L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 15 Decembre. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mw28912z85/
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77e4HKEE, IFirMîf ssss îe cmuTöTe h TMwW mlM ^■K 3 reii û jot, îîet 16 Mmûn ISI5 Pour Namur. Pour la Belgique Tarif des annonces fcnn, 8» page, la Hg. 0.30 *- notaires, avoués, - huet des peu* ileur développement vital. Ce que nos adversaires ont perdu dans les Balkans, au point de vue politique et militaire, ilscherchentant à le n que leur dtote une politique de violence contre lesifcres, on cela, d'ailleurs, ils restent fiaux principes auxquels ils ont obéi depuis îe (i,sffrie d'abord, puis la Belgique, ont été pressées de n'entrer à aucun prix dans la ' voie d'un accord avec nous et forcées de sacrifier •t\;x volontés de l'Entente. C'est maintenant au touV de la Grèce. Lor-vju'eîlos ont débarqué leurs troupes à Salonique les puissances de l'Entente ont tout d'abordqu'elles avaient été priées par la Grèce elle»,venir à son secours. Depuis lors. M. Venhseloa a personnellement réfuté cette assertion : il a, en effet, expressément déclaré a laChambre que les débarquements de. troupes aSa!-.voient aucune corrélation avec la El avait adressée a. l'Entente de vculoir mettre 150,0W hommes à sa disposition pour 1 aider contre la Bulgarie. C'est de leur propre chef que l'Angleterre .et la France ont commencé à débarquer leurs troupes à Salonique et qu'elles ont continué à le faire malgré les protestations énergiques du gouvernement hellénique, et que maintenant elles se conduisent en Grèce absolu ment comme si elles étaient les maîtres du pays. Nous assistons au spectacle étrange que nous donne l'Entente, et qui nous montre ceux-là même qui combattent ie militarisme prussien, nuisant dans ta force de la flotte anglaise un argument brutal pour menacer le gouvernement et le forcer a vioier les engagements qui lui incombent en tent que puissance neutre. Tout d'abord oa lui a extorqué l'assurance d'une neutralité bienveillante. Puis, après en avoir obtenu le principe, on s'est mis à l'Interpréter. On a exigé do la Grèce qu'elle retirât 'de Salonique toutes ses troupes, qu'elle mit celte ville de commerce à la disposition de L'Entente pour y établir des mesures do défense militaire, qu'elle consentit à l'Entente la cession des chemins de fer et des routes conduisant de Salonique vers la frontière pour les affecter à des transports militaires,qu elle lui donnai enfm la liberté de prendre des mesuras militaires de tous genres dans les eaux territoriales grecques. Voilà ce que l'Entente entend oar une neutralité bienveillante. * Malgré la situation difficile dans laquelle il se trouve* placé, le gouvernement hellénique est ré8C$u à. persister dans son attitude, à onserver une neuteottté conforme à sa volonté, qui tient compte de la ii&nité et de l'indépendance de la Grèce et tout ensemble do ses intérêts. Le litige n'est point clos «icore, mais j'ai estimé qu'il était necessaire de" mettre ici en lumière, une fois de plus, ces évéaetneate, encore qu'ils soient pour ta plupart déjà oonans, et de .dévoiler les machinations quo l'Entente et particulièrement l'Angleterre mettent en œuvre sans répit pour combattre. ■ce do le «lamor et de le répéter au monde entrer, l'Angleterre a fini par faire admettrequ'en.' a pris les armes avec le plus généreuxdésintéressement pour défendre la cause de aBeUjmuè violée et chftUor l'Allemagne coupable de cette violation. C'est ainsi que l'Angleterre a l'habitude de Poire ses affaires. A -la longue, ilest vrai, elle a dû renoncer à.la légende de laviolée, justifiant sa. participation à la gue.I teop ouvertement reconnu qd une politique vfceat à l'isolement de l'Allemagne, Corée »ar «tea engagements pris sans que le Parlement en eât été avisé vis-à-vis de }» France, endvi&ée à la Russie, avait à tel point né les anglais que sir- Edward Grey n'a pu se résoudre à mettre Ta Russie en garde contre une guerre et que lui-même, lorsque la [uerre, dû — volontairement su à coati c je ne le discuterai pas — & y participer à l'heure où la neutralité de la Belgique n'avait encore été en aucune manière mise en question. Si.ma mémovite ne me fait pas défaut, c'est le Times qui a le premier reconnu ouvertement que[gique.n'était pas le vrai motif de la déclaration de guerre de l'Angleterre. Cela n'a pashé l'Angleterre de persister avec ténacité àdénoncer r Allemagne comme une" nation parjure,avide de dominer et d'oppriuier le monde sous lejoug de son militarisme, une nation qu'il fautanéantir. Aujourd'hui, l'Angleterre et ses Alliésn'ont plus aucune raison de persister dans cesdénonciations. Celui qui obéit à une politique deviolation comme celle que l'Entente poursuit acendroit de la Grèce, n'a plus tedroit de s'ohstiner dans une telle hypocrisie. Nousrépéterons cela au monde aussi souvent et avecrrt d'insistance querre en a mis à t sa véritable figure et à nier l'évidence. D'ailleurs, ii semble que l'Angleterre commence a s'en apercevoir elle-même. La Westminster Gazeite, dont les aecointanoes avec le gouverner ment sont notoires, avouo ouvertement, dans un article publié le 30 novembre, que l'Angleterre a pris les armes contre l'Allemagne pour la raison que l'Aitemr.gne n'aurait pu être abattue sans son intervention.. .Pourquoi te Westminster Gaxelle n'a-t-elïe pas fait celte déclaration des le 4 août 1914 ? Tout le le ainsi aurait été averti. Quoi qu'il en soit, le morwte sait meiatemint pourvoi ces as! note de peuples continuent par ordre de l'Angleterre. Je n'ai .pas & émet Ire de considérations nu sujet du développement ultérieur des opérations militaires dans les Baikiins : je veux me borner à exposer la situstton actuelle. Dans l'Est, , nos armées occuoent, en territoire, russe, de concert avec l'armée auatro-hongroise. une ligne de dé- scilidenient renlranchée où eues se tie" toujours prêtes à de nouvolles opérations. Dansl'Ouest, les offensives entreprises contre notrefront par les Français et les Anglais, avec unfier mépris de là mort, ont, à la vérité, réussi àfaire fléchirnotre front sur certains points, maisla percée, qui devait être obtenue à tout prix, aéchoué comme toutes les tentatives antérieures.On peut se faire une idée ries proportions formidables de la lutte, en songeant que les troque Jes Fion! mises en' ligne en Champagne, ne sont guère moins nombreuses (pie ceiles dont l'Allemagne dispesait pour faire la .guerre en 1870. 11 n'y a pas de mois capables d'exprimer la reconnaissance dont la Patrie est redevable à nos soldats qui, sous un feu inouï de l'artillerie ennemie, et malgré le désavantage de leur forefe numérique, ont fait de leurs corps un rempart (pie l'ennemi n'a pu percer. Honneur a l'impérissable mémoire de tous ceux qui y ont laissé la vie I De même que notre front occidental, la ligne de défense austro-hongroise contre l'Italie est solide ci intacte. Nos troupes ont héroïquement repoussé les attaques incessantes et effroyablement meureles Italiens. L'Ituiie réussira peut-être*;) transformer en décombres les villes pacifiques qu'elle a fait le dessein de libérer, mais ce ne sera là qu'une maigre compensation à ses échecs militaires. Telle est la situation sur nos fronts. Permet-tezmoi de rappeler brièvement le travail que nous avons entrepris à l'arrière de ces fronts. Un grand nombre de membres de celte assemblée y sont employés dans le Nord de la. France et en Belgique : tous rendront témoignage que nous nous sommes efforcés loyalement et avec succès à faire renaître la vie économique. Partout, les administrations d'étapes ont semé et récolté. En Belgique, nous avons réussi' à rétablir maintes branches de lulture dans une situation économique approximativement norwale. L'industrie et le commerce ont été ranimés partout où c'était possible." L'ordre règne dans le système monétaire, le en' les banques. Les moyens ete transport, la le chemin de fer, les voies navigables sont en activité. De nombreux ponts détruits par l'ennemi ont été reconstruite. Dans l'exploitation des charbonnages, les équipes ont presque al 1 leur*effectif normal du temps- de paix. L'extraction est en forte augmentation : elle s'est élevée, pour le dernier trimestre,*à 3 £ millions de tonnes. 11 est paré aux chômages par des travaux exécutés pour compte de l'Etat et des communes Il est malheureusement impossible de rendre une allure normale au marché du travail, l'Angleterre interdisant au pays, qui est son allié, l'exportation par mer et étranglant ainsi son indus trie, [/instruction . obligatoire a été mise en vigueur et les prescriptions vainement réclamées jadis relatives à l'enseignement en langue flamande sont appliquées. De même, nous avons obtenu ce qui n'avait pu être obtenu jusqu'ici dans ce pays du plus haut développement industriel, à savoir la stricte exécution des loi prévoyance sociale; nuits y avons ainsi instauré les premiers éléments d'une protection des ouvriers semblable à celle qui existe chez nous depuis nombre d'années et qui, d'après la conception allemande, ne devrait faire défaut dans aucun pays civSieA En Pologne, en LilLuanie et partiellement aussi en Commande, nous avons trouvé les formid laissées derrière eux par les Russes ;tion complète. :,Toutes les autorités En Pologne, nous avons dû créer une n ou volte ad n; policière et communale, ainsi qu'une nouvelle or»tion» de la justice, et nous avons dû y organiser le service sanitaire, jusqu'ici complètement'S les villes. Tout ce-la a été fait, et ce n'osi certes pas unemince affaire dans un pays où (\çs villes comptant un demi-million d'halnteote sont dépourvues de tout service de distribution d'eau et de canalisation, dans un pays dont le gouvernement avait toujours estimé superflu de lutter contre les épidémies. Dans les grandes villes inciuatrieHes, nous nous sommes trouves, au point do vue de l'alimentation populaire, en face de difficultés quinous ont donné un sérieux sujet d'inquiétude,mais que nous avons rapidement vaincues. Larentrée de la récolte et les nouvelles semailles ontété favorisées dans une large mesure. Des batteuses, des charrue-:et à moteur ont été utilisées sur une grande échelle; des semences ontété fournies aux agriculteurs partout où c'étaitnécessaire. Une nouvelle administration des forêts et des mines a été créée; plus de 4,000 kil tres de nouvelles routes solides ont étéconstruits, ainsi qu'un certain nombre de nouveaux cheminsde ter. Sous la domination russe, la Pologne n'avait connu aucune espèce d'administration autonome, nous y avons introduit une nouvelle administration municipale qui permet à la population de participer à la vie publique et qui donne aux communes une existence juridique. Les nouveaux organismes municipaux se sont appliqués avec i l'exercice des droits qui leur ont été octroyés dans l'intérêt de leurs villes. L'instruction publique a été reprise partout. La langue i a été remplacée dans l'enseignement primaire par la langue maternelle dos enfants. L'Université et l'Ecole polytechnique supérieure de Varsovie, qui avant la guerre avaient élé peu à peu iformées, sous la pression de l'Etat, en institutions purement russes, ont été réouvertes a titre de centres nationaux polonais d'instruction. Le personnel enseignant a pu être en grande partie recruté dans les milieux scientifiques autochtones. A remarquer qu'ali mois de février 1915 'les autorités russes refusaient encore à l'Université, malgré le manifeste du grand-duc Nicolas, l'autorisation de donner quelque» cours en langue polonaise. Ce rfe sont la, Messieurs, que quelques échanlill. ns eîe noire activité administrative dans les 1 ays occupés. Jamais, l'on n'a, dans l'histoire du monde, assisté au spectacle d'une telle accu-mulalion- de travaux pacifiques exécutés à l'arrière du front où des millions d'hommes luttent contre la mort. Je ne veux faire que quelques brèves observations au sujet de notre situation économique.Nous avons des vivres ■icé à condition one nous les répart .usions équitablement : tel estle fait dominant et décisif. Il est clair que nous is pas nous nourrir h aussi bon compteet aussi copieusement qu'en temps de paix. La misèi ■ouve, par suite de la guerre, de treuses familles peu aisées, n'est regrettéepar personne plus vivement que par moi. Là oale chef de famil's a perdu la santé ou même airo en. terre ecnmaie là' oji l'stagn-oe de celui gui la dirigeait a fait crouler une entreprise édifiée à force rte ira vail et qui faisait vivre toute une famille, Ü nous est impossible de tout réparer à l'aide des secours de l'Etat. Un tel destin est funeste pour beaucoup d'existences isolées ©t je ne sais que trop quelles charges et quelles privations beaucoup de femmas allemandes doivent s'imposer aujourd'hui à elles et à leurs enfants. Je .suis plein d'admiratfen pour leur héroïsme silencieux, qui. mérite incontestablement Ta reconnaissance du pays. Les mesures prises par le gouvernement en vue'd'atténuer la misère et de répartir équitablement les vivres ont été souvent critiquées comme insuffisantes**et tar-J dives : je ne veux aujourd'hui soulever eucune discussion, mais je déclare qu'il est injuste de rendre des professions entières responsables de la situation qui s'est produite à cet égard. Il y a eu des fautes commises par des personnes isolées. Partout où nous pourrons atteindre les usuriers, irons fin à leur malpropre métier. Nos ennemis paient des prix plus élevés qire nous ne payons nous-mêmes pour Jes produite alimentaires de première nécessité, pour les céréales et les pommes de terre, maïs pour faire croire à notre isolement affirmé par eux comme un dogme, ils ne parlent que des prix payés c'en janiais 3es prix plus élevés qu'ils paient ch« Que nos ennemis'se tranquillisent I Nous n'i rien en surabondance, mais nous avons i suffisance. Il est intéressant de comparer la situation présente avec des conceptions qu'on se faisait desconséquences économiques de la guerre avantqu'elle éclatât. Un des plus anciens chefs de partide votre assemblée, M. Auguste Bebel, en a parlélonguement au Congrès socialiste de Iéne enIl prédisait alors que peu de temps après leguerre, dos centaines de milliers decommerçants feraient faillite, que les fabqui ne travaillent pas pour les besoins de la guerre chômeraient, qu'il serait impossible de parer au manque absolu de travail et de setes familles de3 chômeurs; à ce tableau iltait la banqueroute des caisses des Unions professionnelles, des communes, des. Etats et de l'empire, et la famine générale. M. Bebel n'était passeul à penser qu'il en irait de la sorte; bon nombre d'entre nous ont certainement pateines au moins de ses appivdès lors qu'aujourd'hui, après seize mois deguerre, il nous soit permis de . dire que nousavions nousrnême sous-évalué nos et que, à l'encontee de toutes le.ns, le travail, l'abnégation et l'esprit dodont des preuves ont été données de toutes parts, aussi bien par les individus, les sociétés et les cats que par les communes, l'Etat et l'empire, ont abouti à une œuvre que non seulement nous' ne devons pas critiquer, mais dont nous avons le droit' d'être fiers. Nos adversaires, je l'ai déjà dit, tirent de l'examen de notre situation militaire et de notre situation économique celte conclusion, à savoir que nous nous trouvons au seuil d'un écroulement Depuis des semaines, la presse de l'Entente, dont l'écho parvient jusque dans les pays neutres, est remplie d'articles aux titres sensationnels : « L'Allemagne est vaincue »; « L'Allemagne meurt de faim »: « L'Allemagne mendie la paix », « quanti. C'est surtout l'affirmation que l'Allemagne mendie la paix qui jolie un grand rôle, Aucune personnalité allemande un peu connue ne peut se déplacer sans qu'aussitôt on en fa. agent du gouvernement chargé de négocier la paix. Tantôt c'est le prince Buïow en Suiss' tôt le secrétaire d'Etat Soif à La Haye, plus rérient encore le prince Max de Bade à Stockholm et îe cardinal Hartotann à Rome, que l'on désigne comme chargés de pareille mission c'est toujours le même motif que. l'on met en avant en ces termes : l'Allemagne est à bout et doit demander la paix t Çà et là pourtant, on a tenté des variantes : c'est ainsi qu'après nos succès en Serbie, 'on a annoncé que l'Enu i ait son entrée à Constantinople et que d- •agement allemand, c'était le tour de la bravade allemande. Il n'y a pas un mot de vrai dans ces légendes.La campagne de presse, dont je parle, a atteintson apogée au moment où la politique cte-l'Enl'Entente dans les Balkans menaçait ruine, à l'heureoù nos armées se frayaient un cluns le Sud-Est et où échouaient tes meurtrières tentatives faites par nos ennemis en vue de percer front, dans l'Ouest. Après tant d'échecs, il bien que l'Entente cherchât le moyen de se tromper ellemême sur sa mauvaise situation. Où que l'on jette un regard, on ne trouve quele mensonge et la calomnie eartout. Je dois souligner à ce propos un cas tout spécial. Lorsque,pour obéir à l'ordre de" l'Angleterre, le général Botha a attaqué notre colonie ele l'Afrique duSud, il a inventé la légende des projets de ; et de conquête de l'Allemagne contre l'Union SudAfricaine, pour justifier, aux yeux de ses' compatriotes, son initiative.- Des frères alors se sontégorgés, car la population boer se refusait àie part à colle guerre injuste et. l'on vitjeter en prison de vaillants compagnons d'armesqui avaient combattu pour l'honneur depays. Aujourd'hui le général Botha va môme jusqu'à inciter la population boer à intervenir sur le théâtre de la guerre eurepéenne,enque les projets de conquête de l'Allemagne vontjusqu'à convoiter son pays lui-même. Je ne trouve nas dseez "violents pour pcontre cette affirmation mensongère et pernicieuse. à vous exposer de sang-froid la situation sur les théâtres de lu guerre à Fextéirteur. Les faits parlent et nos ennemis ne peuvent rien contre la force .de leur langai Dans le bilan de notre situation, n'existe aucun point obscur, aucun facteur incertain capable d'ébranler notre assurance, qui est ferme comme îe roc. Si nos ennemis ne veulent, pas s'incliner dès maintenant devant les faits, il ! bien qu'ils s'inclinent plus tard. Le peuple allemand, inébranlable dans la confiance qu'il a mise en sa force, est iuvicibie. Ce serait nous faire offense de chercher à faire croire, alors .que nous avons marché de victoire en victoire et que nous nous trouvons très loin en pays ennemis, que nous céderions 4evaniinosadversaires qui rêvent encore de nous battre à force d'endurance, de ténacité et de force morale intérieure. Non, Messieurs, nous' ne plierons pas devantleurs paroles. Nous continuerons à mener résolu-Jment- la guerre qui a été voulue par nos ennemis,et nous achèverons ce que l'avenir de l'Allemagne exige de nous.(A suivre.) DANS LES* BÂLKâfêS Les Bulgares se sont successivement emparés, au prix de violents comb&fs, de toutes les positions fortifiées qui restaient encore aux mains des troupes'anglofrançaises sur les deux rives du Vardar, depuis la Pclrosca et ie Kozhi Dere jusqu'à la frontière grecque. Finalement, les deux dernières localités serbes de Gewgeli, sur Ie Vardar, et de Doiran, au Sud-Ouest du lac de ce nom. ont été occupées par eux. Les Alliés battent en retraite vers Salonique, où l'on annonce qu'ils ont. commencé de sérieux travaux de retranchement. On ne sait pas encore si le gouvernement grec est décidé à laisser s'effectuer cette retraite età ne pas intervenir, ou si, comme certaines indications lui en prêtaient récemment l'intention, il exigera le désarmement des divisions Bailloud et Mahon refoulées sur son territoire. Les négociations conduites en ce moment à Athènes par le général Sarrail, appuyé par les ambassadeurs de l'Entente, ont pris une allure décisive et peuvent d'une heure à l'antre éclaircir la situation. Cette sit nation pourrait devenir autrement grave encore s'il était vrai, ainsi que l'affirme le correspondant généralement bien informé du «< Secolo », M. Magrint, que l'armée bulgare a < li etàDoiran lafrontièregrecque pour continuer à poursuivre ses adversaires. Il faut dire toutefois que, suivant une autre information, (a Grèce serait décidée, en ce eus, à retirer ses troupes du secteur menacé et à • les belligérante s'idav entre ejis lcu)r querelle. Berlin, 14. — Au Nord-Ouest et au Sud de Pïevlje, !e9 troupes austro-hongroises ont de nouveau fait reenter l'ennemi. Le nombre des prisonniers amenés là, ainsi que dans les montagnes de l'Est du Montenegro,est de deux mille cinq cents environ. Vienne, 14. — Au Sud de Pïevlje, nos troupes ont assailli les positions monténégrines sur la Vrana Qora; au secteur au Nord de Béranc, nous avons de nouveau fait prisonniers 2,300 hommes. Sofia, 14. — Le 12 décembre, notre armée a occupé les trois villes de^la Macédoine qui étaient encore entre les mains de nos ennemis : Doiran. Gewgheli elStrupa. Après la défaite des Angle-Français surlarive droite du Vardar et la rupture de leur front, les ennemis ont reculé à la frontière grecque, poursuivis par nos troupes. Nous avouons que les troupes françaises combattent plus " vaillamment que les Anglais. toire notera probablement comme les opérations sur le Vardar et Karanu, nos troupes se sont battues contre 97.000 Français, 73,000 Anglais, en somme : 170,000 hommes, 600 canons de campagne, 130 canons de montagne et 80 pièces d'artillerie lourde. Pendant 10 jours, l'armée expéditionnaire du général Sarrail a clé battue et refoulée sur le territoire neutre. A présent, la poursuite de l'ennemi ne se fait plus. Londres, 12. — Officiel du front anglais en Serbie : Après avoir subi les violantes attaques d'un ennemi numériquement Supérieur, la 10e division, ayant été renforcée, a réussi à se retirer sur une forte position,.qui s'étend du lac de Doiran jusqu'à la vallée du Vardar et qui est liée h la position française. Par suite de la configuration du terrain, il avait clé indispensable pour la défense, d'établir huit canons de campagne à un endroit d'où ils n'ont pu être ramenés lorsque la retraite a élé exécutée. Nos pertes s'élèvent à 1,500 hommes environ. ^ ., ... . « Un nltiioatnffl à la Grèce Berlin, 13. — On annonce que les ministres de France et d'Angleterre à Athènes ont été chargés par leurs gouvernements de remettre un ultimatum à la Grèce. Lugano, 13. — On mandejjc Paris aux jour-, naux italiens : « L'Entente perd patience devant les tergiversations de la Grèce. Elle a chargé'les ministres anglais et- français à Athènes d'exiger le retrait immédiat des troupes grecques de la région de Salonique et la liberie d'opération pour les troupes alliées. n Si la Grèce n'accepte pas, l'Entente comT menecra immédiatement les hostilités contre elle, y Berlin, 13 déc. — On mande de Sofia à la * Deutsche Tageszeïtang » que la nouvelle situation militaire a obligé l'Entente à envoyer à la Grèce une note ayant le caractère d'un ultimatum, afin d'obtenir des garanties peur !a 'sécurité des troupes alliées qui sont en retraite. La lutte continuera-t-8Uô en Grèce? Milan, 14. — On mande de Salonique au « Corriere délia Sera » : Le général Sarrail a déclaré que l'état major grec a décidé que l'armée grecque ne s'opposera pas à la marche en avant des Bulgares ou des Allemands sur le territoire de la Grèce. Amsterdam, 14. — Le général Sarrail a ordonné qu'une par-lie des troupes françaises se tienne prête à être embarquée à, Salonique. Diverses colonnes sanitaires françaises qui devaient quitter Marseille pour se rendre à Salonique ont reçu contre-ordre. Un journal de Salonique dit avoir appris, de source française, que le colonel Pallls aurait déclaréUu général Sarrail, au nom du gouvernement grec, que si les années bulgares poursuivaient les Alliés au delà de la frontière de la Grèce, les. trouprs grecques se retireraient, afin d'éviter tout contact dangereux.Cette déclaration aurait provoqué une grande émotion. Cologne, .14. — On mande d'Athènes à la « Gazelle de Cologne » que le roi Constantin a de nouveau refusé d'accorder à la QuadrupleEntente l'exploitation du chemin-de fer, des télégraphes et des postes. Cologne, 14. — Le correspondant de la « Gazette de Cologne » à Sofia télégraphie : — La Bulgarie et la Grèce avaient créé une zone neutre interdite aux troupes des deux pays; il ne devait, par conséquent,pas y avoir d'opéralions militaires dans cette zone. Cet accord avait été conclu avant la venue des Français et des Anglais sur Je territoire grec. La Grèce vient d'être avisée par la Bulgarie qu'aujourd'hui cette aone neutre ne peut plus être maintenue. La Bulgarie a déclaré, au-surplus, qu'elle ne projetait pas le passage des troupes bulgares au delà delà frontière de la Grèce,en faisant toutefois ressortir les désavantages qui pourraient résulter pour elle d'une préparation des troupes de la Quadruple-Entente faite sans inconvénients sur le territoire grec et dans la zone neutre grécobulgare.La tournure ultérieure des négociations échappe à la compréhension du public, mais on peut tenir pour certain que le gouvernement bulgare traite celle question avec prudence et d'accord avec ses alliés. » La retraite de l'armée serbe Paris, 13. — Le « Petit Parisien » fait un tableau émouvant de l'afflux des réfugiés serbes à Salonique.Ceux d'entre eux qui viennent de l'Albanie racontent que la retraite des débris de l'armée serbe s'accomplit dans des circonstances particulièrement difficiles. Les routes sont absolument impraticables. Des tempêtes de neige sévissent un peu partout. Le ravitaillement rencontre les plus grandes difficultés. Et la Roumanie? Bucharest", 13.—Un article publié par T« Adverul », de Bucharest, dont le propriétaire, M. Mille, s'est montré un ardent défenseur des intérêts des Alliés, attire l'attention du public. Il y est dit qu'après l'écrasement de la Serbie, la possibilité d'une intervention de la Roumanie contre les puissances oentrales s'est complètement évanouie. Bucharest, 13. — Depuis le 12 décembre, le service télégraphique entre la Roumanie et la Russie est complètement suspendu. En Bulgarie Sofia, 14.— Le Conseil des ministres a décidé de convoquer le Sobranié pour le 28 décembre. LeSobranié s'occupera tout d'abord des's de loi financiers, notamment- de la demande d'un créde 150 millions.Lasession sera terminée le 4 janvier. Le gouvernement a élé avisé qu'il petrt*compter sur l'appui de tous les partis, à l'exception des socialistes. Au cours de la première séance, M.Radoslavow prononcera un discours sur la situation politique extérieure et intérieure. AUX DARDANELLES Constantinople, 14. — Snr le front du Caucase, nous avons repoussé à plusieurs reprises des attaques de l'ennemi. Près d'Anaforta, des cuirassés ennemis ont bombardé quelque temps nos positions. Le 12,.près de Scd^-ul-Bahr, après des préparatifs d'artillerie, de lance-mines et de lancetorpilles, l'ennemi a tenté d'attaquer, mais a été aussitôt dispersé.par le tir de notre artillerie. La à lliest Communiqué allemand Berlin; 14. —Rien â signaler. Communiqué français Paris, 44. — Sur divers points du front, la lutte a tourné à l'avantage de nos batteries, qui ont dispersé un détachement aHemand sur la route de VilTers, région de Roy'e, et bombardé, avec succès un convoi vers Thiaucourt. En Champagne, un tir bien dirigé sur les ouvrages allemands du bois Marteau a provoqué une forte explosion, suivie d'un ineendie. Pans les Vosges, notre artillerie a provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions à Lailre, . VW "■--,"r~ la guerre à M Communiqué allemand Berlin, 14. —Pas d'événements notables. Communiqué russe Petrograd, 13. — Sur le front de l'0u>sj,pas .le changement important. A l'Ouest du lac de Bogiiiskoje, des détachements de nos troupes, qui avaient entouré l'ehnrmi, ont chassé à la baïonnette une compagnie entière du vüiage de Woyniunj, en faisant prisonniers 1 officier et quelques hommes et en prenant une mitrailleuse. . Au front de>i\Ëst, pas de changement. •W^V ffo-itata Communiqué italien Rome, 1&. — Le long du front dol'Isonzo et dans le Karst, l'ennemi a développé hier une grande activité d'artillerie. À l'approche du crépuscule, son infanterie a entrepris une attaque dans la direction d'Osîawia et de Selz, mais eiïe fut repoussée avec de grandes pertes. Sur les" versants Nord des hauteurs de Caîvarien, à l'Ouest de Gcrz, nos détachements, en mettant à profit le brouillard, ont pris une tranchée ennemie. Environ 30 fusils., beaucoup de munitions et d'autre matériel que l'ennemi a abandonné dans sa fuite,sonl tombés en nos mains. > SUR MER Londres, Î3, — Le vapeur britannique « Price Grove», jaugeant 2,847 tonnes brutes, » été coulé. Les vingt-deux hommes d'équipage ont été sauvés. Copenhague, 13. — Le vapeur danois «Helig Oîaw», qui fait le service d'Amérique, est arrivé, à Copenhague après avoir été retenu pendant deux jours à Kirkwall. Les Anglais onl saisi 30Ô sacs postaux destinés à' la Suède; ils ont arrêté également un Autrichien qui n'avait plus qu'un bras. Par contre, trois médecins américains et plusieurs infirmières qui se rendaient aux ambulancesallemandesorrtpu continuer leur voyage. Londres, 13. — Le vapeur norwégien - Ingstadt » a élé coulé.Le maître timonnicr se serait n#yé. Le vapeur se rendait de la côle orientale anglaise à Nanles. Copenhague, 13. ~ Le vapeur danois « Hillerod », chargé de lè;O00 fûts d'huile, qui faisait route de Philadelphie vers Goeteborg et Trondhjen.pour le compte de maisons suédoises et norvégiennes, a été amené à Kirkwall par les autorités anglaises. Le chargeaient a élé saisi. Cette saisie apparaît comme une mesure d'autant plus rigoureuse que le propriétaire du chargement avait fourni toutes les garanties souhaitables que ces huiles resteraient en Scandi»avic. Stockholm, 14. — far suite des bourrasques de neige de ces derniers jours, plusieurs navires se sont perdus a la côte suédoise. Berlin. 14. — Depuis le commencement de l'expédition de Salonique, les sous-marins des puissances centrales ont coulé dans la Méditerranée 34 navires-transports de troupes ou de matériel de guerre, y compris quelques croiseurs auxiliaires,d'un tonnage toial de 147,423 tonnes. Outre les vaisseaux pour l'expédition de Salonique, aux mois d octobre et novembre les sousmarins des puissances centrales ont coulé des vaisseaux d'un tonnage total de 913,656 tonnes. -— VW> Les Américains et la paix On mande de New-York au « Times » : — La « New-York Staalszeitung » et d'autres journaux américains déclarent que le discours du chancelier fournira au président Wilson l'occasion d'offrir son intervention. Ils prient le président de faire abslraction des sentiments des Allies et de prier les belligérants de lui faire connaître leurs conditions de paix. M. Bryan est aussi de cet avis. Le froid en Russie Vienne, 13. — D'après le correspondant d'un journal viennois, par suite du froid,, qui varie entre 20 et 30 degrés soue zéro; les Russes ont dû reprendre leurs positions à l'Est de la Slrypa jusqu'au-Sercth, où la proximité des endroits habités permet de se protéger, plus facilement contre le froid. Dans le village de Dobroyole, au Nord-Est de Bouczacz, huit cents Russes ont élé gelés. On trouva trois cents Russes gelés" et non enterrés dans la position abandonnée. Les armées de Pflanzer Baltin et de Both mer poursuivirent les Russes fit ucojin^rent de noui vcilcs»nositious« Dans le Pays Mesures apprendre dans les localités atteintes par l'inondation Les mesures oom portent : 1° l'assainissement des localités; 2° l'assainissement des habitations-3° la purification des eaux alimentaires. 11° Assainissement des localités.-- Les administrations locales veilleront à l'assèchement du sol. Dans ce but, elles prescriront les mesures nécessaires pour faciliter l'écoulement des eaux stagnantes, à l'aide de drains ou de rigoles; elles feront enlever promptemeut les matières limoneuses déposées sur les chemins et dans les cours des habitations. H sera utile d'arroser au lait de chaux les endroits atteints par l'inondation. Les jjoins et autres végétaux herbacés qui ont été submergés et avariés, devront cire transformés en compost, d'après les procédés usuels. 2° Assainissement des habitations. —Lorsque les eaux se sont retirées, on débarrasse les caves de la vase qui s'y est déposée; on lave à grande j eau et on arrose au lait de chaux le sol et les parois. On cherche ensuite à assécher les pièces inondées, soif, par une ventilation -énergique, soit par.un chauffage ininterrompu. Dans les parties des maisons, où les eaux, ont eu acres, les murs seront grattés, nettoyés et badigeonnés, provisoirement au lait de chaux; les planchers ou parquets subiront le même traitement ou seront lavés à l'aide d'une^solution chaude de sonde du commerce (i kilo de soude pour i ou 2 seaux d'eau). 3° Eaux alimentaires. — Les puits qui auraient été envahis par l'inondation seront vidés et curés à vif fond, s'il y a nécessité. Dans logeas où des infiltrations de purins ou de matières fécales auront pu se produire, on désinfectera les puits à l'aide de lait de chaux .i 2 à 3 cuveiles de lait de cha'ux par puits; on laisse en contact pendant 24 heures,on vide ensuite deux fois consécutives. L'eau des puits contaminés ne sera utilisée qu'après avoir subi une franche ebullition, â moins qu'une analyse n'en démontre la potahilité. L'Inspecteur d'hygiène^ ' D' A. HAIBE. P. & — Preparation du lait de chaux.— Dans une cuvclle ordinaire, on introduit un seau de chaux grasse vive que l'on arrose lentement de la quantité d'eau qu'elle peut absorber. Quand la chaux est éteinte, on ajoute encore de l'eau et on remplit la cuvélle tout en mélangeant. On doit utiliser le lait de chaux le jour même de la préparation. On demande des trains Les habitants des nombreuses localités épais pillées le long de la ligne de Ramillies à Namui» demandent que le service des voyageurs soit rétabli sur cette ligne. Il n'y circule pour ie moment que des trains de marchandises. On y ajoute parfois une voilure de 3eclasse, mais sans que cela soit annoncé et sans qu'il y ait un horaire connu du public. La population de cette vaste région, où l'industrie agricole esttante, est fréquemment appeîée par ses affaires au chef-lieu de laprovince. Elle ne peut plus s'y rendre que difficilement, à grands frais, en perdant beaucoupde temps. Ramillies, Eghezée, Lcuze-Longchamps., Tiflier, Waretla-Chaussée, quantité d'autres communes sont ainsi privées, de fait, de toute communication avec Namur. Ne pourrait-on leur assurer le service de trois Ou quatre trains de voyageurs par jour, tant à l'aller qu'au retour! Nous espérons que leur appel sera entendu. La Messe d'Or Ce mercredi 15 décembre, a été célébrêe,dans toutes, nos égh'ses, la messe soiennelle, dite « Messe d'Or ». C'est une des plus touchantes cérémonies de l'Eglise, cérémonie dont beaucoup parmi les fidèles ignorent la vraie signification. On sait qu'à foffice de ce jour l'autel ruisselle de lumière et que le prêtre officiant est revêtu des plus beaux ornements sacerdotaux, tout comme à Pâques et à la Noel. Pourquoi cetto pompe, ce luxe, cette joie au milieu du temps sévère de l'Aveut? * Cest que cette messe a lieu justement dix jours avant la naissance du Sauveur et sept jours après la fête de l'Immaculée Conception. Elle est le signe précurseur et comme le dernier avertissement de Ceiui qui va venir. De là notre allégresse, parce que la naissance du Messie, qui n'était qu'une promesse de l'Ancien Testament, est devenue certaine et que le Rédempteur est proehe. Ceux qui ont des faveurs spéciales â demander à la Reine des Cieux assistent aux offices ce jourlà. Celte dévotion est particulièrement en honneur chez les voyageurs,les hommes de mer et les.bateliers qui profitent de cet anniversaire pour adresser leurs ardentes prières à NotreDame des Flots. L'ALIMENTATION DES ANIMAUX- M. le Directeur des magasins d'alimentation de l'agglomération namuroise rappelle au public notre communiqué du jeudi 9 courant concernant l'alimentation des animaux.' Pour obtenir les denrées nécessaires, les propriétaires doivent être en possession d'un carnet à retirer, dans le plus bref délai possible, chez le délégué, M. Léon Evrard, rue d'Hastedon, 35, Ste-Croix (Namur). Celui-ci e-st chargé de la délivrance descarnets aux personnes domiciliées à Namunns'les faubou!inscriptions ne se* ront plus.reçues après le 18 courant. Incessamment, le même service fonction» aéra à Jambes et à St-Servois. PENSION DE- VIEILLESSE; — Le présfcdent du comité de patronage d'Ancienne areçn une pétition signée por 66's et te*dant à obtenir le payement de l'allocationde 65 fr. pour 1915. Ces pétitionnaires n'pas renseigné leurs résidences, ledoit recourir à la presse pour leurqu'il a appuyé et transmis leur réqiî> *»> A l'occasion de la fête patronale de S'a int* Aiibert, la Corporation des boulang fera célébrer une messe en l'église Saint-Loup f dittanohe 19 courant, à 11 3/4 heures. '•— A l'occasion des funérailles de M. Lazaretbourgmestre de Gelbressée, unéciaî partira dé Namur (Heuvy), le jmidi 16 cou-j rant, à 10 \ h., et fera arrêt a toutes intermédiaires. etcA mm nrsperles en gros, satina èo\ U £% r»& üiüule CaveJier, jSAfoCJll.

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Cet article est une édition du titre L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Namur du 1839 au 1918.

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