Le Belge indépendant

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26 novembre 1918
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s.n. 1918, 26 Novembre. Le Belge indépendant. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rx0z/
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LE BELGE INDEPENDANT ADMINISTRATION ET REDACTION: TUBOR HOUSE, TUDOE ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 MARDI 26 NOVEMBRE 1918 ("3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS, 17 SHILLINGS (l AN, 32 SHILLINGS Nous venons d'apprendre que 1' "Indépendance Belge" a repris sa publication à Bruxelles. Comme il ne peut y avoir deux "Indépendance Belges" paraissant simultanément, nous changeons, à partir de ce jour, le titre du fournal que nous Imprimons à Londres depuis le 21 octobre 1914, et nous l'intitulons : LE BELGE INDEPENDANT. Dès que les communications postales seront normalement rétablies nous prendrons les mesures nécessaires pour que nos lecteurs qui ont pris un abonnement puissent le recevoir selon les indications qu'ils voudront bien nous donner. Le Discours du Roi à Bruxelles Messieurs, Je vous apporte le salut de l'armce ! Nous arrivons de l'Yser, mes soldats ;t moi, à travers nos villes et nos cam-Dagnes libérées. Et. me voici devant les représentants :lu pays. Vous m'avez confié, il y a quatre ans, l'armée de la 'Nation pour défendre la Patrie en danger ; je viens vous rendre compte de mes actes. Je viens vous dire ce qu'ont été les soldats de la Belgique, l'endurance dont ils ont fait preuve, 'e courage' et la bravoure qu'ils ont déployés, les grands résultats acquis par leurs efforts. (Longs applaudissements.") Quelles sont les règles qui ont dirigé mJi conduite au cours de cette longue guerre ? D'une part, remplir," en restant toujours dans le domaine du possible, la plé- l'iliwUc UL' hUo ^IVlîg.iCiOUù iil*À«*.tiClïiôii et sauvegarder le prestige de la Nation, devoirs auxquels tout peuple qui veut être considéré doit rester fidèle; d'autre part, ménager le sang de nos soldats, assurer leur bien-être matériel et moral, alléger leurs souffrances. (Vifs applaudissements.)Notre rôle" dans la guerre Dans la campagne de 1914, les opérations de l'armée belge furent décisives pour permettre aux grandes armées al liées d'arrêter la puissante offensive allemande sur la ligne où, pendant près de quatre ans, elle s'est stabilisée. C'est pendant cette campagne que se joue véritablement la liberté du monde; la lutte gigantesque qui se livre en Belgique et en France doit décider si, vraiment:, c'est désormais l'hégémonie allemande qui régira l'humanité. Les nations de l'Entente n'étaient pas également prêtes pour soutenir, de toutes leurs forces, le formidable choc qui allait se produire. Deux d'entre elles seulement, la France et la Russie, étaient en mesure de s'opposer sur terre, sans grand délai, à l'entreprise des Empires centraux qu'une longue et minutieuse préparation avait portés à l'apogée de leur force. A l'armée belge échut le magnifique, mais périlleux destin d'être placée au point où l'état-major allemand, sûr de la décision, allait lancer le plus gros'et le meilleur de ses forces. (Longs applaudissements.)Luttant seul pendant deux mois et lemi sur l'entière profondeur de son territoire, de Liège à Anvers, puis d'Anvers à l'Yseï;, l'armée belge d'abord brisa les premières et audacieuses tentatives de l'envahisseur, puis, ralentit et modéra les mouvements du puissant assaillant ; elle contribua enfin, par la longue et héroïque bataille qu'elle livra sur les bords de l'Yser, à l'arrêt définitif des troupes allemandes. (Toute l'assemblée se lève et acclame.) La campagne de 1915 s'ouvrit sous de meilleurs auspices : la Gsande-Bretagne créait de puissantes armées et l'Italie apportait son important concours à l'Entente. Quatre grands peuples militaires allaient maintenant lutter contre les Eiats centraux. Bientôt réorganisée, grâce surtout au patriotisme de cette jeunesse ardente, qui, bravan tous les dangers, franchit les frontières pour se mettre aux ordres de la Patrie, l'armée commença dans les tranchées boueuses de l'Yser, dernier rempart où elle avait planté le drapeau national, la garde vigilante qu'elle devait monter, sans trêve, inlassablement, pendant près de quatre années. (Vifs applaudissements.) Elle y soutint de nombreux et durs combats pour en maintenir intacte la possession, attendant patiemment le jour où il serait enfin possible de sortir de ses positions, de battre l'adversaire et de le chasser. (Bravos ! Acclamations.) L'année 1918 amena ce jour tant désiré. L'Amérique, nouvel et puissant allié, ayant ajouté le poids de son effort grandiose et enthousiaste à celui des autres nations, le formidable adversaire chancela.C'est le moment que l'armée belge choisit. - i Le 28 septembre, à l'aube, tendant toute son énergie, elle bondit à l'assaut des lignes ennemies et, d'un seul mais irrésistible et sublime élan, conquiert cette crête de Flandre qui avait jusqu'alors défié les attaques des troupes les plus valeureuses. Après ces journées mémorables, elle continua d'attaquer et de poursuivre l'ennemi à côté des armées alliées, jusqu'au jour où celui-ci fut forcé de se déclarer vaincu. En terminant ce court récit de nos opérations militaires, je vous dis à tous: 'a "HP'' •> *--*!- 1 tâche accomplie par son armée ; au cours de cette lutte sans précédent, l'armée a fait pleinement son devoir, elle a porté à un haut degré le prestige national et la réputation de nos armes ; elle a rendu au monde entier un service inestimable. (Nouveaux applaudissements, auxquels participent les tribunes.) J'ai un autre devoir à remplir, celui de témoigner des belles vertus militaires des troupes alliées qui ont combattu sur le sol de la Patrie, fraternellement confondues avec les nôtres, toutes animées d'un même idéal et d'un même esprit de sacrifice. Honneur aux soldats de la France (Acclamations), de l'Angleterre (Acclamations) et des Etàts-Unis (Acclamations), qui se sont portés à notre secours ! Je m'incline respectueusement devant ceux qui sont morts et qui reposent dans notre terre à jamais sacrée : la Belgique reconnaissante entretiendra pieusement leur glorieux souvenir. (L'assemblée se lève et acclame ; les tribunes applaudissent.) Honneur aussi à nos morts, à nos glorieux morts : à ceux qui sont tombés face à l'ennemi sur les champs de bataille et devant le peloton d'exécution: à ceux qui ont succombé dans les fils de fer le long de la frontière hollandaise; à ceux qui ont été lâchement assassinés ; à ceux qui ont été martyrisés dans les prisons et les camps de concentration atroces ; à ceux qui sont morts de douleur et de misère. Tous ont bien mérité de la Patrie. Que leurs noms soient ajoutés à ceux des combattants de 1830, à notre Panthéon, là-bas, à la place des Martyrs ! (Nouvelles et longues acclama tions.) Messieurs, Il me tient à coeur de féliciter le pays occupé de la noble attitude qu'il a gardé sous le jjoug allemand. Une première pensée va d'abord aux' parents des soldats qui sont demeurés presque sans nouvelles, pendant quatre ans et demi. Tandis que les combattants des autres armées restaient en contact avec les leurs et qu'ils puisaient, les uns et les autres, dans l'entretien d'une correspondance affectueuse et au cours des congés périodiques, un réconfort nécessaire-, les Belges du dehors et ceux de l'intérieur se sont trouvés séparés par un mur de plus en plus infranchissable. En dépit des efforts ingénieux et admirables ceux qui,> au péril de leur liberté, se sont appliqués à maintenir de fréquentes relations, la guerre a infligé à nos enfants au front et à leurs parents demeurés au foyer le supplice prolongé de vivre et de souffrir sans savoir ce que la destinée leur réservait. Avec quelle vaillance tout le peuple belge n'a-t-il pas supporté cette épreuve si longue et si cruelle ! (Vifs applaudissements.) Elle devait ajouter chaque jour quelque chose d'aigu aux privations matérielles, aux soucis du . lendemain, aux atteintes de la misère La multiplicité des œuvres d'assistance, si. magnifiquement écloses au fur et a mesure des nécessités, a atteaué la rigueur d'un pareil rt'gime. On a vu toutes les classes de la société, animées d'un même souffle d'entente et d'affection, se rapprocher intimement pour apaiser les souffrances et les infortunes ; les femmes ont montré une !ois de plus ce qu'il faut attendre de leur bonté et de cette intuition qui leur fait découvrir la plaie à panser et la peine à soulager. (Vives acclamations, auxquelles prennent part les tribunes : les regards se tournent vers la Reine, et l'assemblée se lève et pousse plusieurs fois le cri de " Vive la Reine !'"; Les nobles sentiments de solidarité maintinrent dans tout le pays les liens les plus solides et constituent le témoignage vi-! vant d'une union que l'on ne saurait bri-; ser dans l'avenir. La souffrance noblement partagée et subie d'un cœur ferme est devenue un patrimoine commun ; elle a maintenu, à travers les temps, dans toute la population, cette confiance sereine que les événements ont pleinement justifiée. (Longs applaudissements.) Messieurs, On ne comprendrait pas que l'union féconde dont les Belges ont donné un si ! I admirable exemple pendant la guerre fît | j place/ dès le lendemain de la libération du territoire, à la reprise de querelles stériles. Cette union doit rester une réalité dans les circonstances présentes. (Longs applaudissements.) Demain Telle est la raison d'être de la composition du «ouv-'.au ministère qui a accepté 1 de reprendre, à son point d'arrêt, ta lâche ardue accomplie par les deux cabinets précédents dans des circonstances angoissantes et avec un patriotisme qui n'a jamais faibli. Le pays sera heureux cte voir la représentation nationale reprendre contact I avec le gouvernement en attendant la , ' date prochaine à laquelle il pourra être j consulté par le vote électoral après le rétour de ceux qui ont été éloignés du pays par la guerre et après l'accomplissement des préliminaires nécessaires. , L'égalité dans la souffrance et dan'; l'endurance a créé des droits égaux <; l'expression des aspirations publiques. Le gouvernement proposera aux Cham- t bres d'abaisser, dans un accord patrio- j tique, les anciennes barrières et de réaliser la consultation nationale sur la base ; du suffrage égal pour tous les hommes 1 dès l'âge de la maturité requise pour l'exercice des droits civils. (Vives acclamations qui partent d'abord des bancs socialistes.) En attendant cette consultation, le Parlement sera appelé à voter une série de lois! urgentes qui auront pour but de conjurer les effets immédiats de la ' guerre, spécialement pour assurer le rapatriement rapide de tous ceux que des causes diverses tiennent éloignés du spl patrial. I L'administration du pays, bouleversée pendant la longue occupation, doit tire reconstituée avec un élan digne dj celui dont nos soldats faisaient preuve dans ; les heures critiques. Cette grande œuvre nécessitera la collaboration—à côté des ministres et de leur département—de commissions gouvernementales, de techniciens ou de spécialistes recrutés notamment parmi les chefs de notre industrie et de la finance et au sein de la classa ouvrière.' De cette coopération étroite des forces vives de la nation, le pays peut attendre le plein essor de jsa vitalité et de son expansion économique extérieure. Avec le concours de ces conseillers d'Etat, des ministères compétents assureront, à la classe ouvrière si éprouvée, les conditions nécessaires à son développement physique, moral et intellectuel, l'observation des principes d'une hygiène sociale bien comprise et ! des mesures efficaces pour la mettre à l'abri du fléau de l'alcoolisme. (Très bien ! très bien ! sur de nombreux bancs.) La pratique de la religion, qui a été pour les croyants un grand réconfort aux jours des épreuves douloureuses, n'a jamais été dans l'armée un obstacle à la camaraderie ; comment dès lors des divergences dans ce domaine pourraient-elles être une source de divisions dans la vie civile et politique? Les lois et leur exécution doivent concourir à faire de ces principes une réalité. (Vive approbation sur tous les bancs de l'assemblée.) La tâche si complexe du ravitaillement du pays pendant la guerre qui, au milieu des difficultés de l'heure, a pu être réalisée grâce au précieux appui des Etats-Unis, de l'Espagne et des Pays-Bas, devra être poursuivie avec le concoure des organismes qui en ont assumé la charge et qui voudront bien continuer au gouvernement leurs services si dévoués et si éclairés en se rattachant au ministère de l'industrie et du travail. De même le Comptoir national d'achat, qui fonctionne» sous le contrôle de l'Etat et qui est rattaché au ministère des affaires économiques, devra poursuivre son activité en vue du réoutillage de l'industrie et du réapprovisionnement en matières premières. Dans un intérêt collectif, les dommages et les destructions sans précédent causés par la guerre aux particuliers appelleront une réparation intégrale et rapide. Les effets de ces ravages ont démontré combien tout se tient dans la vie économique; l'usine est aux ouvriers ce que les ouvriers sont aux commerçants et ce que ceux-ci sont aux professions libérales. La ruine d''un rouage suffît à atrophier tous les autres. Cette solidarité impose une alliance loyale du capital et du travail, alliance- de concours et d'efforts avec répartition équitable -et méthodique du fruit de ces efforts communs pour mettre un frein à des luttes qui, par leur âprete même, desservant les intérêts des deux parties. (Vifs applaudissements.) Notamment en vue de faciliter la concurrence sur les marchés étrangers, le gouvernement veillera à assurer en même temps et par les mêmes sanctions,notamment par la liberté syndicale, l'équilibre d<^s int/'rê'-s patror.a"x et ouvriers nui pourraient être en dissidence. La nécessité d'une union féconde exige la collaboration sincère de tous les enfants d'une même patrie sans distinction d'origine et de langue; dans ce domaine des langues, l'égalité la plus stricte et la justice la plus absolue présideront à l'élaboration des-projets que le gouvernement soumettra-à la représentation nationale. Ainsi se réalisera un accord destiné à perpétuer l'unité et l'indivisibilité de la patrie telle qu'elle s'est affirmée pendant la guerre par le sacrifice de tant de sang. Un respect réciproque des intérêts des Flamands et des Wallons doit imprégner l'administration, donner à chacun la certitude d'être compris en sa .langue et lui assurer son plein développement intellectuel, notamment dans l'enseignement supérieur. (Vive approbation.)Que le fonctionnaire, le magistrat, l'officier doivent connaître la langue de leurs administrés est une règle d'équité élémentaire. L'intérêt même du pays comporte que chacune de nos deux populations puisse, dans sa langue, développer pleinement sa personnalité, son originalité, ses dons intellectuels et ses facultés d'art. Le gouvernement proposera au Parlement de créer dès à présent les assises d'une université flamande ,à Gand, sauf à réserver aux Chambres qui suivront la consultation électorale le soin d'en régler les modalités définitives. Les menées de ceux qui, à l'heure poignante, où l'existence et l'avenir du pays étaient en question, avaient pour but de consommer sa ruine ne peuvent faire l'objet d'une amnistie; les populations flamandes ont déjà elles-mêmes flétri ces menées, mais les coupables devront subir les rigueurs d'une juste répression. (Acclamations sur tous les bancs.) La suspension du fonctionnement de la Justic'e imposée au pouvoir judiciaire pendant la dure période d'occupation a dû provoquer un arriéré considérable que le bouleversement des affaires semble devoir accentuer. Ces événements font sonner l'heure de réformes profondes dans l'organisation judiciaire, réformes qui, depuis longtemps, étaient dans le vœu des juristes et des justiciables. (Très bien, très bien.) Messieurs, Par sa constance, son stoïcisme, l'héroïsme de son armée et de son peuple, la Belgique a conquis les sympathies et l'admiration du monde. Elle est devenue à ses yeux, dès les premiers jours de la crise tragique où elle a été jetée, l'expression sacrée de la cause du droit. (L'assemblée se lève et acclame.) Invariablement fidèle à ses devoirs et injustement attaquée, elle a pris les larmes pour défendre son honneur et son indépendance. Elle sort de la lutte meurtrie, mais.fière et couronnée de gloire. (Nouvelles acclamations.) Plus de neutralité La Belgique victorieuse et affranchie de la neutralité que lui imposaient les traitç' dont la guerre a ébranlé les fondements, jouira l'une complète indépendance. (Longues acclamations.) Ces traités, qui déterminaient sa posi-, tion en Europe, ne l'ont pas protégée contre le plus criminel attentat. Ils ne peuvent survivre à la crise dont le pays a été la victime. La Belgique, rétablie dans tous ses droits," réglera ses destinées suivant ses besoins et ses aspiration en pleine souveraineté. Elle devra trouver, dans son nouveau statut, des garanties qui la mettront à l'abri du péril de futures agressions. Elle prendra la place qui convient à sa dignité et à son rang dans l'ordre international qui s'annonce, fondé sur la justice. (Applaudissements sur tous les bancs.) L'invasion et l'occupation étrangères ont infligé au pays, à ses populations et à leurs biens, à son industrie, à son commerce et à son agriculture d'immenses dommages dont la réparation complète lui est due p^r l'ennemi. (Vive approbation.)Dés le début des hostilités, la Belgique, en exécution de son devoir international, tenta d'éviter que la guerre s'étendit au territoire du bassin conventionnel'du Congo. Ce fut en vain. Ici encore l'agression de l'Allemagne nous imposa l'obligation de combattre. Notre armée coloniale fit tout soi) devoir dans des circonstances souvent très difficiles, Les événements de la guerre d'Afrique, le loyalisme des populations indigènes, les progrès accomplis ont créé entre la .Belgique èt le Congo d'inde- .vii UCÏ i'tjics i iv'f "AîhSÎ q ue* i £x XïCÏgTKfiù*: l'a solennellement et spontanément proclamé lors de la reprise du Congo, la protection etrie bien-être des indigènes, demeureront le premier de nos soucis, comme ils sont du reste la condition nécessaire du développement de la colonie ; et nbus sommes résolus à nous imposer tous les sacrifices nécessaires pour poursuivre et remplir notre mission civilisatrice en Afrique. La nation s'attachera à multiplier dans la colonie les; moyens de transport, condition essentielle de la mise en valeur de ses immenses richesses naturelles. , Elle considère son domaine colonial comme partie intégrante du pays et comme un élément essentiel de son relèvement et de sa grandeur future. L'opinion publique, trop indifférente autrefois à la vie du dehors, s'absorbait dans la discussion çles problèmes internes. ' Instruite par l'expérience et consciente de la position acquise par la Belgique dans le monde, elle s'intéressera désormais, avec une vigilance patriotique, aux questions extérieures et donnera ainsi un appui solide à l'action gouvernementale.Les puissantes amitiés qui ont entouré la Belgique lui resteront fidèles, j'en ai l'assurance, dans la paix comme elle l'ont été dans les épreuves de la guerre. Elles aideront le pays à reconstituer son outillage et ses approvisionnements et à restaurer sa vie économique. La Belgique devra, par des conventions commerciales avec les grands pays alliés, obtenir d'eux l'accès large et facile de débouchés nouveaux et assurer l'avenir du port d'Anvers. La nation rend un hommage éclatant et unanime à tous les pays alliés et associés qui, avec elle, ont mené jusqu'à la victoire cette guerre héroïque pour la défense du Droit et de la Liberté : à la France et l'Empire britannique (Longues acclamations), à leurs soldats et leurs marins.dont les exploits ont fait passer dans le monde des frissons d'admira7 tion ; à la nation américaine, qui a sauvé la Belgique de la famine (Nouvelles acclamations) et dont les fils ont traversé l'océan pour mettre la Force au service de la Justice; à l'Italie, où notre cause a suscité de si ardentes sympathies; au Japon, à la Serbie qui a tant souffert et luttç. (Longs applaudissements.) La communauté des sacrifices, des souffrances et des espérances a cimenté entre eux et nous une amitié et une solidarité morale que le temps n'affaiblira pas. (Nouveaux et vifs applaudissements.)Messieurs, Parmi les grandes leçons de cette guerre, il n'en est pas de plus saisissante que le désordre politique et social de nations autrefois prospères. L'srtlre est LE NUMERO 1 PENNY No 1

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Cet article est une édition du titre Le Belge indépendant appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Londres du 1918 au 1919.

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