Le belge quotidien: organe national d'informations

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s.n. 1914, 16 Decembre. Le belge quotidien: organe national d'informations. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zs2k64bq33/
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QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS BRUXELLES 28, RUE DES BOUARDS, 28 est installé Un bureau de vente auxiliaire BUREAUX : 3-5, RUE DES CENDRES, 3-5 BRUXELLES Ouverts : on semaine, de 9 à 12 et de 14 à 17 heures; le dimanche, de 10 à 12 h. PUBLICITEi La ligue La ligna Agglomération 1.00 Nécrologie fr. 0.4§ Province . . 0.75 Tribunaux . . #.4i F. div. 0.60 et 0.50 Réclames . . 0.8# Petàtea annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. On pen de stratégie Depuis nombre de semaines qui paraissent interminables, pendant lesquelles de terribles et sanglants combats sont engagés sur des fronts qui n'ont fait que s'étendre considérablement, un monde impatient et angoissé — on le serait à moins — s'étonne de ce qu'une issue décisive ne soit point encore intervenue ! Nous allons tenter, dans les quelques lignes qui suivent, d'en dégager la cause. D'après une Etude sur la guerre future, écrite il y a quelques années à peine, par le général von Schlieffen pour la Deutsche Revue, l'appel sous les arm.es de tous les hommes valides, arrêtant l'existence commerciale et industrielle du pays et entraînant des dépenses se chiffrant par milliards, devait avoir pour conséquence de rendre impossible toute guerre à outrance, toute stratégie d'épuisement; la guerre serait terminée après une seule mais grande bataille. Le général aile-iiLciîiu prbvoyaii qut; uss froiiii» dtî coiii-bat auraient une étendue à laquelle rien n'est comparable dans les guerres du passé, que la bataille durerait plusieurs jours, peut-être quinze,comme à Moukden (1), qu'elle serait destructive par l'enveloppement d'un flanc ou mieux des deux ailes de l'adversaire.En France, à la même époque, les mêmes idées avaient cours; il n'était plus question de guerre à outrance, on ne devait plus s'outiller pour une guerre prolongée; comme en Allemagne, on ne rêvait que de tactique d'enveloppement; on considérait les attaques de front impossibles par le fait qu'elles donnent lieu à des pertes si excessives qu'un tel sacrifice de vies humaines ne compense nullement un succès éventuel. La lutte gigantesque qui absorbe en ce moment toute notre pensée et nous étreint le cœur, s'étend en effet sur les fronts immenses prévus par les spécialistes en stratégie; mais il faut bien dire que leur théorie s'est égarée en ce qui concerne la durée de la collision et leur méthode d'enveloppement, des ailes de l'adversaire. Jusqu'en ces derniers temps, du moins, malgré tout l'acharnement des offensives, les nombreuses et puissantes armées en présence sont parvenues, en prolongeant successivement leurs fronts de combat, à ne laisser contourner, ni même ébranler leurs flancs. Comme physionomie de combat, ce n'est plus 200,000 à 300,000 hommes contre lesquels l'offensive doit se prononcer; les forces opposées s'étendent de part et d'autre considérablement au-delà et, sans exagération, confinent de chaque côté à plus d'un million. La bataille se livre à coups de projectiles, le canon fait rage, la consommation des munitions doit être effrayante. Les soldats qui sont sur la ligne de combat ont à vivre sous le feu un grand nombre de jours. Bien que retranchés ou plutôt terrés dans de solides abris, leur fatigue physique et morale est excessive et un soutien plus efficace que qûelques rangs minces est indispensable; on a besoin d'avoir en arrière, pour soutenir ces rangs, combler leurs pertes et leur rendre quelque énergie, de puissantes réserves soustraites, autant que pos- (1) Guerre russo-japonaise en Mandchou -rie. sible, au feu et à l'énervement du champ de bataille. Le feu de l'ennemi n'est pas seul à causer des pertes; au bout de quelques jours de cette existence, les épuisés sont nombreux. Vraisemblablement, les adversaires aujourd'hui en présence ont dû s'organiser pour continuer la lutte dans ces conditions, ce qui ne peut se faire que si l'on dispose de réserves d'hommes pour repeupler ce corps d'armée — dans lesquels le charroi est innombrable — d'immenses réserves de munitions, de réserves de vivres et de réserves financières en numéraire. iRien d'étonnant dès lors à ce que de grands et formidables combats, livrés sur des fronts extrêmement étendus, n'aient pas eu jusqu'ici de caractère nettement décisif. Que faut-il en conclure si ce n'est que, contrairement à la théorie généralement admise par les spécialistes, la bataille confine véritablement à de la guerre d'épuisement ! B. L. LE CINEMA Tabellion La profession de notaire est, par essence, calme et ennemie des agitations; ceux qui l'exercent, à part peut-être quelques exceptions assez rares, ne sont nullement tenus d'être des foudres de guerre; les moites senteurs des ar chives poussiéreuses conviennent mieux à leur tempérament que les enivrantes odeurs de la poudre et les tn-nitruants grondements du canon. Je sais bien que les vaudevillistes ont fait aux notaires, en rupture de basoche, une réputation plutôt légère; mais fiez-vous donc aux vaudevillistes! Dans ces conditions, on n'a pas pu trop s'étonner dé voir, lorsque la guerre fut déclarée, le pays envahi et Bruxelles occupé, de voir, dis-je, un certain nombre de tabellions fuir nos régions troublées pour aller jouir du calme reposant d'un pays mieux abrité. Comme dans les « Noces de Jeannette », ils chantonnèrent : Et nous, Messieurs les Notaires, Qui n'avons pins rien à faire, Otons vite avant ce soir, Nos lunettes, Nos manchettes Et notre bel habit noir... Ce serait parfait si autour de leur étude déserte, de braves gens ne venaient rôder dans l'illusoire espoir de voir s'arranger les affaires confiées au notaire disparu. M'est avis que les tabellions qui ont quitté leur résidence, auraient dû, tandis qu'ils sont dehors, faire en sorte que leurs clients ne soient pas... dedans.SANS FILM. ECHOS Dans le monde diplomatique Mgr Tacci, nonce apostolique, est toujours à La Haye, où il est accrédité également.Vu le deuil national, il n'y aura pas de messe de minuit à la Noël, ni de réception de nouvel-an à la nonciature, gérée actuellement par l'auditeur, Mgr de Sar- Z cl II et. Dans la maison de Jeanne d'Arc A Domrémy, dans la maison de J eanne d'Arc, il y a un grand registre sur lequel les visiteurs —• pèlerins ou touristes — peuvent inscriié leurs noms et leurs réflexions.Or, depuis le 2 août, le nombre des signatures s'est ;V'Odigieusement multiplié. Des noms connu - voisinent avec des noms obscurs de petits soldais. o Une trêve ï Au Sénat am éricain a été votée, à l'unanimité, une motion en faveur d'une trêve de vingt jours, à la Noël, entre les belligérants, « dans l'espoir que la suspension des hostilités à cette époque amènera les peuples à réfléchir sur la signification et l'esprit de la fête de Noël ». Une interview du générai von der Gol.z Vienne. — Le correspondant de la « Nouvelle Presse Libre » a eu une entrevue avec le maréchal von der Goltz à Sofia. Celui ci lui a déclaré que la situation en Belgique est absolument normale. La pop dation belge, ajoute-t-il, a gagné la co:> iction que les Allemands soifiL luul, ' 'CI uua, * Le « Liebig »... et la guerre Le professeur allemand Kasdorf, résidant à Montevidéo, écrit aux journaux allemands que la société Liebig met ses employés allemands devant l'alternative suivante : ou bien être congédiés, ou bien accepter une autre nationalité. La société Liebig — ajoute le professeur allemand — exploite une invention allemande faite par le chimiste allemand Liebig. Les fondateurs de la société étaient des Allemands,et le capital était en majeure partie allemand et belge. Plus tard, les Anglais parvinrent à être prépondérants, et actuellement le siège de la société est à Londres. Elle paye aux actionnaires environ 20 p.c. de dividende et possède, rien qu'en Amérique du Sud, environ 5 millions d'hectares. Elle a également fondé une filiale dans le Sud-Ouest Africain allemand. Les Allemands se proposent de boycotter dorénavant le « Lisbig ». o Saisie de matières premières Le « Dusseldorfer Gen. Anz. » annonce que le ministère de la guerre allemand a donné ordre de réquisitionner les principales matières premières en • Belgique : la laine, le coton, le jute, le chanvre, le lin et leurs fabricats et de-mi-fabricats, les métaux, les produits chimiques et explosifs, les peaux et cuirs, les matières premières pour tanneries et le caoutchouc. Ces marchandises seront concentrées à différents endroits en Allemagne où on les classera et évaluera. Il a été fondé plusieurs sociétés, qui s'occuperont de partager les stocks aux industriels allemands. Ces sociétés officielles ont leur siège à Berlin : pour 'a laine, Friedrichst.rasse, 160; pour le coton, Budapesterstrasss, 6; pour le lin, Schinkelplatz, 1-4; pour les produits chi-miques, Mauerstrasse, 63; pour les métaux, idem; pour le cuir, Behrenstrasse. 46; pour tout le reste, au Ministère le la Guerre, à Berlin. o Comment conserver les pommes de terre Par les temps qui courent, il est d'un intérêt capital de conserver ses pommes de terre dans de bonnes conditions. Voici, à ce propos, aueloues conseils : Immédiatement après îa réception, ia faut procéder à un triage et éliminer tous les tubercules avariés. On les reconnaît à leurs taches 'îumides. Le meilleur endroit pour la conservation est une cave sombre où il ne gèle pas. Il ne faut pas conserver les pommes de terre dans des sacs, qui empêchent l'aérage,mais les étendre en minces, couches sur un sol sec. Il est nécessaire de procéder de temps en temps à une vérification et de consommer de suite les tubercules suspects. Ceux qui ne disposent pas d'un endroit favorable, feront (Tailleurs mieux de ne pas acheter de grandes provisions,car ils auraient beaucoup de déchets. o Faux billets de 2 francs Ces billets portent tous le n. 248,379 et la série B ; le filigrane 2 n'est pas visible Attention donc ! BRUXELLES " Les huîtres. — Lundi matin, au marché aux poisisons, il y avait abondance d'huîtres. Elles se débitaient à fr. 0.50 la douzaine.Le prix des vivres. — Mercuriale des marchés, dressée par la Division centrale de police de Bruxelles : Epiceries : Café, le kilo, 2.40; chicorée, 0.60; sucre blanc, 0.85; cassonade, 0.90; sel, 0.12; poivre, 4.75; riz, 0.80; pois cassés, 0.90; pois non cassés, 0.95; haricots, 0.80; pâte d'Italie, 0.75; vermicelle, 0.80; sel de soude, 0.14; savon, 0.56; farine, fait défaut; pain, 0.40, huile d'arachide, le litre, 1.95; huile de sésame, 1.75; huile d'œillette, 1.65; huile d'olives, 2.90. Viandes de boucherie, par bêtes entières, le kilo : bœufs, 1.60; taureaux, 1.40; vaches, 1.50; veaux, 1.70; moutons,1.90; porcs, 1.50; viande de porc salée, 2.20; viande de porc fumée, 3.00; lard, 2.00. Poisson, le kilo : sec (stockfisch), 0.50; poisson salé (morue), 1.20. Légumes : pommes de terre, les 100 kilos, 8 à 9 francs; carottes, le kilo, 0.10; oignonis, 0.12. Beurre, le kilo, 3.80; œufs, pièce, 0.23. MOLENBEEK-SAINT-JEAN Mes blessés. — Nous apprenons que M. Achille Brunneel, lieutenant au 1er de ligne, a été blessé à la bataille de l'Yser. C'est un ancien officier de police de Molen-beek-Saint-Jean; il était frère de feu M. le commissaire de police de Vilvorde. Il est actuellement en bonne voie de guérison au couvent des Sajurs Franciscaines, rue Eus-tache de Saint-Pierre, à Calais. UCCLE Avis aux malades. — A la brasserie de la Poule, à Uccle, on livre de la magnifique farine Manche au prix de fr. 0.58 le kilog. Il est entendu que, seuls, les malades munis d'un certificat du médecin peuvent s'en procurer. On vend la farine par quantité de 10 kilos. Réquisitions de chevaux. — Grand brouhaha lundi matin. La commission de réqui-sitionnement de chevaux fonctionnait. Les habitants en avaient été prévenus par voie d'affiches. Une vingtaine d'hommes de la. Landsturm gardaient la place Saint-Pierre et la rue du Presbytère, en face de l'église, où ise faisait l'examen du jury. Sept ou huit chevaux de trait ont été retenus et ont pris le chemin de la capitale. Plusieurs propriétaires de chevaux étant arrivés en retard se sont vus infliger une amende. Ces opérations avaient attiré une foule considérable. Le Conseil communal d'Uccle, da£s sa dernière séanoe, après avoir voté plusieurs objets d'intérêt local, a entendu un exposé du bourgmestre sur le budget de la commune pour 1915, puis l'a voté à l'unanimité. Le bourgmestre a donné lecture d'une proposition émanant du collège et ayant pour but d'ériger un monument au cimetière, où seront inhumés les soldats de la commune morts pour la patrie. EN PROVINCE A ANVERS. — Saisie de marchandises. — L'intendance allemande d'Anvers annonce, dans le « Dusseldorfer Gen.-Anz. », qu'elle a chargé la firme « Deutsche Spedi-tionsgesellschaft » d'enlever toutes les marchandises en souffrance à la gare principale d'Anvers. Les destinataires et expéditeurs allemands, qui croient que des marchandises à eux sont restées dans la dite gare, peuvent les réclamer à la firme susmentionnée. La navigation vers l'Allemagne. — Le gouvernement hollandais a fait savoir à une firme de Dusseldorf que le transit de marchandises par bateau d'Anvers vers l'Allemagne est autorisé sur territoire hollandais. Cette autorisation est valable également pour les articles dont l'exportation est défendue en Hollande, à condition que les connaissements mentionnent expressément qu'il s'agit de transit. A GAND. — A l'hôpital civil. —Une quarantaine de soldats blessés résident actuellement à l'hôpital civil de Gand. Us appartiennent tous aux armées alliées; outre les Belges, il y a des Français et des Anglais Quoique en fait prisonniers des Allemands, ils ont été déclarés réformés par eux et pourront rentrer dans leurs foyers après leur g-uérison. Parmi eux, il y a plusieurs cas graves et beaucoup d'entre eux ont dû subir Hc-g rvngrafrirvTift iv'nîhlou des .'imputations, surtout des membres inférieurs, car la plupart sont blessés auz jambes. Un Anglais a succombé il y a deux jours à ses blessures.La direction de l'hôpital accorde aimablement toutes facilités aux parents et amis des blessés pour leur rendre visite. A VILLERS-LA-VILLE. — Les ruines de l'Abbaye. — Les ruines de la célèbre abbaye sont interdites au public depuis le commencement de la guerre. A L1BIN (POIX SAINT-HUBERT). — Le pétrole. — On nous écrit : « Le pétrole se fait de plus en plus rare dans notre localité. On a des difficultés pour s'en procurer. Le litre se vend de fr. 1.40 à 1.60. » EXTÉRIEUR FRANCE M. Malvy visite des réxtigiés Bordeaux. — M. Malvy a quitté Bordeaux pour se rendre à Bergerac, où il va visiter les réfugiés belges et ceux des régions françaises envahies. La prochaine réunion des Chambres Bordeaux. — La session parlementaire aura lieu entre le 15 et le 20 décembre. Elle sera uniquement consacrée au vote des crédits et des lois indispensables à la guerre et à la vie nationale. Il est cependant possible que le président du conseil soit amené, suivant T exemple du ministère anglais, à faire une déclaration sur la situation militaire, mais l'œuvre essentielle de cette courte session consistera à donner au gouvernement les moyens financiers indispensables, en l'a,bsence d'un budget régulier, à l'existence de la nation. Pour préparer ces différents projets, pour permettre au Parlement d'émettre des votes, un travail préparatoire devra être effectué dans les commissions. C'est la nécessité pour le cabinet de se présenter, avant l'ouverture de la session prochaine, devant la commission du budget de la Chambre et devant la commission des finances du Sénat. C'est aussi pour lui l'obligation de quitter à bref délai Bordeaux pour revenir à Paris. Les ministres attendront à Paris la nouvelle réunion que les Chambres doivent tenir, d'après la Constitution même, le deuxième, mardi de janvier, c'est-à-dire le 12 janvier, et ce n'est qu'après cette session, au cours de laquelle 1er Chambres, dans leur pleine indépendance, se sépareront librement, que se posera la question de savoir si les administrations venues en septembre dernier sur N. 41 4 PAGES. — 10 centimes le numéro. — 4 PAGES. MERCREDI, 16 DECEMBRE 1914. Hgglomération bruxelloise

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Cet article est une édition du titre Le belge quotidien: organe national d'informations appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1915.

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