Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 30 Octobre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zn3m/
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KSercredl 33 Cslobï'o iSIS, • Ï4G3 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le* .BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Ptfé ac £ssées exclusivement au bureau .de poste qui a tl&ivrÉ façonnement. PRÏX DES ABONNEMENTS t /3 niois : 2 mois • 1 mois : Fr. 0.03 Pr. 6.00 Fr. S,00 TS?lÂûS s 1S5,@C5Ô par Jomp QUINZE CENTIMES ILis BrMjLôllois JOUH^AI. QUOTIDIEN IîffDBPEîCB ANT fiïerorcdï 30 Octobre 1918. - N° î^u *————m+immf ANNONCES Fills divers et Echos La ligne, fr. S 00 Nécrologie Annontes commerciales 20a Annonces financières , 200 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Quelle Paix aurons-nous? La dernière no{e de M. Wilson nous laisse fort pessimiste. En somme, ce que veut ou exige •le président américain est une sorte d'acte de ;foi préalable de l'Allemagne dans la magnanimité de ses ennemis. Se soumettre et pour les chefs, Guillaume II compris, se démettre, telle semble la conclusion de cet ultimatum détour-•11 é. D'autre part, il n'est pas encore prouvé que l'Angleterre surtout, ni même la France, ,i>nt admis sans restrictions les propositions wil-soniennes sur la fameuse paix par le droit. Au fond, c'est une nouvelle pote humiliante pour 3'Allomagne, rien de plus, rien de moins. Tel ■est l'avis de la «Gazette de Francfort», qui écrit: « Il ne faut pas nous dissimuler que nos notes et les réponses de M. Wilson constituent la plus grande humiliation que l'Allemagne ait subie depuis les guerres de Napoléon. » A la Chambre des Communes, le député libéral Greemond a demandé au gouvernement si les Puissances alliées,- réunies en conférence, ont (jamais discuté et adopté les quatorze points fondamentaux de la profession de foi pacifiste du •président Wilson comme base d'une négociation avec les Allemands. M. Bonar Law répondit négativement. M. Leeswith demanda à C. Bonar Law s'il '»h pouvait éclaircir »o naa'citcr.'lr- en 3«'.-5ar:'.SÏ c-:,e ?, gu,: tor/.e points fondamentaux de M. Wil-.son ont été adoptés par le gôuvërnem'ëîSt anglais. M. Bonar Law repondit : -- Je suis toujours heureux d'écîaircir des malentendus, mais, cette fois je ne veux pas en créer de nouveaux ». M. Trevelyan demanda si le gouvernement anglais avait déclaré au gouvernement américain •qu'il était prêt à faire la paix sur la base du discours de M. Wilson à la date du S janvier. M. Bonar Law répliqua que le gouvernement •anglais entretient un échange de. vues .permanent avec le gouvernement américain, mais qu'il estime que le moment n'est -pas opportun -pour faire de -plus amples déclarations à ce sujet. L'Angleterre louvoie et évite de se prononcer. L'officieuse Agence Reuter déclare qu'un accord complet est intervenu entre les gouvernements alliés au sujet des .conditions auxquelles o<n peut songer à engager 'des négociations peur jla conclusion d'un armistice. La question de la ■guerre navale est évidemment de la plus haute importance au point de vue de l'Entente. La liberté des mers poux toutes les nations telle que La conçoit l'Allemagne, ne peut ctae acceptée_ par îiucun des gouvernements alliés. Les Etats-Unis, 5'Angleterre, la France et l'Italie doivent tant à 3a domination des mers qu'il n'est pas possible •de négliger les questions de droit maritime dans Ja discussion des conditions d'armistice. » Ce charabia diplomatique signifia tout simplement que l'Angleterre entend ne rien céder de sa maîtrise des mers, preuve qu'elle 'n'accepte «ru'avec des réserves intéressées le programme de M. Wilson. Quant à la fameuse Ligue des Nations et à la prétendue paix par le droit, fictions utopiques, dont tout idéaliste souhaite avec moi la prompte (réalisation, leurs côtés chimériques n'échappent à personne. Au fond, et malgré tout le bluff des phrases grandiloquentes et les ,refrains humanitaires, chacun garde la conviction intime que 1a tyrannie-de la force brutale n'est pas près de finir et que la conception matérialiste et économique de l'histoire demeurera, peut-être encore pendant de longs siècles, la base, la pierre angulaire ou tout au moins l'axe de toute l'évolution des forces cosmiques. La lutte pour l'existence est. une loi fatale de tout ce qui se meut ou vit ici-bas. Certes, le chancelier Max de Bade s'est, au iReichstag, rallié aux propositions de M. Wilson. Officiellement et au nom de l'immense majorité »lu peuple et du parlement allemand, le gou\er-inement de l'empire confédéré adhère aux conditions préliminaires de l'armistice et de la paix. Qu'attend-on alors pour négocier et arrêter le «ramage? Il nous semblerait qu'il n'y ait plus «l'atermoiement™possibles. Hélas! .les généraux de l'Entente restent plus que jamais les maîtres de l'heure. Eux seuls établiront les modalités" à appliquer afin que l'Allemagne ne puisse recommencer ou continuer à se défendre. Que pourrait-on exiger de plus draconien avant la capitulation pure et simule comme à Sednn, en septembre 1370 ? Or, l'Allemagne, malgré Ses dis-Pensions intestines est encore loin d'être anéantie. C'est pourquoi l'Entente agira sagement en refrénant l'exagération de ses jusqu'aubout-istes et en traitant l'Allemagne avec les égards que mérite un bloc ethnique unitaire de 70 millions d'âmes. L'Angleterre, nous le constations plus haut, se refuse pour elle-même à adhérer au programme de Wilson. En voici une nouvelle preuve. Le journal «Zuid-Afrika» du 25 octobre, qui paraît a La Haye, rappelle que la direction du parti nationaliste du Transvaal a adressé au gouvernement anglais une noté dans laquelle le droit des peuples de choisir leur propre forme de gouvernement — qui a été proclamé par MM. Lloyd George et Wilson — est revendiqué par les . républiques sud-africaines. Cette note a donné lieu, de la part du gouvernement anglais, à une déclaration disant « qu'il ne pouvait y être répondu ». Qu'y a-t-il, dans ces conditions, à espérer de la sincérité des propositions wilsoniennes, surtout lorsqu'on lit dans les journaux américains et anglais les supputations des financiers et Yankees, qui calculent déjà tout haut les milliards que leur vaudra 1'exploitaticn pendant un siècle, des houillères, des douanes, des ports, des lignes de navigation, des mines, des colonies et des chemins de fer allemands. La peau de l'ouï®, quoi ! le bout de l'oreille perce trop vite. Dans les conclusions pratiques de ces businessmen effrénés pour qui les fleurs de rhétorique et les balançoires idéalistes sur le règne (lu droit, l'omnipotence des forces morales et l'absolue liberté des peuples de disposer d'eux-mêmes n'ont évidemment pas la moindre valeur îfficente. Si l'humanité était enfin composée de surhommes tels que les rêva le. philosophe allemand Nietzsthe, on pourrait assister bientôt à l'éclosion tl'un monde nouveau conditionné par l'épanouissement et la progression indéfinie des forces morales, dont le Droit pur n'est que l'incarnation suprême. Mais tant que les intérêts, las égoïs-irtes sacrés resteront comme autant de tuniques de Nessus, indissolublement soudes et amalgamés à la nature humain eut-on se bercer d'illusion, s'attendre à ce que les loups se muent brusquement, en moutons, ni croire comme notre eaoellent confrère anversois, M. le Dr Iîoro-wits, "que les petits Etats promus au rang d'or-panisrnes-tampons, seront admis par leurs voisines, les grandes nations de proie, -— dont l'unité historique ne résulte que de l'agglomérat séculaire ds rapines, de vols, d'annexions, de brutales coercitions, — à leur dicter leur volonté de maintenir la paix du monde en les menaçant de leur police dérisoire? C'est l'enfant armé de sa marotte et prétendant faire peur aux gendarmes. Rêve mirifique, sorti tout bâti, — compas la légendaire Minerve jaillissant toute îirmée de la cuisse de Jupiter, — du cerveau Jl'un penseur doublé d'un savant et d'un philosophe qui devance trop son siècle. Nous y reviendrons plus longuement. Norman Ange! a, dans son magistral ouvrage « La Grande Illusion », involontairement prouvé mieux que personne le subjectivisme décevant $e cette théorie prématurément, utopique. Au nom île tôut ce que le coeur humain saignant et désolé réclame, de la divinité et des hommes, on voudrait croire, malgré tout, que la part, une paix éternelle descendra bientôt sur la terre et sera donnée sans retour aux hommes de bonne votonté. Mais comment oser s'attarder à cet espoir consolant quasd on entend les coryphées Su magnificat ncuveau, en qui se réveille trop su tyraniïïque irrégularité des instincts cupidcs, fouvoyer,. se démentir eux-mêmes', oublier ou fausser intentionnellement la Sens de leurs propres déclarations théâtrales, pour n'agir, en fin fp compte, qu'avec la maxime sauvage : « La forte prime le droit». Ce n'est plus le fameux : «Se «nimettre ou se démettre» qu'on lance au Kaiser >t à tous les soutiens de l'armature d'airain oui c 'est. bel et bien «se soumettre et se démettre» qu'on exige préalablement de leur abnégation en face de la détresse ou de la lassitude de leurs peuples. L'horizon est noir ; Lloyd George a beau nous dire que la paix est proche. Si elle dépend d'une capitulation, sans conditions des millions de soldats allemands dont le moral s'est raffermi d'autant plus qu'on humilie davantage leur patrie, je crains fort que l'heure où se taira la voix du canon ne tarde encore à sonner. 11* est vrai qu'aux dernières nouvelles, les socialistes français pèsent énergiquement sur Clemenceau pour modérer les appétits excessifs des militaristes chauvins et que, tout compte fait, les capitalistes américains, les tout-puissants juges intéressés dans la finale, ont des points de vue personnels qui contrecarrent nettement l'avidité de l'égoïsme britannique. L'Italie enfin confirme s^s anciennes velléités de s'arranger à l'amiable avec l'Autriche. La fameuse paix par le droit pourrait bien n'être bientôt plus qu'une paix par concessions mutuelles forcées. Une fois de plus, la balance de facteurs économiques aura apaisé le conflit que ces mêmes éléments ont déclanché. LR, GOERRE CQn2miu2iquQS Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 octobre. — Officiel: Théâîra de la guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prîns9 héritier Rupprecht Dans la déclivité de la Lys, nous avons repoussé des attaques partielles de l'adversaire près à'Olscne. D'assez forts détachements ennemis qui cherchaient à atteindre la rive orientale de l'Escaut, au nord-ouest de Condé, ont été repoussês en contre-attaque. Au suide l'Escaut, de fortes attaques anglaises ont pénétré passagèrement, dans nos lignes près de Famars. Le régiment d'infanterie 7t. 176, commandé par le capitaine PreuSser, a complètement rejeté l'ennemi. La 7e batterie du régime,ni d'artillerie de campagne n. 71, la batterie de canons d'infanterie n. 88. ont essentiellement contribué en première ligne à ce succès. A l'est d'Arires. nous avons repoussé des attaques partielles de' Vadversaire. L'ennemi a continué la_ destruction dés localités dans la déclivité de l'Escaut et à l'est de celle-ci. Valencien-nes a également, été exposé à un feu intense de l'ennemi. Groupe d'arméss du Krofîprinz allemand Des attaques françaises contre le canal de l'Oise, entre EU eux et LesonelleS, ont échoué sous notre feui d'artillerie concentrique ; de faibles fractions qui avaient poussé de l'avant au-delà du canal oizt été rejetées en contre-attaque. A l'ouest de Guise, des attaques ennemies n'ont pu se développer pleinement sous notre feu. Dans le secteur de Souché, des deux côtés de la route Laon-Marle, des régiments posnaniens et v/est-prussiens ont repoussé, de grand matin, de fortes attaques de l'adversaire. Croupe d'années von Caîi'Aitz Entre Aire et Meuse, l'activité d'artillerie s'est temporairement ravivée. Ces deux derniers jours, nous avons abattu J.0 avions ennemis et S ballons captifs. BERLIN, 28 ottobre. — Officiel du soir: Pas d'opérations de combats de certaine envergure. Au sud de l'Escaut, à l'Oise et dans le secteur de Souché, de violentes attaques pariie'les de i'adversare ont échoué. AUTÉICHïEH VIENNE, H8 octobre. — Officiel: Théâire da la gaerro Étalon Dans les Sept-Communes. l'activité combattive de l'adversaire s'est bornée', hier encore, à dës attaques isolées qui ont été repoussées. A l'est de la Brenta. la grande bataille fait rage sur zm front de GO kilomètres. Dans les montagnes. entra la Brenta et le Piave, tous lés assauts de l'ennemi ont de nouveau échoué, bien, qu'ils fussent engagés avec des forces des plus considérables. La cime dite de l'Etoile. dont les Italiens s'étaient emparés au sud de Fontana Secca, fut reconquise en contre-attaque par nos troupes; à cette occasion, une partie 'de la garnison tomba aux maiils de nos braves. Parmi nos vaillantes troupes, les régiments d'infanterie n. 7 de Klagenfuri% 89, de Debreczint J,7 de Mar-bourg, I/O de St-Polten_ 73 des (IvzsSeurs, 12 de la Galicie occidentale, le nouveau régiment hongrois loi, le bataillon d'assaut hongrois n. 17, le régiment croate n. 1)2, le régiment de tirailleurs viennois n. lm le- régiment de landwehr-croaie n. 28, se Sont particulièrement distingués au cours de ces combats. Notre artillerie noire infanterie et no saviateurs de bataille méritent de nouveau une mention particulière. Sur le Piave, une attaque de l'Entente s'est déclanché e dans la nuit -du 27, après une violente action d'artillerie préparatoire. Dans la Vatdo'o-biana,'■d'assez faibles détachements ont réussi à atteindre la rive gauche, infis ils furent refoulés en majeure partie. Près de Bigolino et de Vidor, des tentatives de franchir la rivière ont échoué devant notre feu de défense. En aval de Vidor, l'ennemi réussit à forcer le passage de la rivière avec des forces assez considérables. Nos troupes se sont jetées à Sa rencontre en contre-attaque. Vers le soirt on s'est battu près des villages de Moriaga tl de lie negha En face de la base septentrionale du Montello, les tentatives des Italiens. en vue de franchir la rivière, restèrent infructueuses. De Papadopolit les Anglais poussèrent de l'avant jusqu'à 'Fezz'o et San Polo di Piave. La brèche, large de 2 à 8 kilomètres, fut barrée de flanc par nos troupes combattant pour chaque pouce de terrain. De nouveaux combats sont en train sur le Piave depuis ce matin à la première heure. TEiéâtre de la guerre dans les Balkans Combats d'arrière-garde près d'AUession à la côte alba?taise. Sur la Drina moyenne. collisions entre nos troupes de couverture et de fortes bandes. La retraite de nos troupes en Serbie s'est effectuée Sans être entravée par l'adversaire. Il n'y avait ds contact de combat hier, qu'au nord de Kraguievac. ITALIEN ROME, 23 octobre. — Officiel: JJans le secteur au nord-ouest du massif du monte Grafpa, la bataille a repris à l'aube et a continué hier {oule la journée. Sur le terrain que nous avons conquis la veille, les combats se sont poursuivis avec des alternatives diverses; en fin de compte, les troupes de notre IVe armée ont maîtrisé les contre-attaques désespérées de l'ennemi. Nous avons tenu les positions conquises et agrandi, sur certains points, nos gains territoriaux. Durant les dernières vingt-quatre heures nous avons fait prisonniers J,7 officiers et 2102 hommes. Notre Vie groupe d'attaque s'est particulièrement distingué. La brigade de Pesaro, ainsi que les 18e et 23e groupes d'attaque, ont vaillamr.ient achevé la difficile conquête du monte Pertica, puissamment fortifié par l'ennemi. La brigade d'Aoste a brillammerâ occupé le monte Valdero. au nord-ouest du Spinuccia. Sur. le haut'plateau d'Asiago, nombreuses escarmouches entre nos patrouilles et les détachements de reconnaissance ennemis. ■Nos avions, opérant en groupes, oiit violemment et efficacement bombardé des campements et des dépî-is ennemis; ils ont aussi attaqué et dispersé, à coups de bombes. des colonnes et des transports autrichiens dans la vallée de Sugana et dans la vallée de Sisitton. Nos aviateurs ont lancé, au total, 7,000 kilos d'explosifs. Nos dirigeables de l'armée ont lancé, en outre,'2000 kilos de bombes sur les chemins ds fer et des voies de communication de l'ennemi. Deux avions ennemis ont été descendus. FRANÇAIS PARIS, 28 octobre. — Officiel 3 h. p. m. Entre l'Oise et la Serre, nos régiments gardant étroitement le contact avec les arrière-gardes ennemies ont continué à progresser, au conr§ de * la nuit. Ils ont occupé la ferme de la Moite à l'ouest Je Guise, atteint la abords ouest de Le-héric-la-Viéville. dépassé MoTiceau-le-Neuf et poussé leurs lignes jusqu'aux lisières ouest de Pargny-Ies-Bois. Sur le front de la Serre. nos troupds se sont emparées de la côte 123, nord de Crépy-sur-Serre. Plus à l'est, elles ont pris pied dans les tranchées ennemies au nord de Froid-mont. Cohertille, et s'y sont maintenues malgré plusieurs contre-attaques. Elles ont fait des prisonniers. A l'est de Réthel, les unités américaines ont brillamment réussi uns opération locale an cours de laquelle elles ont progressé d'un kilomètre environ dans la région de la ferme F or es. t, à l'est d'Aitigny. J?2 prisonniers, dont 4 officiers, sont restés entre leurs mai PARIS, 28 octobre. — Officiel 11 h. p. m. Sur le front de l'Oise, d*s combats acharnés ont eu lieu sur la rive est, en face de Grand-Verlyt où l'ennemi a lancé plusieurs ccntre-attaqv.es. Plus au sud, ?tou s avons poussé nos lignes jusqu'aux abords de l'Oise et enlevé des points d'appui au nord-ouest de Guise. Nous avons réussi à progresser également .à l'est du Pérou dans la région au nord-est de Bois-les-Pargny. Sur tout le front entre l'Oise et la Serre, nos troupes sont a_u contact de la fiouvtlle Iif.ne ennemie. A l'ouest de Châ'ean-Porc?réalisé une avance) mu 'ytbrfcil'f!?rf?'. ' 'Rte:i à.- signaler ailleurs. ANGLitll LONDRES, 96 octobre. — 0;';c!el : Aujourd'hui à l'aube,nous asons exécuté une heureuse petite opération '1 la lisière du bois de Normal; nous nous somme emparés da la colline connue soin le. nom de « Monl Carmel », aarsi que du viQage d'Eiigle[onla.ns,el avons (dit un certain nombre de prisonniers. Plus au nord, nos patrou'lles 9ni avancé sur cer'.alni points nu nord de la voie ferrée Le Quesnoy-Valcncienr.es. Une énergique eon-tre-allaque dirigée par l'ennemi h'.rr soir contre nos positions sur le chemin de fer au nord-est de Maing a été enicyée en eorpt en corps par des troupes de la aie division; les Allemands oe.l élé repoussas avec de lourdes pertes.-Nous avons encore avancé noire ligne entre valencienne's et Tournai et nous nous sommes emparés d s vilUg s d'Odonnox et dg Ataulde. Après une. heureuse opération engagée ce matin au sud de Valenelennes, nos troupes se sont emparées des v liages d'Arires et de l'avarl; elles ont franchi la Hhon. lle près d'Arires el avancé le long de la rive orientale de l'Esçaul v rs les abords méridionaux du Valeniicnr.es. Près d'Englefontaine, nous avons repoussé une contre-attaque ennemie. Les opérations de ce jour nous ont valu un millier de prisonniers. !Ïicr, six avions ennemis ont été descendus. Tiois des nôtres manquent d l'appel. -m&ÇÇS* DERNIERES DEPECHES SépDuse de l'Antricbe-Hosigrle A WîiUSON L'Aisîricrto négocie une nai:t séparée Vienne, 28 oct._— Le comte Andrassy, ministre des affaires étrangères, a chargé hier l'ambassadeur austro-hongrois à Stockholm de prkr de gouvernement royal suédois de transmettre au gouvernement des Etats-Onis d'Amérique la réponse suivante à sa note du 18 courant: a En réponse à la note adressée le 13 octobre par le président Wilson au gouvernement austro-hoiîigrojs et confondaient à la décision du Président de traiter séparément avec l'Autriche-Hongrie, la question d'un armistice <-t de la pai», le 8x>uy;rï»fH> r.t.air. o bsngrois a l'honneur de déejarer qu'il adhère, tout- comme aux précédents manifestes du I rés:dent, à la conception contenue dans sa dernière rote relativement aux droits des notkmalités de l'Autriche-Hongrie, spécialement des Tchécoslovaques et des Yougo-S'aves. L'Autriche-Hongrie ayant de la sorte accepté toutes les roud.ili: ns auxquelles le Président a subordonné les négociations d'armistice et de paix, le gouvernement austro-hongrois estime qu'il n'existe plus aucun obstacle qui empêche d'ouvrir ces négociations. En conséquence, il se déclare prêt, <=ans attendre le résultat des pourparlers engagésTar ailleurs, à négocier la con-elusion de . la paix entre l'Autriche-Hongrie et ses ennemis et celle d'un armistice immédiat sur tous les fronts des armées austro-hongroises. 11 prie le Président de prendre les dispositions que cette ouverture de négociations comporte. » (La décisir.n du gouvernement austro-hongrois n'est pas faite pour étonner. Du moment que des hommes tels que Lammaseh et Kal'olyi étaient appelés au pouvoir, il était clair que les relations austro-allemandes ne pouvaient que se relâcher. L'Autriche ne vise rien moins qu'une paix séparée. Y trouvera-t-elle plu? d'avantages qu'elle n'en eût récolté à rester fidèle à l'alliance? La question est au moins discutable et l'une des premières conséquences sera que les Austro-Allemands d'Autriche chercheront sans doute une alliance plus étroite, avec leurs frères de race, de même qu'à l'avenir, l'Allemagne ne traitera sans doute plus qu'avec ceux-ci, se 'désintéressant ainsi du reste de l'Autriche, pour n'attacher plus d'importance qu'aux pays de race et de langue allemande, fatalement voués à se séparer de l'Autriche. N. d. 1. R.) Le nouveau Ga'iinaî autrishien Vienne, 28 oct. — L'Empereur a accepté par lettre autographe la démission de M. Russarek et nommé M. Lammaseh conseiller aulique en qualité de président du conseil. Sont nommés : ministre de la justice, le conseiller secret Paul von Vitorelli; ministre de l'instruction publique, le chef de section Richard Edler von Hampe; ministre de la prévoyance sociale, le Dr Ignace Seipel, professeur à l'université; ministre des finances, le Dr Joseph Red-lich, professeur à l'université technique, et ministre de la défense nationale, le chef de section baron docteur Friedrich,von Lehne. Les autres membres de l'ancien cabinet Hussarek gardent leur portefeuille. Laliirpis ségosis à sos tonr avec l'Halssis Constantinople, 28 oct. — L'«Aschkam» annonçait hier de source autorisée que la Turquie avait entamé des négociations officielles avec l'Entente. Des délégués sont déjà partis avec le général Towsend. Quant aux conditions, le «Ta-rrin» déclare qu'on ne peut faire encore que des suppositions. Il paraît pourtant que les négociations seraient officiellement entamées. De source ennemie, on dément la nouvelle. Le «Tanin» ajoute que les milieux officiels sont remplis d'espoir. Certains assurent que les conditions ennemies sont favorables et qu'une conclusion de paix Serait imminente ; d'autres disent que les négociations dureront encore plusieurs jours et que les conditions seront très lourdes. On paraît désirer le libre accès des détroits et que la flotte rentre, à part un petit détachement laissé pour surveiller la démobilisation.La 3e réponse cHemantJe et la presse hollandaise Amsterdam, 28 oct. — On lit dans l'aAIge-meen Hanclelsblad», concernant la note <k> l'Allemagne : Il est manifeste que le- gouvernement est, en principe, prêt à prendre en considération un armistice dans le sens de Wilson. Il v a là un rapprochement considérable vers le point de vue des Alliés, puisque, dans ces conditions, l'Allemagne se soumet, en fait, aux conditions en jeu. Toutefois, son gouvernement ajoute une réserve: il faut que ces-préliminaires conduisent à unè paix d'équité conforme aux idées da Wilson. Si les ennemis sont prêts à conclune cette paix, l'Allemagne pourra se conformer aux conditions d'armistice qui, du même coup, décideront de la paix, puisque les Allemands auraient alors la certitude que la supériorité militaire de l'Entente n'a pas, comme corollaire, un asservissement de l'existence de l'Allemagne. Cette dernière sait parfaitement qu'elle aura à payer les frais pour obtenir la- paix ; son gouvernement est prêt à payer pourvu qu'il résuite, des conditions appliquées, que l'objectif poursuivi c'est pas bj de^truçtjpn l'Allemagne. " . Le3 dernières notes et leurs effets cî-.ez l'Entente Cologne, 28 oct. — Llcyd George et Balfour, d'après un télégramme adressé d'Amsterdam à la oGazette de Cologne», se sont rendus en France, accompagnés de plusieurs personnalités de l'armée et de la flotte. Londres, 28 oct. (Ag. Reuter). — On lit dans le «Daily Chronicle», au sujet de la retraite de Ludenclorff et de la réponse allemande à Wilson : Si. une confirmation quelconnue avait cté nécessaire pour rendre compréhensib'e la réponse de Wilson, elle résiderait déjà dans IdMait que Luaendorff se retire, absolument en désaccord avec la dite réponse. De la «Morning Post» : La retraite de Luden-dorff ne doit pas nécessairement signifier que les pouvoirs militaires sont soumis à l'autorité du nouveau gouvernement. Du «Daily News» : Le peu de longueur de la réponse allemande à Wilson fournit un témoignage de sa signification. A nrcDos de la dernière note da V/iison D'après le nCorriere dei!a Sera», l'avis qui .prévaut dans les milieux anglais à la suite de la réponse de M. Wilson est que si l'Allemagne accepte les conditions préalables de l'armistice des reptésentants d-S gouvernements alliés se réuniront à Paris, où M. Wilson se fera pré senter par le colonel House. Les Alliés rédigeront probablement alors une déclaration publique sut l'interprétation des principes et des conditions formulées par M. Wilson. Les posîïijîlHc's do paix Du «Belgischer Kutier» : D'après une information de La Haye, les milieux bourgeois de New-York considéreraient la paix comme imminente. Les banques américaines sont devenues plus, prudentes dans leurs opérations d'emprunt. DU «Corriere délia Sera» : On estime dans les milieux anglais que si l'Allemagne accepte les conditions préliminaires d'armistice, les délégués des gouvernements" alliés se réuniront à Paris où ils élaboreront probablement ur.e déclaration générale concernant l'interprétation des principes et conditions de Wilson, ce qui semble acquérir une très grande probabilité à la suite du voyage de Lloyd George et de Balfour en Fran-ce._ Le colonel House représentera le président AVilson aux délibérations de Paris. La France et l'armistice On mande de Bâle que la Confédération Générale du Travail, la Ligue des Droits de l'Homme. la Coalition républicaine et le Parti socialiste français ont publié tin manifeste disant que ces organisations s'attendent à ce que le gouvernement français décide, d'accord avec le-s gouvernements alliés et M. Wilson, ds donner à la demande d'armistice utie réponse catégori-aue mais sage et^se laissera uniquement guider par les intérêts réels des peuples. Le sticoesseur de LuUer.dorff Berlin, 28 cet. — Le «Lokal Anzeiger» apprend, en corrélation avec la retraite de Luden-dorff et avec la nouvelle comme quoi le lieutenant général Groner -aurait ét-- ajie- ï* très fonctions, que Son Excellence von Grôner a déjà quitté Kiev,- dimanche, par train . pécial, à destination de Berlin. Berîin, 23 oct. — Le bruit court que Son Exc. von Grorièr aurait été nommé premier quartier-maître général en succession à Ludendorff. On se rappelle que le lieutenant-général ion Grôner jouissait à titre de chef da département de • la gueri% de sympathies extraordinaires qu'il devait à son attitude, humanitaire lors des troubles et grèves. Au début de la guerre, il dirigeait le département des chemins de fer, et c'est alors qu'il remplissait ces fonctions que l'Empereur lui ava:t décerné la croix de l'Ordre pour le Mérite. Les dévasta-ions à l'snsu des Allemands Berlin, 28 oct. —- Le 21 octobre, le conseiller intérimaire de la seconde division de l'armée belge a été fait prisonnier dans la région de Somerghem, au nord-ouest de Gand; scn_ carnet-journal contenait les annotations que voici : Incendie d'une maison par civils, pillage d'une maison par civils. Il ne peut s'agir, en l'occurrence, que de maisons telles que celles détruites entre Bruges et Aertrycke, territoire abandonné sans combat par les Allemands, par conséquent tombé intact au pouvoir de l'ennemi. D'ailleurs, il v a eu, à Tournai., irruption de civils réfugiés dans des maisons momentanément vides et soumises par eux à un pillage en règle. Berlin, 2-S oct. — Un télégramme du rappor; tour du service trariSocéanique annonce ce qui suit -, Les Anglais continuent, sans égard pour la vie et les biens des populations civiles, la dostruction des villages belges du front : le 25 octobre, bombardement des deux villages d'Oote-ghem et Ingoyghem, réduits en peu de temps à un monceau de décombres. Des grenades incendiaires employées en ces circonstances par les Anglais firent périr nombre d'habitants réfugiés dans ies caves. Avec la fin d'Ingoyghem, on voit disparaître la patrie du grand poète flamand S'.rijns Strouveis, ainsi sacrifiée à la rage destructrice des Anglais. Le 20 octobre, toute une série de localités restées intactes jusqu'alors, reçurent une grêle de bombes et obus britanniques du plus gros calibre ; Audenaerde et Kerk-hove souffrirent tout particulièrement ; die nombreux habitants furent tués ou blessés. Au sud-est de Tournai, destruction d'Antoing, Péronnè, Fontanay et Marchin ; au nord de Douai, à Mont Saint-Embert, graves détériorations au monastère et aux maisons avoisinant-es ; à Quatre-Vents, massacre d'une femme et de deux enfants par les obus; au sud-est de Troysnnes et dans la partie occidentale de Tournai, trois habitants tués et deux blessés. Dans le secteur de l'Aisne, bombardement particulièrement violent contre Flergeny et Chandion ; à Quaregnon (sud-otiest de Mons), hier, bombes jetées par des aviateurs de l'Entente; à Anzin (nord-ouest de Valencien-cos), occupation de la' tour de l'église par les Alliés, q'uii y ont même installé des (mitrailleuses.La gouvernement beige revient en Belgique Le «Nieuwe Rotterdamsche Courant» apprend du Havre que plusieurs membres du gouvernement belge iront s'établir vers la fin de cette semaine clans le territoire beljre évacué par les Allemands. Le président du Conseil, M. Coore-man, prononcera un discours d'adieu dans lequel il remerciera le gouvernement français de son hospitalité. La mission européenne dti colonel Houco On mande de Paris que le colonel House a été nommé représentant des Etats-Unis auprès des gouvernements alliés. Désormais, l'Amérique sera représentée au sein des conseils interalliés, non seulement par des hommes de métier, mais aussi par un homm d'Etat porteur de pouvoirs étendus. M. Wilson l'a probablement envoyé en Europe en vue de négociations imminentes. Le colonel House a déjà eu de longs entretiens avec M. Clemenceau, le général Douglas Haig et avec lord Milner. Il aura, d'ici quelques jours, une entrevue avec le général Foch. On croit que le colonel House fera un séjour prolongé en Europe. Venlzeios à Perla De Paris : M. Venizelos, président du conseil de Grèce, est arrivé mercredi matin à Paris, venant de Londres. Accîdent da Ghemln de fer en France On mande d'Etampes ou'un train v'cinal, circulait entre Maisy et Miîly, a déraillé. 11 y a eu 15 morts et 35 blessés. La grippa à Lyon L'épidémie de grippe sévère quâ règne à Lyon a amené le maire, M. Hèrliot, à prendre tun arrêté qui, en premier lieu, supprime les convois funéraires ; les délais d'inhumation seront abrogés et les corps seront conduits directement au cimetière, où se feront les cérémonies. D'autre.part, le même arrêté prévoit la fermeture des salles de spectacle, le nettoyage quotidien des bureaux de poste, banques, cafés, restaurants et gares, et, en outre, l'arrestation de toutes les personnes rencontrées en état d'ivresse, ainsi que la fermeture des étâMisseménts où çllcs se sont enivréei- *.—•" , Le budget militaire anglais Interrogé à la Chambre des Communes sur les dépenses de guerre, M. Bonar Law a déi claré que 1a moyenne quotidienne des dépenses du 14 juillet au 14 octobre a été de 17-i millions 425,000 francs. Les prochaines élections en Angleterre Amsterdam, 28 oct. — On mande de Londres à l'ciAlgemeen Handelsblad» : Le dcLai pour les élections sera probablement connu dans le courant de cette semaine. Le «Daily_ Mail» annonce que toutes les mesures ont été prises pour qu'elles aient lie» avant la Noël. ■■ ETRANGER ANGLETERRE — La démobilisation cl la question du tonnage — On écrit de Londres à l'« A.'geirreen flandelsb ad » que le gouvernement anglais a i'aiten-t an d'acheter troâs des phis fortes compagnies do navigr.t on angla'ses, notamment la « Cunard Line », la d Penfiisuiar et Oriental Line » et la « Fearnesfr LUie » Cette mesure se trouvera t en rapport aveo ja prochaine démobilisation. D'après le correspond dant parieimentaire du « Da Jy Express », l'achat porterait a'abo-.d sur les navires d:s lignes ci-dessus, que ont été affrétés par Le gouvernement, et serait onm.le étendu success.vefnipnl à d'autres unit s des flottes d; ces compagnies. En e'f a déniobi'iisation durera si longtemps et les Iran^-o ts occasionneront des fi ais tellement élevés que le gouvernenu ni anglais estime qu'il s,-ra:t plus avantageux d'auhe-ter en bioc un certain nombre de navires. BRESIL. — L'expansion japonaise. — «L'Informa-tïon» dp Paris annonce qu'un puissant syndicat japonais a sîlfccité du gouvernement brvsiKen uno concession pour l'expbiialvcm de trois min.s de fer s tuées dans l'intérieur de l'Etat de M nas-Geraes. . consortium a !' ntent on de construire un chei r.wn cl.; ter à double voie qui reliera le district minier avec he réseau des chem ns de f r de l'Etat- ESPAGNE. — la production en céréales et en lé' gumes. — Le ministère espagnol du ravitaiiem, nb a communiqué la note suivante : Production r.roba-o.e des céréa es pour l'année 1018 : blé 30 h1) 891 10,4.27,515 quintaux; seigle' 7 muîkjtos ^ 2/10<IU,^UX' aTO:ne. V'06.187 quintaux; maïs, 5,43(3,418 qu Jltaux, et rz. 2,389,200 quintaux. Le dé-' f.cit en blé sur l'année 1917 serait «le 2,540.821 quin-fS'®1 'l"e à3 3S3,75G quintaux pour l'avo ne e& 1,012,814 qu.ptaux pour le maïs. Par contre il v, X de 2,563,220 quin aux en o.ge, Lobj.fôO qamtaux en seigle et 22,101 quintaux €31 r z. Voôci £g'a<em?nt ia pixxlu.<jt ion d-es légn/mos en quntaux : caaxnibles, 794,184; lentilles. 175.972; no s .pois «b^es. 1-075,224; fèves, „ h'™s<„ et pois à êeosser, ii-.i S- 'r w lhua:,e n'3 sera't que de 2 m j. tons 4S9.9G1 quintaux, contre 4,278 376 l'année der- l'RANCi*.. — .4 l'Académie française. — L'A-cademie. desireuse de procéder le plus pi'cmpte-ment possib.e a la réception de ses membres qui' Î?îcnr c'u. n'ont pas encore droit au vote : M. Louis Barthou, Mgr Baudrillart, MM. René Boylesye Irançois de Curel. Jules Cambon et le, gcnetal Lyautey, envisage la possibilité d'éche-tonner ces cérémonies de Janvier à Pâques lài9.. lui conséquence, la réception du maréchal Toffre nxçe au 12 décembre, sera suivie, quelcues semailles après, vraisemblablement le 10 ou le ''3 janvier car aucune date précise n'a encore été arretee, par celle de M. Louis Barthou. La troisième réception en date est celle de Mgr BaudrrJ-tert «jui pourrait être fixée aux premiers jours de lévrier. Jmfin, les élections aux quatre sièges d. pourvoir pourraient avoir lieu en mai prochain. 0es quatre fauteuils sont ceux de Jules Lemaître Jimne r aguet, le marquis de Ségur et le marqui? de Vogue. —■«««•— ECHOS ET NOUVELLES ŒUFS A BON E2AECKE Les magasins communaux ont été érigés avec la loua oie intention de vendre au meilleur prix possible les denrées les plus indispensables. Quand je dis meilleur, il est bien entendu que 3 entends parler de prix les plus réduits. Malheureusement, certains magasins communaux ressemblent à l'enfer qui est, dit-on, pavé des meilleures intentions. Ceux de Schaarbeek nous eu orirent un nouvel exemple. Les correspon-eants oe la presse anversoise nous tiennent au courant ae ce qui se passe dans le Limbourg et, par cette voie, il nous arrive des informations qui laissent un tantinet rêveur, tel le prix auquel se pendait, il y a quelques jours, un œuf irais dans les magasins communaux de la région : 75 centimes pièce. Comment s'y prend-on dans le Limbourg pour vendre à ces prix sans perdre de l'argent? Je l'ignore. Mais si l'on se rapporte au prix d'un oeuf conservé qu'on vend aux M. C. de Schaarbeek — 1 fr. 10 — on n'eut' conclure que ces petits patelins pourraient bien etre mis prochainement sous tutelle II n'en est rien ^cependant; car, bien qu'ils vendent leurs denrees et marchandises à meilleur compte, ils sont moins prodigues des deniers publics que les ediles de Schaarbeek. (J. H.) LE DINER CES REFUGIES Les innombrables réfugiés dtes régons dévastées par la guerre qui sont, venus chercher un as te ,Y Bruxedcs ne se plaindront certes pas de l'accueil-qui,s reçoivent, clans la capitale. Tous les organismes. dépendant des œuvras die ssoours et d'à!:- • memation sont MvôraJome-Ti>t sur les d-sîi's. IïuIcpcîv d animent des d.uerentcs distributions de vivres qui' it-ur sont faites, on vient d'organiser à l'inteintieni des rétL'g és un dîner spécial qui leur est servi chaque jour à G heiures d-e relevée. Ces dîners dont le menu est part'cuJ èreinenl soigné, sont servis dans les locaux et par les soins des dir'géants des «Can-t. nes bourgeoses», du «Réfectoire Elisabeth» et des «Restaurants Bruxellois» Pour remplacer VOS LUSTRES, demande à' ves installateurs les lustres en bois E.I.C.O se vendant à partir o'e 27 fr. Sal-cn de vente et d'exposition, d, Pl. DE LONDRES (Porte Namur)., POUR LES REFUGIES La commune de Laeken a reçu 750 réfugiés des régions de Roubaix, Valenciennes et Tournai. Ceux-ci ont été hébergés dans des asiles installés par 1 administration communale dans les immeubles situés boulevard Emile Bockstael, n. 134 214. 243 et 283; place Willems, 48 et rue Stéphanie 107. Immédiatement un comité a été formé sous.la présidence de M. De Leu. sous-chef de service à l'administration communale de Laeken, pour porter secours à ces malheureux. La commune a déjà versé un premier subside de 20,000 francs. On a fait l'acquisition de sacs à paille et on place des couchettes en bois dans les dortoirs.La cantine des réfugiés est installée au n. 156 du boulevard Emile Bockstael; le comité leur sert le matin un bol de soup.e chaude et du pain; l'après-midi, ils reçoivent leur dîner des Restaurants Bruxellois. Grâce à la commune de Laeken. ces pauvres gens trouvent un peu de soulagement dans leur, malheur. (A.) POUR LES EYAI0UE3 L'Association des directeurs de théâtres a décidé l'organisation de représentations dont la recette intégrale sera versee à l'œuvre de l'Accueil fraternel aux évacués.^ Ces spectacles seront donnés comme suit: lundi 4 novembre, en soirée à l'Alcazar et à la Gaîté. Mardi 5, en soirée à la Bonbonnière, au Kursaal, au Vaudeville et Tro-cadéro. Mercredi 6, en soirée au Bois-Sacré, Bruxelles Kermesse, Folies-Bergère, Molière et Vieux Bruxelles. Jeudi 7."en matinée à la Scala et à l'Olympia, et en soirée au théâtre des Galeries. LA T. S. F. A B8R3 I FS BATIMENTS BELGES Un récent arrêté-loi Impose à tous les navires battant pavillon belga, l'obligation da posséder des in-, gtallations de T. S. F. faute do se conformer à cette prescription, dont l'impérieuse nécessita no se discu-, te pas, la licence de navigation ne pourra plus lous. être accordée. Il n'jr aura OâllJSa IPi5 D9M AHiasUISfe

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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