Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 15 Juillet. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 21 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1v5bc3vc35/
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DEUXIEME 'ANNEE. — N° 287. Timm JUSTiPIË 85,000 EXEMPLES! CINQ G|NTIMES fETOH 15 JUILLET 1915. LE BRUXELLOIS A.BowiwBGïwac^Bâisr'X'Së ? ï sa. 12 francs,, — 6 mois8 7 feaacâ» — 3 mds3 4 feaaçf î moigj, 2 fesseg ^otirxxstl Çj 3C :aa.ca.é]^©aa. %stmm t: REBAèTîON» ADMINISTRATION. PUBLICITK .AS. Ï3i?s:<s,^l. iStfôa.isJB* 4S, SSspïa^sslljà»® WKTOIVGHîS X Paits-Drôtss, la ligne 2 âancs. Nécrologie, la ligne, l farcas Petites annonces, k ligne 20 centimes Les Détroits et Canaux Maritimes Exposé historique des traités relatifs aux détroits des Dardanelles et du Bosphore Alors que la question des Dardanelles et du Bosphore passionne tout le monde, il est intéressant de résumer le discours prononcé par M. Demètre Negulesco, professeur à l'Université de Bucarest, député au Parlement roumain, au XVIII0 Congrès interparlementaire tenu à La Haye en 1913. « La question du libre passage des détroits et canaux anaritimes met face à face le principe de la souveraineté -de semi-souveraineté des Etats riverains et le grand principe de la liberté des mers. Le principe de la grande liberté a été réalisé par la convention du 23 juillet 1881 pour le détroit âe Magellan, par la convention de Constantino^s du 29 octobre 2888 pour le canal de Suez et par la convention du 18 novembre 1901 pour, le canal de Panama, En vertu de ces conventions, les navires de guerre et de commerce ont le libre passage et ces canaux ou détroits ont été immunisés, c'est-à. dire soustraits au droit commun de la guerre. Les conclusions sur ce difficile problème relatif aux navir.es de guerre, dit M. Negulesco, c'est la liberté de pasî/ige ]a plus complète et la plus absolue, pensée de illustre jurisconsulte roumain Mv Dissesco, ancien mi-r/îs£re, qui au sein de la commission d'études proclamait ta principe de la .liberté : « lï faudra essayer d'obtenir que les détroits ainsi que fres canaux ayant une importance universelle soient immunisés, mis à l'abri de toute attaque guerrière et soustïaits complètement au régime diil droit de guerre. i> A ce grand principe 'de liberté pourrait-on fai^-e Ses exceptions pour en 'exclure certains détroit^ Çu canaux anaritimes? Voici commenti M. le professeur. Negttfesco expose brièvement les -traités relatifs aux détroits du Bosphore et des Dardanelles ainsi que le principe qui s'en dégage. c°m£'™«'Pent dii.yiX--.,^'., ht-ÏSFcJtne avait cîs^^iril^îj tracés avec '3'autres puissances relativement aux détroits. Le traité 'de Londres avec l'Angleterre en 1809 %t le traité d'XJtikiar Skelesi en 1833 avec la Rus-Par ce dernier traité, la Turquie s'obligeait de fermer les détroits si la Russie était attaquée et cette puissance avait le droit de passer librement pour arriver dans la Méditerranée. Les grandes puissances imposèrent à la Turquie et à la Russie la, célèbre convention des détroits du 13 juillet 1841 ccrtnme une condition de paix et d'équilibre en Orient : l'obligation de fermer les détroits à tous les navires <7e guerre. Après avoir.- proclamé dans l'article 1er de la convention le principe de ia fermeture des détroits, l'article 2 reserve au sultan îe droit de délivrer des firmans de passage aux bâtiments légers au service des légations de Constaartinople. Sft le sultan se réservait le droit, dans ce cas spécial, c''est que d'après l'article 1er il n'avait pas ce droit, il é^it au contraire obligé de fermer les détroits a toi>'s les navires de guerre. La convention de 1841 porte une grave atteinte à la souïjter/ineté de la Turquie. Le traité conclu en 1809 entre l'Angleterre et la Turquie reconnaissait à cette derrière le droit de fermer les détroits comme une confier iuence de sa souveraineté. En 1833, la Turquie s'était obligée vis-à-vis de la Russie à fermer les détroits aux navires de guerre des autres puissances si la Russie était attaquée ; c'était la part contributive de la Porte dans un traité d'alliance défensive, car la Russie s'engageait à fournir à la Turquie les secours matériels et l'assistance militaire en cas de guerre. En 1841, l'obligation de la Turquie de fer-ïner les détroits est permanente et générale, elle ne peut plus laisser passer Tes navires de guerre d'aucume puissance.Que restait-il de la souveraineté de la Sublime Porte? Comme conséquence de la fermeture des détroits, le traité Paris de 1856 décida Ja neutralisation de la ïner Noâre avec obligation pour la. Russie de désaffecter sur le 1/ttoral les arsenaux militaires. Le traité de Paris confirma, à quelques détails près, la convention de 1841 relative aux détroits. Mais comme ce traité n'était que le résultat d'une guerre malheureuse pour la Russie, elle chercha la première occasion favorable pour abroger les dispositions du traité de Paris qui por«taient une grave atteinte à son droit de souveraineté ejt pour organiser sa défense. Le 31 octobre 1870, le prince Gortchlakoff déi*onça les dispositions du traité de Paris. C'est aJors que les puissances conclurent le traité de Londres qui abroge la neutralisation de la mer Noire Ct maintient le principe de la clôture des détroits des Dardanelles du Bosphore, tel qu'il a été établi par la contventi/jn de 1856, avec faculté pour le sultan d'ouvrir les détruits en temps de paix aux bâtiments de guerre des purssafnces amies ou alliées dans le cas où la Sublime-Porte le jugerait nécessaire.Le traité de Londres accordât-il au: sultan le droit d'ouvrir seul les détroits aux navires cfo guerre sans en référer aux puissances, comme une rec onnaissance de sa souveraineté, ou au contraire est-ce uni droit qu'il n'exerce que par délégation et il doit en référer. En d'autres mots, le principe de la fermeture, des détroits est-il de droit international public ou de droit interne ottoman.?An Congrès de Berlin on a présenté les deux thèses. Lord Salisburv a soutenu, au nom de l'Angleterre, le principe de la souveraineté du sultan avec le droit de laisser le libre passage aux navires de guerre, sans en référer aux puissances. Lp cnwte Schonvaloff a présenté de la part de la Russie 'la thèse contraire. Quelle a été la solution admise? Le traité de Berlin est muet à ce sujet, mais il faut remarquer que si le Congrès de Berlin ne s'est pas (prononcé, sa pensée résuite implicitement d'Un article qui confirme les dispositions du traité dè'Paris du 3Q mars 1856 et du traité de Londres du 13 mars 1871. Si le droit do souveraineté du sultan résultait du traité de Londres, dans ce cas les dispositions de ce traité auraient abrogé les dispositions du traité de Paris qui ne reconnaissait pas co droit et qui .s'en référait à la célèbre convention de 1841. Il faut aussi remarquer que les trois conventions de 1841', 1856 et 1871 sont des traités collectifs. Il n'y a pas cinq obligations séparées envers la Turquie, mais une seule obligation que les cinq puissances ont contractée envers la Porte et elles sont tenues de la respecter vis-à-vis du sultan et aussi entre elles. Autrement, chaque puissance, d'accord avec la Turquie, pourrait abroger, en ce qui la concerne, les dispositions de ses traités en vigueur. Par conséquent on doit proclamer Je principe de la liberté de passage àUi bateaux de commerce pour toUs les détroits et canaux maritimes. Ce principe reste à être résolu pour îevS bateaux do guerre. Mais quels sont les bateaux do OonihiSrce? Il y a certains caractères qui détermin.ejil1 ^ première vue la nature d'un navire. Mais il y & quelquefois certaines difficultés qui compliquent le problème. Un bâtiment de guerre désarmé doit-il être ' jjisidéré comme un bâtihient de commerce et soumis régïiîte <io liberté proclamé par le rapport existant, OU &il contraire doit-il être considéré comme un navire de guerre. En 1902, quatre torpilleurs r'asses, venant de Cronstadt, voulaient passer les détroits pour se rendre à la revue qui devait avoir lieu d^iis la hier Noire. La Russio demanda à la Turquie cU_ uonn(,Ll:' t ctmdit iotf^que les torpilleurs soient désarmés, c- est^à*-dire sans équipage ni armement et sous paVil.loii <3e commerce. L'Angleterre protesta en 1903; elle dénonçait l'autorisation accordée à la Russie comme Une violation des traités 4e 1841, 18o6, 1871 et 1878 qui fermaient les détroits aux navires de gùetre de tous les pays. Les navires de guerre désarmés doivent être assimilés aux navires de commerce, par conséquent le sultan n'était pas obligé d'en référer àUx puissances. Des difficultés eûcôre plus grandes surgissent quand il s'agit de transformer une flotte volontaire en flotte do guerre, après avoir passé les détroits. Cette transformation est-elle admissible et à quelles Conditions? Si la transformation est admissible, opère-t-elle avec effet rétroactif ou seulement pour l'avenir ? En d'autres termes, le bateau est considéré comme navire de guerre depuis sa transformation ou même avant, par conséquent aussi pendant son passage dâtts les détroits. Pendant la guerre russo-Japonaise de 1904-1905, les navires de commerce Pétershourg et Smolensk, après avoir pasge les détroits, se transformèrent en navires de gue^rè dans la mer Rouge, visitèrent et saisirent îè tàalaca qui portait une contrebande de gUerre. L'Angleterre protesta, car disait-elle si te Pétershourg et le Smolenslc sont des navires de guerre, ils n'avaient pas le droit de passer les détroits; s'ils sont des navires de commerce ils n'ont pas lo droit de visiter et de saisir-. La Conférence de la Paix de 1907 s'est occupée de ce difficile problème, mais no Pa pas complètement résolu. On a admis que la transformation est admissible, mais on n'est pas tombé d'accord sur le lieu de la transformation. La délégation britannique admettait «n port na-tfonal ou occupé en invoquant les droits des neutres et le principe de la souveraineté. Les délégations allemande, frança.tfce et russe soutenaient que la transformation pouvait, avoir lieu aussi en pleine mer. La t3onvention de La Haye du 27 sepleitoljre 1907 constate iu divergence d'opinions. M. Negulesco s'affirmait en faveur des principes passés par la Conférence de la Paix de 1907 en les complétait. La- transformation, dit-il, pourra avoir lieu aussi en pleine mer, car la souveraineté s'exerce sur un navire, non seulement dans un port national ou occupé, mais aussi eu pleine mer; bien entendu la transformation ne pourra avoir lieu dans les p.orts ou eaux neutres, ce qui serait une violation de la neutralité. Cependant, à cette grande liberté, une restriction s'impose dans l'intérêt de la marine marchande neutre. Il faut admettre la permanence de la transformation -pour que les neutres ne soient pas dans l'ignorance et l'incertitude do savoir queils navires tfnt le droit de visiter et de saisir. Le caractère militaire attribué à ce changement a-t-il un effet rétroactif ou opère-t-il pour l'avenir? Le caractère rétroactif du changement paralyserait le passage \ de bâtiments de commerce par les détroits; sur le sim-j! pie motif qu'ils sont destinés à être changés en bâti-î ments de guerre, on s'opposerait à leur passage. Cette [ conséquence funeste pour le développement du commerce ; international ne peut plus être admise. || L'éminent professeur roumain a voulu montrer au Congrès interparlementaire de La Haye qu'il existe certains problèmes en matière de détroits, en général, qui intéressent beaucoup les hommes de droit ayant la mission de chercher à éviter les conflits internationaux. L'Histoire, avec sa loi de répétition, avertit pour l'ave-jj nir et dans l'intérêt de l'Humanité. M. Negulesco pria I les mombres du Congrès interparlomentaire en faisant on même temps une œuvre utile de proclamer le principe de la liberté de passage par tous les détro:ts et j canaux maritimes. THOMAS JONESCO. • 3lua. guerre: GommuniCTués officiel» AUTRICHIENS Théâtre de là Misse Vie-une, 13 juillet. (Riêr.)— Au B-ug, au nord-ouest de Bush, nos troupes ont pris un point d'appui russe près de Derewlanij. Sur tout le restant de la frontière au nord-est^ il ±'"'U pQS &u de combats hier, L<± siPu&Pion çsb inchangeé. Théâtre de la guerre italiep Au front du territoire (;le la côte, les ltài*£1ls ont encore tenté quelques attaques près de VèT" migliano, Redijmglia et - ur plusieurs pointe au sud de là cime dit Krii^ mais elles furent repous-sees comme toujours. Dans le territoire de frontière du territoire de la Carinthie, les doihbats d'artillerie continuent. Le feu de Vartillerie en-fièithie s'tist êgctlëment dirigé contre nos positions sur les montagnes de frontière, au nord-est de la crête du Kreuzberg et sur quelques ouvrages tyroliens isolés. De nouv-éttèt attaqués de Vadversaire contre le Col di Land ottij échoué comme toutes les autre Si !» Théâtre rte la q Ç rre du Sud-Est Dans ces derniers te tus tes Monténégrins ont développé à la frontièn Herzégovine un-e activité bcducoup plus ville, toutefois inefficace. 6"est ainsi que récemme 11 environ deux bataillons monténégrins ont attatj < : nos positions de frontière, à l'est d'Artovae,y près un long bombardement préalable par de rtillerie lourde. Ils furent repoussés. Un de 'VU aviateurs jeta de ce temps-là a vec beaucoup jFp succès des bombes sur un camp monténégrin, au sud, uj>. (jataUlqn fil n y ^ ch'là de la frontiben^^ncgr ine. A V est de Trebinje, l'ennemi, tenta te llement, après les insuccès de la semaine dernière, d'obtenir un résultat avec de Vartillerie tourne, ITALIENS Rome, 11 juillet. — On. annonce des rencontres qui se sont terminées en notre faveur dans la val- : lêe deChiese, sont le Mont Piana et dans la vallée du Rimbianào (Ansiei). Notre artillerie lourde a ouvert le feu contre les secteurs les plus avancés. En Carinthie les attaques contre le Grand Pal continuent ce matin tôt, au lever du jour, nos troupes ont passé ici à l'offensive, chassé l'eu-nernd d'une tranchée à proximité immédiate de notre position, en lui infligeant des pertes sensibles. Dans le territoire de l'isonzo l'ennemi, a encore tenté une contre-attaque de nuit, qui} finalement, échoua coniplcteînent. RUSSES Pétrograde, 11 juillei. '-om village de Jednorojetz, un violent feu'to tillerie eut lieu au cours de Ici soirée du S juillet. Entre Prasnycz -et la Vistule les rencofîtï'çs sont devenues plus fréquentes. Sur la rive gauche cte l.a Vistule, les Allemands ont évacué pendant la nuit du 9 juillet !les dernières tranchées qu'ils nous ont enlevées à proximité de Human. Ils ont couvert l'évacuation par un feu intensif. Dans là région de Dublin les combats se sont poursuivis pendant la journée du S. /lit Sud d'TJrscliendow nos troupes se sont approchées du fleuve Wynitza. L'ennemi se maintient encore sur là hauteur 108, au sud de Wilho-laz-Gorny et. a prononcé de violentes attaques avec de nombreuses troupes de réserve contre \le village Bystritza. Nous avons repoussé toutes les attaques et purent arrêter ici la bataille vers o heures par s contre-attaque violente qui obligea l'ennemi Entre Wieprz et Bug nous avons refoulé des at-| taques ennemies dans la soirée du 8 juillet. Nous f avons également repoussé l'ennemi dans la région de Grabowetz, ainsi qu'au sud de Grobeschow non loin d/u village Mieniany. Sur les bords du Bug, çn aval de Kamionlm, feu d'artillerie et d'infanterie. Sur le front de la Zlota-Lipa l'ennemi pQssa à l'attaque près du village de Korjow ou court de la nuit du 9 juillet, il arriva en assaut.s répètes jusqu'à nos obstacles en fils de fer barbelé, il fut chaque fois repoussé par nos contre-attaques. Sur les autres fronts, rien de particulier à signaler.Pétrograde, 12 juillet. — La garnison d'Osso-wietz a exécuté, dans la nuit du 10 juillet, une sortie au cours de laquelle nous avons détruit, des ouvrages de retranchement ennemis. Dans la ré-qion de Jedwabno nous avons pris et fait sauter deux couloirs de mines ennemis. Au front, de Jn-sefow-B-jfchawa le combat continue. De 10 juillet Vennemi se maintenait toujours sur la. hauteur 118 et près de la métairie de Koiocrsk. Il exécuta une violente contre-attaque entre Bystritza, et la métairie. Nous avons repoussé cette attaque et avons infligé à Vennemi de sérieusest pertes. An. sud Bychawa nous, avons fait 900 prisonniers dont 14 officiers, et avon"$ capturé 3 mitrailleuses. Sur tous les autres fronts, pas d'événements importants.TURCS ('onstantinople, 12 juillet. —Au front di s Dardanelles il n'y a vas eu de changement le 10 juillet près d'Ari-Burnu et Sedd-ul-Bahr, en dehor* d'un feu d'artillerie temporaire. L'a.nrès-midi un attirasse ennemi\ du type .Volson, parut devant Kaba Tepe, protégé par quatre torpilleurs et, tira sans sucer* plus de 200 obus contre, nos positions. Nous n'eûmes qu'un seul tué et deux blessés. Plusieurs obus de notre artillerie touchèrent le navire <tr JEjl .vaÙOty Ân.:r^"ulta■ acquis par le feu efficace de nos batteries oc la côte d'Anatolie, l'activité ennemie près d'An-Burnu a verdu de son intensité habituelle. Ces batteries lancèrent hier, particulièrement contre line batterie d'obusiers à l'ouest d'Hissarlik, plusieurs obus efficaces. TJn obusier eut une. pleine portée. Des aviateurs ennemis ont survolé la. côte anatoliaue du. Détroit, mais ils furent chassés par le feu de nos batteries de défense. Sur les autres fronts, aucun changement. Lisez en TROISIÈME PAGE les je.|rn*ers télégrammes aiiwés pendant la nuit. ^ jjj LE BLOCUS Grimsby, 12 juillet (Keuter). — Le vapeur de pêche Fleœtwood est arrivé ici et inclinait fortement de côté. Le navire avait été bombardé dans la mer du Nord par un sous-marin allemand. CFn homme a été tué et trois blessés. GUERRE SOUS-MARINË Londres, 12 juillet. (Keuter.) — La barque Normandie a. débarque aujourd'hui, ;> Liverpool, 14 hommes de l'équipage de la barque russe Lei>, qui a été tdrtûllée par un sous-marin allemand à la côte de Pembrokeshire. Londres, 11 juillet.--Le vapeur de pêcheChs hire a heurté uue mine et coulé dans la mer du Nord. TJn homme de l'équipage a été sauvé p;tf' le vapeur "Bevonshvre. Les autres se sont noyés. Londres, 11 juillet. — Le vapeur de pêche Rc>-to, de Grimsby, qui était parti de ce port le 25 février, est annoncé comme perdu par le Lloyd. 11 est probable qu'il a été la victime d'un sous-marin.LA GUERRE AERIENNE Ofenpest, 12 juillet. — L'Az Est annonce que dimanche matin un aéroplane ennemi a paru au dessus de Neusass et a j été dans le voisinage, di: pont de chemin de fer une bombe qui n a qut iég'èrement endommagé un nagon de chemin <1< fer. L'aviateur ennemi n'a pas eu I occasion d c sécuter une nouvelle attaque, les troupes l ayan pris sous leur feu et obligé à atterrir rapidemen par un feu bien dirigé. FRANCE. — Bombardement de Pont-à-Mousson Paris, 12 juillet. — Le Tentps publie que Pont à-Mousson a été violemment bombardé nar les Al lemands. Les obus à feu y ont causé un violen incendie qui n'a nu être éteint qu'après; l'arrivé des pompiers de Nancy. RUSSIE. — Explosion d'un arsenal Dusseldorf, 1^ juillet. — On annonce de Pc trograde au Dusseldorfer General Anzeiger que dans l'arsenal de Cronstadt tout le dépôt, de munitions a sauté. On prétend qu il s'agit d'un attentat commis par les révolutionnaires. ALLEMAGNE. — Guerre sous-marine Copenhague, 10 juillet. On a reçu à Christiania la nouvelle de îiOdoë qu un torpilleur a7i-glais a. torpillé hier, entre ècdoë et Goedoey, le vapeur allemand Friedrich, chaîné de minerai. L'équipage aurait é1<; fait prisonnier. ALBANIE. — Occupations grecques Milan, 12 juillet. Le Popolo d'Italia apprend de Rome que d'après des nouvelles de la Grèce, des troupes grecques ont occupé en Epire quatorze villages au sud du lac d'Ochtrida. NORVEGE. — Sur mer Christiania, 12 juillet. — (Reuter.) — Le gouver-nonlerrt norvégien a communiqué au gouvernement anglais par 'l'intermédiaire de .l'ambassade norvégienne, la nouvelle qui lai eat parvenue de ce qu'un vapeur de pêche armé a coulé, le 8 juillet 1e vapeur allemand Friedrich Art, près des groupes de Husoc. Le gouvernement norvégien a prié le gouvernement anglais de faire examiner si un^navire anglais a violé Je territoiro n avait et a ajouté qu'il ferait une protestation, s'il s'agissait d'un navire anglais. BULGARIE. — Arrestation Berlin, 12 juillet. — On annonce de Lugano au Ber'liner Loltal Anzeiger : Le Secolo apprend de Sofia que Ghenadiew a. été arrêté sur l'ordre du conseil de s'uerre. parce qu'il a été en relations avec les auteurs de l'attentat contre le Eoi au I' Casino. TURQUIE. - Guerre aérienne Athènes, 10 juillet. — D'après des nouvelles de Tenedos, des aviateurs allemands ont attaq'ie un camp de troupes alliées près de Mudros. lo zouaves auraient été tués par les bombes et un certain nombre d'autres soldats furent blesses. TURQUIE. Un navire-transport. français endommagé Cologne, 11 juillet. D'après une nouvelle de Marseille, le grand transport français Ânnam y est arrivé venant de Mudros. Il appartient aux Messageries Maritimes et servait de transport, de troupes et de munitions aux Dardanelles. Il y a trois semaines il se trouvait dans les environs du - cap Helles lorsque quatre obus lourds d un fort t turc tombèrent sur son pont. Il en résultat ur e incendie et le chargement fut fortement endom maaé. Le capitaine parvint à mener son. navir» à Mudros où il fut réparé pour la. retour. A Mur - seillc il a dû être mis en cale sèche. TURQUIE. — Les sous-marins allemands dans la mer Egée Athènes, 8 juillet. — Sur le conseil de l'ambassadeur allemand à Athènes, tous les navires marchands grecs ont été pourvus aux parois des couleurs nationales bien visibles en raison de ï activité croissante des sous-marins allemands. TURQUIE. — Les pertes des troupes de débarquement aux Dardanelles Paras, 11 juillet. — Lu coo-respondunt spfcial du Journal envoyé aux Dardainalles, corit à son journal comment le premier débarquement/ du corps d'ci.p'-d1 tion s"'est effectué le 36 avril. Afin de rendre possiW--le débaiRJuciinent do la. masse principale do l'armée, 6,000 AngUras s'«baieïît offerts volontairement pour débarquer en premier lieu pour couvrir les débarque ments suivante Jls furent transportés le matin tôt. du 25 avril, à bord d'tf yapeur Riverblyde, qui fit toute vapeur vers .la terre et monta sur Ja plage. Les Anglais sautèrent, immédiatement du vapeur et furent, accueillis par un feu d'enfer des Turcs, qui étaient excel-lememt retranchés. Les Anglais sa .maintinrent jusqu'au moment où arrivèrent les renforts soUs S» protection du Itivcrblydc échoué. Le combat pour la possession des premières positions dura deux jours. Dé<i 6,000 Anglais aucun n'aurait survécu. .Maintenant atk>sl, dit le correspondant, une grande partie des hommes toin i.nt à chaque débarquement, attendu que le point de? débarquement se trouve sous le feu turc. AFRIQUE ORIENTALE. Les 1 forces allemandes Berlin, 12 juillet. — On annonce do Rotterdam au Bcrlmer Tagetiatt : Les forces altema-iules en Afrique orientais allemande s'élèveraient à tout, au plus 6,0(10 hommes Lo 15 juin, lord Buxton u déclaré dans un discours à Bloen.foutein que 30,000 h M,000 homin>~. des troupes de l'Union participaient aux opérations 1 contre l'Afrique orientale allemande. SUR MER S La peur des sous-marins dans la Méditerranée i Un expert envoyé aux Dardanelles par le Vélit Pariven fait son rapport au sujet- des difficultés d'un vovage sur mer vers l'Orient eu ^raison du danger des sous-marins allemands. Le miv.u'* transport. Natal avait quitté Marseille dans la première quinzaine de juin et- emmenait,en dehors du matériel de guerre, un détachement, de sénégalais comme renforts aux Dardanelles. Au départ, le capitaine ne savait pas lui-même quelle route prendre. Dans un ordre écrit qui ne pouvait être ouvert ou'en pleine mer. on lui avait indiqué la direction. lui navire devait aller d'abord à Malle. Deux i fois Par jour et souvent deux fois par nuit le A a-■ | tal devait signaler à la station de Bizerte, par 10-j légraphie sans fil. l'endroit où il se trouvait et.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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