Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 29 Mars. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tq69/
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b"' année. "Il0 1S55 » E«l * ABONNEMENT 4 Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements nnn.t rocu* orohiaiTeinent par tous le^URKAtrX T)E'POSTES. Les réWmmtimi» (*»ne<»ru*>nt les abonnements dôivaet être adressées exclusivement au bureau rte noste qui a Pabnimeuient, PRIX DES ABONNEMENTS : S mois • ? m*?** ■ 1 mois • 4 Fr. 9.00 Fr 6.00 Fr. 3.00 Tirags : 125,000 pa- jour m■■—i■ m ■iiiiiiiiii ara-Hanoi Sa DIX CENTIMES Le Bruxel lois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT cndrvdl 88 Mars 1918. ANNONCES Fait» divers et Bchos ...... la ligne fr» 5 r® tfécroiogle ...... 3 oo toiirohces commerciales g oo In nonces financières 2 00 PETITES AJNFNONCiKS : la grande li<rne S 0» Rédacteur en chef : Rmrë ARMAND, léd.action, Administration. Publicité, Vente BRUXELLES» 33-35, rue de la Caserne. Hrage s 125,000 par jour Le « BRUXELLOIS » (Editions A et B) ne paraîtra pas demain vendredi. La prochaine édition sortira samedi vers • 1 Iienre. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLINj 28 mars. — Officiel de midi . Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille en France les Anglais ont opposé de nouveau à nos trouves des divisions fraîches retirées d'autres fronts Au nord-ouest de Bapaume nous avons rejeté l'ennemi hors de ses anciennes -positions d'entonnoir sur Bucquov et sur Hrbu'erne L'ennemi a combattit avec une opiniâtreté ■parftcttVè-e et vaiiremeht en vue de recon guérir Albert. De vigoureuses attaques conduites par des tanks se sont êcro liées d'une maniéré sanglante sur in versants 'les hauteurs situées à l'ouest devant la ville. Au sud de la Snfnme nos divisions se sont frayé un chemin e i maints endroits à travers d'an ciennes position': ennemies et n"t refoulé les Anglais ex les Français dans la région res tée epargnee par la guerre depuis 7.9/^. Les troupes victorieuses du Krrmprini allemand ont perte par leurs attaques confirmes de Saint Quentin au delà de la Somme, les positions ennemies sur une prn fondeur de fi/1 kilomètres. Hier, elles se •tout clamées iusqu'à Pierreponf cf. ont enlevé Montdidier.Nos pertes se maintiennent dan* les limi'es normales. Sur des points isolh pa'tîeuliè'ement disé-"tés elles ont été plur lourdes, Le nombre des blessés légèrement est évalué de à 70 p. c des -pertes totales Au front de L.n'rn+^e les combats d'artillerie ont augmenté d'intensité.- Le capitaine baron von Richfhofen a remporté sa 7îe, sa 72e et sa 7Se victoire aérien Me. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. BERLIN, 27 mars. — Officiel du soir : Des deux côtés de la Somme nos armées développent lentement leur attaque progressive,La guerre sous-marine BERLIN, 28 mars. — Officiel ; Nos sous-marins ont nouvellement coulé dans la mer d'Irlande et sur la côte orien taie de l'Angleterre 20,000 tonnes de cale ennemie. AUTRICHIEN - VIENNE, 27 mçrs.*: An. front italien \ptis d!43>énr»!/f»(s parti entiers. Nos alliés on remporté en France de no'iveauv grands succès. TURC CONSTANT IN OPLE .20 mars. — Officiel■ Près et autour de Kaba et de Chelder, entre Laha et le Jourdain, des compagnies ennemies ont attaqué et ont été forcées de rebrousser chemin. Au nord du ■Jourdain, l'offensive des troupes ennemies a Sic enrayez, Sur le front du Caucase, nous avons occupe Ol'.i. FRANÇAIS l'A RIS, 27 mars. — Officiel, S h., f. m.. Bans La soirée d'hier et ua.es la muljl'eri■ verni, partout contenu, affaibli par se ef forts cutisitiérailles., a éké contraint de ralen '.Ur son effort. La vaillance de nos troupes qui défendu eut le terrain pied a pied est au-dessus de loti! éloge, Nous tenons La li-gtte Lchslle-Sûi'it-A vtain-Beuvraiguës,nord-lie Las.'tgny, abords sud de N oyon, rive gai ehe de l'Oise. Nous avons repousse pendant ta nuit de fortes reconnaissances qui tev-laitni d'atio>der nos positions au nord-ouest de tVjyou dombetUenient lutermitieut sur Lu reste du front. PARIS, 27 mars. — Officiel', il h.> p. m . L'ennemi jetant dans La bataille des troupes fraîches nouvelles a al.aque aujour-d'ktti avec tint violence redoubLèe nos positions à l'frt de .\!ouidulier. A os troupes ont arrêté à plusieurs ieprises atjec une té nacné d'imitable les assauts de L ennemi qui n'a réussi à progresser que g/âce a une supériorité numérique mat que e. Dans les régions de Lassiguy el de A oyotij des attaquer . non moins puissantes ont suoi un coniplei échec et se sont Liiiées devant la résistance héroïque: de nos régiments. Kl eu à signaler fur.le reste du froni. ITAL!tN ROME, .20 mars. — Officiel ; Tout le long du front, canonnade habituelle et activité motiiMe 4&s Mbachements 4e reconnaissance. Nos aviatews ont descendu cinq avions ennemis qui sont tombés respectivement près du val Dobbiadane, Moriago, San Pie-iroy /• elatto et Diadana. Ln outre, des aviateurs français oui abattu un appareil ennemi près du M onte Belluno. ANGLAIS LONDRES, 27 mars. — Officiel du War Office ; Dans la nuil du 25 au 2G mars,l'ennemi n'a fas fait de nouvelles attaques sur noire front ait nord de ta Somme. L'après-midi des combats locaux eurent lieu en cette partie du front dans laquelle l'ennemi a été repoussé. Il ut tenta toutefois pas d'attaque sérieuse. La ligne au nord de la Somme passe par Bray, Albert, Beaumont, llamel, Pui-gieux, Ayette, Boiry, Hemn, Wancourt, tout près à l'ouest de Monchy-sur-Scarpe m de Là le long de notre ancien front. Au sud de la Somme les Allemands ont violemment attaqué ce matin et vers 10 h. 30 du matin, Roye fut prise. La. ligne parait passer en cette région de Méricourt-sur-Somme par Rosières à l'ouest de Roye et de Noyon. E.i cette partis du champ de bataille des divisions fraie nés allemandes ont été observées,y compris 2 di visions de la Garde et deux divisions brande-bourgeoises. Des troupes anglaises, françaises et américaines ont combattu en cet endroit la main dans la main. Des renforts français arrivent rapidement. A l'ouest de Roye et dans la région de Novon la marche en avant de l'ennemi a été enrayée. Dernières Dépêches L'esprit des troupes allemandes. Berlin, 27 ma.ra. — L'esprit qui a.nime troupes allemandes après leur grand succès, est éloigné de toute exagérat'on à oaus» de l'immense portée du percement. Le moral est reconnaissant, mêm^e P-'Gux. Les troupes éprouvent co qu'éprouvaient les gneiiad'ôrs du grand roi après la victoire de Leuthen, qui suivirent leur roi aimé à travers le charan de bataille vers L'ssa^ en chantant : « Maintenant, reroareiez tous Dieu t » Dans la ooitrinie de chacun de ces hommes de l'Allemagne, fidèles jusqu'à la mort, vit la conscience de la grandeur de cette heure d'importance historique universelle. qui voit, enfin le châfc'ment de cet esprit d'arrogance anglais, qui a fait verser tant de larmes au monde souffrant.L'armée de réserve du général Foeh. Zurich. 2Y mars. —- De la «Ziircher Post» : L'armée du général Fôeh a déjà éto complètement requise pour soutenir les Anglais. L'armée de réserve ne comprend d'ailleurs pas 70, mais 30 divisions. La différence s'explique par le fait qu'au nombre des divisions combattantes, on compte également les réaertos des secteurs isolés. Celles-ci sont à peine suffisantes pour le secteur anglais ; Le maréchal Haig doit compter avec une attaque contre son aile septentrionale. Amsterdam, 28 mars. — Le correspondant de l'ag. Reuter au front do l'Ouest télégraphie que les troupes de réserve de l'Entente ont été lancées on toute h à te à l'aide d'automobiles vers les points menacés du front. Derrière Com-piègne, une grande armée, commandée par un général, barre la route de Paris avec des ressources particulières. La fuite d-es Parisiens continue. Genève, 28 mars. — On mande de Milan que le commandement de l'armée italienne a reçu des appels précédents d'envois de troupes de La part des commandements d'armc'e anglais et français. Depuis dimanche, uti consêil des ministres siège, à Rome. Paris, 28 mars. — Sur le- Champ-de-Mars, à Paris, et dans les faubourgs au nord-est de Pelleville, jusqu'à Vincen-nes, on entend depuis mardi gronder au lointain le canon. Le grondement du ca- • non, particulièrement fort dans la soirée, venait de la direction de Noyon. L'offensive allemande à l'Ouest. La -presse anglaise. Londres, 25 mars. — Le correspondant ds guerre anglais Gibbs écrit ce qui suit : Depuis le début de l'offensive,l'ennemi n'a arrêté que jeudi pour amener de nouvelles divisions destinées à remplacer Le£ divisions épuisées par l'attaque. Ces dernières sont ensuite orgam-tées à nouveau et se reposent pour d© nouveau marcher de l'avant ultérieurement et être remplacées à leur tour par des réserves réparties en grand nombre sur le terrain conquis. De cette, manière fet à l'aide des forces colossales de combat dont dispose la dlnactiOn de l'armée allemande, les Allemands sont en mesu-i« de maintenir chaque avantage conquis à l'aide de troupes fraîches opposées à nos contingents gravement éprouvés qui combattent sans interruption depuis Le début de la bataille. Les Ang-ais : ont dû combattre ea divers points con-1 tre une supériorité numérique colossale. •fc»n maints endroits, un bataillon anglais s'est trouvé aux prises avec toute une division allemande et cette force supérieure s'agrandit constamment par de nouvelles troupes. Nos homtnes ont combattu sans interruption durant six jours et six nutts. Leurs traits sont émaciés et tirés par la manque de sommeil, leurs uniformes sont en lambeaux et couverts de boue. J'ai vu un petit détachement tellement épuisé, qu'il savait à pe.ne se mouvoir. Les soldats ressemblaient à des enfants fatigués et se soutenaient mutuellement comme s'ils, avaient été pris de boisson, mais ils n'étaient pourtant pas abattus. I<a guerre en. rase campagne est quelque chose de nouveau pour les Anglais et le danger ennemi qui les menace est sérieux. Malgré cela, l'armée est restée unie jusqu'ici M, aucune division n'a encore été perdue., La guerre aérienne au front de l'Ouest. Berlin, 27 mars. — Nos forces de combat aériennes ont pris une part-prépondérante aux jours de grand combat victorieux entre Arras et La Fère. Durant les préparatifs en vue de la bataille de percée, nos aviateurs d'observation,bravant tout© contra-action ennemie, ont poursuivi sans encombre leurs observations jusqu'au loin dans la. zone à l'arrière du frc«it ennemi. Le réseau des positions ennemies à l'arrière du front a été établi photographiquement. Les allées et venues de l'ennemi le long des chemins et des routes a-été on ne peut ■plus minutieusement surveillé et ainsi le commandement allemand a pu se rendre compte avec œrt'tude de oe quei l'adversaire n'avait point connaissance du choc immédiat qui le menaçait. Notre infanterie était informée par nhotographie ci" chaque déia i des nosit'o".^ combnt de l'adversaire qu'il fai'ait prendre d'aefautj ainsi que. de chaque nid de m -trailleuses et de chaque position de lan-oe-mine-s. Nos fortes de cov^bMi d" rvnur-sufte ont oroté-ré ceHe iwt:v'té néri'leu-re des observât'ons et en'ir>e'*hé av<v*, cuc-cès par des à^taciw» °"d"vwrvï>gftgj Vis forces aer-enne.'» r'e jeter un coup d'oeil sur nos orér-ir&tife. Lorsque, le 21 mars, le brouillard ou' au lever du sole! toute acti vité aérienne, se fut , toutes nos forces de combat peric.n"<v^ du même esnrit '.îvine-blo d'a'ttaaue, à ''instar de nos trour>es, s'élançant à 1 assaut sur I,A ch.T*m(n de K'v^i'le. Le<s forças de combat de- noursnite maipt'n-rent leur supériorité inconWteV.-v din"> l*"s airs. Le premier jour de l'atr-^que seul, elles ab.itti'«nt 6 btl'/vna ca^tffs et r'ans le onunwit de** autres jours de cot~i-^*at 93 av ons jusqu'à ce mor^Pint. La (>7e "t la Ç#e ^ r.' no .3f.. baron von Richtliôfen prouvent 'a suné-rior'té er>rouvéè de nos vieux maîtres d^> eombat j>érîip<îî • 3 aHnf.ar'es en un seul jour du Iseu'feriant W:ndvv>b prouvent que leur postérité ne le cède en rien en ^erf'>rman"<vs. De fortes escadrilles de eombet def'ont les nvtr^ille-useg enne-m'es et ont secondé à une très faib'e Hauteur l'assaut de l'infanterie au moyen d un feu acharné. Kl'es réduisirent au silence des batteries ennemies en action nar le jet de mines et de bo^be<i. a'nsi que par le feu cie L-nirs Krtrail'euses. Biles attaquèrent, à «3 m. de hauteur, les colonnes en marche de l'adversaire, lea anéantirent avant même auViTIes eussent pu prendre part à l'enlacement et .'«nièrent le désarroi et la terreur dans la retraite de l'adversaire. Entretenir^ nos observateurs ein avion et en ballon déploya ent de nouveau leur activité, en l'econnaïSfmïViÈcs nouvelles positions d artilLer o de l'ennemi et en les signalant aussitôt à la contre-act'on de notre 1 Mu bien dirigé. Des vols de reconnais-: sance de plus de 1000 kilomètres de loni-ofpeur au-dessus des routes ennemies jpsqu'aus ports du canal de la Manch-è. iious ont révélé les contre-mesures de, I l'ennemi gravement atteint. Nos ballons ont rendu des services signalés, aussi bien au commandement qu'aux troupes. Le 01 mars 1918 restera dans leur histoire uÉ-jour d'iionneur tout à fai t spécial. Animés ardeur nouvelle pour marcher de l'avant, ils ont suivi l'infanterie de près dans lea transports d'altitude. Eu dénit du ga.m de terrain rapide, les observateurs de ballon restèrent à même de signaler sans interruption à notre commandement les positions de nos troupes et les foyers de la résistance ennemie. Malgré tou-to la, contre-action ennemie — eu un seul jour 50 bombes d'aviation furent jetées sur un seul con-voîi de ballons — nous n'avons perdu jusqu'ici au cours des journées de combat que 2 ballons. Les canons de défense aérienne ont participé dès le premier jour d'offensive à la marche en avant. Les canons d'automobiles suivaient do prèis les troupes assaillantes et servirent Q>e couverture aux avions et aux observateurs en ballon, dans les terrains conquis. Nos escadrilles de bombardement ont attaqué à coups de bombes, sur une. large échelle, durant la nuit et dans l'intervalle des jours de bataille, les ponts de jonction de chemin de fer derrière le front ennemi en dépit du temps partiellement défavorable. Les ports anglais de Calais et de Dunkerque ont été bombardés au moyen de 10,650 k. de bombes. L'attaque contre les Lignes principales de chemin de fer, derrière le front de bataille, exécutée à une très faible hauteur,, 36 kilomètres derrière le front, est d'une importance partieuî'ère et a donné des résultats particulièrement bons. En tout, nos escadrilles de bombardement ont jeté en quatre nuits 132,666 kg. de bombes. Un aveu de l'agence H a vas quant à l'offensive. Berlin, 28 mars. — On mande de Genève « Lokalanîeigex » : « Pour la première fois, une note H'ivas attribue à la foudroyant-: rapkutè des opérations allemandes la cause principale de l'échec e u plan de campagne fra.ico-anglais; il s'agirait,à présentée mettre à maturité de nouveaux plans à renfort de grandes téserves de l'Entente. L'Italie épouvantée aux nouvelles de l'offensive. Berlin, 28 mars. — En Italie, l'impression causée par loffensive au front Ouest dégs-nère en véritable épouvante, et l'on commence à y supputer les risques d'une pro chaine otfensive autrichienne contre le fiont italien. Restrictions décrétées aux Etats-I'nis. Berlin, 28 mars. — Le Sénat américain, :ou» l'impresskri des événements ar. front Ouest, vient de décider, en deux heures, du mesures relatives à la guerre; en même temps, annonce ta « Gazette de Voss », il a été décidé par la Commission d'alimentation aux- Etats-Unis que la consommation de fro mot iciâtt coEïidérabtement réduite. Les a^anees suisses h l'étranger. Berne, 28 mars. — Le gouvernement fédé ral a déclaré au Conseil national que ju-^ qu'à présent. la Sh*î*c a accordé à l'étraa ger des crédits jusou'à concurrence de 380 millions de francs. Fin de la grève des ehemiuots en Argentine. L'agence H'avas apprend de Buenos-Avres quo la grève des chemina de fer de l'Ouest argentin a pris fin. IWor* d'un comp^iteur français. Paris, 28 mare. — Le compositeur fran cais Claude Debussy, l'auteur de Pellas et Melisande, vient de mourir. r'onipion d'un jon'-nai anglais. La Have, 28 mars. — I<e cr Daily Chroni <le » croit «avoir ciue si le Parlement était convoqué immédiatement, il serait nresque certain que l'âge de milice serait élevé. Saisie de navires hollandais en Angleterre. La Haye, 28 mars. — A Rotterdam on a reçu des denèches d'Angleterre d'apTès lesquelles quelques vapeurs hollandais ancrés à HVill et à Londres, ont été saisis. S-'sîe d" e'iarbons <-n Hollande. Lâ Have, 28 mars. — Le « Hollandscb Nieuws-Bureau » annonce que le gouverne ment hollandais a saisi aupurd'hui à l'im-ni r.v-ict». î-v! ci-#v'-t> charbons chez tous les négociants en charbon ^u pays, y compris les privilégiés. l a tens'on du publl« anglais. La Haye, 2S mars. — Contrairement )i l'hatitude, tous les journaux anglais paraîtront le Vendredi-Sa'nt. Pendant les iours de Pâques, aucun journal ne pourra paraître, mo's A» '««s bureaux de poste de l'Angleterre, on affichera les communiqués du génér',l Haig, afin de satisfaire pendant ces jours-là, la curiosité anxieuse du public.Mort de Tbéo Ysaye. On mande de Nice la mort du musicien bruxel'ii'S Théo Ysaye.. ]e directeur des con certs Ysaye, frère du violoniste Eugène Ysaye! L'éacrveraent à Paris. Les journaux parisiens annoncent que 'e préfet de police vient de prendre un arrêté, dans le but d'empêcher la propagation dans les rues, de nouvelles fausses -et « défaitistes ». Toute ^personne coupable d'av.oir tenu des propos alarmistes ou des fausses nouvelles, etc., sera arrêtée, conduite au dépôt, quelle' que soit son honorabilité. Paris sous terre. Le (t Temps » signalant les précautions prises par la municipalité parisienne poùt protéger les habitants contre les bombarde, ments, dit qu'il y a actuellement 5,000 abri, t-f, que ce nombre va être considérablement augmenté. La défense aérienne de Kaples. Les membres du personnel de la défense apti-aérienne de Naples, inculpés de négli gence lors de la première incursion par de-. Zeppelins au-dessus de cette ville, seront traduits devant le tribunal militaire. L'Angleterre et 1a neutralité du port de Flessingue, Amsterdam, 27 mars..— Le « Nieuwe Rot-terdamsclie Courant » apprend de source autorisée que des mines auraient été posées par les Anglais devant l'Oostgat, la vérita-1 ble voie d'accès à Flessingue. Un navire pré posé à la surveillance des côtes, chargé do rechercher des mines, dont on s'était long temps demandé la provenance, a été détruit le 15 février par l'une d'entre elles. Le journal hollandais ajoute ces observations : L'Angleterre a recouru vis-à-vis d'un port neutre, à une mesure identique à celles prises, en d'au,res circonstances, à l'égard de ports ennemis, et lequel, pour comble, seit comme base navale. Si elle agit intentionné leniunt, inutile de perdre son temps à de-:'' commentaires; s'il y a, chez elle, négligence ou défaut d'habileté, aucune expression ne sciait asseï forte pour la vilipender. » Au ministère «ukrainien. Brest-Litowsk, 27 mars. — Au 11 mars, le commissaire désigné par le ministère de 1 in térieur de la République oukraimeime pour la région de Cholm, Pidlosic, Alexaucer, Skoropyse, Joltukowsky, est arrivé à lirest-Litowsk; le lendemain 12 mars, le commissaire a été orficiellement reçu par le Haut commandement allemand. L'audience avai. trait à la préparation de toute l'aomimstra-tion civile dans le pays. Les emprunts contractés par l'Entente aux Etats-Unis. Washington, 26 mars (Reuter). — Mac Adoi a oéclaré qu'au montant du 3e em prunt do la liberté, soit 3 milliards de dollars a 4 1/2 p. c., il y a lieu û'ajouter 3 millions 660,OiX) dollars, fon<ls déjà accordés, mais non encore versés. Le Congrès sera prié, en outre, l'été prochain, de donner son accord aux alliés pour d'autres emprunts. La Serbie traitée par les alliés comme leurs autres vassaux. Berlin, 28 mars. — L'E.ntente,après avoir protégé la Serbie» au point de la faire dépérir jusqu'à la mort, appelle maintenant à la rescousse >e restant de l'armée serbe. Des contingents de celle-ci, nouvellement équipés, sont arrivés ea France pour y être employés au front comme troupes d'assaut. Or, chacun sait combien pénible est la mission de cts troupes; mais on reconnaît bien "à les habitudes anglo-françaises, fidèles au prir.-ctj.e qu'il tsut sacrifier autant que possible les troupes des rations vassales. Les Canadiens et les Belges peuvent en réciter long à ce sujet, sans compter les troupes coloniales ayant déjà eu l'honneur d être copieusement saignées pour la gloire et 'a splendeur d'Albion : naturellement, puisque les Anglais assimilent les Iiiqous, Nègres, Algériens, Marocains, Annamites, bref, .o-1 ce qui n'a pa3 ta peau blanche, à des êtrçs mi-singe, ini-homme et sauvant s'&stima. haiit"rnei't flatté» de servir d« chair à canoa poer les jmérêts anglais. Les diplomates d" l'Entente en Finlande. Moscou, 27 mars. — Hier, l'ambassa<leaï danois a inf >tmé Jofte, fommissaiie des affaires étrangères à Pétrograd, du désir exprimé par le corps diplomatique des Allié», actuellement en Finlande.de rentrer en Russie; Jorfe a Immédiatement fait mettre uu train spécnl à la disposition des diplomates de l'Entente. I »* événements en Russie et Finlande. Péfrograd, 26' mars. — On mande de Kharkow r J a g irc de Vertoiba, où é'aient rasserr Idées des troupes au service des Sor-jets d'Oukraine, a été laissée intacte; par contre, le-; gare-- de Znamonka et de Kre-r-ient* "~hk''z sont tombées aux mains des partisans de la Rada de Kiev*, qui sont «ppuvés nar les AlVmands et se disposent à cernet likaterinosl i w ' Dans la direction de Po'ta va, on entend ta canonnade des troupes de» Sovjets oukrainiens rassemblées dans la région de I.oufen, non Icin de Poltawa. Du front fi->l.-ndais. le rapport officiel ds la garde rouge est ainsi conçu ; « Nos troupe.» prennent -.ne nouvelle position au troit do Taœmius'ors Tawastahus; à Bjorneborg-, <onHn'iatnn des comha<s. » Trotzki forme une armée rouge d'un million d'hommes. Pétrograd. 27 mars (Reuter). — Le mi niistre de la guerre Trotzki a adressé à la population une 'ordern'ânee relative à !a constitution de l'armée rouge. Il a déclaré imminente la promulgation d'un décret contraignant tous l's citoyens à l'exercice mili-ta>re. Tous le« anciens généraux et officiers seront remis eu service actif, en qualité d'instructeurs, sous la surveillance des déléguée dpeu,île. Trot'ki a prononcé un dis-c-'i'rs dr-ns lequel il a déclaré vouloir former une armée rouge d'un million d'hommes; il a fait rouvrir toutes les écoles tn'li-taires qui étaient restées fermé-s, et qui ser-viiont à tormer des gradés pour la dite arméeLe Conseil <.es mandataires du peuple do la ville de Pétrograd a décidé la déportation • ers les proy:nces de Permvistko et Wologda de six grands-ducs habitant la capitale.Les communications avec la Russie. Stockholm, 28 mars. — Depuis samedi dernier, toutes communications par fil sont à nouveau, interrompues avec l'Est. De même les câbles directs entre Pétrograd-Newcast-le et 1 rédéricia ne fonctionnent pas. L'endroit du défaut so trouve probablement dans la partie de la Finlande méridionale, occupée par la Garde Rouge. On écrit ici que la grève des télégraphistes finlandais, qu'on avait prcdite, depuis longtemps,a finalement éclaté. Pour le moment, la Suède> et touto lT'urope occidentale sont coupées entièrement de la Finlande méridionale et de la Russie. La situation dans le Turkestan. La presse télégraphique suisse apprend de Pétrograd que depuis deux jours d»s nouvelles alarmantes sont arrivées dans a capitale, du sud-est de la Russie. Dans l ) f'irkesten, la famine régnerait; les Maxi inalistes y ont pillé et détruit les stock-. Par suite de la destruction des vo'e3 de com> munications et du manque de matières premières, il est impossible do faire venir <ri secours des provinces voisines. Comme 't n'ex ste plus d'autorités, les bandes armées -traversent impunément le pays en pillant cfc en volant. DÉPÊCHES La grande offensive à l'Ouest. La presse anglaise. Rotterdam, 2S mars.— D'après les nouvelles arrivées de Londres, dit le « Nieuwe Rotterdainsche Courant », Les jouiv nàux anglais contiennent des considérations très pessimistes au sujet de l'offensive à l'Ouest. Le colonel Repington écr t dans la « Morning Post » : L'intention do l'ennemi s'est maintenant éclairée. Toua les nouveaux succès qu'il obtient peuvent conduire à une grave décision. Le plus important pour les Alliés sera d'em- • pêcher la séparation des armées. Elles doivent garder leurs l.gnos ensemble, étroitement liées.Autant nous regrettons la perte du terrain, la perte sera encor» plus lourde si les Alliés étaient séparés au cours de leur retraite. En ce moment nous pouvons espérer qu'ils ne seront pas forcés à abandonner quelque chose de vraiment décisif. Repington tente ensuite de décrire la situation le plus favorable possible et termine : Notre t£che consiste à tenir ensemble l'armée franco-britannique, de ne pas perdre la tête et de nous reti rer si la nécessité cou-» y oblige, mais de telle façon que l'ennemi sera empêché à tout prix de nous séparer ou de nous assaillir sur un flanc faible. Le c Times » contient un article de fond portant le titre : Situation critique, article dans Lequel on fait ressortir la gravité extrême et continuelle de la situation. Le journal cLt : Sur la partie méridionale du front une lutte s'est évidemment déchaînée puur gagner du temps ;tout dépend des prochaines heures. Nous considérons les mercredi çt jeudi comnifi joa "s très critiques. Le point qui nous donne le plus de soucis, mais en- même temps aussi de l'espoir, est situé au sud de la Somme» La grande bataille à l'Ouest. Lo récit d'un témoin oculaire. En campagne, 23 mars. — t Jusqu'à présent, vient de nous dire le chef de l'étafcs-major d'une armée combattant dans le secteur méridional de la grande bataille eu Fra.nce.le plan des opérations

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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