Le belge quotidien: organe national d'informations

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s.n. 1914, 01 Decembre. Le belge quotidien: organe national d'informations. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4f1mg7gc9p/
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QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS Un bureau de vente auxiliaire est installé S 8, IRne des Bogards, S8 à BRUXELLES 315, CHAUSSÉE! XÏ'IXIEÎIL.I-.ES, SIS BRUXELLES Ouverts tons les jours, sauf le dimanche, de 9 à 15 heures. PUBLICITÉ : La ligne La ligne Agglomération, fr. 1.00 Nécrologie . . fr. 0.40 Province. . . . 0.75 Tribunaux . . . 0.40 Faits divers 0.60 et 0.50 Réclames. . . .0.30 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. Les Cosaques Les Cosaques n'appartiennent pas à la race jaune. Gè sont dès Slaves qui ont fui l'a "tyrannie des princes polonais et qui, au moyen-âge, s# sont retirés dans la Russie méridionale,, alors déserte. Ils si© fixèrent d'abord sur les bords du Dniéper. Au seizième siècle ils descendirent plus au sud. Au dix-septième siècle ils comptaient 620.000 hommes qui passèrent la mer* Noire e! brûlèrent Si-nope, en Asie Mineure. En 1624 ils saccagèrent les faubourgs! de Oonstantino-ple. Leur refuge le plus connu au s"ud, était le confluent du Dniéper et du Tchertomlik. Là les embarcations "des Turcs s'égaraient à leur poursuite et leurs rameurs tombaient fusillés par des ennemis invisibles qui se cachaient dans les roseaux. Ils étaient organisés en Kouran, c'est-à-dire en associations de guerre et de travail en commun. Ils ne reconnaissaient que les chefs librement élus. Chaque année ils se réunissaient en corps politique: on distribuait, par le 'sort, les rivières et on élisait les chefs . pour administrer les compagnons et juger les différents. Une poignée dépoussiéré répandue sur la tête des cheîs rappelait à ceux-ci qu'ils restaient inférieurs dans la communauté. Le chef guerrier était un dictateur nommé «het-man » dont le pouvoir était très grand. L' « hetman » pouvait faire décapiter et même empaler les délinquants. Pendant la campagne, tout ivrogne était chassé de l'armée; l'usage de l'alcool était formellement interdit. Ceux qui violaient leur parole étaient jugés par les autres, même en pleine steppe. Là où il n'y a que trois coisaques, disait ! un « hetman », il est jugé par les deux autres. Les cosaques avaient pour lien entre eux la communauté des dangers et l'amour de la steppe qu'ils parcouraient sur leurs petits chevaux rapides. Ils aimaient la liberté par-dessus tout, i Leur attachement à la terre natale était tel qu'en quittant leur première position, ils emportèrent de la terre avec eux, — symbole delà patrie sur le sol -étranger. Après de longues' luttes, les tsars parvinrent à les soumettre. Aujourd'hui, beaucoup sont employés à la police intérieure; ils dispersent Jes rassemblements révolutionnaires à coups de « na-gaika » et constituent le principal appui du tsarisme. Ils servent principalement dans la cavalerie et pourraient en temps1 de mobilisation générale former 900 escadrons sans parler de l'infanterie. L'ancien caractère cosaque se retrouve en partie chez les Oukraïniens qui ont un grand amour de la commune. « La commune est un grand homme », dit un proverbe. L'Oukraïnien a gardé quelque chose du nomade; il se déplace volontiers. Un dicton dit « plus mal, mais au traînent ». En 1856, le bruit se répandit dans l'Oukraïne que le prince Constantin s'était rendu en Bessarabie, d'autres disaient en Crimée, pour con- i vier les Oukraïniens à la liberté. Des populations entières se soulevèrent ; dans certains, districts, ils vendirent ; pour quelques roubles tout leur avoir , aux usuriers et se mirent en route. _ « Nous vous remercions pour le pain 5 et le sel, disaient-ils à leurs seigneurs, 1 mais nous ne voulons plus être vos L esclaves. » E. Reclus, que j'ai suivi dans cette ; étude, fait remarquer à bon droit que 1 le cosaque ne vit plus que dans la lé-• gende et dans les chants. Les chants de liberté du cosaque traversant les plaines sont restés dans la mémoire du , peuple petit russien. Le « kobzar » qui i chante en s'accompagnant de sa grande s mandoline, le « lirnik » qui joue, non t de la lyre, mais d'une sorte de vielle s récitent encore les vers qui retentirent 3 pour la .première fois dans la steppe. Cas c-haate sont comme des teagi&efi&s d'épopée. Peu de poésies populaires les 3 dépassent en .énergie de parole et en profondeur de sentiment. Presque tout ces chants sont empreints de mélanoo-i lie : ils sont d'Un peuple que le mal-3 heur a longtemps frappé et qui se plaît s à contempler son infortune. Plusieurs aussi sont de colère et de revendica-i- tion, tel celui de la « Justice », dont le t- fond est emprunté aux Psaumes. « Au-i- jourd'hui, la justice est en prison chez î les pans; l'injustice est assise à son > aise avec les pans dans la salle d'hon-L. neur. » LAMY. r t- ~*~ ■ ~ (l L© Cinéma x L'alimentation du bétail à it ' On a annoncé que le ravitaillement de x ' la -population civile du pays était assuré, n grâce aux initiatives intelligentes prises par le Comité formé à Bruxelles. i- Ravitailler les gens, c'est évidemment 3 très bien; mais il serait dangereux de ne t pas songer à Valimentation du bétail. Les autorités qui ont cette question dans leurs attributions, doivent avoir pris des G mesures à cet égard. II faut assurer, pour demain, la viande, le lait, le beurre, etc. nécessaires r_ aux habitants. j Et, voilà qui prouve bien l'égoïsme 1' humain. On songe aux animaux, on les soigne, on les dorlotte, on les engraisse... " pour finalement les mener à la bouche-. rie. it Sans doute, il est des héros de la cha-rité, mais il n'en est pas moins vrai que, trop souvent, dans la grande majorité 3 des cas, c'est l'intérêt personnel, égoïste qui nous mène..., les autres dussent-ils, ^ en définitive, souffrir de nos « bien-LS faits » / 0' Sans Film. », Lé m 'j& LE BELCE est un Journal essentiellement 1, national, rédigé par des Journalistes professlon-;e nels appartenant à la grande presse bruxelloise. Lisez LE BELCE ; encouragez cette œuvre e, patriotique en la recommandant autour de vous. ÉCHOS Canons sur Motos. Un correspondant du Times signale à son journal que les troupes allemandes disposent d'un certain nombre de motocyclettes armées de canons à tir rapide. Ces engins sont particulièrement utiles pour l'attaque par surprise de patrouilles et de convois. En effet, le canon est mis en position en une minute et, sa besogne faite, le motocycliste peut échapper à toute poursuite grâce à la grande vitesse de sa machine.Les autos-mitrailleuses sont d'un usage assez restreint sur les routes par trop détrempées.♦ * 4 Le N. Rott. Cour, rappelle que se sont les Hollandais qui les premiers ont eu l'idée d'adapter des mitrailleuses à des motocyclettes. Déjà, en 1912, le major allemand Fleck — dans un ouvrage intitulé « Machi-negewehre, ihre Tactik und Technik » — a rendu hommage à cette invention de nos voisins de Hollande. Encore un nouveau canon. Un correspondant de guerre anglais écrit que les Allemands emploient depuis quelques jours un nouveau genre de canon. C'est un engin silencieux qui semble être mû pneumatiquement. On n'entend absolument aucun bruit quand le projectile part et l'on ne s'aperçoit du coup tiré que lorsque l'obus fait explosion. Jusqu'ici, ce nouvel engin n'a pas encore eu d'effet sur les alliés. ! N. de la R. ■— Cette information nous paraît quelque peu osée. Il sera bon d'attendre une confirmation officielle de l'existence de ces fameux canons... Le Caoutchouc. Presque toute la production annuelle de ; caoutchouc — environ 70,000 tonnes — 1 provient de l'empire britannique, ou est ' accaparé par des firmes de Londres. Seules de petites quantités de caoutchouc ' des Indes néerlandaises et de plantations - américaines en Orientéchappentau marché > de Londres. Pendant les trois derniers > mois de fortes quantités de caoutchouc ont ; été fournies à la Russie, viâ Arkhangel. Elles étaient destinées en majeure partie à i la fabrication de grandes galoches-bottes ? pour les soldats russes. Les Américains trouveront probable-j ment au Brésil des quantités suffisantes j pour leur consommation. On sait qu'il y avait à Anvers environ 2,000 tonnes de caoutchouc. La majeure partie a été transportée en Angleterre, mais on estime qu'environ 100 tonnes sont tombées aux mains des Allemands. Le chat est sain et sauf -> Le « Daily Mail » écrit qu'un soldat du second régiment du Dorset, avait reçu de sa fiancée avant de partir pour le front, Un jeune chat. Celui-ci ne le quitta plus, même dans les tranchées. ■ Ayant été fait prisonnier par les Alle-t mand's, il cacha l'animal dans sa po- ■ che et l'emmena au camp de Hameln. De là, il écrivit une lettre à sa fiancée i lui disant : « Je suis en bonne santé... et le chat aussi- » | Aux Morts ! ; Sans linceul, sans bouquet et sans inscription, Sans croix, sans grille en fer, sans pierre funéraire, Us dorment sous un tertre au milieu des sillons. Us n'ont pour les éteindre et fermer leur paupière Que la terreleur mère, aux cheveux sans rayons, Sa caresse d'argile et son baiser de pierre. Le clairon national né les réveille plus. Us auront désormais pour chant et pour musique Ce qu'au saule creusé chante la vigne antique, Et ce qu'au pont désert hurle le chien perdu. Us n'ont pour compagnons des soirs mélancoliques Q ue le grillon errant sur leur humble talus. O ù donc est l'être cher, la forme précieuse, Qu'on avait dans ses bras serré si tendrement? Où se pencher pour parler bas à son amant? Où ploiront les genoux des mères malheureuses? En leur montrant l'immensité silencieuse, On leur dira : « C'est là ». Que le tombeau est grand! Oui, c'est bien là des morts, la terre et le royaume. La ville tord au loin son corps abandonné. On voit ses seuils noircis et les trous de ses dômes. Elle lève des bras de pierre calcinés. Et les spectres des tours et les clochers fantômes Penchent sur des logis boiteux et décharnés. Les champs sont désormais vides et solitaires C'est du fer ou du plomb au lieu d'herbe qui naît Aux bords jaunis des grands squelettes des forêts. Et l'on a peur de voir s'élever de la terre Des mains avec des trous, des visages muets Pour attester au ciel une telle misère. Pourtant rien ne pourra vous consumer, ô morts! Ni le temps, ni l'effort de la pluie ou du sable. Vous êtes faits d'une substance impérissable. Vous renaîtrez pour nous comme un vivant trésor Ainsi que renaîtront les sillons labourables, Le bois du peuplier ou la chair des blés d'or. A quoi bon une tombe avec sa croix dressée ? La fleur se sèche vite et le marbre est trop lourd; ! Vous vivrez sous la terre anonyme, toujours. O Morts! Vous aurez chaud durant les nuits glacées: Nous avons fait avec la trame des pensées, Des lits de souvenir et des berceaux d'amour. Maurice Magre. ! le Général von der fiolft pilte la Belgique 3 Berlin, 29 nov. — On annonce que le j maréchal von der Goltz est relevé de ses 3 fonctions de gouvecneur général pour la t Belgique et attaché à la personne du Sultan de Turquie et à son quartier général, i C'est le baron voin Bisising, général de s cavalerie, qui recueille en Belgique la succession du baron von der Goltz comme gouverneur général. 3 * * * [ Berlin, 29 .nov. — Le Francfurler Zei-" tung apprend de Constantinople que le 5 Sultan, pour resserrer les liens d'estime L et d'amitié entre la Turquie et l'Allemagne, a décidé d'attacher à la personne de l'Empereur allemand un adjudant-géné-f ral. j. Ce poste de confiance écherrait au , général Zekki Pacha, qui se trouve en ce moment à la tête du 6° corps d'armée, à r Damas. L'Autriche aussi songerait à créer pareil poste. * ♦ * Le général von Liittwitz quitte Bru-) xelles pour se rendre! sur le front. Il est remplacé en qualité de gouverneur militaire par le général von Kraewed. N° 26. 4 pages. — 10 centimes le numéro. — 4 pages. Mardi 1er décembre 1914.

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Cet article est une édition du titre Le belge quotidien: organe national d'informations appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1915.

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