Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 13 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c825z35/
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4~* Année - N. 1662 - Ed. S CI1IQ ÊliïlIfiS Jeudi 13 Septembre 191? ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique •t à l'Etranger n'acceptent que des ibonnements TRIMESTK1ELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk 2.40 Fr1.50-Mkl.20 TIÏ1AGE : SSO.GO© PAR JOUR Le Bruxellois I Rédacteur en Chef : Kené Armfincl lsum.ll ftnotlâien laiipsssiaiit Rédaction, Administration, Publicité, Vente : jj BRUXELLES, | ANNONCES — La lign? Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales » financières. . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE :HO.GGO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent DE L/3 CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de ia place Anraeesseris) L'Allemagne littéraire n Léo Greiner est un des esprits littéraires les plus pondérés et 'es plus ouverts de l'Allemagne. Il dirigea lia partie allemande de l'excellente publication bilingue Revue franco-allemande, fondée par Marc Henry, Albert Lantoine et J- G. Prcd-homme, dan® le but de faire connaître la France et l'Allemagne l'une à l'autre. Léo Greinar est un délioat, son style est noble, concis et imagé, s:a poèmes sont d'une grande noblesse de pensée et d'une forme remarquable. Vers 1880, les frères Julius et Heinrich Hart contribuant à la vraie bataille, à, la lutte contre le philistin, le bourgeois, le rimetir officiel, au combat décisif pour la vérité, la sincérité, ''humanité nouvelle. A cette époque, Nietzsche, Stirner, Ibsen, se répandent et impriment une direction vigoureuse au courant. Gerhart Hauptmann, John-Henry Mackay, Liliencron et beaucoup d'autres se révèlent. Les poètes s'unissent ou se combattent. On est bismarckien, on est socialiste, on est idéaliste, on est réaliste. Partout, après une période inévitable de préparation, de germination tumultueuse, on s'organise, et un fécond travail artistique s'élabore parmi cette pléiade bril-1 ail te et enthousiaste. Je note comme dissemblab'e de la plupart des lyriques allemands Otto-Erich Hrrtleben, un émule de Maupasssnt. Il a chanté l'amour en étudiant qui aime sa grisette. On lui doit une adaptation de Pierrot Lunaire, d'Albert Giraud. Le poète Karl H-enckell m'offre l'occasion de saluer un revirement heureux d'idées D'abord fervent traditionna-llste, il n'hésite pas quand sa conscience le lui commande à rcmpre avec les préjugés vieillis.Passionné, franc, ingén.u, ardent, son caractère témoigne d'une profonde sincérité; le mensonge, les conventions hypocrites, la laideur, la misère, l'ignorance, l'injustice l'exaspèrent et l'indignent. C'est un optimiste, un poète de la joie, un apôtre soçial, Le « père d^ naturalisme » allemand est. "Àrno Holz, un technicien plus qu'un poète véritable. Un des premiers, sinon le premior; il a imaginé le lyrisme des capi.ales, difs grandes cités; au théâtre, îl a défendu la thèse du « socialisme aris-'tocrç'iicjue ». L'Allemagne contemporaine possède •flttssi en Mme Ricarda Huch une poétesse renommée.Leliencrcn, le grand'pcète, qui a dit ; « Avant que mon Cercueil ne soit conduit en terre, bien haut j<' hurle avant que tout n'expire autour : Vive ra viel », mérite une mention spéciale que je regrette b'en de ne pouvoir étendre d'une façon complète. Son œuvre est magnifique, toute d'énergie. Le rythme de ses vers a l'emballement, le frémissement des chevauchées guerrières; il aime la lutte, les roulements du tambour, le tonnerre de® canons ; il se distingue par sa fière indépendance. Il n'est cependant pais pesté insensible au monde moderne et certaines strophes éclatent sous le tintamarre et le fracas des trains et de la vie industrielle. Emst Lissauer est un autre poète allemand, encore jeune, à la vision ample et colorée des choses. Il ne dilue pas une sensation en trois cents^.vers, mais aiu contraire lui donne une forme presque aphoris-liquç. C'est l'un des artistes les plus doués de sa •génération. Plus avancé est John-Henry Mackay, Un Ecossais qui, comme son compatriote, le critique Housiton Sbewart Chamberlain, écrit toutes ses oeuvres en allemand. C'est un poète social, à tendance® anarchisantes, trop pessimiste et d'une mé-* taphysdque sombre et décourageante., Alfred Mom-bert est un mystique un peu enténébré, il se plaît r dont le jeu savant et subtil de la phrase. Mûnchlau-een se rapproche de Liliencron; il .écrit des ba'ia-des savoureuses et plaisantes, et il a réussi à rajeunir un genre bien démodé. Le nom d'Alfons Paquet est a citer avec celui de Lissauer, ses poésies sont résolument modernes; il s'est occupé aussi de iFétude zélée des passionnants problèmes religieux avec une compétence digne d'éloge. Mention particulière également pour le beau poète Johannes Schlaf, doué d'un esprit extrême-Jnêtnt Curieux et souple, d'une nature sipontanée et ardente. Il aime la nature d'un amour toujours grandissant, un mysticisme s'jreiîi flotte sur s£s poèmes; il exalte l'individu et magnifie l'univers; sa philosophie procède du monisme'. C'est un des . > plus nobles représentants de l'Allemagne intellectuelle. Quoique jeune, Wilhelm Scliimdtbonn est déjà l'auteur d'une œuvre très importante qui le place au premier rang des nouveaux poètes. Son talent est à la fois aisé et multiple. La critique s'accorde pour constater que sa producion dramatique ouvre une nouvelle ère du drame allemand. Subissant l'influence de Friedrich Hebbel, Wilhelrr yon Sch'oz unit une 'angue forte et originale à une grande puissance d'images et à un lyrisme sobre. GustaV-Karl Volhnoeller fait songer à Albert Moc-iejQ il est l'auteur d'une poésie raffinée, somptueuse et d'une savante naïveté. ! • /Je n'ai point cherché dans cette étude à exagérer le mérite artistique et littéraire de l'AHema-£fe?. J'ai,j>Jutôfc été inférieur à la vérité, mais il me suffit d'avoir montré en' quelques lignes le groupe Imposant et varié des poètes modernes de l'Aile magne pour pouvoir affirmer, avec l'espérance de faire partager ma conviction au lecteur, que ce pays n!est pas à la remorque de la civilisation européenne. L'Allemagne contient des trésors de lyrisme vraiment inépuisables. Sa culture lui esi , 4>ersonnelle, et on peut le dire avec impartialité; toutes les nations ont intérêt à échanger l'intellec. tuàlité qui leur est propre avec celle d'un empire qui peut se targuer et se glorifier de manifestation; jtiîtetiquee aussi riches qu'universelles, Rikï LA GUERRE es»aiia£«9@s femcuus ALLEMANDS BERLIN, 12 septembre. — Officiel de midi : ufe ia guerre a l'ouest. là-rou^e cl armée au leia-marécfcai générai pimee cenuei Kuppreeht de Bavière ; Dans plusieurs secteurs du jtont de Flandre^ en Artois et au nord de Si-Quentint i action d'artillerie s'est considérablement ; animée dans la soirée, fréquemment, aes rencontres d'infanterie ont eu heu dans les pallions d'avam-garde. Groupe d'année au prince impérial allemand ; Après une vigoureuse recrudescence d'artillerie, des détachements français se sont élancés pour de violentes reconnaissances des deux côtés de la rouie Somme-Py Souain en Champagne. Ils ont évé refoulés par nos Ieux et en corps-à coi ps. Nous avons fait des prisonniers. Devant Verdun, l'action de l'artillerie a pet du de son ampleur. Aviation. 19 avions ennemis ont été aiyittus. L'un d'eux a été abattu par le lieutenant Voss (46e victoire aérienne),Theâtre de la guerre à l'Est. Groupe d armée du laid-maréchal général ? rince Léopold de Bavière: En plusieurs endroits entre la Baltique et la Duna, nos avant gardes ont repoussé en combattant des détachements russes de reconnaissance. Le nombre des prisonniers ramenés dans la bataille près de Riga est fixé à 8,900, le butin s'élève à 325 ce ne us, dont 113 lourds, plusieurs trains chaigés de voies ferrées ordinaires et étroites, de grands approvisionnements de matériel de pionniers, de projectiles et de subsistances, de nombreuses automobiles et d'autres véhicules servant aux troupes. iront d'armée du colonel-général, archiduc Joseph Entre le Pruth et la Aioldaua, plusieurs fois, action d'artillerie animée et engagements de reconnaissance. Les Russes ont poursuivi leurs attaquas près de Solka. Au sud-oues-t de Tirgul-Okna, l'ennemi a attaqué nos lignes à cinq reprises. Consomment il a été repoussé avec des pertes élevées. front en Macédoine La situation à la rive sud-ouest du lac d'Ochri-da ne s'est pas essentiellement modifiée. Dans le bassin de Moiustir, fcu plus vigoureux que dans ces derniers temps. Sur mer. BERLIN, Il septembre. — Officiel : Nouveaux succès sous-marins sur le théâtre de*la guerre septentrional : 7 vapeurs et 2 voiliers, jaugeant un total brut de 20,000 tonnes, dont deux grands- vapeurs armés et un transporteur anglais. Les deux voiliers étaient chargés de bois de mines et de soude. BERLIN, 11 septembre. — Officiel .* Jusqu'ici on ne signale pas de grandes opérations. AUTRICHIEN VIENNE, 11 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'ejt : Près de Scltea, en Bucovine^ une attaque nisse a quelque peu refoulé nos iïgnes. Au Pruth et en Càlicie orientale activité, animée et réciproque de reconnaissances. Théâtre la guerre italein : La pau^ï ae combat perdure à l'isonzo. Malgi que !Italiens projettent encore toujours de nouvelles attaques, on peut toutefois établir que jusqu'ici le résultat de la lie bataille de l'isonzo a ■consisté en ce que ce nouvel essai ,des forces de l'ennemi n'a pu apporter aucune modification dans la situation de la guerre au sud-ouest et que jusqu'à l'heure a.tuelle la bataille signifie sans nul doute un insuccès des Italiens, Sur le haut-plateau du Carso, la prise du village de Selo qui, au début de ta camp.jgne se trouvait à l'avant-plan, représente le seul avantage échu à l'adversaire. Les quelques 'ranchées que nous avions passagèrement perdues à l'aile méridiomle de la position du Carso ont été reconquises par contre-attaque. Si nos chefs eu leur état-major ont jeté les bases de la défense victorieuse, nos braves troupes parmi lesquelles comme toujours l'infanterie a porté glorieusement le fardeau des plus lourds combats — se sont de nouveau acquis une gloi.-.e impérissable. Les combats dans la vallée du Wippach et près de Gorizia où pas une seule petite tranchée ne resta aux mains de l'ennemi ont été livrés avec le même succès pour nos braves. Sur le haut-plateau de Bamsizza-Heilig^ngeist, lets ltlaiens ont remporté un succès de U-but qui a obligé nos chefs à reculer 15 kilomètres de front sur une profondeur de 2 à 7 kilomètres. A partir de ce moment toutes les tentatives de l'ennemi pour convertir en succès opéiattf, pat de puissantes attaques contre le Monte San Gabriele et contre le secteur au nord-est de ce dernier, lé premier gain de terrain obtenu au prix de lourds sacrifices, ont échoué. La situation de ta guerre à l'isonzo n'a été nullement influencée par les événements près de Vrh et de Baïnsizza. La lutte pour le Monte San Gabriele en particulier sera toujours citée à l'ordre du jour lorsqu'il s'agira de fournir un exemple du plus glorieux et opiniâtre combat défensif. Les forces italiennes engagées dans la lie bataille de l'isonzo — 48 divisions sur un front aussi étroit — n'ont point d'équivalent dans toutes les batailles d'attaque de la guerre monaiate. Les pertes italiennes correspondent à cette manière de combattre ; y ; compris les 20,000 prisonniers qre nous avons faitsi elles s'élèvent d'après l'évaluation la plus modé rée à 230.000 hommes, soit presqu'un quart de million. Les groupes du colonel-général von Borovic tablant sur leur dernier succès peuvent estimer en pleine confiance que tous les assauts de l'ennemi qui nous fait une guerre de spoliation viendront se briser contre leur résistance victorieuse. Théâtre de la guerre eu Albanie : Hier après-midi l'ennemi a piocedé à l'attaque de nos positions de montagnes à l'est de Pogradec. Il fut repoussé paiiout, notamment en deux endroits par une contre-atteque vigoureuse de bataillons austro hongrois. Dans la région au sud de Betat nos troupes de couverture ont repoussé cours de combats animés, des détachements de patrouilles ennemies. Une escadre de navires italiens a canonné ae la région de l'embouchure de la Vojusca, l'antique couyent de Pojani, riche en souvenirs historiques, qui, fut simultanément bombardé par des aviateurs qui tuèrent plusieurs habitants.rufecs CONSTANTINOPLL, 10 septembre, — Officiel: Sur plntieuis point du front du Caucase, d^s attaques de reconnaisance russes ont échoué sous notre feu. Sur l'île de Mudros, nos hydro-avions ont copieusement arrosé de bombes ces derniers jours les installations de l'aviation ennemie. Quoiqu'ils aie-,h été violemment bombardés, tous nos appareils sont rentrés indemnes . liront du &mai: En face du groupe de Gaza, l'ennemi poursuit activement ses travaux de retranchement; nos patrouilles, à l'aide de grenades à main et de mitrailleuses, ont entravé ces travaux. Activité plus grande des aviateurs. BULGARES SOFIA, 10 septembre : ï'ront en Kacédoiae : ' Faible activité d'aitillerie sur tout le front. Entreposes couronnées de succès de nos détachements ae reconnaissance sur le versant septentrional de la Kruscha Planina et à la Shouma inférieure. Activité des aviateurs en divers secteuts. Front on Roumanie ; Fusillades et feu d'artillerie près de Tulcea. Salves de canon isolées près de Gatalz, FRAfsÇAJa Au moment de mettre sous presse, le communiqué français ne nous est pas encore parvenu. RUSSE PETROGRAD, 10 septembre : Dans le secteur de Riga, dans la région de la route vers Pleskau, combats entre détachements ennemis avancés et, nos arriëré-g/crd^ qui ont résisté à la pression ennemie sur la ligne ferme de Brutneck-Segewold-Gailuln. Nos détachements ont passé à l'ofjenshe en plusieurs secteurs, afin d'occuper des positions plus favorables. Un ba.aillon d'assaut d'une division a chassé l'ennemi près de (illisible), a fait des prisonniers et capturé 4 mitrailleuses. Dans la ngion au nord-est de Frie-drichsutdt l'ennemi a vainement cherché à refouler nos postes. Du restant du front, rien de particulier à signaler. Aviation : Dans la région, un sud-est de la localité .de Kre-mo, notre artillerie a abattu un avion ennemi qui s'abattit près du village de Nikuleschivigna; les aviateurs allemands furent écrasés. Le 9 septembre un avion ennemi a jeté plusieurs bombes dans la région de la gare: de Ljuminetz sur des hôpitaux, tua un soldat malade m blessa dix tnaiod/is, trois infirmiers et un garçonnet. iront en .Roumanie : Dans la région à l'ouest d'Ocna, des détachements roumains ont combattu avec les nôlres pour s'assurer quelques hauteurs au sud-ouest du village Sloniku. Sur le restant du front fusillades et activité d'eclaireurs. Dans la région à l'est d'Aresti, des détachements d'eclaireurs ennemis ont déployé une activité particulière. Front du Oauc^sa : Fusillades. Front de la Baltique: Le 8 septembre des hydro-avions ont jeté sans résuttat 40 bombes sur les batteries de Zexel.Dans le golfe de Finlande un sous-marin ennemi a fait sauter le petit remorqueur à 'vapeur « Alms ». 10 hommes ont péri, 5 autres ont éé blessés. Un Zeppelin ennemi a été signalé à■ l'ouest de l'île Oesel. ITALIEN ROME, 10 août. — Au front du Trentin, des détachements de reconnaissante ennemis ont été mis en fuite par un de nos postes avancés de la Cima di Cadi (Tonale) dans la légion de Zurera à l'est de Garda et au Col di Lana. En Carinthie une attaque contre nove position sur te mont Gramida et sur le Caltaroni a complètement échoué, bien qu'elle fût soigneusement préparée par un feu d'an-iillerie. Au noid-êsl de Gorizia nous continuons à exercer noire pression. Trois tentatives d'attaque de l'adversaire en vue de l'amoindrir par des attaques d'infanterie ont été immédiatement repoussées. Dans la région méridionale du haut-plœieau du Carso l'artillerie a déployé hier une très grande activité. Nos aviateurs ont bombardé hier des batteries ennemies dans la forêt dj Tenhova.L'ennemi ieUr a opposé un t^ès violent feu de défense. . Dernières Dépêches Les combats à l'isonzo. Vienne, 11 sept. — On mande du quartier de la presse de guerre : La journée a également été relativement calme hier au front de l'isonzo. L'activité combattive a été modérée. Ce n'est que sur le liaut-plaicau de Bainsizza qu'elle fut un peu plus animée. Sur le Podlesri, des dé.achements ennemis ont attaqué notre position, mais ils fuient repoussés dans un combat de grenades à main. Au front de l'Est. Vian.ne, 11 sept. — L'activité comtafiive s est mon triée pU;s intense au:si bien au front d'armée du colonel général archiduc Joseph qu'à c-elui du général-feldmaréchal prince Loopold de Bavière. En cette région du front, des détachements russes d'une grande force ont attaqué nos positions près de Solka ; à la frontière orientale de la Bucovine et près de B^jan, ainsi qu'à l'angle de l'embouchure du Pruth et au nord de Husîatyn, les Russes ont a.teqtîé, après une forte prépara'ion d'artillerie, mais ils furent aussitôt repousses. En guise de représailles pour le bomtxc-dement miukilple de Podgcrce, nous avons bombardé hier matin de bonne heure la gare de Radziwi'loff. Dans les Balkans. Vienne, 11 sept. — Les combats entre la mer et le territoire albanais continuent. Paicut iils sont dessinés en faveur de nos troupes, qui combattent actuellement non seulement contre les Italiens, mais encore contre les Russes et les troupes coloniales de couleur. Près de Podgcrce et à l'ouest du !ac de Malik, des bataillcns français ont ottaqué, mais furent partiellement obligés à se retirer avec de lourdes pertes sous les contre-attaques très efficaces des troupes aus'-ro-hcngroisi?s. Dans la région de Bcrat et la mer, il y eut des combats animés avec des dé'achements de reconnaissance ennemis, qui furent complètement repoussés. Dans le courant de la matinée, une e^oedre anglaise composée de dix unités apparut à l'embouchure de la Vojusa et a bombardé de 11 à 2 heures ccn&écu-tivem.nt nos avant-postes ainsi que le oouve.nt fameux de Pojaki, qui s'élève sur 'es ruines de l'an, tique Appolonia, la célèbre université grecque de l'antiquité. Des hydro-avions ont guidé le feu des carong de marine i'.aliens et oat participé au bombardement, en jetant des bombes sur la population sans défense, qui s'enfuyait hors de ges cabanes. Il n'y a pas eu de dégâts militaires. La crise ministérielle en France. D'après un radio de Paris, M. Pain lave a informé lundi soir M. Poincaré, de ce qu'il acceptait la mission de former le nouveau cabinet. La conférence de l'Entente à Paris, Le « Ccrriere de1 la Sera » annonce que la Conférence de l'Entente, qui doit se tenir à Paris, a été remise au mois d'octcbie. Pas de cabinet Painievé. Paris, 12 septembre. — (Ha,vas.) M. Pain-levé s'est ri'nitu vers 1 heure du matin à l'Elysée pour faire savoir à Poincaré qu'il se désistait de sa mission de former le nouveau cabinet, attendu qu'il n'avait pas réussi à foi-mer un ministère de défense nationale. Les condllions de Glémenceau. Berlin,-12 septembre. — De Genève au » Lo-kai-Anzeiger » : Ciémeneeau fait dépendre l'appui qu'il donnerait au ministère des nouvelles méthodes à introduire dans la direction de la guerre. L'idée fondamentale de Glémenceau est un accord avec le Japon. Bartliou qui a été pressenti pour les aiiaires étrangères, semble acquis a cette combinaison jusqu'à un certain point. Bans la navigation hollandaise. Rotteriiam, 12 se.pt. — Le vaipeur hoHSiiidejls «Hermlna», qu' avait quitté le port de Rotterdam avec une cargaison de charbon destinée au gouvernement suédois, a été conduit dans un port anglais. Situation precaire au Portugal. Les journaux lyonnais apprennent viâ Madrid, que le gouvernement portugais se trouve én face d'une véritable révolution, Jusqu'ici,■ la flotte est res.ée loyale. A Lisbonne et à Oporio, les combats de rue ont diminué. La situation continue cependant à être dangereuse; le gouvernement met tout en œuvre pour venir à bciu de ce mouvement.-L'Ukraine et le Saint-Siège. On mande indirectement de Pétrograd aux jeur-natix suisses, que d'après le «Djen», le Grand Con-sei1 de l'Ukraine à Kietf a envoyé deux délégués à Rome, afin de rétablir les relations avec le St-Slège.Le mouvement réactionnaire en Russie. Zurich, 12 sept. — Au cours d'une réunion privée des membres de la Douma, les députés Mas-lennikoff et Pourichkevitch ont manifesté ouvertement leurs sentiments monarchistes, l'yaun mois, un groupe d'officiers a tenu un congrès de l'aristocratie qui, dans- une réunion secrète, s'est prononcé pour le rétab'issement de la monarchie. 35 officiers de la garde, venant du front, se sont, prononcés pour la proclamation de Michel Romanoff comme empereur. Une enquê:e olficielle a commencé.La contre-révoiution en Russie. Zurich, Il sept. — De Pétrograd au « Corriere délia Sera » : Le complot contre-révolutionnaire a projeté l'arrestation de tous les miwnbreg du Gouvernement provisoire. Le siège de la conjuration est à Odessa; Une grands partie de la provir.ee paraît acquise pu nouveau gouvernement. . > Berlin, 12 sept. — Les journaux "parisiens du fliatin considèrent le coup d'Etat de Kofniloff comme le début d'une contre-révôlt'e militaije des cosaques' qui haïssent Kertenski. \Tout dépend de la • question de savoir si Broussiloff, Alexeieff et Rad-ko' Dimhrieff se trouvent aux côtés de Korniloff. Le «Vorwârts» dit : « La question est celle-ci : Les officiers réussiront-ils à entraîner les soldats de leur oitc. La discipline est fortement ébranhé© dans l'armée, et ce sera une rude épreuve que de compter sur l'armée pour la décision d'un conflit intérieur. L'incident du vol de dépêches et la neutralité suédoise. Berlin, 12 sept. — De 'à « Norddeuts>che AHge-meine Zeitung » ; II résulte d'une information de Washington au bureau Reuter, que" le département de l'Etat a publié le texte de trois télégrammes que l'attaché allemand à Buenos-Ayres a envoyés en mai et en juillet derniers par l'Literméd.'cire , de l'ambassade suédoise, et qui ont trait à nos relations avec l'Argentine. Cette publication découle manifestement de la station militaire, de la mauvaise humeur produite dans le camp ennemi pat les dernières révélations allemandes et par 1 aplanissaient a l'amiable de l'incident du Toro, et poursuit le double but de provoquer une nouvelle crise d- s relations gt-rmano-argen.ines et de prépare! des difficultés au gouvernement suédois. L.e récent vol de dépêches dont le gouvernement américain ose se vanter, est dirigé en première ligne contre le gouvernement suédois, et tout le chœur de l'Entente s'empresse e.n protestations sauvages contre cette attitude soi-disent contraire à la neu-tro'ité. Pour mieux faire comprendre ceci, nous ferons remarquer ce qui suit : Le gouv-rnenitnt allemand a compté en effet occasionnellement sur l'aide du gouvernement suédois peur faire parvenir des nouvelles ou en recevoir dans tels paya neutres dont il se voyait séparé par l atti,ude contraire au droit des gens du gouvernement britannique et- de ses alliés. Tandis que notarnmont le gouvernement aHemand, conformément au principe international d'après kquel !a pesie des neutres et -des bel'igé-ranis expédiée par voie maritime, qu'elle soit de nature officielle ou privée, est inviolable, a maintenu intact la transmission dies nouvelles sur les vaisseaux neutres, lorsque des lettres étaient transmises du territoire ennemi en territoire netflie ou du territoire neutre en pays ennemi, le gouvernement anglais—agissant en cela en contradiction avec l'article I de la Xlle Convention de La Haye, ratifiée par lui, concernant certaines restrictions apportées à l'exercice du droit de pris© maritime, d'accord avec ses alliés depuis le début de la guerre — a non seulement intercepté la transmission immédiate des lettres de ses adversaires avec les pays neutres, mais il a encore intercepta aar.g le moindre égard toute communication postale entre 1rs Eta.s neutres eux-mêmes. C'est pourquoi, il Va de soi que des gouvernements neutres ne font qu'exercer leur bon droit de transmettre dès nouvelles des belligérants aux neutres, en le faisant sous forme de télégrammes chiffrés à transmettre^ C'est ce qu'a fait d'ailleurs le gouvernement dea Etats-Unis, tout en maintenant sa neutralité extérieure, orsqu'il se chargea à mainte reprise de-la transmission de dépèches chiffrées al'emandes. Pour la Suède, pareil accord avec l'AHeima&ne était d'autant plus indiqué, que par sa situation naturelle transitaire entre la Russie et l'Angleterre^^. elle a transmis également dans la plus large mesure les communications réciproques de ces ennemis de l'Allemagne. Comme le fait remarquer à juste titre un communiqué de la pressé suédoise reproduit ici, une telle manière d'agjr ne constitue pas une violation de neu'ralité, vti que la Suède, ainsi qu'il résulte du "même communiqué, a rendu le même s;rvice aux Etats-Unis pour le service télégraphique via l'Allemagne vers l'Ouest. DÉPÊCHES (Reproduites ae l édition pitctaente.) la situation critique m Russie* Démission du cabinet russe. Pétrograd, 11 sept. (Reuter.) — Par suite de 1% sommation du généralissime Korniloff, le cabinet, ent.er a démissionné afin de donner à Kerçnski pleine liberté d action. Tous 'es ministres continuent provisoirement leurs affaires. Le matin, la, ville était calme. Pétrograd, 11 sept. — Keieoski a reçu aujooir-. d'hui une députation des cosaques. Celle-ci- a déclaré qu'elle considère comme son devoir patriotique d'éviter une guene civile et de prêter son concours à l'apaisement du conflit entre Korniloff et le gouvernement provisoire. Pour atteindre ce but, ia députation se rend aujourd'hui au grand quartier général. Les troupes de Eornilo3 marchent contre Pétrograd. Pétrograd, 10 sept. (Keuter.) — Sur la ligne ferrée entre Luga et Pétrograd, les rails ont été enlevés. Les premiers détachements des troupes de Korniloff seraient déjà arrivés à Luga (100 verstes de la capitale), où 9e trouvent d:s détachements de troupes fidèles au gouvernement. La division nommée « sauvage », commandée par Kor. , niloff, a quitté Pskoff et s'est mise en marche dans la direction de Pétrograd. E.le est arrivée à Vy-ritza (54 verstes de Pétrograd), située sur la ligne Pétri'grad-Rybinsk, où tout trafic a éé suspendu. Conférence des comités de la Croix Rouge des pays neutres. Berne, 11 sept. — Le Comité international de la,. Croix-Rouge s'est réuni mardi, pour délibérer sur. la situation des prisonniers de guerre dans les dif-. férents pays, ainsi que sur l'aide à leur apporter, l'hiver prochain. A la Conférence participent les comités de la Croix-Rouge danoise, hollandaise, espagnole, norvégienne et suisse, ainsi que le se-" crétariai spécial du roi d'Espagne. , .1 L'Angleterre et la Hollande. Amsterdam, 11 septembre. — Le « Tele-,_ graaf » annonce que 1 Angleterre est disposée, ue livrer mensuellement 180,000 tonnes de charbon à la Hollande, si la Holandc veut mettre à a disposition du comité belge de ra-J vitaillemeut 180,000 tonnes de cale. Un accord n'est pas encore intervenu. La crise en France. Berhn, 11 septembre. — On mande de Genève au- « Berlruer Lokal-Anzeiger » : GJémen-ceau fait dépendre son appui au ministère de nouvelles méthodes dans la direction de la guerre. La principale idée de Glémenceau est ' un rapprochement avec le Japon. M. Htythou, à qui doJt échoir le portefeuille cf<$*3 affaires étrangères, parait être gagné à ce projet rus- ] qu'à un certain degré.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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