Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 23 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 03 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s46h12x160/
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DEUXIEMB ÄNNEE. — S96, TlRAGE JUSTIFIÉ 65000 EXEMPLAIRES GINQJENTIMHB MBFT mM B TSJTDREm SS åfiik LE BRUXELLOIS Ä.BOI*äTV3EC3tvri3itW'3rSgj g : ^ iä &SÖSCE, ® rnoiSj 7 fornes,, — 8 saois8 41 låraasa i möss,. 2 fc&aeg Journal i@aa X:i3LÖLé&jp©5BiL<äLg4Sa.'t ES10Å©Tfi©Mc ABMi jmÄTTIÖW, PUSfeJOTi &&■> 101®i2ispil ifs^vEaffis «flS»s S^S^BISSCSIIILCBC: ÄS^na-OKffGaajs i fsiis-lDäWS, ia Egne 2 francs. Nécrologie, la ttgnb, i É£ä& Petite aanonees, k ligas 20 centimes Hervé et la Guerre Gustayp Hervé fut, il y a quelques aniiées, un ujuti-wilitariste violett, uu saus-putrie taiouche. C Bil iui qui urunouyu la iumeuse et brutale paro-lu : « il iaut planier le drapeau dans le funner. » Aujourd'hui, ilervé a tourné au nationaiisine aigu et rnet son taient de pamphlétaire au service des idées les p:us inhumaines. Xoujuurs, sous prétexte dliumanité. Aux socialistes allemands, ses caiuarades, qui ont tendu la main et cherehé le premier contact, ii réoond par des lieux-com-muns ordinaires, par dus injures et des suspicions. i: L'Allemigne fait la généreuse. Elle recommen. cerait demam la guerre... Il faut abattre le mili-tarisme prussien... Les Allemands escomptent no-tre iatigue... Aucun socialist* franfais ne tom-gera dans le piége n) etc., etc. C'est nitoyab.e autant qu'inliumain! Comme si de la part des socialistes allemands, il v avait la moindre pensée d'liumilier la France! Mais non, Hervé et ses amis s'inspirent des plus bas mobilas. Hervé écrit : a Plutot q ue de devoir reconnai-tre la modération allemande, que TEurooe conti-nue å étre mise å feu et a sang! i Voilå la parole d'un citoyen qui prétend parler au nom de la li-berté et de l'humanité! Et ce féroce ose conclure : « Quel homme de coeur et d'intelligence ne serait pas de mon avis? s Oui, tel est l'exalté ä qui obéit une grande par-tie de 1'opinion franc-aise, en remplacement, helas! de Jaurés, si liumain et 1-usque dans son élo-quence passionnée si juste, et H&déré. Hervé exige que 1'Allemagne rende et méme soit forcée de rendre la liberté non seulement ä la Belgique, ii 1'Alsace-Lorraine, å la Pologne russe, mais encore å la Pologne allemande... Mais si vous voulez étre juste, pourquoi, camarade Hervé, ne rien dire de la Finlande? et de la Pologne russe, du Transvaal, de 1'Orange et de la Macé-doine et de tous les peuples asservis par les alliés de la France et par la France elle-méme? N'avez-,vous donc de justice oue contre 1'Allemagne? rJ: Ll"'1 ' *11o £as de votre huraanité. nar ponr vous le peuöle allemand entier semble n étve qu'un trou^eau de brutes qu'il faut abattre comme des chiens. Voilå ou vous étes descendu! Voilå votre guerre en dentelles! Jusqu'ici je n'ai protesté qu'en ma qualité d'horame. Il est temps que je proteste aussi comme Beige, au nom de cette Beleique que, sous prétexte' de la défendre. Frangais et Anglais li-vrent d'un cceur léger aux dévastafions, ä lo mi-sere, ä la mort et aux deuils, ä la ruine des "lus cliers monuments nationaux. Je l'ai dit déjä et je le répete : « L'bonneur et l'indépen:lance avant tout ! » Mais nous ne voulons pas nous laisser guider par la hnine aveugle et féroce. Le chanceher ,allemand,von Bt tbmann-Hollweg, a recounu oue ,\qD pavs nous avait fait tort et était prét a ré-paiXT- Bien jusqu'ici ne prouve absolument que t'Alléni<>friie prétepde nous assei-vir, nous tyran-niser nails anniliiler, ni nous ruiner, et c'est c< qu'explique le silence å notre sujet de 1'Europe. silence sans ösl» inexplicable. Je vous reprochf donc d'nmener. par votre intrnnsigeance. sur no tre irifortuné pavs des catastrophes nonvellei ajoutées å tant d'autres qui déjå ont fondu su: lui. Tels seront les effets de votre amitié pire pour J nous, bientot oue la violenc# de nos eniieinis. J'ai voulu vous jeter la urotektatiou dö ma rai-soii et de mon coeur, de toute inon åine humaine et beige. Hélas! ma volx. ©st bien faible et n'aura que peu d'éclios prés de ceux que vous trompez, que vous Tioussez å la vengeance féroce. Pourquoi faut-il que de Rome, de Washington, de La Haye, d'ailleurs encore, les voix qui devraient parler ne s'élévent pas pour proclamer le droit et tout d'abord protester contre vos hideuses excitations! Il eut été temps apres les deux ou trois premiers mois de guerre. Non, il n'est pas vrai que la paix durable ne s'etablira que dans le sang et les ruines; ce sera plutot par la modération. Alors, loin d'avoir été inutiles, les sacrifices de milliers de Frangais, de Beiges, d'Anglais et de Husses, — j'ajoute et d'Allemands, car, Monsieur, eux aussi »ont hom-mes, ont des méres, des parents, des enfants, — tant de sacrifices humains ne seront pas inutiles, si la voix des victimes est assez forte pour que le pardon 1'emporte sur la vengeance et 1'humanité sur la haine. Voici mon dernier mot, M. Hervé, votre parole a parfois été humaine, courageuse et éloquente. Ne regretterez-vous pas d'avoir cédé dans les phra-ses que je vous reproche aux pires instinct^? Puis-se mon vceu se réaliser pour votre honneur, 1'hon-neur de la France et de Thumanité, pour l'inté-ret de toutes les nations, aujourd'hui ennemies, demain sceurs. Puisse, avec vous, 1'élite entiére de 1'humanité travailler å une paix aussi rapide que possible, préparée d'abord par la modération, la justice et des sentiments humains! » — Hélas ! dans une lettre å quelques caiuarades socialistes allemands, et bien que reconnaissant que ceux-ci veulent une paix sans annexion et avec désarmement de toute 1'Europe, Hervé n'en continue pas moins a souhaiter qu'aucun socialiste frangais ne de^paix. sur l'Allemagne », dit-il sauvagement. C'est å croire que cet internationaliste jadis hystérique n'a jamais connu ni entendu bättre un cceur allemand. qu'il ne sait rien du pavs de Gcethe, de Schiller et de Nietzsche. du pnvs aussi d'origine de nos rois et de notre reine adorée. Mais nous »ömmes lieureux de dire que l'appel des socialistes allemands a regu meilleur accueil de leurs coréligionnaires anglais. Ceux-ci, sans doute, émettent la crainte que 1'Allemagne. en cas de négociation de paix. ne veuille abuser de s.-v situation militaire en ce moment favorable. Mais ils ne ferment pas 1'oreille å toute proposition; ils snuhaitent que la discussion ait lieu sur un pied d'égalité, en ne tenant coropte que de la justice et de 1'humanité; en un mot, ils ne met-tent. pas rAllemagns au ban des nations et savent que lå aussi on souffre, on accomplit ce qu# l'on eroit le devoir envere la patrie. • j Je le répete, ce serait nux neutres ä déens-er et i ' a préciser ces premiéres vélléités de bonne volon- • i «. TONY. u§ez en TROISIÉME PAöE les derniers télé-grammes arrivés pendant l«a namät.. DÉPÉCHES SUn MUtt La Have, 21 juillet. — Le chalutier Scheve-ningen 217, a été enfoncé å 70 milles de l'äle de Fair par un navire de guerre pnglais et a coule. L'équipage a été sauvé et débarqué å Leith. FRANCE. — On va ménsger les terrltoriaux Paris, 19 juillet. — D'aprés le Temps le ministre de la guerre a pris des roesures pour que les bonimes de la réserve de 1'armée territoriale, agés de 43 å 46 ans, qui sont au front, seront ramenés aux dépots et remplacés par des hommes des clas-ses plus jeunes. FRANCE. — Consell de guerre des alliés Berlin, 21 juillet. — Quelques détails commen-cent k suinter au sujet du dernier grand conseil de "uerre des Alliés å Calais et qui dura presque une"semaine. I)"apre3 plusieurs journaux du matin, cinq généraux anglais, trois fran?ais et deux beiges nuraient as^isté nu conseil. Le général Por-ro ne serait arrivé a Calais qu'apr&s la fin de la conférence. Il a eu ä peine 1'occasiön de s'entre-tenir avec les autres assistants. On donne comme resultat principal du conseil de guerre, le retiur ä 1'ancienne théoris d'épuisement de 1'ennemi par la defensive systématique, pour que les Allemands perdent dans leur offensive imposée, tant d'hommes permettant alors divers dénlacements de troupes et des préparatifs pour une campagne d'hiver å laquelle on s'attend avec certitude. FRANCE. — Bombardement d'Arras Berlin, 21 juillet. — On annonce de Genéve : La méthode spéciale de bombardement appliquée éontre Reims, a exercé son efficacité dans ces derniers temps et encore liier å Ärras et environs. L'artillerie franQaise et tous les emplacements mi-litaires y ont subi des dommages considérables. ANGLETERRE. — Nouveau crédlt de guerr# Londrw, 21 jufllet (E»nter). — Le gonvern»mrat a de-mand< hier h 1» Ch«mbro des Commnnes un nenTe«u crädit de guerre de £ 150 millions, qui forme arm le* crédlts de guerre déjäi vot4s un total de £ 600 millions. ITAIiIE. — Pillages Florence, 21 juillet. — D'aprés VUnita Italia, un cloitre de capucins a été pillé h. San Marino, parce quJon suspectait les moines austrophiles. ITÅLIB. — Une opinion suédoise Storkholm, 20 juillet. —- L'auteur suédois Lago Lenngvist, qui a risité dans le temps les tran-chées ^ Gallipoli et en Galioie, écrit. de Trieste : La grande partie des communiqués victorieux ita-liens ne méritent pas de confiance, ils sont méme inventés. Si on se rend compte des positions ita-liennes et qaand on voit »on artilleri* en actlvité, LA GUERRE Communiqués officiels AU IGHIENS Théåtre c^a guerre russe Vie?ine, 21 juillet - (Hier.) — Entré la Vis-tule et le Bug, les ri£es coalisées ont traversé hier, dans la poursui de Vadversaire en retraite, le champ de balaill&e ces derniers jours. Chez les troupes du lieutipit feldmaréchal von Arz, qui se sont distingumdans notre succés, le nom-bre des prisonniers <Ssi'és atteint 60 officiers et 3,500 hommes. PréA Sokal, nos alliés ont éga-lement amené 3,00(Jsrisonniers. A Vouest de la Vistule, nos alliés, ms une lutte héroique, ont brisé la. résisiance ruc ä Vllzanha. Äu sud et ä Vouest de Radom, t régiments autrichiens et hcngrois ont eu ä sotenir de violents combats. De Vinfanterie transivamenne a pris d'assaut la localité de IiostrzynKadom a été occwpé ce matin par nos troupes.lhi Galicie orientals, la situation est inchangée.A la frontiere entre la Bu-Jcovine et la Bessarafce, une brigade russe Plas-tum a été attaquée åuiw pr oviste et dispersée. Théåtre de a guerre italien La bataille dans leSerritoire de Görz continue. Les attaques italienne qui se dirigeaient égale-ment contre la tete ie pont de Görz, n' ont de nouveau eu aucun réältat dans la nuit derniere. Apres un violent bmtbardsnvnt qui dura jus-quya midi, de la téteUe pont par Vartill-eme en-nemie, la onziéme di\sion d'infanterie italienne pröcéda å Vattaque av c des troupes ivres, contre le secteur de Podgori. & ennémie pénétra sur quelques points dans wos couvertures. Il en jut refoulé. Aprés de noiiveaux prévuratifs d' artil-lerie, une seconde attaque jut exécutée ä 4 heures de Vaprés-midi, mais jut également repoussée ä S lieures du soir. Le bord du plateau de Doberdo est disputé avec acharnevient. Hier aprés-midi, V héroique landwehr hongroise a repoussé une oio-lente attaque contre ses nositions prés de Sdraus-sina ). Trois autre.<t^**3que$ en masses des Jta-ques ex&cut&es crMvre Qe i trrfP de Polazzo, Redupuqlia et Vermogliana, ainsi qu'une attaaue contre le Monte Cosich (au nord de Monfalcone). U ennemi fuyant dans ses couver tures subit partout des pertes considérables. Les vi< oombats d'artillerie continuent ä V Isonzo central, vi, dans le territoire d» Krn et å la frontiére de la de Carinthie. Dans la région au sud de Krn, deux ta fortes attaques des Alpins ont été repoussées.Daas fr, les combats violents déja signalés dans la r_é9l°^ du Kreuzberq. les Italiens ont lerdu plus de 2'>0 IV tués et environ le double en blessés. Par contre, vi nos pertes totales s'y sont élevées ä 42 hommes. tu La position au sud du Schluderbach a été reprise ju par nos troupes. Une nouve&le attaque plutot qi faible, exécutée par des forces italiennes, contre et le C or du Lina, a échoué comme toutes les préce- & dentes. ITALIENS W P' Bome, 19 juilUt. — On annonce de petites ren- <j contres favorables pour nous dans la région Tyrol- 1 Trentin et dans la Carinthie. Le 16 juillet le feu rt de notre artillerie lourde contre des ouvrages en- r nem.it au défilé de Predel provoqua des explosions « et lin incendie qui dura longtemps. Au front de 1'Isonzo la situation est inchangée. P RUSSES !' lJétrograde, 20 juillet. —■ Dans la région de Ri- L ga et de Schaulen,des détachements ennemis ont £ atteint le front Tuekem-Doblen et avancérent le 18 juillet dans la dtirection du sud vers Eofzum- | ber ge et Ilen-en. Au nord. du vt llo. ge d Oktniany : de$ cQsaques ont exécuté une poussée efficace dans ^ le dos de 1'ennemi et se sont emparés d'un transport imvortant. Dans la région de Popelianytnous i continuons ä presser V ennemi. Des attaques alle-! mandes duns la nuit du 18 juillet contre notre po-i sition, prés de Schaulen, ont ete repousées avec ' succés. Au front, au dela du Njemen, nous refou- i lames dans la méme nuit, 1'ennemi hors des der- < niéres tranchées prises le 15 juillet. Au front du 1 Narew, 1'ennemi exécuta une offensive et s'em- < para, dans la nuit du 18 juiUet, du village de Po-riedy, ä la rive droite de la P'ssa. Sur la rive w,, énit/tfy.es ennemies rontre, repoussées avec succés. AVouest d'Omulew, nos troupes se retirent pas å pas sur la téte de pont du Narew. Elles ont livré le soir du 17 juillet, un jlent combat a arriire-garde, å proxvmite de la '■le de Makow. Prét du village ae lianiewo, un nos régiments exéou, - une brillante oontre-at-■jue. Prét de Lublin, det attaque» ennermiei, tu mt de Wilkolasz-Bychaaa ont étt repoussée» ec sucoés dans la journée du 18 juillet. Au ieprz, l'ennemi s'empara le 18 juillet tot de la lie de Iirasnostaw et des passages du fleuve ti. és en amont de ceux-ci. Dans la journée dm 9 illet, les attaques ennemies entre it ruisseau i i coule de Rydtschewitze au village de Piuski au Wieprz, restérent inefficaces. A la rive ■oite du Wieprz, nous avons repoussé, prés dt rasnostaw et å la Wolioa. de nombrev.se.% uita-ies ennemies. L'ennemi parvint, entretemps, A •endre pied å Vembouchure de la Wolioa et pris l village de Oaewniki, sur la ftvé droite Sm euve. Én con-séquence, ngue åvons jugé utile de ttirer nos troupe$ ddris notre seconde position.. rés du village Grabowice, nous avons repoussé 18 juillet quatre attaques furieuses de l' énne* vi, qui furmt exicutées sur un front large et ap-uyées d'un feu d'artillerie de barrage. Entre 'uczwa et le Bug, nous avons refoulf. l'4nnemi i soir du 17 juillet, dans un CQUiiOit acharné, Ae, mtes les tranchées qu'H »mus avait enlevées pré~ édemment. An le combat contre 1'ennemi ui passa lé 18 juillet le fleuve au front, Skomo* oktiws-Sokal, est continué avec beaucoup de ueur. Au Dniester, des combats se dérovlent sur s mcme front, On n annonce, pas de combats im,portant$ iuiJ ss autreq terrains de combat. SERBES Nish, 18 juillet. — Z-j IS juillet, å 3 heures, m aéroplane enn&x*?z survola le village de Mali* \locri-Long, £ant les environs de Belgrade. Atta-rué paj: l'artillerie, il se dirigea vers Pantschewo. Jn de nos aéroplanes le poursuimit et l'atteignit iu äessus de Pantschewo, sur la rive gauche du Danube. Aprés avoir été exposé au feu des Irailleuses et de l'infanteHe,J'qéroplanf " '™«— »ert Vintérieur du paytZrlonix^}?^,-.^-.^ mi, par Vefficaciii de son feu, ä VTQofwr aua ri-oarationi i» fes retranchemenU ^"de'ses obstacUt <n fij jer barbelé. on en vient å conclure qu'aucun Etat n'a peut-étre subi un écheo pareil å celui des Italiens sur 1 'Isonzo. On peut difficilement parler avec estime des efforts italiens. Les causes en sont : un plan d'action faible, manque d'initiative et dégout dans 1'armée pour l'aventure guerriére. Lago Lenngvist dit au sujet de la Landwehr dalmate que celle-ci a précipit.8 du haut des collines las troupes assaillantes de 1'ennemi numéTiquement bien sup:'rieures avec une discipline inébranlable et une bravoure personnelle admirable. Il donne ensuite plu?ipurs prenves de la guerre inhumaine faite par certain» corps italiens et termine par ce resumé : Le fiasco de 1'armée italienne envahis-sante est msnifeste et ne peut étre caché plus longtemps en raison des pertes sanglantes, seu] resultat obtenu par ses efforts de cette semaine. L'ITALIE ET LE MONTENEGRO L'Ecluse, 19 juillet. — On annonce de Buoa-rest au Tijd, en date du 17 : On apprend ici de Sofia que le général Kaulban sa rend chez le Eoi du Monténégro, chargé par le Tsar de lui faire comprendra que Scutari doit étre immédiatement évacué, l'Italie avant exigé cette évacuation d«* puissances alliées, RUSSIE. — Une opinion »ulsse Zurich, 20 juillet. — Le Berner Bund dit qu'on Re demande si les Tfusses peuvent encore se main-tenir sur la ligne du Narew. La pression germano-autrichienne agit déjå du sud sur les communi-cations d'arriére immédiates et sur le front de la Vistule, qui est encerclé maintenant également du nord. Bust-Litowsk est ä présent le centre d'opération russe et Varsovie n'estplus qu'un pöste avancé menacé. La tenaille qui s'étend main. tenant du nord et du sud, la reprise de 1'offensive de Woyrsch et 1'appui de flanc au Bug et »ti ; Dn jestr représentent dans leur ensemble une operation gigantesque exoellemmsnt exécutée. RUSSIE. — Les Italiens et l'otfenslve austro-allemande Milan, 20 juillet. — La nouvelle de la grand< offensive allemande en Pologne a été répandui dans la presse italienne au moyen des communi i qués officiels allemands et a produit une profondi 1 impression Bans 1'opinion publique en Italie ' Dan» un commentaire remarquable le collabora teur militaire du Corriere delin Sera expose qu le résultat des entreprises actuelles germano-autri chiennes doit,si elles réussissent,amener la destruc tion de 1'armée russe comprimée dans le triangl s fortifié de la Pologne ou la reddition de ces forte I resses et, par conséquent, la eKute de Varsovie et j le passage dans les msins allemands de la base \ d'opératiojjs russe. Les Allemands et les Autri- • chiens ne sont encore en posseösion que deä positions avancweä russes; la ligne principale défen-sive n'est pas encore atteinte. Les Allemands se heurterent lä ä une forte artillerie. Ici la question des munitions sera décisive. Si les munitions sont suffisantes, les Russes pourront se maintenir; dans le cas contraire, ils devront commencer la retraite. Le critique militaire italien ne veut pas o liten dre parler de 1'épuisement ou de 1'encercls^ ment de 1'armée russe. Si toutefois 1'armée russe ne pouvait résister plus longtemps dans le triangle des forteresses, elle se retirera avec des forces non affaiblies et abandonnera h 1'ennemi une Pologne dévastée. Guerre å l'Est Berlin, 21 juillet. — On annonce de Czerno-witz, #n date du 20 juillet, au sujet des vains as-sauts russes au Dniester : Les Ilusses ont amené »u Dniéster inférieur des renforts considérables et ont essayé d'enlever aux nötres les positions conqui«es å la rive gauche du Dniester. Tous les efforts resterent. inefficaces.Nos troupes maintin-rent toutes leurs positions. Les Husse» ont ment amené de 1'artillerie lourde et cLa violents combats se sont développés. Au fro.at 'de frontiére de Bessaräbie. les Busses ont exécuté dan3 les quatre derniéres nuits des assauts violents qui furent régulicrement repoussés par les nötres.Les attaoupfl de nuit du lfl juillet dur^rent 6 heurfts Les Busses assaillirent sans cesse. Tis teutérent huit fois de prendre des positions, mais tous leurs efforts furent inutiles. TURQUIE. — L'oplnion anglalse Berlin, 21 juillet. — Un télégramme de Li Haye exposé comment on juge en Angleterre au sujet des Dardanelle ; Balfour aurait déolaré dans les couloirs de Westminster, qu'il v a peu dVspoir de forcer les Dardanelles par la violence. On ne peut compter que sur le fait que les défen-seurs viennent a manquer de munitions. TURQUIE. — Attaque en mer Constnntinople, 19 juillet. — Vendredi un oetit eroiseur ans-lais a ouvert un feu de mitrailleuse coutre Dikili, ä la cfite asiatiqne, vis-ä-vis de My-tiléne. Un civil a été tué. L'artillerie turque de la cote a répondu au feu et le navire de truerre ? s'e8t alors éloigné. La veille un autre navire an-- glais a tiré quelques obns contre les bureau» ^ douane ä Sarmusok, prés de Huwert, mais l»s dia gåts sont minimes. ETRANGBR FRANCE. — La cherté de la vie. Londres, 20 juillet. — Une nouvelle de Pari/, au Time« déclare que Itt prix deä besoins vitp^ux en Franoe sont (is §6 p. c. plus élevés qu'en Angleterre. Un« Itvre de viande co&te fr, 1.76 ä 2.50; le be a IT#, 2.50 i 3 francs; les ceufs frais, Ä5 centimes pitce. Les légumes et les fruita sont plus chers égal«« ment en raison de la disette en main-d'ceuvre. ANGLETERRE. — Contre Valcool. — Lan-dres, 20 juillet. — La premiére dispositioa confcer-* nant la restriction de la vente de spirftueus, qu^ a été décrétée pour Newhaven, restfernt les hei>. res de vente pour les estamijv'e*t3 jes club^ 4 1/2 heures ®t le dima-fto^e ^ 4 heures. Les Ubå-ralités et yoctroi crédit sont défendus». Leä oontraventicas aérolit punies de 6 mois de VravauX forcée^ gt.£e X00 livrés sterling d'amend^. La ven* te <iés spiritueux au dehor» n'est auto^fce» qu'«n. tre midi et 2 h. 30 de l'apre»-midi et <]•?«:;riu» 1«^ samedis et dimanches. ANGLETERRE. — Un emtprunt aux Indes. Londres, 20 juillet. — On annonce de Calcuttu *u. Morning Post : Il a été décidé d'émettre un em« prunt de 3 millions de livrés sterling, 4 p. c. rou^ pie. Tout le monde peut souscrire. On espére ajj>-, si faire entrer dans la circulation une grandj iaas, se d'or, que la population a emmagasia&e ANGIjETERRE. La ^riiniéve. —Lon* dres, 20 juillet. — On s^once de Cardiff au Ti* mes ; Le» perspektivs en Galles du Sud »ont graves. J^e» Bcgociationj de Londres ont ichoué-Ce p^st pas tout. Si la greve ne cesse ovant la fl» d'i la semaine on doit s'at.tendre ä de» troubl®^ graves dans les villages du bassin honiller. Un« réunion nombreuse du groupe de mines du 4:«n trict de Rhondda s'est diclarée en fareuj de 1a reprise du travail; d'autres réunions nombreuwe ont rejeté toute idée de céder. Il parait doiji»>xx qu'une partie des ouvriers reprenne 1# tl^all dans quelques jours les autres tente^Qiii Je le» en »»-pécher. Le comité exécutii, a fait de nouvelle# propositions au gouv-^ngmg-Q-t. Le gouyernemeni devrait do^ér satisfaction aux exigence» des ou» pour qu'ils reprennent le travail. Les exi-» ' gences seront entuite & nn tribunat wWVi

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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