Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj8965j/
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9 Vendredi 1i> uetoDre 1918. • N« 1453 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger abonnem*^ SMt reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE reS'fES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Êlr^ a„( ssées exclusivement au bureau de poste qui « délivrt l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2^018 1 mois Ff. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour QUINZE CENTIMES x-/ * A m—4 a—* a i u. i 0^4 Le Bruxellois JOC J5Ô N A JLf QUOTIDIEN INDEPENDANT Vendredi 11» ucïoDrc 1918. • N° 1453 ANNONCES Faits divers et Echos L» ligne, fr. 5 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales 200 Annonces financières 200 PEfTITES ANNONCES. . . La grande 'ligne.' 2.09 Rédacteur en chef : Rent ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Casenv TIRAGE : 125,000 par joui La Population de la Belgique Le nombre des cartes de ménage est-il proportionnellement exact à la population effective ? Telle est la question qui est formulée presque tous les jours dans tous les milieux. C'est la raison qui nous a conduit à faire une courte étude de la démographie belge en tablant sur les derniers renseignements officiels publiés par le Ministère de l'Industrie et du Travail, quelques mois avant la guerre. D'autre part, il importe de tenir compte des relevés démographiques récemment publiés par le gouvernement du Havre, qui fixe à 450,000 environ le nombre de compatriotes fixés à l'étranger, soit à peu près un vingtième de la copulation de notre paya. Le 31 décembre 1912, la population du pays s'élevait à 7,571,387 âmes, dont 3,756,882 appartenaient au sexe masculin et 3,814,505 au séxe féminin. Pour 1912 l'augmentation de la population se chiffrait, par rapport à 1911, à 80,976 âmes, soit 1.08 p. c. Entre les neuf provinces, la population se ré-partissait comme suit : Augmentation 1911 1912 1912 Brabant 1,494,416 1,522,941 28,525 Hainaut 1,239,712 1,247,042 7,330 Flandre Orient. 1,125,814 1,134,079 8,265 Anvers 987,201 1,004,909 17,708 Liège 890,918 896,649 5,731 Flandre Occid. 878,417 884,777 6,360 Namur 363,449 364,319 870 Limbourg 279,170 284,171 5,001 Luxembourg 231,314 232,500 1,186 Total : 7,490,411 7,571,387 80,976 En 1912Î le nombre des naissances s'est élevé à 171,187. Ce taux accentue le fléchissement constaté depuis 1880. Les provinces dont la natalité dépasse la moyenne générale du royaume, qui est de 22.61, sont celles du Limbourg, de la Flandre Occidentale, d'Anvers et de la Flandre Orientale, dont les coefficients de natalité sont respectivement de 31.83, 27.85, 27.05 et 25.18. Les autres provinces qui enregistrent une natalité inférieure à la moyenne sont : La province de Luxembourg, 22.39; Brabant, 20.45; Namur, 19.23; Hainaut, 18.37; Liège, 17.30. Il résulte de ces chiffres que les provinces flamandes ont une natalité beaucoup plus élevée que les provinces wallonnes. L'écart entre les provinces de Limbourg et de Liège est de 14.53 par mille habitants. Le nombre des mariages s'est élevé à 61,278 en 1912, en augmentation de 1908 sur l'année précédente. La tendance à se marier jeune s'accentue. De 1906 à 1910, sur 1000 mariages, on comptait 403 hommes et 568 femmes de moins de 25 ans. En 1912, la proportion est de 421 hommes et de 589 femmes de moins de 25 ans. Au point de vue des ménages, le nombre en est passé de 1,556,932, dénommé en 1900, à 1,831,102 en 1910, soit une augmentation de 274,170. En 1912, il y avait 1,370,778 hommes mariés, 405,274 veufs ou veuves, 14,759 divorcés ou divorcées. soit un total de 1,790,811 ménages. Sur le total des hommes mariés on compte 19.08 p. c. n'ayant pas d'enfants; 20.70 p. c. ayant 1 enfant ; 18.55 p. c. ayant 2 enfants ; 13.03 p. c. ayant 3 enfants; 16.17 p. c. ayant de 4à5 enfants; 11.35 ayant de 6 à 9 enfants; 1.12 p. c. ayant 10 enfants et plus. Ces 19.08 p. c. représentent 260,495 familles sans enfants. Enregistrons enfin pour finir que ces 1,790,000 ménages habitaient 1,536,336 maisons ; qu'on bâtissait avant la guerre 20,000 nouvelles maisons par an, soit plus de 50 par jour. Envisageant ces facteura démographiques à des points de vue particuliers, ils nous permettent de constater ; 1) que, le Brabant mis à part, les provinces flamandes accusent une augmentation moyenne annuelle de 1.27 p. c., alors que les quatre provinces wallonnes n'enregistrent qu'une progression de 0.55 p. c. ; en d'autres termes, que si la progression respectivement enregistré_e durant ces vingt dernières années se maintient, au bout d'un siècle le chiffre absolu de la population de 1912 sera passé à 2 1/4 pour la partie flamande, tandis qu'il ne sera passé qu'à 11/2 à peine pour les provinces wallonnes ; 2) que le ménage belge, abstraction faite du nombre des célibataires, dont il est difficile de tenir compte même approximativement à cet égard, compte en moyenne 4 3/10 unités, chiffre qui, de l'aveu de différentes autorités que nous avons consultées à ce sujet, tombe à 3 1/2 dans l'agglomération bruxelloise. Retenons ce chiffre de 3 1/2 pour l'examen des deux anomalies suivantes au point de vue du nombre de cartes de ménage en circulation. Pour 1918, Etterbeek comptait une population de droit de 36,508 habitants, dont il y a lieu de défalquer 10 p. c. environ, représentant le nombre de concitoyens fixés depuis 1914 à l'étranger, ce qui ramène le chiffre de la population de fait à 33,000 environ. Tenant compte de la puissance du ménage bruxellois, estimée à 3 1/2, la population de fait d'Etterbeek représente donc à peine 10,000 ménages, et cependant les tableaux horaires semblent signaler une circulation de 14,000 cartes ! Quels sont les bénéficiaires de ces 4000 cartes de ménage, dont rien, sinon la fraude, ne peut justifier l'existence ? Pour 1918, la population de droit de Schaar-beek est de 100,329 habitants, et nous tenons de très bonne source que le chiffre de la population de fait flotte entre 85,000 et 86,000 âmes. Ce point fixé, autrement inexplicables et déroutants sont les enseignements des tableaux horaires et les renseignements officiels dont le comité local tente vainement d'appuyer ses déclarations inexactes pour masquer ici un déficit que rien ne vient expliquer. Les tableaux horaires mentionnent le numéro 20.000 comme le plus élevé, ce qui représente 70,000 consommateurs ; or, la population de fait est de 85,000. Faut-il conclure qu'il y a, à Schaarbeek, 15,000 personnes que le lard et le Saindoux du C. N. et le sucre des M. C. laissent indifférentes ? Il v a, dit-on, quelque 30,0C0 Cartes de mé-naigie. Affirmation sans fondement, si l'on envisage que 30,000 cartes représentetraient 105,000 consommateurs : que la population de droit ne s'élève qu'à 100,000 et la population de fait à 85,000 habitants, chiffres qui représentent respectivement un excédent de 20,000 habitants (6,(M>0 cartes de ménage) ou un déficit de 15,000 consommateurs (4,300 cartes environ). Faisant la moyenne de l'écart extrême Î0,000 4-15,000 • 17,500, il y a là un écart de 2 a. ou — 5,000 cartes dont rien ne permet d'ex-bliquer l'influence dans l'un ou l'autre sens. Enregistrons incidemment que le nombre des partes de ménage de Molenbeek répond à la réalité des faits. (X.) ■03S3S»<^g3g-<*i LU GUERRE Commumoues Officiels ALLEMANDS RA 7? T 1A7 "t'y nri nliT * D -f-fi /*» *1 /7i9 i4-i i H i • BERLIN, 17 octobre. — Officiel de midi: TSi46tra S* I» skwte a l'Baest Croupe d'ftrstâes du prince hérltiîr RuppreoSit Sur le champ de bataille nous avons replié notre front tur la ligne à l'est de Thturout-Cools-camf-Ingelmtinster et pur conne-xitn, derrière la Lys. Afris un feu des fins violents sur le terrain évacué, l'ennemi a fris c*nt*.ct avec nos nouvelles positions. Des deux cités de Csolscamp il les atiaqua avec des forces ctnsiiérnbles. et par attaques partielles près de Thonrout et d-'Ingel-munster. Il prononça également de violentes attaques contre le front ile la Lys, près de Courtrai ift de Menin. L'ennemi fui repoussé partout I.'ennemi n»us a suivi hier contre notre nou- Ëau front entre Lille et Douai jusqu'à la ligne 4>inghem- Allenii-let-M a?ait- Car vin- OignieS. J UUKX* A Dans le sectetde la Selle l'adversaire a péné 1110 ' dans nos lignes près de HauSSy. Des batail 1 Ions cyclistes ont repoussé l'ennemi en contre ,por- attaque et ont repris la position. Le bombarde ive ? ment de la ville de Denain. par l'artillerie an sque glaise se poursuit et a fait de nouvelles victime la parmi les habitants et réfugiés français tude Groupa d'arinoas du Kranprlnz allemand Au front de l'Oise, combat intermittent d'ar tillerie. Des attaques réitérées des Français a-, ques nord d'Ortgny ont été repoussées. , A l'Aisne et à l'Aire de fortes attaques fran çaises ont échoué devant nos nouvelles lignes ■ ) 000 l'oueSt &e Grandpré. ']>£_ Craups d'armios ven Callwitz uo- A l'est de l'Aire nous avons repoussé des atte ques américaines, dont le choc principal était di pays rigé contre Champigneul et Landres. Nous avon )par- gardé les deux localités. Après un combat plei\ sëxe de vicissitudes, la hauteur au sud-est de Lon dres. est restée aux mains de l'ennemi. Sur l n se rive'orientale de la Meuse des attaques réitérée soit de l'ennemi ont également échoué. En repouSsan l'adversaire qui s'avançait avec des chars blin : ré- dés à l'ouest de Flabas, la première division d la landwehr s'est particulièrement distinguée. ltl0n Théâtre de la guerre au sud-est 2 Devant notre nouveau front entre Jagodina t 2~ Nisch l'ennemi a atteint la Morawa occidentale 30 Krusevac et Aleksinac. Nous avons repoussé le e- attaques partielles qu'il a prononcées de cett. 08 l'Sntà- 31 BERLIN, 16 octobre. — Officiel du soir : ,g0 Au nord-est de Roulers, dans le secteur de le 70 Selle, près de Haussy et sur la rive orientale de 01 la Meuse, des attaques ennemies ont échoué. Le gg ville de Denain est constamment exposée au fev ___ de l'artillerie lourde anglaise. L'ennemi a bombarde 76 hier le lieu de pèlerinage de Uesse, qui avait èlt ■I p soigneusement épargné par nos troupes pendant U nent 9uerra- AUTRICHIEN la VIENNE, 16 octobre. — Officiel : 2.61, Sur le Sasso Rosso, nos troupes de couverluri den- ont mis à néant une attaque italienne. dont En Serbie et en Albanie, nos mouvements et n ci nent mesures se sont effectués sans prise de contact ave 1 l'adversaire. .**- FRANÇAIS ™ PARIS, 16 octobre. — Officiel, S h. p. m.: ' Nous avons, au cours de la nuit, réalisé une lé- nces 9ère progression au nord de Sissonne. Au nord d'As- evée (eM, nous^ avons arrêté une violente contre-attaque les appuyée par une nombreuse artillerie, dans la ré- 4 53 gion de Saint-Germainmont. Au sud-ouest de Retiiel, nous avons pris le village d'Acy. l,278 PARIS, 16 octobre. — Officiel, 11 h. .p. m. nnée Au cours de la journée, nous avons réalisé quel- 5 ac- qUes progrès locaux notamment au nord-ouest de ,on Sissonne, où nous nous sommes emparés de Notre- oins Dame de Liesse et à l'ouest de Grandpré où nous 421 avons élargi nos gains et pris le village de 'l'aima. f'e n ITALIEN , à ROME, 15 octobre. — Officiel : de Du lac de Carde à la vallée de la Brenta, opérations actw.s. Ncus avons bombardé effectivement ries, les positions autrichiennes dans la vallée de Laga-di- rina et, dans la Vallarsa. Nos patrouilles ont exécuté de fructueuses opérations clans le Concei Laghi npte fPosina] et dans la vallée d'Assa. '■ c. Sur le haut plateau d'Asiago, fusillades violenta nt-s ; entre nos détachements de reconnaissance et dci t de posUs avancés autrichiens. Nos hommes sont ren-1.12 très sans pertes dans leurs positions. illes ANGLAIS LONDRES, 15 octobre. — Officiel ; ,000 t]nc patrouille américaine a franchi hier midi ta bâ- Selle près de St-Souplet et de Roobeck; elle a fait nai- 30 prisonniers. Nous avons exécuté hier un heureux coup de main au sud de Sainghinghen; 23 prison- . des niers sont restés entre nos mains. Sur d'autres sec- tent lions du front, nos patrouilles ont aussi [ait des les prisonniers la nuit. tioa Nous avons franhi le canal de la Haute-Deule des les deux côtés de Ponlavendin et occupé Estevelles, 'une Meurchin et Auvin. Plus au nord, nous avons prônes, gressé dans les environs d'IIaubourd n. itrée Sur le front anglais au sud de la Lys, rien d'au- ent, tre à signaler. DERNIERES DEPECHES TTi-<rvr* v a r\ a ixr Echos de la réponse de Wiison La presse allemande on La presse allemande Francfcrt-s-M., 16 oct. — Commentant la note en de Wilson, la «Gazette de Francfort» déclare du qu'on ne pourrait affirmer que cette fois la note nei constitue pas un progrès dans la voie de la on paix, comme qji aurait pu s'y attendre après, les de d«ux premières notes allemandes ét après' la m- première note américaine. Au contraire, la note er, est animée d'un autre esprit que la première, et ait il est manifeste que d'autres forces ont exercé tee leur influence sur la rédaction de cette note. >u- L'esprit de Lloyd George et de Clemenceau se à fait sentir et des doutes se sont élevés si c'est ux bien par la voie suivie jusqu'ici qu'on pourrait de aboutir à la paix. Le journal réfute ensuite les :es objections faites à l'état-major allemand. ^e' Hambourg, 16 cct. — Dans un article intitulé : 1 Non ! » le «Hamburger Fremdenblatt» déclare ^ ce qui suit : [a_ « La réponse de tout Allemand à la dernière 0e note de Wilson doit être un «non!» indigné, Qts cette note posant des conditions qu'aucun peu-ej. pie soucieux de son honneur ne saurait accep->aj ter. D'après sa forme et son contenu, ce docu-jn_ ment trahit un esçrit d'inachèvement, de pré-" somption et de haine qui semble incompatible avec les décisions du programme de Wilson. • L'intention de l'offre de paix allemande n'a pas ite de se soumettre pieds et mains liés au prési- dent américain. Wilson doit citer quelle sorte de J garanties il exige. Si elles sont compatibles avec l'honneur et la sécurité de l'Allemagne, qu'on t nous les fasse connaître, sinon point. Celui qui ' accuse l'Allemagne d'atrocités, ne vise qu'à traîner l'honneur de l'Allemagne^ dans la boue. Qe~ La fin de la note constitue une immixtion dans les affaires intérieures de l'Allemagne, qui souj lève l'indignation. Jusqu'ici, ce n'a point été .n? la coutume que des chefs d'Etat s'adressent di-' a rectement à d'autres peuples pour invoquer leur ef~ appui contre les pouvoirs établis dans le pays. P1'® Ce n'est pas le peuple allemand qui commencera par rompre les usages établis. L'Allemagne est suffisamment résolue et forte assez pour se défendre a. de Berlin, 17 oct. — La «Gazette générale de l'Allemagne du Nord» publie cet article de fond in-,x_ titulé «Le Président Wilson et l'opinion publique aux Etats-Unis» : Le rôle d'arbitre joué par [es le président, non seulement dans l'Entente, mais ;a_ dans le monde entier, implique l'idée qu'il doit toujours demeurer fidèle à Ses résolutions et n'est assujetti qu'à son propre jugement, à sa propre conscience. Une question surgit toutefois : cet exemple de juge mondial ne ressortissant que de lui-même, se rencontre-t-il dans l'histoire ? En examinant de plus près les fac-ï teurs d'ordre politique aux Etats-Unis, on arriverait à bien des restrictions. L'art. II paragr. 2 de la Constitution américaine stipule que le président est subordonné à l'approbation du Sénat et de la Haute Chambre du Congrès lors- . qu'il s'agit de conclure des traites avec les puis-pat sances, notamment pour la ratification de trai-'\0~ tés par les suffrages des deux tiers des mem-j~ bres présents à l'assemblée. Wilson a donc à . consulter en première ligne le Sénat pour ses u\l mesures politiques relatives à la paix. Or, la j situation créée par la diversité des partis au <-es Sénat y .est telle,_ que les démocrates, le parti ay présidentiel, ne fisur»p.t qu'en petite majorité,• et-' puisque la proportion précédente de 55 sièges a{- aux démocrates pour 40 aux républicains s'est, rai depuis lors, encore accentuée en faveur des démocrates. Conformément à la Constitution, c'est au 14 mars 1919 qu'un tiers des membres, (soit ■ne donc 32 sénateurs), doivent être remplacés. Les es. élections pour la. candidature à ces 32 sièges a.u- né- iont lieu le 5 novembre prochain, donc à brève ail- échéance tre- (A suivre.) de- De la « Gazette de Cologne » r an- — La première impression que laisse l'examen nes de la réponse de M. AVilson est que M. Wilson n'est pas à la hauteur du rôle d'arbitre dans la grande lutte qui se poursuit. Ce rôle, il se l'était 'ar- attribué dans ses discours, et c'est pourquoi c'est au à lui que le gouvernement s'est adressé. M. Wil. son lait, en effet, siennes les exigences de la an- presse de l'Entente et conforme absolument son .s- à langage à celui que tiennent les journaux tran-çais quand ils parlent d'actes inhumains commis par la direction de l'armée allemande sur . terre et sur mer. Il ne se donne même pas la jiei-' ne de prêter l'oreille à ce qu'affirme la direction dl~ de l'armée allemande, à savoir que les villes fns françaises sont détruites par des grenades et des em bombes françaises et anglaises. Celui qui juge °'j' ainsi unilatéralement et partialement, doit perdre j la confiance qu'il avait su inspirer, même à une ees grande partie du peuple allemand, par l'exposé de ses projets basés sur le bonheur des peuples j~ et la paix mondiale. Le Président cherche visi , blement à esquiver la décision à prendre, sinon '■ il aurait pris soin de faire connaître lui-même les garanties et les sécurités qu'il exige en ce mo-! et ment et qui, après tout, sont plutôt de la compé-ile, tence de la commission mixte dont le gouverne-les fent allemand a proposé la création. La réponse «tle faite à sa troisième question du 8 octobre, par laquelle il demandait sur l'ordre de qui le chancelier allemand et son gouvernement ont parlé, la ne semble pas avoir donné satisfaction à M. Wil-de son, bien que cette réponse ait indiqué la transit formation politique qui s'est produite en AUe-teu magne et qu'il y soit dit que le prince Max parle r(li au nom de la très grande majorité du peuple al-Étê lemand. Ici aussi, le président Wilson évite d'ex-(a poser clairement ce qu'il veut et nous renvoie à telle partie de son discours du 4 juillet, dans laquelle il énumère les quatre points pour lesquels les Puissances de l'Entente combattent et ce qu'elles doivent obtenir avant que la paix puisse ure se faire. La première condition est de supprimer tout pouvoir arbitraire à même de troubler de son 'lcs seul chef, secrètement et à; Son gré la paix du vec monde, ou, s'il ne peut être'supprimé, le réduire effectivement à l'impuisSançe. C'est l'Allemagne que Mi Wilson, comme il l'avoue aujourd'hui, visait âi°rs, et c'est eacore t(i_ au gouvernement allemand, dans la forme qu'il 4S. avait alors, qu'il s'en prend aujourd'hui. Cela ,ue prouve combien il est mal renseigné sur les évé-ré_ nements de la dernière quinzaine, ces événements ,e[ ayant créé dans l'empire allemand un régime de ' diémocratir progressiste auquel ne peut être comparée la Constitution à tendance autocratique des Etats-Unis. Dès aujourd'hui, la modification de ,eJ- 1 arricie 11, qui cist I? fondement de la Constitu-c£c tion de l'Empire, a été apprpuvée par le Conseil rc- fédéral. Dès que le texte d4 la réponse sera ar->us rivé, il sera discuté par le !Xeichstag et on peut la- acJmsttre c l'à son tou- not'e rçr ;vernement posera quelques questions à M Wilson en le i-riant de dire enfin clairement ce qu'il veut en realité. Quant à l'espoir de voir dfs négociations avec rn~ ce-i homme nous «!>'.>roch&r de la paix, il faut, ':;i! après sa dernière déclaratiofi, considérer qu'il a 7a~ reculé d'une étape. » lié - : ^ La pressa viennoise Vienne, 16 oct. — Les journaux sont unani-ies mes à exprimer la convictibn que les nouvelles rics conditions de Wilson replacent l'Allemagne de-on. yant un nouveau problème pénible et rendent le chemin de la paix abondait en obstacles sans toutefois le barrer complètement. La plupart des journaux affirment que VViÈon lient à hum lier la nation allemande, ou bi»i ;> ' ■ 1 ontraindre à la une lutte désespérée, d'où l'impossibilité d'abou-'ait tir à la paix d'arrangement et de conciliation UX citée par sa propagande et même, en principe, m- d'aboutir à une paix durable. ec- On lit dans le «Fremdenblatt»: Il faudra voir les si l'Allemagne accepte d'aussi dures conditions ot si ces dernières ne vont pas donner lieu à les modifier les bases de l'offre de paix allemande. es, La «Neue Freie Presse» dit : Comment Wil-ro' son peut-il s'imaginer que la nation, allemande se laisse jeter dams la bataille comme u.a trou-lu. peau, et que 70 millions de persennes dépérissant depuis 50 mois continuent cette existence ? Un tel dévouement, un tel esprit de sacrifice ne peuvent provenir que du patriotisme et non pas de l'obéissance à des chefs. Le journal suppose que l'influence de Paris se sera fait ressentir à Washington ; il ne voit pas, dans la répons® de Wilson, l'équité impartiale si vivement recommandée par les fameuses clause!, l'arrangement voulu par le président aux fins d'aboutir à une paix durable. Le «Neuer Wiener Tageblatt» trouve qu'on ne peut s'empêcher de constater que Wilson est à ote la fois juge et partie, quelles que soient les a^e excuses à faire valoir en considération de la paix. °je La «Reichspost)> apprécie la note en ce qu'elle 'a permet de poursuivre les échanges de vues, et ajoute: On peut attendre-de confiance qu'une ia nation telle que celle d'Allemagne ayant cette ote dignité et cette confiance du devoir, aura des ci-toyens de cœur qui sauront amener la décision rcé souhaitable. >te. Le «Zeit» fait observer qu'en Allemagne, le se cours des choses s'est ressenti des conceptions est idéales de Wilson et ajoute que celles-ci ne peu-rait vent impliquer qu'on apporte au peuple alle-les mand la liberté et le droit de disposer de lui sous forme de conditions plutôt appropriées à un .lé : châtiment. are La presse suisse Berne, 16 oct. — Du «Berner Bund» : «Beau-ère coup étaient d'avis que l'Amérique aurait mon-né, tré plus de condesefendance que les Etats euro-eu- péens de l'Entente. Sa seconde réponse leur mé-ep- nagera une désillusion. D'un autre côté, il conçu- vient de remarquer que la presse de l'Entente a iré- exprimé à diverses reprises l'espoir que Wilson ble tiendrait compte de ses exigences. A ce point on. de rue, la réponse de Wilson leur donnera sapas tisfaction. Il sera difficile toutefois au gouver-;si- ruement allemand de répondre à la seconde note, de En tout cas, les négociations vont continuer ». yec La presse hoilandaîss Amsterdam, 16 oct. — Le • «Nieuws van den O"1 Dag» écrit relativement à la réponse de Wilson : ua Ce n'est pas Wilson qui donne la réponse à ue- Berlin, c'est Focli qui la donne, ainsi que Cle-xns menceau le déclare presque sans détour; Foch °u; répond tacitement du fait qu'il continue la guer-•j-. re. A présent, on a le droit de se demander : dl~ pourquoi donc tout ramener à un armistice et eur aux conditions qui s'y rapportent? pourquoi Wil ys- son, quand son intermédiaire fut demandé, n'a-era t-il pas immédiatement dit ce qu'il vient de dire Ç?' et pourquoi s'est-il exposé à l'accusation com-dc" me quoi il tient l'adversaire en respect par des discours tandis que Foeli continue à frapper ses Al- coups ? Ce n'est pas négocier qu'on désire, c'est in- dicter des conditions, c'est s'adonner à la ven-bli- geance, réclamer des dédommagements. Si — par cas le plus défavorable — on ne parvenait' ja-ais mais à instituer la ligue des peuples et si l'on loit voyait se prolonger pour des siècles la fatale et situation politique de 1914? Voilà le côté tra-sa gique de cette réponse arrivée de Washington, lté- Si le monde retombe dans sa détresse, s'il n'a or- devant lui qu'un avenir sombre, >1 se remettra ins peut-être à lire les discours du président Wil-ac- son, et objectera dculoureusement que cet idéa-ar- liste, lorsqu'on prétendait la paix toute prodhe g", et dépendant de sa décision, ne pouvait prendre le un autre ton que celui de la presse de l'En-Sé- tente, laquelle ne cessait de l'acclamer ! Rotterdam, 16 oct. — Du «Nieuwe Courant» : Les nouvelles exigences de Wilson ne consli-:'ai" tuent pas une réponse à la demande de l'AlIe-•m," magne ; ce sent de nouvelles conditions dont ou : a ne peut même pas affirmer qu'elles ne seront s^s pas suivies d'autres encore ; ces conditions res-semblent plutôt à l'exigence d'une capitulation a4 politique; peut-être en sont-elles encore loin. irti ité, • rts Une cenfcrenM dss Etats balkaniques :st, Londres, 17 oct. — Dans cette vills s'est réunie dé- hier une conférence des Etats balkaniques, sous est la présidence de M, Bafe'our ; la France, l'Italie, »it la Serbie et la Grèce sont représentées à cette .es conférenoe, tandis qu'on n'y a pas admis de dé-a.u- légué de la Bulgarie. w La grippe en Italie , Lugano, 17 oct. — A la fin de la semaine der-' nière, 80,000 habitants de Milan étaient malades de la grippe. La censure a 'défendu la pu-:n blication de détails au sujet de l'épidémie, ainsi jn que le nombre de morts. La maladie règne au la même degré à Rome et à Gênes. ut Un attentat contre le comte Tisza On miande de Vienne qu'un attentat a été , " perpétré à Budapest contre le comte Tisza, au moment où il quittait le Parlement. Le comte n'a pas été touché. Un nouvel attentat contre Lenine ar Leipzig, 16 oct. — Le correspondant partdcu-;I. lier du journal du soir de Leipzig à Kiew té-)n légraphie qu'un nouvel attentat aurait été pères pétré à Koursk, sut la personne de Lenine. es L'agresseur est un nommé Dwanitzki, commis à je l'enregistrement du bureau d'informations de re presse de la ligue vengeresse de Witebsk. Lenine ie aurait été blessé d'un ccup de revolver à l'é-,,g paule ; il a été arrêté. es Londres, 16 oct: — L'ag. Reuter apprend que ;j. Tschibscherin aurait donné son approbation à la )n libération des employés britanniques en Russie. es o- LA SITUATION A L'OUEST La destruction.des villas françaises par l'Entente Se Berlin, 16 00t. — Les faubourgs de Lille, La-ar mersart et Rochin, ainsi que Douai et Denain n_ ont été bombardés à gros calibre, le 15, et en y partie durant la nuit du 16. Le centre du Ques-l' noy a été, le 14», l'objectif des lourdes grenades anglaises. Durant la nuit du 15, des jets de p bombes ennemis dans Le Quesmoy, Jolimet et [e Bavet ont causé des victimes parmi la popu-1 lation civile. x~ Opinions anglaises à Londres, 16 oct. — On lit dans le «Daily Chro-a_ nicle» : Bien que. les milieux dirigeants berli-ls nois se rendent mieux compte à présent des suc-;e ces de l'Entente, ils savent également qu'ils sont je loin de l'épuisement. L'Allemagne n'est toujours ,r pas envahie ; le front ennemi a beau s'en appro-cher, on raccourcit continuellement le frent al-. lemand, ce qui est toujours avantageux pour le rp plus petit nombre. En outre, l'Allemagne a cet atout inappréciable de concentrer son pouvoir en jj une seule main, alors que chez l'Entente, il est .e réparti sur plusieurs alliés. Cet avantage, fort •j important en temps de guerre, s'accroît encore I lors de négociations, et ies alliés ne peuvent se procurer l'équivalent que s'ils parviennent à l'u-nion et à la sincérité absolues, j"® l.e lieutenant-colonel Fabry soulève, dans le 1 «Oui» du 8 octobre, la question de savoir si la situation militaire exige absolument que le haut -3 commandement de l'armée allemande demande le tin armistice, et insinue ce qui suit : « On peut ft" lépondre «mon» en toute assurance, en n'exami-nant la question qu'au point de vue actuel. Le r" front n'est pas percé. Même au cas où l'armée allemande devrait encore reculer davantage, elle o- vtispose, en territoires belge et français, de po-ifc sitions très fortifiées naturelles et artificielles, e- dont la prise impliquerait encore, pour l'Eil--C tente, une avance pas à pas. au prix d'un labeur t. ardu et patient. Il ncus a fallu plus de 40 jours a pour chasser les Allemande de la ligne Hinden-buro-, et encore y a-t-il une partie de cette ligne tenue ferme. Entre cette ligne et celle [i- .k1 Meuse, il y aura encore de nombreuses résistances à briser. Etant donné que l'armée ë- ennemie dispose encore de lignes stratégiques le de premier ordre et d'un réseau complet de che-is m'ns fer et de terre, cette armée peut en-es core tabler sur l'utilité d'une continuation de ,la résistance et attendre les mois d'hiver sans - se trouver contrainte à r^tfurner en territijire allemand. ETRANGER voir FRANCE. — Le congrès des coopératives fran- ions Crises. -— Au congrès des coopératives qui s'esl u ^ réuni à Paris, on a entendu un rapport sur les de. progrès considérables du mouvement coopératil Wil- depuis la guerre. Le magasin de gros, qui fai-incîe sai{- avant les hostilités, un chiffre d'affaires rou. annuel de moins de 14 millions de fr., réalise §ris_ maintenant un chiffre d'affaires de 60 millions, lce ? et le nombre des coopératives a passé de 141 à iticè 67°- f'11 bannuet a réuni les congressistes. M. non Paulsen, délégué belge, a pris la parole. HOLLANDE. — Le rationnement des chauS- s se sures. — Le. ministre hollandais de l'agriculture pas, vient d'adresser aux administrations :ommuna- tiale les une circulaire dans laquelle il expose le fonc. :lau- tionnement du rationnement des chaussures, dont aux l'introduction a été récemment décidée par le gouvernement. La distribution des chaussures, 1 ne dont on a adopté cinq types uniformes '.hommes, st à jeunes gens, femmes, deux catégories de pointu- leS res d'enfant), aura lieu rigoureusement d'après la^- le principe de la nécessité. Les personnes qui el'e d'ordinaire portent des sabots en semaine, n'au- ; et ront droit qu'à une paire de chaussures; celles une qui portent d'habitude des souliers en cuir pour- ^ette ronf obtenir deux paires. Il appartiendra aux au-! .C1" torités communales de vérifier les déclarations s'ï°n « ad hoc n de leurs administrés. Les bons n.oyen. . nant lesquels les habitants pourront se procurer, : dans les magasins, à un prix déterminé, les chaussures auxquelles ils ont droit, seront dis^ îjj.p tribués également par les soins des communes, de ~ même que les bons donnant droit au resseme- S<3.1 lage. iage. ECHOS ET NOUVELLES T » 1- V ' LA PERIODE DU PAIN BLANC VA FINI î" Malgré l'abondance des arrivages, le Comité Ne ^ tionial a décidé de relever le pourcentage die blu a tage de la far.ne. Celu -ci sana ramené probaibletnen ^ à 81) ou 82 p. c. 11 eist à espérer que la nouvelt! lt composition du pain sera plus favorable à la tion que la boule de son qu.i, il y a quelques sema; r_ nes encore, faisait le désespoir des victimes des me / liad.es d'estomac. Cette circonstance défavorable n'est pas due à uni d m-nution dies arrivages exotiques. Celles-ci son toujours favorables et dépassent largement les be n soins, : y DISTRIBUTION DE VINAICR * Sur présentation de la carte de ménnge, sera délivré, par personne, deu litres de tri ' bon vinaigre,' au prix réduit de 2 fr. 50 le litx-. y On est prié de se munir -1 bouteilles et boi chons. Heures de vente : tous les jours de 9 f 13 h. et de 15- à 18 heures. Rue de la Fontain 18, Bruxelles (Midi). (351 ô AU MUSEE DU LIVR 1- Samedi 19, à 7 heures, commencera le cours de S :S Battaillo sur la fabrication du papier. !S La Tlle exposition d'illustrations et de reliures 0 ganisée par le Musée du Livre, s'ouvrira dans s> ^ locaux, 46, rue de la Madeleine, le dimanche 20 oct x bre prochain, à 11 heures du matin. Elle promet d'êti n particulièrement intéressante, tant par la variété qi [e par la qualité des envois. x- Enfin, la séance annuelle de rentrée est annanci i. pour le mercredi 23 octobre, à 0 h. 1/2, dans les m a pies locaux. M. Ï'iereus-Govaert, conservateur d a Musée de peinture, -y donnera une conférence si 1- r^li'n.loa I lafirtc+OT EIDEVERE p au B©îS*SîieR£ M et sa troupe dans 3^7 l-c ■ n M i M M 1 U i Ci Ïii tiuupt; ua.ii:> ot/o n- SJ b v IrfiîlLf THEO... DORT m „ ; LES TOMBOLAS Li- C'est le 31 courant, à 4 h., qu'aura lieu, au e- « Grand Hôtel du Rouge-Cloître », le tirage de in la tombola des artistes de la forêt de Soignes, au m profit des enfants des soldats d'Auderghem. ;s- Ce tombola comprend plus de 130_ toiles. JU Des billets peuvent s'obtenir au prix de 0 fr.50 au « Grand Hôtel du Rouge-Cloître ». UNE CURIEUSE EPHEMERIDE JUIVE On trouve aux archives communales de Gand une ie ordonnance du maire datée du 21 octobre 1808, et aux us termes de laquelle les personnes professant la reli--!?' gion juive doivent se présenter devant l'officier de !£_ l'état civil pour y prendre un prénom et un non de famille « définitifs ». ' . . OTuatrn! Cette mesure avait été ordonnée par un décret ix pénal du 20 juillet 1808, parce que les Juifs, si so vent persécutés jusqu'alors, changeaient de nom sr vant les circonstances. TW D A T» m . -— _ THEATRE MOUERE Dernières du «SECRET DE POLICHINEL-rmcicimedl octobre, première de la « SA--i. , avec Mme Reine Christian et M Ver-l mandèie (prêté par le théâtre du Winter). ' (3512 TOUJOURS LA SEPARATION DES POUVOIRS Quand un service de pompiers volontaires est organisé par une commune, celle-ci agit en qualité de pouvoir public. En conséquence, est non recevable action en responsabilité dirigée contre la commune par une personne victime d'un accident survenu ensuite de 1 emploi d'une pompe manœuvrée par les pompiers au cours d'un travail de sauvetage nécessite par une inondation. Tel est le résumé d'un jugement rendu par le tri-Horstal01 -S ° en faveur de la commune de L'AIDE HOLLANDAISE AUX RÉFUGIÉS i BELGES , ~f Telegraaf » annonce que le Comité néerlandais d aide aux victimes belges de la guerre vient de tenir reunion à la Bourse d'Amsterdam, p® Me Th. stuart a fait rapport sur L f comité pendant l'exercice écoulé ; il ,jP-S- cruelle que le Comité a subie par fw tJ" ^ces .de madame Stuart-Korthals, oui s est tant dévouée pour la cause des réfugiés bel-ges. Le secrétaire M. Delhez, a dit ensuite, qu'i près la création du fonds pour la reconstruction f-" / oyt:[, "• le c°™.1'e a entrepris la construction du village « Alida-Jacoba » (baptisé ainci en souvenir de Mme Stuart-Korthals, et qui con-i fn un ?r°upe d'habitations provisoires, qui *%% en, Belgique après la guerre. Il a construit dix maisons^ pouvant loger frl fo°6 ,e,ux menages, et la construction d'une rentame d autres habitations similaires est envi-w, Chac"ne de ces habitations contient trois chambres et une cuisine et pourra être louée meublee, à 4.50 florins par semaine. ' — —___ CHOSES DE WALLONIE LES DERNIERS LÉPREUX EN THUBINIE Dans la plupart des villes du Hainaut. Ao i« yaaie, itt plupart ces vuies du Hainaut et de la e Liège, il existait jad.s à Thuin une a maladrer» dans laquelle on soignait les personnes t atteintes de la lèpre. On ignore l'époque de la fon-e dation de oelte maladrerie qui était située sur une t montagne au Sud et à environ 500 mètres de la ville . mais il en est déjà question dans une bulle en par-e chemin datée de Lyon le 23 novembre 12-48 et par e ,e Pape Innocent IV déclara prendre cet e hôpital sous sa protection ainsi que ses biens et set»- dépendances. On conserve au château de la Pas-, tu,re> à Marbaix-la-Tour, appartenant au député Gem-. debien, une série d«>. comptes de la majadrerie des r années 1577 à 1658 qui fournissent des renseigne-s ments très intéressants sur cette institution. Grâce aux progrès de la médecine, à l'emploi de chemises - de lin et a l'aérage des maisons, le nombr ■ de= 'é-e preux diminua vers la fin du XVle sèele. Les cas s de maladie devenant plus rares, il en résulta une e réduction des dépenses, de sorte que les comptes se s soldèrent par des bonis qui, déjà en 1557. permirent - de préleva:- sur les revenais de la maladirere une somme de 236 livres, que le oompteur délivra a Jean e Tassier et Jacques de B'alon. maîtres de vt e. pour s être employés au payement des gens, de guerre à e Thuin. Ces revenus s'élevaient alors annuellement, tant en rentes qu'en produits de propriétés foncières. à 500 livres 6 sous Des vagabonds simulant la lèpre et revêtus du costume imposé aux ladres s'étant fait admettre dans les niaiadrenes où ils étaient soignés et nourris au t détriment des- lépreux véritables et des ressources de s ces hôpitaux, on dut prendre des mesuras pour fnir-v? f cer ces abus. C'est alors que l'on prescrivit à ceux se disant atteints de la lèpre de se faire visiter ot s aux maladreries de ne recevoir les lépreux que sur s la production d'un certificat délivré, après examen, par des médecins désignés à cet effet. 1 D'autre part, les administrateurs des communes étaient tenus de faire soumettre â cette visite les personnes présumées atteintes de la lèpre. , On voit au chapitre des dépenses du compte de la 1 maladrerie de Thuin. formé pour les anné°s 1612-1613, que Marie Flory, épouse de Colart te Blanc, I et Benoîte Dispa, « suspectées de lèpire » en 1612, 5 furent visitées par trois médeœns qui déclarèrent ' « l'adresse >> ae ta première de oes femmes. La lèpre étant contagieuse, La malade devait, être [ séparée de la société et éloignée des habitants. A cet . effet, et pour se conformer aux statuts de l'archi-j diacre de Hainaut, on pria M. Notetus , pasteur de Barbençon et doyen de chrétienté, de venir célébrer ; le service de cette malheureuse qui fut portée par la femme Jacques Ernould et Jeanne de Bruge à l'église de Val, où cal la revêtit d'«n manteau noir. 3 Après que le doyen, assislé de de*ux chapelains et . du clerç, eut rempli sa mission, consistant à chanter , l'office des morts, sans célébrer la messe, la 'é-i preuse fut transportée à la maladrerie par les mê- mes femmes. s Selon l'usage, on lui fournit une paire de gants, un Mt, deux paires de linceuls, une couverture, une écuelle, une cuiller, un tonneau à « buer », un sayaul (seau), un cramillon (crémaillère), un cen-dr.er, une payelle, trois poules, un coq et une clic-quette, espèce de crécelle qu'elle devait agiter pour éloigner les passants. ' Marie Flory étant morte deux mois après, ses obsèques furent célébrées par Guillaume Bertin, vioaire amovible de Thuin, assisté du clerc Thomas Le-1 nain; ils reçurent l'un 8 livres et l'autre 66 sous. ; Le receveur des revenus de la maladirer.e paya en outre : à la garde-malade qui avait soigné la lépreuse pendant oes deux mocs, la somme de 29 livres; pour la confection de son luzeau (cercueil), 20 sous; aux deux personnes qui la veillèrent la nuit ; et mirent en terre, 28 sous plus 10 sous pour leur ' « rafraîchissement ». En 1612 et en 1613. deux femmes furent encore reconnues atteintes de la lèpre à Thuin. Les lépreux pourvoyaient à leur nourriture : au moyen d'une somme de i80 livres qui leur était il allouée, indépendamment de la boisson qu'on leur s fournissait et que la garde-malade recevait pour ga-ges 128 livres. Quand les personnes « suspectées » i- de lèpre étaient Iransportables, cm les menait en la à maison de Saint-Ladre à Mons pour y subir la visite médicale; dans le cas contraire, des médecins de la 4 ville venaient les voir. Une victime do cette terrible E maladie séjourna encore à la léproserie de Thuin en [. 1635, mais après cette année il n'est plus fait mention de ladres dans les oomptes. — (N.) UO wiliy IViJ. ^ / FAITS DIVERS ÏFIBZ-VOUS DES ESCROCS. - tj îvx j~j -L j_ lui j~ v v_/ kj kj tyijO i.vx. .'x i - ,o maind Martin, ru-e Keyenveld, reçut la «. isite, hier, de deux individus, se disant évacués du Nord de :e la France, qui louèrent une chambre garnie. Ne , voyant pas rentrer ses deux pensionnaires, M. Martin se rendit à la chambre et la treuva en-u fièrement dévalisée. Il avait eu affaire à deux 'r vulgaires escrocs. (A.) f 8RUXELLES-KERMESSB * ® VU L'IMMENSE SUCCES 1 SŒ P A C C K ï = P ! R i P ï C KI S Ro! des Clowns et Augustes J A LA ïi-US GRANDE ATTRACTION l Kbr ALA — MUSICALE DU MOMENT = U LES VOLS A BRUXELLES. — Chez M. Fra& çcis Pauwsls, 45, ch. d'Anvers, on a volé des 0 courroies de "ransmission. _ Au petit Joseph Michiels, âgé de 11 ..ns 1/2, chargé par ses parents d'aller chercher une ra-£ tion de farine, rue du Frontispice, une l'emme 10 de 35 ans est parvenue à extorquer le colis dont j. il était porteur, en le priant d'aller faire une course dans le voisinage. ~~ — On a cambriolé chez M. Gleots, rue do *e l'Eau, Mme Thérèse Pisone, av. Dailly, dans le 'e jardin de l'Hc-spice Nevraumont, rue Verte, où l'on a enlevé plusieurs paires de draps de lit et JOURS ENCORE ; * ™ * Roi des Cli R E F A LA =

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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