Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1222 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 14 Août. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 01 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1jj7w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Mercredi 14 Août 1918. • N° 1389 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le« BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a{ assées exclusivement au bureau de poste qui t ;délivrt i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par joue* Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT m HIY CFNTIMPS Mercredi 14 Août 1913. • N° 1339 ANNONCES Fait» dlver. et Echo. La llgae, fr. 5 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales ••*••«.... 2.00 Annonces financières ..... "**"**200 PETITES ANNONCES. . . L, grande ligne." 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par joui LA GUERRE jui i Cominuiiiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 13 août. — Officiel: Théâtre de la guerre à l'Ouest ^Groupe d'armées du prince héritier Rupprecht Violent combat r,l'artillerie, de grand matin, au sud-ouest d'Ypres. Des attaques ennemies ne furent se développer sous notre feu. Au sud de Merris nous avons repoussé à diverses reprises des attaques partielles anglaises. C imbats d'avant-postes des deux côtés du ca'ial de La Bas-sêe et entre Scarpe et Ancre. Entre Ancre et Avre la matinée a été plus calme au front de bataille. Au tud de la Somme l'ennemi a attaqué l'après-midi des deux côtés de la route romains Foucaucourt-VUh-rs-Bretoniuux. Il fut repoussé. Au nord de la rouie Aimens-Roye nous avons repoussé vers le soir ce faites attaques ennemies. Entre Avre et Oise, violent combat avec des divisions françaises en partie *r:.îchement engagées durant toute la journée. Des forces considérables ont attaqué dans le brouillard matinal, tout au sud de l Avre entre Tilloloy et au nord d'Elincourt. Elles se sont écroulées devant nos lignes> et furent repoussées en certains endroits par contre-attaque s.Entre Tilloloy et Canny et au sud-ouest de Lassigny l'ennemi a continué ses attaques jusque tard dans la soirée, et jusque cinq fois au sud de Tilloloy, tandis que du fond de Matz débouchaient des forces plus faibles. Nous avons repoussé l'ennemi; fréquemment ses attaques ont déjà croulé sous le feu concentrique de notre artillerie.Croupe d'armées du Kronprinz allemand Au nord et à l'est de Fismes des entreprises locales d'attaque ont été couronnées de succès- et nous ont valu des prisonniers. Hier nous avons abattu 29 avions ennemis. Le lieutenant Udet a remporté sa 53e victoire aérienne. le capitaine Qerthold sa Jt3e et sa Me, le lieutenant baron von Richthofen, sa 39e et sa 1/Oe, le lieutenant Konncke sa 29e, le sergent Thon sa U8e, le lieutenant Laumann sa 2ie, le premier-lieutenant baron von Boenigk sa 21e les sergents f oerr et Mai leur 20me. ' BERLIN , 12 août. — Officiel du soir: Au front de bataille entre Ancre et Avre, la journée a été calme. Entre Avre et Oise, des attaques ennemies ont échoué. BERLIN, 12 août. — Officiel: La guerre aérienne Hier dans la matinée nos avions de reconnaissance postés aux îles de la Frise ainsi qu'un dirigeable ont signaléj dans la zone marine au nord de Vlieland, de forces navales anglaises considérables, soit au moins 25 vaisseaux de ligne, 6 croiseurs cuirassés et de nombreux destroyers ainsi que des flottilles de torpilleurs. Ces unités escortaient 6 bateaux rapides qui semblaient occupés, en coopération avec les torpilleurs, à poser des mines sur une vaste étendue. Cette flotte anglaise marchait vers le golfe d'Allemagne. Nos avions et le dirigeable lancèrent immédiatement des bombes et firent feu de leurs mitrailleuses sur les bateaux rapides et les torpilleurs, réussissant ainsi à détruire trois bateaux rapides et à réduire les irais autres à l'immobilité ; les bombes atteignirent en outre un croiséiTr cuirassé et un torpilleur ; ce dernier fut avarié au point qu'on le vit ensuite en train de couler. Des forces navales arrivée^ an lien du cjstfiiiTj, ,ie 'purent atteindre l'-ennemi déjà en retraite. Nos pertes comportent un dirtgectbl-e, commândé 'pàr le capitaine de corvette de réserve l'robs,et un avion. Les postes de combat de Borkum et de Norderney sous la direction des lieutenants de marine Freu-denberg et Hammer, se sont particulièrement distingués à l'attaque et à la défense. AUTRICHIEN VIENNE. 12 août. — Officiel de ce midi: Sur le théâtre de la guerre en Italie, les opérations de l'infanterie ont été peu importantes hier; mais, en revanche., la canonnade a été plus violente et les opérations aériennes plus actives. Survolant Feltre et les Sette Communi et volant à faible hauteur, les escadrilles italiennes ont attaqué nos hôpitaux de campagne portant des signes distmetifs visibles au loin; ils ont tué des malades et des infirmiers. En Albanie, pas d'événement particulier à signaler.BULGARES SOFIA, 9 août. — Officiel : Front de Macédoine. Près des sources du Skumbi, nos avant-postés ont dispersé à diverses reprises à coups de bombes des détachements de reconnaissance ennemis. ■ Au nord de Bitolia et dans la région de la Mo-glena, la canonnade a été plus violente par intermittence de part et d'autre. Au nord de Doi-ran, courtes attaques de l'artillerie ennemie contre l'avant-terrain de nos positions. Au sud du cours inférieur de la Strouma, notre artillerie a dispersé plusieurs détachements d'infanterie grecque.SOFIA, 10 août: Front de Macédoine: Au front macédonien et à l'ouest du lac d'O-chrida, nos postes ont dispersé par des jets de bombes plusieurs détachements d'infanterie française. Au nord de Bitolia et à l'est de la Cser-r.a le feu d'artillerie réciproque a été de temps à autre assez animé. Au sud de Doiran des troupes d'assaut anglaises ont cherché à diverses reprises à s'approcher de nos tranchées, mais furent dispersées par notre feu. TURC CONSTANTINOPLE, 10 août. — Officiel: Sur le front en Palestine, l'artillerie et les aviateurs ont été peu actifs de part et d'autre. Près de Baan, après un court duel d'artillerie, nous avons dispersé un important détachement de " rebelles• Après un violent combat, un monoplan ennemi a été forcé d'atterrir près d'Anèse. Le 7 août. Ifs r-ebelles ont ouvert un violent feu de mitrailleuses et de canons contre nos positions établies au sud de Madna; l'attaque qu'ils projetaient n'a pu se développer sous noire violente canonnade. Des Méharis ennemis ont essayé de tâ-ter nos lignes établies près de Bir-el-Masch; ils se sont retirés sous le feu de notre artillerie. Une attaque ennemie, dirigée entre T ébuh et Hadjie contre le chemin de fer de Hedschas, a été re-pouisée par nos postes vigilants. Sur le front à l'est, nos opérations se poursuivent méthodiquement au sud du lac d'Urmia. Sur les autres fronts, rien à signaler. FRANC Al$ PARIS, 12 août. — Officiel, 3 h., p. m.: Entre l'Avre et l'Oise la situation reste sans changement. Pendant ta nuit bombardement dans la région de Marquivillers et de Grivillers. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 12 août. — Officiel, 11 h., p. m.: Entre l'Avre et l'Oise nos troupes ont enlevé le village de Gury et fait quelques progrès au nord de Roye-sur-Matz et de Chevincourt. Sur le front de la Vesle nous avons repoussé deux violentes attaques sur nos positions de la rive droite dans la région de Fismes. Journée calme partout ailleurs.ITALIEN ROME, 11 août. — Le feu de diversion ennemi a été plus animé dans la vallée de Lagarina,' dans la vallée de la Brenta et au Piave inférieur. Nos batteries ont provoqué des incendies et dispersèrent des ouvriers qui travaillaient à des retranchements derrière les lignes ennemies. Cinq {muons, ennemis, ont ét± abattus cambal œm- ': - •' J V * -O ±V ANGLAIS LONDRES, 11 août. — A la suite d'une opè ration couronnée de succès, nous avons avancé durant la nuit, notre ligne au nord de la Somme entre Etinchem et Dernancourt au sud du fleuve On signale des combats en divers endroits. Le Français ont progressé sur la rive méridionale d l'Avre et ont atteint la lisière de l'Echelle-St Aurin. Nous avons amélioré quelque peu noir ht position à l'est de Robecq. iu L'ennemi a déclenché ce matin une forte atta u- que, à l'aide de divisions fraîches, contre les po ie sitions anglaises près de Lihons et au nord et a; es sud de celles-ci. Après un violent combat, nou a.- avons repoussé toutes ses attaques et causé d s- grandes pertes à l'ennemi. L'ennemi a pénétr, dans nos positions au nord de Lihons, mais fu us repoussé au cours d'un combat impétueux à l'es te et au nord du village, de sorte que nos lignes on le pu être complètement rétablies. Les Français on x. continué leurs attaques en collaboration avec le S- troupes anglaises et ont poussé encore de l'avan es au sud-ouest et au sud-de Roye. LONDRES, 12 août. — Officiel de l'Amirauté es Des forces navales légères anglaises adjointe a,~ d'avions entreprirent hier une tournée de recon j naissance sur la côte occidentale frisonne. Vio lemment attaquées par des forces aériennes aile mandes, elles durent abandonner six bateaux au tomoteurs mis dans l'impossibilité de rentrer. Ai 2J nord d'Ameland les avions anglais détruisirent ut , dirigeable qui, d'une grande hauteur, tomba e> ?s flammes dans la mer. iu j,, « DERNIERES DEPECHES ]*t Les contre-attaques allemandes Londres, 13 août. — Les Allemands entreprennent de fortes contre-attaques à l'aide d'un riom-■s bre considérable de divisions et d'artillerie entre 't la route de Roye et la Somme ; au sud-ouest de Roye, notamment, leur contre-attaque est très violente. Paris, 15 août. — Les journaux annoncent que " la résistance allemande a augmenté dans de no-,~ tables proportions, notamment sur les deux ailes f et dans la région de Morlancourt, ainsi qu'au '' nord de Montdidier. Sur l'aile gauche, les Allemands ont réussi à enrayer une attaque anglaise. 'T Entre Somme et Ancre, par contre, la bataille de manœuevres bat son plein. r Londres, 13 août. — Du « Times » : « Les 'a avant-postes anglais qui ont poussé au delà de t- Lihons et de Frenoy, n'ont pu poursuivre leur action et paraissent avoir été repoussés samedi soir sur Lihons, localité pour laquelle on se bat encore. Il existe des indices que les Allemands se f sont remis de leur surprise et concentrent même des troupes. J Londres, 13 août (Reuter). — Il n'y a aucun s. doute que l'ennemi cherche à nous faire payer le j_ plus haut prix chaque tentative de le refouler sj derrière la Vesle. Il a même manifestement chan-gé son système de défense et est à même d'ame-f ner son artillerie lourde et de diriger sur nous •g son feu, de l'autre rive de l'Aisne. Il dispose ,e en cette partie du front d'un grand nombre d'a-,s viateurs, ce qui contrarie essentiellement notre service de reconnaissance aérienne, s LES EVENEMENTS EN RUSSIE ly Directoire en Russie f Moscou, 13 août. — A la suite du deuxième r~ Congrès des Soviets, le pouvoir exécutif a étf confié à un triumvirat composé de Lenine, Trotz ki et Zinowieff, qui ont reçu des pouvoirs illi ' lutte de ia République des. Soviets1 contre ses en-y 'nèmis. y L'offensive anglo-française Berlin, 12 août. — L'habiletc avec laquelle les f- trouoes allemandes se sont dérobées entre Avn1 et Oise a brisé apparemment à l'heure actuelle la force d'énergie de l'attaque française. Affaiblies par le combat avec des arrière-gardes, se battant avec une habileté et une opiniâtreté cx-trêmes fatiguées par leur marche à travers le s terrain boisé vallonné et amenées en déroute, s les divisions d'attaque françaises se sont heur tées à un défenseur attendant de pied ferme ,1 l'attaque, dans des positions bien choisies. Pat s l'engagement en masse et le sacrifice sans mer-ci de ses hommes et de son matériel, le com-mandement français a tenté de neutraliser l'avantage perdu de la surprise, ainsi que 'a f. perte de la base dJatfaque préparée d'avance. A l'exemple des Allemands, les Français laissèrent suivre immédiatement une partie de leur . artillerie comme batteries à pied, d'infanterie Cette mesure qui avait pour but d'assurer une rapide marche en avant victorieuse aussitôt après la percée de la première ligne, aboutit aux plus s lourdes pertes en hommes et en chevaux. Dès - leur marche en avant, les batteries françaises de tête furent prises sous le feu de la lourdè artil-lerie allemand:e et furent mises partiellement en pièces, avant même d'an-oir pu prendre le dé- - part. Les chars blindés qui virent leur compte - ïôglé par les canons de défense contre les tanks u avant même de présenter quelque danger pour i l'infanterie allemande, n'eurent pas un meilleur - sort. Lorsque, malgré cela, le chef français laissa de nouveau monter son infanterie à l'assaut jusqu'à la tombée de la nuit, il n'aboutit à rien d'autre qu'à accroître les pertes françaises. Les morts gisent partiellement par séries devant les " tranchées allemandes. Les pertes de l'assaillant * ont été particulièrement lourdes près de Tilloloy - où les réserves françaises tenues prêtes furent - pour ainsi dire anéanties par l'artillerie alleman- * de. s Berlin, 11 août. -— Le 11 août, les armées de s l'Entente ont engagé de nouveau des forces con-" sidérables sur les deux aijes du front, en vue d'opérer la percée. Vers cinq heures du matin, un violent tourbillon de feu, suivi de fortes attaques, se déclencha du nord de la Somme, jusqu'au sud de Lihons. De nouveau, l'assaillant y fut favorisé par un brouillard épais. Néanmoins, et bien que les Anglais ne craignissent point les , pertes, toutes les attaques furent repoussées au i cours d'âpres combats* Il est vrai que près de i Lihons, les Anglais remportèrent un succès pas-1 sager, mais^ une attaque allemande les rejeta ? hors des débris de cette localité, complètement - détruite au cours de la bataille de la Somme de - 1916. Plus au sud, une contre-attaque allemaa- 0 de, débouchant de Chaulnes, délogea les An-. gJLais d'Hallus et les rejeta en désordre sur y Ch.lly. De la route d'Amiens à Roye et jus-? qu'à 1 Oise, les Français ont attaqur jusqu'à la 1 tombée de la nuit. Sans cesse et sans merci, ils engagèrent des forces considérables en cet endroit, afin de percer coûte «que coûte dans la direction de Roye. Les vagues d'assaut menées pair de fortes escadrilles de combat étaient sut-vies de nombreuses batteries de campagne. Malheureusement, les Français furent repoussés par-tpu'\ par la brillante collaboration du feu de 1 artillerie et de l'infanterie allemande. Outre de r nombreux morts, un grand nombre de tanks sont f restés devant les lignes allemandes. t Berlin, 11 août. — Les attaques dans la région de Mesnières ont abouti à des pertes particulièrement lourdes pour les Anglais. Déjà, dans leurs stations de concentration et dans leurs ■ endroits de préparation, au fond de Luce, les j troupes d'attaque avaient essuyé de nombreuses £ pertes sous le feu de l'artillerie allemande. Lors ? de l'assaut sur le haut-plateau dénudé où pas f un arbre, pas une haie n'offre de couverture, l'infanterie anglaise ne souffrit pas moins que lçgj détachements de tanks, qui s'écroulèrent en nrfkses sous notre feu. La défense allemande ne s'accrocha pas fiévreusement à certains points . déterminés, mais céda devant une pression trop forte, pour pousser de nouveau de l'avant, aussitôt que l'ennemi, affaibli par ses pertes abondantes, accusait une diminution d'énergie com-battive sur l'un ou l'autre point. C'est ainsi que les Anglais, pénétrant dans Rosières, furent pris sous notre feu d>j posites restés dans les I.-caves, en furent chas&és pat des troupes d'as saut se lançant résolument en avant, durent prendre le village pour s'apercevoir après v .g nouvelle attaque leur causant des pertes con dérables que le gros des forces allemandes s !g' tait replié vers Lihons, devant les ruines de ' quelle unie nouvelle attaque s'écroula dans de san!ï- y/ Berlin, 13 août. — D'ftiprès une informati , " genevoise du «Tagebjatt», le correspondant fré çais de l'agence Havas annonce qu'une violei , contre-action des troupes allemandes a commet . " dimanche, qui a arrêté la marche en avant c troupes françaises. L'artillerie allemande a < considérablement renforcée et est devenue pl H* active en même temps que son tir est deve , , plus précis. fe La guerre aérienne Amsterdam, 12 août. -— Le «Maandag Oc 's tendblad» ost informé de l'île d"Ameland, ™ date d'hier: Toute la matinée, l'atmosphère J1 été très animée : déjà avant 8 heures, on voy es une vingtaine d'avions avec un Zeppelin donr nl la chasse à une flottille anglaise de torpilleu et de bateaux à moteur. If paraît que 6 de c é: bateaux ont été atteints e* ont coulé; le Z« es pelin aurait été descendu par le tir des torp n- leurs anglais et serait tombé dans la mer 0- quelque 7 milles de la côte. Le bateau de sam 'e- tage de Hollu est parti. Le tout est arrivé ve u- 10 heures du matin ; plus tard, un avion al I u mand repassa avec 10 avions et plusieurs torp in leurs allemands qu'il était allé chercher, et ?n rendit là où le Zeppelin avait été abattu po y croiser un certain temps. On n'a pas en:o d'autres détails. Amsterdam, 12 août. — L'ag. téléigraph. née landaise reçoit de l'île Ameland l'informatic que deux torpilleurs anglais auront -probab ment été coulés. On pense qu'il v en a enco tt_ deux en mer; il v en aur.tit deux qui auraie a" atterri à l'île ter Schelling. Ouelques heur rg après la fin du combat, on a vu un grand vai seau de ligne allemand et dix torpilleurs q croisaient continuellement devant la côte d'j meland. Il est possible d'un des torpilleurs i lemands ait recueilli également en mer un avic le allemand avarié. Plus tard, on vit encore d férents avions passer l'île dans la direction < îs l'Est et de l'Ouest. Vers le soir, on entendit c ^ core quelques explosions et l'on vit les avioi s~ allemands émettre des signaux. Tout l'équipaj du Zeppelin aurait péri. e Evénements militaires de «!a semaine clôturéi au 8 ao !t Le 2, échec d'une att^lie anglaise partiel au sud-ouest d'Ypres. ^ Le 5, prise d'assaut de la ligne avancée a: f glaise de part et d'autre de la route Bray-C'o bie, par les Wurtembergeois, qui capturent ai: 'e si 280 prisonniers; rectification du front ail ie mand, reporté, sans intervention ennemie, di rives occidentales- des ruisseaux l'Avre et ie Do n à leurs autres rives. e Le 6, capture de prisonniers par les AlLemanc r lors de leur poussée à l'est de Fismes; le so de cette journée, échec avec pertes considérabl. de violentes contre-attaques ennemies. s Dès le 1er août, l'ennemi avait été repoussa e en Champagne, au nord-ouest de Perthes, à si lignes antérieures, et, le 2 août, il avait perd 'e 103 prisonniers au nord-ouest de Souain. Aux groupes d'armée duc Albert et génér: von Gallwitz. succès des poussées de reconnai sance à l'ouest de la Moselle, ainsi que sur ^ Selle, dans la Sundgau et ,tu Schratzmànnle. Au front italien, activité intense^ des canoi té nades et des recqnnaissamjes,' avec échecs d< .?• Italiens au sud-ouest d'Asiigo ainsi qu'au su ii~' de Ouero. _ i Ei. AJucuûe, aL.,*SQuii l'uToe par l'ennemi c a- ses lignes au nord-ouest ©t au nord-est de Bi rat ; refoulement par les Austro-Hongrois, 6 l'ennemi dans_ la vallée du Devoli supérieur. En Macédoine, infanterie française refouJi: ;s par les Bulgares dans la vallée du haut Skumb iV et de troupes grecques au sud de Huma ; dispe je sion de détachements ennemis à l'ouest du la *j_ d'Ochrida ; capture, par les Bulgares, de ■ pr sonniers et de matériel de gueVre sur le Skumbi. x_ Au front de Palestine, canonnades parfois trj e intenses; nombreuses reconnaissances vers 1 côte et à l'ouest de la route Térusalem-Nabulu ~r\ au Jourdain occidental, tir fortement accru. < ie refoulement de l'ennemi chassé de sa position l'embouchure du fleuve. r_ Dans le nord-ouest de la Perse, les Turcs d< a_ livrent la contrée des Arméniens-Nestorianier puis occunent la ville d'Urriia. a Mort du lieutenant-aviateur Lôwenhardt A Breslau, 12 août. — De la «Gazette de Silésie» e~ — Nous apprenons que notre meilleur avi !r teur de combat actuel, le premier lieutenant Li e wenhardt, a trouvé une mort glorieuse. Same< le encore, le communiqué officiel annonçait se ;s 52e et 53e victoires aériennes. Le mannue cJa tonnage mondial l'e Le «Times» annonce que par suite du manqu j. de tonnage, des marchandises d'une valeur d •n millions de livres, achetées en Nouvelle-Z< lande pour l'Angleterre, ne peuvent être chargée! ie L'autorité française va instaurer un service d ls distribution de bois, pour remédier au manau lr de charbon. îr Le clergé français et la paix. La Haye, 12 aciût. — On mande de Rome vi it Londres l'intention du pape Benoit de convc n quer au Vatican un nouveau concile destiné îs préliminaires d'une action catholique g'crjéralis'c ;s en faveur de la paix ; il paraît toutefois échoue it devant les protestations des cardinaux français. Après le prccès Malvy i i<r*ierne' — Après sa condamnation, R' L- Malvy a reçu le correspondant du «Tournai» qu écrit ce qui suit à ce sujet : » Malvv était d fort bonne humour. Il était entouré d'envi» 1- 100 de ses partisans qui le félicitèrent et lt garantirent leur confiance ultérieure ». î' La «Irance Libre» félicite Malvy de Son a' t- titude et le prie de rester de même, 't -n . .,iSU'te -de 'a condamnation de Malvv, 1 it cr.uatliâISe» exige la convocation immédiate d 1 assenibl<ee nationale à Versailles, la Cons-titi; s tion devant être complètement, remaniée. Genève, 12 août. — L'«Humanité» signale de ;e préparatifs en iue de tenir des réunions de svn pathie en faveur de Malvy, dans toutes les grar a des^ villes; le bureau des syndicats a néanmoin II décidé d'ajourner les grèves projetées, eu égar € aux événements m.litaires Berlin, 13 août. -— De Genève au «Lokal-At zeiger» _ Lors de son départ, M. Malvy a ét r l'objet, à la gare d'Orsay, des adieux cordiau >' de nombreux députés, sénateurs et représentant ,a de groupes ouvriers, dont les dames ont offer j; des gerbes de fleurs à Mme Malvv Mort d'an constructeur anglais 's Berne, 13 août. — Le constructeur d'avion anglais Page s'est tué au cours d'un vol d'e? sai. Page était le constructeur des tanks et d l'avion de bombardement adopté en 1914. e Fermeture de la frontière italienne e Chiasso, 12 août. — Depuis dimanche après midi, la frontière italo-suisse est fermée au tr£ fie des voyageurs et des bagages. ; La Francs et le Vatican Rome, 13 août. — A l'intervention de la Frac I' ce. la nomination de Mgr Petrelli, comme none ® du pape pour la Chine, a été retirée, c Les internés et prisonniers en Hollande s Amsterdam, 12 août. — La nublication mer s "suelle de l'office statistique néerlandais signal qu'au 1er juillet, sur 31,487 internés — dor e 29,826 Belges. 1,478 Anglais et 183 Allemands -n en en occupait 15,087 à l'agriculture, industri e et commerce. Sur les 8,76-4 prisonniers de gue: s re en Hollande — savoir 5,726 Anglais et 3,03! p Allemands — il n'y en avait que 75 occupés ces travaux î- Le Sionisme fin Turquie i- La Haye, 13 août. — Chajim-Nahoum, graine ;i rabbin des israélites de Turquie, a séjourn lt quelques jours à La Haye et S'est rendu en coït ;s pagnie du ministre de Suède à Stockholm. O i- rattache ce voyage à la question du Sionisme. » Jt£ Jf ta sm JL» A. JJV AT lt re- LES EVENEMENTS EN RUSSIE 1 une Leg lettres de Miljoukoff. Stockholm, 12 août. — Au cours de la nouvel! L î!? séance tenue à Pétrograd par le parti des C; dets, il a été donné lecture de plusieurs lettre de Miljoukoff, dans lesquelles il défend la néce: .. sité d'une alliance avec l'Allemagne et a expos f n qu'en Russie il n'y a que deux choses possibles >lente ou *"en e^e se disloquera en une série d'Etat! lencé clu' Plus tard, à la suite d'une lente évolutioi t des P°urront de nouveau être groupés en un empir puissant, ou bien il faudra qu'on se décide e ■nlus faveur d'une orientation allemande à laquell J?'. l'Allemagne a également le plus grand intérêt ' attendu qu'elle souhaite une Rifssie forte. Aprè que Vinnever se fut prononcé contre le point d qcu vue de Miljoukoff, en disant qu'il n'existait au " cun motif pour renoncer à la politique angle ' e a phile suivie jusqu'ici par les Cadets, l'assem blée décida à l'unanimité de maintenir la poli S tique anglophile. — leurs Consuls arrêtés et mis en liberté. ; ces Paris, 11 août. — Le «Temps» annonce que 1 Zep- consul général français Grenard, son collègu nrpil- Mezon et le général Lavergne, chef de la mis er a sion militaire, ont été arrêtés à Moscou par le auve- Bolchevistes. vers Londres, 12 août (Reuter). — On mande di aile- Paris qu'à la suite de démarches opérées à Mos srpil- cou par l'ambassade suédoise, les consuls fran t fe çais et anglais ont été remis en liberté, v;ore Le transfe,'t de la légation allemands. Berlin, 12 août."— On mande d'Helsingfor néer- au «Berliner Lokal Anzeiger» : Le personnel d- ition la légation allemande de Moscou est arrivé di able manche matin à Helsingfors et partira de là icore bref délai pour Reval. Les diplomates allemand aient ont été comblés de prévenances aussi bien pa :ureh les Russes que par les Finlandais. vais- Moscou, 11 août. — Près d'Orcha, des coup qui de feu ont été tirés sur la commission russo>-a! d'A- lemande ch^gée d'établir la ligne de dénjarca > .al- tion. Il résulte de l'enquête que l'attentat a ét ivion commis par des adversaires du gouvernemen dif- maximaliste, qui cherchent à lui créer des dif J de ficultés. ions Lutte à outrance contre la garde blanche page Bâle, 12 août. — De Pétrograd aux «Basle Nachrichten» via Stockholm: Trotzki a annonc ifée une lutte de la vie ou de la mort contre la gard blanche et a promulgué une oukase aux terme tielle de laquelle tous les officiers suspects de rela tions avec la garde blanche seraient fusillés an_ Ces derniers jours, quelques milliers d'officier Cor- ont été arrêtés et amenés à Kronstadt, ain- . Moscou, 12 août. — Les arrestations d'of:i aile- c'crs de la garde rouge continuent. Il paraît quj des beaucoup d'officiers avaient gagné secrètemen Dom des hommes^ à leur cause et projetaient de s< ranger du côté des adversaires. Beaucoup d'en ands tre eux ont été fusillés. f?,r Communications télégraphiques entra Moscou iDlis et Pétrograd interrompues issé ' Stockholm, 12 août. — Depuis quelques jours, ses la Russie est complètement séparée du reste di erdu monde. Les communications télégraphiques avec le Nord et l'Est sont complètçmenit interrom léral Pues- La seule communication possible est cellf îais- e 'a voie radiotélé£rraphiciu-e. r ia Provocateur russe expulsé de^la Roumanie ^on_ Bucarest, 12 août. — Le conseil des ministre: de Roumanie a décidé l'expulsion de Kartami-sud :ex-consul de Russie à, Galatz et repré * sentant de la., couintjssion if>tMTiajyryalRl<fn y jg -tJftïStif.e.'temps; des~ joum.tui' oe ï?u- ,itest avaieiri: r, déjà fait observer qu'il fallait l'arrêter et qu'33 , allait se servir de sa personne ; toutefois, or avait ajourné l'exécution de l'ordre. On sait par ' i ' tout que Kartamitchow, assisté par le préfet U-béral Gusso, avait, avsnt l'entrée en guerre de ri'' la Roumanie, fait à Galatz la plus acharnée pro-lac pafl'and'e contre les Centraux. pri- Les négociations berlinoises avec les Russes * Berlin, 12 août. — Les négociations menées trfs ici depuis quelques semaines avec les délégués ,a russes et devant servir d'annexe au traité de uus; Brest-en-Lithuanie. au sujet de questions poli * ttiques, économiques, financières et juridiques in a sont quasi terminées. M. Toffe. représentant diplomatique de lia république des Soviets, s'esl . de- rendu pour quelques jours à Moscou avec plu-i'-nî sieurs délégués oour v faire son rapport au sujet du résultat des négociations et rapporter le plus tôt possible la décision de son gouverne-ie» : ment' La dépouille mortelle de l'ex-tsar Lo; Stockholm, 12 août. — La dépouille mortelle nect' de Nicolas II, qui avait été enterrée par les ses Tchéco-Slovaques, enveloppée d'un simple suaire et sans cercueil, en terre non bénite, a été enterrée solennellement dans une crypte en terre bé-jqUe nie, par des milliers de personnes d'Ekaterinem-- bourg" et environs. Un pope a prononcé une orai-i-Zé- son funèbre dans laquelle il a flétri le meurtre rées épouvantable commis sur la personne d'un hom ; me hors d'état de nuire et sans défense. îque Le Pape intervient en faveur de la Tsarine Berne, 12 août. — L'«Osservatore Romano» déclare que le Pape a fait des démarches poui viâ la mise en liberté de la Tsarine et de ses filles, tiivo- ayant pour but leur transfert en Europe. d0X Le Pape s'est déclaré prêt à intervenir poua isée l'entretien de la famille impériale. On attend 3ue,- avec anxiété les résultats de la magnanimité du us." Pape. •»!» qui ETRANGER ALLEMAGNE. — Ses buts de guerre. — Berlin, * lui ® a0LI' ~ la du 31 juillet de la Chambre des députés de la Bavière, le ministre-président a t prononcé un discours dans lequel, jetant un coup d'œil rétrospectif sur les quatre années de guerre j,. et les derniers événements qui se sont produits non ' j" seulement au front ouest, mais aussi en Orient et tjtu_ dans les Balkans, il dit entre autres : « Les Puissances centrales veulent rétablir l'équilibre entre ^gg les puissances européennes, la liberté du commerce vni_ et des échanges pour chaque pays. Dans cet ordre ran" d'idées, une entente des peuples serait le digne 0;n's couronnement de la paix. Si Wilson parvient à con-rar<i ver',r ses alliés à cet idéal, il ne sera pas difficile d'arriver à un aa»rd. Mais aussi longtemps qu'il en ,An. sera autrement, il faudra sa battre et c'est pourquoi nous devons aborder la cinquième année de guerre taux ave la même confiance avec laquelle nous assistons à ants 0011 éclosion. (H.) f0"* ANGLETERRE. —■ Contre Lansdowne. — Londres, 6 août. — L.'Union des ouvriers nng;ais a adopté un ordre du jour dans lequel elle désapprouve le ions plaidoyer de Lansdowne en Taveur d'une paix basée i es- sur des concessions réciproques et déclare que le ; d.e parti ouvrier anglais ne conçoit pas une paix sans garanties que seule la destruction du « Hohenzol-lernisme » peut assurer, i'm.j HOLLANDE. — Un million d'hectolitres de pommes de terre pourries ! — L'homme est-il bien aussi raisonnable qu'il le prétend ? Rien n'est moins prouvé quand on lit des énormités raQ comme celle que l'on retrouve dans une bro-•>nce chure que vient de publier l'Association des fabricants de fécule de pommes de terre de Sap-pemeer : « Si l'on veut éviter, lit-on dans ce aen- travail, les tristes mécomptes de l'an dernier, nale où l'on a laissé pourrir près de un million d'hec-lont tolitres de pommes de terre, il faut décider s — avant le 20 août quelle quantité de tubercules strie restera réservée» cette année à notre industrie. » uer- Cet aveu ne crie-t-il pas vengeance au ciel ? ,038 Tandis qu'en Belgique et ailleurs des millions îs à d'êtres humains crevaient de faim, on laissait pourrir en Hollande, pour observer des prescriptions de l'administrââtion, un million d'hec-aind- tolitres de pommes de terre. Cela est-il le fait rrné d'êtres raisonnables? (H.) :om- — La grippe espagnole. — Rotterdam, 8 août. On — La grippe espagnole exerce de tels ravages ne. dans les rangs du personnel de l'administration ■ .«««MI.. . a jpar jour des télégraphes, que l'échange des dépêches su. bit des retards considérables (H.) SU "eAle ~d ^.e mouvement protestataire des femmes Ca_ — Rotterdam, 8 août. — Le cercle fémi^t» ttres « 0ns Belang », affilié au parti socialiste-révolu ®ces; îi0nK?lrei a tenu -hl?r> dans une salle de l'imposé meuble des associations ouvrières, une réunion îles; Publique, à l'ordre du jour de laquelle rigu s sss s" ries • ■* ""='«• '« »»»«" <s •-'s gfsjssssi. 'ï»nri; telle bourgmestre. Le premier magistrat déclara dit- érêt- blee'mafs trouvait la situation intoléra- Près 1mars qu d ne pouvait rien faire pour y ap- 1 de lThZI H* fe?mes devaient se rendre au- a r-a Haye (au siège du gouvernement) pour v iglo- exposer leurs doléances. (H.) 7 sem- "u- ECHOS ET NOUVELLES LES INTRIGUES CONTRE HUYSMANS iSûi. s, ï sSmT tjs mi1S~ F™ifl1Sv S1J neTsont pas pour déplaire à Hol ^Ial} r,\elde' L-e « Socialiste Belge » de Hollande écrit à ce sujet : « La nouvelle disant de que les marins auraient refusé de transporter no-Jos- tre ami Huysmans au Havre est fausse L'affaire - &£*££££* fr rfors ViSITE °U GaUnImÏÏrUR CENERAL 1 ,fi! ™Nam^ M ao?t- — Son Excellence le gouver-là à £eur gênerai colonel général baron von Faiken a à hausen a visité le 9 courant des parti esdela par à1?^6^6 et a prononcé le discours suivant par à la reception des fonctionnaires dirigeants des «sas■- '«fflrevs « Messieurs, été suis heureux de pouvoir vous saluer ici en nent n?s\rèresU waflolfs fonctionn-air?s dirigeants des mi-dif- 5«1 v wallons, organises depuis plus d'un an déjà. Nombreux et serieux, a la fois, furent les obstacles qui s opposèrent tout d'abord à la créa 3 tion de ces ministères rendus nécessaires par la isler seParation administrative. Grâce à votre colla-Dncé boration, inspiree par la conviction que l'idée de arde séparation était juste et rationnelle, ces obstacles mes et? surmontes et une administration autono--eli- me a ete cre.ee en Wallonie.Par là, vous avez ac-llés. quîs des droits a ma sincere gratitude et à celle de :iers vo ^e Pays- En dépit des attaques qui ne vous sont et ne vous seront pas épargnées, conservea Df:i- l:)iei1 intacte la conviction réconfortante que Poeu-quje vrJ ^Ul a commencée et sera continuée avec lent v®""e concours est destinée à assurer le bien-être : Se . prospérité de votre pays, et quelles que ien_ soient les insinuations inspirées par la crainte, dont on essayera d'ébranler votre confiance, soyez persuades que le Gouvernement allemand n'aban-' donnera pas votre œuvre. Je forme des vœux sin-ceres pour 1 heureux développement du pays wal. îrs, Ion, tant a l époque présente qu'à celle qui suivra du le retour de la paix. » ivec .Son Excellence a ensuite visité plusieurs mi-om- nisteres ainsi que l'exposition des reproductions :elle photographiques des productions de l'art wallon, exposées dans un des locaux affectés au ser-, vice du chef administratif. Il a visité également 1 Institut pour les enfants allemands en vacances très au couvent des Ursulines de Marche-les-Dames' imt- ainsi que l'asile des convalescents militaires de pre- Gembloux. ietnt Pour nunplà.er VO'S LUSTRES, demandez à r'-a vos installateurs les lustres en bois E.I.C.O se on vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'ex-3or position. G, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). U- (18621 de POUR LES SANS-LOGIS iro_ L'administration communale de Bruxelles vient d'allouer un subside de 10,000 francs, à ti-iS tre de contribution à la lutte contre la tubercu-iées lose' entrep«se par l'œuvre « Aide et protection ués aux. sans-logis ». Le principal foyer de contami-nation du terrible fléau tuberculeux est l'insuffi-toli 3ance °u les conditions anti-hygiéniques des loge-ues ments des classes nécessiteuses. Déjà Saint-Gilles tji- a porté a 20,000 francs sa part contributive et les 'est autres communes du Gr^nd-Bruxelles vont égale-plu- meilt voter des subsides. su- LES BELGES A L'ETRANGER f La « Petite République» publie sous le titra "ne- « Cabourg- sauvé », un article où le journal parisien.^ rappelant la part de M. Victor Dumon dans la réalisation de Bruxelles-port de mer, signala >lle un travail intéressant accompli en Normandie les par le ^rand entrepreneur belge. Depuis quel-aire ques années, Cabourg était menacé. ter_ « La mer, dit la « Petite République », ron-bé- Seait profondément la grève devant le perré de em- soutènement de la digue ; elle y avait creusé une Taj_ fosse profonde, déchaussant l'ouvrage menacé rtre d'écroulement. C'était la ruine prochaine, si une om- intervention immédiate, efficace, énergique, ne se manifestait. M. Dumon s'offrit à conjurer le péril par des le ouvrages de défense analogues à ceux qui gar-no» dent la côte belge. La proposition fut acceptée, our Aujourd'hui, les travaux sont en cours régulier les. d'exécution. Sur les trois épis prévus, deux soni entassés, si bien que que l'importance des tra-our vaux effectué n'atteigne encore qu'un cinquième end environ de ce qui doit être fait. Les effets en du sont vraiment foudroyants ; le sable s'élèv* déjà, réalisant en quelques semaines un exhaussement de 0 m. 65. Là où l'accès de l'estran était interdit, les enfants ont repris leurs constructions sur le sable sec ; les bains ont été rétablis devant le centre de la digue et les baigneurs ont pu re-lin, planter au pied du perrc^leurs parasols aux vibre vantes couleurs. C'est un [triomphe ! La mer as-,t a servie accomplit docilciseiït. sous les yeux amu->up sés des baigneurs, l'œuvre que l'entrepreneur im-irre pose... » ion Et la « Petite Républiqu- » ajoute que Ca-, et bourg fait fête à M. iVctor Dumon et que la po-uisn pulation voit en lui une réincarnation de Nep-ître tune, maître des eaux- ^ L'ASSOMPTION dre a • / [,ne La fête de l'Assomption que l'église a fixée ^n_ au 15 août et pour laquelle elle célèbre « l'enlè-ei]e vement miraculeux de la Vierge au ciel » est en aussi la fête de toutes les Maries. uoi -^os ancêtres donnaient le nom de la Vierge ,n,e non seulement aux églises.aux couvents, aux hos-s à pices, aux hôpitaux, aux gildes, aux Chambres de rhétorique, etc., mais encore aux rues de leurs cités et même à leurs maisons. res> Dit huys sy Godt bequaem »l>té Onze lieve Vrouvv is synen naem. Partout ils plaçaient des madones : aux fron--a''6 tons des édifices publics et des habitations parti-le culières, aux carrefours, sur les ponts et les di-ans gues, sous lafeuillée des arbres... z°l" L'Assomption n'était marquée, en dehors des processions et des pèlerinages, par aucun rite spécial. Mais avec cette fête religieuse coïncidait t m la proclamation du « primus » de l'université de jg'n Louvain, et c'était l'occasion, depuis le mardi avant l'Assomption jusqu'au mardi suivant, de réjouissances fameuses. fa- OHE LES INVENTEURS! aP- Le nombre des demandes de brevets déposées . ce dans les bureaux « ad hoc » devient infime. De- Ler< puis quatre années, les crises d'inventions nou- ■ec- velles semblaient être « épidémiques ». Ce fut der d'abord l'épidémie des inventions relatives à la ues guerre et aux armements et équipements. Elle fit • ® place à celle des objets usuels, aux nouveautés el ■ <( de guerre », aux « succédanés ». Combien de °ns différents genres de « clenches » de portes ne fit- ;alt on pas breveter ! Puis ce furent les semelles en "es- bois qui sollicitèrent l'attention de nos bons in- icc- venteurs. Actuellement le calme est complet et 'ait l'on se demande sur quels genres d'objets va se ruer la foule des déposants de brevets. C'est le ût. seerfet de demain. Mais en attendant, les fonc- ges tionnaires préposés à la réception se tourppnî les ion pouces.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes