L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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s.n. 1915, 09 Janvrier. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2z12n5089p/
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Samedi 9 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 22 REDACTION et ADMINISTRATION : 44. RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à -nos Bureaux : 2». RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR Journal Quotidien jd'Anvers r 1 BUREAUX OUVERTS de 10-à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT Ï03, place de Meir, 103 ANVERS Le Gouvernement-Général nous corn mimique la note suivante : Son Eminence, l'archevêque de Ma Unes, Monseigneur Mercier, suivant un ancienne coutume, a adressé pour la fêt de Xoël aux fidèles de son diocèse un Pastorale, qui traite en partie des grand événements-des derniers mois: La presse étrangère en a donné de compte-rendus inexacts et — entr autres — a prétendu, qu'à la suite d cette Pastorale, le cardinal serait tem séquestré dans son Palais à Màlines pa des officiers allemands et même qu'i aurait été arrêté. Le Gouverneur-Général a déjà fait dé clarer officiellement que ces deux affir mations sont dénuées de tout fondement Il n'a jamais songé à entraver la li berté du prince de l'église dans l'exer ciçe de ses fonctions ecclésiastiques. Cependant la Pastorale contenait de: passages blessants pour l'Allemagne e qui, par conséquent, ne permettaient pa: aux autorités de s'en désintéresser. Mal gré cela, par respect pour la-sainteté di lieu et pour ne pas heurter les sentiments des fidèles, la lecture de la Pastorale n'a pas été empêchée par la force Le Gouverneur-Général s'est borné i prendre les mesures policières, que k situation comportait. En vertu de sot] arrêté du 13 octobre 1914, qui soumet formellement tous les produits d'imprimerie à la censure du Gouvernement-Général, l'imprimeur, chargé de l'impression et'de la distribution de la Pastorale, a été appelé à rendre compte à la justice de son infraction à l'arrêté sus-mentionné et les exemplaires trouvés ont été saisis. Dans un échange de lettres avec le Gouverneur-Général au sujet de la Pastorale, le cardinal a déclaré que, vu l'opinion du Gouverneur-Général sur la portée éventuelle de la lecture, il n'insistait pas pour astreindre le clergé à reprendre la lecture de la Pastorale et à la répandre dans les foyers. La Génération Spontanée ij La génération spontanée reste donc pour tous un mystère insondable. Tout ce que nous pouvons présumer, c'est que la matière vivante est formée spontanément aux temps géologiques par suite d'une Volonté Suprême d'ordre suprahu-maine.Les savants ne pouvant constater cette genèse, ont cherché dans leurs laboratoires à en provoquer l'organisation en essayant de fabriquer de la matière vivante; le problème de la création de cette matière vivante était considéré même par eux comme une simple opération de chimie-physique. Mais si la chimie divise les corps, si la physique nous en indique les propriétés naturelles, elles ne créent pas et ces savants retombent donc dans une hypothèse des plus osées, digne des alchimistes du moyen-âge. Ces âpres .chercheurs et mélangeurs de drogues merveilleuses,essayaient de créer un être complexe, sorte de miniature humaine ou « homunculus » (Paracelse). Or, les théories de l'évolution nous montrent qu'un tel organisme ne pourrait être produit qu'après d'innombrables siècles de transformations, le point de départ devant être un être inférieur, peut-être monocellulaire. Et forcément nous revenons à cette cellule déjà si complexe, si énig-matique, puisqu'on n'est pas encore arrivé à dénombrer tous les éléments de sa vie interne et que sa synthèse reste un mythe. La reconstitution possible de la cellule est pourtant admise et en cherchant à produire des végétaux artificiels par des solutions métalliques, on a effectivement obtenu des corps qui avaient l'apparence de la matière vivante mais qui n'en avaient pas les propriétés. Encore une fois, le principe primordial de vie échappait à toute investigation. Tout ce qu'on a pu retenir de ces tentatives, c'est que le problème des origines de la vie et de la synthèse de la matière vivante se divise en deux parties : L'une physique et 'autre chimique. On peut, en effet arriver à produire l'aspect physique de la natière vivante, c'est-à-dire le cloison-îement cellulaire, qui est le caractère par-iculier de la forme la plus élémentaire de a vie. Mais ce cloisonnement obtenu, la ie n'est pas simultanément réalisée. Car a vie chimiquement parlant, procède de :onditions chimiques qui devraient inter-enir concuremment. La synthèse de la natière vivante devrait donc être cherchée par la synthèse chimique de ses élé- ■, nents constitutifs,laquelle synthèse pour- i ait peut-être entraîner avec elle la struc- . ure physique qui en dérive, c'est-à- i lire le cloisonnement cellulaire. Or, ici ] •urgit une grande difficulté : la composi- ( »on chimique des albuminoïdes qui dominent dans le protoplasme ne nous est ( :>as assez connue. t Quant aux conditions physico-chimi- j lues qui président: à la formation de ces j ubstances dans l'organisme, l'étude doit ncore en être faite. 1 Nous allons pourtant donner ici un aper- c u succint de l'analyse chimique du pro- c - toplasme. On y a trouvé des substances protéiques et des albumines diverses, des . matières grasses, des substances phos-^ phorées, du chlore, lu soufre, du sodium, 2 du potassium, du fer, du calcium, du ma-r, g né si û m. s L'albumine qui forme plus des neuf dixièmes du protoplasme, est l'élément s dominant. Il nous intéresserait donc, tout J d'abord, de connaître la formule exacte ■t consacrée à la structure moléculaire des j albumines ; or, ici les chimistes sont res-r t'es une fois de plus impuissants : la syn-j thèse de l'albumine n'est pas faite. Et, en admettant, pour un moment qu'on soit en possession de cette syn-. cnèçe, la synthèse du protoplasme en dé-ri\ era-t-elle ? Etant donnée la composition chimique . du protoplasme montrée, par l'analyse, il faudrait pour en faire la synthèse mé-j langer une foule d'albumines et de ma- - cières organiques, puis ajouter au mé-; lange des solutions salines diverses réa-. lisant ainsi une matière extrêmement complexe qui serait le protoplasme. Mais il ne suffirait pas d? faire un mélange quelconque car la production du protoplasme et l'arrangement de ses molécules constituantes devrait être déterminées par les lois qui régissent les mélanges chimiques.- En présence de l'extrême difficulté de i'expérience de la production du protoplasme j avec sa composition chimique extrêmement diversifiée, avec sa structure* extrêmement complexe, deux opinions se sont formées : L'une admet une force spéciale vitale, qu'il ne serait d'ailleurs pas au pouvoir de l'homme de produire. L'aute admet, dans l'avenir, la conquête de la matière vivante, du protoplasme.Mais cette dernière opinion émet un point essentiel dans ce problème qui est capital : Il ne s'agit pas seulement de réaliser du protoplasme, c'est-à-dire un protoplasme banal j. semblable pour le développement de tous les êtres, bon pour tous, pour un lapin,pour un champignon, pour un homme. Non, il faudrait réaliser pour chaque être un protoplasme spécial, sui generis, donc des millions et des millions de protoplasmes différents ! - Nous ne pouvons, par conséquent, concevoir ce protoplasme si multiforme et n'ayant pas même reçu ce don de la conception, comment pourrions-nous, même en perspective, avoir l'orgueilleuse prétention d'arriver à la création de la substance vivante, à la production de la Vie? Bien des savants éminents; de vrais princes de la Science ont hésité à ramener les phénomènes de la pensée et de la conscience chez des êtres élevés en orga- ■ nisation, à de simples mouvements de la matière. C'est qu'il en est de cette complexité comme des combinaisons-chimiques qui ont déterminé la vie, Ces éléments constitutifs restant les mêmes, il en résulte du fait de leurs rapports, des propriétés nouvelles, qui n'étaient pas à l'état embryonnaire dans les composants. La pensée et la conscience semblent donc être, par rapport aux phénomènes vitaux [élémentaires, ce que la matière vivante est à l'égard de la matière brute. La ' substance vivante ne se crée pas sous nos yeux, elle ne provient que d'elle-même par une force autocréatrice qui nous échappe. Nous ne pouvons voir le protoplasme se produire sous nos yeux avec les 1 caractères spéciaux qu'il a dans chaque i être. ' i La production de la matière vivante en ! dehors de l'organisme n'est qu'une uto- 1 pie dans la nuit des temps. ( NO VUS. Echos ; AVIS « L'Avenir» est envoyé gratuitement, ! à titre d'essai, pendant quinze jours, à c toute personne qui en fera la demande. 1 Calendrier 9 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54, c coucher, 4. h. 20. — Saint-Julien. 10 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54 ; coucher, 4 h. 20. — Saint-Guillaume. 11 janvier. — Lever du soleil 7 h. £3 ; n toucher, 4 h. 23. Ste-Hortense. u Le pape à la tête du mouvement pour c la naix t Dans le «Christian Commonwealth», Dr Campbell revient sur son idée de met- ô :re le Pape à la tête d'un mouvement de :outes les Eglises chrétiennes du monde 0 ntier pour arriver à mettre fin à la ^ guerre. Il veut convoquer une réunion de ^ ous les représentants de toutes les îglises. Et qui doit faire cette corivoca-ion? Il n'y en a qu'un, dit-il, qui puisse IT e faire et peut-être y songe-t-il le moins. ;i ^'est le pape de Rome. ^ L'archevêque de Canterbury ne peut le ' aire. Rome ne l'écouterait pas. Le mé- d' ropolitain de l'Eglise d'Orient ou de la r( ilus grande .partie de celle-ci ne peut y c' trocéder. g Rome tient la clef de la situation. Que r' lome essaie et le protestantisme aura l'elle une idée meilleure qu'il n'en a eue lans le cours des quatre derniers siècles. Lavage à sec Après la lavasse d'avant-hier, nous avons eu une véritable nuit de ventôse, un aquilon à décorner tous les buffles de I .Amérique et le matin aux yeux enchan-u's des «esclaves du dexoir» les rues se montrèrent si propres et si sèches que eela nous mit le cœur à l'aise, car fichtre, nous ne sommes pas habitués à un tel « luxe » dans Anvers-les-boues. Les puissants souffles noctures ayant chassé véhémentement les nuages lourds c!e pluie, nous eûmes à nouveau un soleil irradiant prometteur de- beaux jours... peut-être... pour quelques heures. Si le R. D. pouvait produire les mêmes résultats ce serait vraiment comme un bouquet de fleurs et on pourrait dire avec amour, délice, etc. : Vous content, moi content, tout le monde content. P. S. —- L'après-midi la lavasse habituelle a continué avec sa rage folle. Patience, encore sept semaines et Mars, le dieu' de la guerre, nous enverra et la paix et le soleil (constant celui-là). Retenez le pronostic! N'oublions pas... C'est, lundi prochain le jour des beuveries, anniversaire que les pochards, poivrots et vadrouilleurs de tous clans ont! en spéciale estime. Au point de vue du muscle, on y répète un exercice de gymnastique très peu hygiénique: le levage du coude... Cette coutume, qui faisait rage il y a quelques années, et semait le désordre dans les quartiers populaires, semble heureusement, tomber en désuétude, îît elle est remplacée par un exercice gastronomique excellent : l'absorption des « wor-tenbroodje.s ». A la bonne heure, voilà qui est dignement anversois. Quelques succulents pains de saucisse, que l'on peut se procurer là-bas, près de la « grande mer », pas loin du « Temple de Mercure », et là-dessus quelques verres de Louvain ou de seef, et voilà un lundi'bien gagné et pas perdu du tout. Donc, n'oublions. pas et regardons le calendrier dont les douze mois sont encore remplis... Que Sainte Hortense vous soit propice et vous donne une excellente digestion. Une nouvelle voiture de tramway MM. Hedley, directeur de la «New-York Railways Company», et S. Doyle, clïef du département du matériel de cette société, viennent d'inventer un nouveau type de voiture de tramway qui est appelé à remplacer, à bref délai, le type actuellement en usage sur les divers réseaux de la compagnie. Ce qui distingue surtout le type nouveau, c'est l'absence de marches pour accéder à l'intérieur de la.voiture. Les nouveaux véhicules affectent la l'orme d'une longue torpille, ont 40 pieds Je long. Leurs deux extrémités sont effi-ées.Les roues sont placées de telle manière :jue le plancher du véhicule ne se trouve oas à plus de 10 centimètres au-dessus lu sol, rendant ainsi inutiles les marches Dour entrer dans la voiture. ■ Les voyageurs entrent dans la voiture 1 Dar une porte latérale qui se ferme auto-natiquement: lorsque la voiture est en : narche et qu'il est impossible d'ouvrir ' rendant la marche. Un dispositif ne per-1 ' net au véhicule de se mettre en route que ;i la porte d'accès dans la voiture a été ■ ermée au préalable. De la sorte, les ac- ' •idents deviennent quasi impossibles. Les nouvelles voitures comportent 50 ( )laces assises et un espace suffisant pour ] [o personnes restant debout. ' 1 Un frein automatique permet d'arrê- ' er instantanément la voiture s'il se 1 rouve sur la voie un passant ou un ob- 1 tacle quelconque. ( Le coût des nouvelles voitures est ^ •eaucoup plus élevé que celui des véhi- 5 ules du type actuel, mais les compagnies rouveront encore intérêt à adopter les ( oitures nouvelles, étant donné la réduc- * ion qu'il y aura dans les sommes qu'elles I nt annuellement à payer pour les acci- ' ents. 1 e Une joute oratoire aux Etats-Unis c On mande de New-York l'intéressante ouvellé. suivante : Le 17 janvier prochain aura lieu dans C n grand théâtre de New-York une dis- C ussion sur le thème suivant : Est-ce le ^ ■iomphe de l'Angleterre ou celui de l'Al-: magne qu'il faut souhaiter pour le bien-Lre général du monde? ' ^ D'une part apparaît comme champion rateur le célèbre journaliste londonien ccil Chesterton, éditeur du «New- £ ^itnes ». ' D'autre part se dresse Georges Sylves-*r Bierck, éditeur de l'excellent hebdo-ladaire « The Fatherlançl ». Celui-ci est ^ rjpuyé par Louis Wetmore, du « New- s ork Times », et Bernard Ridder, de n « Officiel-de New-York ». Oji s'arrache p -jà les cartes d'entrée car jamais pa-■ille séance ne s'est tenue à New-York naturellement l'intérêt est à son apo- (.j èe depuis que la neutralité dé l'Amé- a que est tant discutée. Les encres de la Grèce antique [j. De tout temps on a fait de longues h études et de profondes recherches pour connaître le secret de fabrication de ces belles encres, dont on trouve encore des traces dans les parchemins très anciens, et qui ont résisté aux siècles, en conservant une brillante apparence avec les re-fl.'ts d'or. Selon le grand naturaliste Pline et d'autres auteurs de l'époque, la base de l'encre employée par les anciens écrivains était formée par le noir de fumée, savoir le noir tiré de l'ivoire brûlé et la suie des fourriaises et des bains. D'autres pensent qu'on a souvent employé le liquide qu'on tire de la seiche. En n ut Cas, il est certain que — quels que soient les ingrédients employés —d'après un ancien manuscrit découvert à Hercula-num, dans lequel l'encre paraît épaisse comme de l'huile, ainsi que d'après l'encre noire et solide des écritures et suivant son analyse chimique, il semble que I encre des anciens était plus transparente et: moins mordante que celle dont on se sert aujourd'hui. Les encres de couleurs étaient en vogue : ainsi le rouge pourpre, l'azur, l'or et l'argent étaient les principales variétés. L'encre dorée était bien plus populaire chez les Grecs que chez les Romains. Pendant le moyen âge et les époques les plus reculées, la fabrication de cette encre, ainsi que de celle argentée, formait: une branche d'industrie étendue et lucrative; et les. splendides manuscrits que nous possédons encore sont une preuve évidente du haut degré de perfection atteint par cet art. La fabrication de l'encre, était en elle-même une' industrie prospère. A celle-ci était intimement lié l'art d'écrire lès titres principaux et les salutations, avec des paroles emphatiques et des souhaits, le tout au moyen d'encres de couleur mélangées d'or et d'argent. La Croix Rouge en Serbie Ce n'est un mystère pour personne que la situation du peuple serbe (nous voulons parler des malades,des blessés et des non combattants) devient des plus tristes. A ce sujet, nous tenons à reproduire ici une lettre d'une ambulancière qui se dévoue en Serbie et qui nous donne de nouveaux détails à ce sujet. Voici, intégralement, la traduction de cet intéressant document : « J'ai fait cinq guerres — (c'est bien peu) — et toujours nous manquons du nécessaire. » C'est navrant de n'avoir qu'un vêtement pour deux enfants et de voir la mère hésiter quant à l'enfant à qui elle le donnera. » Tel fut mon sort ce matin et je regrettais de ne pas avoir laissé mes ri- , deaux à Belgrade. » Le dépôt de la Croix Rouge est ! plein de personnes qui viennent demander le la nourriture ou un toit. Vous savez ( :ombien notre peuple est fier. - Personne , ie nourissait l'espoir de devenir riche,car ( îous avions tous assez pour vivre. Main-.enant seulement nous savons ce que :'est que d'être .pauvre. Des milliers ( l'entre nous attendent les secours qui eur sont promis de l'étranger. La Serbie l'est pas habituée à mendier... mais la létresse actuelle est par trop grande ! J'est aussi une tâche sacrée de conser- . rer la vie aux orphelins de ceux qui à J Save et Drina ont donné leurs corps 1 ïomme remparts. ( » Tous nous faisons notre possible, ' lepuis le métropolite jusqu'à la plus peti- 1 e écolière. Il y a ici assez de mains bien ntentionnées, mais hélas, ces mains sont ides. La confrérie des sœurs serbes se nultiplie pour le tricotage mais il y a pé- 1 îurie de laine. Personne ne peut muser 1 :ar la situation atteint tout le monde de ï a même pénible façon. Il n'est pas Une ' eule famille qui soit épargnée. c » L'argent s'envole de la Caisse de la { >oix Rouge aussi vite qu'il y entre. Par- s ou t nous avons des distributions de sou- s >e, des refuges et des hôpitaux. Nos bou-angers et nos bouchers sont ruinés, car ious n'avons pas d'argent pour les payer t ils ne peuvent pourtant pas s'empêcher e donner du crédit. » Un boulanger me racontait, il y a c uelques semaines : Je n'ai pas de fils à onner à l'armée, donc je trouve que je \ ois donner ce que j'ai ». Il a livré gratis ux hôpitaux aussi longtemps qu'il avait d e la farine. Maintenant il a fait faillite. a » Pourtant nous ne perdons pas cou- c âge. — Hier Milson Jovanits a reçu 70 inars (environ 80 francs) des officiers et c ^ldats du 7e régiment d'infanterie de la s remière levée. Dans chaque hôpital, on ti lit des collectes volontaires. Nous n'y n ouvons rien, mais les nouvelles au sujet d e la misère générale,nous parviennent de P artout. Les blessés non contents d'avoir ersé leur sang sur le champ de bataille, .P empressent de verser leur dernier de- v ier pour d'autres victimes. A Semendria o aratsya et Jagodina on a rassemblé une n >mme de 2250 dinars en deux jours de p :mps. C'est un résultat énorme si l'on h ent compte, qu'un double gros sou vaut u itant ici qu'une livre en Angleterre. s; » Savez-vous ce qui .est plus triste d .i'un champ de bataille couvert de rr orts? C'est un refuge bondé de mal- rr îureux frisonnants et sans toit! » Me NOUVELLES DE LAgUERRE En Flandre Les Alliés repoussent des attaques dans les dunes Paris, 6 janv. (Rculer.) — L'ennemi a fait deux attaques dans la région des dunes au sud-est de St-Georges, attaquer qui n'ont eu aucun succès. Le récit d'un réfugié Sluis, 7 janv. — J'ai eu un entretien avec un particulier qui 'est domicilié à Bruges, niais qui réside actuellement à Sluis comme réfugié. Il avait reçu autorisation çlu commandant allemand d'aller inspecter sa maison situé.- près de Bruges et qu'il trouva habitée par des officiers et des soldats. Il ne put découvrir le moindre vol ni une déprédation. Cependant les couloirs étaient abîmés par les soldats qui montaient et descendaient les escaliers sans se préoccuper des tapis. Comme souvenir, le propriétaire reçut une photographie de son salon dans lequel avait figuré un petit arbre de Noël. lTn des offic i?rs avait écrit sur la photographie : « Souvenir de Noël 1914. » En France Sur le front Paris, 6 jan,v. (Reuter.) — Au Nord-Ouest de Reims, nos troupes se sont avancées d'une centaine de mètres. En Argonne, nous avons repris 300 m. de tranchées dans le bois de Gruric. Près du ravin de Courte-Chaussée,nous avons fait sauter des tranchées allemandes.De l'Argonne aux Vosges, les opérations sont rendues difficiles par le mauvais temps, le brouillard et la boue. Dans le bois de Le Prêtre,près de Pont-à-Mous->on, nous avons continué à gagner du terrain. Dans la région de Thann, nous avons ou maintenir nos positions malgré un feu îourri de l'artillerie allemande. II en est :1e même de Steinbach et des tranchées au Sud et au Sud-Ouest de ce village, où ".ous avons également maintenu nos portions.L'ennemi a repris une de ses anciennes ranchées sur la hauteur-Est du 425, dont e point culminant est resté en notre pou-;oir.En Argonne, près du ravin de Courte-chaussée, 'ou nous avions fait sauter des ranchées allemandes, le régiment italien, :onduit par le lieutenant-colonel Garibal-li, a fait une charge d'assaut sur la brèche faite par- l'explosion. C'est là que Constantin Garibaîdi, adjudant et frère lu lieutenant-colonel Garibaîdi a été tué. Les « Zeppelins » Londres, 8 janv. (Wolff.) — Plusieurs ournaux annoncent qu'une escadre de rois « Zeppelins » a été vue entre Calais t Gravelinnes.Les navires aériens étaient icconipagnés d'avions qui vraisemblable-nent leur servaient d'éclaireurs. Toujours des bombes sur Dunkerque Londres, 7 janv. —- Le « Times » an-lonce que des aviateurs allemands ont de louveau survolé Dunkerque aujourd'hui. )es aviateurs français sont montés deux ois pour chasser les avions allemands ui jetèrent deux bombes sur la ville,sans ecasionner des dégâts. La population 'est mise à l'abri sur des signaux donnés ur la tour de l'église. En Pologne La défense de Varsovie La lutte autour de Sochaczew montre lairement quelle est l'importance que les allemands, attachent à la conquête de "arsovie. Von Hindenburg, pour prendre 1 capitale de la Pologne, a réuni 14 corps 'armée sur la rive gauche de la Vistule, uxquels corps il a encore joint plusieurs :>rps d'armée venant du front de l'Ouest. Sur 1111 front de 19 kilomètres, cinq irps d'armée allemands avec 150 canons 3 trouvaient réunis, sans compter l'ar-llerie lourde. Les Allemands se battaient uit et jour, mais surtout la nuit. Souvent s renouvelaient leurs attaques onze fois ^ridant la nuit. A peine une charge d'as-nit était terminée que de nouvelles trouas arrivaient et passaient Sur les çada-res pour engager des corps à corps., Les "ficiers allemands stimulaient leurs hom-les. On ne peut se faire une idée, de l'as-îct du champ de bataille où ces masses jmaines et compactes se jetaient les les sur les autres sous la clarté éblouis-ite des projecteurs. Avec les pupilles ■ latéés et des regards sauvages, les homes se lançaient dans le feu terrible des itrailleuses russes. Et dire que cette baille continue toujours \ ~ 1 Les Russes s'affaiblissent Berlin, 8 janw(Wolff.) — Comme suite aux nouvelles données par les «Baseler Xaehriehten», le «Fremdenblatt» est d'avis que le fait de la retraire forcée des Russes démontre que leur force combative est brisée. L'autre avis de même source annonçant que de nouveaux régiments sont dirigés de tous les côtés de la Russie vers Varsovie, -démontre que les batailles à l'aile nord des Russes leur a coûté déjà de ombreuses pertes et que l'enfoncement de l'aile droite de l'armée russe se fait sentir sensiblement. D'autre pari, on se demande si les nouveaux régiments russes pourront compenser les perles et si en présence de l'activité des opérations ils produiront encore de l'effet. Dépêches diverses La défaite turque St-Pétersboiurg, 6 janv. (Reuter.) — L'armée turque, après avoir été battue complètement près d'Ardahan, est maintenant entièrement enveloppée par les Russes. Elle fait un effort suprême pour se dégager, tout en se -battant. Dans la région du fleuve Tsjorochni, la cavalerie russe a entrepris une poursuite ininterrompue de l'ennemi qui est voué de ce côté à une destruction complète. Le chemin de la retraite conduit par des passes couvertes de neige et pour ainsi dire inaccessibles. - Les Turcs se sont battus avec l'acharnement du désespoir. Sur le front est Vienne. 7 janvier, (Wolff). — Sur le front en Galicie calme complet. Sur les hauteurs, gelée et neige. Au Dunajec et eu Pologne Russe, duels d'artillerie. Dans les Carpathes et dans la Bukowina nous avons fait reculer nos troupes devant les forces ennemies. Le coton ne sera pas considéré comme contrebande Berlin, 7 janvier. — L'ambassade américaine à Berlin a reçu du département de l'Etat à Washinghton une communication annonçant que les gouvernements anglais et français ont donné l'assurance que le coton 11e sera pas porté sur la liste des marchandises de contrebande -et que les navires chargés de cette marchandise ne seront plus capturés. Par conséquent le coton pourra être envoyé en Allemagne sur des navires neutres. h*. ••• Berlin, 7 janvier. (Wolff). —7 D'à-près nne lettre trouvée sur uu soldat français et suivant les dires d'un officier prisonnier, le général Joffre aurait fait Iconnaître que les Allemands font fusiller tous les prisonniers qu'ils prennent. Cette communication montre ce que les Français doivent faire pour tenir leurs troupes en haleine. L général Joffre devra bien inventer autre chose quand il aura pris connaissance du nombre de prisonniers que nous avons fait jusqu'ici. Toujours l'attaque sur Cuxhavcn Bàle, 7 janvier. (Wolff). — Le «lia seler Nachrichten » annonce que l'attaque .sur Cuxhaven a été faite non par sept mais par neuf avions dont, d'après l'aviateur Hwltter six ont été détruits. Un général russe tué Perte de plusieurs avions russes Bâle, 8 janvier. (Wolff). — Le «Baseler Nachrichten » annonce que le gé- — néral Sawitsch, membre du conseil supérieur de la guerre, a été tué dans une bataille près Sochatschew. D'après le -même journal les Russes doivent avoir perdu dix avions dans les batailles qui ont eu lieu près de Lodz. Les Russes n'avancent pas Vienne, 7 janvier. (Wolf). — Le « Fremdenblatt annonce que la marche des Russes contre l'aile gauche des Allemands et des Autrichiens n'a eu aucun résultat jusqu'ici. Ils ne nous ont occasionné aucune perte et n'ont rien fait de saillant en fait de stratégie et de tactique. Par contre les forces alliées continuent à exécuter leurs plans de combat avec énergie et habilité. Si d'un côté à l'aile sud les masses russes se battent à une digue solide, d'autre part, les Allemands s'avancent de plus en plus vers lênnemi dans le Nord. Le roi de Bavière Berlin, 7 janvier. —• On fête aujourd'hui le 70me anniversaire du roi Louis :1e Bavière. Partout en Allemagne on îiivoie des félicitations au prince septuagénaire et on fait ressortir la fidélité de a. Bavière à la cause commune et l'on :ait des vœux pour une plus longue durée encore de. son règne.

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Cet article est une édition du titre L'avenir: journal quotidien d'Anvers appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Anvers du 1914 au 1915.

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