3— Année - N. 713 - Ed. B C1I1Q CEKTIMES Jeudi 21 Septembre 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois fr-3.00-Mlt-2.40 Fr.î.59-Mk.l„20 TfRAQE : 75,0û0 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Journal QMUâien iffidipeiiaiii Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MÂUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr. f.GO Nécrologie . Î\C8 Annonces commerciales , 1.00 » financières. . . 0.50. PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.1 La grande ligne. . . , . . 0.5C TIRAGE S 75.00$ PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 septembre. — Officiel : riieaire île la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée du feldmaréchal général prinee héritier Rupprecht de Bavière : Sur le champ de bataille à la Somme pas d'événements d'une importance particulière. Des poussées ennemies isolées ont été repous-sée». Nous avons obtenu des succès à Fiers au cours d'une attaque à coups de grenades à main. On aimoce complémentairement qu'une attaque française, déclanchée de Cléry le 18, au soir, a été repoussée. Armée du Kroaprinz allemand : Sur le versant occidental du « Mort Homme », les Français ont été chassés d'un petit élément de tranchée, encore maintenu, 'par eux. 08 prisonniers et 8 mitrailleuses sont tombés à cette occasion entre nos mains. Nos patrouilles ont fait prisonniers au cours de la nuit du 18 au 19 dans la Champagne, au cours -d'entreprises couronnées de succès Ift Français et Russes, cette nuit au sud du canal lïhm-Rhône un certain nombre de Français. iàéàire de la guerre â l'Ksf. Front du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière : A l 'o-uest de Luzk, vis-à-vis des troupes du général v. d. Marwitz la reprise des attaques ennemies au cours de la journée ne s'est exécutée que partiellement, tandis que, dans la jÀupart des endroits, on ne -parvenait pas à décider l'infanterie russes à quitter ses tranchées même pas par le feu de l'artillerie russe dirigé contre elle. Seulement, vers le soir et pendant la nuit, des attaques ont été lancées en avant en fortes vagues et ont de nouveau échoué sous les pertes les plus graves. L'adversaire qui avait momentanément envahi nos positions à Szelwow a été- totalement rejeté. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Le combat, favorable pour nous, à la Naja-rowka se poursuit. De fortes attaques ennemies ont été repoussées. Dans les Garpathes, déjà couvertes de r.et-ge, les attaques russes continuent. L'ennemi a s!) tenu ca-i ïams succès parcie.Cs. Théâtre de la guerre en Transylvanie : Les Roumains ont été rejetés au-delà du défilé de Szurduk. fhéâire de la guerre des Balkans. Armée du feldmaréchal générai von Mackensen Dam la Dobrudsoha, de violents combats aux aspects variés se sont déroulés. L'ennemi a opposé une résistance des plus tpiniâtres dans sa position avec des renforts amenés à la hâte. Front de Macédoine A Florina, et au lîajmakcala, des attaques ennemies ont été repoussées, en partis tprè.s des corps à corps. A l'ouest de Florina, des avant-gardes ont évité la poussée. A. l'est de la ville, Vadversaire fut attaqué par surprise avec succès. Au sud de la Belasica-Planina, les Bulgares Ont chassé le 17 les Italiens hors des villages de Matnica et de l'oroj, et ont fait prisonniers 5 officiers et 250 soldats. Sur mer. BERLIN, 20 septembre. — Des hydro-avions allemands ont de nouveau, attaqué à coups de bombes le 19 après-midi, les forces combatives ennemies, se trouvant devant la côte de Flandre et ont obtenu plusieurs portées constatées sans objection jx>ssible) sur un contre- torpilleur. AUTRICHIENS VIENNE, 19 septembre : Théâtre de la guerre à l'Est. Front roumain : Au sud de llatszeg (HôtzingJ, les Roumains ont été rejetés, par delà Merisor, s-ur Petro-seny. Combats proche à proche dans les montagnes de Georgemy et de Kelemen. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. En Bukoviine, continuation des attaques russes. De part et d'autre de Dorna Watra, les Russes se sont adjoints des parties de l'armée roumaine. Tous les assauts ennemis, dont certains avec canonnade très violente, ont été refoulés par les troupes Allemandes et austro-hongroises.Au sud-est de Ludov;a, l'ennemi fait reculer un peu à l'ouest un tronçon étroit de notre front ; à la Lipnica Dorna, la. contre-attaque allemande continue son gain de terrain. Front du feldmaréeha! général prince Léopold de Bavière Expéditions couronnées de succès dans le terrain avancé de l'armée du général von Bôhm-Ermolli. Le groupe du général Fath a pris d'assaut la tète de pont de Zarecze, au sud de Stobychwa. Les troupes allemandes et austro-hongroises, commandées par le générai Clausius, ayant poussé au travers de quatre lignes successives, en ramenèrent 31 officiers CL 2511 soldats russes, ainsi que 17 mitrailleuses.„ Théâtre de la guerre ilalien. Au haut plateau du Karst, la journée d'hier a été plus calme, la vigueur offensive des corps d'armée italiens s'étant visiblement réduite après les derniers combats. Des poussées, Isolément entreprises par l'ennemi, ont été refoulées. L'après-midi, la canonnade a été très violente pendant plusieurs heures, notamment dans le secteur sud du. haut plateau où, depuis le début de la bataille, le 102e rêg. d'infanterie ne cesse de se distinguer par sa courageuse endurance. IA Flitsch, ainsi qu'à la crête des Alpes Fas-sanes, nos troupes ont refoulé plusieurs attaques des petits détachements. * Theâtre de la guerre au Sud-Est. Rien d'important à notre armée. TURCS C0NSI'ANTIA OPLE, 20 septembre. — Le quartier gênerai annonce : Au front de Fêla-hie, nous avons efficacement combattu les batteries ennemies et fait sauter un dépôt de munitions ennemi. Le bombardement de l'artillerie lourde ennemie resta inefficace quoique dirigé par l'observation d'aviateurs. Nous ar vons refoulé un détachement ennemi qui s'avançait vers la région d'Eensoye, dans ses positions primitives. Au front en l'erse, nous avtfns refoulé le 18 courant un escadron de cavalerie ennemie qui s'était approché du village de Racine, à 86 km. au nord de Devlet (Abadj. Des détachements de reconnaissance ennemis qui se sont avancés vers nos avant-postes ont été rejetés dans leurs positions primitives, l'ar une attaque de surprise, nous avons dispersé un escadron qui campait dans la région d'Dassur lioi. Nous avons jeté l'ennemi hors de la localité de Kereszi, à 80 km. à l'est de Bidjar où il avant pénétré et avOTis occupe la local.té sus-nommée. D'après les déclarations unanimes de prisonniers ils ressort que les Russes ont perdu dans les combats antérieurs d'Essan Aba det llamculan environ 8,000 hommes et qu'un cle leurs canons et une de leurs automobiles ont été détruits. Au front du- Caucase, particulièrement duel d'artillerie et des coups de f usils. Une bande de brigands qm était formée par nos ennemis et qui se trouvait sous leur protection a débarqué sur la rive près d eFenike. Elle fut chassée avec des des pertes pour elle. 6 femmes et 13 hommes de la population paisible ont été blessés et 7 autres furent tués. Une attaque, que nous avons exécutée contre Ha/un t Ada au sud d'iplt Burun a été couronnée de succès de meme que celle effectuée contre Djehlak Ada, à l'ouest d'Aivali. Nous a-tons fait couler par notre feu d'artillerie S voiliers fuyants Av l'ennemi ave* h-.u r-et avons pris comme butin quelques fusils. l'as d'événement, mportant sur les autres front-s. SO'LGARES SOFIA, 19 septembre. — Communiqué du quartier général ; Front macédonien : Les vifs combats dans la- région autour de Lerin (Florinaj continuent. Tous les efforts de l'ennemi pour s'emparer de la hauteur de Kai-maklschalan ont échoué à la suite de nos violentes contre-attaques. Dans la vallée de la Moglenitza et des deux rives du Wardar faible action d'artillerie. Au pied de la Belasitza Planina nos batteries ont chassé l'ennemi et se sont emparées des villages de Schujovo, Mat-nisa, Jorm, Poroi et Dolni Poroi, où elles ont trouvé beaucoup de matériel de guerre. A Garni Poroi les Italiens ont en outre abandonné 200 fusils. Le long de la Struma et du littoral de la mer Egée, rien à annoncer. Front roumain : Le long du Danube, calme. La grande bataille sur la ligne des villages Morslui Momuk, Ara Badschi, Kokardscha, G'obadinu et Tusla se développe en notre faveur. Sur le littoral de la mer Noire, calme. FRANÇAIS PARIS, 19 septembre. — Officiel, 3 h.p.m..-Sur le front de la Somme la mauvais temps a gêné les altérations. Au co-urs cté la nuit nous avons réalisé quelques progrès à l'est- de Berny et fait des prisonniers. En Champagne le bombardement dirigé hier jxtr l'ennemi sur nos positions à l'est et à l'ouest de la route Souain-Somme-Py s'est accru en fin de soirée et a été suivi de plusieurs tentatives ennemies, notamment dans le secteur russe sur lequel cinq attaques successivësa'<y7ft"ttt prononcées. Partout nos tirs de barrage et les feux de nos mitrailleuses ont arrêté l'ennemi qui a- subi des pertes sérieuses. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive gauche de la Meuse les coups de main de l'ennemi sur un de nos petits postes d'écoute au nord d'Avo-court et sur la tranchée conquise par nous hier sur la pente sud du Mort Homme ont complètement échoué. A l'ouest de F ont-à-Mousson un détachement ennemi qui tentait d'aborder nos positions au nord de Flirey a été dispersé _ à coups de fusil. PARIS, 19 sept. — Officiel, 11 h., p. m. : Le inauvais icîiirffî a gêné les opérations sur la- plus grande partie du front, llien à signaler en dehors d'une assez grande activité d'artillerie sur les deux rives de la Somme et sur la ■rive droite de la Meuse dans le secteur Fleurij-Vaux-Chapitre.RUSSES PETROGRAD, 18 septembre. — Sur le front occidental, rien d'essentiel n'est à annoncer.ITALIENS ROME', 18 septembre. — L'ennemi a tenté sur plusieurs endroits du front, diverses attaques soutenues partout par une canonnade violente et persistante ; ainsi, par exemple, au mont Seluggio (vallée de PosinaJ, le soir du 16, au Mrzli et au Vodil (monte Nero) entre Dueso et Toi me in, dans le secteur de Plava (Isonzo centralj et, hier, contre la ville de Gôrz. Partout, notre artillerie lui a riposté avec succès* eL en m hue temps, elle a bom bardé la gare de Toblach, où eUe a dispersé des troupes ainsi que le chemin de fer dans la haute vallée de Fella. i Au Karst, l'ennemi dirigea, hier, contré les nouvelles positions conquises 2>-ar nous, de violentes attaques amorcrys et appuyées par une-canonnade d'extrême violence. Chaque fois, il fut refoulé en subissant de très lourdes pertes, et il nous 'abandoi ,..i environ 800 prisonniers. —— On annonce des attaques d'aviateurs ennemis sur le haut plateau d'Asiago, sur Caoria (Paon, C-ismonJ et sur la vallée de Biois et Cordevole. Là nuit passée, une escadrille renouvela le bombardement de Mestre, mais sans causer ni perte humaine ni dégât matériel. Deux de nos avions jetèrent des bombes sur Mattarello et contraignirent un hydro-amon ennemi à atterrir à Trente. Une autre escadrille, comportant 12 avions Caprom, accompagnés d'un appareil Nieuport, bombarda les gares d'Otteglano t de Scappo sur le Karst, et y toucha clés nstallations du chemin de fer, des magasins ai: usinants, ainsi queutes trains stationnant dan. ta gare et le château d'eau. Evitant le tir es batteries de défense, elle chassa les avions et les hydro-avions dî l'ennemi qu'on ava" lancés contre elle et les dispersa, jj-uis revvn , au complet aux points de départ, avec tous ses appareils restés indemnes.ANGLAIS LONDRES, 17 septembre. — Au sud de l'Ancre l'ennemi a prononcé plusieurs contre-attaques violentes contre nos nouvelles positions; elles ont été re poussées toutes. Les at-taques ennemies venant de la direction de Les-betuf et de la région aù nord de Fters furent particulièrement parées par le feu de barrage de notre artillerie et l'ennemi y subit des pertes considérables. Entre Fiers et Martmpuich une brigade ennemie qui passa à l'attaque dans la direction du bo-is de Foureaux,rencontra dans IcijpUune deux de nos bataillons. Il y eut alors un corps à corps dans lequel nous remportâmes un succès, complet., an cours duquel nous aisptiisanib'Â ■ iruiev.'i et ~ie repoussâmes avee des pertes considérables. Au nord de la ferme Mouquet, nous avons également amélioré notre position. Notre artillerie s'est encore montrée active pendant la journée, A ki suite de notre feu d'artillerie, un nouvel incendie éclata dans le dépôt de munitions ennemi à Grandcourt. Aujourd'hui nous avons fait au sud de l'Ancre 6 officiers et 21/3 hom-mes ^prisonniers. Notre"service acrïën d continué à attaquer avec succès les ligne,s de défense ennemies. U n aéroplane ennemi a encore été détruit. Trois de nos aéroplanes manquent à l'appel. Dernières Bepêdtes Evaluation du delta du Oauuoi;. Milan, 20 septeJïibre. — On manEe de Bucarest au « Seooio » que l'évacuation d°s régions situées au nord de la ligne Cernavoia-Oonsitaimfc-ata jusqu'au delta du Danube, pour les autorités civiles et la pipuiation a été ordonnée. La situation en Grèce Jugée en Italie. Berne, 20 septmfibre. — Du « Secolo », au sujet de la situation en Grèce : « Il faut bien reconnaître, cliez le roi Constantin, une pénétration de vues supérieure à celle de Yénké-Ioê. Le Roi se rendit mieux compte de l'impression publiqiie qui en Grèce s'est développée an cours de la première année de la guerre balkanique, et, avant tout, il s'orientait, mieux que Vénizélos, dans les eaux de la mer grecque, il savait que la ma- ■ jorité en faveur de Vénizélos n'était swrvenue qu'artificiellement; que la nation grecque, si elle vénère ce diernier en raison de seg états de service, ne pa-rt-age pas du tout ses intentions belliqueuses pour l'avenir. » Le budget hollandais. La Haye,. 20 septembre. — Le budget de 1917 prévoit une somme d<3 800,000 florins, comme première avance de fonds, pour la construction de trois sous-maiins, dont cihaoun coûtera un million de florins, et pour la pose de mines évaluées à 700,000 florins. Les dépenses totales sont estimées à 300 millions de florins pour 1917. Poux couvrir les dépense» ordinaires, d'environ 4 millions de florins, il est question d'une taxe a-ddixonneiie de 10 p. c. sur la fortune et le revenu, dont on attend un apport de 3 millions de florins. Arrestation injustifiée d'un Hollandais. Amsterdam, 20 sept. — On mande du Hoek van Hollaud au «Telegraaf» que le vapeur hollandais «Koningin d«r Nederlanden» a été arrêté par un croiseur français, qui, sans aucune raison, a retenu prisonnier un Hollandais. La famille de l'intéressé en a donné connaissance au ministère des Affaires étrangères.Les troubles aux Indes néerlandaises. Amsterdam, 19 septembre. — On mande officiellement de La Haye que le colonel lîxoenen est arrivé à Djambi le 16, jour où la région était calme. Une compagnie de soldats fut envoyée à Muara Tambesi afin d'y rétablir la communication téléphonique. Le major van der Linde, arrivé à Suiu Lamgim (Djambi) fit envoyer du riz à Bangka où ce comestible fàisaijb défaut. La population îmmégxée a commencé son exode de 1 'anondissement die Naaws (Palembang) poux retourner à Suru Langun. • La bataille de l'Isonzo. Vienne, 18 sept. — Du reporter militaire de k «Fremdenb-latt» : « La bataille de l'Isonzo, qui en est à son quatrième jour, a été menée par les Italiens feu vue d'aboutir à un^ percée grand style vers Trieetej mais leurs opérations du plateau de Comen ne les ont aucunement rapporché de cet objectif ; ce plateau, clef de l'accès à Trieste, est resto ferme en notre pouvoir, et les nombreuse^ attaques italiennes n'ont abouti qu'à de fortes portes sanglantes pour l'adversarie; leur première poussée leur faisait espérer un succès, étant donné que leur canonnade, d'une violence extrême, eût pu masquer le point de pénétration.. Mais nous, restions vigilants au poste, et ' les premiers assauts italiens sont venus s'écrouler devant notre défense. Seule, leur attaque exécutée__depuis la m»r jusqu'à la Wip-pach leur valut, en un point isolé, un petit gain de terrain, succès qui ne câange d'ailleurs rien à la résistance de notre front d'autant plus que le plateau de C'omen monte de l'ouest vers l'est et que l'ennemi ne peut obtenir qu'un succès douteux en reprenant une partie de o? palteau; un déplacement partie] des lignes de défense vers l'est nous vaut la sécurité des hauteurs dominantes et nous facilite le maintien de la position. Les Italiens n'oint négligé aucune tentative en vue de briser la résistance d® nos troupes ; témoins, entre autres, leur gaspillage de décharges d'artillerie et l'emploi d<i leurs nouveaux feux de mine à gros calibre, arme d'une grande précision, ainsi que leur déploiement de forces d'nfanterie, dent les attaques furent vigoureuses. D'ailleurs, les anciens contingenta italiens de 1 Isonzo étaient renforcés de troupes jeunes et fraîches. L'Angleterre et lo courrier danois. Copenhague, 19 sept. — Le transatlantique américain «Fredorik VIII», venant, de New-\ ork à Copenhague, a eu son courrier confisqué par les Anglais. L'Angleterre et ia navigation neutre. . ^ -ït ,..&a x—V -fx—; —.J......... tiPrins Hendrik» parti hier de notre port, a été retenu en Angleterre. Vingt-cinq internés allemands sont arriver d'Angleterre par le vapeur postal «Kotningin Reventes». Les combats en Transylvanie. Quartier -de la presse de guerre I. et li., 13 septembre. — Le long du chemin de fer Hôtzing-Petrosseny, des bataillons allemands et des honveds se sont emparés du barrage de route au delà du tunnel cle Merisor. Sept canons, quatre mitrailleuses et beaucoup de matériel ont été pris. Dans la région Kron-stadt-Sohàssbcurg, par contre, les Roumains continuent encore leur marche en avant et ont pris la petite ville de Reps (Kohalom). L'aile droite roumaine est arrivée dans la région des sources de Bistritz, où les troupes I. et R.vaut à leur rencontre en partant, de la- Bistricicara, haute dë 2000 m. L'attaque roumaine a également été arrêtée et dans les mc-ntagnes au sud-ouest de Dorna-Watra, les troupes austro-hongroises tiennent solidement. Fourberie roumaine. Berlin, 20 sept. — De l'article de fond de de la «Gazette de Voss» ; « On est indigné d'apprendre que, peu avant la déclaration de guerre^ le roi de Roumanie a encore déclaré ceci à l'ambassadeur autrichien qui désirait, savoir à quoi s'en tenir quant à l'attitude de li Roumanie : « Ce n'est rien et ^ ne sera rien ! » On est convaincu, en outre, que l'entrée en guerre de ce pays a eu lieu sous l'instigation de la reine.» Les officiers roumains prisonniers en Bulgarie Berlin, 19 sept. — On mande de Sofia au «Lokal Anzeiger» : « Hier, plus de 400 officiers roumains sont arrivés à Sofia pour être transportés au camp de prisonniers de Gri-dop. Les Russes et Roumains blessés sont soignés par une quarantaine de médecins roumains. » Chute de l'aviateur français Simon. Berne, 20 septembre. — D'après le « Petit Parisien », l'aviateur Simon, le plus ancien de France, aurait été tué lors d'une chutej au co-urs d'un vol d'essai à bord d'un nouveau type d'aéroplane. Fuite d'officiers français internés. Amsterdam, 20 sept. — Les officiers français internés à l'île d'Urk ont pris la fuite. Les intérêts de la France au Maroc. Berne; 20 sept. — On lit, dans le «Figaro», ce passage du dernier discours du chef du parti conservateur : « J'ai, ainsi que d'autres orateurs, parlé maintes fois au sujet du Tanger espagnol, et exposé la condition tout à fait essentielle pour que l'Espagne puisse satisfaire à ses obligations dans sa- zone d'influence. On aurait tort d'impliquer dans la zone de protectorat les responsabilités de l'Espagne et d*en excepter Tanger avec la zone internationale. Je n'en parle que pour signaler ceci, c'est que nous-mêmes en quittant Tanger ft en nous conformant loyalement à nos obligations dans notre grand protectorat, si même après avoir supporté tous les froissements subis depuis Gibraltar, nous a-bautissons à une issue satisfaisante, nous sommes certains de voir revenir à bref délai toutes les difficultés à combattre si rien n'est modifié à l'esprit et à la manière de voir qui,, au cours des siècles, ont régi la poiil&que anglaise et française. Il ne s'agit pas seulement de régler une question, il s'agit de l'èa- prit même des conceptions diplomatiques. SI l'Espagne n® parvenait pas à déterminer une modification de principe clans la ligne de cou. dui-te adoptée à son égard par l'Angleterre et la France, elle ne pourrait prendre position ni du côté de la France ni du coté de l'A r. -gleterre. » La réponse suédoise à l'Entente. Berne} 19 sept. — De la «Berner Intelli-genzblatt», relativement à la réponse de la Suède à 1a note des alliée : « Cette réponse ne laisse rien à désirer sous le rapport de la netteté. La Suède pose résolument les principes de la neutralité en déclarant que n-ul Etat belligérant n'a le droit de s'immiscer dans les affaires privées d'un pays neutre. Il convient, en effet, qu'au paroxysme de la crise, le point- de vue des neutres soit exposé sans équivoque, ainsi qu'il l'a été par la note suédoise. Aussi la Suède mérite-t-elle la gra^ tifcude de tous les Etats neutres. » Du «Berner Tagwacht» : Il semble que ce nouveau conflit n'ait guère de chance de se terminer par un accord, car la réponse suédoise rejette catégoriquement le point de vue de l'Entente. La conséquence en sera, naturellement, la prise de mesures vexatoires contre la Suède> laquelle peut parer les coups en readant- plus difficiles encore les communications franco-anglaises avec la Russie. » Les inondaiioiis en Bohème. G-ablonz, 20 septembre. — Les dégâts causés par le débordement de la Tesse blanche ©ont énormes. A Tessendorf, de nombreux débria de maisons et de moulins ont été charriés par les eaux. Une troupe de 200 soldats s'est rendue aux endroits éprouvés. Le chiffre exact des sinistrés est de 50, dont 6 déjà morts quand ils furent recueillis; quatres autres cadavres • sont encore sous les décombres. Les dégâts matériels s'élèvent à plusieurs millions de couronnes.Les survivants ttu \apeur danois « iVladvig ». Copenhague, 19 sept. — L'armement du vapeur danois «Madvig», coulé par un sous-marin, a reçu un télégramme disant que la se- go et- signalée manquante, est arrivée à la. • côte de France. . 1 DEPECHES (Reproduites ds l'édition précédente.) Le premier train de troupes grecques. Sofia, 20 sept. — Le premier train de troupes grecques est arrivé dimanche à Sofia en route pour l'Allemagne. Dans le train avaient pris place un commandant de régiment, plus de 20 officiers, accompagnés de leurs familles et environ 400 soldats. Le tzar Ferdinand avait dépêché à la gare, pour saluer les officiers grecs, son adjudant général Lawow eb le maréchal de la Cour Weicii. Les familles des officiers furent ravitaillées avec du lait et des gâteaux; les soldats ont reçu du manger chaud, servi par ie service de ravitaillement allemand. On peut se faire une idée, du sort que l'Entente pensait réserver aux troupes grecques en Macédoine orientale} par le traitement des jeunes Grèce qui sont ailés à Thascs avant l'arrivée des Bulgares à Kawalla. Ces jeunes Grecs ont été enrôlés par contrainte dans les troupea révolutionnaires de Salonique. Maladie de Tittoni. Le « Giornale dTtalia » apprend que l'ambassadeur italien à Paris, M. Tittoni, qu-i comptait partir pour Rome afin d'y prendre un assez long congé, est subitement tombé malade. Les médecins lui ont provisoirement défendu de partir. La Nor\ège opprimée par l'Angleterre. Christiania, 19 sept. — On télégraphie de Londres à la Bourse que l'Angleterre vient d'interdire toute importation de grain et de farine à destination de la Norvège. On en e&fc d'autant plus alarmé ici, que l'on ne peut s'empêcher d'établir le rapporchement entre cette mesure vexatoire et la coniérence des ministres scandinaves annoncée pour demain. Christiania, 19 sept. — Les cheÎ6 de cabinet de la Suède et du Danemark, ainsi, que le ministre de6 affaires étrangères de Suède, viennent d'arriver en vue de la conférence. Le Roi leur a accordé une audience. Les incidents en Grèce. Amsterdam, 19 sept. — On mande d'Athènes au «Daily T'elegraph» : Le major grec Drossopulos a demandé. le 17 septembre, auprès du bureau de contrôle anglais un passeport. Lorsque celui-ci lui fut refusé, il a injurié l'employé du bureau et lorsque celui-ci te somma de quitter l'ambassade, le major s'en alla et appela à son secoure une sentinelle du ministère des Finances; 25 soldais, baïonnette au canon, apparurent et se plantèrent devant l'ambassade, Lorsque les employés anglais sertirent des revolvers, les soldats disparurent. Le major Drossopulos a tenté d'y pénétrer par la force et poussa le concierge de ; l'ambassade sur le côté. Il voulut à tout prix parler à l'ambassadeur. Finalement, Mr. EL lio-tt le reçut en présence des employés,'qui étaient témoins de l'incident. Il n'est pas encore connu ce que l'ambassadeur pense au sujet de cette scène et s'il exigera des exeuaea. Comme l'attentat, commis contre l'ambassade française, cet incident esfc probablement provoqué également du côté vénizélifete pour procurer Fcocasion à l'Entente de demande!- dis nouvelles exigences à la Grèce»

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