Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 16 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8dd9v/
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JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT \ ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger ' Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< 'essées exclusivement au bureau de poste qui a délivré .'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.C0 TRACÉE ï 125,000 fssr Jour m«arai mo lîlïSS, = PS0 TStsll '• ' annonces"" r »<* ' ' Faits divers et Echos .* Lallgne.fr. 5C0 Nécrologie aco Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETiFLb ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0Q Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Adminis*ration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne YSBACsE : 12:5,00© pas* jour CHRONIQUE SCIENTIFIQUE LE SUCRE ET SON HISÏOi&f « Toute la pharmacie du pauvre » (Proudhon.) Nos a:1 "très vivaient bien sans lui, pourquo ie ferio: ,ous pas de même ? En effet, sa con naissance, pour les Européens, ne se fit qu'ai XlIIe siècle. Jadis on l'employait plutôt comme condiment dans notre pays. Depuis quelque temps surtout, sa rareté nous a fait comprendre sa valeur nutritive. En Belgique, on ne fait pas entrer assez lt sucre dans l'alimentation de l'homme. Nos mé nagères ne connaissent pas suffisamment sa valeur nutritive et nos ouvriers préfèrent, hélas un verre de genièvre à un morceau de sucre, Tout cela parce qu'on ne leur a pas inculqué la réelle valeur de cette substance. Ét puis, si nou; mangions tous du sucre, nos docteurs n'auraiem presque plus de clients ! Le sucre à l'état naturel est très répandu, surtout dans les végétaux. On en rencontre notamment dans la canne à sucre et dans la betterave, d'où on en extrait la plus grande partie de 1s fabrication mondiale. On en trouve aussi dan: le sorgho, le maïs et autres graminées ; dans 1; sève des palmiers, des bouleaux, des érables dans les racines de la carotte, du navet, de 1e patate, de l'asphodèle rameux; dans les melons, les citrouilles, les hâtaignes ; dans les dattes les figuiers d'Inde, les bananes et autres fruit: des tropiques. On en rencontre également dan: les tubercules de la gesse et du souchei domestique ; dans les gousses des légumineuses ; dan: le nectar des fleurs. Au Canada et dans l'Amérique du Nord, on tire le sucre de l'érable pen Chine, du sorgho ; on Hongrie, de la citrouille, et dans l!Asie méridionale, de certains palmiers. On rencontre quatre sortes de sucre : la glucose ou le sucre à fécule ; le sucre liquide de fruits ; le sucre de lait ou lactose et, enfin, le sucre de canne ou saccharose. Le sucre de canne est le plus connu; c'est lui qui, avec le sucre tiré de la betterave, fournil la majeure partie de la consommation mondiale. Il n'a commencé à être connu des Européens qu'au XlIIe siècle. Seulement, il paraît être usité depuis un temps immémorial dans'l'Asie méridionale. Lorsque Alexandre fit son expédition dans l'Inde, les Grecs connurent le sucre. Mais leur commerce ne put s'en procurer que de très minimes quantités. Aussi le regardèrent-ils comme un médicament destiné aux gens riches seulement. Ils l'appelaient « miel de roseau ». « sel indien » ou « saccharon ». C'est de ce dernier mot, dont les Romains firent « saccharum ». qu'est venu le français « sucre ». On retrouve dans toutes les langues la même racine pour désigner cette substance. Pour arriver à la signification primitive, on doit remonter jusqu'au thibétain. Sous l'empire,' le sucre était encore très rare à Rome. Les auteurs latins ne parlent pas de son éclatante blancheur, ce qui laisse supposer que les anciens ignoraient l'art de le raffiner. Plusieurs sinologues pensent que les Chinois étaient, sous ce rapport, plus avancés que le; autres peuples. Il paraîtrait qu'ils savaient, dès la plus haute antiquité, non seulement extraire le sucre et la canne, mais encore l'épurer. Ils lui donnèrent par la cristallisation la forme et la consistance d'un sel. Les Arabes eux-mêmés connurent le sucre raffiné bien avant les Européens. Ceux-ci ne le connurent que dans les premières années du XlIIe siècle, à l'époque des premières-croisades ou un peu avant. Les compagnons de Godefroid de Bouillon, lôrs de la première croisade (1099), furent les premiers d'entre les Belges à qui furent révélées les propriétés de la canne à sucre. Il paraîtrait que c'est à l'instar des enfants musulmans qu'ils en usèrent. Ils cassaient la tige de la canne, mordillaient dessus, la suçaient, comme les enfants de nos jours font avec un sucre d'orge. Les Européens usèrent encore du sucre en Syrie. Seulement, ils ne songèrent pas à transplanter la plante dans leur pays. Ils la considéraient comme un de ces végétaux propres aux pays chauds et qu'il est difficile d'acclimater. Us n'en essayèrent même pas l'acclimatation. Ils croyaient que cette plante, dont le «suc était plus doux que le miel», disaient-ils, était une production que le Ciel avait réservée à l'Orient, terre promise qui avait donné naissance à lésus-Christ. D'après Pancérole, le raffinage du sucre fut imaginé vers 1471, par un industriel vénitien. Son assertion est contredite par des textes antérieurs. Sous le nom de sucre blanc, il est question du sucre raffiné dans un titre dauphinois de l'an 1333. Dans une ordonnance du roi Jean, datée de 1353, il en est également question sous le nom de cafetin. Tous les procédés de cristallisation et d'épuration sont décrits dans un ouvrage traduit de l'anglais, par un moine au-gustin, en 1372, sur l'ordre de Charles V. La plus grande partie du sucre venait alors de l'Inde par la voie d'Alexandrie. On en tirait des quantités assez importantes des îles de Rhodes, de Chypre et de Candie où les Arabes- avaient acclimaté la canne au Xe siècle. En Italie méridionale et en Sicile, cette plante fut importée au milieu du XIle siècle seulement. Les Arabes en introduisirent également la culture en Espagne, dans quelques parties de l'Andalousie et du royaume de Grenade. On la cultivait plutôt comme plante curieuse que comme plante usuelle. Les médecins arabes usaient de la canne à sucre dans eur traitement des maladies. Charles Romey, dans son « Histoire d'Espagne », prétend qu'elle était inscrite dans leurs codex pharmaceutiques.En 1230, sous le règne de Frédéric II, elle fut seulement connue en Europe, soit 130 ans plus tard que la première croisade. Vers 1420, dom Henri, régent de Portugal, fit prendre en Sicile des pieds de cannes à sucre et les transplanta dans l'île de Madère. La culture v réussit admirablement. Du XlIIe au XVe siècle, les Espagnols avaient des relations tellement intimes ;avec la Sicile, que la maison d'Aragon y devint souveraine. De là, les Espagnols apprirent l'art d'extraire le sucre. Au XVIe siècle, ils dotèrent les Canaries de cette précieuse culture. Ils naturalisèrent également la canne à sucre dans l'Andalousie et dans les royaumes de Valence et de Murcie. On essaya également de l'introduire en Italie, en Provence et en Languedoc, mais ces expériences restèrent sans succès. Enfin, Pierre d'Arança, apporta en 1506, le même végétal à Hispaniola, la moderne Haïti. Douze :ans après, la culture de cette plante s'était tellement multipliée dans l'île, que celle-ci comptait 28 sucreries. Les procédés d'extraction y avaient été appliqués pour la première fois par Michel Ballestro et Gonzalès de Velosa. A partir du' moyen âge jusqu.'au règne de Henri IV, le sucre était encore si rare en France et en Belgique',* qu'on le~Vendait a l'once chez les apothicaires.''' Au Brésil, la culture de la canne à sucre, acclimatée au XVe siècle, prit une si grande importance, que ce pays dut exporter une partie de sa production au XVIe siècle. C'est aussi vers cette époque que les plantations $3es possessions .françaises et anglaises de la mer des Antilles —"prospérèrent également et qu'elles purent exporter. En 1745, leur exportation était évaluée à 125 millions de kilos de sucre. Dans la première moitié du XVIIe siècle, ce produit n'arrivait plus sur les marchés belges et français, d'Alexandrie et des îles de la Méditerranée, mais de Madère et des Canaries. Les Hollandais, qui s'étaient emparés des établissements portugais des Indes, en fournirent également aux marchés européens. Ce sucre était désigné dans le commerce sous le nom de « sucre [de palme ». Cela provenait de ce que les pains de sucre étaient enveloppés dans de* feuilles de palmiers. ' Les Anglais commencèrent à cultiver la canne à sucre à la Barbade, en 1643. Les Français les imitèrent à la Saint-Christophe en 1044 et à la Guadeloupe en 1648. A cette époque,^ le sucre I colonial arrivait brut sur les marchés euro-l péens. On le raffinait donc en Europe. Amsterdam fut la première ville qui possédât des raffineries. En effet, dès 1050, elle c:i comptait déjà plusieurs. Hambourg, Dresde et quelques autres grandes villes de l'Allemagne, en eurent également quelques années plus tard. La France ne les connut qu'au commencement du XVIIIe i siècle. Entre 1G50 et 1630, les Anglais dépouillèrent. : les Hollandais du commerce-du sucre. Dès 1660, : leurt navires approvisionnaient toutes les. provinces du Nord de ia France et la Belgique. A la même époque, le sucre d'Amérique arrivait en si grande abondance, qu'il suffisait à une grande partie de la consommation de l'Europe.En 1695, les colonies françaises des Antilles se trouvèrent en état de fournir le marché français. L'usage du sucre déviai un peu général au commencement du XVIIIe siècle seulement. Ses progrès ne furent un peu rapides qu'une cinquantaine données plus tard. En France, par exemple, la consommation du sucre en 1700 ne dépassait pas un million de kilos. L'extraction du sucre qui jusqu'alors s'était faite à l'aide de la canne à sucre, se fit égale-; ment à l'aide de la betterave. La cause en est 1 -surtout au blocus continental décrété par l'Angleterre lors de ses guerres contre Napoléon 1er. La présence du sucre dans la betterave paraît avoir été signalée, pour la première fois, vers ' 1605, par l'agronome français Olivier de Serres. Marggraf, illustre chimiste allemand, découvrit la présence du sucre dans différentes racines et principalement dans la betterave. Il se livra à clés expériences suivies à ce sujet. Le sucre des colonies était alors à trop bas prix pour que l'extraction du sucre indigène pûc constituer une industrie viable. Les travaux du savant allemand Achard, entrepris vingt-cinq ans plus tard, sous la protection de Frédéric II, n'eurent pas un meilleur succès et cela pour le même motif. Cependant il était parvenu à des résultats du plus haut intérêt. En 1796, il établit la première fabrique de sucre de betterave à Cunerm, en Silé-sie. En 1799, il présenta au roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, des échantillons de pains de sucre indigène. Il fallait des circonstances qui fissent renchérir le sucre des colonies, pour que l'extraction du sucre indigène pût prendre rang dans l'industrie. Aussi, les quelques fabriques chômèrent-elles pendant une dizaine d'années. Les circonstances nécessaires au renchérissement du sucre colonial se trouvèrent réalisées au delà de toutes prévisions, lors de la Révolution française et sous l'Empire. Far l'effet de la supériorité de l'Angleterre sur toutes les mers du globe, elle décréta le « blocus continental », conséquence de la guerre franco-anglaise. Le sucre colonial n'arrivant plus en Europe, on songea à le remplacer par celui de betterave. En 1810, le gouvernement impérial fit répéter les expériences d'Acharel. Le sucre extrait revenait à 1 fr. 80 le kilo; de plus, il avait un mauvais goût. En 181JM812, le gouvernement français ordonna la culture de 100,000 arpents de terre destinés à la culture de la betterave. Il -ar-corda en outre au ministre de l'agriculture un ; million de francs de subside pour l'exploitation de la dite culture. II exonéra pendant quatre ans de tous droits et impôts les fabriques de sucre indigène. Il institua des écoles de chimie et des fabriques de sucre. ^FU^uier. en M12, découvrit le pcuv.-ir dé<Hjlo rant du charbon d'os calcinés en un vase clos. A la même date, Benjamin Delesscrt trouva un procédé qui rendit le sucre de betterave aussi beau que le sucre colonial. Oueloue temps après, Vilmorin était parvenu à créer, par la sélection, une sorte de betterave biar.cbe se rapprochant du type de la betterave de Silésie. Toutes ces découvertes s'appliquèrent avec succès à la nouvelle industrie sucrière. La chute de l'Empire de Napoléon 1er vint arrêter ce mouvement. La plupart des fabriques qui s'étaient montées ne tardèrent pas à péricliter. Toutefois, quelques-unes survécurent. Elles purent soutenir la lutte avec le sucre de canne, grâce à la protection excessive que les colons parvinrent à obtenir pour leur sucre, de la part du gouvernement de la Restauration. Petit à petit, les fabriques de sucre indigène se rouvrirent. En 1829. on en comptait près de 100 en France. Elles produisaient au total 5 millions de kilos. En 1832, cette production était doublée et en 1836 elle était décuplée. Vers 1830, le sucre indigène menaça à son tour d'une ruine prochaine le sucre des colonies. Cela était dû aux progrès de la chimie qui avait modifié l'art d'extraire le sucre. Dans les colonies, la fabrication n'avait pas cessé de se faire selon l'ancienne routine. La France tenait alors le premier rang dans l'art d'extraire le sucre indigène. L'Allemagne, d'où venait l'invention, était restée stationnaire. De 1832 à 1830, on s'y mit à appliquer les procédés français et les fabriques de Silésie recommencèrent à prospérer. En 1837, la France comptait 436 fabriques. La loi du 18 juillet 1837 frappant le sucre indigène d'un impôt de 15 fr. aux 100 kilos, en fit disparaître 166. La production de ce pays dépassait 61 millions de kilos par an en 1850 et 123 millions en 1858. Aujourd'hui, la fabrication du sucre mdigene constitue une industrie florissante en Belgique, en France et en Allemagne. Dans ce dernier pays, les sucreries se trouvent principalement en Silésie. En France, elles se trouvent dans les départements du Nord, de l'Aisne, de la Somme, de l'Oise et du Pas-de-Calais. En Belgique, on en rencontre surtout aux environs de Tirlernont, Bruxelles, Saint-Trond, Hasselt, Liège, Huy, Namur et Anvers. En Belgique, le sucre brut de betteraves paye un droit d'entrée de 20 fr. aux 100 kilos, plus une taxe de 5 fr. 50 aux lOOkilos. Il y a éventuellement un droit spécial selon l'origine du sucre importé. Avant la guerre, la consommation du sucre se faisait chaque jour de plus en plus grande. C'est que l'homme sent combien cette denrée est nutritive. En Angleterre, la consommation par tête et par an était d'environ 15 kilos en 1859, et celle d'un Belge à la même éneoue près de 4 kilos. En 1905. la consommation d'un Anglais était de 45 kilos et celle d'un Belge de 12 kilos, soit donc le triple sur un demi-siècle de temps. On sait que stupidement le gouvernement bel'g-e faisait payer par les contribuables belges les fameuses primes de ristourne qu'il versait aux richissimes raffineurs, afin de leur permettre de vendre aux Anglais notre sucre de betterave beaucoup meilleur marché qu'ils ne le faisaient pavr aux Belges. (Il n'y a que quelques années que ce scandaleux privilège est aboli. N.d.l.R.) En 1905, la consommation mondiale était de 10,400,000 tonnes. A cette même époque, les sucreries belges occupaient plus de 112,000 ouvriers et leur production annuelle dépassait 326,000 tonnes. Nos exportations de sucre brut de betteraves dépassait 130,031 tonnes par an. C'était surtout vers la Hollande, l'Angleterre et le Danemark que nous exportions. Voici, en tonnes, les exportations que nous avons faites : En 1906 En 1907 En 1908 Exportation totale 124,000 101,000 80,000 Sucres raffinés : Candi (1) 11,000 8,000 7,000 En pains et morceaux (2) 30,000 28,000 24,000 Cassonade et vergeoise — —» 1,000 Poudre blanche de fabrique (3) — — 19,000 Glucose — — 2 (1) Vers l'Angleterre et la Chine. (2) 16,000 tonnes en Angleterre; 3000 au Maroc; 3000 en Perse; 1000 en Turquie. (3) 14Q0 tnûnes gjj Autdç.terre.; 3000. en H.oJ- L lande, i Et nous importions, en 1908, 6000 tonnes i sucre, brut de cannes, venant : de France, 201 tonnes; des Indes néerlandaises, 2000 tonne d'Angleterre, 1000 tonnes ; le reste des pays ex tiques. De plus, le sucre est très nutritif. Il ne d mande pas une assimilation lente et laborieus Non, puisqu'il est par lui-même le suc que not estomac digère. Il y a quelque dizaine d'années, on fit, l'aide du sucre, des essais aux grandes manœ vres et dans les casernes allemandes. Pcnda les marches et les manœuvres on donnait du s cre aux uns et pas aux autres. Le résultat f oue les premiers, même sans entraînemer étaient toujours frais et dispos et que les s conds étaient abattus. Hervé R.. LU GUERRE Communiqué.<? Officiais ALLEMANDS BERLIN, 15 juillet. — Officiel : Théâtra tie ia guerre à l'Ou;st Croups S'armsas du prinoa héritier- Rupprsc!"-Au sui-c-.iest d'Y près, l'ennemi a alïaqxé hi matin, après une vigoureuse f réparation par l'a tiller'.e, et s'est introduit sur feu d'étendue dm notre terrain de combat. Sur les deux rives de Lys, toute la journée, activité d'artillerie. El s'est ranimée de même, dans la soirée, sur le res du front. Croupe d'armés tîu Kranprln» aîlsvrand. Entre l'Aisne et la Murne, l'activité de comb est restée vive. Engagements locaux d'infanter au sud de St-Pierre-Aigle et dans le fonds Sam res. Le lieutenant Loevrenhardt a remporté sa Si victoire aérienne. BERLIN, 15 juillet. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts de combat. La guerre sduî-rsariBO, BERLIN, 15 juillet. -— Officiel: Dais la zone de barrage autour de V Angle 1er r 16,800 ton -es de jauge brute ont été coulées f: l'activité de nos sous-mur.is. AUTRICHIEN VIENNE, H juillet. — Officiel: Entre le lac de Garde et l'Adtge duel d'art', lerie très animé. A.i front dis mont ignés vémliet nés l'activité combaltive a augmenté d'intensn. Hier, nos troupes de couverture ont refoulé di détachements ennemis de reconnaissance sur i Sasso Rosso. Ce matin des bataillons italiens ot vainement et tiqué au sud-est d'Asiago et au not du Morte di Val Relia. Le combat sur le versa} occidental termine en notre faveur. En Albanie l'es adversaires prennent feu à pe contact avec notre nouvelle ligne de résista tic :Jans la vallée de Devoli nous avons repoussé u escadron français. BULSAES SOFIA, 12 juillet. — Officiel: Front de I&âcédome ; Entre les lacs d'Ochrid.a et dé Prespa, v.ai avons dispersé par notre feu un détachement frai çais de r, r , ce -t. Au sud d.'Ht:ma, et à l'est du Varitar, viole; duel Q.'ar iiieri?. Dans le voisinage de V embouchure de la Sir ci ma, la canonnade ennemie a été plus vive par n termitlence. Des aviateurs ennemis ont jeté dt bombes sur le village de Subackkuy à l'est de Se, tes, où plus.eurs femmes et enfants parmi la pi pulalion ont été tués et blesses. FRANÇAIS PARIS, H juillet. — Officiel, 3 h., p. m. : Au nord de Mo.itdidier actions d'artillerie loci les, notamment dans les régions du bois Sénéca de Canligjgy et dans les secteurs de Gournay-su> Aronde. En Champagne nos reconnaissances ot exécuté plusieurs coups de main qui nous ot permis de ramener des prisonniers. Nuit calm sur le reste du front. PARIS, H juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Journée marquée par une activité intermittent de l'artillerie, notamment dans la région de Coi cy. Pas d'action d'infanterie. ITALIEN ROME, 13 juillet. — Officiel: D'importants détachements ennemis, avançat en échiquier, ont attaqué hier après-midi ne positions établies près de Comone (versants mér. dionaux du Sasso Rosso); ils ont été repoussés t poursuivis jusque dans leurs tranchées de dcyai par nos troupes. Un grand nombre d'ennemis sot; restés sur le terrain; en outre, nous avons fait fi prisonniers, dont 2 officiers, et pris 4 mitrailler ses. Sur le reste du front, opérations peu importai; tes. Près du Pasub'io, canonnade réciproque plu violente entre la vallée de la Frensela et la va, lée de la Brenta. Nous avons dispersé des écla, reurs ennemis. Malgré le mauvais temps, grande activité at tienne durant la journée. Dix avions ennemi ont été descendus. Le lieutenant-aviateur Silvi Scaroni a remporté sa vingtième victoire aérienne ANGLAIS LONDRES, 13 juillet. — Officiel: Des tro ;pes anglaises et australiennes ont ext cuté une heureuse opération dans les environs d Vieux-Berqui : et de Merrïs; elles ont fait 96 pn sonniers et pris quelques mitrailleuses. Au cours d'une attaque prononcée au nord-ei d'Hamel, noys avons fait 2i prisonniers. Au nord-est de Me ter en, une attaque ennemie échoué. — ■ ■ ■ — — DERNIERES DEPECHES Les combats à l'Ouest. Berlin, 14 juillet. —■ En Flandre, l'activit combattive s'est ravivée temporairement. De poussées de reconnaissance ennemies ont été re poussées au nord de Nieuport, au nord et l'ouest de Voormezeele. Une attaque ennemie ; laquelle nous nous attendions, au sud du c?.na de Passchendaele, a été interceptée dès les pre mières lignes et l'adversaire a été repoussé a: cours d'un violent corps-à-corps. Sur la côie e dans la région du Kemmel, le feu renforcé d'ar tillerie a perduré également la nuit. L'adver saire, qui avait pénétré durant la nuit du 1 juillet entre Beaumont et Hamel, fut aussitô repoussé. Au cours des combats signalés hie près, de Castel, nous avons fait des prisonniers Dans le secteur septentrional, le feu d'artillerie a augmente d'intensité Durant la nuit du 1 juillet, de forts détachements ennemis ont ét repoussés en contre-attaque près de St-Maur.De attaques ennemies ont été "également repoussée à l'ouest de Montdidier et au nord-ouest d' Courcelles. Après une préparation d'artillerie et de lance-mines, qui dura plusieurs heures une attaque de reconnaissance fut repoussée hie soir à l'ouest de Suippes, en partie devant no obstacles et en partie en contre-attaque, en gar dant des prisonniers. Des aviateurs anglais on de nouveau lancé des bombes sur Bruges,en càu sant des victimes parmi la population et en eau sant des dégâts considérables aux édifices. La pénurja d'honnnes de l'Entente Londres, 15 juillet. — Lloyd George a reç mardi les chefs des divers partis, à l'exceptio Ju parti irlaneîais et de la gauche du parti ©i 9 îe vrier et leur a fait l'importante déclaration sui- )0 vante : « L'Angleterre devra compléter encore s; davantage son armée, si elle veut gagner la 0- guerre en 1918 ». On déménage... g_ Milan, 15 juillet. — De Paris au «Secolon: Les re archives secrètes de la République ont été transférées de Bourges à Lyon. à OoGnecord cuant aux buts cîo Kinrre en Franco Paris, 15 juillet. — On dit que des diver-gences de vue sérieuses se seraient manifestées entre le gouvernement et la commission parle-' .mentaire, au suiet des buts de guerre Ce dés-accord se serait considérablement aggravé au 2" cours de la dernière séance de la Chambre. Situation criiiQue dss Japonais en Ëîàéri3 Copenhague, 14 juillet. — On mande de Hel-singfors : Les troupes ds Soviets ont battu par-tout les contre-révolutionnaires et les Tchécoslovaques. Les troupes japonaises et chinoises sont découragées L'amiral Kato a demandé des 'rentorts pou: la Sibérie. La "Question boige Hambourg, 13 juillet. — Du «Hamburger Kor-rcspo.idént», au suiei du gage constitué par la Belgique: « On n'a toujours pas solutionné cet-! te question de savoir comment réaliser la ga-*r rantie que la Belgique .ne jouerait plus, dans r- l'avenir, le rôle qu'elle a eu dans la guerre ac is tuellc. Le point capital semble être celui de dé-'.a terminer sous quelle forme d'Etat ce pays exis-'■e te,ra lors de la paix, si elle sera unifiée comme te précédemment, ou bien constituée de deux moitiés, une flamande et une wallonne, plus ou moins rattachées entre elles. La manifestation du Raad van Vlaanderen a, comme .on le sait, augmenté fortement cette dernière probabilité, '? ou du moins possibilité. En tout cas, il faudra, une fois pot'.r toutes, admettre ou'il est bien plus important pour l'Allemagne de procéder com->e me avec les Etats frontières de Russie, c'est-à-dire qu'un changement de frontières^ source future d'inconvénients, ne vaudrait pis un arrangement avec le gouvernement belge futur, une convention à laquelle on pourrait se fier dans un sens absolu et qui garantirait l'Allemagne d'une façon non équivoque contre toute éventualité de surprise ou acte militaire mal-îr veillant On pourrait, par exemple, envisager le projet d'une convention militaire, toujours d'après le modèle d% ce qui s'est conclu à l'Est, et accordant aux Allemands le droit d'occupation dans l'éventualité d'une tension politique. I. Budapest, 14 juillet. -— Les déclarations d i t. Chancelier relativement à la Belgique ont gé-», péralement donné satisfaction à la" presse hon-groise. La grande majorité des journaux esci-e ment que le sort de la Belgique, par conse-it, ;,ueï)t la paix, dépend de l'Entente et avant tout j de l'Angleterre; ils trouvent bien compréher.-sible que l'Allemagne, en présence de l'attitude menaçante dos Alliés, ne consente pas à quit-u ter la Belgique sans conditions. ?. La «Pester Llovds', entre autres, dit que l'Al-n le magne cl'°i' évidemment se préserver contre le cas où la Belgique deviendrait une tète de pont pour l'Angleterre sur le continent." et qu'elle doit aussi réclamer l'intégiité ...de so i territoire ainsi ^ erre la liberfé de mouvements et la sauvegarde ' -s intérêts éc-onomiques de" la natio î allemande C'est" pour cet objectif que la Belgique sert ! s tout simplement de gage qui sera irstantanc- 1- ment restitué par l'Aiieœagns quand les négociations s '.iront f?vi'r;,hlt"' iV-vti- il a i r. ; -, • r it .que* nulle part dans ie monde, il re p-ut y avoir ds doute quant à la Belgique, «près les paroles t, du chancelier et que si lT.ntente a véritable-i. ment une loyale aspiration à la paix, c'est le .j moment de la manifester. Le «Pesti Hirlapa dit que les déclarations du >- chancelier établissent oue le sort de la Belgique est entre les mains des ennemis de l'Allemagne; il conviendrait-, dit-il, que le gouvernement britannique se prononçât aussi ouvertement au sujet des colonies allemandes, ainsi que d-5 la presqu'île de Murman, des îles de la mer E '-ée, de Salonique et de Calais, que le chancelier allemand vient de le faire au suiet de la Belgique. it \t Ewénemïnts militaires de ia seir.aina clôturée e eu 11 juillet. Au front Ouest, l'ennemi, peu rassuré, tâtait les lignes allemandes; depuis la Flandre jus-e qu'à Reims ; au 5 juillet, échec de ses assauts à Langemarck et contre le secteur de Gbgnon_; le lendemain 6, gros contingents franco-américains refoulés après d'âpres combats ; le 7, mêmes insuccès à Merris, au sud de la Lys, contre le secteur de Clignon et au sud-ouest de Reims ; le 8. attaques par.telles au sud du ca-"t nal de La Bassce ainsi qu'à ia rive septentrio-,s nale de la Somme, toujours repoussés, de mê-me que les attaques françaises des 8 et 9 au sud-'t ouest de Novon, qui aboutirent pour les Fran-' çais à la perte de deux fermes et d'éléments de '■l leurs tranchées; le 10. par contre, un poste al-6 lemand était refoulé contre le fond de Savières, par une attaque déclanchée de la forêt do Vt' lers-Cotterets. " Au front italien, combats incessants et succès minimes de l'ennemi, dans le delta du Pia-f ve, où, le 5 juillet, "les Austro-Hongrois repre-liaient leur position de la rive orientale, au bras " supérieur du fleuve: dans les montagnes, combats Er/Tnés, refoulement d'attaques italiennes après parfois jusqu'à six et sept tentatives de s celles-ci. 0 En Albanie, le 8 juillet, combats actifs à Bera, par les forts contingents italiens qui. la \ cille, s'étaient avancés su' la Voiusa moyenne et inférieure, et étaient assistés d<^ troup's ff.in-çai:es; transfert du front de bataille sud-alba-nais au-delà de la ligne Bera-Fieri, et cessa- e tion du contact avec l'ennemi. En Macédoine, initiative remarquable des troupes bulgares, opérant de bonnes reconnaisances £ et ramenant des prisonniers. En Palestine, reconnaissances de l'ennemi dans « le secteur du littoral ; recrudescence de l'activité des aviateurs. Rien de notable aux autres fronts. La rruerre sous-marine. Berlin, 15 juillet. — Il y a eu un combat, le 16 mai, à la côte septentrionale d'Ecosse, à courte distance et par une tempête* entre un sous-marin allemand et un voilier qui, dès les 3 premiers coups, avait riposté au feu ; sur quoi s le scus-marin avait fait volte-face et s'était écar-- té, afin de disposer d'une elistance plus favora-à ble au tir; seulement, alors qu'il virait, il fut i- subitement pris par les vagues, qui en balayè- 1 rent le chef canonnier ainsi qu'un quartier-maître. La mer étant trop houleuse, il s'écoula en- 1 core cinej minutes avant d'opérer le virement du t sous-marin et son retour au lieu de l'accident. Le premier matelot Gôhrke, bien que gêné par son costume en cuir, sauta par-dessus bord et 3 finit par ramener le chef de tir d'une distance t el'environ 50 mètres, où ses forces l'abandon-r liaient ; tous deux furent repêchés au moyen d'une bouée et d'une corde. Le chef canonnier î était évanoui, mais il reprit ses sens au bout de \ quelque temps. Bref, le premier matelot Gôhrke 5 a sauvé la vie à son supérieur, tout en s'expo-3 sant lui-même à la noyade, et on a ici un exem-3 pie de l'esprit admirable dont les équipages de î sous-marins allemands sont animés, n'en dé-î plaise aux Anglais et à leurs ministres, avec , leur rengaine prétendant au moral toujours en r baisse, à la discipline de plus en plus défec-3 tueuse à bord des dits sous-marins. ' Les échanges de prisonniers de guerre frfinoo-aîiemantfs Berlin, 14 juillet. — On mande de La Haye que les négociations entre l'Allemagne et l'Angleterre peuvent être considérées comme terminées. Elles ont abouti à un résultat satisfaisant il et les délégués prendront probablement congé □ aujourd'hui. La notification de l'accord aura --i lieu aussitôt Que nossihle, de façon que l'échan ge dv,s prisonniers pourra commencer les semais nés prochaines. De la « Gazette des Ardsnnes »: Comme suite à l'accord récemment intervenu entre la i raoce et 1 Allemagne, il a été décidé que les fc-rmalites d'échange des prisonniers de guer-[e s effectua raient à Annecy- c'est ce qu'annonce le « -Bulletin de 1 office d'information des œuvres de secours aux prisonniers ». Chaque semaine, deux convois de 750 prisonniers français arriveront à Annecy. On a désigné fixante officiers pour procéder aux formalités d échangé. La défsnse de Paris. Zurich, 16 juillet. — Le « Petit Journal » annonce que le prefet de la Seine a ordonné de , tranchees-abris dans toute la péri-nheue de la capitale. On commencera ce travail clans le courant de cette semaine. Le procès MaSyy Berne, 14 juillet. _ D'après le «Temps», une .not-on sera probablement adoptée lors de la c.,r,CepP- n~ d'J ,S=-;at- le juillet, propo- o-nhri a£Ur?.emfnt- c!u prc!«s Malvy jusqu'en o,tobre 43 témoins sont cités par l'accusation. i„;s débats occuperont probablement 20 séances, c est pourquoi le Sc'nat siégera deux fois Par jour : le matin et l'après-midi. Le nonce du Pape à Lisbonne. Rome 14 juillet (ag. Stefani). — L' «Osser-vataie Romano» annonce que Mgr Locatelli le ™"ce da Bruxelles qui vient d'avoir son chan-gement pour Lisbonne, n'entrera qu'ultérieure-,' f; ,,c fonctions; entretemps ce serait Alo«=i A qT' ?orcU?alVse chargerait des de- ' o^rs clu charge du Saint-Siège. Violence d^s Américains Du «Nieuive Amsterdamer» : Les Etats-Unis en toutes choses, imitent "l'Angleterre en l'exa-gerant ; il ne faut donc pas s'étonner que leurs mesures contre les pacifistes et les révolution-' naires aient un caractère encore plus cruel et - ' ,m°lns ,?ue toute autre nation. es ,a combattre 1 Allemagne au nom de IhnTlL133;'0?, etTJde l'humanité; car ce n'es? que dant > atjrlie R.ussw 011 trouverait le pentes ™ qm se- pr,s-se en, fait do méchance-eu Arnerique, ou même Jes autorités ajris- vriVrpenr ,^I0n /!u. droit envers la classe ouvrière. Les Etats-Unis ont emprunté à l'Europe le régime du capital, des affaires ; les vieille! traditions défectueuses, en v ajoutant des pS bondJ cLes,fi,V? !a jf1 <?u Ivnch. la chasse furi-V?nt IVmTi ■° !f.rs' 1 arrivisme qui ne recule devant 1 emploi d aucun moyen; le tout basé sur jv- règne eu vouloir arbitraire et de la brutalité-pSr0lfR5s ^ individus à finances ne font cmV l'exploiter avec un égoïsme extra-' } nous paient temps en temps rapports sur ce règne de la terrorisation ;' nrdon j?cs l3.1.11® récents, à titre d'exemple, nous ap-P.e ,d qu il v a un an. l'un des chefs de l'orga-1 msme ouvrier «Industrial Workors of the World» ow setan prononcé contre la guerre, a été tout incarc'é-é " F f vniY-' i* nuit 4>3 son domicile et *acarce.e. Et \01la le genre de civilisation dont I Amérique s'attribue le mérite. Ij'ëtatisme aux Etats-Unis. 'IG- — --c gouvernement! - ;p. a repris officiellement tout le com- "^Porîation des bois venant d'Argenté ne, de 1 Uruguay et de l'Afrique du Sud. LES* EVENEMENTS EN RUSSIE Arrestation des assassins de von Mirbaoh. L agence télégraphique «Exchange Tele* graph» annonce que les assassins du comte Mir-bacli ont ete arrêtés. La lutta des êavists contre les réactionnaires. ,' On mande de Moscou: La garde blanche qui avait occupe la ville de Jaroslav/, en a été enassee, d'après une communiction du commis- Vuerre et elle a dû se repHer suf ® partie de la garde s'est retires sur Rjdnisk, ou elle cherche à créer de l'agitation. Des mesures ont immédiatement été or- Çuaîlt aux tchéco-slovaques, qui sont c-uab.is le long du Volga, les troupes des Soviets 7 "rr une sévère défaite et ont occupé /ysrans, Pougens et Stavropol. Les gardes b-ancs et les tchéco-slovaques fuient en déroute 1,ai!e orientaîe de !sur front, i tchéco-slovaques se sont retirés devant les torces des Soviets, qui ont occupé Tchéliabinsk. Troupes américaines à la côte de Murman. 11 juillet. _ D'après les journaux, troupes américaines auraient occupé de grands tronçons septentrionaux de la voie fer-ree m Murman, y compris Kem, et s'efforce-raient d avancer jusqu'à la station de Sowocki II paraîtrait, en outre, que les Soviets, en présence de 1 interruption de la voie de Wologda rilfnf a •ai?3T\fqus du manque de troupes, auraient quitte Ufe pour se retirer sur Birsk. Los opérations de l Entente à !a cête da Murman Berlin, 14 juillet — On mande de Norvège a la «Gazette de Voss» : D'après des nouvelles parvenues ^d Alexandrowsk, le général Ki°gel est nomme commandant des forces de combat alliees opérant a la côte de Murman. Trois nou-' veaux transporteurs anglais sont arrivés à Aie-' xanc.rowsk, ayant à bord 2 régiments de la territoriale, plusieurs escadrons et 6 batteries de ' campagne. La tgîe dî Sswinkoff mise à prix Berlin, 14 juillet. — Le journal de Stockholm annonce que Sawinkoff est parti quelques jours avant I assassinat du comte Mirbacn, pour Volog- ■ da, en compagnie de l'ambassadeur français M ouïe n s. Une grosse somme est promise à celui qui le capturera. A la voilie d'une guerre russo-anglaise Berlin, 15 juillet. — De Vienne au «Lokal Anzeigeri : Les journaux de Moscou déclarent que les agissements de l'Angleterre ont pour but ^e frapper un coup sérieux contre la Russie ré-volutionnaire. On est généralement d'avis qu'on se trouve à la veille d'une guerre russo-anglaise ; de son côté, le gouvernement des Soviets prend toutes les mesures pour se mettre à l'abri de surprises. La «Novva Westchernaja Tschass» dont les relations avec l'ambassade anglaise sont notoires, parle du pessimisme extrême qui règne dans le? milieux diplomatiques à Pétrograd. On dit qu'il faut attribuer une grande importance aux bruits d'après lesquels la rupture des relations diplo matiques entre la Russie et l'Entente ou tout au moins avec l'Angleterre seraient imminentes. Le sort des Romanov.'. Stockholm, 10 juillet. — Le « Nowaja Wiedo-mosti » de St-Pétersbourg publie une lettre du Tsar, démentant les bruits d'assassinat qui ont couru. A la vérité, on essaya de tuer la famille impériale, mais tous ses membres ont pu échapper à la mort. Le Tsar écrit: Nous manquons de livres, notre correspondance est sévèrement censurée, on ne nous permet que la langue russe.Au moment où nous quittions Ekaterinabourg, une troupe de bandits a essayé de nous faire violence. Alexandre est très malade. Ce n'est que grâce à la présence d'esprit du commissaire Tako-wiow et à sa prévoyance oue nous vivons encore. On garde le secret sur l'endroit d'où cette lettre a été écrite. D'après des nouvelles d'autre source, l'ex-tsarine songe à entrer comme religieuse dans un couvent. M. Kvenski et le « Temps ». Zurich, 16 juillet.— M. Kerenski protesfe dans une lettre ouverte au « Temps » contre les attaques dont il est l'objet de la part de ce ' feuille, qui lui reproche de ne se mettre en rap port qu'avec les milieux socialistes et de fuir F . cercles bourgeois. En réponse à ces imputation Kerenski assure qu'il n'est pas venu en Angle , KlardE ta Juillet 1910. - 1S69 DIX CENTIMES iards 13 JjîiSei Ofi 3. " Ï35Q \ :s

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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