Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 24 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55fg6n/
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ABONNEMENT^PtJSTAL, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger B tnoîs : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les fleux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr 3.00-Mk2.40 Fr.lJ50-Mkl.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligna. Faits divers et Echos . fr. Nécrologie. Annonces commerciales , » financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne >4 TIRAGE : 1ÎO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : , René Armand ' Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, Les bureaux d!u « EîiUXELLOSS » sa trouverai £§U£ DE LA CASERAS, 33 et 35, à Bruxelles (près de la place Anneesseas). AVIS  NOS LECTEURS LE « BRUXELLOIS » A 10 CENTIMES Fidèle à son programme et à sss principes la direction du BRUXELLOIS a maintenu Jusqu'ici à 5 centimes le prix du numéro de chacune de ses deux éditions A et S. Elle S'imposa à cette fin de sérieux sacriiices. Ceux-ci ne forent vains puisque nos lecteurs nous sont restes fidèles et que le chiffra de notre tirage n'a mémo cessé de monter. Mais aujourd'hui une nouvelle et énorme hausse du prix du papier vient d'élever celui-ci de 97 à 107 fr. pour les cent kilos, alors qu'il y a trois ans le papier à journaux ne coûtait que 20 à 22 fr. Ce fait regrettable, dû à la raréfaction croissante des matilres premières, est la seule cause de la majoration progressive et incessante du prix des journaux qui s'accuse partout,notamment à Londres et à Paris, où un récent arrêté ministé-jriel a même interdit de laisser vendre désormais un seul journal à un prix inférieur à 10 cent. Et encore, nos confrères de l'étranger, teis que le « XXe Siècle » et 1' « Echo Belge » d'Amsterdam notamment, ne paraissent-ils le plus souvent que sur deux pages et une seuio édition. Ici nous avons reculé le plus possible avant , .de nous résoudre à imiter tous nos confrères qui ont dû eux aussi et pour les mêmes raisons péremptoires disparaître ou hausser le prix de leur numéro. Il a fallu, répétojBS-le, la dernière hausse du prix du papier pour Vaincre enfin notre suprême répugnance en nous forçant à obéir à la loi commune. ' En conséquece, à. partir du 1er novembre prochain LE BRUXELLOIS se vendra partout 1>IX CEKTIMES le numéro. Ko us osoœs espérer que nos lecteurs comprendront que nous n'obéissons à cette nécessité qu'à la dernière extrémité. Au reste, \tout à cau.se de la guerre a haussé de prix dans des proportions souvent fantastiques et injustifiées. L'augmentation de notre prix de vente était inévitable et le public nous letadra cette justice que LE BRUXELLOIS aura été le dernier à l'accepter. jtnutile d'ajouter crae maintenant que la place ne lui fera plus autant défaut, la Rédaction du journal va devenir plus variée, plus abondante, plus documentaire que jamais et que L3 BRUXELLOIS restera plus enccie que par le passé le quotidien populaire le plus Vivant qui soit. CONTES DU « BRUXELLOIS » Avais! la Guerre I Mariette a 19 ans : c'est une jeune fille tout à fait charmante et pas banale du toufc.Un physique agréable au possible : les cheveux frise t. tante, les yeux lutins, un gentil nez en trompette ut une bouche toute, toute petite, et vous voilà présentée Mlle Mariette Krol, la future Mmr Van Prot... Car... je vous le confie en secret, Mariette courtise. Elle court se avec Jules Van Prot, le fils du laitier qui habite au coin de la. rue. Ils se connaissent, voilà^ bientôt deux ans et leur amour n'a cessé de croître.Ma. riefte a assuré que si Jules venait à mourir, elle n'hésiterait pas un seul petit instant à se tuer. Du reste nos jeunes amoureux se sont jurés un amour éternel ! et sont prêts à vaincre tous les obstacles qui pourraient sUTgir au détour de la route.. Et il y eu a des masses! M. et Mme Krol, les parente de Mariette, sont de braves bourgeois. Après avoir travaillé pendant plus de trente ans, à recouvrir des riflards, M. Krol s'est retiré des affaires. Il a acheté une petite maison à un étage, niais les époux Krol passent leur vie dans la cuisine de devant. — Cest une si belle place ! Et claire, et large ! Et puis on voit du mouvement ; il y a tant de gens qui passent ( affirment-ils. Mariette a été eu classe jusqu'à l'âge de 17 ans. Père et mère Krol ont décidé que dès lors elle resterait à la maison et s'occuperait du ménage. — Une femme doit savoir mettre la main à tout, a assuré M. Krol. Donc, o'est Mariette qui fait les courses et c'est ainsi qu'elle trouve toujours moyen de voir son amoureux. Un jour qu'elle revenait de chez le boucher, elle le rencontra. I! avait la mine resplendissante et dès qu'il vit sa chère Mariette, il s'écria : — Oh ! ma chérie ! Il faut absolument que tu parles de moi à tes parente. De mon côté tout va pour le mieux ! Tu sais, que peut être on pourrait déjà se marier dans trois mois ! — Oui, dit Mariette. Je vais voir de quelle humeur est mon père : peut-être que ça ne prendra pas aussi vite que chez toi, parce que tu sais, c'est un drôle. Tout le long de la route, elle fit mentalement un brouillon de ce qu'elle allait dire et aussitôt rentrée et assurée de l'état d'esprit de son paternel, elle se mit en devoir d'annoncer son amour immense... et partagé pour Jules Van Prot. <— Jules Van Prot?... Le laitier du coin? — Oui, Père. •— Mais, ma fille, tu es folle! Toi, tu épouserais un laitier, .V.ors que je te donne une dot suffisante pour exiger, un fonctionnaire, un professeur, un architecte ! Mais un fils de laitier ! — Père, je t'assure que je 1'.... «— Ta-ta-ta ! Chacun son rang, sapristi ! A quoi penses-tu ma fille? Et à partir de demain on prendra le lait, le îjeurre et les œufs, chez Netteke ! Mais.qu'est-ce [que c'est que ça pour des manières ! Un laitier ! I Un fils 1 Papa. Krol n'en revenait pas! Gomment? Comment ? Et Mariette savait bien que son Père serait inflexible. Ah ! son rêve était irréalisable, jamais elle ne s'appellerait Mme Van Prot. Et la passion des deux tourtereaux était plus bouillante encore, maintenant qu'ils devaient l'entourer de mystère et s'aimer en cachette ! II. Fendant la Guerre. Survint la- guerre. Jules, qui alors avait 23 ans, s'engagea comme volontaire, fougueux, emballé en enthousiaste comme l'étaient alors les jeunes gens. Avant de eo quitter, Mariette et Jules jurèrent de ne jamais s'oublier et dû s'écrire tous les jours. Il fut déc.dé que les lettres pour • Mariette seraient adressées chez les Van, Prot, Chez elle, Manette ne parlait plus de Jules et M. et Mme Krol se félicitaient intérieurement d'avoir détourné leur fille d'un mariage qui aurait fait son malheur. Au début les lettres dje J ule8 furent fréquentes ... puis elles devinrent plus espacées ©t ce ne fut même plus à Mariette qu'il les adressait.Et le temps passait vite... et les prix des vi-^_vr«s devenaient insensés... et les économies filaient chez les Krol. — Si la guerre dure encore trois mois-,- disait désespérément le père Krol, je devrai toucher à mon capital. Et on ne mangeait plus de viande, ni des pommes de terre, tous les jours, « comme a-vaœt » ! Un jour Mme Krol annonça: — Netteke ne veut pas me vendre du beurre ! Elie dit comme ça, que je suis une trop nouvelle cliente ! Si on était restée ch&z Van Prot, on aurait bien du beurre. Mariette voulut faire une surprise à sa mère ot se décida à aller chez Mme Van Prot! — Vous avez des nouvelles de vof fils, Mme Van Prot? — Mais zoui, ma belle enfant! le cher ange se porte bien, et il m'a écrit qu'il avait été nommé sous-lieutenant ! Qu'en dites-vous ? — Mes félicitations, Mme Van Protl Mais je- venais vous demander du beurre, ne fût-ce même qu'une demi-livre? — Oh! Mam'zelle Mariette! Qu'est-ce que vous me demandez là! Mais, y en a que pour les clientes, et encore ! — Mais nous étions toujours de bons clients, avant la guerre, Mme Van Prot, — Certainement, Mam'zelle Mariette, mais du beurre à 27 francs, est-ce que ça n'est pas de trop pour vous autres? — 27 francs, Mme van Prot ? — Et c'est partout 28 ma belle enfant! C'est encore une faveur! — Alors vot' fils il est sous-lieutenant ? Et il n'a rien mis pour moi dans la lettre, Mme Van Prot? — Si, si ! Il y avait comme ça un P. et un® S., j'sais pas c'que ça veut dire, par exemple! Et puis après il y avait écrit : « Ma chère mère, si vous voyez Mlle Mariette, présentez lui mes respectueux hommages. -Ah! Chez elle, la pauvre Mariette annonça froidement : — J'ai appris que le fils Van Prot a été nommé sous-lieu.tona.nt ! — Tiens, fit le père, étonné. Puis : — J'ai toujours trouvé « ça » un. charmant garçon. — Et bien élevé, ajouta sentencieusement Mme Van Krol. Ce fut tout... et Mariette ne chercha plus à avoir du beurre à 27 francs. III. Après la Guerre. Quelques semaines écoulées et Jules revint au foyer. Il avait encore monté de grade et était devenu lieutenant ! Il était fier comme Artaban et ses parents étaient aux petits soins pou1- lui. Seulement il ne pensait plus guère à Mariette : « Loin des yeux, loin du cœur », et il n'avait pas failli au dicton. La fortune des Van Prot étant faite, ils avaient fermé boutique.Les Krol, eux, avaient ouvert une mercerie. Mariette s'ocenoait du magasin et le petit commerce allait clopin-clopant. Depuis la mort de jiapa Krol, la je-une fille avait bien changé efc le retour de son ex-amoureux l'avait fortement impressionnée. Un matin que Jules et Mariette s'étaient rencontrés, le jeune homme sen^t renaître en lui tous les souvenirs du passé. Il en parla aux siens. — Mon garçon, tu es fou... tu perds la raison... te lier à une jeune fille pauvre... une mercière, pouah ! toi un lieutenant. — Mais pourtant, il y a di5jà si longtemps que... — Rien du tout... et puis quand on ne pont même pas payer'27 fr. pour 1 kilo de beurre... Sur ce, la conversation fut coupée net, et jamais plus il ne fut question de Mariette Krol, dans la famille Van Prot. D-rite. . M-iTaaaESgiirBi^Els.u«Mi-.i — LA GUERRE geiiiffiiffiliifs iflstels ALLEMANDS BERLIN, 23 octobre. — Midi : ïhé ;,u'a da, la guerre a i Ouest. _ Les combats qui se sont développés hier matin en Flandre, entre Draaibank et Poelcapel-let ont duré jusque vers le soir. Les buts des at. taqv,es franco-anglaises, étaient situés, d'après des ordres découverts, de 2 à 2 1 2 kilomètres derrière notre ligne antérieure. L'ennemi qui au début n'avait pénétré assez profondément dans notre zone de défense,qu'à la lisière mé ridionale de la forêt d'Houthulst seulement, a été repoussé par des contre-attaques. Les renforts amenés par les adversaires n'ont pu élargir le minime gain d'espace d'au plus 300 mètres de profondeur sur 1,200 mètres de largeur. Près de Poelcapelle, dans des combats d'aspects variables, nos lignes d'entonnoirs antérieures ont été maintenues ou reconquises, contre les vigoureuses attaques déchaînées dans la matinée et, kérativemenï dans la soirée. Aux autres endroits du chavip d'attaque, l'assaut ennemi a totalement échoué. Des attaques en rangs profonds ont é>té prononcées également contre le secteur de front de part et d'autre de Gltel'uvdd. Ici, notre action défensive a brisé la force du choc des AngJ.au, qui n'ont pu pénétrer nulle part dans nqi obstacles. Les Français ainsi que les Anglais ,ont eu de lourdes pertes sanglantes sous nos feux concentrés sur le terra,fi du combat et ils ont laissé des prisonniers entre nos mains.jLa journée de bataille d'hier nous a rapporté un plein succès. Groupe d'armaa du prince impérial allemand : La bataille d'artillerie au sud-est de Soissons a été déchaînée de nouveau à midi avec toute sa violence, après que dans la matinée brumeuse, à côté d'une action d'artillerie assez minime, il ne se fût produ t que des pointes de reconnaissance des Fianç'iis. La dépense de munitions de tout calibre atteignit des proportions colossales le soir. dans la région de combat située eh ire le fond d'Ailette et BrayC. A la tombée de la nuit, le feu ennemie diminua pour redoubler d'intensité à partir de minuit au point de dégénérer en une action continue ele f3u loulant. A l'aurore, la bataille d'infanterie a commencé par de fortes attaques françaises. Sur là rive est de la MC-usa une compagnie de la Frise orientale et des frac, tums d'un bataillon d'assuut ont pris d'assaut après une préparation d'artillerie énergique, la hauteur 326 au sud-ourst de Beaumont.Nous ai 7is ramène plus de 100 prisonniers 'ïhéâtra ce îa guerre à l'Est, Le butin total de notre opération contre les îles du golfe de R ga, comporte : 20,130 'prison-mers, plus de 100 canons dont 47 lourds canons de navires, quelques,canons-revolvers, 150 mitrailleuses et lance-mines, p-us de 1,200 véhicules, près de 2,000 chevaux, 30 automobiles, 10 avions, 3 caisses de l'Elat contenant 365,000 roubles, de grandes provisions en subsistances du ravitaillement et en matériel de guerre.Entre la Baltique et la, mer Noire U n'y a eu nulle part d'opérations de quelque envergure. Front en i-. suédoise. Par suite de la pluie l'activité combct'tive a diminué également dam*là matirtê5. Dan» la soirée elle a augmenté de nouveau de violente près de Monastir, dans la boucle de la Cerna, et depuis la rive occidentale du Vardar jusqu'au lac de Doiran. sur mer. BERLIN, 22 octobre. — Officiel : 15,000 tonnes de j'iv.ge brute ont de nouveau été coulée^ sur le théâtre de la guerre sepien-tr,onat par l'activité de no& sous-marins. Parmi les navires coulés il se trouvait un vapeur armé jxiraissant chargé de minerai, en outre, les schooners anglais « tialeyone » chargé de char-bon et « Josima » chargé de kaoline jiour Dieppe. Un de 7ios sous-marins a soutenu dans le canal anglais un combat avec un piège à sous-marins déguisé sous forme d'un schooner trois-m&ts arme. Au cours du combat, le voilier fut atteint en deux endroits, l'un dans ses agrès l'autre dans sj carène. Les résultats sous-marins de septembre, Près de 7 millions de tonnes coulées jusqu'à présent. BERLIN, 22 octobre. (Officiel.) Durant le mois de septembre, un iacal brut de 672,000 tonnes du tonnage marchand utilisa.. Ile pour nos ennemis a été coulé. Les succès de la guerre sous-manne à outrance s'élèvent ainsi jusequ'à présent à 6,975,000 tonnes. BERLIN, 22 octobre. (Officiel.) Le monitor anglais torpillé en rade de Dun-kerque dans la nuit du 18 au 19 a été coulé à la suite de l'attaque de nos sous-marins, ainsi qu'il résulte d'informations ultérieures de nos forces de comb.it navales. BERLIN, 22 octobre. (Officiel.) Le lorpillage d'un vaisseau de ligne du type «Harkgraf» et d'un navire-transport par un sous-martn anglais, mentionné pur le commu-nieiué officiel da l'Amirauté russe, est de pure invention. L'attaque susdite a été fort bien aperçue à bord des vaisseaux de ligne allemands, mais toutes les torpilles déchargées oivt, manqué leur but. AumiGMlEU VIENNE, 22 octobre. (Officiel.) , 'ïneaîr- ^ e> y» guerre ti i'Est. Pas d'événements. *X-heawo as ia guerre italien : Des deux côtés de la route du défilé de Rolle dans la vallée de Pellagnno et clans la région de Marmokita, l'activité combattive s'est ravivée. Au Monte Siefi nous avons réussi à faire sauter un point d'appui ennemi. Simultanément, des troupes spéciales d'assaut assaillantes ont pénétré dans la vallée du liaut-Uordevole, dans la seconde, ligne ennemie, occasionnèrent d l'adversaire de lourdes pertes et ramenèrent queleques prisonniers dans leur j'osition de dé-paît.Xiîé&Ue de la guerre au Sud-Est. Une attaque prononcée par des troujies austro-hongroises et, allemandes sur la rive occidentale du Skumbi, nous a valu la possession ele quelques -positions françaises. Sur mer. Des fractions de nos forces de combat navales légères commandées par le croiseur « Helgo-lo.nd » ont entrepris, le 18 octobre, une jious-sée dans l Adriatique méridionale, en vue d'en, traver les transports ennemis, au cours de 'la-equclle aucun navire ennemi ne fut aperçu,bien epie nctire flottille se maintint longtemps à pro. ; a.imité de la côte italienne. Les attaques clés ; aviateurs ennemis et d'un de nos sous-marins i contre nos unités, le 19 octobre, restèrent sans ' effet. Un avion italien fut incendié par noire feu et se brisa. Nos troupes d'aviation ont lan cé avec succès des bombes sur des forces italien nés très supérieures apparues au sud-ouest et en dehors de la vue de nos navires. A cette occasion, un destroyer italien parut être fortement endommagé à la suite de l'explosion d'une bombe à proximité du navire. Nos forces de combat navales et nos aviateurs sont rentrés indemnes et au grand complet. TURCS GONSTANTINOPLE, 23 octobre. — Communiqué chi 22 octobre : On ne signale pas d'événements spéciaux sur les fronts. GONSTANTINOPLE, 22 octobre, — Communique du 21 octobre : jfroat du Caucase : Sur le secteur de l'aile droite> deux compagnies russes ont tenté un coup de main sur nos troupes d'avant-gardey qui toutefois a échoué dans notre feu. Sur les autres fronts, pas d'événements d'importance. Mer Noire : L'un de nos sous-marins a coulé dans la partie orientale de la mer Noire, un vapeur russe de 300 tonnes chargé de munitions e>/, un voilier de 100 tonnes, et a canonné la localité russe du littoral Suapse, ByLCSAliES SOFIA, 22 octobre . ïroni en Macédoine : Sur le cours supérieur du Skumbi, nos détachements secondés par clés troupes allemandes, ont chassé l'ennemi d'une position où il s'était maintenu la veille et lui ont pris quatre mi-traiHleuses. Deux contre-attaques entreprises par l'ennemi, en vue de reconquérir ces positions ont été repoussées avec des pertes sanglantes. Sur la rive ouest du lac d'Ochrida, l'activité de l'artillerie s'est, ranimée. Près de Bra-Undol et de l'rnovo, nous avons repoussé par notre feu, une attaque d'un bataillon ennemi, entreprise le matin après un asscs long feu d'artillerie. Elle fui réitérée l'après-tnidi et échoua de nouveau. Au nord de Buoha et dans la région de la Moglena de forts détachements cl'é-claircurs ennemis, qui cherchaient à s'approcher de nos positions ont été chassés par notre feu. A l'ouest du Vardar, violent feu de diversion. Entre le lac de Doiran et le Vardar, l'artillerie ennemie poursuivit son feu contre nos positions, grâce ci une grande dépense de muni, lions. Fréquemment le feu dégénéra en feu roulant- contre nos positions, mais d ne s'ensuivit pas d'activ té d'infanterie. Front de la Dobroudscha : Activité min me d'artillerie. FRANÇAIS PARIS, 22 octobre. — Officiel, 3 h., p. m. : En Belgique nous avons attaqué ce matin à la r/auche de l'armée britannique sur un front d'un kilomètre. Nos troupes enlevant tous leurs objectifs ont sensiblement progressé au nord de Veldhock. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mains. Nos reconnaissances ont pénétré dans les lignes ennemies en divers points du front- au sud-est de St-Quen-tin, vers la ferme Mcunejean, au Panthéon et dans la région de Tahure. Nous avons fait iflie dizaine de prisonnier s.La lutte d? artillerie- s'esk maintenue très vive sur tout le front de l'Ais- ■ ne. Des coups de main ennemis entre Reims et Cerny et dans le secteur de la Main de Mas-siges n'ont donné aucu nrésultat. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 22 octobre. Officiel, U h. p. m.: En Belgique l'ennemi au cours de la journée a faiblement réagi par son artillerie. Nos troupes se sont organisées sur le terrain conquis au nord de Veldhoek. Dans le matériel capturé par elles pendant l'attaque de ce matin se trouvent deux canons de campagne. Sur le front de l'Aisne la lutte d'artillerie a été violente dans le secteur de l'Epine, de Chèvrigny, Panthéon et dans la région de Cerny .Une de nos reconnaissances a fait dix prisonniers dont un officier. Sur le front de Verdun actions d'artillerie assez vives au bois d'Avocourt et au nord du bois de Chaume. Pendant la .journée du 21 octobre, un avion ennemi a été abattu en combat aérien et six autres contraints d'atterrir désemparés dans les lignes ennemies. Dans la période du 11 au 20 octobre 19 avions et 3 bal-Ions captifs ennemis ont été abattus par nos pilo. tes ou par le tir de nos canons spéciaux. En outre 28 appareils ennemis ont été sérieusement endommagés. Armée d'Orient, 21 octobre ; Notre artillerie a continué ses tirs de destruc. tion sur les positions bulgaro-allema-ndes dans la région Doiran-Varelar et au nord de Monastir.EUSSE 1 PETROGRAD, 21 octobre : Sur tous les fronts, fusillades et engagements de patrouilles. On signale des tentatives des ennemis pour fraterniser ave enos soldats, au front occidental dans la région clu lac Narotsch et au front roumain, élans la direction de l'embouchure de Bizen. L'ennemi a été chaque fois repoussé par noire feu. Dans la Baltique l'ennemi n'a rien repris et n'a pas été aperçu par nos postes. Au littoral la situation est inchangée.ST-PETERSBOURG, 21 octobre ; L'Amirauté communique, à la date du 19 octobre ; La situation générale dans le rayon des îles de la BaLique se présente de la façon suivante : Les îles de Oesel et ele Moon sont définitivement, tombées au pouvoir de l'ennemi. Sur l'île de Dagoe il n'y a pas eu de lutte proprement dite, attendu que les opérations militaires y ont été généralement entravées par le-s conditions topagraphiqu.es locales, principalement par la présence de marais et par l'impraticabilité des routes. Déplus, la faible garnison de l'île n'avait -qu'.une tâche hmitée à rem-plir, celle d'assurer le service des batteries cô-tières. Néanmoins, il y a lieu de signaler l'attitude de notre batterie de marine de l'acliony, à la pointe septentrionale de l'île, qui retourna ses 2'ièces contre l'ennemi envahissant et empêcha son avance. Par suite de la situation dans le Sund ele Moon, on jugea nécessaire de transférer à l'entrée du golfe de Finlande, en rareté, le point d'appui de nos forces maritimes chargées de la défense de cette région, tandis que quelques unités seu1ement f urent laissées sur, t l'anceinne base, pour maintenir les communications et faire des observations. Malgré les circonstances difficiles et les mesures prises pai* l'ennemi pour nous empêcher de qui'ttir le Sund de Moon, nous avons réussi à retirer dan» un ordre parfait et sans pertes, non seulement nos forces de combat principales, mais aussi toutes nos installations techniques maritimes sur le Sund de Moon,principale-menu les allèges tranports, etc. Pendant la marche de nos navires, un de nos torpilleurs remarqua un sous* marin ennemi qui disparut aussitôt sans ac cepter le combett. Chaque point d'apput aban* donné par nous, ains que ta région avoisinan-tg furent mis dans un tel état que leur utilisation fut rendue impossible au point de vue militaire. Nos forces navales -protègent l'entrée septentrionale du Sund de Moon cl celle du golfs, de Finlande contre une nouvelle attaque ennemie, Un des sous-marins anglais attachés à la flotte de la Baltique rencontra, au cours des opérations de l'ennemi, dans le gr>lfe (le Rn(Ja, une escadre ennemie composée de 4 cuirassés de ligne ele la classe « Markgraf », de croiseurs et de nombreux torpilleurs. Le sous-marm anglais lança immédiatement deux torpilles contre le cuirassé de tête; mais il fut violemment canonné et des hydroplanes ennemis le bombardèrent,des sorte qu il fut obligé de plonger,sans pouvoir s'assurer du succès de son lancement da torpilles. Mais l'explosion de ces torpilles fiM distinctement entendue. Après avoir effectué «-m certain parcours sous l'eau et être revenu à la surface, ce sous-marin aperçutr par son périscope, des transports ennemis escortés de torpilleurs qui s'avançaient vers lu-.. Le sous-matin attaqua à nouveau l'ennemi et coula un des navues-,r^nsports au moyen cl une torpille heiu rCus"ment lancée. ITALÏSN ROME, 22 octobre : Au front des Aljiiis Juliennes l'artillerie ennemie a déployé quelque activité. Nos batterie» ont riposté par des assauts d'artillerie bien dirigés.iîUMiî, 21 octobre. — t)aitâ le couroat da la journée d'hier ttes combat® d artillerie animés se sont déroulés au Iront «u Treaitin en diépit du temps défavorable. Des détachet-meuts eanemis ont été repousses au noad-est de Laghi et attaqués ensuite par nos patrouilles. Dans ta région do Bocchi (vallée de ban Peloga.ua) des détachements ennemis ont pri» contact avec nos postes avancés. Après auprès combats ils durent se retirer dans teurs positions. Au front des Alpes J aliennes l'artillerie ennemie a déployé une certaine activité. Nos batteries ont riposté par .un feu roulant 1 bien dirigé et ont pï-onààeé quelques loncen-î trations de feti d'artillerie efficaces. ANGLAIS LONDRES, 21 oct-tobre ; Des troupes irlandaises ont exécuté ce matin, une poussée couronnée de succès sans subir elles-mêmes de pertes. Nos patrouilles ont faif prisonniers ce matin, 12 hommes au sud-est dit bois du Polygone. L'activité de l'amllcrve a été forte tôule la journée des deux côtés. — ■ ■ 11 | >— Dernières Dépêches Crise ministérielle en France Paialevé pré&sate ea déaiissica. Paris, 23 octobre. — A la suue de la. séances de cabijet de lundi soir, Painlevé s'est ren.au chez Poincaré et lui a présenté la démission collective du ministère, pomearé lui répondit que la Chambre avait exprimé vendredi soir sa. confiance au ministère et n'avait point changé d'opinion depuis lors, qu'il ne pouvait donc accepter sa démission et ie pria da la retirer. A la suite de ce refus, les juuiustrea, ont remis leur demande cie démit-sien filtre les mains de Painlevé qui examine îa situation.itotterdam, 23 octobre. — Le « limes estime une crise ministérielle comme probable en France, à la suite des événements qui sa sont déroulés à la Chambre, la semaine dernière. De nombreux votes émis en apparenca en faveur du miuistère ont en réalité été donnés contre un cabinet présentant une certaine nuance Clemenceau. Rotterdam, 23 octobre. — Du « Centrai News »: Les milieux parlementaires croient à la retfsate du cabinet en vue d'un remaniement; la situation de Ribot est ébranlée. Painlevé. serait le personnage le plus important dis nouveau cabinet bien que n'étant plus uécea-i sairement président du conseil. Les combats à l'Ouest, Berlin, 22 oct. — Le feu s'est ravivé à la côte, le 21 octobre, à partir de midi. Ostende a été bombardée de terre et de mer. Tandis qu'à Ostende il n'y eut que les dégâts de maison», des habitants belges de Steene tombèrent vio-times du feu ennemi. Au front de combat principal en Flandre, le combat d'artillerie a augmenté très fort d'intensité depuis la forêt d'Houthulst jusqu'au canal de Menin à Yprea et dégénéra fréquemment eu feu roulant. L» pression principale du feu s'étendit depuis 1Q sud de la forêt d'Houthulst et jusqu'à la routa do Boesinghe à Stad-en. Le matin ot le soir les préparatifs ennemis et les tranchées ennemiea remplies de masses de troupes compactes furent pris sous notre feu de destruction effioaco en plusieurs endroits. En abattant l'artilleria ennemie, nous avons pu constater de nombreuses explosions. Le feu violent qui augmenta notablement d'intensité vers le soir, dura égaleu ment la nuit avec ds brefs intervalles. Dea poussées nocturnes ennemies entre Draaibank et Poelcapelle, ont été repoussées. Le 22 octobre à 6 h. 30 du matin un feu roulant sa dê-clancha de Merckem jusqu'à Zandvoorde, suivi d'attaques franco-anglaises entre Draaibank e^ Poelcapelle. Nos escadrilles de bombardement! ont bombardé avec succès les installations en-t neinies. Près d'Ypres et à l'est du lac de Zil-' lebeke un camp de munitions ennemi a sauté eu, t l'air. Au front de l'Aisne le feu extraordinaire* ment violent a augmenté d'intensité duranll toute la journée depuis l'angle de La.ffaux jtis* qu'à la tombée de la nuit et diminua à peine durant la nuit. L'activité réciproque des avia» 4we Année - N. 1103 - Ed. S C1MQ CIITIKSI Mercredi 24 Octobre 1917

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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