3* Année. N° 533. Edition B CINQ CENTIMES MARDI 21 MARS 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. B Bruxelles -Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3 60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des «oonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jakv. 1 Avril I Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour le» deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 m01s *r&00-Mk-2.40 ^ 1.50-M 1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois 1 s Joarnal SœcHdlsn Indépendant m ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne O.iO TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Séance mouvementée à la Chambre italienne Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 20 mars (comm. de midi). — Fa vorisée par le temps clair, l'activité de l'or tilleric, aussi bien que celle des aviateur, a été très vive, de part et d'autre. Dans h région de la Meuse et dans la plaine d< Woevre, hier encore les luttes d'artillerû se sont maintenues à un degré de violcnct particulièrement élevé. En vue de nou. cmpccher de nous pousser plus-avant ver. les organisations de défense que l'ennem occupe encore dans la région du, fort dt Douaumont et du village de Vaux,les Fran çais ont dirigé contre ce dernier point uni -contre-attaque qui est restée infructueuse tjyioiqu' elle ait été entreprise par des trou-pes appartenant à une division nouvellement amenée sur le terrain, ils ont été repoussés avec de lourdes pertes. Dans un combat aérien livré au-dessus des lignes ennemies, à l'ouest de Lihons, It lieutenant baron von Althaus a abattu son quatrième avion ennemi, tandis qu'au-dessus du bois de Forges, le lieutenant Bôlclu a descendu son douzième. En outre, V ennemi a perdu trois autres appareils, l'un abattu » dans un combat aérien près de Cuisy (à l'ouest de la forêt de Forges), les deux autres descendus par le tir de notre artillerie spéciale. L'un de ces deux est tombé, enveloppé de flammes, près dt Reims, Vautre se renversant à plusieurs reprises, s'est abattu aux environs de Ban de 8q.pt, immédiatement derrière les ligna ennemies. Théâtre de la guerre de l'Est Sans tenir compte de leurs grosses perces, les Russes ont, hier encore, attaqué à différentes reprises et avec des effectifs impor-tant-., des deux côtés de Postawy et entre les lacs N-arocz et Wisznieu. Ces attaques sont restées totalement inefficaces. Dans la région de Widsy, des troupes allemandes ont attaqué et rejeté des détachements ennemis, qui, après leur attaque d'hier matin, cherchaient encore à se maintenir immédiatement devant 7iotre ligne de front. A cette occasion, nous avons fait prisonniers 1 officier et 280 hommes, appartenant à sept régiments différents. Dam les Balkans Rien de nouveau. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 20 mars (d'hier). — Au Dniester et au front bessarabique, activité plus vive de Vartillerie ennemie. L'ouvrage retranché du pont et Uscisczko a été exposé pendant la nuit au feu violent de lance-mines ennemis. Ce matin l'ennemi, après quelques préparatifs d'artillerie, a fait sauter une mine, l'explosion fut suivie par une attaque à coups de grenades à main. Comme suite à Vexplosion le centre de la ligne de défense a dû être un peu repris. Toutes les autres attaques ont été tepoussées; nous fîmes quelques prisonniers. Théâtre de la guerr-i italien A l'Isonzo inférieur le calme relatif per-Uure.Nos hydroplanes ont lancé,à différentes reprises, des bombes sur les batteries italiennes à Vembouchure de la Sdobba. La ville de Gôrz a été de nouveau bombardée par l'ennemi par les plus gros calibres. A la tête de pont de Tolmein nos troupes ont continué avec succès leurs attaques, elles avancèrent, franchissant la route de Selo-Ci-ginj, à l'ouest de Maria et repoussèrent plusieurs contre-attaques ennemies, prononcées contre les positions conquises. Sur le versant sud du Mrzl Vrh, l'ennemi a été chassé d'un retranchement et il s'est enfui jusqu'à Ga-brije. Au coûts de ces combats 2S3 Italiens ont été faits prisonniers. L'activité de l'artillerie au front de la Ca-rinthic a 0a!)n^ d'intensité dans le secteur de "Fella et s'est étendue à la crête de Kamisch. I,e front des Dolomites, particulièrement la région du Col di Lana, ensuite nos positions à Mater, dans la vallée de Sugana, ainsi que quelques points au front en Tyral occidental ont été également exposés au feu violent de l'ennemi. Théâtre de la guerre Sud-Est Calme. Evénements sur niez Le matin du > mars notre navire-hôpital EJectra a été, non loin de Sebenico, attaqué sans aucun préavis, par un temps clair et un Jjeau soleil, par un sous-marin ennemi, qui a lancé contre lui deux torpilles, dontune l'a touché et gravement endommagé. Un marin •frété tué et deux Sœurs de Charité,ambulancières de la Croix Rouge, ont été grièvement blessées. On ne peut s'imaginer une violation plus flagrante des droits des gens sur mer. Le même matin un de nos sous-marins a torpillé devant lMrazzo un contre-torpilleur ( français du type Fourche. Le navire a coulé dans une minute. ITALIENS Home, 20 mars (comm. off. du 18 marsj. — Vans la région des montagnes, les artilleries des deux partis ont montré une rive activité. Notre artillerie a dispersé des détachements ennemis qui se trouvai*en marche vers le Landro-Uaut Bienz et a renouvelé son feu contre la gare de Toblach, où elle a provoqué des dégâts visibles et quelques incendies. L'artillerie ennemie a fait rage avec intensité particulière contre nos positions sur la hauteur de Santa Maria, dans la zône de Tolmein. Sur tout le front, les actions de nos détachements, appiytés par l'artillerie, se sont poursuivies. L'ennemi a montré une vigilance active en faisant usage de bombes et de fusées. Des aviateurs ennemis cxl lancé des bombes incendiaires à proximité de Punta Sdobba, dans le golfe de l'anzano, sans causer des dégâts. FRANÇAIS Paris, 18 mars (15 heures). — En Argonnes, lutte de mines à notre avantage dans le secteur dt Oourtcs-Chausses. A l'ouest de la Meuse, nous avons exécuté oes tirm de concentration sur les tranchées ennemie* vers la côte 265 et le bois des Corbeaux. L'ennem, n'a pas réagi. A l'est de la Meuse, bombardement violent dans la, région dt Vaux, intermittent sur Us autres points de ce secteur ainsi qu'en Woevre aux abords de la ligne MoulainvUle-Raudiomont-Les Eparges. Au nord-est de Saint-Mihiel, nos pièces à grand• portée ont bombardé tonte ia nuit la route a'Apre. mont-Vtgneulles, où l'on avait signalé des régiments ennemis en marche vers le nord. Aucun événement important à signaler sut >< restant du, front. Paris, 18 mars (23 heures), — En Belgique, notre artillerie a bouleversé les tranchées ennemies de la région de Boesinghc. Entre l'Oise et l'Aisne, r.cus avons canonné uni troupe ennemie qui se dirigeait vers Varrens, nord-ouest de Haïssons. A l'ouest de la Meuse, l'ennemi a bombardé assez violemment la région des bois Bourrus et de Montrevillt. Sur la rive droite, après une intense préparation d'artillerie, l'eûnemi a dirige au cours de la journée une série d'attaques partielles entre le village de Vaux et les bois au sud de la ferme d'Hau-dromont. Arrêté par nos iirs de barrage, il n'a pu aborder nos tranchée* en aucun point. Nos batteries ont été très actives sur l'ensemble du front, notamment en Woevre, où notre tir a provoque l'explosion d'un dépôt de munitions au bois de Mo-ranville.En Lorraine, l'ennemi a prononcé une attaque contre nus positions dans Ij. région de Thiaville. Quelques éléments ennemis qui avaient pu pénétrer dans une de nos tranchées avancées en ont été rejetés aussitôt par une contre-attaque. Vers 7 h. du soir, l'ennemi a lancé deux obus dt gros calibre dans la direction de Belfort. Paris, 20 mars. — Le contre-torpi'lcur Renau-din a été cnulé le matin du 18 mars, dans la mer Adriatique, par un sous-marin ennemi. Trois officiers, dont le commandant et le Se officier du bord, ainsi que 44 marins sont portés manquants. Deux officiers et 34 hommes furent recueillis par le torpilleur français qui accompagnu't le Renaud n. Paris, 19 mars. — (15 heures.J — A l'est de la Meuse, après un violent bombardement, l'ennemi a dêclanché hier, vers la fin de l'après-midi une attaque assez vive contre le front Vaux-Damloup. Ecfoulé par nos tirs de barrage, l'ennemi a complètement échoué dans sa tentative. Au cours de la nuit, on ne signale aucune action de l'infanterie ennemie. L'action de l'artillerie a été intermittente dans la région de Verdun. Nuit calme sur tout le front. Dans la région de Verdun, un de nos avions a abattu un appareil ennemi qui est tombé en flammes dans nos lignes, près de Montzeville. Cinq de nos avions bimoteurs ont bombarde la gare de Metz-Sablons, un dépôt de munitions, près de Château-Salins et l'aérodrome de Dieuze. Trente obus de gros calibre ont été lancés au cours de cette expédition dont 20 sur la gare de Metz. Un de nos groupes de bombardement, composé de 23 avions a lancé 72 projectiles sur le champ d'aviation d'Habsheim et la gare de marchandises de Mulhouse. Des avions ennemis envoyés à la poursuite des nôtres, ont engagé une bataille aérienne au cours de laquelle un de nos avions et un de l'ennemi se sont descendus mutuellement à coups de mitrailleuses. Deux autres avions ennemis sont tombés en flammes et trois des nôtres, gravement atteints ont atterri dans les lignes ennemies. Paris, 19 mars. — (23 heures.) — Au nord de-Beims, notre artillerie a exécuté des tirs de destruction sur les tranchées anémies de La Neuville et de la ferme du Godât. Activité marquée de nos batteries dans la région de la Ville-aux-Bois. Dans la région au nord de Verdun, le bombardement s'est sensiblement ralenti au cours de la journée. L'ennemi n'a fait aucune tentative d'attaque. Au nord de St-Mihiel, notre artillerie lourde a cannonné les dépôts de ravitaillement ennemis de Varvinay. Bien à signaler sur le restant du • '' front. L'adjudant Navarre a abattu son septièn avton ennemi dans la région de Verdun. L'app reil est tombé dans nos ligr.es. ANGLAIS Londres, 20 mars (comm. off. du quart, géné britan. en France sous ta date du 18). — Bien signaler, à part l'activité d'artillerie à Agricour à la r doute « UohenzoUern », à Buily-Grenay, Wu'.verghem, à Yprêt et à Wicltje. RUSSES Pétrograde, 20 mars (comm. off. du 18, 7 h. J, soir). — Dans la région du village de Nitkelischk +u nord du lac de Dryswjaty, l'ennemi fit sauti une mir.e. Nous a.ons repoussé par notre feu i vigoureuse attaque d'un détachement d'éclaireu, ennemi au sud de l'endroit nommé Twerctseh, a su&ouest du lac de Bojinskoje (16 km.). Dans j région de Lipsk, au nord du lac de Wygonowskoj Vennemi a tenté de passer à l'offensiv , qui a éi toutefois repoussé par notre feu. TURCS Constantinople, 20 mars. — Le quartier généri annonce : Sur le front de l'Irak, un de nos avu teurs a lancé le 13 mars, quelques bombes sur Ku el-Amara, atteignant vne batterie ainsi qu'un dt tachément de l'ennemi. Le 18 mars, nous avons fait prisonnier,au coui d'un combat avec un détachement ennemi, dans (f environs du canal de Suez, 5 soldats indiens. S non rien à signaler. m yp 1 Dernières Dépêches mm ffiOUT71D6QIG6 3 la GMM TlaiMil Itomoj 20 mars. — Samodi ki Chambre it£ jHbuno a été le théâtre d'un assaut social.ste ooi tre Salandra. Lorsque Oiwjotfci tenta de défend! bc grwivempmoîit centre le reproche qu'il a encoi: ■ragé, au moïs de mai 1915, les manifestations pt Wfcjue» et que les socialistes s'écrièrent : « Ces vrai tout de même! », Salandra sursauta et <iï clara : « Comme homme d'honneur je dédale d« vant la Chambre qûo ceux qui affirment do pa reiiles choses ne disent pas la vérité. ». Forri critiqua la politique du gouvernement e détendit sur le domaine étranger. Le passage d Italie de la Triple-Alliance à l'Entente, l'aban don d'une po.litiqtle que l'Italie avait exercée de «(mis 25 ans, a ou dee conséquences des plus grave pour toute 1 Europe et on se demande si le gouvei n^ment- italien a pesé, avant d'exécuter ce revi rement, s'il trouverait chez se» nouveaux alliés *e mêmes avantages qu'il a p?r<lu en abandoiinan c;es anc.enB al.iiés. Ferri regretta l'in'quité des in terveutionmstes qui n'ont pas le courage d'en poi ter la responsabilité. En Italie il a été créé ui gouvernement fatal auxilia're émanant de 1 Grande Loge des Fraincs-Maçons. Enrico Ferrl de »'ara être aujourd'hui comme autrefois un ad ver saiire résolu de la guarre ot désirer la fin prfl chaîne de la lutte des peuples. Le tu mai te qu éclata constamment se transforma en rixes eau vages. Rome. 19 mars. — La Chambre a continué h:e ia <ÎÎBcu«sion de la politique économ que du gou vernement. Cavagnori déclara qu'il a conf anc dans le cabinet, attendu qu'il est convaincu qu'i saura assurer à l'Italie la victoire et l'aceompl g sèment de sa grande destinée. Bettoli recommanda l'ordre du jour suivant : «Quoique la Chambre ait la conf ance que le gou vernement doit accomplir Ja tache diffic.le qui lu a été conf'ée, en envisageant les grands intérêt do la Patrie., elle critique toutefois quelque peu 1 politique économique du gouvernement, notam ment l'effort défectueux de la marine marchande mais elle exprime la confiance que le Farlemen donnera, on cette heure solennelle, une nouvel! preuve de l'unité patriotique Au.niê de ce sent-mont, Bettoiti dit qu'on peat avon confiance dan ceux qui ont conduit courageusement l'Itali dans la guerre de compensation et de l'équité. C son.t eux qui do vent remplir complètement feu devoir pour le bien-être de la Patrie. Rodino (catholique) déclara qu'il no vaut cède devant personne pour exprimer le vœu on faveu do ia victoire des armes italiennes, pour la vie toire à laquelle collaborèrent tous les cathoi que de toutes leurs forces. Il ne voit pas la nécess t de transformer Je m nistère actuel qu'on peut biei qualifier de mim stère national. Il espère que 1; Chambre exprimera de rn-^au sa confiance dan le gouvernement en maintenant sa foi dans 1 triomphe des droits de l'Italie (Approbat on.) D nombreux députés renoncèrent à la parole pou justifier ,'eur ordre du jour. Turati (socialiste non officiel) déclara que 1 formation d'un ministère national proposé, n'es pas un signe de force, mais plutôt de fa.blesse. L gouvernement a ordonné 137 pillages à Milan. -Macconi : On a vou.'u assassiner M. Giolitti. — O dit quo lo soe aiisme a fait naufrage dans cett guerre, mais on oublie que le socialisme a toujoui combattu le capitalisme et que cette guerro est 1 conséquence du capitalisme. Il ©est toujours coi vaincu de l'inutilité des guerres, parce que lebie découle de la violence. Lui ot ses amis restent f dèles à leurs principes et attendent que 1e temj leur rende justice C'est pour cette raison qu'ils v< ten-t contre le gouvernement. Le ministre-président déclara à la Chambre, ai x'eusement attentive, qu'il parlera clairementdai | un moment où le pays veut avoir au pouvoir di nommes qui ont aes xuees déterminées ot claires et qui comprennent de transformer leurs idées, sans retard ot sans hésitation en uno réalité. E reconnaît que levs responsabilités de la politique incombent à tout le ministère et cela non pas au sentiment de solidarité ministérielle. Il serait inutile le da vouloir assurer qu'aucune erreur ui défaut, de i- précaution ne 4b sont pas produits, comme il serait téméraire d'asurer que cela n'arriverait plus à l'avenir. On doit songer au revirement qui dé-passe tout ce q'ie l'homme au pouvoir a pu pre-^ voir. Lo gouvernement a le sent mont qu'il doit ^ soutenir autant quo possible les forces de la nation et il s'est occupé à remplir cette tâche sans refuser jamais des conseils compétents ou dea collaborateurs.Rome, 20 mars. — (Agence Stefani). — La 0 "Chambre a voté à l'appel nom.nal et par 394 voix 1 contre 61, à la demande do Salandra, l'ordre du •i .four suivant proposé par Morpurgo : « La Cham-<i bro a la confiance quo le gouvernement «ercera, dans les circonstances actuelles, sa politique éoo-v uomique financière en ce sons qu'elle vise la dé-a fonse réelle et la v-o économique industrielle et :, commerciale du pays. »> < Mines flottantes russes dans la Ba.tlque Copenhague, 20 mars. — Dans ces derniers temps, do nombreuses mines lusses ont dérivé à la côte orientale de l'île de Bornhoim, où les explo-" sions ont occasionné des o*jrâts considérables. Une violente explosion do mine, au cours de la nuit '' dernière, dans le voisinage immfiflhî< de la ville : de Gudhjem, a endommagé gravement de nombreux bâtiments. Plus de 2,000 fenêtres ont été bri-S "sées; des torts ont été arrachés. On n'a fias de vic-i's times humaines à regretter. L'Amérique et le Mexique New-York, 20 mars. — Les articles dee journaux reflètent une inquiétude au sujet de l'expédition mexicaine ; les partisans de Carranza sont mécontents des opérations américaines sur le sol mexicain.p Un corps de « non-coinbattants » anglais Londres, 20 mars. — En conformité de ~ la loi sur le service militaire obligatoire pour ceux des célibataires non conployéè ° dans les «tsines de munitions* et ies nombreuses industries où la présence de jeunes hom-t mes est- jugée indispensable, les tribunaux . s ad lioc » ont exempté les individus qui - ont fait valoir leur état d« conscience oxi r leurs scrupules religieux leur interdisant de faire œuvre de combattants. Jusqu'ici, les individus à scrupules dt e conscience étaient désignés pour le service de santé où le prêt est supérieur à celui des combattants. Le War Office a décidé de vs _ aifecter maintenant à un nouveau corps, _ qui sera appel » le corps des non-combat-s t&nts; on leur enseignera la manœuvre des r pioches et des pelles; ils porteront des in- - signes faisant ressortir leur qualité de non- - combattants; ils auront pour instructeurs et 1 commandants des officiers et sous-officiers 1 de l'armée active, capables d'assurer le service des voies de communication à l'étranger, mais n'étant plus en état de partieipea- j au service général des combattants... Allemagne. — A la Chambre des députés Berlin, 20 mars. — La Chambre des dé-r putés a voté aujourd'hui le budget en troi- - sième lecture. e Corps de défense royal 1 Londres, 20 mars.— (Officiel). — Le Roi a autorisé la format.on d'un nouveau corps qui portera la désignation : « Corps de défense royal » et qui recevra la même paye j que l'infanterie régulière. On ne donne pas s d'indications au sujet des desseins du nou-i veau corps. On suppose que ce corps est en - rapport avec l'attitude des hommes mariés . qui sont enrôlés selon le projet, de Lord 1 I>erby. 3 La perte du « Palembang » Londres, 20 mars. — (Télégr. Beuter).— ° D'après une nouvelle de Llovd, l'équipage. du Palembang s'est embarqué immédiate-r ment après l'explosion dans les canots de sauvetage, qui furent rapidement descen-r dus. Tout le monde fut sauvé. Après leur r débarquement, plusieurs matelots ont dé-" claré que 3 torpilles onit été tirées contré s lî navire ; la première toucha à la proue, la ' deuxième à la noupe et la troisième au cen-1 tre. L'équipage s'est rendu à Londres. Le s navire coula tellement vite que personne e n'a pu sauver S< 1 bien. Un marin de Rot-e terdam, M. Iversen, a déclaré à un repré-r sentant du Llovd que personne ne pourra d ne avec certitude si le navire a été tor-1 piillé ou a heurté une mine. Personne n'a 4 va un sous-marin ni un périscope. La pre-8 mipre explosion a été suivie par deux autres, la plus forte fut la troisième. Le na- ç vira a sombré en G minutes. Six matelots lg sont blessés. a La Haye, 20 murs. — Lj département de i- la marine n'a pas reçu également aujour-n d'hui de rapport relatif à la perte du va- pour Palembang. *> En Mésopotamie *- Londres, 20 mars. — Le Times reçoit de nombreuses lettres à la suite de son article de fond u au sujet de l'administration défectueuse en Méso-is potamie. Lo membre de la Chambre des Communes » I Jan Malcolm écrit que les rapports du terrain de combat sont attreux. Au peint de vue sanitaire, tout est défectueux. La situation est inquiétante. "~ Une lettre dit que trois médec.ns militaires vent soigner 1,000 blessés grièvement. Ils ne dispensent ni de vêtements, ni do moyens de pansement et ils doivent procéder à leurs opérations avec des moyens insuffisants. Une autre lettre dit que chacune des ambi#ancières doit soigner 500 hommes, la plupart des fois des opérés et elles ne sont assistées que par des coolie^. Une trolsîèmo lettre dt qu'un officier, qui avait le poumon traversé d'une balle, a dû so lamenter pendant d x-hiut jours avant que le p: sèment ne fut renouvelé.Ala'colm ex go qu'il soit remédié sans aucun retard. Le gouvernement ne peut pas s'en laver les mains en déclarant-que le service sanitaire est sous les ordres du gouvernement Indes. C'est le département de la guerre de l'Angleterre qui envoya au combat du Tigres des pères, des frères et des fils. Finalement l'Angleterre est elle-même responsable. Le gouvernement anglais a déjà dégagé le gouvernement des Indes de toute respoi» abiiité au sujet des opérations militaires; il doit on être fait de même téiégraphiquement au point de vue du serv.ee san taire. Le déficit en produits sanitaires est inexplicable. On n pout s'imaginer quo la Croix-Rouge anglaise n'ait pas fait des offres do service. E est certain que la commission pour l'approvisionnement des ambulances militaires a offert en novembre des vêtements, etc„, -etc. Cotte offre a-t-eUe été transmise au gouvernement dea Indes où est-elle restée lâeliement à Wl/Jeliall ? Au Portugal Ofcmpest, 20 mars. — Le correspondant du l'ester Lloyd annonce de Badajoz que des ronoontres sanglantes entre les éléments interventionnistes et les adversaires de la guérie qui sont en majorité dans le pays, sont à l'ordre du jour au Portugal. Le gouvernement portugais a exigé de toutes tes banques du pays des indications au sujet des dépôts effectues par des sujets des Etats étrangers, afin de pouvoir contrôler la -fortune des Allemands. Les grandes firmes allemandes, Herold et C°, la banque Martin Weinstein et C°, Ja maison d'exportation Da-ehnhardt et C°, la firme Durmeister, qui ont acquis de grandes propriétés foncières au Portugal, craignent Mie sais e. L'armée territoriale a manifesté plusieurs fois contre .'es entreprises militaires à côté de l'Angleterre. Afin de réprimer des révoltes militaires,tout au moins à Lisbonne, l'homme de confiance de l'amba^sad. u> anglais, lo général Peroira d'Ecas, connu p ur son extrême sévérité, a été nommé gouverneur. L'Albanie, trésorerie des métaux Les mesures de précaution qui ont été prises en Albanie, sous la domination turque vis-à-vis d'uno oxp.'oration incompétente du sol, peuvent avoir contribué à supposer que de grands trésor-, qui n'ont pas été déterrés y sont cachés. Tout étranger arrivant en territoire albanais et qui voulait entreprendre un voyage a travers le pays, devait s'engager par écrit de ne pas rechercher des mines, donc des minerais, des métaux et du charbon. Ii m'a été permis, dit un connaisseur de l'Albanie, de voyager souvent durant, les dernières dizaines d'années à travers ce pays ' dan3 toutes os directions et j'ai pu constater superficiellement l'existe.noe de gisements de charbon, de minerais de fer et de cuivre, notamment dans le ter-riteiro contrai du Drin, aux pontet, de la Rudska-Plantna et de la Maia I«rka (j'étais lié pai mon engagement écrit et j'étais du reste surveil é par un saytich qui m accompagnait pour me protéger). Des indigènes me déclarèrent au cours de causo-ries qu'on fit de semblables découvertes en d'autres endroits de l'Albanie aeptentrioùal© et centrale ( peu toutefois en Albanie mérid onale). Le en effet on avait déjà corstaté dans l'antiquité la présence de minerais et de métaux en Albanie. Notamment on découvrit des mines d'or dans le territoires des Piroustes, tribu qui habitait la frontière d'Epiras Nova, dans 1 Albanie septentrionale actuelle, à l'affluent du Dr.n. Mais déjà, au moyen-âge il n'existait plus de traces de ces mines d'oi toutefois an document de l'année 1595, qui se trouve dans les archives de Venise, signala encore trois mines d'argent qirf se trouvaient de ce temps-là dans l'Albanie septentrionale; à Fandi, dans le payo de Dukadzin (appartenant aujourd'hui au territoire de M «dites),à Bulgari (village près d'Alcssio, dénommé aujourd'hui Bulkjori) et dans les montagnes au delà d'Alessio. D après ce document, une de ces mines contenait également de l'or. U est donc à peu piès certain qu'on trouvera en Albanie do nombreux trésor.-* dans le sol, quand on aura le temps, après .la guerre, de fa rd une exploration à fond du pays. Oa ne peut toutefois pas prévoir à <juel point leà espoirs qu'on attribue à un examen scientifique du sol de l'Albanie seront réalisés. La retraita de l'amiral von Tirpitz L'impression en Amérique New-York, 20 mars. — La retraite du grand-amiral von Tirpitz est interprétée généralement comme une conséquence de ses efforts à étendre la guerre sous-marine.. Les journaux expriment leur satisfaction de ce que do ce fa t la source des dissentiments entre l'Allemagne et l'Amérque a disparu.Guerre sous-marine Berlin, 20 mars. — Comme noib l'apprenons de source autorisée et d'après des nouvelles russes, jusqu'ici 19 navires ennemis, avec un tonnage global de 40,000 tonnes nettes, ont été coulés depuis le 1 au 18 mars. Sur mer Londres,. 20 mars.— Lloyd apprend do Harwich : Là Palembang a coulé on 7 minutes. Neuf hommes ont été blessés par l'expiosion. L'ordre était parfait à bord. Lo navire a heurté uno mine.

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