Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 16 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 03 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v69962z/
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3 °e Année - N. 738 - Ed. fl CINQ CElifriMES Dimanche 15 et Lundi 16 Octobre 1916 ^ — ABONNEMENT POSTAL, ÉD. A Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique et à l'Etranger n arceptewt que des abonnements TRlMLSTftlfciLS; ceux-ci prennent cours* les ' 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr.l .50 - Mfc.l .20 TIRAGE :90.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.10 La grande ligne 0.75 0 TIRAGE: S0.OOO PAR JOUR r u iiiiiiti u | | Rédacteur en Chef : Maro cl e SALM Journal Quotidie n Indépendant i I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS I. La question des ouvriers belges travaillant en Allemagne I Al AJU, SJUVUUVU UVU VUM1U1U WV1 Le « Bruxellois » s'est toujours fait un point d'honneur de dire franchement la vérité, telle "qu'il la conçoit, sur toutes les questions qu'il examine. C'est, pourquoi i,l ne-saurait rester indifférent devant le problème de la main-d'œuvre manuelje belge en Allemagne pendant la guerre. ^ L<*s questions d'ordie parement économique ou social, envisagées à un point de vue exclusif, quel qu'il soit, entraînent ceux qui les étudient àvec parti-prie, à des erreurs d'appréciation flagrantes, parce que «es problèmes complexes- doivent avant tout être analysés en ne tenant compte que des facteurs essentiels qui les déterminent et nullement au point de vue des passions politiques du moment. En principe, évidemment, les Beiges ne doivent pas, et sous aucun prétexte, travailler à aider l'Allemagno à faire la. guerre en contribuant à Lui fabriquer des munitions.^ Encore cette tûéorie n'est-elle strictement applicable qu'aux Belges embrigadés officiellement dans une administration quelconque de l'Etat, des provinces ou des communes, et qui chôment volontairement t tout en touchant une part plus ou moins intégrale de leurs traitements ou salaires. En effet, dams leur ensemble, les Belges n'ont aucunement abdiqué, parce que leur gouvernement du moment s'est mis à la remorque des Alliés de l'Entente (contrairement à tous nos intérêts), leur droit imprescriptible 4e penser, de juger la situation qui leur est ainsi faite malgré eux, ni surtout leiur droit à vivre et à vivre en travaillant pour qui il leur plaît.Ventre affamé n'a point d'oreilles et personne n-'est tenu par aucune considération de patriotisme aussi étroit que mal compris à mendier ou à recourir à l'alimentation notoirement insuffisante des Soupes communales et des autres organismes de guerre qui pourvoient plutôt mal que bien à nourrir péniblement bous nos chômeurs involontaires. Ajoutez à ces vérités de simple bon sens ce fait pércmptoire que plus il y a de gens qui travaillent sans rien demander à la charité et plus les ressources de celle-ci augmentent en faveur des secourus. Aussi pour tout homme de sens droit, exempt de préjugés ou de parti-pris, la question du droit intégral au travail est réso-■■ lu"? d'ciiibliT . lI tuuë't' s soukismes des patrio-tards n'y changeront rien. Tous les Belges n'ont pas encore, Dieu merci, k. vocation de la par «se chronique dont semblent atteints tant de nos chômeurs, que la guerre a promus rentiers et qui, au lendemain de la paix, auront une peine énorme à se remettre à travailler.En attendant, et sans tenir compte des contingences et nécessités de la situation de chacun, les pointus qui, dans les cabarets, dressent des listes noire», allongeât celles-ci des noms des malheureux qui, rebutés par leurs patrons belges ou fatigués de travailler, sious prétexte de guerre, pour des salaires de fa.-Jïiiue, vont résolument travailler en Allemagne,Nous aurjons encore lasssé djcnnur cette question brûlante, malgré les nombreuses lettres qui nous prient instamment d'en parler, si nous n'avions reçu ces jours-ci une épître aussi curieuse que suggestive d'un industriel de l'agglomération bruxelloise, fort sympitomatique à ce sujet. Noms la transcrivons textuellement : « Jusqu'ici, nous écrit notre correspondait occasionne^ j'ai été un adversaire irréductible de l'idée de voir nos ouvriers aller travailler en Allemagne. Vous connaissez mes raisons et, en principe, je n'ai pas changé d'avis. Mais entre lés principes absolus, intégraux et leur application immédiate, il y a place pour plus d'un compromis et même pour plus d'une tolérance nécessaire. Les interdictions anglaises nous privent des matières premières et de la-faculté d'exporter nos produits manufacturés.Les rares objets admis à l'exportation par les Anglais ne nous sont même pas payés par nos clients d'outre-frontière maritime, puisque les autorités anglaises exigent de ncs acheteurs qu'ils déposent eu banque, en Angleterre ou en France, ou chez leurs alliés,lès sommes qui nous sont dues et les y laissent jusqu'à la fin de la guerre en consignation. Nous ne voyons ainsi aucun argent rentrer en Belgique, ce qui achève de paralyser nos affaires et nous réduit en fait à ne servir que le marché indigène, un p^u la Hollande et... l'Allemagne. C'est ce qui explique et excuse que tant d'industriels, à 1 heure actuelle, On sont réduite à travailler pour les Allemands et pour l'Allemagne, sors peine de devoir fermer leurs ateliers et leurs usines, jetant ainsi sur le pavé un surcroît de chômeurs involontaires. La semaine dernière, j'en ai moi-même été réduit là et je ne travaille plus qu'à équipes très restreint-"s. C'est a!ors qu'une dizaine de mes ouvriers sont venus me trouver et m'ont tenu le langage suivant : « Nous ne voulons pas vivre de mendicité, ni mourir lentement de faim avec les maigres secours des comités d'alimentation, qui nourrissent si mal la population. Nous n'avons, d'autre part, plus de réserves d'économies à manger pour aller acheter à prix fous les denrées que les accapareurs, grâce à l'incurie ou à l'indolence des autorités, débitent au tarif qu'il leur plaît de fixer arbitrairement. Si nous nous résignions pour nous-mêmes à ce sort peu enviable, nous ne nous croyons pas le droit de condamner nos femmes et nos enfants, déjà anémiés par deux a'is de privations de toutes espèces, à dépérir davantage encore pendant la longue période de misère que l'hiver nous réserve en perspective. Nous pouvons aller travailler en Allemagne, pour des firm<'S / de là-bas, notamment pour les usines... pour : lesquelles vous-même avez si longtemps tra-1 vaillé avant la guerre et qui étaient un de vos ' meilleurs clients depuis de longues' années. Voyons, çqmsieillez-nous. Que faut-il que nous ; fassions? Crever de faim ici, aller mendier «à 6 la Caisse de chômage, courir à la soupe, passer 1 l'hiver sans feu et presque sans pain et même sans pommes de terre, ou bien accepter le sa- \ s laire très rémunérateur et l'engagement qu'on 1 rous offre là-bas, où l'on nous garantit que ( 3 nous n'aurons jamais, de par notre contrat, à c i travailler en quoi que ce soit, ni de près, ni ' s de loin, ni directement, ni indirectement, à la < ; fabrication des munitions ou des objets néces- c i saire6 à l'armée. Qu'en pensez-vous?... » t Ce petit discours, poignant en sa simplicité, r m'était tenu par le doyen de mes ouvriers, un b père de famille, qui a charge de six enfants, : dont plusieurs en bas âge et qui est, eu outre, c le soutien de ses vieux parents impotents et t malades. Je restai un long moment sans rien trouver à répondre à ces vérités cruelles qui transportaient brusquement pour moi, le pro-s blême du travail sur un terrain de douloureuse actualité, sans issue peur moi, si je m'entêtais ' à raisonner la question avec mes préjugés de J r bourgeois riche, à _qui importe au fond assez ' peu la hausse, même anormale, d>u prix dea , ■ denrées de première nécessité. Enfin, après réflexion, je dus loyalement m'avouer vaincu, ' i moi et mes préjugés d'exclusivisme patriotique '• r par ces terribles arguments de la l'aira et du 1 i devoir, dont la voix prime toutes les autres ( s considérations artificielles, d'où qu'elle® viennent.Triomphant enfin de ma perplexité, je nie i décidai à répondre : « Mes amis, votre conscience ne peut rien i vous reprocher, et de plus vous êtes en droit absolu totalement libres de travailler pour qui vous voulez» du moment que vous ne prêtez, t pas une aide directe ou indirecte à l'ennemi ' officiel du moment. Le reste ne regarde que s vous, et si vos familles vous approuvent, eom-r me elles sont les premières et. au fond les seu- ' s les immédiatement intéressées, leur opinion a a seule quelque poids pour vous et personne >- d'autre n'a rien a y voir et encore moins à i- s'arroger le <jliroit abusif die vous juger et sur-s tout de vous condamner. Pour moi, je ne me e reconnaîtrai jamais le droit de vous tenir ri-a gueux de votre exode forcé et momentané en s Allemagne. Vous devez avant tout manger ©t donner à manger à ceux qui dépendent de vous. Vous ne seriez que dee criminels si .voue assistiez impassibles et indifférents à l'anémie et :- au dépérissement lent, graduel, mais sûr, de i- vos femme6 et de vos enfants. » s- Les larmes me montaient, aux yeux en ache-:s vant ces paroles. Je leur serrai affectuense-■s ment les mains et leur souhaitai de ne point is trouver trop dur leur exil involontaire et, je ir l'espère, passager. Que les « ventres dorés » !- du Iiavre, que les « entretenus de Hollande et d'Angleterre me jetterai la pierre, s'ils en >- ont le triste courage, peu me chaut ! Ma con-:s science d'honnête homme ne me reprochera si jamais mon attitude, ni mes paroles. Qu'en si pensez-vous? » f- Cet industriel, qui appartient à une des plus à considérables familles de la bourgeoisie industriel^ a parlé en homme de cœur et On phi-A losophe vraiment chrétien, car il s'est inspiré e des divins préceptes évangéliques du Christ, sr Nous examinerons demain ce qu'il faut pénis ser de la situation réelle dre ouvriers belges qui is vont travailler en Allemagne, poussés par les ir ra:so!ns d'urgente nécessité que nous avons vu is développer plus haut. Aristide. LA GUERRE j Communiqués Cfficiefs ALLEMANDS! v BERLIN, l)f octobre. — Officiel de midi : ' lliëàtre de la guerre a l'Ouest. P Sur la partie septentrionale du froril,le& An- e glais ont poursuivi comme aux jours précédents 77 leur, vive activité de reconnaissance. La bataille de la Somme 'continue. 'Une* répétition des attaques ennemies au nord de la. j Somme sur une grande étendue, comme au 12 cornant, n'a pas réussi par suite de notre'jeu j de barrage. Entre V Ancre et M or val, une forte /t attaque partielle a seule pu arriver à son plein j développement à G ueudecourt. Elle fut re- ^ poussée. Les attaques, s1 élançant sur la ligne n depuis Morval jusqu'au sud de Bouc/iavesnes, £ aboutirent presque généralement à de rudes corps à corps dans lesquels l'infanterie française a partout succombé. Les troupes des gé-néraux von Tiôhn et Garnier maintiennent en- f fièrement leurs positions. A la partie méridio-nale de la forêl de Saiîît-P ierre-Y aast, des avantages obtenus par les Français au cours d'attaque s antérieures, leur Jurent de nouveau arrachés. 7 officiers, 227 soldats et plusieurs ' mitrailleuses furent amenés. Le 36me régiment des tirailleurs, le Jt8me régiment d'infanterie et ici division du général major von Drester et j Scharfeiistem se sont jXirticu/ièrCnient distingués au combat. Au sud de la SommC, le coni• l, bat s'est ranimé à Âblaincourt <2t nous a valu v des succès. Des éléments de régiments saxons, i par un hardi coup de main, remirent en notre C pouvoir la partie orientale de la forêl d'Ain*- q bos, au nord de Chaulnes, cl firent prisonniers c à cette occasion, 6 officiers et JfîO soldats. f Dans la région de la Meuse, de temps en temps t, violente activité d'artillerie. A l'est de la Meu- c "f se, combats isolés à la naïade à main, sans importance et faibles j/nsséee ennemies sans résultat. ■ J iiiéâlre de la iperre à l'Ksi. En maints endroit lu front à l'ouest de Lvz/i, vive activité con\ altivt. ifiéûlre de la guéri cii iraus\i\anie : La poursuite au jioni oriental a fait des progrès heureux. De même sur la route Csik-Sze-rcda-dêfilé de G y m nef, l'adversaire « ceuc. Aux défilés de la frontire du pays de Burzen, les troupes coalisées on* gagné du terrain. Les Roumains ont perdu ic\J02 prisonniers,do>H 8 officiers ainsi que 6 mitrailleuses. A l'ouest du défilé de Vuilcan, des\attaques ennemies ont été rejetées par une co\tre-aitaque; en un en• droit, l'adversaire a pih pied sur la ligne de la crête. Théâtre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du (cldmarôchul général von IVîacLenser'. Pas d'événements. Front en Macédoine. Dans la courbe de Ic^Cerna, des attaques serbes renouvelées et poursuivies également la nuit on échoué. La situation est inchangée. Si;- mer. BERLIX, 1 i oct. - Un de nos sous-marins a coulé le 2 octob 4 dans la Méditerranée, par deux torpilles, ,/c petit croiseur français «Rigel», construit f'it, forme de chasseur de sous-marins, et le JAoctobre, par une torpille le croiseur auxiliaire, français «Galha». Environ IG00 hommes d<- troupes serbes et françaises, se trouvant à bord du «Galha», en route pour -Snloniquc, ont péri. Le navire coula endêans 15 minutes. AUTRICHIENS VI EX NE, 1 /f ocJobre. Théâtre de la guerre à l'Est. Au ' sud de llats-eij (Hôtzivgj, l'ennemi s'est emparé d'une partie de la crête frontière mais il fut repoussé au cours d'une contre-attaque nocturne. On se bat encore autour d'une hauteur. Le'déblaienicnt 'des territoires sud-est et est de la frmlure de Transylvanie progresse rapidement. Eu de upmp'reun endroits, les Roumains furent rejiiïs au delà des dé filés. Partout, notam'nent dans les montagnes de (Jyorgya, nos troj'yes capturent des détache-h i ts^e Ht ~ ' ' ' s P"rl'-"ant aux armes »•<,«>//>'*"» /( »'» < </ En Yolhynie, î\' j a eu hier une très vive ac-tiiité combative.\ Tlié:Ure le la guerre italien. La journée d'hier s'étant écoulée plus calmement au littoral, le huitième grand assaut des Italiens peut être considéré comme terminé par les combats du II octobre. Plus encore qu'au cours des dernières batailles, l'ennemi avait concentré cette fois ses forces contre l'aile méridionale. Entre la mer et les hauteurs à l'est de Gorizia, se trouvaient la troisième armée et une partie de la seconde, comprenant au total 10 divisions d'infanterie disposant d'une très puissante artillerie et cle nombreuses batteries de kince-mtncs. Nos défenseurs du Karstt courageux jusqu'à la mort, ont résisté pendant une semaine sous un feu des plus meurtriers et ont bravé pendant trois jours les assauts continuels d'un ennemi de beaucoup supérieur par le nombre, jusqu'à ce que celui-ci se vit obligé, par suite de ses pertçs, de suspendre l'attaque. ; l'iiéàtie ite la guerre au Sud-Lsi : Rien d'intéressant. Evénements sur mer. Dans lo. nuit du 12 au 13, une de nos esc'i-, drilles d'hydro-avions a nouvellement jeté des bombes sur les objectifs militaires de Monfal-cone et de San Ganziano. Le 13 au soir, nos hydro-avions ont attaqué les ouvrages d'Adria à Monfalcone qu'ils ai teignirent en plusieurs endroits. Des aviateurs ennemis ont jeté des Lombes sur l'ancien port de Tries te et tout près de Miramary sans causer le moindre dé-| gât. Ils furent poursuivis par nos hydro-avions. Au cours de ces opérations, le lieutenant de vaisseau de ligne Bcmfield obligea un aviateur ennemi à atterrir derrière les lignes ennemies par une chute vertigineuse. A chacune de ces entreprises, vos avions furent vainement canon né s. TURCS CONST AN TiN OP LE, lJf oct. — Officiel du 13 octobre ; Au front de t'élalae, échange de projectiles. Deux avions ennemis ont jeté des bombes sur les tribus,qui étaient campées dtitis les environs de Haï et au sud-ouest des positions de l'éla-lt le, et ont tué S hommes et femmes. En Perse, nous avons repoussé un régiment de cavalerie ennemi entre Sakrz et Savuejihlstk. l-'roni du Caucase : ,1 l'aile droite, escarmouches au cours desquelles noiis aïons fait du butin. A l'aile gauche, nous avons repoussé des contingents envie, mis qui cherchaient au cours de lu nuit à s'approcher de nos 2X}sitions .Sinon, simple luite d'artSlcne intermittente.Sur les autres fronts, pas d'événement d'importance. BULGARES SOFIA, H net. (Communiqué de l'état-major général du 13 oct.j : La situation n'a 2*3$ subi de changement. Sur le front dit lac Prospc jusqu'au Sardar, vi-1 vt activité féciptoquC de Vartdlene. pris du > village de Hum (fj combats de patrouilles. 3 Calme de TVartlar jusqu'au lac de Doiran ; quelques coups de <x»ion seulement ont été s échangés. A u pied de la Belasitza Pla vina, faible feu d'aftillerie. A u fronl de la Stru-s ma, activité peu étendue de Vartillene et rencontres entre détachements cclaireurs. Dans la région du village Jenikioj, nous avons chassé, par un-feu d'artillerie, trois automobiles blin- ; dées. Le 1er octobre nous avons enterré, après i le combat près de Barakoledjomined (f), plus de 200 cadavres ennemis et avons fait prisonniers 1 officier et 20 soldats anglais. A la côte <_ de la mer Egée, les navires ennemis croisent fréquemment. Près du village d'Enidje nous i avons abattu un aéroplane ennemi dans un combat aérien. Le pilote a été fait prisonnier. ( Front roumain : ; Pas de changement dans la situation. Au front du Danube, l'artillerie roumaine a bombardé sans résultat la rive entre Kostol, Kla-dovo, Davos et Sip. Notre artillerie a provo- . que de grands incendie» dans la ville de Ka-lafat. Prcs de Loin, combat d'artillerie, au cours duquel nom avons réduit au silence l'ar- ( tiller-te ennemie. Calme dans la Dobrudscha et à la côte de la mer Noire. FRANÇAIS PARIS, 13 octobre. — Officiel, 3 li., p. m.: Nuit assez agitée sur les deux rives de la ' Somme. Escarmouches et bombardements ré- i ciproqv.es ayant atteint parfois une grande violence clans le secteur Morval-Bouchavesnesr Ablaincourt et Chaulnes. Rien à signaler sur ' le reste du front. Aviation : On groupe franco-britannique de ' quarante avions a bombardé les usines Mauser d'Obéi ndorf (sur le Neckarj. Jf,3/f0 kilogrammes de projectiles ont été lancés et leur arri- ' vée sur les objectifs a été constatée. Six avions ' ennemis ont été abattus au cours des a-ctions engagées par ceux-ci pour défendre leurs usines.PARIS, 13 oct. — Officiel, 1.1 h., p. m. : Au nord de la Somme une attaque ennemie '■ avec lance-flammes nous a pris quelques éléments de tranchées à ta lisière du bois Saint-Pterre-Yaast. Au sud de la Somme les deux artilleries poursuivent une lutte extrêmement vive. Dans la région ne Verdun activité d'artillerie de -part et d'autre. Rien à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. PARIS, 13 octobre. — Officiel : Sur la Strouma l'ennemi tient le front Série, Savjak, Baràldi D.uma, Jenimah.Les forces britanniques sont au contact. Au centre et à gauche duel presque continu d'artillerie. KUS&ES PETROGRA D, la octobre. — Dans la soirée 'Ijjl 12 octobre, les Allemands, après un bombardement de notre tranchée sur la rive occidentale de la Schtschara, dans la région du village de Gnlbowitsrhi, sur le front occidental, ont pis l'offensive et se sont emparés d'abord d'une partie de notre tranchée. Par une con-treAattaque, ils ont été cependant refoulés avec cle lourdes pertes. Nos détachements de reconnaissance ont attaqué., dans la région au sud-ov.est de Budnaw; un poste ennemi qui a pris la fuite. Ensuite, nos détachements ont pris ta tranchée ennemie et s'y sont installés. Dans 'a région au siul-ouest du village de Spitelniki, sur la rive de la Aîarajtiuka, l'adversaire a tenté cle renverser notre position d'obstacles; il a été repoussé par notre feu. Dans la région *de Seletin, sur la rive Suczawu, dans les Car-pathe-s boisées, notre infanterie a abattu un avion ennemi qui, en tombant, s'est incendié. Nous avons fan prisonniers le pilote et l'observateur.ROUMAIN BUCAREST, 13 octobre. Au fronl \uril e! iNord-Ouest : Dans la vallée de l'Uzul supérieur, à l'ouest de la frontière, une attaque ennemie a été repoussée. Notre eacalerie a i-ejeté dans le défilé de Magherrus, ci l'ouest d'Ottuiu, sic attaques de l'infanterie ennemie. Près de la douane, à Crasna, dans la vallée de la Buxcu, n-ous avons refoulé une sanglante attaque ennemie. L'ennemi a été obligé à se retirer. Calme à Bra-tovo. A Sousatu, à l'Ouest de Prédéal, et à Pré-, déal même, l'encmi a été repoussé et s'est replié. Des entreprises de patrouilles à Ternes et à Gouvali. Luttes d'arillerie à Caineni, /I l'ouest de Caineni, nous avons repoussé une attaque nocturne de l'ennemi. Activité d'artillerie dans la vallée du Schiu et à Orsoua. Front méridional : Lutte d'arillerie et feu de tirailleurs le long du Danube. Le calme règne dans la Dobrudscha.ÏTALÏENS ROME, lJf (Communiqué officiel du 13 oct.j. — Dans la région du Monte Pasubio, nous avons repoussé de violentes attaques ennemies, entre le Monte Spil, le Monte Corno et le long du versant méridional du Bo'ito, d'où nos troupes ont attaqué les foi tes positions ennemies entre Sette Croci e le Boïto. Elles réussirent à progresser malgré les grandes difficultés du terrain et la résistance acharnée de fi'euptymi. Nous avons fait prisonniers 52 sold-ats. Dans la vallée de Posina, activité d'artillerie et petits combats à notre avantage. Au ruisseau de Ponteblana (FelleJ> l'ar tuilerie ennemie a canon né sans trêve nos positions, sans y attiser de dégâts. Au front des Alpes Juliennes, violente activité d'artillerie, durant la nuit clu 11 au 12 et la matinée du lendemain. L'adversaire entreprit de vtolenies contre-attaques, surtout contre le Sober (Gorinaj, au sud cle .\ova Villa, et en connexion avec ceci, sur la hauteur 1.)^ au Karsf. Chaque fois, il fut repoussé avec de très fortes pertes . Au front occupé {aïs un seul bataillon à ki ligne du Dober, nous avons enterré JfiO morts ennemis. L'après-midi, au cours d'un vigoureux assaut, nos troupes ont gagné sur le Karst, le terrain qui est situé entre la ligne ennemie conquise le jour précédent et la ligne suivante. Elles parvinrent jusqu'au vCrteàtr occTecenfai de Becinca et jusqu'aux premières maisons de Loquizza et de Rude Loge. Nous avons fait environ JyOO prisonniers, dont 10 officiers. Des avions ennemis ont bombardé la lagune de Grado et d'autres localités sur Vlsonzo inférieur, Il y eut quelques victimes parmi l.a population, mais peu de dégâts matériels. Au cours de la lutte aérienne au dessus de Gorista, un avion a été descendu, qui, s'est abattu dans la région autour de San Marco. ANGLAIS LONDRES, 13 octobre. — (Communiqué officiel du général Ilaig) : Nous avons avancé hier notre front entre Gueudecourt et Les Bœufs, ainsi qu'au nord-ouest de Gueudêcourt. Nous avons fait environ 130 prisonniers. Au co-urs de la nuit 'dernière, une attaque ennemie au nord de la redoute Stuff a été re-poussce.La nuit passée, quelques-uns cle nos détache. ment s ont pénétré dans la région d'Y près et d'Armentières, en quatorze endroits, dans les tranchées ennemies; ils ont fait des prisonniers et causé des dégâts considérables. LONDRES, Uf (comuniqué officiel du 13 oc? tobre au so>rj. — .1 u sud cle l'Ancre, activité d'artillerie ennemie appréciable, surtout clans la région de Gueudécourt, Martinpuich et au nord cle Courcelettes. Un détachement ennemi a essayé, après un bombardement préparatoire, de prendre d'assaut nos tranchées au nord-est de W ulver-ghem, niais il fut repoussé par notre feu. Dernières Dépêchés La situation au Iroui uc 1 oucsf, Londres, 14 octobre. — Les conrespondants de guerre Aandent du front français que le raffermissement des lignes allemandes fait de rapides progrès. La poussée en avant dog Anglais ne peut plus démarrer, à cause de l'accroissement extraordinaire des mitrailleuses mises en ligne par la défense allemande. Une déclaration du roi Constantin. Londres, 14 octobre. — On mande d'Athènes au « Daily Telegraph » quJune personnalité diplomatique a été reçue en audience par le Roi, et 1 aurait adjuré de changer sa politique ; le Roi aurait répondu à ce sujet : « qu'il préférerait perdre son trône plutôt que de mettre la Grèce en danger »■ ii serait « persuadé que scus peu la Roumanie 'n'esterait plus; et, si la Grèce prenait part à la guerre, des forces de combats allemandes seraient envoyées en Grèce, peur faire partager à celle-ci le sort de la Serbie et de la Roumanie, après la conquête de cette dernière. » , / Un ordre inhumain de Sarrail. D'après un message reçu de Sofia, le général Sarrail aurait pris des mesur'-s sévères par lesquelles il serait défendu, aux soldats français, sous peine d'un fort emprisonnement, d'aider à l'aide de vivres, les populations bulgares en détiesse de la Macédoine. Un nouveau ministre en Espagne. Le « Temps » apprend de Madrid que Juan AJvaredo, l'ancien vice-prcsident de la Chambre, qui fut minifctrc de la marine en 1906, ministre des finances en 1909, et qui appartient au groupe libéral-démocratique, vient' d'être nommé ministre de la justice en remplacement de M. Barrasse, décédé. Cette no-' mination confirme l'unité des libéraux. Les Hindouds demandent le Ilome Unie. Londres, 14 octobre. — Le « Times » apprend de Simla que 19 membre^ élus au conseil législatif ont remis au vice-roi une requête, cl=>ns laquelle ils sollicitent l'introduction de réformes constitutionnelles après la guerre. Us insistent sur la prompte introduction du. home rule et sur la nécessité de faire des élections pour le conseil exécutif, dans lequel la proportion dt's membres hindous devrait être augmentée.. Opinions roumaines sur la Russie. On mande de Rome aux journaux suisses qu'on assure .dans los cercles élevés de Rom©, * généralement, bien informés, que M. de Giers, ambassadeur de Russie au Quiarinal, partira en congé le 20 octobre et ira probablement à Lu-cerce. En même temps les quatre officiers cle l'Etat-majcr russe, détachés auprès du grand- • quartier général italien, seraient- rappelés. Les rapports entre M. Sonnino et l'ambassadeur, qui ainait formulé un peu trop vivement le peint de vue do son gouvernement, laisseraient à désirer. On assure également que la Russie n'aurait pas signe la conventipn de Londres de Septembre 1914, par laquelle les parties contractantes se sont emgagéep à ne pas conclure une paix séparée, — en tmifc cas, pas dans le sens tel- qu'il a été publié par Londres. La Russie aurait plutôt soumis 1111 pacte contenant des conditions et obligations spécia. les, qui aurait été accepté et sig^c par les pays de-l'Entente. Dans le monde ecclésiastique. Munich, 14 octobre. — Le « Moniteur officiel » bavarois apprend qu'il est désormais établi que l'intemoiicc munichois, le cardinal Friihwirt, recevra le chapeau de cardinal à l'occasion d'un consistoire qui se^r. tenu vers la lin du mois prochain. Le cardinal Friihwirt sera remplacé par le nonce actuel au Bré si i, l'archevêque titulaire de Sardi, Mgr Avérai.Le choléra au Japon. Stockholm, 14 octobre.— D'après le « Roues-ltoia Wjedomoeti u, le choléra règne au Japon. On aurait, signalé 5,000 cas. La maladie est

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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