2« Année. - N° 411 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIM ES Ed" B iiiniwi mm—iin mu JEUDI 18 NOVEMBRE 1515 ™ Li Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. ... , 2 fr. 4 fr. 7 fr <2fr Province et Etranger 3.50 8.50 1C.00 30.00 «J"OTI.;E*;O.£5,1L <^i3.0"tic3L5.e'XL XiaLC^^pg^-rs <r3 ga.n -t. R«dac>iort, Administration, Publicité : Bureaux cie vente »»ur BruxelUe et Banlieues BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS RÉDACTEUR EN CHEF : MARC DE SALM ___ / Faits-Divers et Eciios . . . la -Ht, ne fr. 2.00 I y stfsMnro ) Nécrologie, Annonces comnefcialcs » » i .00 A R rl il Pi b fco ) Annonces financières. .... » . 0.50 ^ Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 * » ... la grande ligne » 0.40 Grave incident à Bucarest Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Tîiéâîre de la guerre de l'Ouest Berlin, lù novembre. — Les Français on, essaye, à trois reprises, de nous reprendri la tranchée que nous leur avons prise le li novembre au nord est de l'Ecurie. Ils on\ échoué. Rien d'important sinon sur le restant du front, à l'exception de duels d'artillerie ci de combats de mines dans différents secteurs.Le bombardement répété de Lens par l'artillerie ennemie a fait, du 2.2 octobre au 12 novembre, des victimes parmi la population civile. Durant ce laps de temps, 33 habitants ont été tués et âù blessés. Il n'y a pas eu de déguts ii'ordre militaire. Théâtre de ia guerre à l'Est Lai situation est inchangée sur tout le front. Dans les Balkans La poursuite continue vigoureusement. Plus de 1,U(j0 herbes ont été faits prisonniers hier; ... canons et 3 mitrailleuses leur ont été pris. t> UTRIGklENS Tkéâ're de la guerre russe Vienne, 1G novembre. — Rien de nouveau. '■théâtre de la guerre italien Le secteur septentrional du haut plateau -t. A i ' 1 ' ! - ? » j'V* d'une lutte des plus acharnée; on se bat'jour et nuit autour des positions des deux côtés du Monte San Michele. A la pente septentrionale de cette montagne, les Italiens ont pénétré à plusieurs reprises dans nos lignes. Dans les heures du soir, nous sommes toutefois parvenus à refouler presque complètement l'ennemi, [.es corps à corps continuent également dans la région de San Martino. Devant la tête de pont de Gôrz, une attaque de l'adversaire contre la hauteur de l'odgora a été repoussée. Théâtre de la guerre du Sud-Est A Gerazda, à la frontières monténégrine, feu de tirailleurs-.'Sur le théâtre de la guerre serbe, la poursuite progresse partout. Des troupes austro-hongroises ont atteint la région d'Uvac, la C'igota-Planina et les hauteurs de Javor. Une colonne allemande du gén'ral von Kovcss, en avançant des deux côtés de la route conduisant à Kraljevo et Novibazar, a pris Usée. Les forces austro-hongroises, avançant plus loin à l est, ont franchi « Babica la route de RasJ'o-Kursurn-Ija et ont pris d'assaut les retranchements serbes sur la montagne de Lucalc (à l est de Babica); la garnison (3 officiers, 110 hommes et une mitrailleuse) nous y tombèrent dans les mains. Des divisions allemandes et bulgares s'approchent du nord et de l'est du point de jonction de la rouie à Kursumlja. ITALIENS Rome, 16 novembre. -—Dans la vallée de Ledro, l'adversaire, après les violents préparatifs d'artillerie, signalés dans le communiqué d'hier, a attaqué avec acharnement noi positions au nord du bassin de Bezecea. Le; attaques, repoussées le 13 novembre, se soin renouvelées le 11 novembre avec une plut grande violence, mais elles furent toutefois repoussées. Sur le Karst le combat a continué hier. Pendant toute la journée l'artillerie ennemie a dirigé, avec ses canons de toutes espèces, un violent feu ininterrompu con tre le retranchement delle Frasche, afin dt chasser notre infanterie. Les Sardes inébranlables de la brigade Sassari résistèrent ton tefois avec persée rance dans les position, conquises, prirent encore avec un courag< offensif, digne d'admiration, le retranche ment important voisin, nommé dei Razzi e firent 278 prisonniers, dont 11 officiers. FRANÇAIS Paris, 15 novembre (15 heures). -— En Ar tois, au Labyrinthe, la fusillade et les com bats à la grenade se sont poursuivis sans in terruption pendant la nuit. Il se confina que les pertes ennemies au cours de l'aciioi du 14 ont été très élevées. En Champagne l'ennemi a attaqué à coups de grenades le barrages établis devant nos postes d'écout de la butte de Tahure; il a été repoussé. E, Woevre, au nord de Flirey, l'explosion d'i< ne de nos mines, accompagnée d'un tir tre nourri de nos engins de tranchée, a boule A verse les travaux de sape et les organisationi de l'ennemi. 1 Paris, lô novembre (23 heures). — En Ar-• tous, la lutte d artillerie s'est continuée sans nouvel engagement d'infanterie. A la suite ; des combats du 14 novembre au Labyrinthe, nous avons compté devant nos tranchées 219 morts. Nous avons bombardé des trains en gare de Roye. Dans la région de Soisson aux alentours de Berry-au-Bac, ainsi qu'en Argonne, les combats d'artillerie ont pris aujourd'hui un caractère plus soutenu. Nos batteries ont exécuté des tirs de concentration dont l'efficacité a été constatée entre Argonne et Meuse sur les ouvrages ennemis, au nord-est de BctliincoUrt et en Woevre sur un groupement de lance-mines ennemis au nord de Regniéville. Du avion ennemi a jeté plusieurs bombes sur un faubourg de Dunkerque. Il y a eu quelques victimes parmi la population civile. RUSSES Pétrograd, 15 novembre. — Au front de Rigat au nord du lac de Kanger, nous avons de nouveau refoulé le s Allemands de J à 6 verstes. Dans lu tegion de l'Ile Dalen, dans la Dwina, au haut de Riga (huit km. au Sud-Est) des combats d'avant-garde. Le calme règne dans la région de Friedrichstadt cî de JacçJjsJ/jilt.à la Dwinq. /I Tllu^t s~. à passer les obstacles en fils de fer et à prendre possession d'une partie du. cimetière. Le village de Dryswiaty a été bombardé ilar l'artillerie lourde allemande. Sur l'autre front, jusqu'au Pripct, le calme règne. Au nord et à l'ouest de Czartorysl;, l'artillerie loin de allemande a bombardé au cours de la journée du 13 novembre quelques secteurs de notre position; le soir de ce jour-là, l'ennemi avança <i l'Est du village de Podgacic. Le combat au passage du Styr continue. LjC calme règne sur l'autre front méridional et en Gahcie. BULGARES Sojia, 16 novembre. — Communiqué officieI ci» 13 novembre • Après la chute de la forteresse de Nish, les Serbes s'étaient retirés sur la rive gauche de la Morawa et avaient détruit tous les ponts existants. Ici le fleuve a une largeur de 150 à 200 mitres et une profondeur de 1 à 2 mètres. Les Serbes s'efforcèrent, appuyés sur des places fortes et pourvues d'artiÙerie lourde, à empêcher nos troupes à traverser le fleuve pur des conirc-attaquef-acharnées exécutées par des forées importantes. Le roi Pierre a assisté à ces combats. Dans le courant des dernières journées, nos troupes ont brisé la résistance désespérée des Serbes et passèrent définitivement sur la rive gauche du fleuve. Nos troupes sont entrées aujourd'hui à Prokulpje. Elles y ont pris G mortiers de 12 cjni, 10 charriais chargés de grenades d artillerie et y ont fait 7,000 prisonniers. Elles ont capturé 150 wujons à ta station de Gre-jese. Le premier régiment serbe de la landwehr s'est mutiné et a tué son commandant, le colonel Prcbitscheuitscii, un des principaux instigateurs du complot pour l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Le régiment s'est dors dispersé dans les viUagcx environnants. Dans H nuit du lo novembre, les Français ont essayé d'attaquer noi positions au Ueuve de la Warda; nos troupes prononcèrent une violente contre-attaque et les refoulèrent sur la rive droite du Iiarassu. Elles prirent en même temps 2 mitrailleuses avec attelages, 2 canons de montagne et firent 50 hommes prisonniers, dont 3 officiers. Sofia, 10 novembre. — Communiqué officiel di t.', novembre : Les opérations se développent favorablement pour nos troupes sur tout le front. .1 Prohuplje, nos troupes ont pris J,S0 caisses de mu nitions d'artillerie, 220 caisses de munitions d'm ' fanterie, 12 charriots chargés de matériel de guerr, et 1 parc de pionniers avec 10 pontons. Notre con £ trc- itiaque à la rive o-uest du Karassu, au sud d' Veles, s'est terminée par le refoulement compte des Français sur la rive est de ce fleuve. Nos trou pes y ont pris, dans un assaut vigoureux et e-> chantant la « S'humi Maritr.a », les positions puis raniment fortifiées des Français. Dernières Dépêches 1 Grave Incident à Bucarest 2 Bucarest, 1T iMjveJubrc. — Entre Fili s pescu et son fîls d'une part, et le journa - téfirciel Vittor.ul d'autre part, il s'est pro duit U!}.y polémique de 'presse en raison d'ir-régularitt's <jue les deux Filipe^eu ont reprochées au ministre de la guerre. Le ministre de î.i guerre répondit par la publication do documents propres à compromettre le fils Fîlipeseu. Hier, le jeune Filipescu a attaqué en pleine rue le rédacteur en chef du Vittorul, Berluscu. Il y eut une rixe. Le public dut séparer les adversaires. Le vieux lilipeseu publie dans son journal une lettre qu'il a adressée à Bratianu, au sujet de l'incident de son fils et dans laquelle il le prévient qu'il intro+hrira une interpellation à la Chambre. DANS LES BALKANS Famine parmi las réfugiés serbes On mande de Salonique au Daily Tele- j graph que les réfugiés de 1a vieille Serbie, qui se trouvent 5 Mitrovitza et à Priehtina souffrent atrocement de la famine. On no peut so procurer du pain ù aucun prix. Il n'v a ayrjun moyen d'adoucir cette misère. Les femmes et les enfants n'ont pu aller '■ plus loin puisque la route à travers l'Albanie est trop longue et que la route du Mon- ; ! ténégro est coupée. AGCORD entre ia BULGARIE et ia GRECE Une zone neutre entre ia Bulgarie et ia Grèce -Vienne, 17 novembre. — La Suds'avusche : Korrespoiideiiz annonce de Kaînnimia ; t icjupz, «soja?» i L-tat-sawj'j-t" g1'1^ et uuJgaie, d'installer une zone neutre ie long des t'ron- l tières communes entre les deux armées est i devenu un fait accompli après 1 achèvement c de tous les travaux préliminaires. Après que < tes troupes ont été tenues à distance égaLe 1 de la frontière, déjà depuis quelque temps, ' afin d'éviter tout incident,l'accord est main- • tenant signé formellement. Avec ceci un ' grand pas est fait pour le maintien des bon- 1 nés relations entre la Bulgarie et la Grèce, ! ce qui est salué ici avec beaucoup de satis- ( faction. La situation en Serbie Budapest, 17 novembre. — Le coionel ( gree et attaché militaire auprès du quartier ( général serbe, Haifcom, a'raconté lors de son retour, qu'il aurait déclaré au général Ha-milton et au général Sarrail que la Serbie se trouve ù l'agonie. Ce serait une délivrance si l'armée recevait bientôt le coup mortel. La continuation de la campagne aux Balkans n'est qu'un bain de sang inutile. , Même de grandes masses de troupes anglaises et françaises ne pourraient plus sauver la Serbie. Le récit de Malkom provoque de la mauvaise humeur dans les cercles de la Qua-drupliee.Le butin des Bulgares Sofia, 17 novembre. — Le correspondant de l'Union Télégraphique a appris d'un officier de l'état-major général que l'ensemble du butin de l'armée bulgare s'élève à 25,000 prisonniers et 200 canons. Kiew menacée par les loups Pétrograd, 17 novembre. -— D'après des journaux de Kiew, les environs de cette ville sont devenus dangereux par l'apparition des loups qui, chassés comme les milliers de fugitifs par les opérations militaires en Volhyiiie luyent vers l'Est. Les emprunts russes au Japon Stockholm, 1G novembre. — Les efforts du gouvernement russe, à émettre au Japon un grand emprunt pour financer les fournitures militaires, ont échoué, d'après le Birschewija Wzcdomosti. Le gouvernement japonais a déclaré qu'il a déjà suffisamment fait pour les alliés en n'insistant pas sur le payement en or des fournitures militaires et en ayant autorisé l'émission de bons de tré-■ soi-"à terme rapproché. La mission de Kitchener ' Paris, 17 novembre. — L'Union Télégraphique annonce : Le Temps déclare aujourd'hui : c La mission de Lord Kitchener a une importance beaucoup plus grande qu'un simple voyage d'inspection pour la continuation des opérations dans la Méditerranée; Il s'agit de mettre une complèto cohérence dans l'entreprise aux Balkans. Les visites de Joffre à Londres, d'Amade à Pétro-- grade, de Gouxaud à Eoiue, ont servi à éta-1J bLir un contact plus intime entre les diffé--1 rents étais-majors généraux. Aucune des puissances alliées ne renoncerait à son propre commandement en chef, car la iâcho de chaque armée isolée est différente de celle de I autre.Il ne s agit que d'établir,par un contact intime et des points de vues communs, une liaison intime entre les mouvements et les entreprises des armées alliées isolées. La nu^ion do Kitehener a pour objet d'organiser aux Balkans une action commune plus vigoureuse, qui, si elle avrH eu lieu il y a un mois, aurait provoqué un autre revirement aux événements militaires et diplomatiques. L'organisation méthodique du commandement suprême aux Balkans est la première action qui a été franchement promise par le cabinet Briand. Les aviateurs allemands Londres, 17 novembre. -— Le Times écrit du quartier général anglais. Les Allemands se sont montrés aviateurs courageux et sont vantés par nos gens. 1) après l'opinion de nos officiers, les aviateurs allemands font preuve d'esprit sportif. Entre les corps d'aviateurs ennemis, il règne un esprit chevaleresque, qui malheureusement fut effacé par les mauvais procédés d'autres armes de l'année allemande. Quand un aéroplane d'une armée 1 est forcé à atterrir, l'adversaire annonce 1 immédiatement ce qui est arrivé aux occupants.Sir Edward Grey et la Perse Berlin, 17 novembre. — Le Noixld. Allg. Ztg. écrit: Jeudi dernier, Sir Edward Grey a déclaré à la Chambre des Communes an-^^^"aii^i^teSPP^ôiîceriiïÉiit le maintien de l'intégrité et l'indépendance perses deviendrait caduque, en cas où la Perse con-siuerait un accord spécial avec l'Allemagne et la Turquie. Il est évident que le gouvernement perse ne peut conclure aucun accord avec les ennemis de l'Angleterre qui auront instigué des attentats meurtriers sur des conseils anglais et leurs subordonnés, sans mettre la situation en danger. Nous supposons que la rupture de l'accord anglo-russe, en 1907, au sujet de la Perse, ne toucherait pas particulièrement le gouvernement perse. La tentative d'exposer l'accord, qui livrerait la Perse sans définir à l'ambition conquérante de l'Angleterre, comme étant efficace pour l'intégrité et l'indépendance de la Perse, sera accueille avec une hilarité méritée. Si des fonctionnaires anglais ont été victimes do la colère du peuple, ce fait n'est pas surprenant en raison des procédés anglais dans ce pays. Ce qui est surprenant, c'est que Grey, qui a pu très difficilement confésser,comme l'ont prouvé ses subterfuges lamentables au sujet de l'accord maritime anglo-russe et au sujet de ses déclarations vis-à-vis du Prince Lichnowsky, peut-être si positif, quand il met à des adversaires de l'Angleterre, donc l'Allemagne, les attentats "contre les fonctionnaires des consulats anglais. Le gouvernement allemand n'est au courant que d'un seul attentat meurtrier contre un fonctionnaire de consulat anglais, notamment, celui de Sir Itobert Casement, qui a été organisé par tes ambassadeurs anglais et Christiania avec l'approbation des gouvernements anglais. Le torpillage de l'Ancona ' et le Gouvernement américain On mande do Washington, lo 17 : quo lo gouvernement américain estime insuffisantes les communications italiennes sur le torpillage de VAncona. II attendra des renseignements plus détaillés avant do protester auprès du gouvernement austro-hongrois.D'après Jos journaux suisses, depuis lundi, aucun vapeur avec passagers n'a été a Jtori&S à quitter !<' port <lo Gênes. Pour se rendre d Italie en Amérique, il n'y a plus quo La voie de Naples. Attaque aérienne sur Brescia Rotterdam, 17 nov. — D'après une nouvel'o de Rome, deux aviateurs austro-hongrois ont joté def bombes sur Brescia. 15 bombas furent lancées tians différents faubourgs do la ville. Au total 8 pei-sonnes furent tuées et 10 blessées, toutes par te bombes d'un seul aéroplane. Les aviateurs italien; avaient réussi à tenir à distance le? trois autre' appareils autrichiens qui ont voulu attaquer combat dans les airs a duré plus d une heuio. l<e avions étaient très grands, cuirassés et d'un typ' inconnu jusqu'à présent. Le nombre do3 victimes do J'attaque aênemi sur Vérone s'élève à 37 morts et 43 blessés. Au to tal 30 bombes furent lancées. Guerre aérienne . Bâle, 17 novembre. — Un aéroplane aile mand a jeté plusieurs bombes sur un fau bourg de Dunkerque. Il y a eu quelques vie times parmi la pouulation civile» Copenhague, 17 novembre. — Un télégramme do Bagdad annonce que des Bédouins ont abattu un aéroplane anglais et ont fait les occupants prisonniers ; l'aéroplane a été réparé et remis en service. Pertes anglaises Londres, 16 novembre. •— La dernière liste des pertes indique les noms do ol officiers et 2,27S hommes. — ETRANGER I FRANCK. — A la Chambre. — Paris, ]7 jw.— Lo Temps annoneo : Le rapporteur général He eoîUMiiiskni économique, M. Perrc-t, a lait rapport à h. Chambre au sujet des crédits supplémentaires pour 1814, pour autant qu'ils ont été votés dans des buts militaires. Les crédits s'élèvent à 122 miJr ÎJ'ong 013,083 fr. La commission économique regrette, comme il résulte du rapport, que les déclarations qui ont été faites lorsque les crédits ont été sollicités, a.cnt été insuffisantes, i'i''(_1 exige qu'il eoifc fait des économies prinespo'erne-ut dans les uidamustés aux fonctionnaires do l'ihterdaiK».' Aux crédite pour les dépenses militaires au Maroc 'a commission a biffé 1,000,000 fr. i' CI>. — Jjz récolte française des vins en 1915. — D après les évaluations naturellement approximatives du Moniteur vinicole, la dern.ère récoite en vins no dépasserait pas 21 à 22 millions d hectolitres. Lo déficit serait do près do deux tiers sur la résolto de 191-1, qui atteignit 00 ini;i:o::s d'hectolitres. La production a donc éto des x>- us déficitaires. El.o a été en mémo temps inégale. et' eom-, ... .rsm- ' t"•-i-'-1 prîéte. ANGLETERRE. — Londres, 16 novembre. — (Router. ) — Lo tabac a été déclaré comme un dts aruclts qui peut être exporté pour les Pays-Bas sans devoir être consigné au Trust d'Outre-?!cr Néerlandais. ANGLETERRE. — Le discours de Churchill. —• Rotterdam, 17 novembre. — On annonce do i-ion-dres au Nieuwc llotterdamsche Courant : l-a Chambre des Communes a accueilli, hier, am.calcinent,'lo discours do Churchill. Lo premier ministre a égalomeait répondu sur un tou amical. Ses remarques que l'on aurait mieux fait de ne pas par.or do certaines choses, quo d'autres, par contre, n'auraient pas dû être supprimées, sont approuvé-» par la presse. Les journaux reconnaissent que lo discours do Churchill a démontré une grande habileté. Lo Times va jusqu'à diro que lo discours a été empreint d uno habileté d'homma d'Etat et qu'il s'est distingué par sa réserve et cta.t propre à contribuer, à sauver l'honneur de Churchill. Il a dévoilé, avec une clarté extraordinaire, l'abîme qui existe entre l'amirauté et lo départem ut do ia guerre et dont- ont beaucoup souffert les opérations aux Dardanelles L'impression générale est quo Kitehener est touché par co discours. On so demande toutefois si Lord Fisher comblera les v dw. du discours. Lo 'Daily News lait remarquer, par contre, quo Fi.sher a démontré qu'il a le don admirable do pouvoir so taire. Lo journal e -père qu'il no lui prendra pas envio de romp.lo son silence. Lo Morning l'ost qui attaqua violemment Churchill dans lo temps, en "revient à son ancien reproche, principalenienti par rapport à Anvers. Churchill a trop précipité Eeipéditxm d'Anvers et amené La Belgique à une défense sans perspective qui a eu comme conséquence la perte do soldats bolges et lo bombardement d Anvers. Lo Daily News et io Daily Chronicle objectent, avant tout, quo le discours était inopportun et que des déclarations partiales d'un njanistre no peuvent fournir un exposé objectif. Lo Daily Actes soumet alors à une sévère critiquo las observations Churchill au sujet des Dardanelles et sou attitude après l'écroulement du 13 mars. L'enquête* a ete exposée comme un échec ; malgré cola, Churchill n'a pas œô faire uno nouvelle tentative à l'encon-tro do l'avis do l'amirauté. Ce n'était pas de la légèreté, mais do la témérité. Lo Manchester Guardian écrit,: Le discours do Churchill prouve combien les menées secrètes osj exagérées. Si les faits qu'il a communiqués avaient été publiés plus tôt, il n'y aurait eu aucune raison à ce discours, mais Churchill serait deve: u n; mbro du conseil de guerre, une situation a laqu Uo ses grandes eapac.tés et ses talents i appelaient. : HOLLANDE. — Le poisson de mer en Ilojtanile. ' On écrit d'Ymuiden, lo 17, au JSicuwe "Botter• ' damsche Courant : On a inauguré ce matin, 1a ' miso à la disposition du public do poisson de mer ■ dans les conditions .nouvelles : Les armatcuis cô-1 dent pour ja consommation intérieure uno partie du poisson disponible et co aux prix fixés d accord - avec lo gouvernement. Ce début n'a pas été heu- - reux, lo nombre do « trawlers » à vapeur rentrés au port, no représentant quo la moitié de coux rentrant les autres lundis lo marché 11 a donc pas été aussi bien pour\u qu il l'est normalement, et " cola à causo du mauvais temps des derniers jours • qui a sérieusement affecté la pêche. Aussi, la tle- - mande a dépassé do beaucoup l'offre. Par suite de 'u. pêche défavorable, on n'a offert quo 80,000 kil.

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