Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 21 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6kz8c/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD.J§ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureau* de poste en Belgique et à l'Etranger m'acceptent qne (Tes • a&onirements TRIMESTRIELS; ceux-ci pcemrwst eaups les Uanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour ie.n deux derniers mois ou même pour îe dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Moi» 1 Mois Fr- 3,00 - Mk-2.40 Fr-1.50 -Mk-1.20 TIRAGE ï 75.0©0 par jour ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. .'.00 Nécrologie '.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ......0A La grande ligne 0, 0 TIRAGE : 75.000 PAR JOt.'IÎ «estai Rédacteur en Chef. : Maro cle S AIyM Journal ®is§lisli« Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 juillet. Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Entre la mer et l'Ancre, souvent, vive actinie combaMive et nombreux engagements tic p-itroiull s. Avec des forces considérables, les Anglais ont attaqué 'nos -positions au nord et à l'ouest de Fromelles; ils sont repousses et là où ils ont réussi 'à pénétrer, ils ont été rejetés par une contre-attaque, Plus de 300 prisonniers, dont nombre d'officiers, sont tombés en notre pouvoir. Des deux cotés de la Somme, de nouveaux séiieux combats se pom suivent. Ils ont commencé hier après-midi an nord de la rivière, par de fortes attaques anglaises contre Lon-gueval et le bois Delvtllei dans lesquels l'adversaire a pénétré à nouveau, Par nus contre-attaques il a dû céder. Il tient encore des parties du village et du bois. Ce matin ont commencé sur tout le front du petit bois de Fou-rcaux jusqu'à la Somme, des attaques franco-anglaises. La première sérieuse attaque est brisée. .lu sud de la rivière, l'après-midi, les Français ont attaqué deux fois en vain dans la région de Belloy et ce matin de bonne heure sur le secteur Estrées-Soyecourt ils ont été déjà trois fois repoussés avec des pertes sanglantes. Sur une tranchée saillante à Soyeeourt, ils ont été rejetés dans un combat à l'arme blanche. Les artilleries ont déployé sur les deux ri-v s de 11 Somme la pins grande vigueur. Sur l'es cléments du front de Champagne, de temps en temps activité d'artillerie plus vive. Dans 1rs Argonnes, combats à l'aide de lance-mines.Dans lu régi >n de la M?use, pas d'événements ... ■ticulicrs. Sur la hauteur de Combres, entreprise de p 'trouille allemande réussie.Des avions enneurlis Qut été descendu* à Ar-ras Péronne, Biaches et Fermand. Deux d'entre eux par les lieutenants Winijens et Ilôhn-,.3 dorf. L'Euih'-rvur -a conféré l'Ordre pour le Mérite au lieutenant llôhndorf qui,le 15 juil-y !k f , I'.),.' U> P- ,! ,<Là l << j' ,.7. .. . . plémentaue, a descendu un biplan français <xh sud-est de l'êronne. lûéâfie de ta guerre à l'Est Armées du teWsisrécfeal-géséval ven RiscUnbarg : Hier encore, l'ennemi n'a eu aucun succès par ses attaques entreprises de nouveau l'après-midi des deux côtés de la rouie Lkau-Kckkau eitt nord-est de. Rvffw. Il n'a fait qu'ac-c. e:\fre ses: grandes partes. Les détachements de. f&iroU'i'es et de reconnaissance plus nombreux ont jxirtout été repo-ussés. KrraéES dtt fsîdraaféchal-général ptiîice- Léopoîd de Bavrere : A la suite de vifs combats à l'aide de grenades à main dans la région de Skrobowa, les Busses ont attaqué et ont été nettement rehaussés.Ai'tM(ïes. du (joiieriîl von Liîisintjeii : Au coude de Stor.hod, au nord de Sokul, des troupes «ustti a-Jhaugrmsea mit dédanché une courte attaque, rejeté les R-msU des lignes les plus avanetes et elles sont retournées suivant leur plan dans feurs positions. Au sud.-au.tst de Luek, des troupes aïlefman-d s ont di. nouveau avancé la position dans la ligne générale Terezkoviiec-Jelharaw. L'ennemi, sur la Lipa inférieure et dans la rngion de IVet but, a accru, son feu.. firœéi du général coaite voa Eoshiaer s Peu d'événement* d'inipurfanct particulière. D-2S3S les Baîkass liic/i i gé. AUTRICHIENS VIE y NE, 2!) juillet : I liCuin; tus ta (jucrrc russe. Pas de changement. Au sudou est de hc Moldata, quelques attaques russes unt été vepoussées. Dans lt territoire monkigneecr et boisé de Ja-Mon- est et dt Zabte, la lutte a dégénéré en de nombreux combats isolés. Au sud-ouest de Delatyn, nos troupes ont rejeté au delà de la rivière des détachements russes qui. avaient passé sur la rive septentrionale du Pntlh. Elles ont fait 300' -prisonniers et pris des mitrailleuses. Plus ail nord, rien d'important. Théâtre de la guerre italien. Après une nouvelle et violente préparation d'artillerie, les Italiens ont par trois fois attaqué nos positions au sud-est de la passe de Burcola avec des farces considérables. Les attaques ont été repoussées de façon sanglante au moyen de. jet» cle grenades à main, du feu des nos mitratll uses et d'avalanches de pierres. Sur le front en Carinthie, le. vif feu des canons c intime dans le secteur Fell i-llaibler. Une. attaque noetitrne de détachements alpins dans la région de M ittagkofel a échoué après an vioît ni combat, gruce à lu ténacité des défenseurmu ont gardé entre leurs mains une mitrailleuse ennemie. Turvis a été b'tmbuiïïè lé soir. Sur le frmii de l'Isonzo, le. feu de l'artillerie italienne u été dirigé spécialement contre le h ut plateau de Doltirdo. TLTRC3 CONSTAXTIÏÏOPLB, <20 jm"et — Te quartier général annonce : Au front de l'Irak pas d; nouvelles. Au front perse, à l'est de Eermandschah pas de. changement. Les forces combattives russes à l'est de Smeh, qui ont attaqué nos détachements'ont été chassées en abandonnant un gra?id nombre de morts. Au Caucase, nos détachements avancés ont effectué sur l'aile droite des attaques imprévues, accompagnées de succès. Au centre et sur l'aile g.,uche pas d'action importante, à part des combats de tirailleurs. Des autres fronts rien n'est à s gnaler. FRANÇAIS PARIS, 19 juillet, S h. p. m. Officiel : Nuit calme sur la plus grande partie du front. Deux coups de main dirigés par l'ennemi sur nus petits postes, l'un dans la région de Paschendaele (Belgique), l'autre au nord de l'Aisne vers Paissy, ont échoué sous nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie se maintient très vive dans le secteur de Fleury. Nous avons marqué quelques progrès à la grenade près de la chapelle Sainte-Fine.PARIS, 19 juillet, 11 h. p. m. : Au sud de la Somme, une petite opération effectuée par ne-us au sud d'Estrées,no-us a permis d'enlever quelques tranchées et de faire une suix 'ntaine de prisonniers, Sur le front de Verdun, bombardement de nos premières et deuxièmes lignes dans la région de la côte 804. Activité intense de l'artillerie dans le secteur de Fleury, sans action d'infanterie. Aux Eparges, une tentative d'attaque sur ' un de nos petits postes a été rçpoussée. Aviation : Un avion ennemi a été abattu par le tir de nos canons spéciaux près de Brai-ne (est de Soissotis). Les aviateurs ont été faits prisonniers. RUSÉES PETiiV'JRAD, 1S judtet. — Co-aibats d'ar-lûli rit dans la région'de Riga, Les Allemands ont essayé, en bien des endroits, de reprendre ; les. tranchées perdues, mais sans succès. Comme résultat de l'habtle nucnœiwre du général lihrnfr^e, 'h'ei"iT:''u'ië i-'êioi ri'lfii no lis a valu 13,000 prisonniers et 30 eafn s, comme déjà annoncée hier, et qut novs a permis d'expulser Veniit'ni de toute, la rive gauche de la Lip'i inférieure, car it a été chassé au delà des villages de lùwiniacze «»' de llassoœ, ainsi qu'au delà de la rivière. A en juger d'après la grande quantité de matériel abandonnée par l'ennemi, celui-eo a dii se retirer en grand désarroi. On no-us informe qce, des 17 entrevus lourds pris à Vennemi, d y en a qudques-cns qui ont servi. hier déjà, au bombardement des positions ennemies sur la rive méridionale de la Lipa. Les prisonniers allemands capturés par nous étant revêtus d'uniformes de toute espèce, on se rend compte de l'hétérogénéité des derniers contingent. ( Voir le communiqué officiel al-mand pour être fixé sur 11 situation réelle.) ITALIENS ROME, 1S juillet. — Combats d'artillerie dans in région du Suli Joch et du Tonale.Dans la vallée de Brarid, nous avons rejmussé de petites attaques ennemies centre nos fositions d eF'ipp aito. Sur les misants nord da Posubio notre infanterie a rep, is sa marche progressive iprerneiit cumhttiide par l'enn 'mi. Combats ni enses dans le secteur Posina-As-tico, où l'ennemi cherche vainement à enrayer ■notre progression pur de violentes contre-attaques.Dans la. valée de la Sugana, rencontre d'infanterie tournant à notre avantage dans le voisinage immédiat de Mesole. L'artillerie a canonné des endroits habités et a provoqué un incendie dans une maison de campagne au sud de Strigno. Sur le restant du front, activité de l'artillerie, p rticiiherement intense en Carinthie et dans la Fallu supérieure. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Osped-,l:e,(t> sans y causer de dégât. Nos aviateurs ont jeté des bombes sur la station de Samt-André, au sud de Gorz, et y ont touché en plein but. ANGLAIS LONDRES, 19 juillet. — Hier soir les Allemands, après avoir canonné nos positions au moyen dt bombes gâteuses lacrymogènes, ont opéré une- attaque sut nos positions élans le voisinage de Longueval et de la forêt ele Dcl-rille. h'tardent combat dure encore.. Sinon, nen d'essen ielà signaler. Dernières Dépielies Les incidents de S oiiiqtie. Paris, 20 juillet. — L'Agence Havas annonce d'Allicues : Le Journal Oîlick'l publie comme conclusion dcî iiïc dents de Saïonique un décret, par lequel quatre officiers sent miâ en disponibilité pour un an, pour infraction aux devoirs de leur cliarge, et qui infîiga à "c'nq officiers' de réserve, à chacun deux mois de prison. Conférence de Paris. Londres, 20 juillet. — La "Westminster Gazette», dans un article relatif à. }a err>rmi.3-jian placée sons la présidence de M. 1». Ifour et chargée d'appliquer les décisions de la conférence économique de Paris à l"Ângeîte:re, s'éJ-ève d'avance» poutre {(TUitc-g piroipo$itkms qui pourraient conduire à un système protecteur éfcemdu. Elle <(lpère que la commission sa bornera strictem ht à déterminer les branches d'industries le^feus importantes qui doivent être protégées jfc soutenues. Interdiction 'W- tpOi-iev de Hollande La Haye, 20 jùiijjft. — L9 Gouvernement a interdit l'exporte Swô des lapins ' vivs .te ou tués, exception fadt;-qx>ur les lapins sauvages dans leur peau. Opinion uaaérieaindtear la situation des Puis^Çnces Centrales Copenhague, 20 juillet. — Lss «Berlingske Tideùde» avaient publié le 13 un télégramme de leur correspondait londonien dont le texte relatif au télégramme du journiiete amérb cain von Wieigand ay. sujet de la situation de l'Allemagne et. adru.-j au «New-York lierai» a été inexactement reproduit. Wiegaïud envoya aux «Berlir^ke Tidende» une rectification dont un extrait est publié aujourd'hui par ce journal, en tu entras ceci : « Mon téfégramnfe faisait ressortir le contrasta entre Les lit'" millions d'habitants de race blanche des Pi.'is?anc5#*Oant.rake, et les 670 millions d'habitants des Empires britanniques et russe, de 14 Fiance, de l'Italie, etc. ; j'ai dit qu'à oondrtions égales d'utilisation intelligente des forc-ç physiques chez les noirs,, les bruns,, les jaun.Pf et les blancs, la situation des Puissances Cer' raies serait désespérée. Mais la réalité, e'es' qu£ lii nratique sejentifi-que; l'amour de la. patrie, la concorda et la solidarité des races germaniques, leur centralisation, leurs avant-'ges intellectuels Leur ont depuis deux ans fa t prendre le dessus malgré la supériorité numérique de l'ennemi. Les semâmes qui vont " ïiir ^éoid®ront si oui ou non ils conserveront là cfesVus. « J'a'vais ajouté <jue, vbien qu'à présent l'initiative soit €S6«nt' 'ileserut du. côté de l'ennemi et que les Ail 'nantis 'soient passés à la défensive, le Kronp mz allemand ne cessa de progresser, Lejatemei t il «est vrai, mais enfin il progresse contre Ve dun. Je n'ai pas dit que les soldats- alïemarnon£ faim; d'-ailleurs personne en Alîeiïiagp r ^ souffre de la faim, je port--; qui, -de part '|ni e© rend ne.ts- i:'«n>t compte que k soldat allemand, tant au front de l'ouest qu'à celui de l'est, lutte contre une supériorité i;uibérique et dans des conditions qui œ se rencontrent pas chez gsm adversaire, qu'en outre il tient héroïquement avec succès depuis deux ans dans des conditions si défavorables. » Les «Berlin-gspe Tidenda»- terminent »n disant que M. von Wiegand, vis-à-vis de l'accusation qui le prétend avoir renié son indépendance et être d' venu le porta-parole des Allemands, veut prouver qus, maintenant comme par le passé, il est complètement libre aussi bien que n'importe quel correspondant américain à Berlin. Les (i(ican;«n!s anglais relatifs aux Dardanelles et à la Mésopotamie Rotterdam, 19 juillet. — Du «Nieuwe Rat-tei'damscbs Courant» : M. Asquith avait-dit à la Chambre des Communes, avant la Pentecôte, que Boraar Law avarit promis la publication des rapports sur l'expéditie® des Dardanelles, pour autant que eeux-ci ne fussent ni strictement confidentiels ni utiles à l'ennemi. Ces rapports ont été examinés par l'Amirauté, par le ministère de la Guerre et par celui des Affaires étrangères. Ce qui en conviendrait pour la publication provoquerait une conception tout à fc it erronée de la situation. Il en est de même pour les rapports concernant la Mésopotaaaie (rires ironiques; M. liogge crie : « Toujours les mêmes propos ! » M. Carson dit : « "Jamais nous n'entendrons rien dire au sujet de ces opoietions. c) M. Asquith continue : « Notre proglr"—nte militaire a été soumis clans gon entier été à la lonsulca-tion réfléchie des eenapêteness militaire.. Il faut, toutefois convenir que le servies u.édical a été insuffisant, cemme peut-être aussi Le ravitaillement;, jusqu'à un certain paint. Encore en novembre, le général Nixon télégraphiait d'o Ctésiphon à Chamberlain qu'il né jugeait pas le service médical à la hauteur. » On proteste, et M. Carson demande : « Ce rapport sera-t-il publié? » Asquith répond : « Oui, quand le moment opportun sera venu. Le Gouvernement a reçu en décembre et . en janvier des lettres non officielles qui exposeraient la- situation d'une tout autre manière. Une commission fut alors envoyée en Mésopotamie, et, après deux mois de séjour, elle annonça au vice-roi qu'on faisait tout ce tiui était humainement possible. Le chef du service médical militaire O'Donnell s'étant rendu q,u mois de mai en Mésopotamie, relata qu'il y perdurait toujours un certain manque . d'artictljs néceàsairïs. Il fut alors donné satisfaction à tout ce que demandait ce rapport. » La chasse au sous-marin allemand « Brenien ». Copenhague, 19 juillet.— On mande de Londres que les flottes de l'Entente cherchent ac-- tivement à intercepter la sous-marin « Bre-men ». De fortes primes sont allouées à quiconque le rendra inefj'içacev et les paris privés vont leur train. ( Le « Morning p., ït » dit que les navires de guerre alliés attaqueront le « Deutschland » dès qu'il arrivera dans les eaux internationales, e'- que, si les Etats-Unis ont le droit de le considérer comme un navire marchand, l'Entants a le droit d'y voir un navire de guerre et de le traiter comme tel dans les eaux internationales, où la légilsation ne prévoit pas le cas de sous-marins marchands. La même conception -brutale de l'Angleterre prétendant ne laisser en vigueur que la droit qui lui est profitable, ressort également de os télégramme : « Washington, 19 juillet. — Sir ' dvrerd Grey, seei'étaire d'Etat de ia Grande Bu ta-gn®; vieint d'adresser aux Etats-Uira une note s'opposant à la fourniture de produits américains à destination de la Croix-Bouge d'Allemagne et d'Autriche. » Combat aver un sous-marin allemand. Londres, 19 juillet. — (Ag. Beuter). — Le vapeur britannique « Lecoq » (3,419 tonnes), ayant été vu le 18 par un sous-marin, à quatre mille de distance, celui-ci fit feu, apparemment d'un canon d© 4 pouces, ©t s'approche tout en tirant 3 ou 4 obus. Les canons du « Lecoq a ripostant, leur 5e coup sembla toucher la sous-marin, toutefois celui-ci continua à tirer et à s'approcher. Un de ses obus entré à bâbord dans le « Lecoq », y transperça une conduite do vapeur, ce qui fit jaillir un nuage de vapeur. Les canots du « Lecoq » furent mis à l'eau; la plupart du personnel y descendit: Le restant continua le feu avec succès. Au 26e coup, le sous-marin atteint à sa ligne de flottaison, fut forcé de plonger, enveloppé d'un épais nuage de fumée opaque. Peu de ernps après- apparut un garde-côtes français ; puis oîi vit le périscope d'un autre sous-marin (n'est-ce pas le même,qui n'aurait pas été copié par le « Lecoq » ), qui tira immédiatement une torpille; mais en virant habilement, le :c Lecoq » esquiva le coup, et la torpille pessa à, uns cinquantaine de pieds en arrière. Le t Lecoq » tira trois charges contre le sous-marin et celui-ci plongea, puis l'ennemi ne den-nant plus aucun signe de présence, le « Le-;oq » ramena ses canots et continua son cours. Londres, 19 juillet. — (W. T. B.) .— Il «st "aux que le « Lecoq » ait détruit un seus-ma-:in.Violation t!e ïa îieetrafité suei'oi e par les Rue-ses g rr'-.--- ': Qip. 20 jmllet. —- Qfl HVarde de sapeurs su«lois,IÉretSffilHrcii1 1W IliU'Wfiii'H WJL t e golfe de Bothnie, depuis le commenecmoat le la guerre, sont devenus complètement inutilisables, les armateurs n'ayant pas ete autorisés à y avoir accès. La ministère suédois [les,.affaires étrangères a, l'an clers^er, et cette muée, demandé à différentes,' -prises la libération' de ces'navires au gouvernement lusse, qui a déclaré devoir sans aucune exception bloquer complètement le golfe de Finlande à la navigation marchande. Copenhague, 20. — Le pilota gouverneînen-fetl suédois qui accompagnait une partie de l'équipage du valeur allemand « Worms », capturé par les Russes, a été mis en liberté et est arrivé à Haparanda. Après son arrestation il avait été amené à Abce ol il avait subi un i n berregatotre. Le « Figaro a reste implacable Berlin, 20 juillet.. — La «Gazette de Voss» annonce que,on opposition aux socialistes français Alfred Capus, dans le «Figaro», a indiqué, comme but de la guerre, 1 écrasement de l'ennemi : « Il faut obliger l'Allemagne à supplier qu'on traite de la paix. 11 n y a pas de bon sens à dire : « N'abusiez pas de la victoire » ; cette triste casuistique ne serait qu'a-ruoll-ssante et perturbatrice. Il faut, au contraire, de la fougue, de l'enthousiasme, une haine toujours cro s-sante dans l'union de toutes les forces morales et matérielles contie l'ennemi. a Sur mer. Berlin, 20 juillet...— Nous apprenons de source autorisés que l'exeat a été ordonne, aussitôt pour le vapeur anglais «Adam», qui avait été saisi hier par un sous-marin allemand à la côte sud-est de Suède, après qu'on eût constaté que la sa'se avait eu,lieu à l'intérieur de la zone maritime territoriale suédoise.Stockholm, 20 juillet. — Communication de l'Agence télégraphique suédoise. — Diaprés un journal, un sous-marin russe a lance uue torpille, à 1 heure de l'après-midi, contre te vapeur allemand «Elbe», dans le gûiie de Bothnie, au sud de Ratan, dans les eaux territoriales suédoises. Berlin, 20 juillet. Officiel. — Le 1 7 juillet, à la côte anglaise, six chalutiers anglais ont été coulés par nos seus-marius. Le bombardement de Karisruhe. Les bombes lancées sa distinguent par leurs petites dimensions et par leur grande force ex: plosive. Elles étaient munies d'un détonateur agencé de teile sorte qu'elles faisaient explosion au premier contact, sans avoir besoin de pénétrer tout d'abord dans le sol. Ce n'étaient donc pas des bombes à effet, destructif, mais bien des projectiles destinés à tuer des personnes. Ou a fait éclater plus tard des projectile? qui n'avaient pas fajt explosion. Pendant cette opération, on a constaté qu'ils étaient remplis de matières émettant des gaz asphyxiants. La région du château grand-duoal a aussi été atteint» par des bombes. La reine de Suède, qui était l'hôte du château et qui était alitée, dut s'habiller en toute hâte et fut transportée dans la cave avec, les petits princes suédois. La grande-duchesse douairière et le coupla grand-duoal se trouvaient à l'église où ils assistaient à une fête des missions. Grâce à l'intervention' énergique du grand duc, une paniqua fut évité; et l'office continua tandis que les bombes expl saient et que les canons antiaériens tonnaient. Alors que Le danger n'avait pas encore disparu, la grande duoliefse quitta l'église peur s'occuper des blessés. wmmmmmmmmmwmé AVéS Mou interdiction de célébrer la Fête Nation nais belge a déterminé un petit groupe de personnes irréfléchies à engager le public - à ré© star à l'application de mon arrêté. Afin d'éviter tout incident désagréable, je mets formellement les habitants en garda contre ces excitations, qui ne peuvent que nuire aux vrais intérêts de La peipulation paisible d'il pays. La peine, prévua sera appliquée avec la plus grande rigueur et sans indulgence à toute per. sonne qui, le 21 juillet 1916, ou ultérieurement, participera à une démonstration quel-30 n que, y compris la cessation tlu travail. Bruxelles, le 20 juillet 1916. Dcr Gouverneur von Br-iissel und Brabant, I-IURT, Gen eral - Leuten ant, wmmmmmmmm mwm DEPECM£S (Reproduites (ii l'édition ijrccédente.) L'Aii«>Hui(jiie et l'îiaiie Berne, 20 juillet. — Dans un article de fond .raitant les relations entre l'Italie et l'Alterna-, nie, le «■ Journal de Genève » d.t entre autres) Aa c.urs (^'entretiens avec des Italiens, adveft i a ires d'une rupture définitive entre l'Aile-nagne et 1 Italie, ceux-ci tout valoir les points suivante : Les deux pays ont été en alliance de-ouïs plus de 30 ans sans aucun incident gênant, L'Italie en veut à l'Autriche et non à l'Alle-awsgne.. Uojume l'Allemagne possède des intéJ ets importants en Italie, l'Italie de son côté a ant pour l'Italie (après eiie vient l'Angleter--e, la Su sse et la France). Pour cette raison., beaucoup d'Italiens désirent, il est vrai, de lontinuer résolument ia guerre contre l'Au-aichj ju=qu'à la fin, mais pour toutes sortes de raisons de sentiments et d'intérêts ils souha-i-:ent de ne p;:e se brouiller mortellement avec .'Allemagne. Toutefois ces Italiens, qui sont dIus nombreux qu'on ne croit pourraient très bien être également entraîirs par les faits. La disette en charbons en Espagne Berne, 20 juillet. — D après une nouvelle do Madrid adressée au « Temps » une restriction dans l'éclairage a été ordonnée par décret ministériel pour toute l'Espagne, par suite de disette en charbons. La situation à Sai(iii!;jue. Amsterdam, 1S juillet. — La « Handels-blad » a reçu des nouvelles da Saïonique, doafj il résulte que les armées de la quadruple reçoivent constamment des renforts de l'Egypte. La correspondant ne croit pas qu'on pourra jamais réprimer la- profonde hostilité entre les troupes grecques et celles de l'Entente. Une collaboration des deux armées est considérés partout <_n Grèce comme exclue. La lutte autour d'Ovillers. Berlin, 19j u-Bet. — La note de Havas d'hier annonce, d'après un télégramme de Genève au «Vces.Zeitung», au sujet des corn» bats autour du village d'Ovillers-La Boiselle, dont les Anglais s'attribuent la possession! après dix jours d'effort, que la luite pour cette position s'est déroulée pendant ces dix jours dans des combats d'homme à homme des plua acharnés. La position était complètement intenable. Malgré cela, les garnisons allemandes ont offert une résistance exaspérée et ont loyalement mérité l'éloge et l'admiration du vainqueur. £ D'après le « Petit Parisien », contrairement aux affirmations des journaux français, Ovil-lers même n'est pas aux mains des Anglais, mais uniquement la partie du village nomma La Boiselle. Les deux mois prochains seront décisifs. Amsterdam, 19 juilet. — Comme on l'annonce de Londres, il résulte des déclarations des politiciens et parlementaires en vue def l'Angleterre, que les deux mois prochains doivent briser la résistance de l'Allemagne, sinon celle-ci aura prouvé qu'elle est invincible. L'offensive en Franc® repose en grande par-J tie sur la force de l'Angleterre, qui n'est toutefois pas, comme on le sait, inépuisable, et pour pouvoir remplacer les sacrifices do plusieurs mois, ces forces ne suffisent pas. Dans ces deux mo e, on pourra constater si l'Allemagne résiste au point de vue économique. Le b'Qcus est actuellement des plus rigoureux. Depuis le début de la guerre, toutes les provisions, en Allemagne, sont consoniméesy mais malgré bout le flair de la presse anglaise, la famins n'est pas encore annoncée en Allemagne. Si l'Allemagne rentre dans quatre semaines sa nouvelle récolte, la victoire écono-que des alliés ne peut pas être remportée non plus. Dans deux mois, on pourra se demander sûrement et froidement si 1a guerre doit être terminée ou si on la continuera insensémenti, ♦ 3me Année - N. 652 - Ed. B CiiiQ FSHTIHES Vendredi 21 Juillet 1916

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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