Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 16 Novembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vt1gh9d51k/
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4ms ânnêe. - N° 1125 - Ed. B f . =r-~~r-rr--r°s DIX CENTIMES Vendredi 16 Novembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Lw abonoaiaeiits sont re^us exclusivement pur tous les BUREAUX' DE' POSTES, Les réclamations concernant lias abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS t 3 mois : 2 mois ' 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s.125,000 par jour Le Bruxellois JOURHAIv Q U O 1X> I JB> ^ ANT ANNONCES Faits divers et Echos 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales « « , 2.00 Annonces financières ..... , 2C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne, 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Réduction, Administration, Publicité", Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TiifêJlCàE : 125,000 par Jour QUELQUES QUESTIONS Parmi lea principes proelaimés par- PEtrfea-ffce dès le- début do la guerre comme des buts générants, la dânocttktiaaiioo. occupait une d*s premières place®. C'était une condition sine qin non de la conclusion de La. paix, incluse Idiama la. formule — libération ot protection des (petites nations. Sa®s cesse lea gcravCraSments français et angles déclaraient qu'ils nO pourront discuter de la paix qu'avec une Allemagne «lênuoiaEaîiqu'et erts pairiementairo. Récemment Encore, Wilsen, dans sa note-réponse an. Papa, a répété le même désir. A la Oliambre des communes, Le 7 courant, au cours des débats concernant les. emprunts, BaJfcmr répondait à l'int.erpellateua: Lee Smibh que le®, amis, de la paix veulent continuer la, guerre, jusqu'à ce que tous feia pays soient démocratisés. Or,, ce principe ne visait que l'Allemagne pour laquelle au «xige sinon une révolution politique semblable à celle qui a oul.eve.rso la Russie', au moins uai tournant sensible vers un. large parlementarisme. La réponse du. peuple allemand par ses représentante, fut claire et natte ; « il me permettra jamais et à personne de se mêler des affaires intérieures du pays ». Ramsay Maedc-nald a fait remarquer, à ce propos, que riesi ne pourrait plus fortement unir Te peuple allemand contre ses ennemis extérieurs que la pensés d'être aon.tr aints par ces derniers à une forme de gouvernement imposée par PEinfente. D'ans la vie ordinaire il est courant que La législateur est le- premier a suivre «t à estimer le» lois proclamées par Lui-même. Il; devrait en Être de même de. îa part de l'Entente. En propageant l'ardre de la démocratisation pour l'Allemagne et. ses alliés, L'Entante «jurait <Sû décider tous se» membres à réaliser chez eux-mêmes ce noble princip». On. a vu quel grand pa» ver» la dÊKOcratie a lait l' Alitemagne pendant sa dernière crise md-aintérieLlev L'importance de l'a. nomination du nouveau ch.an.-ae lier et de ses cwUègwa est énorme et doit être appréciée par les Allemands comme par leurs ennemis. Ainsi, l'Allé magne réalisa une fois encore ce que les autres projetèrent. Lo refus de l'Entante fait aux soeiaEstea concernant les passeports pour Stockholm,. fuit une grande faute politique. En réponse: à la. proclamation des conditions, de pais par le Conseil des ouvriers, et des- soldat» rusées» le journal anglais connu « The Morning Po&t a noté dans un de ses articles de fond que « le dit Conseil n'est ©empesé que de tous les Lâches et de tous Le-s traîtres de la Russie; ils o&ent par-ter die paix pendant que L'ennemi occupe le territoire de 'a nat.on et s'avance vers la capitale. Un eaaaitu pins mirruriattx. de ces conditions indique clairement. tewrgr buts die iwaîtres. Ce ne sont point le» conditions- russes, mais des. «KMËb.om» imaginées- à Berlin « à Francfort. » Les commentaires ici sont de trop. La Russie ne peut pa® ou ma dost paa parler de paix puisque son territoire est envahi ; mais pourquoi l'Angleterre ne le fait-elte pas aior&? Voilà trois ans qu'on attend Les victoires de l'Entente, efe, La dernière efiaséquenee de ia « sage » politique anglais,, easeiuisivkce et égoïste pas essence, h'est,-ce pas la défai.® da l'Italie? Que faut-il donc à Al b on- pour qu'ei le puisée à son tour paries de pa-x? La réponse émane des- réponses aux questions. suivante» : Quand l'Angleterre s'est-elle mise en guerre S et quand a-t-elle introduit le serv ce obïï. gaboire, e.-àrd. quand est^eil-a réellement entrée en activité cctaaba.bt.ve? Pourquoi cette frappante coïncidence entre les. bomba dements par les AUemands tin territoire anglais et son active intervention armée ? Il faut croire qu'il cet bien facile de rejeter le fardeau sur les épaules. d'autruL Jusqu'à pressent nous voyous la France et la Belg que occupées, la Roumanie et 1a- Serbie privées momentanément de leur indépendance, le Monténégro conquis, La Russiie affaiblie,, l'Italie tm détresse, bot® l'espoir repose matottenanit sur l'Amérique. La décision- particulière de cette dernière ne voulant pas se lier foimellemeint avec l'Entente est, à mon avis, significative et fort symptôm.i-tique, mais en admettant même que l'Amérique se rainge complètement du cêtê de l'En-tenite, où aboutira-t-on? Si cette entreprise su-b t te même sort que toutes Les précédentes venant de l'Entente, S qui le tour a.ors? N'est-iî pas temps de penser à cela ? L'expérience et le sens pratique des Anglais doit le-ar faciliter la solution. LA GUERRE felMilMiflM MlûikS ALi.EH1Att2>3 BERLIN, 14 novembre : Tnéâtre da la guena à l'Ouest. Par suite d& Ui brume et du brouillard, l'activité d'artiller.e a été général&œent modérée. Près de. Dtxmzu.Lt et dans- quoique^ secteurs isolés du champ de combat en FlandreT elle s'est accrue le soir jusqu'à une assa yvmide intensité, Au cours de combats de reconnaissante, couronnés de succès, de,s prisonniers et des mitraille us ts soni res'tés entre nos maim. Théâtre cle guerre à l'Est. Pas d'opérations de f^Ltelquei envergure. ïroat ta £iaceooiiie. i En Albanie> les Français on-è évacué les positions de hauteur3 œ l'ouest dw lae d'Oehruda. Théâtre de la guerre italien. Nos détachements qui se sont avancés dans les morï>.a.fjnes de Fonzano et de Filtre vers te Sud, se trouvent en. contact cVent/affCme-nt avec }'ennemi. Au Piave inférieur, rie» de nouveau. BERLIN, 14 novembre (Officiel du soir): A l'ouest et à l'est, pas d'opérations de combat de certaine envergure. En Italie, combats couronnés de succès dans la montagne*, Sur mer. BERLIN, 14 fwv. (Officiel) ; TJh de nos senes-mœrins, commandé par le cap-taiiie-lieu-tenant Gurtach, a coidê récemment 4 vapeurs et un vo iler jaugeant brut 35,000 tonnes. Par-mi ces derniers figure un très grandi vapeur anglais paraissant être le « Baltic », de ta Whks Sta»- Line. Les cmtrVs navire^ étaient \ tous destinés à la France et étaient chargés d'acier, de farinet de café, de tabac, die fèves et de mai-cTtantdises diverses. AUTKSCS-JIEM ! VIENNE, 14 novembre (Officiel) » Nos trempes sont entrée$ Mer dans Feltr« eJ Fonzaso. Des deux côtés de îa vallée de la Su-• ga-na, l'armée du gênerai d?atrtdlone comte Scheuchenstuel, a puissamment consolidé les succès remportés ces derniers jours. Ses divisions ont atteint Prîmolano e! après avoir pris d'assaut avant-hier le Monte Long ara, elles ont pris d'assaut, en dépk. des temtGs cowehss de neige^ plusieurs installations de dSéf&nse à l'edt d'Asiago et l'ouvrage fortifié sw le Mante Lasser. Les forces de eombat coalisées qui se battent eo-mre l'Italie $c trouvent partout en territoire ennemi, depuis l'Adriatique jusqu'au Pasubte. Au lâc de Leda-, nos troupes spéciales d'assaut o-nt chassé l'ennemi de deux points d'appui, ce qui nous valut la capture de prison-avers et de mitra-dl'euscr. A l'est et atix Balkans, rdn d in ttrestwi f. TURCS CONSTANTINQPLE, 1-3 m%ve,nih,r& (Officiel) .- Fro-nt d& l'IrakNous- «mms evre&taté qwe les troupes anglais^ qui s''étaient, avancées des deux cfaés. dit Tigre-, près d'e Tehret', ont commencé à se retirer dans la direction de Sec-mœra*.Front du S-tn-aJi: Des combats, lac&ujs ont de nouveau été engagés^ Sur les autres fronts^ pas. d? Iv&m&aiGnt. particulier à signaler. BULGARES SOFIA, 13 novembre : Front en Macédoine .■ A l'ô-uest du lac d'Q-chrula et dans la boucle de la Gzerna, jeu animé et intermittent dartilt&rie. Dans la région de la Moglena, un détachement de recon-: naissance ennemi a été chassé. Front de la Dobrvndseka : Sur toute le frran , 'mble activ.té d'aïhdevte gui persista, plies longtemps dans Le. voisinage dm nsdl^gs de Prislav., FRANÇAIS PARIS, 14 nov. (Officiel 3 h. p. m.) : Grande aciivUé des deux, artilleries mr la n ve ctrou-le d'i la âfvuge, iw déiackemcnts <r*>v réussi divers coups de main sur les lignes, enne. m est notamment au sud-e&t de Saint-Quentmi à l'est de Sajngnewl, au bois dé Chaume et oni ramenai une dizaine de prisonniers. calme p r a-ut ad eu rs. PARIS, 14 nav. (Officiel 11 h. p. tu.) : Actions d'artillerie au nord de l'Aisiter dav,s la région de V cm clerc x et sur la rive, droite dp la Meuset dans le secteur d AprentaiVu. (Je vw-t,nr au nord de B^rry au-liac^ uite de nos 'patrcmiJ,es\ après tombac* a, ramené des pri-mtiMœra et pris une mitrailleuse. D'autre part, un de nois détack&ments a pénètre dans les tranchées ennemies à l ouest du OamUlet^ cepr^s etvoiv explore Les postHuns, diui ii/it des abris et gapturé du mua, cr. eLx 4 est rentré cm eamptet dans nos lignes. Un avion ennemi a été abattu en combat aérien dtnts ia rég^'a de Dan^murie. Les deux aviateurs ont été faits prisonniers. i'jfAJLi&N ROME, 13 novembre (Officiel)? Sur le haut, pipeau d'Asaga, la nuit du 12 novembre, d'importantes forces fraîches ennemies ont prononcé une' nouvelle attaque sur le front GaUw-ALonte Longara-Me esta d% QaUu>. Après un combat extrèmemem acharné, l'e.n-nerai a été repoussé par mue, énergique conire-atiaque et a subi des pertes sérieuses. Le se régiment d infanterie (bngade Regina} et un hana.ilon d'alpins de Vérone., efficacement appuyés par des batter.es de tous calibres, se sont distingués var leur vaillance. Hier midi, d'impartants mouvements, ennemis préparant une nouvelle attaque, om, Hé entravés par notre feu. Près de Cadore, à l'ouest d'Asiago, le 16e bataillon d'attaque a atlatptcé un détachement ennemi qui a 6-é fait priso-nnicr; nos soldats o-nt délivré quelques-uns de leurs camarades qui avaient été faits prisonniers auparavant. Entre la Brenta et le Piaue inférieur, les armées enn.em.es, dont la marche en avant n'avait é'.é enragée les jours précédents que par des obstacles placés sur les routes, ont occupe le terrain que nous avons évacué; eUes uni pris conta, t à présent avec nos lignes désormais réorganisées. En amont de Santa-Dona di Piave, un détachement ennemi a réussi, hier à l'aube, appuyé par l'artillerie, à 2>asser sur la nve droite du fleuve près de Zenson ckins le but d y établir une tête de pont. Ge mouvement a &>é immédiatement remarqué par nos troupes, qui ont attaqué l'ennemi et l ont repoussé sur la rive gauche du fleuve. Hier, maigre te temps défavorable, nos aviateurs ont bombardé des camps ennemis sur la nve gauche du Piave et, volant à une hauteur peu élevée, ils ont mitraillé des vroupes avançant sur ht twe du fleuve. ANGLAIS LONDRES, 15 novembre (Officiel) : Un destroyer anglais et un petit monitor, qui opéraient de concert en Palestine} ont été | coulés par un sous-mann ennemi. 7 hommes du destroyer et 26 hommes du moniior sont portés manquants. ' LONDRES, 13 novembre. La nuit dernièret e'ennemi a afcar/ué un de | nos postes au nord-est d'Armentières; U fui repoussé jxir notre fusillade et votre feu. d« mitrailleuses. Ce matin, de bonne heure, l'ar-tillene ennemie a développé une forle activité. Discours ds Palnlevê sur la Hiissie a! syr l'Italie Paris, 14 nov. (Havas). — Le présidant <iu Conseil a fait, à la Ohambro, une déclaration, débutant ainsi : « I)es événements très conséquents survenus ces temps ci obligent le gouvernement à faire une déclaration. D'une part, les Extrémistes de St-Pétersbourg se sont passagèrement rendus maîtres de cette ville.Quoique les dernières nouvelles permettent de croire que le gouvamememt provisoire réussira à rétablir ©on pouvoir, la répercussion de oeb ébranlement se fera sentir pendant quelque temps encore. D'autre part, la liberté de mouvements relatives que lys armées russes ont. laissé aux armée» allemandes, a permis» à «es dernières, de détacher de nombreuses divisions sur Le théâtre des opérations italien. Le front : nord-est italien a. été percé- dans dés conditions encore in éclaireies. La deuxième armée italienne qui avait, quelques semaines auparavant, remporté une brillante victoire stir le plateau de Baïnazaa, a éprouvé, au coure de sa. déplorable retraite dea pertes trèa élevées. La "Vénétie s'est, trouvée ouverts à l'invasion ennemie.Gefc-. te: situation grave -et. inattendue a nécessite des mesures immédiate» et urgentes, sans qu'il a fallu répondre à un appel. Des troupes françaises sont aceouru.e& et. ont pris Lev-r pLacô au iront iitaii-Qï,. au moyen -d'un mouvement, dont l'exécution rapide et précise a provoqué l'admiration da teua ceux qui en eurent connais&asi-ee. Aujourd'hui, des troupes anglaises sie déversent sur l'autre versant des Alpes. » M. Painlevé établit qu'à l'heure des plus grosse» difficulté^ pas une minuta n'a été perdue. Les nations* le iront ouest, de la mer du Nord jusqu'à "Adriatique ne peuvent accomplir Leur tâche que aur tes bases- d'un plan commun et par une lia. son étroite de leur puis-sameta d© leurs reueouroeB. II y ai deux ^ mois:, d'aiîleursi la Chambre a approuvé l'intention du gouvernement, de faire des Al'ies un© seule nation, u®e seule armée et un seul front. Ces aspira.ions eut maintenait abouti à une uaifimt. on de l'a tiviLé guerrière de l'Angleterre, dej la France et de l'Italie, sous les espèces d'un Conseil de guerre unique, auquel &e rallieront sans aucun dou e les jifeats-Unis. Des m:tgoc.i-a£ieB& sont en cours avec l'étranger et le Japon, dans un même but. « Ce- Conseil supérieur d-' Guerre, dit Pain-îevé, n'aura pas à proposer les débais des opérât cn.s, maJs bie-n à diriger ïa po-U.-iquc de g-ierre génëïSTe, à établir les pl^ns communs des Alliés et à s'assimiler toutes les ressources et tous es moyens d'-sponibles, de te Je façon qu ils puissent donner le maximum poss ble de résultats. Il se composera dj deux représentants de chaque gouvernement, se réunira au moins- une fo.s par mois, en France, et sera aidé et appujé par l'ôtab-major général commun des Ail es, qui e'ntralis ra toutes les np^-vcl.es et cornet tu ra un Conseil supplémentaire technique. Les décisionsdu Conseil de Guerre n.- seront influencées par aucune pert eula-rité; elles cncemeront l'ensemble des batailes et chaque gouvernement réalisQfra séparément leur préparation. » En réponse à l'objection formulée qu'on n'a pis beso n d'un corps délibérant, mais b en d'un haut commandement unifié, Pamî. vé dé-clra que, dans un affaire aussi compliquée, il est prudent de réaliser le nécessaire sur le-champ, an lieu d'attendre, pendent des mois, qae le m illeur ce présente. L'Angleterre et L France voient dens cette1 nsiitution «n progrès énorme, auquel d;autires progrès pourront faire suite. La presse italienne se montrerait efusso1®1 et enthousiasmée. Les Ang1 .is jugen. avec L'oyd George, que ceux qwi font « banda à part » ne p uvfnt que prolonger la guerre, tandis qu'une aolion commune l'abrégera. En c- qui concerne l'autre grande qu sfcion militaire qu, préoccupe la Chambre, Painlevé déclare qu'un accord provisoire est interve nu entre tes deux généralissimes et qu'il serait b'entôt suivi d'exécuton, sans qu'en pût naturellement en stipuler ("époque. Toutefois, tout le monde est d'accord à !a Chambre peur comprendre que précisément par suite des événements de guerre, il ne peut être question de retirer a. tuellement de nouvelles classes du front. Painievé est d'avie qu'à l'effort suprême de l'ennemi, Tes Allés doivjnt opposer un effort pareil et qu'ils ne doivent pc-int laisser inutilisée une seule fraction de leur puissance belliqueuse. Ce n'est pas seulement au point de vue mil,tair°, mais également danb tous les domaines et surtout dans le domaine économique que les gouvernements cherchent à atteindre une ce H a bo ration méthodique et l'unité de buts avec les Alliés; les négoeiationi,-en cours avec l'Angleterre permettront Le ra-vita llement des d ux pays a nsj que de I'Ita. lie et des autres alliés d'Europe. Un accord est déjà intervenu sua' ce point. Les deux pays devront être uniformément traités en ce qu.i concerne-ia fourniture des vivres les plus nécessaires. La collaboration des Etats-Unis, à cette pol tique de travail commun est indispensable, tant au point de v»e militaire qu'au point de vue économique et le grand peuple américain prendra certainement part à la prochaine conférence des Alliés; son délégué, le colonel House, sera un auxiliaire pour attendre finalement une ligne de conduite uniforme au point de vue économique et financier. C'est dans Le même esprit, dont la France a fait preuve au cours des pourparlers au sujet du bloous, cette arme préjeuse dont les Alliés ont ca-u tirer finalement plein parti, et au eu-jet de la fabrication d s munitions et des avions, qu'il a fallu de longueg négociations des gouvernements actuels et antérieurs pour adhérer aux plans enchevêtrés se touchant de près, et qui tantôt dépassaient le but, tantôt présentaient des lacunes. Mais à présent, les grands moyens, facilités par la coopération dû. l'Amérique, vont être mis en œuvre, de sorte que les Alliés pourront à bref délai équiper de nouvelles armées; mais tout autant que de l'évolution nécessaire <1® l'arme aérienne, notre avenir dépend de L'endurance et de la fermeté vis-à-vis de cette guerre si longue. Nous passerons encore des heures extraordiniaire-raent difficiles : c'est inévitable. Redoublons de confiance eb de bravoure. Après Les ressources inouïes dont disposent les Alliés, il faut aussi que règne une sainte union entre Icb peuples alliés. Celle-ci doit s'effectuer. La patience et le calme doivent être maintenus en dépit des mois difficiles devant lesquels nous nous trouvons. L'admirable nation française ne se Laissera paa ébranler par les menaces de l'ennemi, n.j par le caprice de la fortune des armes, jusqu'à ce qu'elle ait accompli sa volonté de faire justice. » (Vives approbations). Painievé déclara ensuite qu'il acceptait toute interpellation de nature diplomatique ou militaire, mais qu'il ee refusait à d.ecuier Les questions de politique intérieure. A l'ordre du jour figuraient dea inteapel'La.-tioas oone^rnaat la politique intérieure et concernant diverses actions judiciaires en litige, au cours desquelles Painievé proposa d'ajourner «es discussions jusqu'après la conférence des Allias. Au milieu du tumulte, certains députés ex gèrent une discussion immédiate. Painievé insista pour l'ajournement jusqu'au 30 novembre et posa la question de confiance. L'ajournement fut repoussé par 277 voix contre 18S. Les membres du gouvernement quittèrent aussitôt la salle au milieu d'unie grands animation. immià I h Ii' y HT—■■■ ■ Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 14 nov. — En Flandre, l'activité de l'artillerie ennemie s'est considérablement accrue dans îa soirée du 13 novembre, depuis La oô'jô jusqu'au lac Blankaart. La ville de D.x-mude et tes positions située8 au nord de cette vide ont sfur'out été soumises à un violent feu destructeur. Au nord de Passchendaeile, une farta attaque de patrouilles anglaise» fut repoussât; ©. notre ligne fut avancée à La suite du contre-«hoc. Depuis 7 heures du matin, le 14 novembre, un feu roulant sév.t sur La région situé-' entre la forêtd'Hcui.ihulst jusqu'au siud de PssseiheUdaeLe. Des campements ennemis et d«s installations de chemin de fer à Ypre® et. à Fur'n s ont été bombardés par nos aviateurs avec succès. Dans La région de Saint-Quenld® &t aa nord de Sois-»ns, iwcitKJrcoeiiCe dit tir d'artillerie sur certains points. A l'ouest de la Meruse, un feu d'artillerie très vif s'étendit égilemenit sur la rive orienta© jusque dans la région de Beaumont eb duna jusqu'au dédiai du jour. Le conseil de guerre interallié. D'après un radiogramme anglais, M. Lloyd George a déclaré mercredi à 1a Chambre des Communes que le nouveau conseil cle guerre m-Cral-lié ne pourra pas prendre de mesures d'exécution. La décision finale, en matière de stratégie, de même que tout ce qui concerne la d slribution et le mouvemenb des armées, appartiendra aux divers gouvernements. x.i.ort d'un ai^ûa-i an^lats. On annotn.ee de Londres la mort de l'amiral Leslee Burr, commandant du port royal de liolyhoad et ancien commandant en chef de la ILoane fleeb. LA GUEBBE CIVILS EH RUSSL* Le Caminet Lenine Copenhague, 15 nov. — De Haparanda au BerLngsike Tidende » : « Le caèinet Lénine est composé tomme aait : présidenb du conseil, Leniae; affaires étrangères, Troteki ; jua'-.oe, Rjikow; intérieur, Niasnow; guerre, Araj ni kow, Grilenkow ou Bobilenko; pestes, Glabo-f.nances, Seiiv.-, rs,w; agriculture, Mil ouibine. » Victoire des bro-pe^ maximalistes La Haye, 15 nov. — De Pébrograd au «Daily Ohronicle » : « Les informations ae la capitale disent que les forces de combat de Kereinski ont eu plusieurs milliers de tués et de blessés; plusieurs milliers de prisonniers sont bombés aux mains des maximalistes. Les cosaques de Kerenski ont faut brois attaque^ désemparées de cavalerie, mais fuient abattus par les mi-traitleusi s. Lis troupe- de Kerenski et de Kor-niloff battent rapiaem' nt en retraite. On s'attend à un commun eff t moral de la victoire maximal este sur le restant de la Russie et, sur les troupes du front. Les nraximaliates auraient combattu avec beaucoup da fermeté e. d'acharnem nt. Il tsb douteux que Kerenski se risque à renouveler se t.mative. » KouveLee contradictoires. Londres, 14 nov. (iteuter). — Kerenstki serait à Pétrograd ©b auraib occupé presque beute ia ville. Moscou est 'e quartier-général du gouvernement provisoire. Les Léninistes ni auraient gardé qu'un coin de Pélrograd, à part cela, toute ia Russie serait'emtre les mains du gouvernemesit provisoire. Amsit rdam, 14 nov. — De Pébrograd à 1' « Algemeen Handelsblad » : « De violents combats auraient eu lieu dimanche dans les rues de Petrograd. On parle de 800 morts et besses. Des canons de campagne auraient été mis en action. » Copenhague, 14 nov. — Les nouvelles émanant de l'Entente parvenues hier à Stockholm, 6ont pour le moins fortement exagérées. Les informations parvenues d Haparandi disent au contraire que Lénine serait toujours à Pétro-grad et que les -combats autour de la capitale continuent. Les troupes de Kerenski auraient été atibaquées de doe par les Bolsahewiki ve-nanb do Reval. 6,000 hommes auraient passé du coté des Bolschowiki. Kerensiki aurait été fait prisonnier au quartier-général, à Gato-china, mais aurait réussi à s'échapper par la suite. Le « Sadowna » annonce que Kaledine et? ees troupes se trouveraient devant Kharkoff et qu'il aurait été nommé dictateur da Rus ie; quant à Korni'off, il seraib à Moscou, où sO sei-aieiLt déroulés de eaaiglaaita comba.ts entre troupt'a gouvurnemCnbaleB et Boîsohewiki. Siockholm, 14 nov. — Rien de certain ne peut être affirmé en ce qui ootncieme lea événements de Pétrograd et on no saurait dire quel est le vainqueur eb le maître réel de la situation. Londres, 14 nov. (Reuiter). — Voioi L'information. complète au sujet de la prétendue défaite de Kerenski, mentionnée dans un radio-télégramme : 1. Hier, l'année révolutionnaire a complètement vaincu le» troupes de Kerenski et de Kor-niloff à la suite d'un combat acharné près de Tsarskoïe-Selo. Au nom du gouvernement ré-vohiitionnaire, j'ordonne de résister à bous 'ea ennemie da La Révolution efc de la démocratie et de prendre toutes mesures néœssa. res pour arrêter Kerenski. J'interdis tombes entreprises aventureuses qui pourrai eart compromettre Le succès de la Révolution et le triomphe da l'armée tfévolubtonna.iire. (S.) MourcviJïjf, icam-mandant en chef des troupes opérant ootnibre Kerenski. 2. « La nuit du 12 novembre survivra daais l'hc.stoire. A la suite de la ten-bative de Kerenski de faire avancer des troupes contre la capibale, nous avons donné une réponse décisive. Keremsikj se retire et nous prenons l'offensive. Les soldats, les marins et les o"vriers d9 Pé-rograd savent comment ils doivent mener à la victoire leur volonté eb la démocrat.e. La bourgeoisie a tenté de séparer l'armée de la Révolution. Kei*enski a tenbé dfii l'aniéantir par la force des cosaques. Ces deux tentatives ont échoué. Ouvriers et paysans ! La grande idée de la suprématie de la démocratie a réuni tous Lee rangs de l'armée et fortifié leur volonté. Tout le pays verra que la suprématie des Soviets n'est pas die nature passagère, maiis un faàb acquis qui signifie 1a suprématie des ouvriers, des soldats et des paysans. Résister à Kerenski, c'est consolider les droits du peuple à la paflx, à la liberté, au sol, au paen, à la puissance. Le détachement Palkow a consolidé par une vaillante bataille la cause des ouvriers et des paysans. Plus de retour au passé. Continuions à combattre et à nous sacruier pour écarter tous les obstacles du chem.n, quoique à présent la route so.t libre eb la victoire assurée. La Russie révolutionnaire eb les So-vifii-s ont ie droit d'être fieis de leur détachement Palkow, commanda par le colonel Wal-den. Souvenons-nous en tout temps de ceax qui soin, tombée pour mioux honorer les combattants! Viive' la Rues-e révollubioniniai-re ero démocratique ! Pour les mandataires du peuple : (S.) : Trotzki. » Berlin, 15 nov. — Lee prétendus combats à Pétrcgrad son. commentés avec réaôrve parles journaux. Un journal est d'avis qu'aueun^ de ces nouveilles n émane directement, de Rua sie. D'après le « Piceolo » l'ambassade italienne à Pétrogra/l aurait été quakfiée pour entamer des relations formelles avec le gou-verneimeins.. des BoLsahewiki. Un journal de Londres annonce lundi so r que les ambas u-deurs do l'Entente n'ont jusqu'ici pas é ab'i leur ligne de conduite vis-à-vis du nouveau gouvernement, ma.s auraient noué sous boutai réserves des relations avec la régence da Conseil des Ouvriers et Soldats. Un procès étraji-e ei sensationnel. ««N Berl n, 15 nov. — De La Haye au « Lokal Anz îgér » : « Le procès engagé contre le fabricant de munitions Brown, fait, «n Angleterre, l'objet de boutes les conversât ions. Il est accusé d'avor fabriqué des grenades à main, dont la mèche avant été placée à un endroit inexact, de taçcn que celui qui lançait La grenade en devenait lui-même victime. Afin de ca,ciher ia falsiiioetion, il avait ton é de cacher l'orifice au moyen de ciment et de verms. » DEPECHES (Reproduites de l'édition precedente.j La Oiiuie du Oabînet Painievé Berlin, 15 nov. — La « Germania » écrit qu'en opposition avec Painievé, qui cherche à tenir tout secret, Lloyd Georg- aurait parlé à Par s avec une franchise rare sur les événements en Italie. La presse anglaise esit scandalisée de son pessimisme. On n'aurait toutefois pas de rempLaçan. pour Lloyd Geoige en Angleterre tandis que 1 s Français ne sera.eut pas embarrassés pour trouver un successeur à Pain.evé. C'est probab.ement Briand qui redeviendra t président du Conseil, et s'il n'arrivait pas au pouvoir maintenant, il serait alor3 président après La chute du nouveau Cabinet. JLJewiin, lo noveuiioie. — Li après le « i„oljai Anzeiger », Clémenccau et Baitnou comoat> bent la combiiiiuson Brrand-'l'iioniias. Dans la « V ossrsclie Zieitung » on écrit également que l'Aigleberre est favorable à Clemenceau ; on dit u'autre part que les sociaiistes et une grande par de de la gauche bourgeoise lia sont résolument liautres. Pa.iiievé a montré qu on ne peub gouveanea- sans les socialistes. Oe serait une immense salvs^action pour (Jiemen-ceoiu, si l'occaision s'orfrait à lui de prouver qu'on peut très buc-n bénir les rênes au gouvernement sans les socialistes. Un usl régime se raib ceilui de la terreur. Les poursuites contre le sénateur Eumbert. Paris, 14 nov. — Le Sénat a adopté la pro-poe.tion de Bolo, tendant à suspendre l'immunité parlementaire pour le Sénateur Charles Humbert. Genève, 14 nov. (Havas). — Cette suspension a éfté demandée par suite de l'achat de la

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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