Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 30 Decembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1c1td9p11j/
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jllea veulent eu déduilre.. Si elles persistant dans *ur intention de continuer à brandir l'épée, 1© blonde entier saura donc que c'est dans les milieux de l'Entente qu'il faut chercher les par-•isans d'une guerre de conquêtes. » La, « Nouvelle Presee Libre » opine : « D®a manifeetafaone d'opinion de Breet-Liitowak îl faut conclure que l'Entente ne pourra esqui-/er l'idée d'une paix générale seulement si elLe tréussit à se débarrasser de la pression qu'exerceront sur elle les deeisio.s prsea à Brfet^LJ-tcwek. Car les prétextes d'une prolongation de la guerre sont d venue insoutenables. Lee prifl-iîipcs d'une paix générale sont devenus un pont d'or pour l'Entente. » Le « Neues Wia.er Tag-blatt » dit que, paj notre déclaration de prmc.pe, l'affirmation toujours renouvelée qu- nous no-us refusions à fuite connaître nos buts de guerre sont devenues désormais des phrases creuses pour les lecteurs 's plus crédules des lecteurs de journaux de l'Entente. Que les gouvernements des pays dit l'Entente y réfléchissent; ils pourraient se persuader qu'ils peuvent discuter avec nous, — mais seulem-nt s ils se rallient aux prévisions sut iesqujHea nous sommes tombés d'acooird avec les représentants de k Russie. Le journal « Die Zeit » dit que le programme de paix élabore à Brest-Litowsk est clatr et simple, bref et catégorique. Le mensonge des ennemis d- l'Allemagne, d après lequel il serait impcœib.e de connaître des conditions de paix nettement formulée®, serait impossible à soutenir. Maintenant, les adversaires doivent, à kuir Oo-u.r, parler franchemcart, &t dire s'ils veulent la paix ou non. Lee questions générales do la paix sont maintenant soumises à la diecuiïsian du monde entier. La « Arbeitersz-itung » fait ressortir qu'un «ooord complet semble régner maintenant <?n-«re les coalisés sur le& cond.tions fondamentales 'de la paix démocratique, et qu'il faut qu'il in résulte une paix de conciliation, une pais sans annexions et san6 indemnités. Le journal mentionne ensuite les efforts continus des 60-cialis.eg pour faire ré&ui ter des négociations avec la Russie, une paix générale. Lfi « Pest.r Lloyd » é_rit : « Nous prenons la ,>aix au sérieux. Nous l'avons si clairement dé-ta entré à Brest-Litœkw que l'Entent; d<*vrait «n être enfin convaincue. Nous ne faisons pas de cachot ©ries avec nos conditions de paix. Noua avons tenu à Brest-Litowsk un langage liât et clair, que ss<u1b peuvent faussement interpréter ceux qui ne veulent pas entendre parler d: paix. n Ls « Pestd-ïïirlap » dit : « Cela produira une impresacn agréable yur l'humanité entière, que Les négociations de pa. x de Brest-Litowsk cm eu la plus grande publicité, ont eu lieu publiquement preuve bien claire des intentions honnêtes et bonnes animant les deux parties en prés"no*?, une preuve ausci qu'aussi bien que le*, Commissaires du Pc-upie russe, les Puissances Centrales n'ont rien à cacher au monde. Il nous faut approuver sans réserves le point de vue a dopbé par les délégations dans là question du - droi; de libre disposition d'eux-mêmes des peuples, car précisément au point de vue de la Monarchie, nous ne pouvons nous départir de ce, important principe que Us questions intérieures àe& pays pris isolément ne peuvent êfcro l'objet de décisons internationales.» « A TJjsag » écrit : « Les conditions de paix russes, air si bien que le discours pénétré de Bf-aiiiments pacifiques du comte Czeriiin et l'harmonie qui découle de l'accord de principe intervenu, rendent presque impossible aux Puissances de l'Entente, de ne pas déckrtr ouvertement si elles acceptant les conventions intervenues à Brest-Litowsk, ou elles dâmontreaxmt aux y eux du monde entier qu'elles veulent oom-finwer la guerre dans un but impérialiste. » « A Vil'ag s s'exprime ainsi ; « chemin ot le fï'-crébaire d'Etat von Kiihlinann montrent qu'ils ont compris ia grandeur de l'heure bis-torique qui leur impose la plus grande responsabilité qu'ils aient jamais encourue. LQs peuples de l'Entonto verront, par lea doeu-nteD.fi publiés, que le& Puissance» Centrales entendent sérieusement «t loyalement arriver à une paix sans annexions «fc san^ indemnités de guerre. » Les événements sur mer. Rotterdam, 28 déc. — Du « Maasbode » ; Un bateau-all.ège et un remorqueur à vapeur d® Stavanger ont été coulé». Le vapeur belge «Kurlaad», jaugeant brut 1,964 tonnes, a sombré à la suite d'une collision de même que le vapeur anglais «Dryade», jaugeant brut 1,831 tenues. Le vapeur «anglais «Franklin», jaugeant brut 4,182 bennes, s'est échoué; toute sa cargaison est perdue. Les voiliers portugais v Afro » et « S'ta Luck », jaug.ant brui 145 tonnes, sont perdue. Le vapeur «Helonus», jaugeant brut 7,555 bonnes, ett arrivé avec des avaries à Faîmouth. Le vapeur anglais «Cros-ton» s'est échoué à l'état d'épave; le vapeur portugais «Insulaoo». jaugeant brut 1,649 tonnes, s'est échoué et a sombré. Le vapeur aCeno» jaugeant brut 2,819 bonnes, est entré en collision avec un vapeur français et a dû être mis à la cô e. Le vap ur «Knight of the Thistle», de la ligne Holt, jaugeant brut 6,675 tonnes, a probablement sombré durant les dernières ) tempêtes. Le vap ur «Bresers», jaugeant brut ! 3.235 tonnes, se rendant de Gênes à Manchester, est entré en collision avec un autre navire et e&t arrivé à Alger avec des avaries. TYPES D'AUJOURD'HUI Le Maximaliste Au laboratoire de l'Ecole Tropicale de Bru. xell s, tirav.ai.kit, en 19-9, un n.ax.maliiste de Kiww. Son idéalisme réformateur effr yait ses ' paLibks confrères; son érudition précise stu-; péfiait reap^ctiKusemen. les proîteeeurs nom-: mes par l'Etat B-ige. ln,a.pable de pianer à su hauteur, notre réac-ionniire mesqu n_r e, macérée dans le provincialisme, jugeait l'homme: (■C'est un oquél» > Dix ans auparavant, Scliarfski étudiait la inédi'cLne en Russie. Son père meurt; la famille perd son gagne-p in. Il part alors pour 1 k Cô^e-d'Azur, d vient porter, nterp.rête d'un 1 Palace, envoie d*s manda s à aa mè.t, Il re-piend, apiès 2 ans, ses cours In errompus. En-thouanste des idées r'pub ioaines, iil prêche la vie Mme en Fr-nee à ses compagnons russes ; ' réouitut : Ks policiers de Nicolas II l'expé-1 di'fflt en Sibérie pendant 18 mois! Il y travaille, non plus dans les livres, mais à la pioche ; sa peine achevé, , il quitte la Sainte Russie, s'en gage comme cuisinier eur un steamer et arrive au Cap. Pendant 3 ans, garçon d'hôtel, il revient on Europe av c d s économies et obtient à L .ruanue ie diplôme de doct-ur, av«c -a phib gr - nde tteinctioa. Cet érudit est avant tout un travailleur. Les préjugés ne l'entravent pas dans k choix de son travail; la pioche, le tabif r, ls microscope, sont des instruments du labeur humain; ils sont 1 également respectables! Il "'est ni un parasit-, ni un d< ci as é; l'homme ne t ut que par ce qu'il produit! Le fainéant, qu'il soi. ts r ou moine, est indigne de notre époque 1 Que savons-nous ici a a- décrets maxnnali&tet-, interceptée par l'écrou des censures! D'abord : 11 n'y aura plus en Russie, que des jtoyens ! La mère d'un prince ou la mendiant, qui accouche, souffrent ég lem-nt, n'e t-ce pas? Ensuite : C'est le Conseil d-.s Tr«.vaiMcm-s e, des Soldats qui dirige le pjys ! Cteux qui ne travaillent pas n'ont pas voix au chapitre. L-soidat, que la mort guette plus que le gradé, abrité loin du front, n'est-il pas libre de dire: « Af.sez de muti'és? » Un troisième décret d'"s Maximalisées : l'ap-po.'-nKiment mensuel de chaque fooet onnaire est d 500 roubles. Plus de salaires dérie-'ires aux jeiines employés, empêché- de se maaier ou gênés pour é.ever leura enfants. Plus et grasice prébendes aux veux ronds-de-cuir, hors d'état d'en jouir sobrement; a oez pour vivre aisément; plus de misère, plus il- luxe! N'esft. ce pas que ces Maximalistes senit <ks sauvages 1 Les Boîgeg, comme las Rus? s de l'an ci on régime, étaient ii.ettréï. Là-bas, c'était le pepe wque eoutenaft le Tsar; chez nous, le trône et Ie clergé étaient complices de notre arriération. Aujourd'hui, Finlande et F'andre s'émanci-pf m vei's la lumière de l'autonomie ! Alb rt I comme le Tsar s'est, veaidu à Albion : le Ruf.se se jota brutalesment dans k dispute auiïti'o-sarbe de Saraj.vo, et le Belge se mêla théâtralement de la querelle franco-allemande.Lorque le « Rouleau comprise ur » eut sa première panne, Aib' rt envoya les auto-cv-io s belges au secours de Nicolas. Aujourd'hui, Alb rt se tourne les ponces à La P&mio, et Nicolas grelotte rn Sibérie ! Maxim Bcnssus. m, mAtiifUju: ii i 1 ia« ls la Prisse Prévi tons concernant la gu rre tous-marin^. — Amsterdam, 27 déc. — Fin octobre, nous avons reproduit un extrait d'après le « N.euwe Rofcrerdamsche Courant », d'un aa>b.ole important de Nauiiliua sur l'action de k guerre eous-inarine illimitée. Aujourd'hui, l'auteur complète ses considérations en se servant des communiqués ai'-e-mands et anglais à ce sujet, publiés depuis lors, fficiellement ou non. Relativement au discoui-s pi'cnoncé le l no vemibre par sir Eric Geddes à la Cliambre d s Communes, il note, d'après les données du ministre que si en septembre il y a eu en eor-t'iôs des porte anglais une augmentation eur avril de 20 p. c. eu navires allant outre-mer de plus de 1,600 tonnes, rien ne peut êfcre conclu de ces chiffres. Il cet plu6 important die cortsielérer le nombre d-ts navires f€ntarés avec plein chargement que ceux qui sont sortis à id«. Mais M. Geddes se tait sur o& point.L'au. tre aJfirmiatiou du miniabte, que le mois d'octobre a eu un résultait- meilleur dt 30 p. c. environ que n'importe quel autre mois depuis la uierre sous-marme illimitée, ioirmulée ainsi,est un i.on-sens complet. Mais si M. Geddes penee par là que le mois d'octobre a eu un réeukab meiil.ur de 30 p. c. qae ie mois le plus mauvais, no 1 animent avril, il ne fait ainsi que don. ner plus de force aux informations allemandes coneern. nt les succès 60us.marins mensuels t^vrii 1,091,000, octobre 673,000 tonnes) et confirme ainsa la véraci é des nombres officj---- allemands. Aux autres nombres de M. Ged^ies, Nautilius oppeee La critique de M. Holt, l'un des, plus grands armateurs anglais, qui «l'a près le «Dàly Ske^h» du 2 novembre disait qu'il ne pouvaii croire véridiqu s les données du minia.rc ccm ernant l'importance du tonnage coulé durant ta guerre. Que, p:,x contr , les ch ffres allemands, &oi»t d gn s de créance, res-ior. no.amment e.e l'&bs.rvation die lord Bc-resîord dans la séance du 1 novembre die k l^hambre des Lords, d'après laquelle k perte en onuage des alliés jusqu'au 1er janvier 1917, s'éLvait à 4 mil ions de tonnes. Ce a eorrobore le chiffre officiel al «-m and de 4,659 mîil ons de torui s. Lui, N-tu ili 1,6, peut di.ra à préseinit avec une certitude p us gr, nde encore, que les donnée^ al.emandes parai sent devoir être vr-i'-s. Faute d place, nous devons kisji-'r de ^ôtâ son in érts&ante démonstration, que le chiffre moyen ca culé par « L oyds Regist r » de 4 300 ■ onnes pour les navires marchands angltis jauge nt plus d.' 1,600 ton es, doit ê re faux, ainsi que .es c -ns'équc.i-ces qj'ii en déduit Marttiion-nons brièvement an mot critiqut de M. Houston à la Ghaimbre des Communes, d'après lequel .e programme pour la cone-ruction de navires-types se trouv. dans un état cihaot qu-, que o.s ne Viri s d'après le projet sein: ntédi u-viens, et une broohuare publiée récemment par l'armateur eir Ar hur H->lland, in jtulée : .La décadence et k chu e p<ro haines de l'Empire britannique, qui dépt int av c les co'tileu s i(1s pais siombi'es l'avenir de 1a constructon de navires anglaise. Nr/ts voulons résumer encore la conclusion de l'article Nfuti.ius. Pour comp ns r la p rte de to 11 g • résultant de la guerre sous-marine, au mo ue 8 mi-lions de tonn■ s doivent être eenstruiies nouvel-m&nt ch que aimée. Mais comme dès maintenant pour l'approvi-sionnemi nt de k popu ation 1 ivil - des pay6 de rEn.tcn,.e b-s arrîv ges son. insuffisants, il faudrait construire en p^us au moins 2 m liions d« t; nnes, donc au total 10 miilicns de tonnes.Pottr uue l'Amérique pût pr<"ndre part à là guerrt. « Europe de-nc d s proomions suffistanes (avec 2 millions d'hommes d'après les hommes com-j'-é e ts de l'En ente) et que l'apprev sionne-nn nt total de cas treupes fût assuré, il faudrait fçcore 10 iniliaous de lOiines de ja,uge en plus. De es 20 millions de tonnes, qui doivent être prêts avant la fm ci/- 1918, l Angleteire peut 1. constrii re tcui au plus 3 iniliioi g, d'après la communication de M. Geddes du 13 décembre, k*s aures pays de l'Eu e-nte au plus 2 m.liions, de tonnes; donc l'Amérique doit fournir le r s-tf nt, jusqu'au 1er janvier 1919, 15 millions d tornes. C nés qui e -'Amanque peut faire ceia, que l'E tente p^ut ère trrnquili sée. Que sig. ifie une pai-ei je productwi de l'Amérique f Un navire dr 5,000 tonnes p ut ê re prêt au bout d'une année, ®i tous 1 s arr va-gfs de maité-n< ux eoni rapides et gi les forcée ouvrier, a sont suffisamment habiles. Un haatior oui coni o-uit c nq n v.res si mblabiee en une anné , a besoin d: 1,500 euvri -re et iugéuietirs. Il faudr it do c pour les 15 millions de tcœnies de j i.uge d ne k forme de ces navires,environ 900,C00 oe.v.iorst. Les ni vires do vent avoir leurs équipages; il faut au moins 10 000 hommes, plus les réserves nécessaires. Si 1 on ajoute les ouvriers des charbonnages, d:« h uts-fourneaux, des usinée sidérurgiqu s. qtK ne sont alors occupés que pour les bu.s de ec«i trueti"n dt nav re-, on amve à environ 2 millions d hommes! Il faut en fer brut, pour le. 15 mi liions de tennis de navires 7 1/2 millions, soir le quart de to.ibe la production de fer brut des Bats-Un s. Ces 7 1/2 millions dt ferr son.; manufacturés maint-nant pour les canons et les obus. Ces nécessités de l'année ne peuvent plus êtrt produi.es alors, ou l'on doi. augmen^r k prcduc.ion de fer de 25 p. c., ee qui exige encore un nombre plus gr nd d'ouvriers, qui ne pourront pas alora devenir sol-d:ts. L'Angleterre dot le comprendre parfaitement. Puifisie-t elk donc, avant qu'il ne soit trop tard, ee déclarer prête à des négociations de paix av c une Allemagne invaincue. Echos e! Nouvelles POUR LES EKTAHT3 BELGSS. Des philanthropes belgeg efc hollandais, parmi lesquels on oite M. van VoUenhoven, le ministre résident des Pays-Bas, cwit fondé une a—w.'Jww.Jiii,'c»J«iiuiJMiiii|iii n 1 ■ iiouaa;3saaeass*AAAt-iwgrc3ng 17 FEUILLETON DU BRUXELLOIS il r u u ouu ^ n >•<> F ERRA G US . J_' A.i; JLfc \J\ SJ Ky ou è» i fiître des Treiœt p u HONORE DE BALZAC Oui, cette grfeette avait tout cela pour uni affection vraie ou malgré l'affection vraie,cour me quelque» autres l'obtiennent souvent poui une heure par jour, espèce d'impôt insouciant îiieot acquitté sous les griffes d'un vieillard. La jeune femme qui sfi trouvait en présenei de M. et Mme Jule3 avait le pied si déoouvcri dans sa chaussure qu'à peine voyait-on une lé gère ligne noire entre le ta.pis et son bas blanc. Cette chaussure, donfy !a carioai'ure parisienne rend ei bien le trait, est une grâce parti cuiièro à la grieatte parisienne; mais elle se trahit encore mieux aux yeux de l'observateuu par le soin avec lequel s.a vêtement adhèrent à «ea formes, qu'ils dessinent nettement. Aussi l'inconnue étcit-clle, pour n« pas perdre l'ex-preïsiun pHioresque «réée par le so-idai français. f ooiée dans une robe verte, à guimpe, qui laissait deviner k b&auté de son ccwsaga, wora pftrfaltiement vteîbie, cas- son ethâle oachemire Temaux, tombant a terre n'était plti< "* retenu que par les deux bouts qu'elle gardai entortillés à demi dans ses poigntis. Elle avait une figure fine, des joues roses, tu teint blanc, de« yeux gris étlncelante, un froni bombé, très proéminent, des cheveux so gneu a sf'ment liasés qui s'échappaient dé son petit cha. p?au, en gmases boucles sur son cou. — Je me nomme Ida, monsieur. Et si c'est i Mme Jules, à laquelle j'ai l'avantage de par 1er, je venais pour lui dire tout ce que j'ai su: r le cœur contre elle. C'est très mal, quand on a son affaire faite, et qu'on est dans ses meublei comme vous êtes ici, ds vouloir enlever à une pauvre fille un homme avec lequel j'ai conrrac ^ té un mariage moral, et qui jiark d« répax-ei . ses torts en m'épousant à 1a municLpalibi. Il y e bien as&ez de joLs jeunes gens dans l© monde, pas vrai, monsieur? pour se passer ses fantaisies, sans venir me prendre un homme d'âge '■ qui fait mon bonheur. Quien, je n'ai pas u..« 8 belle hôtel, moi, j'ai mon amour! Je hais les '5 bel hommes et l'arg ot, je suis .eut cœur, et... a Mme Jules e*î tourna vers son mari : — Vovu 51 me permettez, monsieur, de no pas en entendre davantage, dît-e^e en rentrant dans Ea cham-bre.'> '— Si cette dame «>t avec vous, j'ai fait des v> briochée, à ce que je vois; mais tant pire, reprit * Ida, PouKjue» vieat-^lo wr M. F^îragu* fayus 1 j i les jours! : — Voua vous trompez, mademoiselle, d>it Ju. ks stupéfait. Ma femme est incapable... 1 — Ah ! vous êtes donc mariés vo«s deuss- ! ; dit la griîeUe en manifestant quelque surpr.se C'est alors bien plus mai, monsieur^ pas vrai à une femme qui a 1e bonh ur d'être mariée ei légitime mariage, d'avo r des rapports avec uB i, homme comme Henri... — Mais quoi, Henri, dit M. Jules en prenant c Ida et l'entraînant dans un-j pièce voisine poui que sa femme n'en.endii plus rieai. s — Eh bien! M. Ferragus... — Mais il est mort, dit Jules. — C't; farce ! J e suis allée à Franconî avei lui, hier scir, et il m'a ramenée, comme celx s- doit. D'ailleurs, votre dame peut vous ei donner des nouvellee. N'est-elle pas allée i< voir à trois heures? Je le sais bicsi : je l'ai attendue d ns 1a rue, rapport à ce qu'un aima.bU homme, M. Justin, que vous connaissez peut être, un petit vieux qui a des breloques et qu porte un corsait, m'avait prévenue que j'avai une Mme Jules pour rivale. Ce nom-là, mxxn-si ur, est bien connu parmi les noms d© guerre. Excuaez, puisque, c'^st le vôire, ma» quand Mme Juk-a eerait uae duchesse de la cour, Henri est si riche qu'il peut satisfaire touteÉ ses fantaisies, (A stdvrej œuvre d'assistance dans le but d'assurer à d«g cïifajt.s b-ig-s ai faillis eu maladifs un séjour d'u£i.e quinzaine de jours en Hollande où ils aont> suraiianencée. Déjà pilius de 7,000 enfants ont profité de ce régime réparateux. Sur ce nombre, on n'a constaté que deux décès. L'œuvre » La Santé de l'Enfance » répond à un besoin urgent. M. le Dr Soh.uyl.en, directeur du service pédologique d'Anvers, a dit : «Phy-siotorjiquemcni ■parlant, nos enfanta m&ureni littéralement de faim. » La pratique d'une telle assistance fait honneur aux. sen iments d'humanité de nos frères d'cusre-Moeidyk ©t constitue le plus sympathique moyen de rapprochement ©t d'en,ente enire deux peuples voisins dont tant d'in-érête sont solidaires. Aussi, combien sont criminels, ces « impérialistes » belges qui rêvent die troubler par leurs revendications maisiaines l'har. moni- qui doit régner entre les deux pays. (J. H.) .. ■■■— jwnMgfKywsaanuri—■ ■■ FAITS DiVERS CBIME» ET VOLo AU PAici 1>E CHAR LEiiUi. — De notre oorresponoiant, 29 nec. uN CBIME A WAUFLBCEE-BAu^jl. -On nous rcp^aïue qu uu reiiiiior 010 cette coin uiuiiie, surxioïuiuie <« le cras SeOiié », avait ces jeiueir aux ca<n.fcs pour ue 1 angeat à 'Jblèurui oi/ y avait gagné 2,000 trancs. ii n'a pa» jeu» longtemps eu magot; h h sorube eu caie il a ete suivi par 01-is bandit: 00 ijUxie-ct il lut aiTiVe daniâ un euoroit ecaa'te 1 a e«.e a&ssçsine ■ eo uepounlre de son ar--jeait.x'iii'iGUËE DE SON MAKI, ieLLE L'AS r'ii l'Xlel. — Au n. 2'28 cte ia rue Caya.uderie iiiaoïteiiL les époux laenyamin iaaur'eieux e. .cm- Me, 18 ans. «J'était un ménagé cl enter laMinaux qui était poison etie cnaa'bonnagifc i-eiudiiaiiL &eu. deoiiis uue pièce à l'étape. Prèi de son lit était p-keee une baignoire; ton: les seuils îournee tarmanée, il prenait ui u.ain. 11 chautfait l'eau de ea baignoire a la ae de Uiyau-v a gaz. Or, il paitiît que pen uantt quie Tabinnaux était endoimi, sa ienune. u.ee Sba^s M'ane, 40 ans, serait montée a 1 é-uaye et aurait ouvart:ie robinet à gaz. Le len-demaïui on trouva Taburiaux asphyxié. La femme Staeis a été arrêtée. — - Uaus le magasin de fourniras de M. 1U-iioirte-Caimbiier, rue; de la Montagne, 48, à Oharleioi, on a volé uiiio fourrui-e en putois aiant 500 francs. — lîue Uaiinpiemy, 35 chez Mme Félicie Lfefèvi'e veuvie Laby, on a dérobé une feur-iHue en peluche va a.it 110 francs. — Chez lea époux Corbiaux Jb eroand, Sen-jer die Lodi-àirnsart, à Chaiieroi-Nord, to. s .es meubles ont été fouiilés et une sooiane di-1,0OU ir. a disparu. Dans une pièco à l'étage >n a également voié 0 kilos de farine. Chez k» époux Tecquemenne-Gilliai-d, .ifcgocaaiiiiie, rue de 1a Stat'jon, à ïraaegnies, -•outee lies mairchfuidises ont été jetées pele-aro.o sur ie pairquiét et on a volé une quantité de tissus diverti ot une somme d'ainçent. M E.l DES BALEINES DANS LA MER BALTIQUE. — Comme d'après une nouvelle de Lub ck, on vient de sgnal t des baleines dans la mer Baltiqu-1, la « Gazette de Francfort » rappelée queique's précédents. D puis k plus haute antiquité, écrit k journal, on a capturé d s baleines, non seulement près de k cfîte frisonne, mais aussi dans ks eaux de 1a mer Bal-ique. On peut encore voir de nos jours, au Pakls royai, à Seitin, i-es ossements blanchis d'une baieine qui s'est échoués il y a longtemps, sur k côte de la Poméranie. Pour ne pis reculer trop loin, disons qu'en 1911, plusieurs baleines se <ont égarées jusque eur la côte du Ho etein, près de Feihmai®, et devant 1a baie de Eckernlorde. Il est déjà arrivé à maintes r-pr ses que dïs baleines pénétrèrent dans les fleuves. D'apiès une note retrouvée dans les archives de k commune d'Elbing, une baleine aurait même un jour remonté la Vte-tul© jusque près de Mewo, ce qui ac doit pas nous étonner, quand on sait qu'en 1688, une baleine a eu l'audace de s'aventurer dana le Khin jusqu'à Bâle. En 1661, une centaine de baleines ee sont égarées dans la baie de Kiel; de ce nombre, une seule s'est kisé prendre. LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CIVIL DE BRUXELLES. — Les opération* de Bourse et l'exception de jeu. — L'exception de jeu, la planche de salut des spéculateurs malheureux et de mauvais® foi, a déjà été accommodée à toutes ks sauces par les tribunaux. La jurisprudence n'a pas cessé d'être contradictoire sur le point de savoir quand il y a lieu d'accueillir ou non le moyen lorsqu'il! est. soulevé.Aussi le mieux, en cas de litige, ^pt de soumettre les « faits et circonstances de la cause » au tribunal compétent. Dans l'espèce examinée, le défendeur a verbalement reconnu devoir au demandeur une somme déterminés, qu'il s'est engagé à remet-i tre à date fixe avec les intérêts à 5 p. e. l'an. Or, le défendeur prétend n'avoir jamais reçu 1a dit© somme dont il se serait reconnu débiteur pour oouvriir 'es différences d'opérations de Bourse à terme qu'il aurait faites par l'entremise d'un agent de change. A quoi le tribunal répond que, s'il résulte d-i l'interrogatoire sur faite et articles subi en cours d'instance par le demandeur, que l'agent d-; change a été l'intermédiaire lorsque le défendeur s'est obligé envers le ctesnandleur, il n'est' d'abord nullement établi que kg opérations de Bourse traitées entre le défendeur et l'agent de change, qui n'est pas en cause, soient réellement des opérations de jeu, et il ne résulte d'aucun élément de la cause que le demandeur aurait par ?cipê d'une façon quelconque à cea opérations. Si même, ajoute le jugemenî, on pouvait attribuer à cîb opérations le caractère du jeu, il n'fefc pas établi que l'obligation litigieuse aurait éfté contractée pour payer ou pour couvrir leo différences résultant de oes opérations; qu'en fût-il même ainsà, îl incomberait au défendeur de démontrer que le demandeur était au courant de c"s opérations de Bourse et de leur Cira et ère et savait que c'était dans le buit de liquider une dette de jeu que le défondeur con racta-ft verbalement avec lui. Et le jugement de constater que cette preuve s'est' pas faite ni offerte, et da rejeter i'ex-eepàoa «outovê». TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHAH, LEiiOl. — VOL A MAIN ARMEE A r Ai'1% LEZrSEivEFFE. .— Ch... Alphonse, de Ma^ nage ; G... Arthur, de Bois-d ilaiine ; ls... Ar-m<uid, de Haioe-St-Paul; L... Juieis ,-ao lk>is-d Haine ; P... Alfred, dio Maaiage; m... -de i'ayt-lez-Serueflie; D... Edmond ts Boia-d'Haine; G... Femand de La Hestre; L»... Auguste, M... Nicoks, de Bois-d'Haine et L... Henri, de Haine-Si^Pierre, sont prévenus d a-vow, à Fayt-le^Beneiie en tévier 1917, soustrait à l'aide de v.olenees et menaces une oentame de poulies, des pa ns, de k tanne, au préjudice du fermier Victor D.... e préjudice causé est évalué à un millier e. . ims. Jj'aiîaire est disjointe concernant Armand N., qui est malade. jugeme-i L : nux 1er ot 2e chacun 4 mois avec sursis ; le 4e, 5 ma.s, sursis ; le 5e,. 5 mois, le 6e 6 mois; le 7e, 1 mois 150 fr .avec sursis; le 8e, 4 mais, sursis; le 9e acquitté; le 10e 50 lianes, sursis et le lie 4 mois, sursis. (M. E.) LES JAMBES DE CECIL SOREL. — Deux écrivains parisiens, MM. Eugène Hôtob et Arnould. se son: vus assigner devant le tribunal civil de Par s en 10,000 fr. de dommages-intérêts par Mlle Cécile Sorel. L'actrice die la Oomédse Française qui depuis... quarante ans, déjent i© recoid de la beauté, rue Richelieu, n'en st pas à dix mille fran.s près, elk qui a prcckmé qu une P risienn élégante ne peut tei-ir son rang à moins de dépenser ir. | 250,000 par an pour sa toiktte. M 'e Cécile ^orel plaidait pour l'honneur — si on peut 1 dire — pour l'honneuir de ses jambes. Elle i reprochât!, en effet, aux deux auteurs drama-1 tiques, d'avoir raillé d'une manière irop libre ses mollets, dans une revue représentée l'été dm ier aux Ambassadeui-s. Un huissier avait cenetat é dens un procès-veïbal qui a été lu aux ' débats, que dans la r> vue, au défilé traditionnel des actuali.és du jour, une pe\ite femme imitait Mile Sorel et montrai des jambes d'ail-> leurs maigres, pendau, que le compère se livrait à d s pkisanteri-s déplacées. La belle MliP Sorel s'est lâcbée. Elle a intenté un procès qui a éé sérieusement plaidé, et les deux revuistes ont été condamnée à fr. 300 de dommages-intérêts!... 1 -11 >.iiaiilg«Mg«'- ■ Çà et là N0ïit3 £PH£M3ïEIDS Les Innocentt (28 décembreJ. — L'Eg'ise célèbre le 28 décembre la fête des Saints-Innocents, en souvenir des pet.ts entants qi'Hé-rede fi,, égorger et qui, d'après une tradiiian populaire, étaient au nombre de 4,444. Ls «ouvent de Saint-Gérard, au pays de Namur, 1 affirmait pcseédtr tes corpb de deux de ces enfante, nommés Benjanien ot Philippe. Dans toute k Belgique, le 28 décembre a I été très longtemps une grande fête de i'en- I fance, et au moment où ia guerre a éclaté, la v eille coutume p-reistait encore, en prov nce, dans beaucoup de taiiiilles : les enfants éta.ent I maîties à k maison; i.s s'aifubkient des vête. V mente de leurs parents, et ceux-ci, ainsi que toute k domesticité devaient leur obéir. Un autre usage exista jad-s dena no» con- M trées comme en (^'autres pays : celui d'aller, en bande, au lit de ceux et de celles qu'on fl présumait trouver encore entre 1 e 11 r_s _*&£p?_L__jH si on les y surprenait, on les fustigeait diê verTT~1^B ges jusqu'à ce qu'ils eussent promis un déj&u-ner : les nouveaux mariés étaient surtout expo. ses à cette brimade, qu'on appelait « donner V ks Innocente ». Jusqu'en ce» ftjut derniers V temps, un vestige de cet usage s'était conservé fl à Laroche : ks petits garçons, armés de baguettes, allaient de maison en maison, feignant de battra les jeunes fille®, et celles-ci tour donnaient des noisettes... ■ Réunions, Oerc^s» Sociétés Promenade t historiques du Vieux-L'ége. — Dimanche 30 décembre, excursion à Seraiig, Troce, R-tmet, Engis. Réunion près de l'Eglise de Seramg à 10 heures précisies. — Jeudi 3 janvier, il y aura encore une visite d'églises à Liège. Le» personnes étrangères à k sociéiiié sont admises à ces instructives promenades. AViS DE SOCIETES PASLA33 DES SPORTS, soc. an., a Liège. MM. les actionnaires sont priés d'ass^te® à l'assemblée générale extraordinaire qui ee ■ vteudm a Jurèg-o, chez Mit. iN agetuiat^ei'ii, oan-quiers à liié«e, le mardi 15 janvier 1918, à 3 heu rua <Je relevée. 8 ORDRE DU JOUR : 1. Modification aux sta-.uia et notamment aux aa-tioles suivants: 2; 3; 4; 5; S; 10; 17;. 18; 19; 20; 21: 22; 23; 24; 26; 27; 23: 29; 30; 31; 32;'33; 33bis; 34; 35; 36; 37; 38 II A; 40; 42 B eit 44; 2. Nomination de deux gérants. Contrats à pa,sser avec ceux-ci; 3. Fixation du nombre des administrateurs et commissaire®; 4. Augmentation du capital social de 400 mille franos qui serait porté à 600,000 fr.; 5. Eventuellement démission et nomination d'administra teurs ; I 6. Démission et nomination de coinmissairea; 7. Conioimément à l'article 8 des statuts, le droit de souscription des nouveaux titres sera réservé pendant 10 jours après le vote de l'augmentation aux anciens souscripteurs qui devront faire connaître leurs intentions, dans le délai au conseil d'administration, — passé ce délai, ife seront sensés renoncer à leur droit de souscription. Les dépôts d'actions en vue d'assister à cette assemblée devront être effectués conformément à l'article 33bis des statuts «hei MM. Nagelmackers, banquier à Liège. 934 Vu la hausse continuelle du papier et de toutes les matières premièies, nous nous voyons contraints à augmenter, à partir du 1 janvier 1918, notre ptix d'abonnement. Malgré le prix de vente de 10 centimes le numéro, nous réservons aux-prisomiiers de guerre seulement les prix suivants à titre exceptionnel : Abonnement d'un mois Fr. 1.SO „ de deux mois 3.CU I» de trois mois 4.50 Toute commande doit être adressée à nos bureaux. Les abonnements pris par >« poste sont souiKis au prix ordinaire. La Direction. « ■rwiW \tànmei lnUrnai&fuUs P. ra* Ru?s&uUm LE BRUXELLOIS

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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