ABONNEMENTj>OSTAL, ÉD. JJ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique . et à l'Etranger n'acceptent que des ' abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci . prennent cours les -^1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octo». On peut s'abonner toutefois pour les ■ deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk,2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE: ÎIO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . h, 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne. . .. . . i-00 \ TIRAGE ïHO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armand Journal Qnetitflen Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 19 juin. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre a l'Ouest, Groupe d'armée du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière: Sur le front en Flandre et en Artois, la situation est inchangée. La lutte d'artillerie perdure avec une intensité variante; elle a été hier particulièrement animé entre Boesinghe et Frelinghien. A l'est de Monchy nos détachements spéciaux d'assaut ont jeté les Anglais hors de nos tranchées, qui étaient encore restées au pouvoir de l'emenii lors des combats du 14 juin. Groupe a armee du Kronprinr allemand : Les Français ont tenté hier de nouveau à la tombée de la nuit de reprendre les tranchées> leur récemment arrachées au nord-ouest de la ferme de Hurtebise; leur élan, effectué à deux reprises a été repoussé. En Champagne, l'ennemi, après urt violent feu, a réussi hier matin à pénétrer dans un élément saillant de notre position au sud-ouest du 'Mont Haut. Une poussée, prononcée le soir, ayant pour but d'étendre sa prise, a échoué avec de lourdes partes. Groupe d'armée du duc Albrecht : Rien de nouveau. Théâtre de la guerre à l'Est, Front en Macédoine: On n'annonce pas d'opérations d'envergure. BERLIN, 18 juin. — Officiel du soir : Pas d'opérations de grande eûvergure. Les résultats de l'enquête du nouveau cas « Bar&iong ». BERLIN, 1S juin. — Officiel : Il résulte des déclarations faites sous la foi du serment des rescapés du torpilleur u.S-20», que ce. lui-ci, comme il a. été dit en temps voulu, a maintenu jusqu'au dernier moment le feu contre des forces 'naritimes de reconnaissance numériquement supérieures. Le «S-20» sombra ensuite au large te la côte hollandaise. Voici ce qui a été éiabli au sujet de la conduite des Anglais lors du sauvetage lies rescapés ; « Peu avant que le sous-marin coula, des destroyers anglais amenèrent les naufragés qui flottaient dans l'eau. Un destroyer marqué «S-41» j 0r:raya un çrim.i jpôtre-torpii ew qui, ru h <&«•>») ' pointe, pouvait-contenir iarg'ntênf vingt hommes. Il n'en recueillit toutefois que sept. Les autres (lot-tard ions l'eau et en partie grièvement blessés, no. famment les machinistes lhle et MHschei qui se jioyèrent par aprèst furent repoussés à l'arme blan-phe et à coups da morceaux de bois, lorsqu'ils voulurent se cramponner au cotre. Un officier du canot jplia même jusqu'à planter un pistolet devant le froni de L'un d'eux. L'équipage du destroyer ne fit aucune pvance pour sauver les dix personnes qui ne nageaient qu'à 2 à S mètres de distance. Après que le Côtre eût été ramené, le destroyer partit à toute Vitesse. L'un des destroyers passant devant les sur-vivants, n'écoula ni leurs cris, ni leurs signaux. Bien plus, les marins anglais se mirent à rire et adressèrent eux noufiagés des paroles que l'on ne put comprendre et leur montrèrent leurs grenade s. L'enquête a établi en outre qu'un destroyer anglais qui avait été incendié par l'effet de l'artillerie de nos deux sous-marins,a été apparemment coulé ultérieurement par les Angîuis. » Sur mer. BERLIN, 19 juin. — Officiel : Nouveaux succès sous-marins dans l'océan Atlantique 24,000 tonnes de jauge brute coulées. Parmi les vaisseaux coulés se trouvent trois grands vapeurs anglais, dont deux étaient escortés de destroyers, ainsi que le vapeur anglais « Amor » jaugeant 3473 tonnes chargé de 5,000 tonnes de céréales.AUTRICHIEN VIENNE, 18 juin. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'est. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. Rien de nouveau. Théâtie de la guerre italien, Dans te secteur du Rombon, des détachements du régiment d'infanterie bosno-herzegovin n. 4 ont rejeté l'ennemi hors de son point d'appui, lui ont enlevé 23 hommes et 1 officier et se sont maintenus dans la position conquise, malgré plusieurs attaques. BaJL©Âl5ES SOFIA, 17 juin. — Officiel : Front en Macédoine : Entre le Vardar et le lac de Doiran, un détachement de reconnaissance anglais, armé de mitrailleuses et de fusils automatiques, a attaqué nos avant-postes avancés établis dans les environs de Dakatli; il a été forcé de se retirer sous notre feu. Le long de la Strouma inférieure, nous avons occupé les localités d'Elischau, Tschutsch,-Ligopo, Christian Osman, Kamila et Kispekli près d'Orman. li. Près de Jenikoei et d'Orman Kamila, escarmouches entre nos postes avancés et des détachements de reconnaissance ennemis. Sur le reste du front, très faible canonnade. Front en Roumanie : Fusillades et canonnades isolées près de Tulcea. FRANÇAIS» PARIS, 18 juin. — Officielt 3 h., p. m. : A u cours de la nuit canonnade intermittenteen divers points du front. Nos reconnaissances ont pénétré dans les lignes ennemies vers Leintrey et au sud-ouest de Senones et ramené des prisonniers. PARIS, 18 juin. — Officiel, 12 h., p. m. : Activité moyenne de l'artillerie dans la région de Laffaux, au Panthéon et dans le secteur Craonne- \ Clievreux. En Champagne nous avons réussi ce < matin une opération de détail qui nous a rendus < maîtres d'un système de tranchées ennemies qui formait saillant dans notre ligne sur un front de cinq cents mètres environ entre le Mont Cornillet et le Mont Blond. Nous m'ons fait au cours de cette action quarante prisonniers dont un officier. L'ennemi continue à bombarder sans raison la ville de < Reims sur laquelle deux mille obus ont été lancés aujourd'hui. Une personne de la population civile ' a été uée et trois blessées. 1 RUSSE PETROGRAD, 16 juin : Front à l'Ouest: ' Fusillades et feu d'artillerie sur divers points du ] front. Le 15 juin nos batteries ont pris sous leur feu dans la nuit des rassemblements de réserves ennemies dans >a région de Szehvow. Front en Roumanie : Fusillades. Aviation. Quatre de nos avions ont bombardé la gare de la ligne de chemin de fer à voie étroite de Wessen. Une escadrille aérienne ennemiet composée de 7 appareils a bombardé Dunaburg et ses environs. Les dégâts occasionnés ne sont qu'insignifiants. Dans la région du Stochod, notre artillerie a abattu un avion . ennemi. ITALIEN1 ROME, 17 juin. — Officiel ; Le feu d'artillerie a été plus animé que de coutume hier, au front de Carinthie. Les batteries ennemies de calibre moyen firent feu à diverses reprises dans cette région, sur nos positions du petit et du grand Pol. Nos détachements de reconnaissance occasionnèrent de lourdes pertes à l'ennemi et ramenèrent quelques prisonniers dans nos lignes. Ce malin, des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Goritzia et sur d'autres localités de la plaine de l'Isonzo inférieur, sans occasionner toutefois des dégâts ou causer de victimes. ANGLAIS LONDRE.S, 17 i'wp — Des troupes jx>rtugttise^ ont repousse 'plusieurs détachements allemands de raids, dans le courant du. mois. Au cours d'un raid exécuté hier soir au nord de Gouzaucourt) nous avons fait quelques prisonniers. Au sud du canal Ypres-Comines, un détachement de raid ennemi a été pris sous le feu de notre artillerie et ne put atteindre nos tranchées. Activité d'arùllerie ennemie au cours de la journée au sud de Croisilies, au sud-ouest de Lens et sur un certain nombre d'autres points entre Armen-tières et Y près. Hier les aviateurs se sont montrés continuellement actifs. Sept appareils ennemis ont été abattus en luttes aériennes. Deux parmi eux ont atterri dans nos lignes, trois autres avions ont été contraints à descendre par suite de dégâts. Deux de nos appareils ne sont pas rentrés. Evénements sur mer. LONDRES, 18 juin : L'Amirauté annonce ; Une sous-mcrln ennemi a coulé le 2 juin dans ta partie orientale de la Méditerranée le vapeur-transport britannique « Came-ronian » (5861 tonnes)t qui avait à bord un nombre peu important de troupes. 52 hommes parmi elles et 11 hommes de l'équipage, dont le capitaine sont portés manquants. —«.«MEg-qr-Trm-i i — Dernières Dépêches Les Evénements on Grâce Le roi Constantin: i, Lugano. Berlin, 19 juin. — De Lugano au « Berliner Ta gebîatt »" : Le roi Constantin et sa famille arriveront demain soir à Lugano. Ils descendront au Grand Hôtel. Excitations italiennes. Berlin, 18 juin. — Le « Cornere dalla Sera » met à profit rétrang'ement de la Grèce pour provoquer les Etats restés neutres jusqu'ici et écrit : « Lee temps de la neutralité sont passés. Le moment de la décision est ai rivée et. les neutres sceptiques et timides sont vaincus. » Les menées préliminaires de l'Entente. Berne, 18 juin. — Le correspondant parisien du « Secolo » annonce que la détrônisation du roi Constantin aurait été décidée lors de l'entrevue en Savoie. Les délégués français avaient même exigé la proclamation de la République, mais les délégués .d'un autre Etat s'y étaient opposés, l'idée d'élire Venizelos, en qualité de président de la République, ne leur souriant pas. C'est pourquoi l'on choisit un moyen terme et l'on résolut de ne pas s'opposer au retour de Venizelos en qualité de présiuent du Conseil. On croit en Fraîioe, que la conséquence naturelle de la détrônisation du roi Constantin sera le retour de Venizelos, ou de l'un de ses partisans, à la tête du gouvernement. Les dessous de la tragédie. Berlin, 18 juin. — Les vrais mot il, des actes de violence contre la Grèce, sont dévoilés par le ra-diotélégramme de la Tour Eiffel, du 16 juin à 5 heures après-midi, qui s'exprime comme suit au sujet des communications établies à présent à travers l'Albanie et te nord de la Grèce. Jusqu'ici, seule la route de Salonique était praticable. A présent la route de Santi Quaranta à Monastir représente le prolongement du chemin à travers l'Italie et du canal d'Otrante et permet aux coalisés de barrer complètement la route de la Méditerranée, servant au transport d'hommes, de vivres et de munitions pour l'armée d'Orient. La traversée du canal d'Otrante, représentant 75 kilomètre: s environ, peut être protégée par un barrage pour ainsi dire ininterrompu. Ceci représente donc un avantage considérable, qui peut être atteint par les récents actes des alliés. Vis-à-vis de cet aveu cynique de la France,qui s'est comportée comme huissier d-- l'Entente en Grèce, la proctemaition pathétique de Jonnart a des allures d'affront sanglant. La France, la Grande-Bretagne et la Russie veuient l'indépendance, la grandeur et l'essor de la Grèce. Une ère nouvelle de travail et de paix se prépare. Us se proposent de défendre ce , noble pays. Que l'on sache que les puissances pro-r tectrices n'ont nullement l'intention de demander à la Grèce une mobilisation générale. C'est vraiment un mépris cynique à l'égard d'un petit peuple libre dompté par la faim et par la force des armes, qui était réservé aux champions de la délivrance de9 petits peuples. Le voyage du Roi. Zurich, 18 juin. — Le roi Constantin est arrivé à 3 Domodossola et continue son voyage vers la Suisse. Une série de journaux suisses le saluent cordialement et affirment, notamment le « Berner Tage. 2 blatt », que le peuple grec gardera au roi Con-1 standn, sa fidélité durant son exil. Grèce et Bulgarie. Cologne, 18 juin. — De Vienne à la « Gazette de Cologne » : Il résulte des déclarations faîtes par un diplomate berlinois éminent au représentant delà « Neue Freie Presse », qu'il est admissible que ies Bulgares tirent les conclusions nécessaires de la t moindre participation du nouveau gouvernement grec aux côtés de l'Enten:e. La situation nouvelle j créée par la déposition du roi Constantin a formé l'objet principal d'une délibération, qui a été tenue s lors de Ja visite du roi Ferdinand de Bulgarie au a quartier général allemand. Les combats < a, Macédoine. Evacuation de la' rive 'anche de la Strouma par les Anglais. Berlin, 18 juin. — Tanjs que les Français conti-s nuf.nt leur ujaicjîe - • ( jf '■ " ? travers te Grèce, e sans verser une goutte d<à sang, les Anglais ont dû d se résoudre le 16, à évacuer la rive gauche de La s Strouma. Ainsi, la région si chaudement disputée à il l'est de la Strouma, pendant le mois d'hiver, re-a tombe aux mains des Puissance® centrales. Les Anglais occupent simplement encore les passages de la rivière par quelques têtes de pont. Des viUa>-ges en flamme® et des minarets détruits indiquent rt la route de la retraite anglaise. Rien ne peut mieux caractériser l'hypocrisie des affirmations an-s glo-françaises au sujet des destructions allemandes t à l'ouest, que le fait qu'ils usent de la même mesu-x re militaire à la première occasion. Nous ne re-it chercherons pas jusqu'à quel point les dieshruc-x tion9 anglaises sont utiles au point de vue militaire, toujours est-il qu'ils n'eurent point le temps de détruire au cours de leur retraite les obstacles en fil de fer barbelé et les installations téléphoniques de leurs positions abandonnées, mais ils eurent celui d'incendier des localités n'ayant qu'un» valeur mi-' litaire minime. * La navigation anglaise. Berlin, 19 juin. — Après l'abandon du program-%t me américain pour la construction de navires en bois, les projets anglais relatifs à la construoJon de navires « standard », semblait être ébranlé également. Le « Herald » de Glasgow du 1 juin écrit : L'homme pratique sait très bien que la construction de navires « standard » ne peut presque rien ou rien faire du tout pour le soulagement immédiat de la situation économique. Les navires « standard » viennent trop tard et trop lentement. On fait ressortir qu'on ferait mieux de construire de nombreux petits navires de grande vitesse. Mais à cet a_ effwfc, il faudrait, d'après le « Herald » de Glasgow, de vastes changements dans l'organisation téchni-u que de l'industrie anglaise. Le gouvernement anglais et les boissons alcooliques. et L'a Algemeen Handelsblad » apprend de , Londres, que le gouvernement a préparé un projet de loa, d'a.près lequel la vente des ..ois-îs sons alcooliques sera placée _gous le contrôle !e du gouvernement. Les prix de ces boissons se-l'ont fixés par lui. Anastasie, Genève, 18 juin. — Le gouvernement français a lu défendu pour 15 jours, l'organe de la minorité so-oà ciahste, « Le Journal du Peuple ». \ :n La question de l'Alsace-Lorraine. a Vienne 18 juin. — Sous le titre : « La réponse de l'A: sace-Lorraine », le « Deutsche Volksblatt » faifc 'e ressortir que la seconde Chambre alsacienne-lor-' rakie est une représentation nationale élue par le m scrutin général, direct et secret, tandis qu'en An-"r gleterre qui fait la guerre pour délivrer et démo-1U cratiser les peuples, 'a Chambre des communes est élue sur la base du droit de vote censitaire. Le pre. !f mier ministre anglais devrait faire simplement la tentative de soulever la question de savoir, relativement à l'élection d'une assemblée par la population de l'Irlande, basée sur Le droit de vote général, de direct et secret, ce que le peuple irlandais pense •a- de la connexion qui existe entre l'Irlande et l'An-su- glterre. i®t Mais Lloyd George, écrit le journal, n'ose pas con-:rs voquer une assemblée semblable, pâme qu'il est la persuadé que le Royaume-Uni serait accusé comte me étant l'exploiteur, l'opprimeur et l^orrupteur le de l'Irlande. Le peuple allemand peut laisser par ler l'Alsace-Lorraine, parce qu'il sait que l'idée de sis séparer de l'Empire allemand, n'a(ura5fc. pas d'écho parmi le peuple de l'Alsace-Lorraine. Ri-bot et la France *e savent également ; pour «e mo-ti' ils ne veulent rien savoir d'un referendum qui fixerait le sort de l'Alsace-Lorraine. Les délégués américains à Stockholm. On mande de Stockholm que les délégués du a parti socialiste américain, MM. Goldfarb et Davidovitch, sont arrivés dan» la capitale sué- . doise. lis ont e«, mardi, un entretien avec le pJ Comité organisateur de la Conférence. 111 La conférence de Stockholm. te Copenhague, 19 juin. — Le ministre danois, M. Btauning, a annoncé que le Comité organisateur de Stockholm a reçu la nouvelle par dépêche que les délégués officiels du Conseil rc des- ouvriers et soldats arriveront dans quel- C ques jours dans la capitale suédoise. En Fran- tii ce, on s'efforce de rendre possible le voyage ^ des délégués français à Stockholm. On s'attend d'ailleurs à voir arriver sous peu t» Stockholm deux délégués français. M. Stauning est en correspondance suivie avec Kams&y Macdo- nald en vue d'à&ener une entrevue. d< Condamnation d'un fonctionnaire p; i concussionnaire. v, On mande de Berne que le fonctionnaire fé- le déral Miihimann, qui a accepté des pots-de-vin n; considérables, en échange de passavants qu'il tr procurait à des commerçants, a été condamné par le tribunal fédéral à un an de prison et ^ à 5,000 francs d'amende, du chef de concussion cj et de forfaiture. Les pots-de-vin, qui attei- gnaient un chiffre de 225,000 francs, ont été ^ . confisqués au profit de l'Etat. ir Le contrôle sur les métaux précieux en Suisse. n- On mande de Berne qu'à l'avenir les mé- v; 1 taux précieux originaires de l'étranger, et des- ^ 1 tinés à être vendus en Suisse ou réexpédiés, g 1 devront être munis d'une estampille. Cette es- l). 1 tampille fera foi en même temps du titre des ' l articles d'or, d'argent et de platine. Les frais d'estampillage sont de 5 à 8 centimes. ® , d ; La guerre aérienne. R : Berlin, 19 juin. — Les dernières attaques aérien- L : nés contre l'Angleterre : n Tandis que les premiers rapports anglais au sujet p, de l'attaque d'aviateurs allemands du 5 juin contre lie pot't fortifié de Sheemess, démomtratient, un ~ mélange d'abattement et d'exaspération morale, les dernières nouvelles sont beaucoup plais réjouis- " santés. Entretemps on avait publié que deux aéro- i piares rJiemaed» et 8 autres hydiapter • s avaient 1 été abattus par les foi-ces de terre; que les assaS- * lants avaient donc perdu 18 aéroplanes.Ce soi-disant q ^ succès a fait éclater l'enthousiasme d'un périodi- c' que anglais : « Comme la fin de la guerre est ac- ° 3 célérée par la destruction des réserves allemandes ^ 3 en hommes et en matériel, l'Angleterre espère de tout cœur, qu'il y aura encore souvent des atta- e t ques dans le genre de celle du 5 juin. » i U Ce vœu des Anglais a été accompli par l'attaque <, aérienne du 5 juin contre Londres. Il est, du reste, 3 établi, que nous n'avons perdu qu'un aéroplane lors de l'attaque contre Sheemess et que nous n'en ^ avons pas perdu du tout le 13 juin. L'expédition en Orient. j Berne, 17 juin. — Des journaux de Lyon annon- n j cent que la Commission de la Chambre pour les c affaires étrangères a adopté un projet de résolution t .j après avoir entendu le rapport du député Lagrosilliè- £ j re au sujet de l'expédition d'Orient, d'après laquel- 0 le une délégation devra exiger de Ribot et de Pain- g levé des mesures urgentes dans l'intérêt du corps e d'expédition. a REVOLUTION SUSèE, r ti n Pétersbourg, 18 juin. — L'assemblée générale des a conseils des ouvriers et des soldats de toute te Rus- 1 sie qui s'est réunie ici, a élu à l'unanimité Tscheid-n se, comme président du Conseil des ouvriers ©t des u soldats de St-Pétersbourg. e La mission italienne à Fétrograd. -V j » D'après des nouvelles de Fétrograd, en- c voyées à la « Stampa » de Milan, l'entretien j j. qui a eu lieu entre la mission socialiste ita- j lienne à Fétrograd et le Conseil des Ouvriers r et des Soldats a fait apparaître de grandes ! .' divergences de vues. Tandis que les Italiens ; demandaient la continuation de la guerre, puisqu'il n'y a pas le moindre espoir de voir une révolution éclater en Allemagne et — subséquemment — de voir le peuple allemand e travailler à établir une paix équitable, les so-.n cialistes russes ont persisté dans leur opinion 1 s- qu'une paix équitable est possible, sans qu'on : le continue à verser le sang. Des divergences de ' s- vues pins profondes encore se sont manifestées entre les Busses et les Italiens, en ce qui concerne l'avenir de la Dalmatie et du Levant. Choses de Russie. Stockholm, 19 juin. — D'après le « journal de la Bourse » de Fétrograd, l'ancien gouver-jç neur de Finlande, le général Seyn, qui ost ué-\ tenu à la forteresse Fierre et Paul, serait mis le en liberté incessamment. L'ancien secrétaire iifc d'état pour la Finlande, le général Markoff, a r- été nommé président de la commission de mole bilisation. qui a été créée auprès du grand c^at-major russe. o- LA GUERRE SOUS-MARIES. si Berne, 18 juin. — De New-York au « Progrès de s- Lyon » : Le vapeur pétrolier américain « Morenc » la a été coulé à 7 km. de distance. fi- La « Gazette de Voss » écrit que 300 coups de a- canon ont été déchargés au cours du combat livré entre un soue-marin allemand et le v&peuir améri- se cain coulé « Moreni ». ^ Absterdam, 18 juin. — On a amené hier, à Ymui-den, l'équipage, composé de 16 hommes, de la bar- n- que norvégienne « Perfect », chargée de céréales, îst qui faisait route de Bahia, à Copenhague, et fut m- coulé par un sous-marin dans les eaux des îles Shet-■ur land. (Les îles Shetland se trouvent, dans la zone ar- barrée.)_ DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Les événements en Grèce. Le départ du roi. Berlin, 18 juin. — L'ambassadeur grec à Bernfli a reçu un télégramme d'où il réeultbe que le roi Constantin ne s'est pas embarqué à bord d'un torpilleur français comme le prétend le « Times », mais a quitté à bord de son propre yacht « Sphac-teria », escorté du cuirassé côtier « Spetzfaï ■» Le? port d'Orofos à destination de Messine. La famille royale à Messine. Rome, 18 juin. — Du « Giornale d'Italia »: Le roi Constantin, la reine Sophie et le prince-héritier Georges sont arrivés le 17 juin, à 8 h. 3/4 du matin à Messine, d'où ils sont partis immédiatement à destination de la Suisse. Le départ du roi Constantin, d'après les Anglais. Amsterdam, 18 juin. — Le «limes» publie une description des événements d'Athènes avant le départ du roi Constantin. Il y est constaté, comme l'avait déjà mentionné te « Daily Telegraph », qua le Roi s'était refusé à quitter la Grèce à bord d'un navire de l'Entente. D'après le «Times», deux destroyers français firent leur apparition le 12 juin,dans te baie de Phaléron, et débarquèrent des troupes, tandis qu'un avion survolait Athènes. Jonnart déclara au gouvernement qu'il était nécessaire de préparer le départ du Roi. Ceiui-ci n'eut toutefois pas "lieu avant 5 heures de l'après-midi. Le Roi et sa famille séjournaient au palais d'été de Taitoï. O . communiqua au Roi qu'un destroyer français se trouvait à sa disposition. Le roi Constantin manifesta le désir de quitter la Grèce à bord d'un navire grec. « Je ne m'appelle pas Othon et ne suis pas un prisonnier », dit-il. Le roi Othon avait été amené de Grèce à bord d'une frégate anglaise. On dut s'incliner devant la volonté du Roi. Avant le départ de Tatoï, le métropolite d'Athènes avait remis au Roi une image sainte en guise de souvenir d tdieu. Le monarque lui déclara : « Je compte bien que mon absence de mon pays chéri ne sera que temporaire ». Une protestation grecque. Genève, 17 juin. — La section grecque ©n Suisse et ses ramifications à Zurich, Lausanne, Neuîchâtej et Berne, ont publié la protestation suivante : « Les trois puissances de l'Entente, la.lya-ice, l'Angleterre et ia Russie, se sont arrogé des droits que n'approuve aucun traite et Qui se troiwent en contradiction avec la Constitution grecque. Le pays, occupé par la force des armes et désarmée astucieusement, de leur propre aveu, en reniant toutes les obligations et en méconnaissant d'une manière éhontée ce qu'elles avaient elles-mêmes signé, a été rendu incapable de toute résistance et privé de s£g droits de souveraineté et de liberté, et on l'a transformé en un Etat protégé. Une partie intégrante de notre patrie fut abandonnée pour payer le silence approbateur de l'Italie. Notre chef vénéré le roi Constantin fut brutalement forcé de quirter son pays, en dépit de la volonté manifeste de son peuple. Nous ne pouvons maîtriser l'indignation qui nous remplit vis-à-vis de cet audacieux coup d'Etat, perpétré contre ia liberté conquise par le sang de nos pères et en considérant les plans diaboliques au moyen desquels on pousse par la violence le peuple grec dansTme guerre meurtrière. Devant le monde civilisé, si tan'u ; est qu'il en existe encore un, nous protestons tous avec la dernière énergie contre ces faits et l'adjurons de joindre sa voix à te nôtre pour qu'on rende i au peuple grec son droit imprescriptible de régler lui-même son sort et de suivre sa propre volonté. Le judas grec. Paris, 18 juin. (Havas.) — De SaLonique aa « Petit Parisien » : Dans ies milieux bien informés, l'opinion qui prévaut est celle d'après laquelle Venizelos ne tardera pas à reprendre la i pouvoir. On admet que ceci se passera ie 1er juillet. Venizelos a eu un long entretien avec Jonnarb 3 à Salamine, où il s'est rendu peccaat Ks «iiversea 3 péripéties qui ont abouti à l'abdication du roi Coa-3 stantin. r Remaniement de la Chambre et amnistia. ~ On mande d'Athènes au « Daily Telegraph », que la Chambre grecque sera dissoute et reconstituée sur les bases du mois de juin 1915. Les trou-a pes françaises campent à 2 miile3 d'Athènes. Mer-e credi une amnistie générale sera accordée aux con-i damnés politiques. Les combats à l'ouest. Berlin, 17 juin. (Officieux.) — En Flandre com-I me en Artois, les Anglais ont continué à tenter vainement d'améliorer leurs positions par des atta-une nouvelle et grande attaque. Le 16 et la nuit du s une noucelle et grande attaque. Le 16 et la nuit du e 17, tous leurs efforts ont échoué. C'est ainsi que a près de La Bassée-Ville, deux attaques anglaises ont )- été repoussées. Au nord de Fresnoy, une entreprise > de patrouilles britanniques est restée vaine. A l'est de Ronchy, deux attaques anglaises se sont déroulées et l'importante mise en action de l'infanterie e et de l'artillerie britanniques à l'est de Croisilleg n n'a pas eu plus de succès. Sur te plupart des points, notre feu d'iafanteria e et d'artillerie a suffi pour empêcher les vaguea é d'attaques anglaises de se développer. Aux endroits i- où elles ont réussi à pénétrer dans nos tranchées-les plus avancées, elles en ont été immédiatement i- rejetées par des contre-attaques ; nous avons fait r- des prisonniers. Dans le terrain situé à l'arrière du s, front britannique, le feu allemand à longue portée at des canons de gros calibre a fait sauter plusieurs t- dépôts de munitions ennemis. le L'attaque allemande, prononcée sur le front de l'Aisne, a été exécutée par une troupe d'attaque 4mo Année - N. 978 - Ed. B £111 (1 EEHTIliES Mercredi 20 Juin 1917

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