L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 12 Octobre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk17k2n/
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/ 76eAHNEE, No m PnMle* sons le eoptrôle ëe l'autorité mtntaïre allemande LE OTERO : 5 CENTIMES lundi 12 octoore 1914 12 00 ts> ... 14 00 Tarif des annonces Annonces 4* page, la pe»» lig. 0 20 Annore.«0 25 -— notsirns. avoués, huit*siars, directeur de ventela ligne Réclame3*• Nêcr eut .cnei(Liinbourg) près delà frontière hollandaise. Comme ils occupaient déjà Turnhout il semble que tout le nord-est de la Belgique est en leur ponvoif* (• KalDifoha Zeitung », 10 octobre.) Les dsrnfÈres heures dis siège d'Anvers: De la frontière hollandaise, 9 octobre ? Le correspondant de l'« Algemeen Handelsblad », qoi a quitté Anvers, communique à son journal une note où nous lisons entre autres : Les journaux anversois étaient soumis à une censure très sévère. Ils ne pouvaient pas annoncer la chute des forts entre Waeibem et Lierre, alors que les ruines de ces forts étaient au pouvoir des Allemands. Jusque maintenant, on ne lisait dans aucun journal que les Allemands s'étaient avancés jusque la Nèthe. A la fin cependant, on ne pouvait plus rien cacher; la population devait s'appiêter à ds terribles événements : au bombardement. Les journaux annoncent : « Le Roi-et la Reine sont partis. Le ministère a quitté la ville, ainsi que l'état major général et avec lui des milliers de fuyards. » Le transport des voyageurs vers le nord est gratuit. Des milliers de personnes traversent lEscaut et essayent d'aller plus loin. Après l'annonce du bombardement de la ville, la garde civique a dû rendre les armes. Le correspondant continue en ces termes : Vers 8 heures, je me trouvais près de l'Escaut. Des troupes arrivaient,tout se passa très bien. De nouveau quelques autos transportant des Anglais passent ; les Anversois crient : Vivent les Anglais! Ceux-ci répondent en encourageant la population : autant d'hommes de leurs troures — je ne veux pas en dire le nombre, c'est un secret de guerre, et j'eapère qu'il est exact — sont en route, ils ajoutent : « All with big gnns » (quelques marins connaissant l'anglais traduisent la bonne nouvelle)' Ils transportent de gro.3 ennons. E'. alors de nouveau ia foule ac Mais, vers 8 h. ii2.le canon n".e à gronder .et des quais de l?Rscaut on wtutvoh'de nouve?n des flanvi es qui s'élèvent. L'artillerie allemande n'avait pas encore été si prè3 de la ville. On nous avait seulement fait supposer que quelque chose ?e p-n serait quaud les troupes ennemies auraient frai oui la Nèihe. Je rentrai plus tôt que d'habitude s mon appartement, prèa de la garo centrale; fl'éi lis un peu inquiet. Mon sommeil ne fut pas de longue durée. Un peu avant minuit, je m'éveillai. On frappait violemment à ma porte, ïl me semblait que tous, hôtes et domestiques, essayaient de m'éveiller en criant de toutes leurs forces : « Descendez vite, sinon vous serez biûlé »; le maître d'hôtel ajoutait : «Les obus tombent »; la femme de chambre : « Mais descendez donc! », et tous ensemble de dire : «Les Hollandais ont le sommeil bien lourd. » J'entendis un bruit formidable et le sifflement d'un obus. En bas,tout le monde était réuni : l'hôtelier, sa femme, les hôtes et ie personnel; ia plupart avalent déjà fait leurs bagages. Dans la rue sombre, le3 fuyards passaient comme des spectres. Une nouvelle explosion formidable, suivie de cris effrayants. Les passants se serrent les uns contre les autres; les uns se baissent, d'autres se courbent, d'autres encore se cachent le long des murs. Aucun hôte ne rentre dans sa chambre, si ce n'est pour terminer sa toilette et puis prendre la fuite le plus rapidement possible, après avoir payé sa note dans le vestibule de l'hôtel. Je ne pouvais m'imaginer qu'Anvers était bombardé et pensais, comme d'autres, que les obus que nous entendions siffler étaient lancés par les Belges contre le camp ennemi. A 8 heures du matin, le long de l'Escaut, la ville brûlait à dix endroits différents. Malgré le bombardement, je grimpai sur le toit de l'hôtel .-d'épais nuages de fumée s'élevaient de 8,10, 12 endroits différents. Des cris perçants! Un obus siffle! Comme les autres, je longe les maisons. Tout est fermé, cafés, magasins, hôtels. L'avenue de Keyzer est déserte. Je traverse rapidement le boulevard circulaire, quand tout à coup,à 200 mètres de moi, un obus éclate avec fracas an milieu de la rue. Je pars précipitamment.Place Verte encore,un obus éclate derrière moi. Un autre éclate encore plac« de Meir, près de la rue des Quatre Mois, là où peu auparavant aae bombe d'un Zeppelin a fait explosion; les vitres se brisent; femmes et enfauts fuient en criant; .quelques hommes font blessés. Je m'enfuis; je veux cependant accomplir une promesse et prendre une lettre d'un ami pour la porter en Hollande à l'adresse indiquée: Vieux Marché aux Grains ; on n'ouvre pas. Pendant que je frappe à la porte, une vieille femme passe et demande à entrer; elle aurait à faire ici. Je lui réponds : je regrette, mais on ne m'ouvre même pas. La femme s'enfuit anxieuse. On n'ouvre pas encore; tont-à-coup, je crois entendre une voix venant do soupirail de la cave. Je mebaisseet demande si Monsieur D... est là. Une voix effarée répond de loin : tous sont partis. Je me rapproche alors de l'Ecaot. On transporte précisément à l'hôtel de ville quelques personnes blessées par des éclats d'obus.Leurs blessures ne sont heureusement pas très graves. Malheureusement il y en a d'autres dont l'état est plus critique. Un p*»u plus au sud, deux hommes sont mortellement blessés, un peu plus loin gisent quelques cadavres. Combien sont-ils? Comment cela est-il arrivé? Je n'ai ni le temps ni l'envie de m'en informer. Près de l'Escaut, une foule énorme, des voitures, autos, camions, chariots de paysans, etc. Tous essayent de p 3 or sur l'autre rive par le pont qui est noir de monde. Je m'accroche à ce qui se trouve près de moi. Un obus vient de faire explosion, mais ne cause aucun malheur. Autos et voitures traversent lentement le pont militaire. Quai au Sacre, arrivent 4e nombreux transports de munitions poar l'artillerie; ils ne peuvent passer immédiatement le pont et doivent attendre comme les autres. J'essaie aussi de partir, je longe les maisons et me dirige du côté du quartier sod, vers la gare. Plus aucun tram ne circule. Combien nombreux sont les pauvres invalides qu'une grande ville oache! Il y en a qui partent supportés par des béquilles; d'autres sont transportés dans de petites charettes; beaucoup de visages sont livides. Au-dessus et autour de nous sifflent continuellement des obus; la mort ou un malheur nous menace à chaque instant. A ia gare, tout est naturellement fermé; aucun moyen de locomotion à trouver; j'essaie de me sauver en allant vers le nord, dans la direction de la Hollande. En cours de route, je trouve encore une petite auberge ouverte et puis m'y ravitailler un peu. Il est déjà deux heures; je cours et arrive dans le Nord de la ville. A quelques centaines de mètres de moi, un obus tombe, soulevant un formidable nuage de poussière. A Stuivenberg, la première gare au delà d'Anvers, des hommes courent le long des voies du chemin de fer. Je grimpe au-dessus du talus et leur demande : Y aura-t-il encore un train? Un ouvrier du chemin de fer répond: Oui, dans une heure. Nous nous décidons à attendre. Dix minutes après on nous fait signe de venir au quai, où se trouve un train de marchandises destiné au transport des personnes. Le dernier wagon n'est pas encore rempli, nous y grimpons.Une femme en pleurs ne parvient pas à s'y hisser, elle transporte avec elle an bébé et son b?rceau; son mari prend le berceau, je prends l'enfant dans mes bras, et nous parvenons tous à trouver place dans le wagon. Aussitôt après, le train s'ébranle. Il me semblait que notre wagon était comble. Néanmoins, un peu plus loin, je ne sais où, on yjfait encore monter quelques personnes. Pour éviter d'être asphixies, on doit laisser des deux côtés les portes du wagon ouvertes. Les hommes lea plus forts se tiennent devant les ouvertures pour éviter un accident. En cours de route, une femme a une syncope. Sa fille se désole et pleure Grâce à des gouttes d'Hoffmann nous parvenons à remettre la mère. Nous sommes encore parmi les plus heureux. Car là, à côté de nous, sur la route, des milliers et des milliers de personnes fuient et avancent péniblement. Je me demande où ils ont tous i u passer la nuit. Ils ont dû probablement, la plupart du moins, loger à la belle étoile. J évalue à 2 à 300,000 le nombre de fuyards qui se trouvent entre Anvers et la Hollande. Gomment va-t-onnourrir toutes ces bouches? J'avais eu la précaution de mettre en poche quelques petits morceaux de pain. Gomme le soir, à Rosendael, je n'en avais plus besoin, je n'eus pas difficile de trouver un amateur parmi nos compagnons de voyage. Le canon gronde toujours dans le lointain. En de nombreux endroits s'élèvent des panaches de fumée. Les réservoirs à pétrole brûlent. Mais, heureusement, nous nous éloignons toujours de plus en plus du lieu de terreur. Le train s'arrête longtemps; je ne puis me rendre compte de l'endroit, mais c'est précisément devant un champ de betteraves rouges. Les jeunes gens du village en arrachent des bottes et les distribuent aux affamés qui les mangent avec avidité. Enfin nous arrivons à Eschen. Nous ne pouvons entrer en gare, notre train s'arrête à environ un quart d'heure des quais. Depuis l'endroit ou nous sommes arrêtés jusqu'à la gare,toutes les voies sont encombrées de trains transportant des fuyards. Ce n'est que très lentement que l'on peut faire desceudre les personnes des trains. En traversant les voies, j'arrive à la gare, où je puis immédiatement prendre un train en partanc9 pour Rosendael. Il semble que les Hollandais avaient pris des disposition pour recevoir les fuyards, car des dames et des soldats distribuent des pains à ceux qui ont faim. On mande de Rosendael au «Nieuwe Rotterdamsche Courant » : Depuis hier(mercredi) le bétail expédie pour Anvers est renvoyé par Rosendael; les paniers à poisson ne partent plus. Quelques fuyards essayent de rentrer chez eux en passant par Terneuzen. On demande aussi que les employés du chemin de fer en service retournent par la même voie, après avoir laissé leurs parents en lieu sûr. J'ai rencontré un homme qui transportait un grand sac contenant de l'argent : c'était un fonctionnaire de la gare centrale d'Anvers qui transportait avec lui tout l'encaisoe, n'ayant pa le cacher en ville où toutes les banques étaient fermées. Les trains partent de Rosendael non seulement dans la direction du nord, mais aussi vers la Zélande. Il y a déjà des fuyards dans ie le dé- plus les bagages, et sud-est, à Arnheim et à Nimègun. sarroi, on n enregistre beaucoup s'égarent, On mande d'Anvers à la « RoUordamerBlad » : Le Palais de Justice et le Musée ont beaucoup souffert, bien qu'aucun journal ne l'annonce. Les troupes belges Beaucoup de gardes civiques licenciés s'engagent comme volontaires dans l'armée. Les troupeB belges qui se trouvaient à l'ouest de l'Eacaot auraient été repoussées. Un communiqué du « Rotterdamsche Courant » donne des détails complémentaires sur le mouvement des troupes belges, et sur les troupes d'Anvers, dont la plus grande partie a pu se retirer. J'apprends que les troupes belges ont traversé l'Escaut, pour occuper leurs retranchements, tandis que les Anglais combattent à l'ouest,point important ponr permettre l'entrée en ville. C'est de ce côté-là surtout que les Allemands attaquent. Il résulte de ces renseignants que si l'armée belge doit se replier, elle ne se dirigera pas vers la Hollande, mais du côéd'Ostende et rejoindre ainsi les armées des alliés. Il en résulte que les soldats belges de la dernière levée seront conduits en Angleterre» (« Kôloisobe Zeitcng », 10 octobre.) Grand quartier-général allemand. 10 octobre soir (Télégr. officiel). Après un siège de douze jours, Anvers est tombée dans nos mains avec tous ses forts. Le 28 septembre, commença le bombardement des ouvrages de la ceinture extérieure. Le 1eroctobre, les premiers forts furent pris d'assaut; le 6 et le 7 octobre, les grands ouvrages défensifs élevés derrière la Nethe sont tombés sous les effort* de notre i.ifanterie et de notre artillerie. Le 7 octobre, d'après la convention de La Haye, on avertit les autorités belges du bombardement de la ville. Le commandant delà place ayant déclaré prendre sur lui la responsabilité des événements, le 7 octobre à minuit et jusqu'au 8 octobre, nos canons se mirent à tonner contre la ville. En même temps commença l'attaque des forts de la ceinture intérieure. Le 9 octobre au matin, deux forts intérieurs tombaient en notre pouvoir. Le même jour, dans l'après-midi, nous avons occupé Anvers sans plus rencontrer de sérieuse résistance. Les premiers jours du siège, l'armée belge s'est vaillamment défendue. Mais quand elle eut acquis la certitude de son Dépêches officielles françaises j Paris, 9 octobre. — Le communiqué ofilciel,qui fut publié à trois heures,porte: La situation générale reste la même. A notre aile gauche, les deux cavaleries opèrent enqpre toujours au nord de Lillo et de La Brassée. La bataille s'étend sur une ligne qui est limitée par Lens, Arras, Braysur-Somme, Chhulnes. Roye et Lassigny. Du centre, près de l'Oise et de la Meuse, on ne signale que quelques opérations isolées. Sur l'aile droite, près de Woevre, il y eut un combat d'artillerie sur toute l'étendue du front. La situation en Lorraine, dans les Vosges et en Alsace reste la même. (« Köln. Zeit. », 10 octobre). Un aéroplane allemand à Paris On mande de Paris, le 9, au «Times», qu'un aéroplane allemand est passe hier au-dessus des quartiers excentriques, et qu'il a laissé tomber quelques bombes qui causèrent des dégâts matériels. Un gendarme, sa femme et son enfant furent blessés. (« Köln.Zeit. », 10 octobre). BégêBfees officielles allemandes Grand quartier-général, 8 oct., soir. En France, nous avons progressé quelque peu près de Saint-Mihiel et dans l'Argon ne. Devant Anvers, l'attaque des forts extérieurs et le bombardement de la ville a commencé après que le commandant de la place eut déclaré prendre la responsabilité des événements. Le hangar des dirigeables à Diisseldorf a été touché par une bombe lancée d'un avion ennemi. Le projectile a traversé la toiture et a détruit l'enveloppe d'un dirigeable. Dans l'est, les colonnes parties de Lomscha ont atteint Lyck. (« Düsseld. Zeit. », 9 oct.) Cologne, 8 oct. — Aujourd'hui, un peu avant 4 heures de l'après-midi, un aviateur ennemi a survolé le hangar de dirigeables de Bickendorf. Le feu de nos mitrailleuses le contraignit à s'éloigner. Passant audessus du réservoir à gaz, il a jeté une bombe qui n'a fait d'autres dégâts qu'un grand trou dans le sol. Il a disparu dans la direction de Müngersdorf. (« Düsseld. Zeit. », 9 oct.) Combats en Haute Alsace Zurich, 9. — (Télég.) — D'après des communiqués de le frontière alsacienne, des combats violents ont eu lieu dans ces derniers jours, dans la contrée Volketsberg-Pfirt en Lundgau. Les journaux de Bâle annoncent que les Français ont des espions en Haute Alsace, qui les renseignant sur les positions allemandes. On s'attend, du oôté français, à une prochaine attaque sur Belfort, dans peu de temps. Renforts anglais Rome, 9. Le « Giornale d'ItaKa • dit que la semaine dernière une armée anglaise aurait débarqué à Oitende et a Dunkerque.Eile devait sans doute se réunir avec l'armée française da côté de la Flandre Orientale. infériorité en présence des ra ». s causés par notre formidable paierie et devant les assauts acharnés de noue division de marine et de notre infanterie, elle n'offrit plus grande résistance et finalement se débanda. Avec la garnison, combattait aussi une brigade de marine anglaise,tout récemment arrivée.D'après les dépêches anglaises, elle formerait le noyau de résistance. Le fait que les pourparlers de la reddition ont du être entamés avec le bourgmestre de la ville, plus aucune autorité militaire ne se trouvant à Anvers, témoigne du désordre qui s'était emparé des troupes anglo-belges. Le lendemain, 10 octobre, le chef de l'état-major belge ratifia l'acte de reddition de la ville. Les forts qui n'étaient pas encore tombés ont été occupés par nos troupes. Impossiblededonner un chiffre approximatif du nombre des prisonniers. Une grande partie de l'armée anglo-belge s'enfuit en Hollande où elle fut désarmée et faite prisonnière. Nous nous sommes emparés d'immenses approvisionnements de tous genres. Le général commandant de l'année assiégeante von Beseler a été décoré de la croix » Pour le mérite ». Les fortifications françaises de ia Meuse (Du correspondant militaire de la - Vossi,ehe Zeitang ».) On a parlé beaucoup, en ces derniers temps, des places fortes et des fortifications françaises de l'Est, qui commandent les passages de la Meuse. On peut donc se demander ajuste titre quel avantage ces fortifications ont procuré aux armées françaises. Ont-elles rempli complètement le rôlo qui leur avait été assigné ? Sans aucun doute, elie3 ont rendu impossible l'offensive des armées allemandes à travers la Lorraine allemande et ellec ont donné lieu aux mouvements tournants des troupes germaniques par le Grand-Duché et la Belgique.Elles ont donc pesé de tout leur poids sur les plane de campagne de l'état-major allemand. Après le passage de la Belgique, quand nos armées descendirent vers la Marne, leur aile gauche devait longer les lignes de Verdun, et elles se séparaient donc des contingents resta'8 en Alsace et en Lorraine. Ces deux groupements de forces n'avaient ainsi aucun point de contact entre eux. Quand les Français se furent remis de It surprise de l'offensive tournante allemande et se retranchèrent fortement sur la Marne, ils appuyèrent leur flanc droit sur les forts de la Meuse et s'assurèrent ainsi contre le danger d'être tournés. Les Allemands furent dono forcés de prendre l'offensive sur tout le front de balaille, ce qui leur coûta beaucoup de temps et leur fit subir des pertes énormes. Entretemps, notre armée s'empare d'un grand fort d'arrêt et réduit les autres au silence et s'ouvre ainsi, par l'Est, un chemin vers la Marne. On peut dès lors tourner l'aile droite française. Le fait que «e mouvement tournant n'a pu être entrepris que ai tard, doit être attribué aux positions fortifiées de ia Meuse et à leurs forts d'arrêt. Un autre avantage de ces positions a été que, sous leur protection, plusieurs corps d'armée ont pu se rassembler et surprendre les troupes allemandes par des attaques inattendues. Ensuite, après leur défaite, ils se retiraient sous ie feu des forts, qui rendait toute poursuite impossible. C'est ce qui est arrivé au début de la guerre, lors de ia tentative dirigée contre l'armée du prince héritier de Bavière sur la ligne Wal tous leur forts, même les petits, tiendraien; beaucoup plus longtemps. On ne peut pourtant leur faire un grief de cette erreur, car ils n connaissaient pas la puissance de la grosso artillerie allemande. Ils ne pouvaient savoir que les dernierr canons de Krupp détruiraient, en si peu d< temps, les plus fortes coupoles d'acier et le.* murs de béton les pins épais. Autrement, les fortifications françaises auraient encor< arrêté bien plus longtemps l'offensive de. armées allemandes. Somme toate, elles ont fait du bel et bo ouvrage en aooömulani les difficiles w *

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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