Le belge quotidien: organe national d'informations

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s.n. 1914, 06 Decembre. Le belge quotidien: organe national d'informations. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r785h7cp9r/
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LE BELGE QUOTIDIEN ORGANE NATIONAL D'INFORMATIONS Un bureau de veille auxiliaire est installé 28, RUE DES BOGARDS, 28 A BRUXELLES BUREAUX : - - - 3-5 RUE DES CENDRES 3-5 - - - BRUXELLES Ouverts : en semaine, de 9 à 12 et de 14 à 17 heures; le dimanche, de 10 à 12 h PUBLICITE : La ligne La ligne Agglomération 1.00 Nécrologie fr. 0.40 Province . . 0.75 Tribunaux . . 0.40 F. cliv. 0.60 et 0.51' Réclameg . . 0.30 Petites annonces, fr. 0.10 (petite ligne). On traite à forfait. UNE BONNE NOUVELLE POUR NOS LECTEURS Dans quelques jours, le format du BELGE sera notablement agrandi! Voilà certes line nouvelle qui fera plaisir à jios lecteurs qui ont bien voulu nous prouver combien attentivement ils s'intéressaient à notre œuvre. Puisse ce nouveau sacrifice que nous nous imposons nous amener de nouvelles sympathies, afin d'augmenter encore le bien que nous avons l'ambition et la confiance de réaliser. Explosifs De Guerre Les explosifs de guerre doivent répondre à deux destinations-: 1) Chargement des projectiles creux, qui exploseront au sein des iroupes ou des ouvrages ennemis; 2) chargement des canons et des fusils. Les explosifs destinés aux projectiles doivent être extrêmement brisants; au contraire, les poudres à canon ou à fusil doivent être modérées, progressives, puisque leur détente doit communiquer au projectile la plus grande vitesse possible, sans détruire l'arme ni la détériorer sensiblement. C'est pourquoi La poudre noire, dont on se servait jusque dans ces dernières années, a été remplacée, dans les projectiles, par des explosifs plus brisants et dans les armes par des poudres plus lenteâ. Mélinite. — Le type des explosifs employés aujourd'hui pour charger les projectiles est la mélinite. Ce n'est autre chose que de l'acide picrique fondu dans la cavité du projectile. L'acide picrique, quand on l'allume, brûle lentement, et est peu sensible au choc, mais une amorce de fulminate le fait, détoner avec une violence inouïe. Le danger de son emploi, c'est qu'il forme, avec l'acier et la plupart des métaux, des sels qui détonent au choc ou au frottement, et peuvent provoquer l'explosion de la masse. Telle est l'explication des nombreux accidents, qui se produisent, notamment au vissage de l'obturateur du projectile. Aussi convient-il d'étamer la cavité de l'obus, rétain ne formant pas avec l'acide picrique de sels détonants. On substitue aujourd'hui à la mélinite des explosifs aussi brisants et moins dangereux, tels que le trinitroto-tuol. (Ouf !) L'artillerie d'e terre emploie des obus percutants, entièrement chargés de mélinite, qui doivent éclater au choc sur les obstacles et fortifications, et des shrapneîis, chargés à la fois de mitraille et de mélinite, qui, par l'amorçage d'une fusée convenablement réglée, font explosion à une distance voulue. Pour réaliser l'unité d'approvisionnement, les Allemands ont. mis en service l'obus universel, chargé à l'avant comme un obus percutant et à l'arrière comme un .shrapnell. Mais le projectile n'est pas aussi efficace qu'un projectile adapté à une seule fin. L'artillerie de marine emploie des obus d'acier de gros calibre à parois très épaisse, dits obus de rupture, destinés à perforer les blindages et à éclater à l'intérieur du navire atteint.L'effet est alors analogue à celui que produirait une mine bourrée dans un trou bien obturé : une véritable brèche est ouverte dans le flanc du navire. La marine emploie également des projectiles de calibres divers, à parois plus minces, qui explosent au choc et mitraillent l'équipage et les superstructures.Les torpilles et mines sous-marines sont chargées au coton-poudre comprimé, qu'une amorce de fulminate fait détoner. P. P. LE CINEMA Bâton Me et Drapeau rouge Vous souvenez-vous du flot d'encre que fit couler l'apparition,dans les rues de Bruxelles, du pacifique bâton blanc, manié avec dextérité par nos débonnaires « garde-ville »? Tous les journaux y allèrent cdors de leur écho, sévère ou plaisant, critique ou louangeur, amusant ou doctoral, tandis que les revuistes aiguisaient, affinaient leurs couplets pour célébrer rinnovation importée d'Angleterre. Peu à peu, on s'y habitua, et plus personne ne prit attention aux moulinets compliqués et caballistiques Do celui qui pouvant arrêter les autos, Sait aussi des méchants arrêter les [complots, pour parler —• ou à peu près — comme feu Racine! Mais tout passe, tout casse et tout lasse... et le bâton blanc n'a pas échappé à cette inéluctable loi du Progrès! L'auto trépidante roule toujours à plein moteur... Mais c'est un drapeau rouge qui s'élève, et le véhicule, obéissant, rallentit son allure. Ce n'est rien, ce changement, et pourtant, pour qui sait comprendre, il y a là une mine de réflexions. Les choses ont aussi leur langage. Le blanc, indice de l'innocence, convient au temps calme de la paix. Le rouge, rappelant les flammes, les carnages des champs de bataille, fait songer à la guerre! Reviens-nous donc, petit bâton blanc! Reviens donc nous annoncer que la lutte sanglante a pris fin; qu'il y a eu assez de pleurs, de morts, de souffrances.Nous ne faisions pas assez attention à toi; désormais, nous saurons te rendre la justice qui t'est due! SANS FILM. Notre Souveraine en France , Une feuille a annoncé que la Reine des Belges était malade. C'est là probablement une erreur, car d'après le « Times », la Reine serait arrivée mercredi avec, sa suite en France et aurait été reçue par Las autorités, militaires et civiles dans une ville dont le nom est passe isous silence, après quoi SL ■ serait partie en a.ufcû puur uii<c ucsU-nation inconnue. Le1 journal anglais ne fait aucune allusion à l'état de. santé de la Reine. ECHOS Une offre française aux Belges M.Lutaud, gouverneur-général de l'Algérie, vient d'adresser une proposition au gouvernement français dans le but d'offrir atux agriculteurs belges ruinés par la guerre, des concessions de terre en Algérie. Amersfoort Cette ville, de près de 16,000 habitants, sert, comme, on sait, d'internement à une partie de nos soldats réfugiés en Hollande. L'aménagement du camp d'internement et l'achat des choses nécessaires aux prisonniers ont nécessité une dépense de 1,000,000 de florins. Toujours des secours aux Belges Nous apprenons que plusieurs bateaux américains sont arrivés en Hollande. Ils sont chargés de vivres et d'effets d'habillements destinés a.ux Belges nécessiteux.C'est le Comité central de secours, à Amsterdam, qui s'occupe de régler cette question. L'amiante Il y a quelques années, un inventeur proposa de doubler le blindage des navires de guerre avec de l'amiante. L'amiaiïte est, pairaît-il, doué d'une élasticité telle que, traversé par un projectile, il se referme, aussitôt. De plus, daias l'eau, il « foisonne » jusqu à former une espèce de mastic impénétrable. Enfin, ce qui est plus important encore, il est incombustible. M. Emile Yandervelde a prononcé, dimanche, un grand discours à l'hôtel de ville de Manchester (Angleterre). • Il a engagé très, vivement les jeunes gens belges réfugiés en Angleterre à s'en gager dans 1'a.rmée. Les Belges à Monaco On sait que le prince de Monaco a créé, il y a un an ou deux, un lycée dans sa Nos Cyclistes ett ratmalssaiice Dès le début de la guerre, on a dit les services immenses que. no® carabiniers cyclistes réndar'ent à l'armée. L'ennemi lui-même a rendu hommage à cette troupe d'élite. Notre gravure représente deux cyclistes aetompagnés du chien du régiment qui, lui aussi, participe aux reconnaissances-et démarque l'ennemi. capitate et y a appelé entre autres plusieurs professeurs belges. Ceux-ci viennent de se cotiser au profit de nos compatriotes réfugiés en Hollande et leur ont envoyé un premier versement de 1*70 francs. Ce que souhaitent, les soldats allemands Un commandant de compagnie écrit au « Dusiseldorfor Gener. Anz. » : Il y a quelques jours, j'ai fait mettre par écrit par mes hommes, oe qu'ils désiraient comme cadeau de Noël : des 22-2, il y an a 60 qui demandent du papier cà lettre et des enveloppes ; 40 dema ndent un canif, 35 une lampe de poche, 25 un briquet, 12 une paire.de bretelles, 12 un porte-monnaie, 5 des chemises, 4 des gants, 3 dos eailegcmis, 3 des cigarettes, 2 une pipe, 2 ua miroir avec peigne, 2 un compas. 2 des cigares, 1 des ciseaux, 1 un étui à cigarettes, 1 une camisolle, et le dernier une cai\e de France! Les vieux journaux La charité pendant les temps terribles que nous passons, recherche tous les moyens pour soulager la. misère. Depuis quelque temps, il s'est constitué en Angleterre un comité qui recueille les vieux journaux an profit des familles pauvres. En peu de semaines, le résultat net est mo.nté à 25,000 francs. La Noël (les cnfanf's des réfugiés belges en Angleterre La princesse Alice de Monaco, la comtesse de Kimberley et Mme Aitken ont fondé un comité, qui se propose d'inviter pour la Noël tous les enfants des réfugiés belges au « C'iaridge Hôtel », où on leur distribuera des jouets et des douceurs. > 3< 4 PAGES. — 10 CENTIMES LE NUMERO. — 4 PAGES. DIMANCHE 6 DECEMBRE 1914.

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Cet article est une édition du titre Le belge quotidien: organe national d'informations appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1915.

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