Le Belge indépendant

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s.n. 1918, 24 Decembre. Le Belge indépendant. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jm23b60n83/
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LE WUS3ERO 1 P&MNY No 25 LE BELGE INDÉPENDANT ADMINISTRATION ET EEDACTION : TDDOR HOUSE. TUDOE ST.. B.C. 4. TÉLÉPHONE: 01TY gSSO .V MARDI et MERCREDI 24 et 25 DECEMBRE 1918 (S MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS U AN. 32 SHILLINGS BILAN deuGUERRE Il esc assez téméraire de chiffrer le coût, gains et pertes de cette terrible guerre, mais il est intéressant de publier les chiffres trouvés par M. R. E. Whit-tlesey de New-York. Des données de chiffres concernant les Puissances du Centre font défaut ou sont retenues par la Censufe et il en est de même des petites nations, dont cette statistique n'est qu'approximative. La richesse des cinq principales nations alliées était ayant guerre de 2,030 milliards, c'est-à-dire quatre fois celle des empires du Centre, qui ne serait que de 525 milliards. I! est à remarquer que la diversité de richesse et d'industrie a une grande importance en temps de guerre car elle détermine la puissance de résistance et de ténacité dans un conflit national. Il s'ensuit qu'il est possible de constater que les Empires centraux avaient le supériorité sur les Alliés jusqu'à la période du conflit actuel, mais que l'activité de la flotte alliée a .sauvé la situation.On estime à 670 milliards la somme dépensée par les sept principales nations belligérantes ce qui équivaudrait au tiers de la richesse nationale totale des principaux belligérants. La dette publique de ces nations est au total dix fois plus importante actuellement qu'avant la guerre. En plus de ces dépenses formidables il faut encore tenir compte de la destruction des régions envahies, plus de 3,00C villages, harpeaux détruits ou très éprouvés, La marine marchande a perdu glus 3e 15 millions de tonneaux, ce qui revient à un tiers du tonnage total d'avant-guerre, qui était estimé à 5 milliards de francs. Les incendies, explosions, etc., sont également des pertes importantes mais la perte des vies humaines est comparativement inestimable. Le total des morts glorieux dépasse 8,500,000, et celui des blessés frappés d'incapacité de travail 7,200,000, c'est-à-dire 15,700,000 hommes,- qui représentent une puissance de production estimée à environ 250 milliards.Cette perte amènera pour la société la diminution de la capacité de travail qui entraînera l'augmentation de la main-d'œuvre et du prix de la vie. Il s'ensuivra heureusement ou malheureusement que les femmes gagneront plus, mais qu'elles seront obligées, poussées, à délaisser leur foyer pour l'usine. Ainsi en Angleterre, sur 23 millions de femmes 6 millions travaillaient à des occupations lucratives ; actuellement il y en a 1,500,000 en plus, dont 400,000*remplacent des hommes dans des travaux qui étaient considérés comme pénibles. Il ne faut pas oublier de tenir compte du travail qui n'a pas été fait pendant 4 ans et demi par des millions d'ouvriers, employés et patrons mobilisés, d'où d-encit de production impossible à chiffrer. Les budgets d'avant-guerre des 7 principales nations belligérantes se montaient à 35 milliard^. Il faudra bien compter qu'ils seront triplés après la signature de la paix, car lcs indemnités importantes demandées aux vaincus ne seront qu'un petit appoint, au début du moins, car le règlement sera long. Il est à remarquer que la circulation excessive du papier-monnaie entraine une dépréciation correspondante et persistante des prix élevés. Si les budgets des Etats sont augmentés le revenu national sera aussi augmenté pat-contre.Il faut aussi tenir compte de la diminution de la vitalité de la race, de l'emploi immodéré des femmes et des enfants dans l'industrie, de l'augmentation des décès dans la population civile due aux privations. Cette augmentation pour l'Allemagne seule est estimée à un million de décès en plus du chiffre normal. D'après les statisticiens, il faudrait aussi songer à la diminution future de l'augmentation de la populat:on qui serait inférieure en Allemagne en 1919 de 7,500,000 à ce qu'elle aurait été en temps ordinaire. Pour l'Autriche c'est une diminution de 8 p.c. qu'on prévoit et pour la Hongrie de 9 p.c. Nous venons d'examiner les pertes, quels seront les gains qui viendront les diminuer? Il faut pour cela attendre la signature de la paix et que les engagements pris par nos ennemis soient tenus cette fois et ne soient pas considérés comme des chiffons de papier. ■ Les conditions très dures de l'armistice peuvent faire prévoir que nous au^-rons une paix avantageuse, mais le gâteau sera divisé en bien des parts ! Il faudra que ces "parts soient proportion- -nelles aux sacrifices accomplis moralement et finanfcièrement et qu'on tienne compte du prorata des dépenses comparativement à la fortune publique. Parmi les gains économiques importants nous devons signaler l'entente qui s'est établie entre le capital et le travail, qui se considèrent maintenant comme partenaires dans la tâche cortimune au lieu de se regarder en ennemis ou avec des buts égoïstes. Diminution de gaspillage, du superflu ec augmentation du rendement de cer- -taines industries. Le génie inventif s'est beaucoup développé de même que les progrès de la chirurgie et de la médecine. La générosité, la charité ont été remarquables, en Amérique en particulier. Il est à souhaiter que ces bénéfices moraux continuent et augmentent, dit M. Monfer dans "L'Information," notre excellent confrère parisien, auquel nous empruntons ces intéressantes données. LA ROUMANIE ET LA GUERRE Le consul de Roumanie à Lo-ndres a , fait parvenir au "Sunday Times" une lettre dont nous retenons les points suivants, qui éclairent les sinistres ténèbies de cette politique secrète qui a plongé le monde dans le sar.g. Tout d'abord, l'Allemagne savait que ! la-RoumaErç-'s'iinirait aux Allies ; ausri ■ avait-elle prévu "le périi roumain." Sous le gouvernement de Stuermer, en , Russie, lequel était pro-germain, la Rou- , manie reçut une sorte d'ultimatum du gouvernement russe, qui l'obligeait à entrer en guerre "maintenant ou jamais." On en peut conclure que ce moment fut , choisi par Berlin et non par Bucarest. [ Cette opinion fut soutenue en 1917 par \ M. Stephen Pichon, le ministre actuel des affaires étrangères en France, qui, , dana un article au "Petit Journal," dé- ( clara que la Roumanie avait été livrée par la trahison de Stuermer aux armées \ austro-allem a ndes. Tous les Alliés furent d'ailleurs t.ru- ! bis par le gouvernement de l'infâme j Stuermer. Celui-ci donna aux Roumains ( la formelle assurance que la Bulgarie ne ■ l'attaquerait pas. Ce fut le contraire qui . advint-. Après avoir dirigé ses forces au nord la Roumanie fut attàqu-ée soudain . au sud par une puissante armée bulgare- ! turco-allemande, sous le commandement de M-ackfensert. Les transports de matériel de guerre envoyés à la Roumanie par les Alliés fu- : relit retenus en Russie ]»r Stuermer ou torpillés en cours de route, après informations données aux Allemands. ( Les autorités militaires françaises s'accordent à glorifier la courageuse, résis- ^ tance des Roumains et leur indomptable 'héroïsme dans la mauvaise fortune. Aussi le consul roumain à Londres émet-' -il l'espoir que la Roumanie*, gardera la place qu'elle mérite parmi les nations civilisées.. i Spéculation a la frontiere ! hollando-belge — i j L' "Echo Belge," paraissant à Am- ] •sterdam, manifeste d-é sérieuses inquié- , tudes sur la situation du marché finan- . cier belge, infesté par les mark aile- . mands. Une énorme spéculation s'exerce , frauduleusement sur le mark allemand et ( le franc belge. t Le mécanisme de l'opération consiste à j faire sortir des francs d^e Belgique et à , faire entrer des mark à la place, car le ; cours du mark, en Belgique, est toujoi/rs de Fr. 1.25. - j Tout le long de la frontière hollan- s do-belge, se sont ainsi ôonst-itués de véritables marchés d'argent, des bourses j clandestines comme à Berg-op-Zoom, où < se traitent, sous le manteau, des affaires i considérables. On cite le cas de frau- ] deurs opérant pour des tiers et réalisant, i par semaine, des bénéfices de 30 à 50,000 i florins. D'autre part -des Belges, revenus de 1 Belgique à Londres, personnes dignes de e foi, nous ont raconté que l'audace des ] traficants ç« mark ne connaît nlus de i bornes. On aurait découvert récemment les cargaisons entières de mark expédiées 3ii Belgique par voie fluviale. Des bateaux en contenaient des sommes fantas-iiques, dit-on. Et on nous a affirmé que les arrestations ont été faites à la suite le la découverte de ces expéditions extraordinaires.Il serait souhaitable que le Gouvernement belge fit à ce propos une déelara-:ion à la Chambre des Représentants. Elle mettrait les choses au point. Nous connaîtrions ainsi exactement et officiel-ement ce qui en est de ce trafic scandaleux. Et, non seulement les Belges seraient moins inquiets en général, quant i l'avenir financier de la Belgique, que set agiotage menace de paralysie, mais le monde des banques surtout apprendrait la vérité absolue et' agirait en conséquence.L'ETAT REEL de l'ALLEMAGNE Un journaliste suédois, donc neutre, s'est rendue dans l'Allemagne du Sud, i la demande du "Journal" de Paris. Il a' rapporté de son voyage des notes ît des observations curieuses. Nous reproduisons quelques lignes de son récit iu voyage. Voici oe qu'il dit des chemins de fer: "Le matériel roulant allemand est ians un état pitoyable. On s'en rend compte dès qu'on a passé la frontière misse et qu'on arrive à Lindau. Partout, sur les voies, dans les gares, à iroite, à gauche, ce ne sont que des ivagons de chemins de fer pour voyageurs ou marchandises. Mais quels wa-jons ! Pas. de fenêtres, souven^ pas de sortes W ôoussms' dès 'eomjW-tirrîents .acérés, la plupart du temps pas de coussins du tout; dans tous les coins, des or-iures et des immondices." Les dispositions d'esprit du peuple, iâns les villes, sont singulières : "L'Allemagne d'aujourd'hui resemble singulièrement à une outre qui, ■ubitement, s'est vidée. Dans les rues le toutes les grandes villes, que mon in-'ormateur a visitées, c'était une anima-ion folle. Impossible de circuler rapi-îement. Des gens, on cortèges ou en groupes, font de la politique, discutent les événements çlu jour, s'injurient, >endant qu'au-dessus' de leurs têtes de arges banderoles de toile, portant ces nots : "Haltet Ruhe und Ordnung" ^Restez calmes et maintenez l'ordre), eur rappellent que, s'ils s'agitent, les mitrailleuses des troupes de garde vont 'aire leur apparition. Dans les restau--ants, beaucoup de monde, mangeant et ïùvant, à des prix exorbitants, d'épouvantables produits de remplacement." Le chômage industriel est général, par 'xemple à Nuremberg. La grand cité ndustrielle semble un corps décapité : "Ses cheminées immenses ne vomissent-ilus la moindre petite volute de fumée. 3'est la misère, d'autant plus que les ouvriers subissent l'influepce néfaste des erroristes, quittant volontairement le .ravail où il y en a encore. Il est clair jue, si cette situation devait se prolonger ongtemps, ce serait la ruine définitive lu pays. Comment donc s'étonner ju'en pareilles circonstances les éléments nodérés, à Mannheim, Stuttgart, Mu-îich et Nuremberg, accueilleraient l'oc-:upation de ces villes par les Alliés somme-le sa-lut? Combien de fois, par «émple, n'a-t-on pas demandé à mon igent, à Munich, si les Français Valaient pas bientôt arriver.Car, dans l'Al-emagne du Sud l'atmosphère est encore ■espirable. L'air n'a pas été vicié, em-joisonné par la propagande odieusement ténophobe de la Wilhemstrasse et du rouvernement de Berlin. On ne demande ju'à payer les pots cassés, puisqu'il faut >n passer par là, et on se dit que l'application et le travail allemands sauront •éparer les dommages de ces quatre muées de guerre." On ne hait pas là-bas, dans l'Alle-nagne du Sud, les Alliés, mais les Prus-iens sont les bêtes noires: "Dans les meetings, des-orateurs de narque et de simples fils du peuple proclament bien haut que les-Allemands du 3ud ne doivent plus rien avoir de com-nun avec la Prusse, surtout si celle-ci ■este le foyer du bolshévisme. U n'y a ju'une chose qui pourrait amener les Allemands du Sud à faire la paix ayee es Berlinois: ce serait si l'Assemblée constituante, représentant vraiment le >euple allemand tout entier, donnait laissançe à u» véritable gouvernement de concentration nationale, dans leque figureraient les bourgeois au même titr< que les socialistes majoritaires. Mais er sera-t-il ainsi?" Le correspondant du ."Journal" s'esi entretenu à Stuttgart avec Crispien. C< politicien minoritaire aujourd'hu ministre qui, en compagnie de feu West meyer, passa, sous l'ancien régime, quel ques mois en prison parce qu'il travail lait trop activement à l'éclosion d'un< ère nouvelle, ne semble pas avoir de idées très nettes sur la socialisation de industries et du commerce,ni sur la créa t-ion de monopoles. U en parlait bien mais de telle façon qu'il était permi: de penser qu'il croit ces projets peu réa lisables. Mais il fut très explicite quam aux conditions de l'armistice, qu'il n'es tiine pas trop lourdes ou trop onéreuses: • "Je reconnais, dit-il, qu'il est just< que nous expiions les crimes qui ont ét< commis par nos troupes, par notre peu pie, en obéissant aux ordres de Guil laume II, qui nous conduisit jusqu'i l'abîme. Le peuple allemand a manqu< jusqu'au bout de sens critique et d'esprii politique. Il s'est laissé tromper par se dirigeants. U était nécessaire qu'il re çût cette leçon, certes un peu brutale mais combien profitable à notre éduca tion politique. 1 "Dans quelques semaines, si la contre révolution n'a pas triomphé jusque-là oi si les extrémistes ne nous ont pas arra ché le pouvoir, l'Assemblée nationale s< sera prononcée non pas, comme nous 1( désirons, par l'institution d'une républi que socialiste, mais par la concentratioi des forces bourgeoises et socialistes, qu auront mission d'édifier sur les vestige de l'ancien empire des Hohenzollern 1; première république allemande, qui, ; mon avis, aura une forme d'Etat à ten danceè MrtêiSent bourgeoises.' QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE: La " Nation Belge " publie l'article que l'on va lire. Si les faits que relate notre confrère sont exacts, la conduite de certaines personnalités mises en cause ne peut être assez dûrement qualifiée. Nous laissons à notre excellent confrère la responsabilité de ses affirmations. Toutefois nous tenons à dire qu'elles concordent avec des renseignements que des personnes dignes de fo nous ont donnés. Ceci dit, voici l'article de là " Natior .Bc/ge": ENCORE ET TOUJOURS LE BLOCUS DE L'INERTIE Comment on encourage le ravitaillement Plusieurs de nos compatriotes qui se sont présentés au no 22 de la rue de h Loi, à Bruxelles, pour obtenir l'autorisation de faire pénétrer en Belgique coproduits d'alimentation, d'haoïlement des machines pour remonter leurs usinés, des matières premières, ont reçi l'une ou l'autre de ces réponses : "L'Eta< monopolisera probablement toutes le: importations et en fera la répartition.. Syndiquez-vous, formez un groupemeni de commerçants ou d'industriels.. Nous ne sommes pas encore fixés, nou: ne savons ce que vous devez faire..." A Paris, la Mission belge de l'Intendance chargée de faciliter l'obtentior des permis d'exportation de France, i vu ses fonctions assez curieusement simplifiées ; un télégramme, qui mit six jour: à lui parvenir (alors que tant d'autos militaires font en ce moment la navette entre Paris et notre capitale) lui a annoncé que toute licence d'importatior était suspendue et que par conséquent le= demandes d'exportation de Francs étaient inutiles. Quelques commerçants ont cru à tort que les comptoirs nationaux d'Angleterre, de France et de Hollande étaiem intervenus dans cette.décision ; c'est une erreur,eux aussi, comme le moins influent des importateurs, se sont vus refuser la permission de faire entrer cheî nous des produits dorlt ils croyaient pouvoir faire bénéficier l'industrie, l'agriculture et le commerce belges. On affirme également, mais nous ne pouvons croire le fait exact, que le Comité national de ravitaillement hispâno-hollandais qui a rendu des services inappréciables au pays, dirigé par de nombreux fonctionnaires de l'Etat et très en faveur auprès du gouvernement, craindrait que la concurrence étrangère ne vienne retarder la liquidation de ses stocks encore très importants et ne 1 l'empêche de les écouler avant l'heure ! du règlement et de la balance de ses i comptes. Quoi qu'il en soit, on ne pourra permettre que, par susceptibilité exagérée, des situations acquises en temps de guerre deviennent des situations permanentes en temps de paix. Une des plus grosses firmes d'alimentation connue par ses nombreuses succursales, après avoir réussi à passer une foule de marchés très avantageux, demande à importer ses produits, on lui en refuse l'importation. Un de nos principaux importateurs ' d'engrais chimiques ultra nécessaires " aux fumures de nos terres appauvries ; par les "ersatz" allemands, dispose de • plusieurs bateaux de ces produits quasi indispensables et sollicite un permis J d'importation ! — Refusé. ! Presque tous les directeurs patentés ' de maisons de gros et de grands maga-' sins se sont assuré des stocks de cou-J vertures, tissus, cotonnades, confec-! tions, chaussures ; ils veulent vêtir nos ' compatriotes privés d'habillements con-' venables ! — Refusé. Des bateaux en partance pour Anvers ■ pouvant y amener des graisses, des ' huiles, des savons, du vin, sont bloqués dans leurs ports d'attache faute de licences d'importation et seraient torpil-1 lés par les sous-marins administratifs s'ils osaient passer la zone défendue! > Des industriels munis de permis d'ex-' portation du pays d'origine ne peuvent introduire les machines et les matières ] premières qu'ils ont achetées. Depuis 1 des années, ils se préparaient à répondre ! au désir du pays, en relevant le plus, vite 1 possible leurs usines dévastées; leur 1 bonne volonté, leur prévoyance, leurs intérêts se brisent contre les combinaisons adn (aïstrouves. Et les chômeurs continuent à promener leur ennui ou à faire leurs petits né-( goces qui augmentent, eux aussi, le prix de la vie. Nos réfugiés, impatients de revoir les leurs, ne peuvent rentrer, le : ravitaillement étant, dit-on, insuffisant, ; alors que l'on pourrait introduire les ali- - ments, si on rendait la liberté au *eom-; merce. Les transports qui étaient en formation pour contribuer à pallier au . désarroi des chemins de fer, postes et . télégraphes, sont arrêtés. Et nous voici , devant yne situation telle que nous n'o-. sens dire tout ce dont elle menace h i pays. Les méthodes bancaires de l'occupation allemande en Belgique Nous trouvons, d'autre part, dans le " Times," l'article suivant, relatif aux questions financières qui intéressent tous . les Belges : : " En dictant: leurs conditions à l'Alle-l magne au -sujet de la réparation et des ■ indemnités, les Alliés n'oublieront pas ; comment les envahisseurs de la Belgique , l'ont traitée dans toutes les questions • d'argent, tout comme le nord de la i France, pendant la période d'occupation. Mais le rapport que la Banque ria- ; tionale de Belgique a présenté au Roi à l'occasion du retour récent du gouverne-; ment belge à Bruxelles, fournit aux hommes d'Etat alliés des détails intéressants > au sujet des façons de procéder de i'.Allemagne pendant l'occupation de la Bel- ■ gique. i Les administrateurs de la Banque y , donnent un compte rendu complet 'les ■ procédés allemands et ce document auto-; risé sera manifestement précieux à la • conférence de la paix quand la Belgique : demandera que les obligations encourues - par l'Allemagne à son égard soient déterminées. Dans ce rapport on expose la : compléta illégalité des méthodes aile-: mandes dans tout ce qui se rapporte aux banques pendant l'occupation. Quand en juin 1917, les banques belges opt émis une protestation conjointe contre la violation du droit des gens mo-: tivée par le fait que les "banques ont été obligées de fournir de lourdes contributions de guerre imposées à la Belgique en dehors de tous les frais, encourus par l'occupation allemande, le comte Pocci disait dans sa réponse de la part du gouvernement allemand : "La guerre économique a été commencée par les Alliés qui cherchent à frapper l'Allemagne dans ses intérêts économiques et même à l'annihiler. Il faut, en réponse, que nous> employions tous les moyens pour nous procurer ce qui nous est nécessaire, même si nos réquisitions ne servent pas exclusivement à l'armée d'occupation. La situation de la Belgique est très grave, et je com-

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Cet article est une édition du titre Le Belge indépendant appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Londres du 1918 au 1919.

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