Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 24 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vh5cc0wp83/
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4™* Année - N. 1103 - Ed. B CINQ CGHT1K&S Mercredi 24 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL. ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceuï-ci prennent cours les 1 Jasv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de cbaoue trimestre au prix de ■ 2 Mois 1 Mois Fr3.00-Mk.2.40 Fr.1.50-Mk.1.20 0 TIRAGE :!IO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES ' La petite ligne La grande ligne T1RAC5E : UO.OQO PAR JOUR -y.. i-wjvy.xygw«^- - «- - [Rédacteur en Chef : A »*ï3:TLSiin.c3. «""■P"B«*^e7^ajLj«jr»ec3a>---B-Twrr-rr!sc3Ljr ;f^-^^jm.M !■ 11■ i ■ i—.1 T.i I) wsE&to»# «eexsatsai «a«a Iscrnal Qnottflen iedâpeBtfaaS (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. Les bureaux du « Ë«$îJX£i.L083 » se trouvent RUÉ De Là paeemiB «"a «*si a Wtt'ïWSviiJaS*iMacç * >wv«s»g bd rwmS H SO *»> ,£ 4 l»r «i» AVIS  riOS LECIEUiS LE « BRUXELLOIS » A 10 CENTIMES. Fidèle à son programme so à sevi principes la direction au iilitfiiLLLOiS a ôiainieiiu jusqu'ici à 5 centimes le prix du nuinaïo ae chacune de ses deux éditions A et 'ii. Elle s'imposa a cette fui da sétiS'0£ saciiimos. Ceux-ci no fuient • *•- vains puisque n03 iec t&Uïs nous sont restés îidsies et que la chiffre de notre tirage n'a môme cessé de monter. k.ais aujourd'hui une nouvelle et énoime hausse ciu prix du papier vient d'elever celui-ci do 27 à 107 fr. pouv les cent kilos, alors qu i y a trois ans le papier à journaux ne coûtait que 2<J à 2id ir. Oe lait regrettable, dû à la raréiaction croissants des matières premières, est la seule cause ae la majoration progressive et incessante du prix des journaux qui s'accuse par tout,notamment à Londres et à Paris, cù un récent an été ministériel a mémo interdit de laisser vendre désormais un seul journal à un prix inférieur à 10 cent. Et encore, nos conireies de l'étranger, tels que le « XXe Siècle » et 1' « Echo Beige » d'Amsterdam notamment, ne paraissent-ils le plus souvent que sur deux pages et une seule édition. Ici nous avons reculé le plus possible avant do noua résoudre à imiter tous ne s cornières qui ont dû eus aussi ec pour les mêmes raisons péremptoires disparaître ou hausser le prix d9 leur numéro. Il a fallu, répéioce-ls, ïa dernière hausse du prix du papier peur vaincre enfin notre suprême répugnance en nous forçant à obéir à la ioi commune. En conséquece, à partir du 1er novembre prochain LE BRUXELLOIS se vendra partout i>IX CENTIMES le numéro. Haas osons 6spérer que nos lecteurs comprendront que nous n'obéissons à cette nécessité qu'à la dernière extrémité. Au reste, 'tout à cause de la guerre a haussé de prix dans des proportions souvent fantastiques et injustifiées. L'augmentation de notre prix de vente était inévitable et le public nous areedra cette justice que LE BïlUXHLLGïS aura été le dernier à l'accepter. inutile d'ajouter fîie maintenant que la place ne lui fera plus autant défaut, la Sédaction du journal va devenir plus variée, plus abondante, plus documeataire aue jamais et que LE BRUXELLOIS restera plus encore que par le passé le quotidien populaire le plus Vivant qui soit. CONTES DU « BRUXELLOIS » Avant la Guerre I Mariette a 19 ans : c'est une jeune fille tout. % faitreharmante et p-s banals du tout.Un physique agréable au passible : les cheveux frisottante, les yeux lui»ne, un gentil nez eu trompette et une bouche toute, toute petite, et vous voilà présentée Mlle Jiariebfce Krol, la future Mme Yan Prot... Car... je voua le confie en eeerot, Mariette courtise. Elle court se avec Jules Van Prot, le f is du laitier qui habite au eeiii de la rue. Ils se connaissent, voilà bientôt âeux. ans et leur amour n'a .censé decroîtrc.Ma. yjoi'te a assuré que si Jules venait à mourir, ei-le. n.'hasjterait, pas un seul petit ms-tant à »e tuer. Du reste nos jeunes amoureux se sont jurés un amour ci-erne1 ! et sont prêts à vaincre tous les obstacles qui pourraient surgir au détour de la route.. Et il y «n a des masses ! M. et Mme. Krol, le» parents de Mariette, tant, de braves bourgeois. Après avor travaillé pendant plus de trente ans, à recouvrir des ï'iflards, M. Krol s'est retiré des affaires. Il a «#heté une petite maison à un étage, mais les époux Krol pass ut leur vie dans la cuisine de devant. — Cest un15 si b'-Uc pbc© ! Et claire, et large 1 Et puis ou voit du mouvement- ; il y a tant de gens qui paeseuH affirment-ils. Mariette a été • n classe jusqu'à l'âge de 17 ans. Père et mère Kro! ont décidé que dès ïore elle resterait à !a maison et s'occuperait du ménage. — Une femme d it- savoir mettre la main à tout, a assuré M. Krol. Donc, c'est Mariette qui fait ies courses et c'est, -a-inei qu'elle trouve toujours moyen de voir son amoureux. Un jour qu'elle r3venait do chez ie boucher, «lie le reneonTra. j; avait la mine resplendissante et dès. qu'il vit su chère Mariette* il s'écria : — Oh! ma chérie! ï1 fan: absolument que tu parles do moi à fcs parent-9. De me-n cola tout, va pour ie mieux ! Tu sais, que peut être on pourrait déjà âe aiiuriCr dans trois mois ! — Oui, dit MariF'Bto, -Je vais vok de quelle -SuJneur e^i, moia père . p'uiî>êtr,; que ç;t ue jprendva pas aussi vite que chez toi, parce que tu fia.s, e'erf, an drôle. Tout le long de la route, elle fit mentalement UB brouillon de o* qu'elle allait dire et aui-^i-tôt rentrée et a:-Biirée de l'état d'esprit d fou 1 paternel, elle se mit '-'n d voir d'annoncer soc «inonr immense... t-t pa-rt-s^é paor Jules Van Pro' — Joie» Van f'uî ?... b fciitie, du oô'.n! *- Oui, Pèt*. f M tac, ma JïU-e. tu es foi le! Toi, ut éf-iou-tmti.f un laitier t ors que je ta <U>tme une iiiffieaute pçut.exig<x, uu fonctionnaire, «n ,olwse-ur, un aicbit'ç'' î Maie un tils d® hàii' ! — J èrO, je tissure, que je {'.... »-■ Ca-ta-iA ! Chacun s« /i rang, saprtst.? I A guoi f- uses-tu ir.s fille t Et 1 partir de demain on prendra le !ait, !o îjôiiï^e s t iee £jeui'«) «h'-2 Isetteke! Ma qu'est- œ •> W «r 3 •- a r, • r c n VJ y ■ que c'est que ça pour des manières 1 Un laitier Un fils! Papa Krol n'en revenait pas! Gomment? Comment? Et Manette savait bien que bon Pèr' serait inflexible. Ah! son rêve était irréalisable, jamais elle ne s'appellerait Mme Van Pro*,» Et ta passion des deux tourtereaux était-plus bouillante encore, maintenait qu'il» de. vaieut l'ent. t-er de mystère Gt s'aimer eu cachette 1 II. f'end ut la Guerre. Survint la guerre, j aies, qui alors avait .23 ans, s'engagea comme volontaire, fougu ux, err.bil'é en enthoubiasti' (.onmie l'éia,exit alors te* jeunes go ne. Avant de quitter, Mariette et Jules jurèrent de ne jamais s'oublier et de s'écrire tous les jours, il fut déc dé que les lettre» pour Mariette seraient adressée» chez 1-es Van Prot. Chez elle, Mariette ne pariait plus de Jules et M. et Mme ivrol se félicitaient intérieurement d'avoir détourné leur fille d'un mariage qui aurait fait sou malheur. Au début lf0 lettre» de Jules furent fréquentes ... puis elle» devinrent pi:io espacé, s et . ce ne fut même plu? à Mir.ettf qu'il ie^ adr s- Stait. Et ie teDipj passait vite... et ks prix d e vivre» d«v-nn«»i,,nt inn-nté»... »fc le» éooaionii'"'-» filaient eh z les Krol. — Si la guerre dure encore trois mois, disait désespérément le père K;<>1, je devrai touehei-à mon capital. Et on ne mangea.t plus de viande, nd d''s pommu de terre, tous les jours, « comme a-vaait » 1 On jour Mme Krol annonça: — Netteke ne veut pus me vendre du beurre ! EUe dit comme ça, que je suis unj trop nouvelle cliente! Si on était- restée eh'z Van Prot, on aurait biim du beurre. . Mariette voulut faite une surprse à sa mère ot eé décida à ad 1er ciliez Mme Van Prot! — Vous avez de» nouvelles de vetf fils, Mme Van Prot? — Mai» z-ui, ma b'^lle enfant! le cher ange se porte bien, et tl m'a écrit qu'il avait été nommé sou9-iieuteunnt ! Qu'en dites-vou6? — Mes félicitations, Mme "V:>n Prot 1 Mais je venais voue demander du beurre, ne'fût-ce même qu'une demi-livre? — Oh! Mam'zelle Mariette h Qu'est-ce que vous me demandez là! Mais, y en a que potu-les cliente», et encore! — Mais ucus étions toujours d».' bous cliente, avant la guerre, Mine Van Prot. — Certainement, Mam'zelie Mariette, mjis du beurre à 27 francs, est ce que ça n'est pas de trop pour vous autre»? . — 27 franc», Mme v-jii Prot ? — Et c'est partout 28 ma belle enfant! C ert encoie une faveur! — Alors vot' fils il est sotis-lieutenant î Et il n'a rien mis pour moi dans la lettre, Mme Van Prot? — Si si ! Il y avait comme ça un P. et une S., j'sais pas c'que ça veut dire, par exemple) Et- puis après il y avait écrit : « Ma chère mère, si veut voyez Mlle Mariette, présentez lui me» respectueux hommage», — Ah 1 Ohîz eJle, la pauvre Mariette annonça i'roi de-ment :• — J'ai appris que le fil» Van Prot a été nommé sou3 lieutenant ! — Tiens, fit le père, étonné. Puis : — J'ai ^toujours trouvé « ça » ua ciharmani garçon. — Et bien élevé, ajouta sentencieusement Mme Van Krol. Ce fut. tout... Mariette ne chercha plus à avoir du beurre à 27 francs. III. Après l,i Guerre. Quelque^ semam.» écoulées et Jules revint au foyer. Il avait encore monté de grade et était devenu lieutenant ! Il était fipr comme Artabah et psrehts étaient aux p tits soin» po-u- lui. Seaiement il ne pensait plus guère à Manette ; « Loin de» y eux, loin du cojur », et il n'avait paa failli au dicton. La fortune des Van Prot étant faite, ; 1s avaient fermé boutique.Les Krel, eux, avaient ou^rt une mercerie. Mariette s'oecuoait du magasin et ie petit commerce allait olopin-clopaiii. Dapuie la mort pap.-i Krol, la jeune fille avait bien changé et le retour de sou ex-amoureux l'avait fortement impreseionnée. On matin que Jules et Mariette »'éit«"Pnt rencontré», le jeune homme sent,t renaître en lui tous le» souvenirs du passé. Il esr paria aux siens. — Mon garçon, fcu-es fou... tu p rd-5 ta ral- te lier à une jeune fille pauvre... une mercière, pouah ! toi un lieutenant. — Mais pourtant, il y a diîià si îongtempe que... — R <'i*î!u tout... ; t pu:s quand on no p ut même pas payer 27 fr. peur 1 kilo d ' beun e... Sur <-e, la conveitatiou fut coupée net, et jamais plus il ne fut queaxion de Mariett** Krol, daxie la famille Van Prot. D m?. LA GUERRE CotiuiHHitafaéi Offltitif ALLEf^AMOS IfERLllS , Zd octobre. — Msd-i ; r e de i » wfuerr i une st. l.rs romhcts tjw xt> m ni (f^velopjys kr?r mari, «n Fiafidrtt, entre Dnaaihank er foeUap'l-tc nu-f duré jusque v< rs le stnr. ].<'s huit d'iu at-ta/jtii!? î ruruo-anglniict, étaient s tufs, d'upris ati; ordre s dèeountrts, de 2 à 2 1 Z hdomètre* d-'Trière noire Uyne antérieure. L'ennemi gui au début n'avait pénétré asecz ■profondément ■dans notre zone de défaite,qu'à la Imère mé- ruhonale de. La for ( d'Hout/iuht seulement, a été repoussé par dc^-fontre-attaques. Les renforts amenés par Us adversaires n ont pu cLar-a r le minime gain d'espace d'au plus 300 mètres de. profonde™ sur 1,200 mè res de largeur, tris de t'oelcaptlUj uans des combat t, d iu-p^cis variables, nos h y nés d'entonnoirs anté-r.eurt's ont ,.ié yna.nl&iiues ou reconquises, contre les vtj'turCi.S'S attaques dcchoinees dans la matinée et i.é*ativÇiiKiil dans la soiré . Aux autres endroits uu ^rmp d'attaque, l'assaut ennemi a totalement échoué. Des attaques en rangs profonds ont i. e prononcées également contre le secteur de iront de pan et d'autre de (jiteluveld. /et, notn action défensive a brisé la force du choc des Anglais, qui n'ont pu pénétrer nulle part d uip nos obstacle*. Les Français ainsi que les Anglais ,ont eu de tournes pertes sanglantes sou$ nos feux concentrés sur le terrai* du combat'et ils ont laisse dis prisonniers entre nos mains. La journée de baïad-le d'hier nous a râpûn té un i^cin succès. troupe d'&HttaX'uu pïiiica impérial a.lefcaiid : La ba'-adle d'ai'eiilCrie a-u svd-est de Soissons a été déchaînée de nouveau à midi avec toute sa violence, ajjres que dans la matinée bruni use, à côté, d'une action d artillerie assez mi-ruine, U ne se fût produit que des pointes de reconnaissance d ; F ançois. La dépense de minutions de tout ca- ibre atteignit des proportions colossales le soir, dans la région de combat situee entre te fond d Ailetie et Braye, A la tombée de la nuit, le feu enne-in e diminua pour r, doubler d'intensité à partir de minuit uu point de dégénérer en une ac-tion cont nue de / u mutant. A l'aurore, la bataille d'infanterie « commencé par de fortes attaques françaises. Sur la nue est de la à/Cusg une compagnie de la Frise orientait-, e. des frac, twnn d'un bataillon d'assaut ont pris d'assaut après une préparation d'à: • diene énergique, la hauteur 326 au sud-owst de Beaumont.Aoïis avons ramené puis ut 100 prisonniers, AdSa ili u(a .f guerre à 1 -^t. Le butin total de notre opération contre les Veg du golfe di li ya, comporte : 20,130 prisonniers, plus de 100 «Gnons dont 47 lourds canons de navires, quelques canons-revolvers, 150 mitrailleuses et- lance-mines, p.'us do 1,200 véhicules, près de 2,000 chevaux, 30 automobiles, 10 avions, 3 caisses de i'h'tnt contenant 365,000 roubles, de grandes provisionS en subs stances de ravitaillement, et en matériel de guerre Filtre la Baltique et la mer Soite d n'y u eu nulle part d'opérations de quelque enysiujure. Kront en Par '.vite de 'a i'ueUvliè eom'foh-he « diminué également dans la matinée. Dans lit soirée eUe a augmenté de no-u-veau de violence pris de M'anast.r, dans la boucle de la C'érna, et depuis la nve oi'cia< ntalé du VufSar jusqu'au lac de D irait. isi.r liter. BERL1M, 22 bcioort. — Officiel : 15,000 tonnes de jaiige brute ont de nouveau été. coulées sur ie théâtre de la guerre sep.en-ir ortal par l'activité de nos sous marins, l'armi tes navires coules u «c trouvait un vapeur armé paraissant chargé de minerai, en outre, les schooners angla s .> Lialcyoae » chargé- ae charbon et « J os, ma » ciiar.y de kaolme pour Dieppe, L u de nos sous-marins o soutenu dans le canal anglais un combat avec un piege a sou-s-marlns déguisé sous forme d un schnoner trois-mâts armé. Au cours du eoinbiA, le voilier fut atteint en deux enurmts, t'un dans ses agrès l'outre d iils s.i carène. Les résultais ^ous-murin-s de septembre. Près de 7 mutions de tonnes couh es jlisqu à prêtent. BERLIN, 22 oetooro. (Ufjieiel.) Durant Ifr-Hèp.s ae> sepiami/fe-i unAntal -bruH d<- 672,000 tonnes du tonnage marchand utilisa. Ole pou/ nos entum.s a Cvé coûté. Les succès ae ta guine soue-mariue à outrance t'éi-èveni «<".->7 jusqu a présent à 6,1/75,000 tonnes. BFltLlS, 22 octobre. (Officiel.) Le monitor anglais torpillé en rade de Dun-l-erque dans la nuit du lis au 19 a été coulé à' lo suite de l'attaque de nos sous marins, ainsi qu'il resuite d'injormations ultérieures de nos forces de co/nb t uavates. Bhi&LlN, 22 'h toore. (Offîc.el.J Le .orptiloye a uu vaisseau ue ligne du type uMar/cg/af» er a un navire-transport par un sousmur./i anglais, mentionné par le communique officiel ae t'Amirauté russe, est de pare invention. L'attaque susdite a été fort bien ujjcrçue à bord des vaisseaux de ligne alle-niamls, mats tontes leà torpilles déchargées um manque leur but. i iieïOi ■ W fîL'À'M'J, 22 octobre. (Officiel.) ■ Pas d't v ri"menti. vt i» gausse italien : Dis deux cotés de la rouie du défilé de Polie dan» tu voilée ae Peiteqruio et. dans la. région lté MurmouAta, l activité comoatitve s est ravt-»i«. .J u iionte SiCj, nous avons réuàsi a pure sauter an point, d'appui ennemi, tsiinutiané-riient, des trouas sjjei udis d'assaut assu il tan lc$ ont pénétre dans iu vallée du Jj.aut-Çoraecole, difiis la seconde ligne cnrXm e, Occasionneront u l'adversaire de. lourdes perte#, et ramenèrent quelques pr-sonniers dans leur p.i.ttUou ue de-pat t, tfjsaaïï8 de ta guane an $uû-£st. U i*e ot a que prononcée pat des troajies dus-tro hongroises ci allemand it sur l-u r ■ ve occ'-arntale du S/eu mât, nous a valu la possession dé ij i"iqu- s posdio-ns fronç tises. Sur mer. D"? fractions de nos foi c# de combat navales i 'y rcs comnwndét\i par. le crois or « flelyo-h /ri » ont emrepns, le 1S u, tobre, .une puius-• ée dan* I Adriatique miraiionate, en vue d en. irapér. les trantporU entrevus, an cours de quelle aucun itûoire ennemi ne fui aperçu,bien que m re flot*.Ile se maïuittit longtemps a pro. uimlt't de la côte italienne. Les aitaques des aVaileurs ennemis et d'un de nos so- «-marins contre aog unités, le 19 octobre, restèrent sans effet Un avion kalwii fut incendié par notre Jeu §i se brisa. Nos trou pet d'aviation ont lan■> ce avec succès des bombes sur des forces italien nés très supérieures apparues au sud-ouest et en dehors de la vue de nos navires. A cette occasion, un destroyer italien parut être fortement endommagé à la suite de l'e.rp os on d'une bombe à proximité du navire. lYos forces de combat navoies et nos aviateurs sont repliés m. devines et au gr nul comp et. CONSTANTINOPLE, 23 octobre. — Communiqué du 22 i.ctob e : On ne signale pis d'événements spéciaux sur les fronts t ■ >. i .Yl'AN'I INOPLU, 22 octobre. — Com mimique du 21 octob e ; ■aruat uu Oanca;-.e : Sur le sev.eur de laie droite> deux compagnies russes ont tenté un coup de main sur nus troupes d'avant garde, qa. toutefois a échoué dans notre feu Sur les autres fronts, pas d é-vénenan !s d important e. Aie r Noire ■ L un ue nos sous-nianns a coûte dans la partie orientait de la mer Noire, un vapeur russe de 300 tonnes chargé de munitions et un voilier de 100 tonnes, et a canotiné lu localité russe du littoral Suapse. SOFIA, 22 oc ob-e . £ rent en rlacédome : Sur le courù sup ruur du Sfciimbi, nos détachements secondés par des troupes allemandes, ont chassé l'ennemi d'une position où d s'était maintenu la veille et- lui ont pris quatre mitrailleuses. Deux contre-attaques entreprises jxir l'ennemi, en vue de reconquérir ces positions ont été re poussées avec des pertes san-gl i: tes. Sur la r ve ouest du lac d'Ochrida, l'activité de l'artillerie s es, ranimée. Près de Bra, ttndol et de Trtwvo, nous avons repoussé par noire feu, une attaque d'un bataillon ennemi, entreprise ie ma.m après un assez long feu d'artillerie.. EUe fui réitérée l'après-midi et échoua de nouveau. Au nord de Bv.olùi et dans la région de la iSoglena de forts détachements d c-claireurs ennCm.s. i/Ui cherchaient à sappro-cher de nos p>>> tions ont été chassés pur notre feu. A l'ouest du Vardar, violent feu de diversion. Entre te lac de Doiitan et le Vardar, l'artillerie ennemie poursuivit son feu contre nos po.it. tout, grâce a une grande dépense de munitions. Fréquemment le feu, dégénéra en feu roulant contre nos positions, mats il ne s'ensuivit pa« a di t v té d'infanterie. Front de la Débroudsclia : Act ci é min me d'art. Ile rte, PAEIS, 22 oc-"bre. — Officiel, 3 à., p. m. : En Ihilgiqiie nou•• avons attaqué ce matin à ta ijauché cle l'armée britannique sur un front d'un kilo-mètre. Nos troupes enlevant tous leurs ob fictifs ou<i sensiblemeivt progressé au nord de Veldlibek. C n certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mains. A os re0onn-aissan-ct's ont pénètre dans les lignes ennemies en dîners points da front au sud est de t^t-Quen-t'-n, vers ia ternie M curie jean, au Panthéon et dans la région de Tahure. Nous avons fait une dizaine de pilsonniCrs.i^a lutte u artillerie s'est: maintenue très vive sut tout le front de l'Aisne Des coups dt main ennemis entre Reims lit Vçruy et dans le secteur de la Alain de Mas-Siges n'ont donné aucii nresultat. Rien d si-gi.a't r sur e rente au front. l'Allia 22 octobre. Officiel, u h. p. m.: Lu Bilgiq.iC 1 ennemi au cours de la journée a faiblemeu,, réagi pat son artillerie. Nos trouas se sont organisées sur le terrain conquis uu nord de Veidhoek. Dans le matériel capturé par elles pendant l'attaque dt. ie matin se trouvent deux canons de enta pagne. Sur le front de l'Aisne la lutte d'artillerie u été violente dans le sfctiur de I h p .ne., de Chevrighy, l'an-théon èt dans la région de (Jerny.Cne de nos reconnaissances a fait dix prisirn nie rs doive un officier. Sur le front de Verdun actions d'aï tillerie assez vives au bots d Avocoufi et uu ;iord du bo,s de Chaume. Pendant la journée du. 21 octdbre un avion ennemi a été abattu en combat aèritn et sx autres contraints d'atterrir dé«an-parés dans Ut* lignes ennemies. Dans la période du 11 au 20 c- obie 19 avions et 3 ballons , aptifx ennemis ont été abattus par nos pito. tes ou jtar te tir de nos canons spéciaux. En :>utre. 28 apprretls enn nus ont été sérieusement endommagés. Armé< a Orient, 2i oc obie ; Notre artillerie a continue, ses tirs de destruction sur les positions bidyaro-allenumdes dans i. région Dotran Vardar et au nord de Moneis-t'r.RUSSE l'ETKOGRA D 21 octobre ; Sur tous les fronts, fusilladis et engagements d-'patroui-les. On signale des tentatives des ennemis pour fraterniser ave enos soldats, au front occidental aans la région du la i NarotSch et au front roumain, dans a direction de l'embouchure de Bize-n. L'ennemi a été chaque foi* r' poussé par notre feu. Dans la Baltique l'ennemi n'a-rten -m repris et n'a pas été aperçu par nos postes, nu i»;total la situation est inchangée.Si -l'ETEHSBGURG, 21 octobre ; ' L'A maaitté communiqne, à la date du 19 oc-tobi-b : La situation générale dans le rayon des Ur-s de ia Bat ique *e présente dt la rti.pm suivante : Les iles de (jesei et de Moon sont définitivement tombt e* uu pouvoir de l'etinemi. Sur l ile de JJagtre il -n y u jxis eu de mtte pro-. ptentent uU-e, attendu que les Opér'dtio/u mu-i ta ires y ma cle gênera emeut entravées jiar les conditions ■tvp.fjraphi.qii.es locales, principalement par. la présence de marais et par i impraticabilité des routes. Déplu», la faible garnison de l'île n'avait qu une terhe limitée a remplir, celle d'assurer le service de* batteries câ-tières. Néanmoins, d y a iietr de sajnaicr l a.U-tvde de notre batterie as -marine de 't'acho.ip, à la ■pointe Kiplevtrionaie de i',tei qui retour nu ses -pièces contre l'ennemi envahissant et 'empêcha son avance. Pur suite de ia situation dans U Sund de Moon, on fugeu nécessaire de transférer à l'entrée du golfe de Finlande, en fureté, le point dappu-i de nos fort,es -maritime^ chargées de la défense de cette région, tandis gi»t quelques unité» seulement furent laissées sur, l'anceinne base_ pour maintenu les communications et faire des observations. Malgré les circonstances difficiles et les mesures prises par l'ennemi pour nous empêcher de qwttv-r le Sund d'Moon, nous avons réussi a retuer dans un ordre parfait et sans pertes, non seulement nos forces de comoa•• principales, mais uuss-i toutes nos installations techniques maritimes sur lô Sund de Moon,prindipalemen>i les allèges tranports, etc. Pendant la marche de nos nM-virBs, un de nos torpilleurs remarqua un so as-marin ennemi qui disparut aussitôt sans accepter le combctii,. Chaque point d'appui abandonne jXir nous, a:ns. que la région avoisinante furent nus dans uu tel état que leur utilisation fut rendue impossible au point de vue militai/e. N is forces navales protègent l'entrée sep-ienirion.de du Sund de Moon et celle du golfe de Finlande contre une nouvel.e atteiqu* ennemie. Un des sous-marins anglais attachés ,à la ftotte de ta Baltique rencontra, au cours des opérât ont de l'ennemi, dons le golfe de Rl'ja, ■une escadre ennemie composée de 4 cuirassés de ligne de la classe « Markgraf », de croiseurs et de nombreux torpilleurs. Le tous-marin an-ifiait l-unça immédiatement deux torpilles contre te cuirassé de tète; mais d fut violemment canonné et des hy.< roplanes ennemis le bombardèrent,dis sotie qu u fut obligé de -plonger,sont pouvoir s'assurer du succès de son lancement dg torpilles. Mais l'explosion de ces torpilles fuit distinctement entendue. Après avoir effectue an certain parcours tout l'eau et être revenu à la surface, ce tous-marin aperçut, par son p--ris-cope, des transports ennemis escortes de tor pâleurs qui s avançaient vers lui. Le sous-marin attaqua à nouveau l ennemi et coûta un des n.iVi, es-, t\,nspoi\s an moyen d une torpille lieu. rCusiment tancée. ,ÏÂLi:is! ROME, 22 oc.obie : Au front des Alpes Juliennes l'artillerie ennemie a déployé quelque activité. Nos batteries ont riposté par dis assauts d artillerie bien di-r.gés.iàr octobre. — iran-s le couiant de la jeumee d'hier ues combat* d artmene animés se sont déroulés au ir-çHt du Troatrn en dépit du temps défavorable. Des detaoiieh monts L-Uieniib o-at été repoussés au noi-u-e&fc do Lagui et attaqués ensuite par. nos pauooii-icri. Dans ia région uoDovciru (variée ue ^>an i'eio0a-jta) des dénouements ennemis ont pris conui-et aveo nos postes avances. Apres a'â-pres combats ils durent se retirer otuis eura positions, au h ont' ce» Alpes «krliermes fartil-.eiic ennenue a déployé une. certaine activité. ï\'os uaii^nis' ont- riposté par un teu roulant bien dirigé et ont prononcé quelque» uncen-trations de feu d'artillerie etiicaces. AW&LAiS LONDRES, 21 oitu.bie ; Des „roupfs irlandais' * ont ejêcuté ce matin, vue poussée couronnée de suicès sans "subir el-let-mimes de pertes. Nos patrouilles ont fait prisonniers ce matin, 12 hommes au s-ud-est du bois du Polygone. L activité de l artillerie a éie forte toute la journée des deux côtés. Demiares Dépêches Grise ministérielle cïi rrahoe i'r.i-.devé pit,„6iiià s* dtmisûiùii. Paris, z-J octobre. — A ia saiee de ia séance de cabi_J.ec Ue lundi soir, raanievé s'est renou cij.oz i oiiiCtU'é et, iiu a pitistsuté ia» ucjjuû>s1'0iii collective du muniswsre. rouioare nu l'ëpoaxwt que ni Chambre avait expruné vuwlreui s»oir eoHiid*u\>e au nirinstéio et n avart point oiuuiljje cl opliltloij uèpuis ioisj qu li iio pou-vaut doive accepter sa démission et ie pria de i«. retirer. A ia &oi.e de ce relus, les ministres ont reimrs leur dei.rau-de do ueimssion entre les mains ue Pamieve qui examine ia srtu-auou.-Uoi-terdam, 2-i ex toore. — .Le » Times » estime une ciise niiii-oÇeiieilo comme probable en Fiari.ee, a ia ouite des événements qui se sont u roulés a ia Chambre, ia sesnaiûe'dear-uièï». Ue noinbieux votes émis en apparence &n faveur ou nuuistere ont en rciwico ete nonnes eona'e un ca. i t, présentant une certaine nuance Ciémencenu. Êotterdaur, wtobre. — Un « Central Zi ews » : Les milieux parleineintaires croient a ia retraite du oaoïnei en vue u'un remaniement; la situation de iiibot e.-- ébranlée, farn-ievé.serait le personnage ie plus important du nouveau cabinet bien que n'étant plue nécessairement président du conseil. Les combats à l'Ouest. Berlin, 22 oet-, — L feu s'est ravivé à k côte, ie 2i octobre, à partir de mdi. Ostende a été bombardée de terre et de mer. Tandis qu à Oste-n-de il n y eut que Ls dégâts dt maisons, des habitante be.ges de Steene tombèrent vie. timec da l'e-u ennemi. Au front de combat principal en Flandre, le combat d'artillerie a augmenté très fori d'intensité depu'.s La forêt d'Houtiruist jusqu au canai de Menai à Y près et dégénéra fréquemment en feu roulant-. Da pression princrpaii du feu s'étend t depuis le sud la lorêt d'iiouthulst et jusqu'à la route de Bjpéaiughe à St^den. De matin et k soir les préparatifs ennemis et. ie» tr«nchée,, enu^mieg remplie» de masses de troupes compacte» furent pris sous notre feu de destruction efficace en piuéieurs endroi<s. Eu abattant iiai tillerie. ennemie, ueus avvnt pu «om-iatsr de uombreu. sea explosions. Le v.oient. qui augmenta notablement d'intensité vers le sirir, dura égala, ment la nuit avec de brefs intervalles. Dca poussée» nocturnes ennemies entM Draaibank et Poeicapelle, ont é'.é repousiées. Le 22 oc tome à 6 h. 30 du m-ai-.n un l'eu roulant «e dé-claiicfcet de Mercktm jusqu à Zandvoorue, suivi d'attaques franco-ang.aiee» entre Draaibank &(, Pocic-ip-ile. Nos escadrrLee de bombardém^nt ont bombardé avec sucés les inseaJl-ation» en, nëmie«. Près d"ipi- s et à l'est du lac de Zii-lebeké Un camp de munitions ennemi a sauté eu l'air. Au front de l'Aisne le feu oxtraordinaire-ment violent a augmenté d'intensité duranti toute la journée depuis l'angle de Daffaux jusqu'à la tombée de la nuit et diminua à peins durant la nuit, DWivifcé réeijHttqu? de* avùw-

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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