Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 02 Mars. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 02 octobre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vm42r3qv61/
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ABONNEMENTj>OSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours ies 1 J.UIV. 1 Avril 1 .Juillet i Octob. On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le oermer mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.Q0-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.l.20 TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR 11 H 0 0 RniYPllAlC w JErJI U^LVJlJlwJld Rédacteur en Chef : | ml Sfm «HS■<>»*»«»«Sm3»3 mm I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : f Rent" Armona j ® JillFll&I ilISP@llêillI B j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | ANNONCES La l.'gtra Faits divers et fîc'ios . If. 5.00 Nécrologie, 3.0B Annonces commecciafe* , 1.50 » financières, , . f.OP PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne. ..... 1-00 TIRAGE : JSOpOOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS Malgré la hausse formidable et persistante du papier et de toutes les matières premières d'imprimerie, le « Bitu^LLOîS » entend rester fidèle à son programme et à sa mission qui consiste à demeurer l'OiiGÀKE FO-PULAIBE LE MIEUX ET LE FLtFS SA'3)-DEMENT IHFOBME. Comme, d'autre part, il entend surtout ne point augmenter son pris de cinq centimes, il se voit forcé de supprimer, sans que cela prive en rien le lecteur, la page d'annonces et le roman-feuilleton dans ses éditions A de lundi et B de lundi, mercredi et vendredi. De cette iagon, le journal contiendra comme d'habitude, les plus récents communiqués officiels, les dernières dépêches très complètes, et restera, selon le désir de nombre de ses lecteurs, accessible à Joutes les bourses vu son prix minime de CINQ QSÏÏTÏ.MSS L£ ïfUMEBG. Cette mesure, à laquelle nous nous soumettons à regret, est, d'ailleurs, générale et appliquée non seulement à fous les journaux qui se publient en Belgique, mais depuis longtemps déjà à toutes les feuilles paraissant à l'étranger. Kous osons espérer que nos lecteurs se rendront compte des nécessités inéluctables auxquelles la Presse doit obéir dans ies pénibles conjonctures actuelles. LE BKUXELLOIS. Soitiimiiilws itflelels ALLiùâAN&S BERLIN, I mars. -- Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Sur les deux rives de l'Ancre, depuis un certain nombre de jours, pour des motifs particuliers, nous avons évacué volontairement et méthodiquement une partie ds nos positions les pies avancées et reporté ta défense sur une autre ligne préparée à cet effet. L'kcsersahe n'a rien su de notre mouvement. Des igw.'-: %£§&&& agissant avec prudencfa a*} .finira: t-se s . rowpes pwhiùni En aiWtu'.tn; n. - siirJion à prendre possession sans coup férir de la bande de terrain bouleversée abandonnée par nous. Cédant suivant les ordres reçus « des attaques de forces supérieures, ces faibles détachements ont infligé à l'ennemi des pertes sanglantes considérables, CM fait prisonniers jusqu'à présent 11 officiers, 174 soldats et capturé quatre mitrailleuses, et dominent encore aujourd'hui l'avant-terrain de nos positions. Après une forte canonnade, les Anglais ont attaqué hier dans la matinée à Le TranslGy et à Sailly.Leurs iliaques ont échoué près de Le Transloy devant les obstacles; à Sailly, où l'attaque se renouvela aussi ta nuit, en corps-à-corps. L'ennemi, qui a su pénétrer dans notre position, a été rejeté par une contre-atitique en perdant 20 prisonniers; dans deux endroits tris limités en étendue, les tirailleurs anglais ont pu s'installer. Sur la rive ouest de la Meuse, une poussée française s'est préparée le matin; noire feu de 'destruction a fait échouer son exécution. Théâtre de la guerre à l'Est. front d'armée du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière: Rien d'essentiel. Front d'armée du général colonel archiduc Joseph: Par une abondante chute de neige, la canonnade n'a été vive dans les Carpathes boisées que sur les hauteurs à l'est de la Bistritza. Au nord de la route de Valeputna, les Russes ont attaqué encore une fois le matin vainement les positions enlevées par nous. Des pousées plus ou moins faibles ont été rejvtêes dans la vallée du Slanic et dans celle de i'Oiioz, des attaques de forces plus importantes sur les hauteurs entre la vallée de la Susita et celle de la Putna. Groupe d'armée du fsldmaréchal général von Machansen: Des patrouilles mobiles russes ont été mises en fuite à Faurei (au nord de Focsani) et à Torbull sur le Sereth. Front de Macédoine. Pas d'événements particuliers. Lcrs du refoulement des attaques italiennes, à l'est de Paralowo, dans la boucle de la Czerna, cinq officiers et 31 soldats sont restés prisonniers en nos mains. BERLIN, 28 février. —- Officiel du soir: Sur la rive septentrionale de la Somme, tes Anglais ont attaqué entre Le Transloy et Sailly. Us ont été repoussés. On combat encore en deiix endroits de nos tranchées avancées. autrichiens VIENNE, 23 février. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du feldmaréchal général von Mackeasen: Rien à signiler. Front d'armée*de l'archiduc Joseph: A l'est de Catnpuiile, nous avons balayé des postes de sentinelles ennemis. Des deux côtés de la rouie de Valeputna nos troupes ont pris d'assaut hier après-midi par une attaque soudaine plusieurs positions de hauteurs. Le point d'appui du tunnel a de nouveau été évacué après la destruction des installations défensives, à cause de sa situation défavorable, sans que l'ennemi y fût pour quelque chose, Nous avons maintenu tous nos autres gains de terrain, malgré plusieurs attaques opiniâtres de l'ennemi. Nous avons fait prisonniers ce jour, 12 officiers et 1300 soldats, et capturé 15 mitrailleuses et Mlance-mines. I Front d'armée du feldmaréchal générai Prince Léopold de Bavière: A l'ouest de Luzk nos troupes d'attaque ont surpris les avant-postes russes. Théâtre de la guerre italien. Au front da littoral notre activité d'artillerie a été modérée. Nos aviateurs ont bombardé avec succès da* "amps de troupes italiennes, dans la région de Goruia. Au sud de Marmalata, nous avons exécuté un coup de main contre les positions ennemies d'Otn-bretta et détruit par notre feu, 2 canons, un àépôt de munitions et des abris italiens. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Nos troupes de couverture ont fait sauter au nord-ouest de Malik, un détachement ennemi. BULGARES SOFIA, 1 mars. — Officiel du 2S février Front en Macédoine: Dans la boucle de la Czerna, l'ennemi a tenté, après une violente préparation d'artillerie, à deux reprises une attaque contre la hauteur 1050 et ceci sur un front de deux kilomètres. Il a été toutefois rejeté partout, en partie en combat à coups de bombes. Dans la région de Bitolia et dans la vallée da Vardar, feii clairsemé de l'artillerie, de l'infanterie et des mitrailleuses. Dans la plaine de Seres, coups de canon par moments et escarmouches entre patrouilles. A proximité de l'embouchure de la Stru-ma, feu d'artillerie ennemi sur terre et par les navires dans le golfe d Orfano. Vive activité aérienne sur tout le front de la mer Egée. Un navire a tiré quelques coups de canon du côté ouest da golfe de Porto-Logos, a été toutefois mis en fuite par nos hydro-avions. ' Front roumain : Au sud de Mahmudia et à Isacceo, échange de feu entre postes. SOFIA, 2-3 février. Front en Macédoine: Sur tout le front, échange intense de feu d'artillerie; par contre, faible f.isiilade et feu de mitrailleuses entre détachements avancés. Vive activité aérienne dans la région de Bitolia et dans la vallée du Vardar. Front de la mer Egée: Trois navires ennemis ont bombardé sans .succès la çôte occidental? s* " TTC iH- l' <;r f /- Front en Roumanie : Echange de fusillades entre postes sur les deux rives du bias St-Ccorges. TURCS CONSTANTINOPLE, 1 mars. — Officiel du 29 février : Pas d'événements essentiels sur tous les fronts. Le 26 février, un de nos aviateurs « descendu par son feu un biplan ennemi au-dessus de la mer « proximité de Lemnos. CONSTANTIN OPLE, 28 février. Front du Tigre: L'ennemi s'est établi devant la première ligne de notre nouvelle position au nord du Tigre. Front du Caucase; Le 26 février, avant midi, sur notre aile gauche, un de nos aviateurs a bombardé avec succès un hangar d'aviation et des camps cCe l'ennemi. Front en Galicie: Après des préparations exécutées au moyen de bombes, l'ennemi a essayé, le 25 février, d'attaquer une partie de nos tranchées avec de faibles forces d'infanterie, au moyen de grenades à main. Après un combat à l'aide de bombes, il fut repoussé. Rien d'important sur les autres fronts. FRANÇAIS PARIS, 28 février. — Officiel de 3 h. p. m. : Au cours de la nv.it, assez grande activité de patrouilles en divers points du front, devant Beuvrai-gnes, au bois d'Avocowt, au Spitzenberg (nord-est de Saini-Dié). Dans la région de Largitzen, nous avons pris sous nos feux et dispersé des reconnaissances ennemies. Dans la région d'Hautrêches (entre Oise et Aisne), nous avons exécuté un coup de main dans les tranchées adverses. Nuit calme partout ailleurs.PARIS, 29 février. — Officiel de 11 h. p. m. : i4ssez grande activité des deux artilleries sur le front de part et d'autre de l'Avre. Des tentatives de reconnaissances ennemies dans la région de Roye ont échoué sous nos feux. Tirs efficaces de nos batteries sur les organisations ennemies du secteur de la côte 304. Rien à signaler sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 27 février : Dans ta région de Smorgeruv, sur le théâtre de la guerre à l'ouest, l'ennemi a effectué une attaque à gaz, en lâchant huit vagues de gaz dans un laps de temps de 7 heures. En Roumanie, canonnade réciproque entre détachements de reconnaissance. Une attaque turque dans le Caucase prononcée contre nos corps de troupes au nord de ta rouie qui conduit à Siwas a été repoussée par notre feu et par une contre-attaque. Aviation : Notre sous-ojficier-aviaieur Efimoff a impliqué un avion allemand qui suivobit Dunabourg dans un combat, à 3 reprises différentes; il a finalement obligé l'avion ennemi à atterrir dans ses propres lignes. ITALIENS ROME, 27 février; Le combat d'artillerie a été plus intense hier dans la région à l'est de Goritzia, quelques obus sont tombés dans la ville. Au confluent de la Vertcfibina et le Fugido, dis détachements ennemis ont tenté de s'approcher de nos lignes, ils ont été repoussés. Au versant septentrional du Monte San Marco, un de nos détachements a pénétré intempestivement dans une tranchée ennemie, a détruit ses installations et exterminé la garnison. Des aidons ennemis oni jeté des bombes sur Valbone (Karst) ; quelques | personnes ont été blessées. ANGLAIS LONDRES, 27 février ; De nouveaux progros ont été réalisés au nord et au sud de l'Ancre. Dans la nuit nous avons pris le village de Barque. A .mrd'hui nous avons occupé Ligny ci nous nous ' "yiunes établis dans les installations de défense, onest et nord de Pusieux-au-Mont. Au matin nous' avons effectué une poussée dans les posiiions ennemies au sud-ouest de Lens, nous avons détruit les abris et les positions des mitrailleuses. Une autre poutsée heureuse a été exécutée au cours de la n:ut à l'est à'Armentières; nous avons pénétré dans Uois lignes de tranchées ennemies, avons fortement' endommagé les installations de défense et avons fait 17 prisonniers. L'aciivité d'artillerie s'est poursuivie au nord et ail sud de la Somme. Dernières Dépêchés La lutte contra l'immoralité en Angleterre. Amsterdam, 1 mars. — La Chambre des Com- , mûries a renvoyé à la Commission un projet de loi , sur la lutte contre l'immoralité. Un nouveau baieau-phara dans la mer du K'ord. Amsterdam, 1 mars. — Le Bureau de Correspon- , dance de La Haye apprend qu'il a été décidé d'an- < crer un nouveau bateau-phare, à un point si.ué à environ 54 degrés 45 minutes de latitude nord et 4 j degrés 15 minutes de longitude est ds Greenwich. < D'autre part, le bateau-phare ancré jusqu'à présent ( au Doggersbank sera déplacé vers un point situé à 1 environ 56 degrés 0 minutés iaûtude nerd et à 5 t degrés 25 minutes longitude est de Greenwich.. ( Chez les libre-échangistes anglais. c Amsterdam, i mars. — Le groupe iibre- échangiste t du Parlement anglais 4 délibéré au sujet de la proposition de créer cies tarifs de préférence. Environ 80 députés et pairs assistaient à la réunion. Le « Daily Chronicle » dit que 1 assemblée a manifesté sa con- ( victioa, que la cause a > libre-échange n'a nullement été aflaiblfe £ .• le. expériences faites pendant la f Elle •. ; f.contraire, plus forte. ' -L'assemblée a ûeuiJ énsute qti U ri existe aucun j iftjiii iô modifier la politique fiscale et a exprimé £ l'avis qu'une guerre tconomique après la guerre sur c les champs de bataille, garderait latente la haine en- j tre les peuples, et que par contre la continuation du libre-échange effacerait les différends entre les s peuples. Le renforcement des cadres en France. c Paris, 1er mars. — Le « Petit Parisien » annonce p qu'en vue d'éviter un manque d'officiers, la Commission de l'armée élabore un projet de loi, pré-voyant la nomination immédiate des élèves des cîas- ses supérieures des lycées et institutions similaires g au grade de sous-officier. La suspension du trafic américano-européen, f Bâle, 28 février. — De Nev.'-York à l'agence Ra- t dio : L'arrêt complet des relations avec l'Europe a ^ provoqué un mécontentement croissant au sein des j milieux commerciaux et industriels amérieains.Les t, marchandises provenant de l'intérieur pour l'Euro- g pc se trouvent entassées en grosses cargaisons, dans r les ports. j Londres, 28 février. — La « Cunard Line » com- j munique officiellement, que troi9 passagers du «La- j, conia» sont déjà morts. Trois autres et six matelots j, manquent encore à l'appel, tandis que 6 autres pas- s sagers ont été amenés dans un sanatorium. c Un aviateur anglais interné en Hollsaide. à Fessingue, 28 février. — Un aéroplane anglais a atterri près d'Oostburg (Flandre zéiandaise). L'a- 1 viateur a été interné. n r Message du Président WiIsop» l au Congrès d©s Etats-Ufiis Washington, 26 février. s « Messieurs! L'heure grave que nous traversons 1 m'impose le devoir de rester en contact étroit avec c les deux Chambres. La tactique allemande annoncée le 1er février est entrée en vigueur depuis environ q quatre semaines. Il n'est pas encore possible d'en apprécier complètement les conséquences pratiques. s Notre commerce et celui des autres pays neutres su- a bissen tde graves atteintes, pas pus graves toutefois n que celles dont il souffrait avant le 1 février, c'est-à-dire avant que la nouvelle manière de faire la guerre eût commencé. Nous avons invité les autres gouvernements net#.' s très à collaborer avec nous pour mettre un terme à cette destruction, j'ai le regret de constater qu'aucun d'eux n'a jugé utile de se joindre aux Etats- J Unis. j En tout cas, notre commerce souffre plus de l'at- . tente des événements possibles que de9 événements réels, plus du fait qu'un grand nombre de nos navi-res restent apeurés dans les ports, que du fait qu'un ^ nombre considérable de navires sont coulés. » cî M. Wilson parle de la perturbation que provoque ,, dans tes ports américains la résolution prise par les q armateurs de ne pas laisser partir leurs navires sans v que l'assurance d'une protection suffisante leur ait s été donnée et qu'on leur ait montré la très grave per- n turbaiion du commerce américain qui en est la con- v séquence. . 3 « Cela seul, dit-il, suffirait à représenter les con- e séquences prévues que devait entraîner pour nous 1; la guerre des sous-marins allemands. Dans ces con- g ditions, la seule chose que nous puissions dire,c'est e que les hostilités ouvertes que j'espérai voir éviter p par les commandants des sous-marins allemands, ne p se soivt pas encore produites, ce qui est fort het reux. Néanmoins, certaines indications et déclan tions relatives aux intentions d'<£ne partie de : presse allemande et des autorités allemande rer forcent, plutôt que de l'affaiblir, l'impression qu si nos navires et nos nationaux ont été jusqu'ici m< nages, il faut l'attribuer à un hasard heureux ou a sang-froid fort inattendu des commandants des sou' marins qu'ils rencontrent, bien plutôt qu'aux ir structicns reçues par ces commandants. Il serait absurde de ne pas voir que la situatio cache plusieurs possibilités de graves dangers, et c serait une grave imprudence de ne pas être prêts à faire face. Dans ces conditions, je me vois obligé d vous demander de me conférer immédiatement tou les pouvoirs dont je puis avoir besoin à chaque in stant. Dans les circonstances difficiles actuelles, no !re devoir est de protéger de façon réfléchie,mais ré solue, la vie de nos nationaux. J'espère de tou :œur qu'il ne sera pas nécessaire de recourir à l'in ;ervention de la force armée. La nation américain ae le désire pas. Aucune des mesures de mon choi; l'entraînera la guerre, qui ne pourrait être déchaî lée que par des actes d'hostilité irréfléchis. Je vou prie simplement de m'autoriser à munir nos navirei Tiarchands, en cas de nécessité, des armes indispen ;ables à leur défense et des moyens de s'en servir i mettre en œuvre toutes autres mesures qui se ■aient jugées nécessaires ou utiles pour assurer li Protection de nos navires et de nos nationaux at :oiu's de leurs opérations commerciales et pacifique! :ur mer. Il faut d'ailleurs non seulement considérer les ntérêts matériels, mais plus encore les droits fon lamentaux de l'humanité. Je songe aux grands prin :ipes qui nous font une loi de protéger la vie hu naine, l'existence des hommes qui collaborent pa-lifiquemem au travail de l'industrie mondiale, celle les femmes et des enfants. Il ne m'est pas possible l'imaginer qu'un véritable Américain puisse hési-er à défendre ces principes. » Los événements politiques le la semaine finissant le 12 févriei Cette semaine s'est également écoulée sans ;randement entamer les relations politiques des i. LÇ5 1CT&U>>ÎÎT5 • wiilfe i ri. * t ».-* :tats-Unis n'on subi aucune modification. Une sntative de médiation entreprise par l'ambassadeur t isse à Washington, sans que son gouvernement en ait chargé, est restée sans suite. Les négocia-ions ont fait ressortir deux fois ou plutôt trois fois, i on tient compte de l'ordre à la marine, décrété ejà antérieurement, mais publié seulement il y a belques jours, qu'un recul de l'Allemagne dans sa uerre sous-marine sans merci est exclu. Cette guerre sous-marine suit son cours. On ne eut naturellement pas encore publier des nouvelles oncluantes au sujet des résultats. Mais ce qu'on appris par les journaux étrangers et les pubiica-ons de l'état-major naval peut inspirer grande con-iance à l'Allemagne et lui donner entière satisfac-on. La Chine s'est maintenant également ralliée, ans une forme assez acerbe, aux protestations de Espagne et des Etats Scandinaves, quoique les in-îrêts commerciaux et maritimes de la Chine puisent être difficilement lésés par la guerre sous-ma-ine. Les autorités allemandes s'efforcent vivement . donner satisfaction aux désirs des neutres du lord dans l'approvisionnement du charbon, pour isquels les arrivages anglais sont arrêtés. A ce su-;t, la situation pour la Hollande, où le transport 'effectue par eau, est meilleure que celle de la uède, qui est plus difficile — ce pays en est réduit se procurer du charbon de la Haute-Silésie. L'Autriche-Hongrie s'est complètement ralliée à Allemagne dans la question de la guerre sous-larine ; elle se charge du blocus des côtes italien-es. Maigre cela, la rupture des relations diploma-ques entre elie et les Etats-Unis n'est pas accom-lie. Mais cefte situation n'a rien de singulier en ai. Wilson ne pouvait pas envoyer à l'Autriche-longrie, avec toute l'habileté dialectique qu'il pos-ède, une note pareille à celle qu'il a envoyée à Alemagne. Il lui manque,' vis-à-vis de l'alliée de elle-ci le prétexte qu'il a invoqué vis-à-vis de Allemagne. En outre, les intérts américains, tels ue Wilson les apprécie, sont bien moins mis en anger dans la Méditerranée que dans l'Océan. Wii-c>n peut donc croire que le conflit n'éclatera pas vec l'Autriche-Hongrie. Cela s'explique encore lieux au point de vue de l'attitude des Etats-Unis is-à-vis de la Bulgarie et de la Turquie.. Si la rupture des relations entraîne la guerre en-•e l'Allemagne et l'Union, les alliés des Allemands uivront ceux-ci et la situation sera claire. Par un blocus dans la Méditerranée, l'Autriche-îongrie cherche à couper les arrivages de muni-ons pour l'Isonzo et le transport de charbon pour Italie. En collaborant en quelque sorte avec l'Al-:magne, elle ne sert pas seulement ses propres ltérêts, mais aussi eeux de tous les alliés de l'Al-:magiie. Le cours de la guerre a bien démontré ue l'Angleterre est également l'ennemi mortel des Hiés de l'Allemagne. Cette situation n'était pas bsolument évidente au début de la guerre. L'en-emi mortel de l'Autriche-Hongrie et de la Tur-uie étaient les Russes — tout comme le pansla-isme et la politique agressive et conquérante ruses. i\Iais l'Angieterre ne paraissait être leur en-emi que comme alliée de la Russie, notamment is-à-vis de l'Autriche-Hongrie ; il n'existait pas es motifs de froissement et de concurrence entre Ile et l'Angleterre.La Turquie a, il est vrai, écrasé i grande attaque conre les Dardanelles que les An-lais ont entreprise ; l'Angleterre est aussi son en-nmi mortel, a-teendu qu'elle veut sa dislocation, our -entraîner sous sa domination directe la Méso-oiamie et l'Arabie, reliées aux Indes et à l'E- i- gypte. Dans la note de 1 Entente du 10 janvier, i- l'Angleterre a franchement préconisa le morceile-a ment de l'Autriche-Hongrie, fait très inattendu en i- vérité. Si maintenant l'Autriche-Hongrie y répond e par la guerre sous-marine sans merci, ses agisse-•- ments donnent lieu à faire ressortir que les buts de u l'Autriche-Hongrie ne peuvent être atteints qu'en !- se mettant en travers de l'Angleterre. Car les buts militaires de l'alliée de l'Allemagne se trouvent dans la presqu'île des Balkans et dans la Méditerranée n orientale. Elle lutte pour la tranquillité et l'ordre e à ses frontières méridionales. L'Angleterre veut ré-y tablir la Grande-Serbie. L'Autriche-Hongrie com» B bat pour la liberté dans l'Adriatique et pour ses 5 communications avec le Levant. L'Italie, c.-à-d. l'Angleterre, les lui conteste, elle veut ies lui couper et restreindre, elle ne veut pas que Trieste prospère,comme le mérite sa situation pour le com-t merce de la Méditerranée. Les Allemands menacent l'Angleterre au Canal et exigent des garanties réel > les pour la Belgique ; l'Autriche-Hongrie ia menaça c dans la Méditerrannée et réclame des garanties réelles pour le Balkan. 3 Ce ne sont pas des parallèles cherchés au loin 3 ou artificiellement établis, mais des liaisons profondes qui ont été accumulées dans la confusion des problèmes infiniment entortillés de cette guerre Ces liaisons sont évidentes pour le monde entier et c'est pour elles que les sous-marins de l'Autriche-Hongrie torpillent les navires ennemis de la Méditerrannée. L'Angleterre n'accueille pas à la légère le danger sous-marin. Lorsqu'un homme d'Etat en parle, l'inquiétude se révèle dans ses paroles. Elle dé-ployera toutes ses forces et sa ténacité pour surmonter ce danger et pour tenir en ses mains ses alliés, ia France et l'Italie, qui en sont menacées. C'est autour de cette question que se groupe aujourd'hui tout ce qui arrive dans la grande politique ! (Reproduites de l'édition précédente.) . Les alliés sont-ils bloqués? Berne, 28 février. — Sous ce titre l'amiral Da-guy écrit dans le « Petit Journal » qu'on doit avouer que le nombre jrelalivcffieçt re$Jreint_des vaisseaux coulés es demie; nio.s, aoit eue attrïi/ue'su beaucoup moins de vaisseaux neutres ont pris ia mer que précédemment ; ceci est un succès pour les Allemands, toutefois on ne peut juger trop vite, on doit plutôt attendre, et voir, si les neutres, ne reprendront pas bientôt la navigation; entretemps en doit en tout cas attendre, et voir si les navires mar chauds des Alliés suffiront pour l'approvUior x-ment, c'est pourquoi on doit avant tout économie; de tous côtés. Genève, 28 février. — Les journaux lyonnais démontrent à quel point le commerce et l'industrie française, notamment de i'arrondissement de Lyon, souffrent des restrictions apportées à l'importation anglaise. Dans un article intitulé « contre le commerce français », le « Nouvelliste de Lyon », écrit que cette mesure, influencera certainement, dans un sens défavorable, la vie commerciale et le crédit public de la France. L'article conclut, en disant que le commerce français se ressent très péniblement de cette attitude de l'Angleterre, qu'on ne peut en aucune façon, qualifier de fraternelle, La ville de Bordeaux se trouve dans une situation très emba-rassée par suite du manque de charbon. L'usine à gaz de Bordeaux a dû suspendre peur un temps indéterminé la fourniture du gaz aux particuliers et à l'industrie. Les difficultés ds la navigation suédoise. De Gothenbourg : Un grand nomfre de vaisseaux suédois, qui voulaient partir pour l'Angleterre n'ont pu quitter le port, faute d'équipages. Les matelots refusent de s'embarquer. Un des navires a offert une prime de 2,000 couronnes, à un seul matelot, mais tout engagement est devenu impossible, par suite du danger des sous-marins. Copenhague, 28 février. — La Suède parait être, après la Norvège, le pays qui a à enregistrer le plus de pertes de navires. On signale qu'en 1916, 100 navires jaugeant au total 64,000 tonnes ont été sinistrés. En outre, la flotte marchande suédoise a perdu 28 vapeurs jaugeant ensemble 39,000 tonnes. 2 bateaux automobiles, de 140 tonnes et 24 voiliers, soit 2,100 tonnes, à l'étranger. Les jertes totales de la flotte marcahnde suédoise, s'élèvent brut à 67,000 tonnes. Le bombaïdement de la côte anglaise. Londres, 27 février (Reutcr). — Un endroit situé entre Margate et Croadstars a particulièrement souffert dimanche, du bombardement par les torpilleurs allemands. Les grenades lumineuses éclairaient toute la région, et durant quelques minutes les grenades succédèrent aux grenades avec de courts intervalles. (Le bombardement des sous-marins allemands aurait donc été plus efficace que la première information Rcuter ne semblait l'avouer, Toujour/ la même chose chez ies Anglais :) La misère en Italie. Berlin, 28 février. — Du quartier rfe la presse d-i guerre au « Berliner Tagebkut » : Les prisonniers italiens ramenés récemment Se front italien ss plaignent amèrement du manque sein?. Depuis qusi la guerre sous-marine reaforefe înettaee :o commerce maritime, les camps mîifîsâw et le* casernes de l'hlotertetwf et dan» le terr'toîr» de* étapes seraient presque «.-mpittemeot team p&roic et sans charbon. Le* nt, te<Hqs*ntï que ie muté.riei humain SoS Itre égaîeroee: épargné) chez les Italien». C'eft aia»i que i5,f.>00 Saines fllles,\ âgées de 12 h 15 an», sort occupés* actuellement.' dans les fabrique* fi# aiutsiiîfflw ,vho de pou voir, dis-' poser de eetre manfèr* des euv»iets masculin» pcvï{ j les envoyer au frool, 4- Année - N. 871 - Ed. B CINQ CENTIMES Vendredi 2 Mars 1917 f A' ■ ' *" •

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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