L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 24 Juin. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m90372m/
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m 77e ANNEE, N» 149 Publié sons le gonlrôie de l'autorité militaire "alternate LE 'KUMEBO : 5 CENTIMES Jeudi et Yeadrefll. 24 èf 2S juin îSlîi IMianjMui W^mm Tarif des annonces Ann. 2Öpage, la lig. 0.30 i— notaires, avoués, huissiers, directeur de vente, la lig. 0.30 'Annonces financ. » 0.40 Nécrologie•» 1.00 Faits divers fin » Faits divers corps » Chronique locale q Réparations judic.» Des remises sont accordées proportionnellement au nombre des insertions demandées. On traite à forfait pour les annonces périodiques. S'adr. bur. du journal. 1.25 1.50 2.00 2.00 JOURNAL QUOTIDIEN f A TRIESTE s»**-* Trieste, 18. — Trieste, le plus grand port de i'Autriche-Hongrie, est le but principal des aspirations italiennes. Les journaux de l'Entente ont répandu la nouvelle que l'anarchie la plus complète règne à Trieste. Cette nouvelle manque complètement de fondement. Des 230,000 habitants, environ 100,000 sont restés dans la ville, car on en éloigna tous les éléments étrangers. De nombreux habitants se sont inscrits comme volontaires. La vie au port est naturellement paralysée depuis le début de la guerre. La ville s'est à peine modifiée. Il y eut des troubles lors de la déclaration de guerre. La population fit des démonstrations patriotiques. Le peuple du port profita de l'occasion pour pénétrer, dans la soirée, dans les magasins italiens. Il incendia les bâtiments de la rédaction du journal Piccolo. La baron Fries, très estimé par la population, a pris en main l'administration et .le ravitaillement de la ville. Il remplit sa tâche'a la plus grande satisfaction de la population, bien que Trieste ne se trouve pas à une grande distance du front. Les échecs subis continuellement-par les Italiens, relèvent encore le moral de la population. Les Italiens firent une tentative infructueuse pour forcer la hauteur de Nabresina et p,our arriver à Trieste. UNE SINGULIERE NOUVELLE— La Tœgllche Rundschau prétend qu'on lui a envoyé de Vienne cette dépêche qu'il convient d'accueillir sous les plus expresses réserves : « L'Italie aurait fait demander par un intermédiaire au gouvernement autrichien d'évacuer les territoires qu'on offrit de céder à l'Italie. L'Italie prendrait alors l'obligation de se contenter de l'occupation de ces territoires et de ne plus prendre de mesure offensive contre I'AutricheHongrie et l'Allemagne, j* 7^ La guerre à l'Est J Communiqué allemand 23 juin, 7 h. soir. Officiel. — A i'Eit, — Rien de nouveau. Au Sud-Est. — Lemberg a été prit d'assaut par des troupes autrichiennes; ensuite, pareillement, la position voisine de Szyserek, entre le Dniester, près de Nikolaïew, et Lemberg. Plus au Nord, notre poursuite a atteint la ligne à l'Est de Lemberg-Zeltan-Turvuka (au Nord-Est de Zolkiew). Près de Rawa-Ruska, et à l'Est de Lakon, la situation n'a pas changé. Dans la région de la San et de la Vistule et à gauche de la haute Vistule les Russes commencent à se retirer. Communiqué russe Saint-Pétersbourg, 22 juin. L'offensive de l'ennemi continue dans la région de Rawa-Ruska. La noit du 19 au 20 juin, nos troupes se sont retirées des lacs do Grodek sur les positions de Lemberg. Au Dniester, l'ennemi entreprit entre NikolaÏHw et Zydaczow des attaques sans succès. Sur le reste du front, entre Halliez et la Bukovine, l'ennemi ne réussit nullement à faire des progrès, malgré les combats opiniâtres qui se poursuivent dans quelques secteurs. . Après la~ prise de Lemberg Londres, 22 juin. — Du « Times » : On doit s'attendre à l'évacuation complète de la Galicie et à une reprisa des combats en Pologne. Les treopes allemandes qui combattent en Pologne ne laisseront pas probablement passer le mo-* ment propice d'opérer la jonotion avec les armées victorieuses en Galicie. Vienne, 22. — Le gouvernement a ordonné aux habitants qui ont fui leur pays devant l'invasion russe de 40 tenir prêts à retourner dans leur* foyerr.De même, les autorités impériales et royale seront rétablies dans leurs fonctions. UN NOUVEAU GENERALISSIME RUSSE? On annonce de Copenhague : La Pétrograd Gazelta affirme que le général Russki, qui serait désigné pour succéder au grand-duc Nicolas Nicolaïevitch, est arrivé à Pétrograd et a été reçu immédiatement par le Tsar. EVACUERAIT-ON VARSOVIE? — Par des voies indirectes, on veut avoir appris à Berlin, que l'évacuation de la population civile aurait commencé dimanche. On ajoute que sur l'ordre du grandduc Nicolas Nicolaïevitch, le préfet de police de Varsovie, le général Meyer, aurait'fait annoncer que seuls les fonctionnaires, les fournisseurs de l'armée et les personnes faisant partie désarmée et de l'administration militaire pourraient rester dans la ville. 100,000 habitants devraient quitter Varsovie dans les 24 heures. On dresse • re d'autres listes de personnes à évacuer. 9Communiqués russes Pétrograd, 21, 10 h. soir. — De l'armée du Caucase : Le 19 juin, il y eut, dans la région de Tew, un feu d'infanterie sans importance. Sur le reste du front, pas de changement. Communiqué de l'état-major de l'armée du Caucase, du 19 juin: Une fusillade sans importance eut lieu dans la rég on de Too. Aux autres fronts, pas de changement.. «., —. L'ambassade hollandaise près le Vatican On se souvient que la Chambre néerlandaise a voté le projet de loi relatif à l'instauration d'un poste temporaire d'ambassadeur hollandais près le Vatican. Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant * annonce que la nomination de l'ancien ministre des travaux publics M. L.Regout à ce poste eat imminence La publication des pertes françaises Le ministre de la guerre français, en réponse à la demande de la Ligue des Droits de l'Homme, tendant à voir publier officiellement les pertes de l'armée, a fait connaître qu'une pareille publication ne semblait pas nécessaire pour le moment. L'opinion publique ne montre aucune impatience. RUPTURE DES COMMUNICATIONS POSTALES DE L'ITALIE AVEC L'ALLEMAGNE Le ministère des postes communique que l'Allemagne ayant, depuis le commencement de la guerre entre l'Italie et l'Autriche, suspendu tous les services postaux et télégraphiques avec l'Italie, celle-ci a dû, par réciprocité, suspendre ces services jusqu'à nouvel ordre. DEMISSION DU MINISTERE ESPAGNOL L'agence Havas apprend de Madrid : Le ministère Dato vient de donner-sa démission à cause de l'échec de l'emprunt qu'il voulait émettre. —.«» LES FRAIS DE GUERRE POUR L'AUSTRALIE Le Scotsman affirme que les frais de guerre,pour l'Australie, qui ne compte que 5 millionsd'habitants, se montaient pour les huit premiersmois de la campagne à 12 millions de livres (1.5 million' de Hvres par mois). 5ôl i08 fi S6Ö JR levies RAND e/sua t |ns cher reven- 6603 \res liment :i3R) PART, 6513 Pur Lit du pNNÉ, fr. 50. 478Ô hions. isjon. lettes. 3497 28 illd emenfs Its. opons, penres. îaures. 7004 licite lx~ (Aciers iris b UR •isees neards lène dt neurs, 4977 28 ubT ra*bli9 RLE, J / ABONNEMENT ANNUEL 12.00 14.00 Pour Namur. 9e Pour la Belgique » « w LA GUERRE La guerre à l'Ouest Communiqué allemand 23 join, 7 h. soir. Officiel. — Hier, nons avons pris aous notre feu la forteresse de Dunkerque et des rassemblements de troapes ennemies près de Bergues, Hondachoote, Fames et Cassel. Près de Givenchy, an Nord da canal de La Bassée et près de Neuville, les attaques forent étouffées dès le commencement par notre feu. Nous avons fait de beaux progrès dans nos combats de tranchées au Sud de Souchez. Les Français ont continué, sans succès,leurs tentatives de percer la ligne sur les Hautsde-Meuse; toutes les attaques furent repoussées avec de terribles pertes pour l'ennemi. Jusqu'à présent, nous avons fait prisonniers 280 Français non blessés, entre autres 3 officiers; puis nous avons pris 7 mitrailleuses et 20 lancemines. Les combats d'avant-postes près de Lunéfille continuent. DaDS les Vosges, nous avons pris d'assaut la hauteur 631, pour laquelle on a combattu avec acharnement depuis des mois et qui domine toute la contrée près de Ban de Sapt. Notre butin y fut de 193 prisonniers, 3 mitrailleuses, 1 lance-mines et beaucoup d'autre matériel. Les tentatives ennemies de reprendre la hauteur restèrent sans succès. Au Nord da Neuville, un de nos aéroplanes de combat a fait culbuter on avion ennemi. Le communiqué officiel français que des troupes belges se seraient emparées d'une tranchée allemande au Sud-Ouest de SaintGeorges est purement inventé. Communiqué français Paris, 22 juin, 11 h. soir. — An cours de la matinée, on tira encore une quinzaine de coups sur Donkerque. Nos batteries lourdes prirent sous leur fea le canon ennemi qui faisait ce tir. Dans la région au Nord d'Arras, les contre-attaques cessèrent vers le matin; au cours de la journée, il n'y eut qu'an feu d'artiller-b très violent entre Souchez et Ecurie. En Champagne, l'ennemi fit saute*" quelques mines près de Perthos, mais .sans résultat. Sur lea Hauts de-Meuse, le? Allemands firent, à la £n de la nuit, urv? attaque violente à la tranchéejie_Gîfonne pour reprendre lea positions par eux perdues; mais ils ne purent réooouper qu'une partie de leur ancienne ligne de tranchées. Grâce à une contre-attaque de notre côté, cette ligne passa de nouveau presqu'entièrement dans nos mains. £7u tV&Hvre, près de Marehéville, ane demicompagnie allemande, qui cherchait à réooouper une tranchée abandonnée entre les deux positions, fut dispersée par notre feu. En Lorraine, une contre-attaque ennemie fut arrêtée par notre feu d'artillerie à l'Est de Leintrey. Dans les Vosges,nous avons poussé en avant entre les deux bras de la Fecht, dans la direction de Sondernaoh. Les travaux parlementaires en France La fraction socialiste de la Chambre française s'est prononcée en faveur d'une continuation ininterrompue des travaux parlementaires. LA GUERRE AERIENNE L'attaque aérienne conte Saint-Dié Genève, 21. — On mande de St-Dié aux journaux français : Cette ville a beaucoup souffert des bombes dus aéros allemands. Durant trois jours, mardi, mercredi et jeudi, on aperçut des aéros ennemis. Mardi soir, vers 6 h. 1[2, ils lancèrent 3 bombes et mercredi soir 4 bombos. Les dégâts matériels furent peu élevés ces deux jours-là. Mais cinq bombes incendiaires, lancées le jeudi ver3 8 h. du soir, occasionnèrent des incendies on différents endroits. Lo toit de l'église St-Martin fut traversé. Heureuaementjil n'y eut pas de victimes. La flotte aérienne allemande Paris, 22. — Soi vaut le « Matin », les zeppelins ont opéré 21 attaques et les aéros allemands 83 attaques contre les villes françaises et anglaises, depuis le début des hostilités. LES HEROS DE L'AIR Le témoin oculaire attaché à l'état-major britannique rapporte le fait de guerre suivant : Le lundi 7 juin, deux aviateurs anglais, partis en reconnaissance à une vingtaine de kilomètres du front, furent attaqués par plusieurs aviateurs allemands. Atteint à la mâchoire et au cou, le pilote s'évanouit et, un moment, perdit tout contrôle sur l'appareil; puis, il reprit suffisamment ses sens pour rétablir l'équilibre de l'avion et continuer ie , vol, poursuivi par les aéroplanes allemands qui tiraient successivement sur lui. Néanmoins, affaibli par la perle de sang, le pilote ne savait plus guère ce qu'il faisait; mais l'observateur lui fit passer des bandages et l'aida à panser sa blessure, qui était dangereuse, tout en continuant à manœuvrer l'appareil, observant et complétant la reconnaissance. Les deux officiers effectuèrent un bon atterrissage à leur base d'aviation, où ils rapportèrent les renseignements qu'ils étaient allés chercher. L'état du pilote est aussi satisfaisant que possible. LA GUERRE MARITIME Les pertes de la marine marchande anglaise Londres, 22. — Communiqué officiel de l'Amirauté : Depuis la declaration de guerre, les portes de la marine marchande anglaise s'élèvent à 145 navires d'un tonnage total de 324,080 tonnes et à 118 navires de pêche d'un tonnage total de N19,924 tonnes. 86 navires de eomrneroe ont été coulés par des sous-marins; 65 ont été coulés ou pris par des croiseurs et 15 ont été détruits par des mines. 24 navires de pêche ont été détruits par des mines et 94 par des navires de guerre. Copenhague. 22. — Le trois-mâts • Groenlandais», de l'Institut commercial danoie, a été capturé, dans la mer du Nord, par un navire de guerre anglais. La poste a été saisie et renvoyée au Danemark. Sóus-marins allemands dans la mer de Marmara PAS DE TROUPES FRANÇAISES Genève, 20, — La lépntinn d'Italie savoir qu'aunine furce Hiilitttjrç frai \ trQUYC en Uahjfc Berlin. 22. — Suivant des informations d'Athènes.pluftieurs sot» marina allemands sont nrri^s dans la mer de Marmara. LA VÉRITÉ En ce temps-là, le Genre humain tout entier (celui qui a été, celui qui est, celui qui sera) se réunit en une grande plaine. Et il y convoqua tous les Philosophes présents, passés et a venir. Et le Genre humain parla ainsi aux Philosophes : « J'ai lu tous vos ouvrages. Oui, tous. El je dois dire que je m'y suis effroyablement enJiuyé. J'en bâille encore. » Le Genre humain bâillait, en effet, et rien n'était plus terrible a entendre que ce bâillement du Genre humain. Il reprit en ces termes : « J'ai donc lu tous vos ouvrages, afin de pouvoir répondre. à cette grande question qui me tient en fièvre et en angoisse : Qu'est-ce que Ja Vérité ? • Et après les avoir lus et relus, je me suis trouvé en de lugubres et épouvantables ténèbres. J'en sayais .moins • qu'avant. » Je vous*ai donc convoqués pour vous poser de nouveau le grand problème qui m'agite et pour vous adresser trois demandes. Veuillez, si vous le pouvez, m'écouter en silence. » Les Philosophes écoutèrent et le Genre humain leur dit : « Je veux tout d'abord (j'ai bien le droit de vouloir, je suppose), ^e veux un livre, un petit livre de dix ou vingt pages, qui contienne toute la vérité sous une forme très élémentaire et tout à fait transparente; un petit livre qui puisse se mettre en poche et ne coûte que dix •centimes; un petit livre qui soit également à la portée du penseur, du poète, et aussi de ces multitudes vul? gaires qui vivent uniquement de la vie pratique et,matérielle. Tel est le Livre, telle est la Leçon que je veux. » Les Philosophes se regardèrent avec stupeur, et se dirent d'un commun accord : a Est-il bête, ce Genre humain I II est certain que nous ne possédons pas la Vérité. Mais, si nous la possédions, nous ne la vendrions pas si bon marché. » Et plusieurs d'entre eux commencèrent à s'effacer et ô> disparaître. Le Genre humain, sans les voir, continua en ces termes : a Non seulement je veux que vous me donniez la Théorie, mais je prétends que vous m'offriez l'Exemple. b Non seulement je veux un petit livre populaire, qui contienne toute la Vérité en dix pages et qui la vulgarise universellement dans le temos et universellement dans l'espace; mais je veux que quelqu'un vienne un jour m'offrir ici-bas l'exemple de toutes les vertus qui sont enseignées dans ce petit livre. » Et je veux que cet exempte puisse être aisément imité par l'Homme, par la Femme et par l'Enfant, par ces trois membres augustes de la Trinité humaine. « Ppuvez-vous me donner le Livre ? Pouv.ezvous me donner l'Exemple ? » Les trois quarts des Philosophes avaient déjà disparu. Et ie Genre humain, qui s'en aperçut, commença a, être triste dans son cœur. « Ce n'est pas tout, dit-il encore. Non seulement il me faut une Leçon; non seulement il mefaut un Exemple immortel; mais j'ai encore besoin d'une immortelle Institution qui répondetout à la fois à ces trois idées : Science, Richesse et Dévouement. . . » Une Institution qui s'appuie sur la Science, qui mette la Richesse a son service et qui ait le Dévouement pour essence. ». Une Institution qui garantisse et perpétue la Leçon et l'Exemple, en les rendant éternellement vivants. ». Quand le Genre humain eut achevé ces mots, il jeta un regard sur les Philosophes. Epouvantés, tous s'étaient enfuis. Alors le Genre humain, le pauvre Genre humain, se mit à fondre en larmes.--Un sanglot de Genre humain I I Et il se roulait par terre, désespéré de ne pouvoir posséder la Vérité aimée, et de n'avoir ni la Leçon, ni l'Exemple, ni l'Institution. Et comme il était ainsi perdu dans sa douleur, il aperçut soudain, en je ne sais quel coin, une espèce d'homme vêtu d'une espèce de blouse, qui portait sur ses épaules une espèce de poutre, un gros morceau de bois tout sanglant. Cette poi> tre était traversée d'un autre morceau de bois. Comme qui dirait une croix. Et l'Homme avait ses beaux cheveux blonds tout couverts de sang. Le sang lui tombait sur les yeux. Le sang coulait a grosses gouttes sur tout son corps.

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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