Le belge quotidien: organe national d'informations

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s.n. 1914, 07 Novembre. Le belge quotidien: organe national d'informations. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416v52w/
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N° 3. 10 centimes le numéro. Samedi 7 novembre 1914. LE BELGE QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS ABONNEMENTS : Une semaine fi'- 0-5C Un mois T5C Trois mois 3.OC BUREAUX : 313, CHAUSSÉE O'ISLKLLBÎS, SIS BRUXELLES Ouverts tous les jours, sauf le dimanche de 9 à 15 heures. PUBLICITÉ : La ligne La ligne Agglomération, fr. 1.00 Nécrologie » . fr. 0.40 Province. . . . 0.75 Tribunaux . . . 0.40 Faits divers 0.60 et 0.50 Réclames. . . . 0.30 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. I Le rôle des chiens dans les armées modernes Le général belge Timmermans fournit, à ce sujet, les renseignements suivants : Pendant la guerre russo-japonaise, les chiens ont été utilement employés, par lies deux belligérants. Les Russes les ont employés avec grand succès pour le relèvement des blessés, et les Japonais en ont fait usage aussi aux avant-postes : les chiens employés par les Russes étaient de race écossaise ; ceux employés par les Japonais étaient des chiens chinois. En Italie, une décision ministérielle a supprimé le dépôt d'élevage et de> dres-sage des chiens de guerre, institué à la batterie de Porta-Farba, à Rome, et a confié le dressage de ces animaux aux sept régiments alpins et au 13° régiment d'infanterie. Les chiens employés appartiennent à la race Collie. Déjà, en 1905, des expériences avaient eu lieu à Berlin, sur la plaine des manœuvres de Tempelhof ; les bataillons de chasseurs y assistaient avec leurs chiens de service. L'examen portait sur la vigilance à la garde, la (transmission des rapports, la recherche des objets perdus, la façon de suivre le conducteur à la piste. Les résultats en furent très satisfaisants, surtout de la part d'une chienne d un bataillon bavarois, à Straubing. Elle rejoignit le sous-officier et le chasseur envoyés à une distance d'un kilomètre, en cinquante secondes. Les chiens de* berger présentés par des amateurs étaient! admis aux épreuves. En j uii-llet de la même année, les chiens de guerre furent pratiquement employés pour la première fois à des manœuvres de la 2e brigade d'infanterie bavaroise. Ces chiens, qui avaient été dressés par 1-e 1er bataillon de chasseurs à pied bavarois, furent surtout utilisés, à la transmission des ordres et rapports entre l'état-major de la brigade et les commandants des deux régiments d'infanterie et du bataillon de chasseurs. On plaçait les papiers à transporter dans un étui en fer-blanc attaché au cou du chien. Les résultats obtenus ont été des plus satisfaisants et l'autorité militaire s'est décidée à augmenter le nombre des chiens de guerre. Sur les huit) chiens mis à l'épreuve, six étaient de provenance anglaise ; les deux autres étaient des chiens de berger allemands.Aux manœuvres en Touraine, en 1888, les chiens du lieutenant Jupin apportèrent au quartier général la nouvelle des mouvements des corps d'armée simulant l'ennemi, trente-cinq minutes avant l'arrivée des estafettes à cheval. L© Cinéma A bas les Mufles ! Dussent les puristes, défenseurs intransigeants de Vintangibilité (?) de la belle langue française,me couvrir d'anathèmes, j'emploierai cette énergique et vivante expression, « mufles », caractérisant parfaitement ces individus paraissant tou jours avoir — pour emprunter une expression courante — acheté des pois qui n'ont pus voulu cuire ! La muflerie —• dérivant en droite ligne d'un orgueil imbécile et d'un manque absolu de savoir-vivre — se caractérise par la grossièreté avec laquelle ceux qui sont infestés du bacille « muflosus » accueillent leurs semblables. Elle se manifeste non seulement vis-à-vis des inférieurs, mais elle se trahit encore vis-à-vis des égaux et même des supérieurs. Nous avons tant rencontré — hélas ! — de ces bonshommes qui, en parlant, ont l'air d'aboyer et semblent tout disposés à avaler leurs interlocuteurs l Mufles, ces chefs n'ayant jamais pour leurs subordonnés un mot encourageant, une parole bienveillante ; mufles, ces chefs communiquant leurs ordres sans y mettre la moindre forme amène. Mufles, ces commerçants — il en est — qui, favorisés par la chance, en profitent pour accueillir avec la hauteur du parvenu, leurs clients trop bénévoles. Mufles, ceux-là qui, au café, dans les tramways, dans les compartiments de chemin de fer,, s'arrangent pour empêcher les autres de profiter du confort relatif qu'on y trouve. Mufles, les gens qui, tout à propos et hors de tout propos, vocifèrent leurs imprécations contre tout et contre tous. Mufles, ceux qui... mais la liste serait trop longue, la muflerie régnant dans les domaines les plus divers jusques et y compris, m'a-t-on affirmé, les administrations publiques. La légende affirme même que les receveurs de contribution la reçoivent en partage dès le jour de leur nomination, mais je me garderai bien de prendre la responsabilité de pareille accusation ! Encore qu'elle soit si commune, dans un siècle névrosé, elle n'est jamais de mise ; elle n'est surtout pas admissible dans les tristes moments que nous vivons. Tous, au fond du cœur, nous sentons la piqûre de quelque douleur cruelle; tous, nous avons l'âme attristée. Pourquoi donc ajouter à nos peines communes le poids si lourd, si malaisé à supporter, de relations rugueuses et sèches ? Maîtrisons nos nerfs excités et, plus que jamais, efforçons-nous de nous montrer, vis-à-vis de nos compatriotes, accueillants, bienveillants et doux. Gela fait si chaud au cœur et c'est, à coup sûr, une forme de patriotisme, non la moins élevée et la moins appréciable. Sans Film. ÉCHOS LE « YORK » Le York, qui a été coulé par une mine sousmarine, est un des 18 grands croi-seurs-cuirassés de la flatte allemande. Ce navire avait été construit en 1904 et jaugeait 11,000 tonnes. * « * MORT D'UN DE NOS HEROS Le Comte Henri d'Oultremont, major au 1er grenadiers, a été ttué dans un des derniers combats en Flandre. Il eut la tête traversée par une balle, au moment où il conduisait sa troupe à l'attaque. * * * UN ACCORD a été conclu entre l'autorité militaire allemande et la direction de la Compagnie des Chemins de fer Gand-Terneuzen, pour la reprise partielle du trafic sur cette ligne, illustrée, on le sait, par les hauts faits de Nestor Wilmant. Trois trains de voyageurs, croit-on, circuleront tous les jours dans les deux sens. Ceci a une importance assez grande pour le ravitaillement de la population gantoise. ♦ ♦ * MILITAIRES BELGES INTERNES A AMERSFOORT (PAYS-BAS) Un Comité de Secours en faveur des militaires belges internés à Amersfoort a été constitué en, cette ville, pour procurer à nos compatriotes des livres, jeux de toultes espèces, instruments de musique, tabac et cigares. Il comprend notamment MM. Van Kesteren, Utrechtsche weg, 87, et Moral, Wilhelminastraat, 4. ♦ * ♦ POUR NE PAS VIEILLIR Conserver sa santé, ne pas vieillir, vivre longtemps, est-il souhait plus souvent et plus ardemment proféré? Les recettes qui prétendent le réaliser se sont accumulées en quantités innombrables et transmises de génération en génération. Les secrets de beauté et de santé1 remplissent des volumes entiers. En voici un nouveau dont le chroniqueur scientifique du Temps se fait l'écho, d'après un ouvrage du docteur Toulouse. Le docteur Toulouse, écrit notre confrère, a, dans cet ouvrage, analysé en maître hygiéniste les raisons du vieillissement de notre organisme et la façon rationnelle d'y parer. Il conclut que l'art de la vie est dans la modération, conseil simple, mais discipline sans doute malaisée, à voir combien d'infractions nous y faisons chaque jour. « II ne faut pas s'abstenir, nous dit l'auteur de ce volume. Il ne faut pas manger trop, mais manger assez — éviter certains aliments, mais non tous ceux qui sont suspects (les régimes (trop sains sont les pires) —, ne pas être trop actif, mais l'être suffisamment (la province trop calme tue les retraités précoces comme Paris les agités)... Pour la plupart d'entre nous, exempts de tares graves, héréditaires ou acquises, la longévité est affaire de volonté et d'intelligence. Seulement, combien peu sauront vouloir faire ce qu'il faut ! Honneur à la vieillesse, parce qu'elle est un signe de sagesse — qui s'ignore. » Il apparaît donc que vivre longtemps et en bonne santé est un idéal fort complexe, car il touche, en réalité, à tous les actes de notre existence, à toutes les modalités de notre activité organique. Mais dans chacun de ses chapitres, cette hygiène bienfaisante n'est, en somme, que de la sagesse, dont les éléments sont faciles à établir. Il est plus aisé qu'on ne le croit généralement de faire mentir l'axiome fameux de Sénèque : « L'homme ne meurt pas, il se tue. » En hygiène, comme en toutes choses, la vérité est dans le jusite milieu et il nous apprend à le connaître. L'avenir est aux sages, mais sagesse n'est pas synonyme d'ascétisme, et il serait au moins illogique de se privei de ce qui fait la vie sous prétexte de la prolonger. * ♦ DEUX PETITS BRAVES Revenant hier du pèlerinage bruxellois journalier au champ de bataille d'Eppe-ghem, je fis visite en passant — nous rapporte un collaborateur — au cimetière de Vilvorde. A l'entrée, à droite, des croix récemment placées, indiquent qu'une vingtaine d'allemands ont trouvé là leur dernière demeure. Au fond du champ de repos sont enterrés lies restas d'une cinquantaine de Belges, sous les couleurs tricolores d'une décoration florale rouge, jaune et noire. A côté, je remarque deux gamins bêchant et édifiant un tertre. — Que faites-vous là ? demandai-je. — Monsieur, répondent-ils, nous arrangeons la place de notre mère, morte et enterrée il y a un mois. La foule qui visite le cimetière pour voir les tombes des soldats belges a piétiné celle de notre mère au point que nous n'en trouvions plus la trace. Les fleurs et les couronnes avaient été déplacées; on les avait mises sur une tombe à côté... Et les deux braves gosses continuèrent consciencieusement leur besogne, pendant que, mélancolique, je m'éloignais, le cœur brisé. ♦ * * CONTRE LA GRIPPE. Dès que vous sentirez la courbature générale, le manque d'appétit, l'abattement, les maux de tête qui sont le prélude de la maladie, soignez-vous. Employez les grands moyens, les moyens énergiques de nos ancêtres : sudation ou transpiration. Les médecins n'usent plus de ces procédés, qui restent dans le populaire, cependant une bonne suée est la meilleure des médications préventives. La transpiration est efficace, parce qu'elle nettoie l'organisme. Après ce grand lessivage, le corps, débarrassé de tous ses excréments cellulaires, se trouve régénéré, plus apte à soutenir la lutte contre l'invasion des microbes malfaisants. Pour transpirer, il suffit de se mettre au lit, sous de moelleuses couvertures, et prendre, de temps en temps, un verre de vin bien chaud à la canelle. Poussez la sudation douze ou vingt-quatre heures, selon l'intensité du mal, et la fièvre tombera ; les douleurs se dissiperont comme par enchantement, la température descendra à la normale. Si l'on habite un milieu contaminé par la grippe, on évitera facilement l'épidémie en portant sur soi uin flacon de teinture d'iode, dont on aspirera fréquemment les émanations par l'une et l'autre narine. La grippe dissipée, il est bon de laver l'intestin, de faire un sérieux balayage de tout ce long réceptacle à microbes au moyen d'une purgation. Et l'hygiène, avec le secours du bon vin de France, aura triomphé prompte-rnent d'une maladie qui aurait pu être grave, longue, qui aurait pu entraîner à sa suite des complications et qui contribue pour une large part à nous faire ■ prendre l'hiver en grippe.

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Cet article est une édition du titre Le belge quotidien: organe national d'informations appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1915.

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