suite des pertes qu'ils avaient subies,les Italien» ne purentplus se porter en a?ant.Ils perdirent 300 hommes. AUX QARDâHKELLES Athènes, 24. — Un officier anglais arrivé à Mudros évalue les pertes des Alliés à 80,000 hommes. Paris,27. — On mande d'Athènes à l'agence Havas : Le bombardement de la position turque à l'intérieur du détroit continue sans interruption depuis trois jours.Les Alliés cherchent à détruire les batteries ennemies à la côte asiatique. AU CAUCASE Constantinople, 26. —- Suivant une dépêche" de source privée du « Tanin » : L'eriWmi, qui se trouvait devant notre aile droite,fut repoussé par une attaque à la baïonnette qai dura un jour et une nuit. Parmi ses nombreux moats, on comptait nombre d'officiers.Plusieurs centaines de blessés furent faits prisonniers. De grandes quantités de vivres et de monitions, des fusils et du matériel tombèrent entre nos mains. Aujourd'hui, nos troupes attaquèrent la dernière position des.; Russes. Par notre offensive, qui dure depuis trois jours, les Russes furent refoulés à une distance de 50 km. Suivant les déclarations des prisonniers, les Russes fortifient Batoum par crainte d'une attaque du « Goeben », St-Pétersbourg, 27. — De l'armée du Caucase : A la côte, nous avons repoussé une offensive partielle turque dirigée contre notre flanc droit. Près de Mùh,. des combats sont engagés sur un front large. Aux autres parties du front, pas d'engagement. LA GUERRE AERIENNE Péèrograd, 27. — Le Rjetch écrit : Les cercles militaires annoncent, au sujet du combat de l'aéroplane géant russe Hja Mvromctz, avec troisaéroplanes allemands. L'aéroplane russe étaithé, pour des raisons de hasard, d'utiliserson armement et fut dès lors bombardé avec uneextrême violence par les aviateurs allemands. Ileut 16 portées dans le réservoir à benzine et destrous innombrables dans d'autres parlies. Mat.ila, il se maintint eune demi- en l'air et dut aid c il deux bless Lies. JOURNAL QUOTIDIEN Dans le Pays Le journal en temps de guerre Un confrère de Charleroi définit en ces termes,de façon très juste, le rôle de la presse au moment actuel :r « Nos portes sont ouvertes toutes grandes à tous, et chacun peut venir se rendre compte de ce qui se passe chez nous. Que nos concitoyens continuent donc à nous accorder leur confiance : ils savent que nous sommes plus que jamais une 'nécessité de ces durs moments. Plus que jamais, nous aurons des abus ù combattre, des misères à soulager, des initiatives à aider. Sans nous soucier de la haine des envieux et des suspicions des imbéciles, nous continuerons notre tâche pour le bonheur de ceux qui souffrent et pour la vie de notre malheureux pays. Cette époque est dure et dangereuse. Le cœur du monde bat trop vite. Notre vie ne s'écoule plus comme autrefois : elle bondit des joies aux douleurs et des désespérances aux espoirs. Nous conI naissons maintenant une existence maladive et •use que nous n'aurions jamais soupçonnée, 3 aux jours les plus actifs d'autrefois. Cette oisiveté anxieuse est épuisante, et, peur les âmes que l'attente accable et vieillit, que l'indécision affole, il faut un réconfort et un soutien. Pour aider à cette œuvre de santé et de force morale, nous ferons tout notre devoir avec sangfroid. Nous avons foi dans l'avenir, nous croyons de toutes nos forces à la renaissance du bonheur et de la prospérité de notre région, et nous voulons que nos lecteurs viennent puiser chez nous ce calme et cette tranquillité avec laquelle nous devons tous envisager les temps qui suivront. » A LIEGE La question du pain. — Les délégués des boulangers ont été reçus à l'hôtel de ville pour y discute!' le prix de la cuisson. Le Collège a maintenu le prix de 4 fr. 50 aux 100 kg. de farine, alors qu'antérieurement le prix avait été fixé h 5 francs. Quant au travail des boulangers, il a été décidé qu'on tiendrait compte de leurs doléances. Sous peu, la ration quotidienne de pain sera portée à 400 grammes. PROCEDF. DE PANIFICATION DESTINE A PARER A LA PENURIE ET A LA CHERTE DE LA LEVURE SANS ADDITION DE PRODUITS CHIMIQUES, présenté au Comité provincial de Secours cl d'Alimentation du Halnaut, le 27 juin 1915, par M. Viciai Damien, ex-pharmacien-chimisle, à Péruwelz. Pour cuire le lendemain, prélevez ou préparez la veille une portion de pâte (levain) fabriquée arec de la bonne levure et équivalente à environ le 20e du poids de la farine que vous devez travailler. A ce levain, ajoutez, dissous dans quantité suffisante d'eau pour obtenir une pâte très «nolle, 2 grammes de glucose concentrée pure (ou î grammes de sucre cristallisé) par kilo de farine à employer, le lendemain. Abandonnez ce levain dans une place chaude et servez-vous en pour pétrir le lendemain ou même un ou deux jours après. Répétez chaque 'fois les mêmes opérations. De grands soins de propreté sont nécessaires. Le levain doit être renouvelé de temps en temps et on peut le faire en préparant directement quelques kilogs de pâte avec assez de levure fraîche, en y ajoutant la glucose ou le sucre pour 6'en servir le lendemam. 11 est même préférable de préparer de cette façon un levain nouveau chaque jour. - La glucose, à cette dose, disparaît complètement pendant la fermentation du levain, et ne sucre pas te pain. (Le sucre également). La poussée de la pâte est naturellement plus lente qu'avec ta levure. A^ussi, lorsqu'on dispose encore d'assez de levure, on accélère les choses en ajoutant, avec le levain, 1/4 de la quantité de levure habituellement employée, et ce au moment de pétrir. C'est ce dernier procédé qu'il- faudra employer chaque fois que la quantité de levure disponible le permettra. Exemple. — Pour travailler 100 kilogrammes de farine le lendemain, à 5 kilogrammes de levain ajoutez, dissous dans quantité suffisante d'eau, 200 grammes de glucose (ou de sucre). Laissez ce levain dans une place chaude et eervez-yous-en pour pétrir le lendemam. Si vous disposez encore de levure, accélérez les choses, en ajoutai*}, au moment de pétrir, en même temps que le levain, 1/4 de la quantité de levure que vous employez habituellement. P.-S. —- Avec le levain seul, la pousse est 'trop lente (4 à 5 heures), mais te procédé avec levain etî 1/3 ou 1/4 levure permet d'enfourner 1 heure à 1 h. ï/2 après le pétrissage. Le procédé., expérimenté dans la région, donne de bons résultats, et, au prix actuel des levures, permet aux boulangers qui l'ont adopté d'économiser deux francs à 2 fr. 50 par 100 kilogrammes de farine employée. « : Maladie de la pomme de terre Cette solanée potagère est attaquée par on petit champignon de la famille des péronosparées (phvtophtora infestants) présentant aasex bien d'analogie avee le mildew de la vigne que nous avons étudié dans one chronique précédente'. Le myeéliom de ce champignon envahit les feuilles de la pomme de terre et les fait périr. La plante,se trouvant privée de ses organes foliacés, ne peut plus remplir sa mission. Le protoplasma, cette matière azotée, de composition variable, la cellulose, autre matière de composition à peo près analogue à celle de l'amidon, disparaissent et la cellule végétale cesse de vivre. Or, c'est le protoplasma qui fabrique l'amidon, le ancre, les matières grasses que l'on renoontre dans les cellules. C'est encore le protoplasma qui forme la chlorophylle, grâce à laquelle la cellule absorbe le carbone de l'air et,conséquemraent,fabrique les matières hydrocarbonées. Les grains de ohlorophylle sont vivants,ils se multiplient, peuvent se déplacer et ne subsistent qu'à la lumière. Dans chaque cavité cellulaire se trouve de l'eao qai tient en dissolution des acides végétaux, des sucres, des matières salines : c'est le suc cellulaire; chaque cellule végétale constitue on être distinct, vivant, assez complexe, qui concourt à la vie de toute la plante. La pomme de terre atteinte de la maladie dépérit vite et les tubercules restent petits. Une atmosphère chaude et humide active le développement do mycélium et en peu de jours la maladie peat avoir fait des progrès considérables. Les spores do phytophthora tombent sar le sol, sont entraînées par les ploies jusqu'aux tubercules, sur lesquels elles se développent. C'est donc par lea tubercules que la maladie se propage. Voici un traitement préventif à la maladie, c'està-dire qui doit être appliqué avant l'apparition dos spores, donc avant qu'on aperçoive encore aucune trace de maladie sur ia plante. Le liquide, bien connu sous, le nom debouillie bordelaise, se compose comme suit : eao, 100 litres; sulfate de cuivre, 2 kgr.;obaux vive, 1 kgr.l[2. L'aspersion des feuillesde la pomme de terre par la bouillie bordelaises'effectue, le matin à la rosée, an moyen dupalvérisateur. Ce spécifique tue les .spores duphytophthora et empâch'e ainsi la maladie dese développer. Si l'on attend que'le mycéliumse soit développé et propagé pour l'application de la bonilliek r ? !i?e sur les plantes, le mae«t fait et le traitement eat à peu près inopélraotÀ.G i BUREAUX rue de la Croix, 29, Narnur Commaniqaés et Arrêtes " DU GOUVERNEMENT ARRETE Il est strictement défendu aux habitants de pénétrer dans les terrains et sur les voies servent â l'exploitation des chemins de fer eUsurtout de franchir les voies ferrées à des endroits où le passage n'est pas expressément autorisé. Les contrevenants seront passibles d'une amende de 300 marks au plus ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 semaines, à moins- que les lois militaires ne prévoient une peine plus rigoureuse. Le présent arrêté entre immédiatement en vi-. Bruxelles, le 17 juillet 1915. - Der General Gouverneur in Belgien, Freiherr von BISSING, Generaloberst. DETENTION D'ARMES ET DE MUNITIONS Arrêté du gouverneur général en Belgique en date du 16 juillet 1915 : Le public a été averti par avis du 10 janvier 1915 que tout étranger trouvé en possession d'armes ou de munitions quelconques serait puni. Le présent arrêté établit que, dans ce cas, le contrevenant sera passible soit d'une peine d'emprisonnement d'un an au plus et d'une amende pouvant aller jusau'à 1000 marks, soit l'une de ces deux peines ïï l'exclusion de l'autre. En outre, ^les armes et munitions seront confisquées. Ges contraventions seront jugées par les tribunaux militaires. Le présent arrêté entrera en vigueur le jour de sa publication. LE NOUVEAU REGLEMENT SUR LES CHEMINS DE FER EN BELGIQUE A partir du 1er août entrera en vigueur un nouveau règlement des horaires et du tarif pour le transport des voyageurs, des bagages, des marchandises, par petite et grande vitesse, ainsi que du bétail. Il sera valable pour tout-le réseau des chemins de fer exploité par les autorités militaires, sur le front Ouest du théâtre de la guerre. Tous les règlements provisoires publiés à partir du 16 décembre 1914 ont été revisés et unifiés. Une série de dispositions complémentaires y a été ajoutée, notamment : a) pour les lignes nouvelles rendues à la circulation; b) poulie transport des marchandises par wagons ouverts, fermés ou dépourvus de bâches, ainsi que pour le prix et le mode de location de ces bâches; c) pour le changement de classification de quelques marchandises. On peut se procurer au prix de 50 centimes le nouveau règlement, dans toutes les gares de marchandises, ou à l'administration des imprimés de la direction militair* générale des chemins de fer, à Bruxelles, 13, rue de Louvain. Le naufrage de F " Eastland „ nouveaux détails 1810 VICTIMES Londres, 25. — L'agence Reuter a encore reçu les détails suivants de Chicago au sujet du naufrage du bateau de plaisance Eastland : Lorsque la catastrophe se produisit, des scènes horribles eurent lieu. Au moment du malheur, il y avait au moins S,500 personnes à bord. La plupart de ceux qui se trouvaient sur le pont parvinrent à se cramponner aux bords du navire où ils furent sauvés par des navires de passage; les voyageurs dans les cabines, principalement des femmes et des enfants, n'avaient aueune perspective de se sauver Des pompiers qui montèrent les noyés, trouvèrent les cadavres amoncelés comme des marchandises, d'où on conclut que tout Paris, 27. — D'après des nouvelles'de Chicago aux journaux, des 2,572 personnes qsl se trouvaient à bord du bateau de plaisance Eastland, 762 ont été sauvées, 1,810 ont péri. Jusqu'ici on a retrouvé 885 cadavres, la plupart dés femmes et des enfants. Chronique Locale POUR ,LA CANTINE DU PRISONNIER Septième liste de sousoriptions : Reoort : fr. 647.75 Anonyme, de Beee 2.00 M*e veuve J. Gharlotaux 5.00 Anonjme 2.00 M"* Fallon, rue Pépin 10.00 MmeLucien Richard 10.00 Pour mon père :'"P. Tuel 5.00 Total : 681.75 Prix du pain La commission de ravitaillement rappelle aux boulangers qu'ils sont TENUS de vendre le pain au prix de 43 centimes le kilog aux nécessiteux porteurs de bons de secours du Comité provincial. Les nécessiteux ont le droit de recevoir, au même prix de 43 centimes, tout le pain nécessaire à l'alimentation de leur famille contre remise de bons. Les boulangers peuvent exiger de leurs clients la carte ou le carnet d'identification. Le Président, baron de Gaiffœr d'Hestroy. Disparition — Est disparue depuis mardi 27, à 10 h. : Cé- iina Pirson, épouse Jules Lefèvre, domiciliée place Pied du Château, 3, Namur. Signalement : taille moyenne, maigre, cheveux bruns, blouse en satinette noire, jupe noire, tablier noir, fichu noir crocheté, pantoufles en prunelle noires. Elle est âgée de 58 ans. Institut Saint-Aubain, à Namur La remise des diplômes et certificats d'études sera faite aux élèws le samedi 31 juillet, à 10 h. (h. c), en la grande salle de l'Institut. La cérémonie sera présidée par S. G. Mgr Hejlen, Révérendissime Evêque de Namur. L'exposition des travaux, exécutés dans le courant de l'année scolaire 1914-1915, sera ouverte dès le 31 juillet, à 9 h. (h. c); elle le restera, tous les jours, de 9 h. à midi, jusqu'au 6 septembre. Les parents des élèves et les amis de l'enseignement chrétien sont spécialement invités à la visiter. La rentrée des classes est fixée au vendredi 17 septembre. Tous les samedis, de 9 à 11b., les élèvessont priés de se présenter à l'établissement |oour la vérification des devoirs."~* * Collège N.-D. d§ lu Pat», Namur BuUetiB météorelagique du 28 juillet 0 heures du matin) Haut, barométrique a § ,. Variât, bar. dep. la veille .. Température de l'air .. Temper, max. de la veille .. Temper, min. de la nuit .. Uircelwn du vent.. Vitesse du vent (tn.p* se*.).. HupUa.dê l'air max. ~lê9 .. Eau tontbée en millim. ,. 750 6

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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